karaté,5 médailles pour l’Algérie au 19e championnat méditerranéen
7092010*19e championnat méditerranéen de karaté :
L’Algérie récolte 5 médailles, dont une en or
La 19e édition du championnat méditerranéen de karaté (kata/kumité) en individuel et par équipes, a pris fin hier à Kusadasi, Izmir (Turquie). L’Algérie a réalisé une participation honorable, en raflant 5 médailles, dont une en or, une en argent et 3 en bronze. Durant la compétition, les karatékas algériens ont tenu tête à plusieurs nations qui représentent l’élite mondiale. En kumité individuel hommes, Halouane Houssam est monté sur la plus haute marche du podium dans les 67 kilos. Quant à Bouamria Abdelkrim (-60 kilos) et Hamadini Messipssa (+ 84 kilos), ils ont pu se distinguer en gagnant l’argent et le bronze. Une bonne performance pour de jeunes espoirs entraînés par l’ancien champion du monde Réda Benkeddour. En kumité individuel dames, Eldjou Ilhem a arraché le bronze dans les -55 kilos sous la coupe de son coach Tarik Admane. En kata par équipes dames, les capés de Lalam Amar n’ont pas démérité avec la 3e place synonyme de médaille de bronze. En somme, une récolte largement satisfaisante par rapport à celle de l’édition précédente qui était d’une seule médaille de bronze. Un objectif largement atteint, puisque le président de la FAK Boubaker Mekhfi avait fixé avant le départ 3 médailles. A signaler que la délégation algérienne ralliera Alger demain via Istanbul à 12h05 sur un avion de Turkish Airlines. (Horizons-06.09.2010.)
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*Equipe Nationale : Benchikha pose ses conditions
72 heures après la démission de Saâdane, on n’est toujours pas fixé sur le nom ni le profil du futur sélectionneur national.
Même si de nombreux noms ont circulé ces derniers temps à l’image de Rabah Madjer, Nasser Sandjak ou encore du coach mouloudèen, Alain Michel, il n’en demeure pas moins que la piste la plus sérieuse demeure celle de Abdelhak Benchikha.
Même si du côté de la FAF rien d’officiel n’a filtré à ce sujet, néanmoins, selon certaines indiscrétions, les tractations se poursuivent toujours entre Mohamed Raouraoua et l’actuel entraîneur de la sélection nationale des A’.
D’ailleurs, les deux hommes devaient se rencontrer hier ou aujourd’hui au siège de la FAF pour discuter de l’avenir de la sélection algérienne et de la tâche qui sera confiée à l’ex-entraîneur du Club Africain, qui aura pour ainsi dire la lourde responsabilité de diriger la barre technique des Fennecs lors de la prochaine rencontre qui les opposera à la République Centrafricaine le 9 octobre prochain à Bangui.
Le patron de la FAF aurait ainsi proposé à Benchikha d’assurer l’intérim jusqu’à cette rencontre face à la Centrafrique avant de prendre une décision définitive sur la désignation du futur sélectionneur de l’EN. En clair, Raouraoua ne veut pas prendre de risques. Il veut d’abord voir le nouveau visage de l’EN et la réaction du groupe sous la houlette de Benchikha. Il n’est toutefois pas à écarter qu’il lui confie définitivement les rênes de la sélection en cas de résultat positif à Bangui.
Selon les mêmes sources, Benchikha serait tenté par la mission cependant, il aurait posé certaines conditions. Il aurait notamment, exigé de former son propre staff technique avec lequel il a l’habitude de travailler chez les A’ à savoir son adjoint, Mohamed Chaïb et Abdennour Kaoua, l’entraîneur des gardiens de but. Autrement dit, il se passerait des services de Zoheïr Djelloul et de Hassan Belhadji. En tout cas, les prochains heures s’annoncent décisives. Le nom du futur sélectionneur national devrait être connu au plus tard en début de semaine prochaine.
Toujours au même chapitre, on apprend que Raouraoua songerait sérieusement à confier l’équipe des U-20 à Zoheïr Djelloul. (Horizons-06.09.2010.)
** Bricoleurs, éloignez-vous !
Saâdane a démissionné ou a été forcé de partir. Peu importe, puisque la raison est logique : la Tanzanie qui dicte sa loi sur le « tapis de Blida » ne peut mener qu’à la porte de sortie du responsable du fiasco même si les joueurs, beaucoup, étaient hors du coup malgré leurs fanfaronnades dans la presse. Le tort du coach Saâdane, c’est qu’il a préféré le départ depuis des rues en colère au lieu d’un retour sur un pont d’or Oumdorman-Alger ou à défaut un retrait après la campagne «vide» d’Afrique du Sud. Saâdane qui avait constaté son déclin et celui de l’équipe a cru aux mirages.
La Tanzanie, une étiquette sur le dos de Saâdane qui sera difficile à effacer. Dommage pour celui qui a fait rêver plusieurs fois le peuple depuis 1978. Ciao !
Mais aujourd’hui l’heure est à la remobilisation des troupes, des dirigeants et des moyens pour éviter l’implosion. L’explosion. Les chances restent intactes avec cette autre surprise de la Centrafrique qui a dérouté les Marocains au stade de Rabat.
Pour ce faire, Raouraoua et tous les responsables du destin de l’équipe nationale n’ont pas le droit de désigner un coach de moindre envergure à Saâdane. Sinon on aura menti au peuple depuis deux ans. On avance, la presse habituelle, des noms pour postuler à la tête des mondialistes.
Il serait grave de prendre cela pour de l’argent comptant. L’équipe est en baisse de régime. Mais le statut des Verts mérite beaucoup mieux que les noms des bricoleurs qu’on cite çà et là et ceux qui ont commencé à faire la chaîne pour «draguer» Raouraoua. (Horizons-05.09.2010.)
*Chaouchi, Belkalem, Hadj Aissa et Lamouchia regagnent les rangs des Verts
Du coté des nationaux, c’est plutôt la joie, car, le nouveau sélectionneur par intérim, Abdelhaq Benchikha, préfère redonner leur chance aux joueurs locaux écartés par Saâdane, comme Chaouchi et Hadj Aissa et Belkalem.
Le départ du sélectionneur national, Rabah Saâdane, ne fait pas que des malheureux. Au contraire, du coté des joueurs, c’est « l’effervescence » : Mansouri a tiré à boulets rouges sur le sélectionneur national, le qualifiant d’incompétent, et s’étonnant des raisons qui ont poussé la FAF à le maintenir en poste malgré ses piètres résultats. Du coté des nationaux, c’est plutôt la joie, car, le nouveau sélectionneur par intérim, Abdelhaq Benchikha, préfère redonner leur chance aux joueurs locaux écartés par Saâdane, comme Chaouchi et Hadj Aissa et Belkalem. De son coté Lamouchia, qui a été écarté de l’équipe nationale, après sa prise de bec avec Saâdane, pourrait tout aussi bien regagner les rangs des Verts, toutefois, il devrait selon nos sources, faire amande honorable et présenter ses excuses à la FAF.
La démission de Rabah Saâdane fait de nouveau parler certains joueurs écartés, et qui ne cachaient pas le peu d’estime qu’ils lui vouaient. Ainsi, des anciens joueurs ne se cachent plus pour le déclamer ouvertement et remettre en cause ses compétences d’entraîneur. Par exemple, Faouzi Mansouri, estime que maintenir Saâdane avait été une grave erreur. « Je crois que c’était une démission forcée. Saâdane n’a pas pu résister à la forte pression du public et à la colère de la rue. Les insultes et les critiques qu’il a essuyées contre le Gabon d’abord et la Tanzanie par la suite, et même bien avant, l’ont poussé à quitter le navire. Maintenant, je crois qu’il faut se demander pourquoi et comment on avait décidé de lui prolonger son contrat, sachant qu’il n’était pas l’homme de la situation », a-t-il affirmé à qui voulait l’entendre. (Echorouk-06.09.2010.)
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*Lire par ailleurs: Les gâteaux d’El Aïd
* Les confectionneuses submergées de commandes
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*Les Egyptiens d’Ismaïlia attendus aujourd’hui à Tizi Ouzou
À Tizi Ouzou et un peu partout en Kabylie, le parcours euphorique de la JSK en Ligue des champions africaine polarise encore l’actualité sportive car les clameurs du Cairo Stadium ne se sont pas encore tues que les fidèles du stade du 1er-Novembre piaffent d’impatience à l’idée de vivre une autre péripétie africaine vendredi à l’occasion du match JSK – Nadi Al-Ismaily prévu pour le compte de la 5e journée de la compétition. À ce titre, il est à rappeler que les Égyptiens d’Ismaïlia sont attendus aujourd’hui à 11h à l’aéroport international Houari-Boumediene, et rallieront aussitôt la ville de Tizi Ouzou pour être hébergés à l’hôtel Amraoua, établissement hôtelier connu pour son calme et surtout son retrait du centre-ville, là où la formation d’Al-Ahly a séjourné dans d’excellentes conditions le mois passé.
Bien évidemment, un important dispositif de sécurité a été déjà mis en place par les autorités locales et les services de police pour éviter tout incident éventuel mais il faut bien admettre que le Nadi Al-Ismaïly sera reçu avec tous les honneurs à Tizi Ouzou car les dirigeants de la JSK, tout comme les supporters kabyles sont décidés à respecter, comme d’habitude, leur tradition d’hospitalité bien connue et comptent aussi rendre la politesse aux gars d’IsmaÏlia qui avaient reçu royalement la JSK au match aller. D’ailleurs, le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi a multiplié les appels, depuis quelques jours déjà, pour que la délégation d’Ismaïlia soit reçue tel qu’il se doit et que le match de vendredi se déroule dans le fair-play le plus total. Puis dimanche soir, à l’occasion d’une sympathique réception qu’il a offerte en l’honneur de la JSK pour sa brillante qualification en demi-finales de la Ligue des champions africaine, le wali de Tizi Ouzou, Hocine Mazouz, a réitéré un autre appel pour exhorter la population de Tizi- Ouzou et les supporters de la JSK à réserver un accueil chaleureux à la délégation d’Ismailia.
“Les Algériens ont toujours été sportifs et très hospitaliers et nous devons respecter cette tradition qui nous est très chère en recevant nos frères égyptiens comme il se doit. J’ai eu le plaisir et l’honneur d’accompagner la JSK au match aller à Ismaïlia et je suis donc bien placé pour affirmer que nous avons été reçus avec tous les égards”, dira le wali de Tizi Ouzou à l’occasion de cette belle réception rehaussée par la présence des joueurs et des dirigeants de la JSK mais, aussi, des autorités locales même si, une fois de plus, l’absence du président de l’APC de Tizi Ouzou n’est pas passée inaperçue. En cette heureuse circonstance qui coïncidait avec la veillée du 27e jour du Ramadhan, le wali de Tizi Ouzou a tenu à féliciter l’équipe de la JSK pour sa belle performance, acquise la semaine dernière au Caire face à Al-Ahly, et sa brillante qualification aux demi-finales de la Ligue des champions africaine. “Vous avez honoré toute l’Algérie et à ce titre, tout le peuple algérien vous est reconnaissant. Vous constituez la fierté de toute la jeunesse algérienne et du sport national et nous sommes persuadés que vous êtes capables de continuer sur la lancée pour postuler pour la première fois de l’histoire à la conquête de cette Ligue des champions africaine qui vous tend les bras”, dira à l’occasion le wali de Tizi Ouzou, qui a annoncé la bonne nouvelle aux joueurs et aux dirigeants de la JSK auxquels le premier magistrat de la wilaya a remis un chèque conséquent pour les récompenser de leurs efforts en Coupe d’Afrique. Cette forte récompense est l’œuvre de la wilaya de Tizi Ouzou qui a même sollicité les industriels et les opérateurs de la région pour contribuer à la collecte d’une belle cagnotte dont le montant n’a pas été rendu public, le wali de Tizi Ouzou se limitant à dire aux joueurs de la JSK que cette grosse récompense se fera en deux tranches, une première tranche de qualification pour les demi-finales de l’épreuve et une seconde tranche beaucoup plus conséquente en cas de qualification en finale et de victoire finale en Ligue des champions.
Toujours est-il que les Canaris ont promis de tout faire pour battre vendredi le Nadi Al-Ismaïly et terminer ainsi à la première place de son groupe, tout en préparant, sérieusement, les prochaines demi-finales de l’épreuve avec la ferme intention de passer en finale et, pourquoi pas, de remporter le trophée africain tant envié. Pour affûter leurs armes, les camarades d’Aoudia se sont entrainés sans relâche cette semaine et ont même disputé un match amical au stade du 1er-Novembre où ils ont battu, en match retour, la coriace formation de l’Olympic de Médéa sur le score de 3-0 (but de Belkalem suivi d’un doublé de Yalaoui). Enfin, il est à noter que la JSK sera privée vendredi de deux joueurs suspendus, en l’occurrence Yahia-Chérif et Naïli, tout les deux étant suspendus, mais le président Hannachi estime que l’effectif kabyle est assez riche pour bien négocier ce match contre Al-Ismaïly qui sera dirigé rappelons-le, pas des arbitres libyens. (Liberté-07.09.2010.)
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*Un feuilleton anti-algérien censuré par la télévision égyptienne
«ll y a deux histoires: l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.»
Honoré de BalzacLes tensions entre l’Egypte et l’Algérie ne sont pas près de s’arrêter et les relations artistiques de revenir à leur point d’origine. Et pourtant, il y a quelques jours, la télévision publique égyptienne a refusé la diffusion d’un épisode d’un programme intitulé «tadjrouba» (l’expérience), mettant en vedette Ghada Abderazak. Dans un épisode de ce feuilleton, on offre une vision négative de l’Algérie à travers l’aventure d’une fille, partie au Soudan supporter son équipe le jour du match capital entre l’Egypte et l’Algérie à Oum Dormane.
La télévision égyptienne a voulu par ce geste, apaiser la tension déjà très électrique entre Algériens et Egyptiens, relancée par une attaque «bénigne» contre le bus du Ahly à Tizi Ouzou et les insultes des joueurs cairotes contre les joueurs kabyles au Caire, lors du match retour. Le producteur de ce programme anti-algérien, Tarek Djounaïni, a protesté contre la censure de son oeuvre et souhaite que cette partie soit diffusée sur la télévision égyptienne en hommage aux nombreux égyptiens déçus par la tournure du match. C’est le deuxième produit qui met en scène directement les événements d’Oum Dormane. Un film a été déjà réalisé sur cet épisode, se basant sur le parcours d’un international égyptien dans le film El aalamy (Le Mondial).
Il est clair que la scène artistique égyptienne est toujours sous le choc de la défaite et tente, à travers quelques productions, de glisser quelques épisodes ou quelques phrases anti-algériennes. Mais l’Etat égyptien, soucieux de rétablir des relations entre leur «frères» Algériens, a usé de la censure pour stopper ces attaques contre les Algériens. Le pouvoir au Caire a réussi, dans un premier temps, à mettre un terme aux agressions et fermer le bec des télévisions privées égyptiennes qui sont contre l’Algérie.
La meilleure preuve demeure le traitement correct accordé à la JSK après sa victoire à Tizi Ouzou et surtout après son exploit au Caire. Mais le pouvoir en Egypte n’a pas réussi à stopper les attaques de certains producteurs et artistes avides de polémique et chargés de rancoeur contre l’Algérie. L’une des grandes déceptions de l’Etat algérien, dans cette campagne anti-algérienne après l’épisode d’Oum Dormane, c’est l’attitude des artistes égyptiens.
Des artistes égyptiens qui étaient accueillis avec faste et tapis rouge en Algérie, se sont mêlés d’une bataille qui opposait, dans un premier temps, la presse des deux pays. En s’impliquant, ils n’ont pas hésité à insulter le pays, sa mémoire et son histoire. En appelant au boycott de l’Algérie, la cote des artistes égyptiens a pris un sacré coup, causant la suppression des feuilletons égyptiens de l’Entv, le boycott des chanteurs et artistes égyptiens et surtout l’exclusion des Egyptiens du Salon international du livre. (L’Expression-06.09.2010.)
***La déroute du football nord-africain
Le coup d’envoi des éliminatoires de la CAN Orange (Gabon-Guinée équatoriale) 2012 donné le week-end dernier a été catastrophique pour les sélections nord-africaines, à leur tête l’Algérie qui a ouvert le bal de ces éliminatoires, vendredi avec un véritable échec, en concédant un match nul à Blida face à la modeste formation de la Tanzanie.
Un faux pas aux allures d’une défaite pour les Verts, qui a vite fait de pousser le sélectionneur national Rabah Saâdane à jeter l’éponge sous la pression de la rue, mais aussi de certains responsables qui ont pesé pour que le coach daigne enfin déposer sa démission.
Toutefois, ce mauvais départ des Verts semble être une sorte de malédiction qui frappe tout le football nord-africain, à en juger par les résultats de nos voisins lors de cette première journée, où le hasard a fait qu’aucune des sélections nord-africaines engagées dans ces éliminatoires n’ait réussi à s’imposer. En effet, dans le groupe D, aux côtés de l’Algérie, la sélection marocaine a été elle aussi accrochée à domicile, étant forcée au partage des points par la très surprenante formation de la République centrafricaine, qui a imposé le
match nul à des Marocains, pourtant donnés favoris face à l’une des plus faibles formations africaines. Mais avant l’Algérie et le Maroc, c’est la Tunisie, dans le groupe K, qui avait ouvert le bal des faux pas en juillet dernier, en concédant une défaite à domicile surprenante face au Botswana (0-1).
Une véritable déroute pour les Tunisiens, et les choses ne se sont pas arrangées depuis, puisque les Aigles de Carthage viennent d’être encore une fois accrochés à domicile ce week-end par le Malawi qui a réussi à imposer le match nul, 2 buts partout, en match comptant pour la 4e journée des éliminatoire de la CAN 2012. Les trois pays maghrébins forcés au partage des points sur leur propre terrain au cours de ce week-end des éliminatoires de la CAN Orange (Gabon – Guinée équatoriale 2012) n’est pas la seule surprise, puisque la plus grosse nous vient d’Egypte où la sélection de Hassan Shehata, triple détentrice des trois dernières éditions de la Coupe d’Afrique des nations, a été accrochée par une surprenante formation de la Sierra Leone dans le groupe G, qui a réussi à imposer un match nul aux Pharaons (1-1) dans leur antre fétiche du Caïro Stadium et aurait même pu remporter la rencontre sans que personne ne crie au scandale tellement la Sierra Leone a dominé les débats face à une équipe égyptienne en déclin.
Le dernier pays nord-africain engagé dans ces éliminatoires de la CAN 2012, en l’occurrence la Libye, versé dans le groupe C, a lui aussi fait match nul, mais en allant chercher ce point en déplacement au Mozambique, faisant ainsi la plus bonne opération du week-end, contrairement à ses voisins nord-africains, alors que la Mauritanie n’est plus concernée par ces éliminatoires, suite à son retrait de la compétition.Une véritable débâcle pour les équipes nord-africaines qui ratent leur entrée en lice dans ces éliminatoires, prouvant, d’une part, le recul du football dans la partie nord du continent et, de l’autre, l’émergence de plusieurs sélections dites «faibles», mais qui ne cessent de progresser au point de rivaliser avec les meilleurs du continent.
L’autre constat intéressant à faire lors de cette première journée des éliminatoires de la CAN Orange (Gabon – Guinée équatoriale 2012), c’est qu’à part l’Algérie, les cinq autres sélections mondialistes ont entamé cette compétition avec une victoire et certaines en déplacement, à l’image du Cameroun (groupe E) et du Ghana (groupe I), qui se sont imposés respectivement aux îles Maurice (1-3) et au Swaziland (0-3). Pour terminer, certaines petites surprises et certains cartons lors de ces éliminatoires peuvent être mis en exergue, à l’image de la Guinée qui a étrillé l’Ethiopie (1-4) dans le groupe B, le Mali battu au Cap-Vert (0-1), le carton du Sénégal en RDC (2-4), la lourde défaite de l’Angola au Rwanda (3-0) et enfin, la victoire du Botswana sur le Togo (2-1). (El Watan-07.09.2010.)
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