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Plages pour les « pratiquants »

1082010

*baignade et détente loin des péchés et de la nudité

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 Beaucoup  d’Algériens choisissent de se baigner avec leurs familles dans des plages où ils estiment que la moralité est saine, et où ils jugent que leurs moments de détente ne heurtent pas la bienséance et les règles élémentaires de la bonne tenue.

Ils recherchent, comme tout le monde, le repos et le bien-être, mais pas à n’importe quel prix. La plupart de ces Algériens « pratiquants » refusent d’aller aux plages dont les aspects moraux laissent à désirer et où les accoutrements osés dévoilent les nudités et invitent les dragueurs de tous bords. Malgré l’étendu des plages algériennes, ils n’ont trouvé que quelques rares endroits pour aller se baigner, avec leurs familles, accomplissant les prières en groupe et se délassant loin des regards indiscrets.

C’est avec une grande difficulté que nous avions pu avoir accès à la plage « le Phare », à l’est d’Alger. La gente féminine n’est pas la bienvenue. Tout est en fait, contrôlé par un dictionnaire de la pudeur et de la convenance qui ne dit pas son nom. Le pantalon large et couvrant les jambes est de mise. La musique n’y est pas autorisée. Elle est remplacée par des chants religieux et des psalmodies.

Délicatement,  nous avions pu aborder un « frère » et lui parler de son choix à ce site. « En fat, je viens ici pour la mer et le soleil, mais aussi pour la pudeur et la sobriété qui y règne. Aucun des vices qui entachent les autres plages n’est apparent, et l’on peut à son aise se détendre et se reposer sans souci ». De son coté, Ahmed S. qui vient toujours à ce même site accompagné de son fils de huit années, nous confie : « Je viens ici pour me détendre et me ressourcer, pour générer  mes forces physiques et spirituelles. Notre religion nous recommande d’apprendre les sports physiques, comme la natation, et de les inculquer à nos enfants. Toutefois, il est sain d’apprendre la bienséance et les bonnes manières, de raison garder, de ne pas se laisser aller aux immoralités. A toute action, il y a des limites à ne pas dépasser, or ce qui se passe sur nos plages blesse la moralité et les règles élémentaires de la décence ».

Du « Phare », nous nous sommes déplacés vers une autre petite plage à Tipaza. Les mêmes restrictions y sont apparentes, sauf que les femmes y ont libre accès. A elles donc de se voiler, de manière à ne laisser apparaître que les mains et les pieds. La mixité y est absente : les hommes ont un endroit pour se baigner, les femmes en ont un autre, plus loin. Aucun contact n’est permis. A voir les voitures stationnées dans le parking de cette plage, on constate que les familles viennent de partout d’Algérie, mais surtout d’Alger, de Blida et de Chléf. Une dame, Fatiha, a bien voulu répondre à notre question. »En fait, nous venons ici, parce que les autres plages se sont transformées en plages de nudistes. Les formes apparentes de l’indécence nous ont poussé à trouver ici un peu de pudeur ».

Pour les hommes les plus téméraires, il n’y a pas mieux que la baignade dans les mers rocheuses, malgré ses dangers. Plages non gardées, parce que situées dans des zones guère attrayantes pour les estivants et les familles, elles offrent toutefois des refuges pour les pratiquants les plus inflexibles. Adossés aux rochers, ils peuvent piquer un plongeon et remonter. Pas l’ombre d’une seule femme. « Les rochers nous préservent des vues indécentes et dépravées », disent certains de ces hommes. D’autres proposent que les autorités mettent sur les plages des gardes-côtes qui seront chargés d’interdire la baignade aux éléments jugés indécents, ou carrément dépravés. (Echorouk-31.07.2010.)

***Lire aussi:

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* La Perse,terre d’Islam:une civilisation millénaire

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    *Quand les secrets d’Etat se vendent aux enchères..

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     L’Algérie des pétrodollars, des gros marchés à budgets vertigineux, des programmes de développement dont les cagnottes successives se chiffrent en centaines de milliards de dollars est devenue un terrain de chasse pour espions sophistiqués à la solde des Etats, groupes d’intérêt, multinationales et sociétés étrangères. Ce n’est pas du délire paranoïaque. Pour l’expert Mohamed Bahloul, directeur de l’Institut de développement des ressources humaines (IDRH), l’Algérie est bel et bien entrée dans le cercle d’intérêts primordiaux de plusieurs Etats et cartels économiques.

    La surface financière dont dispose le pays, son pouvoir d’achat, ses importants programmes d’investissement, sa boulimie pour les biens d’équipement et de consommation font d’elle (l’Algérie) une cible privilégiée », dit-il. Toutes les entreprises au niveau international, même les Etats, explique l’expert, développent la connaissance de l’environnement économique et institutionnel de l’Algérie. « C’est un élément-clé de leurs stratégies de pénétration du marché. » Dans le contexte actuel, souligne un ancien colonel du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), la politique de l’espionnage en direction de l’Algérie revêt deux aspects essentiels : « En premier, l’aspect d’intérêt stratégique : on cherche à connaître le potentiel économique de l’Algérie, le processus suivant lequel les décisions économiques se prennent. Compte tenu de la position stratégique de l’Algérie dans la région, de sa position notamment vis-à-vis de l’Union européenne, ces éléments sont déterminants pour prétendre exercer une quelconque influence. Le deuxième aspect est d’ordre commercial. Prosaïque. Il s’agit de rechercher et d’exploiter l’information commerciale pour s’implanter, rafler des marchés ou augmenter ses parts de marché dans l’économie nationale. » Ciblée et sans grand potentiel de défense. Dans une économie mondialisée, où l’information et le renseignement économiques sont le véritable nerf de la guerre économique, les données en rapport avec l’économie nationale s’exposent aux quatre vents.

    Dernière affaire en date, exhalant à mille lieues à la ronde, l’intelligence économique au profit de groupes d’intérêt étrangers, l’affaire Strategica Finance, cabinet de conseil en management et ingénierie financière créé en 2001 par Lachemi Siagh et rétrocédé à Deutsch Bank en 2008. En juin dernier, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, prend une mesure surprenante : une circulaire adressée à l’ensemble des entreprises, établissements et banques publiques prohibant « toute relation d’affaires avec le cabinet d’études Strategica et Lachemi Siagh ». Motif invoqué : « Le bureau d’études (Strategica), à travers ses différentes activités (position quasi monopolistique sur le marché de l’emprunt obligataire, ndlr), s’est constitué une importante banque de données tant sur le secteur financier national que sur des entreprises publiques stratégiques, données pour lesquelles il ne fait guère preuve de réserves dans ses relations avec les milieux économiques étrangers. » Sur la place d’Alger, combien sont-elles les Strategica à œuvrer dans l’ombre, à constituer, souvent en toute légalité, de précieuses banques de données sur l’économie algérienne. Lobbying, trafic d’influence… ce sont les nouveaux apôtres de l’intelligence économique, des guerriers en col blanc émargeant pour le compte de puissances économiques étrangères.

    Les nouveaux apôtres de l’espionnage

    Cabinets de consulting et d’audit, agences de communication, cabinets de certification… Ces organismes concentrent une manne d’informations unique sur l’état de santé des entreprises algériennes, banques, assurances… Un ancien collaborateur au sein d’une agence de communication étrangère ayant pignon sur rue à Alger révèle l’existence d’un véritable « marché » de l’information et du renseignement économiques. La veille concurrentielle, procédure légale consistant à capter toute information publiée ou diffusée sur un ou plusieurs concurrents, est très souvent prise à défaut. Outrepassée. Certaines agences, dit-il, n’hésitent plus à espionner au profit de leurs clients : achat de documents officiels à l’importance stratégique liés aux marchés publics – cahiers des charges, rapports de la Banque centrale, etc. Lire également : http://www.elwatan.com/Les-nouveau-mercenaires-de-la-com. « La nature a horreur du vide », commente l’officier supérieur du Renseignement. « La méthode classique qui consiste en l’envoi d’agents pour espionner sur site ou tirer profit de la présence, dans les ambassades, d’attachés militaires qui faisaient autrefois ce boulot, n’est plus d’actualité. Ce sont désormais ces canaux parallèles, notamment les bureaux de consulting étrangers installés en Algérie, qui servent à collecter des informations. Le contraire serait vraiment étonnant », ajoute-t-il. Arbre qui cache la forêt, Strategica vient s’ajouter aux nombreux autres scandales politico-financiers (affaires BRC, Sonatrach, autoroute Est-Ouest, etc.), flairant la grosse corruption et l’intelligence avec des intérêts étrangers. Les auditions des mis en cause par le DRS – ce n’est certainement pas un hasard si les services de renseignement algériens se sont saisis de ces affaires portant atteinte à la sécurité nationale – mettent à nu l’implication de hauts cadres algériens dans la divulgation d’informations économiques d’une importance de premier ordre. 10 décembre 2009. El Watan révèle les conditions sulfureuses suivant lesquelles des marchés publics, et pas des moindres, ont été attribués. Le directeur de la planification au ministère des Transports (sous mandat de dépôt) a été épinglé par le DRS pour avoir, entre autres, « vendu » à des sociétés étrangères de précieuses informations sur les marchés en question et sur les entreprises en lice. Contre paiement de commissions négociées par l’intermédiaire d’un homme d’affaires algérien, des entreprises françaises (Alstom, Sncf, Razel, etc.), italiennes (Astaldi, Impreglio, Pizzaroti), portugaises, suisses, espagnoles ont pu ainsi rafler de gros marchés dans le secteur des transports, dont les projets de tramway de Constantine (34 milliards de dinars), d’Oran (38 milliards de dinars), de la ligne ferroviaire rapide (LGV 123). Et ce n’est là qu’un cas parmi tant d’autres. Abdelaziz Rahabi, diplomate, ancien ministre, ne cache pas son inquiétude devant la saignée qui affecte les secrets d’Etat.

    Secrets économiques : la grande braderie

    Beaucoup assimilent, d’après lui, l’ouverture économique à du « strip-tease ». « Nous sommes, dit-il, l’un des rares pays au monde à ne pas avoir un système national de protection des documents officiels. Au lieu que l’information soit la propriété de l’Etat, de la mémoire, au lieu qu’elle participe à la formation de l’opinion et de la décision chez les décideurs, elle est devenue un outil de chantage, de pression, de marchandage. Des documents sensibles, confidentiels, secrets, des documents propriété du gouvernement se baladent dans les serviettes des fonctionnaires, dans les banques étrangères, dans les bureaux de conseil étrangers (…). » « Il faut penser dès maintenant, ajoute l’ancien membre du gouvernement, à intégrer l’information économique dans les priorités de la sécurité nationale. Nous avons des atouts économiques à préserver, une cagnotte qui nous permet, entre autres, de choisir nous-mêmes nos partenaires stratégiques. Pourquoi nous n’avons pas protégé notre système national d’information ? Pourquoi n’y a-t-il pas de loi qui classifie et codifie l’accès aux documents officiels (…) ? » M. Rahabi déplore que « le gouvernement et le DRS n’aient réalisé que tardivement le caractère stratégique de l’information économique ». En matière de protection des données de l’économie nationale, avoue le colonel du DRS, il existe une « défaillance dans le système » et un « grave recul en matière d’intelligence économique ». « Que ce soit dans le sens offensif : le recueil de l’information à l’étranger pour les besoins du développement national ou, inversement, pour la défense de l’économie, l’Etat s’est montré défaillant. Une politique d’intelligence économique se conduit, certes, avec des mesures techniques, mais se conduit essentiellement par une volonté politique appuyée sur une adhésion populaire », a-t-il ajouté. Ce qui se passe actuellement à Sonatrach prouve, selon lui, qu’il n’y a plus de « souveraineté » ni de « sécurité énergétique ». « Ce à quoi nous assistons, conclut-il, n’est rien d’autre que le reflet de la grande coupure entre la société et les pouvoirs publics. La société ne se reconnaît plus dans le mode de gouvernance, c’est pour ça qu’elle s’en fout de ce qui se passe. » (El Watan-01.08.2010.)

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    *Lire par ailleurs: Une église américaine appelle à brûler le Coran

    *Dossier israélo-palestinien et négociations pour du vent

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    *Les noces intimes de Chelsea Clinton

    Les noces intimes de Chelsea Clinton
     

     La fille de l’ancien président américain et de la secrétaire d’Etat a épousé samedi son ami d’enfance Marc Mezvinsky, à l’abri des paparazzis. Le plus grand mystère entourait la cérémonie. Une interdiction de survoler les lieux avait même été édictée. (Le Figaro-01.08.2010.)

    ***Les Pays-Bas entament leur retrait d’Afghanistan

    Les Pays-Bas entament <br />leur retrait d’Afghanistan<br /> » class= »photo » /></a></strong></p>
<p><strong><br />
<span class=Les Néerlandais ont transmis le commandement au cours d’une cérémonie à Kamp Holland, dans l’Uruzgan, leur principale base en Afghanistan.

         *La France va-t-elle suivre?

    Les Néerlandais sont le premier gros contingent des forces de l’Otan à quitter le pays depuis la chute des talibans. En France, l’ancien ministre socialiste de la Défense Paul Quilès appelle à suivre le mouvement.

    Plages pour les « pratiquants » coeur-C’est la fin de quatre ans de mission. Les soldats néerlandais ont passé dimanche le relais aux forces américaines et australiennes pour le contrôle de la province de l’Uruzgan. Le contingent néerlandais est le premier des gros pays pourvoyeurs de troupes de la Force de l’Otan à quitter le pays, près de neuf ans après la chute des talibans. Il sera remplacé par des soldats américains, australiens, slovaques et singapouriens.

    En Afghanistan depuis l’été 2006, les Pays-Bas ont déployé quelque 1950 soldats au sein de l’Isaf, principalement dans l’Uruzgan, une province du sud du pays où les talibans sont très présents. L’approche néerlandaise, surnommée «3D» pour développement, diplomatie et défense, a souvent été citée en exemple sur la scène internationale. Les Pays-Bas ont notamment pris en charge la construction d’une route entre Tarin Kowt et Chora, les deux villes les plus peuplées d’Uruzgan, et l’entraînement de 3000 soldats afghans. Leur présence dans cette région a également permis le doublement du nombre d’écoles, la vaccination de la plupart des enfants, la construction d’un centre de formation pour policiers et l’amélioration des moyens de transport.

    1,4 milliard d’euros et 24 morts

    Au cours de cette mission, qui a coûté 1,4 milliard d’euros, 24 soldats néerlandais sont morts. Alors que l’Otan souhaitait la prolonger d’un an, jusqu’en août 2011, des divergences avaient provoqué en février dernier la chute du gouvernement et le non-renouvellement de la mission des soldats. «Les Pays-Bas ont pris leur responsabilité et se sont battus pour la sécurisation et la reconstruction de l’Afghanistan», s’est félicité dimanche le ministre néerlandais des Affaires étrangères Maxime Verhagen. Après ce départ, l’Otan assure qu’elle «maintiendra ses capacités actuelles, notamment concernant les unités de combat, la formation, la reconstruction».

    Ce retrait relance le débat dans les autres pays engagés dans l’Isaf. Prochain gros départ programmé, celui du contingent canadien en 2011. Le premier ministre britannique David Cameron a pour sa part évoqué récemment la possibilité de rapatrier une partie des forces à l’été 2011. Barack Obama, lui, a fixé à juillet 2011 le début du retrait des troupes américaines, qui composent les deux-tiers de la présence internationale. Dimanche, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a toutefois que ce repli serait «limité».

    Quant à la France, le président UMP de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Axel Poniatowski, s’est dit mardi opposé à un retrait. Au contraire Paul Quilès, ancien ministre de la Défense de François Mitterrand, a appelé mercredi à un retrait français d’Afghanistan et à une initiative internationale pour faire de ce pays «un Etat neutre». «Paul Quilès soulève un vrai problème», a rebondi le député socialiste François Loncle, réclamant mardi un débat parlementaire sur le sujet. (Le Figaro-01.08.2010.)

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    *Pakistan, après les inondations, le choléra … 

    Au moins 1000 personnes sont mortes et plus d'un million ont été touchées par la catastrophe, nombre d'entre elles devant abandonner leur maison pour fuir la montée des eaux.

     Plus de 1000 personnes ont perdu la vie suite aux pluies diluviennes qui se se sont abattues sur le Pakistan, provoquant les pires inondations depuis 1929. À présent, le pays est menacé par une épidémie de choléra.

    ***Russie : le feu gagne l’Extrême-Orient

     

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     Des dizaines de milliers d’hommes, appuyés par des avions et l’armée, tentent dimanche de contenir les incendies de forêt. Les incendies ont fait 30 morts et ont détruit 77 villes et villages.(Le Figarp-01.08.2010.)

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