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La France devenue le pays le plus détesté au monde?

16092010

*Echange « très violent » entre Sarkozy et Barroso

Le président français Nicolas Sarkozy et celui de la Commission européenne José Manuel Barroso ont eu jeudi lors du sommet européen un « échange très violent » au sujet des renvois de Roms, a indiqué aux journaliste le Premier ministre bulgare, Boyko Borissov.
« Il y a eu un échange très violent entre le président de la Commission et le président français » sur la question des Roms, a affirmé M. Borissov.
La Commission européenne soupçonne la France avec les renvois de Roms de ne pas respecter la législation européenne sur la liberté de circulation des citoyens européens et a menacé Paris d’engager des poursuites devant la justice européenne.
Le Premier ministre bulgare a précisé que « rien n’a été décidé » au cours du sommet sur la question des Roms et que les dirigeants européens chercheront « lors d’un prochain sommet » de mettre au point « une stratégie sur le long terme pour trouver une solution à ce problème ». (AFP-16.09.2010.) 

**Washington met en garde Paris

AFP
15/09/2010 | …..
L’expulsion des Roms par la France dérange aussi aux Etats-Unis, où l’administration Obama a emboîté le pas mercredi au Congrès, aux médias et à une ONG inquiète pour les droits des Roms. « A l’évidence, les droits des Roms sont importants pour nous, et nous invitons la France et d’autres pays à (les) respecter », a déclaré à la presse un responsable du département d’Etat, sous couvert de l’anonymat.

La critique est sobre et peu détaillée, mais n’en est pas moins exceptionnelle de la part des Etats-Unis envers un allié aussi proche que la France. C’est la première fois que l’administration prend officiellement position dans ce dossier qui empoisonne les relations entre Européens.

La source, très haut placée au sein de la diplomatie américaine, a ajouté ignorer si Washington avait contacté Paris à ce sujet. Plus explicite, une commission de parlementaires américains a qualifié les expulsions de « manoeuvres politiques inopportunes », et visé directement l’attitude du gouvernement français. « Les minorités font partie intégrante de la société, et il y a un risque, quand ceux qui cherchent à diviser pour obtenir un avantage politique ont la possibilité de prendre les commandes », a déclaré le représentant Alcee L. Hastings, (démocrate, Floride), coprésident de la Commission pour la sécurité et la coopération en Europe.

« La situation des Roms en Europe ne sera pas résolue en cherchant à les cacher ou à les déplacer », a encore asséné M. Hastings, appelant « la France, et d’autres pays », à « se concentrer sur l’intégration des Roms là où ils se trouvent ».

L’ONG américaine Human Rights Watch (HRW), avait exhorté dès mardi le gouvernement français à se plier à la demande de la Commission européenne de cesser d’expulser des Roms de son territoire. (AFP)

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*Grèves, Roms, affaire Woerth, équipe de France de foot: la France n’est-elle pas en train de devenir le pays le plus détesté au monde?

Nicolas Sarkozy, alors président de l'Union européenne, joue avec un drapeau français lors d'une conférence de presse au Conseil européen de Strasbourg, le 16 décembre 2008.

Nicolas Sarkozy  joue avec un drapeau français lors d’une conférence de presse au Conseil européen de Strasbourg, le 16 décembre 2008.

DECRYPTAGE – L’image de la France s’écorne dangereusement sur la scène internationale, en raison des différentes polémiques qui ont émergé cet été…

Lundi, l’image qui a marqué le dernier jour des championnats du monde de judo à Tokyo, au-delà de la défaite du Français Teddy Riner, a été son refus de serrer la main de son adversaire. Une énième tâche sur l’image de la France sur la scène internationale: après la main de Thierry Henry, le spectacle pitoyable de l’équipe de France de football en grève en pleine Coupe du monde, l’affaire Woerth-Bettencourt, ou encore la politique du gouvernement en matière d’expulsions de Roms, l’image de notre pays à l’étranger n’est pas très reluisante.

Alors, à l’aune de toutes ces polémiques et désillusions, l’image de la France est-elle détériorée pour de bon à l’étranger? Et risque-t-elle de piquer aux Etats-Unis la place peu enviable de pays le plus détesté au monde? Pas du tout, indique Bernard Delattre, correspondant à Paris pour La Libre Belgique, et La Liberté, quotidien suisse roman.

Moquerie

Côté scandales sportifs, il ne s’agit pas de haine de la part des médias étrangers, selon lui, mais plutôt «de moquerie, notamment sur la facilité avec laquelle les Français s’enorgueillissent de victoires en natation, par exemple, alors que le fiasco de Knysna n’est pas si loin». Pour Nancy Ing-Duclos, réalisatrice pour NBC à Paris, il était «fascinant et aussi très déprimant de voir que la grève, qui est pour les Américains quelque chose de typiquement français, était la règle, même à ce niveau».

Côté politique en revanche, «les médias étrangers ont pour la France et pour la politique française un regain d’intérêt et sont de plus en plus critiques depuis cet été», note Bernard Delattre. Des critiques acerbes, qui détonent, puisque, auparavant, l’action du chef de l’Etat suscitait plutôt des louanges. «Le basculement s’est fait au moment de l’affaire de l’Epad, en octobre 2009», selon le journaliste.

«Mais attention, ça ne signifie pas que les observateurs étrangers sont tout à coup devenus antisarkozystes, mais plutôt qu’ils ressentent une certaine déception par rapport à l’époque où Sarkozy suscitait tous les espoirs de réforme», analyse Bernard Delattre. «C’est plus une déception vis-à-vis du gouvernement qu’un désamour de la France. On aime toujours la France, mais on comprend de moins en moins le gouvernement et sa politique.»

En témoignent les condamnations de l’ONU comme de l’UE sur les expulsions de Roms, les comparaisons peu flatteuses de l’édito du New York Times du 6 août dernier, de la une du Times britannique du 17 août, et même la couverture choc de The Economist du 11 septembre, raillant ouvertement la taille du président, et critiquant son action politique, alors que l’hebdomadaire avait pris position en faveur de Sarkozy en 2007.

Nancy Ing-Duclos tempère: «Il y a toujours une période de déception après qu’un chef d’Etat a pris le pouvoir, même Barack Obama commence à en sentir les effets». D’autant plus pour «Sarkozy l’Américain», dont le monde et les médias anglo-saxons «attendaient énormément». Mais la réalisatrice juge surtout qu’«il est impossible d’apprécier les actes politiques de Sarkozy parce qu’ils sont court-circuités par son comportement en privé, l’affaire de l’Epad, les rumeurs d’aventures…»

* l’arrogance de la France

Et de souligner un autre handicap majeur qui nuit à l’image de notre pays sur la scène internationale: «l’arrogance». «Lorsque le gouvernement prend une décision, il se fiche de savoir ce que le monde va en penser ou en dire», s’étonne-t-elle. Pour autant, l’Américaine considère que la France ne risque pas de sitôt de devenir le pays le plus détesté du monde: «La France n’a pas commis de génocide ou dissimulé des armes nucléaires», ironise-t-elle.

Colin Randall, l’un des correspondants en France de The National, quotidien anglais à Abu Dhabi, confirme que «l’image de la France souffre en ce moment de ces turbulences politiques», mais prédit, optimiste, que «si les différentes réformes passent, si les Bleus arrivent à se qualifier pour l’Euro 2012, et si Eric Woerth présente enfin sa démission, cette image pourrait finir par se redorer». En effet, si la patrie des Droits de l’Homme conserve toujours aux yeux du monde quelques bons points – Paris, le romantisme à la française, le french kiss – les mauvais points prennent très vite le pas, parce qu’«on attend beaucoup de la France, explique Nancy Ing-Duclos. On attend plus que la bonne cuisine et la belle architecture.» (20Minutes-15.09.2010.)

**Bruxelles menace Paris de poursuites

La reconduction des Roms aux frontières a fini par déclencher une crise réelle entre Paris et Bruxelles, après que la commission européenne eut qualifié de “honte” l’attitude française, allant jusqu’à tirer un parallèle avec les déportations de la Seconde Guerre mondiale.

Il faut dire que cette crise sans précédent entre l’Union européenne et la France est tombée au mauvais moment pour Nicolas Sarkozy, qui ambitionnait de souder les Européens derrière sa présidence du G20.
Pour Jean-Dominique Giuliani, président de la fondation Schuman spécialisée dans les questions européennes, “la France, en termes d’image, voire sur le plan juridique, va avoir à en pâtir”, car il estime que les renvois de Roms roumains ou bulgares “sont dans l’Europe d’aujourd’hui des mesures qu’on ne peut plus prendre tout seul dans le cadre national, sinon ce sont les valeurs européennes de base qui seront bientôt mises en cause”. La crise, qui couvait depuis le mois d’août, a fini par éclater cette semaine après les révélations sur l’existence d’une circulaire des autorités françaises ciblant spécifiquement les Roms pour les renvois, en contradiction d’engagements donnés par Paris à Bruxelles.
Sur un ton sévère, la Commission européenne a tapé, mardi, du poing sur la table, menaçant même la France de poursuites en justice pour non-respect de la législation de l’UE. Elle est allée jusqu’à qualifier de “honte” l’attitude de Paris et tirant un parallèle avec les déportations de la Seconde Guerre mondiale.
Voilà des termes particulièrement vigoureux à l’aune de l’histoire mouvementée des rapports entre Paris et Bruxelles, où les contentieux ne furent pas rares dans le passé, sur les déficits publics, le protectionnisme économique ou la politique industrielle. Au Parlement européen, la réputation de la France se retrouve particulièrement dégradée chez une majorité d’élus de gauche et du camp libéral, qui ont sèchement rappelé à l’ordre Paris sur les Roms la semaine dernière. Même si la plupart des pays membres de l’UE se retranchent derrière un silence tout diplomatique, la Roumanie n’est plus seule à émettre des critiques. Ainsi, le président autrichien a émis, mardi, des réserves face à l’attitude de la France. Il faut croire que le sujet pèsera sur le sommet des dirigeants européens prévu aujourd’hui à Bruxelles, où Nicolas Sarkozy et le président de la Commission José Manuel Barroso se retrouveront assis à la même table.
Les Roms ne sont pas le seul sujet de tension. Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, ne décolère pas contre la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton. En cause : son absence le 2 septembre à Washington pour la reprise des pourparlers de paix israélo-palestiniens. “Nous ne pouvons pas être les bailleurs de fonds et ne pas participer” au processus de négociations, a-t-il encore tancé, mardi, à Paris. Un différend qui fait mauvais effet alors que l’UE s’efforce de mettre en place une nouvelle diplomatie européenne pour parler d’une seule voix dans le monde.
Ceci étant, le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, conteste à Bruxelles le droit de s’ingérer dans les affaires de la France, pays “souverain”, et le chef des députés UMP, Jean-François Copé, accuse l’Europe de mener “un procès d’intention systématique” contre Paris avec “une arrière-pensée politique”. (Liberté-16.09.2010.)

**Dominique de Villepin : « La chienlit s’installe au sommet de l’Etat »

L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac déplore qu’une « grande partie de l’énergie politique » soit « capturée par les affaires ».

 La France devenue le pays le plus détesté au monde? 1100153« Il y a aujourd’hui sur notre drapeau une tache de honte » a déclaré Dominique de Villepin.

L’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, déplore que « la chienlit s’installe au sommet de l’Etat » lors d’une interview jeudi 16 septembre dans le Télégramme, regrettant qu’une « grande partie de l’énergie politique » soit « capturée par les affaires ».

« En tant que gaullistes, on ne peut accepter que la chienlit s’installe au sommet de l’État », souligne Dominique de Villepin attendu jeudi à Rennes notamment au salon de l’élevage Space. Il cite notamment les « atteintes au secret de l’instruction, à l’impartialité de l’État, au secret des sources. On voit se reconstituer une bulle politique sur fond de pagaille », dit-il.

« Une grande partie de l’énergie politique de ce pays est en effet capturée par les affaires. Elle serait mieux utilisée au service des Français », ajoute-t-il.

Circulaire illégale

Interrogé sur les propos de la commissaire Viviane Reding concernant la circulaire sur la fermeture des camps de Roms, il affirme que « cette circulaire était illégale et dangereuse. Dès lors qu’une communauté était ciblée sur une base ethnique, elle contrevenait à notre droit. Il reste qu’après en avoir changé la lettre, il faut en modifier l’esprit ».

Réagissant au discours de Grenoble du président de la République, Dominique de Villepin constate qu’il « est contraire à la Constitution, au principe d’égalité » car il « opère une distinction entre les citoyens français de souche et ceux d’origine étrangère ».

« Mais la déchéance de la nationalité, ça concerne qui ? Au maximum deux ou trois personnes par an. Ce n’est pas ça lutter contre l’insécurité. D’autant qu’au même moment on diminue les effectifs de la police », déplore-t-il.

Interrogé sur la politique économique du gouvernement, M. de Villepin affirme que « la politique menée ne permet pas d’obtenir des résultats. On ne peut pas attendre que la croissance revienne. Plusieurs pays comme l’Allemagne ont réorganisé leur production vers les pays émergents. Nous restons les bras croisés », dit-il. (Nouvel Obs.16.09.2010.)

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**Cinq Français enlevés par un « groupe armé » au Niger

 L’enlèvement de sept ressortissants étrangers dont cinq Français, jeudi matin dans le nord du Niger, a été commis par un « groupe armé », a déclaré le porte-parole du gouvernement nigérien, Laouali Dan Dah.
Cinq Français, un Togolais et un Malgache ont été enlevés vers 02H00 locales (01H00 GMT) par « un groupe armé » qui comprendrait de sept à une trentaine de personnes, selon les sources, dans la région d’Arlit (1.000 km au nord de Niamey), a-t-il indiqué, interrogé par l’AFP depuis Abidjan.
Les membres du groupe, qui se trouvaient à bord d’au moins deux pick-up, « parlaient majoritairement arabe et souvent tamachek », langue des touaregs vivant dans la région, a-t-il précisé, sans vouloir s’avancer sur l’identité du groupe.
« Après leur forfait, ils ont pris la direction d’Inabangaret », près de la frontière avec l’Algérie et le Mali, a-t-il ajouté.
Le porte-parole a redit que des « dispositions » ont été prises pour rechercher les otages et leurs ravisseurs « tout en veillant à la sécurité des victimes ». Les pays voisins ont été « informés » de façon à « conjuguer les efforts », a-t-il souligné.
Un « logisticien » nigérien qui faisait partie des personnes enlevées « a été, selon ses propres déclarations, relâché à une quarantaine de km d’Arlit » et est actuellement entendu par les services de sécurité, a ajouté M. Dan Dah.
L’essentiel des otages travaillent pour les groupes français Areva et Satom opérant dans cette région d’extraction de l’uranium.
« Les assaillants seraient probablement des éléments d’Al-Qaïda au Maghreb islamique » (Aqmi) ou des bandits qui vendent leurs otages aux jihadistes, selon une source sécuritaire nigérienne. (AFP-16.09.2010.)

**Areva, qui exploite des mines d'uranium au Niger, a confirmé dans la matinée l'enlèvement de deux de ses salariés sur le site minier d'Arlit.
Areva, qui exploite des mines d’uranium au Niger, a confirmé dans la matinée l’enlèvement de deux de ses salariés sur le site minier d’Arlit. 

Sept personnes travaillant pour le groupe Areva et la société Satom, dont cinq ressortissants français, ont été enlevées jeudi matin au Niger, selon les entreprises, le Quai d’Orsay et les autorités nigériennes.

coeur- Toutes les sources ont fini par confirmer la mauvaise nouvelle : sept personnes travaillant pour les firmes françaises Areva et Satom (Vinci), dont cinq ressortissants français, ont été enlevées dans la nuit de mercredi à jeudi au Niger, selon les entreprises, le Quai d’Orsay et les autorités nigériennes. Ce groupe comprend aussi un Togolais et un Malgache, a indiqué une source sécuritaire nigérienne. Areva, qui exploite des mines d’uranium au Niger, a confirmé dans la matinée l’enlèvement de deux de ses salariés sur le site minier d’Arlit (près de 1000 km au nord de Niamey) (Voir la carte ci-dessous). Les cinq autres personnes kidnappées travaillaient pour Satom, filiale du groupe Vinci de bâtiment et travaux publics, très présente en Afrique et qui travaille comme sous-traitant d’Areva sur ce site minier d’Arlit.

«Tous les services de l’Etat sont pleinement mobilisés, notamment le centre de crise du ministère des Affaires étrangères ainsi que notre ambassade à Niamey», a assuré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero. Il a toutefois refusé de répondre à des questions sur les conditions dans lesquelles ces personnes ont été enlevées.

«Un certain nombre de dispositions ont été prises, aussi bien militaires que policières, pour rapidement rechercher les victimes ainsi que les auteurs de l’enlèvement sans pour autant compromettre la vie des otages», a confirmé de son côté le porte-parole du gouvernement nigérien, Laouali Dan Dah.

Le gouvernement nigérien a indiqué que l’enlèvement a été commis par un «groupe armé» qui comprend entre sept et une trentaine de personnes. Ce groupe «parlaient majoritairement arabe et souvent tamachek, la langue des touaregs vivant dans la région. Le porte-parole du gouvernement a ajouté que le groupe était parti en direction d’Inabangaret, près de la frontière avec l’Algérie et le Mali.

Le 19 avril dernier, un Français de 78 ans, Michel Germaneau, qui travaillait pour un projet humanitaire, avait été enlevé dans le nord du Niger par un commando d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Son exécution avait été annoncée le 25 juillet par Aqmi. Ce groupe avait lancé ensuite des menaces contre les intérêts français en France et dans la région, et Paris avait renforcé ses mesures de sécurité.

Dans son dernier conseil aux voyageurs, actualisé sur son site Internet le 31 août, le Quai d’Orsay indiquait que «les menaces d’al-Qaida au Maghreb islamique contre les ressortissants français doivent être prises très au sérieux». «Les risques d’enlèvement dans la bande frontalière avec le Mali, tout particulièrement à proximité de la région de l’Azaouagh, restent élevés», ajoutait-il.

Il précisait encore que «les mines, le brigandage et les grands trafics constituent une autre menace sérieuse sur l’ensemble de la zone saharienne de l’Aïr et du Ténéré» et qu’il était «formellement déconseillé de se rendre dans les régions situées au nord de la ligne Ayorou-Ingaï-Agadez-Nguimi». Areva avait annoncé le 27 juillet le renforcement de sa vigilance au Niger, où il exploite deux gisements d’uranium et emploie près de 2.500 personnes dont une cinquantaine de Français.

Suite à ces événements, Areva et Vinci ont décidé jeudi de prendre des mesures de sécurité supplémentaires, sans toutefois en préciser la nature. (Le Figaro-16.09.2010.)

**Réactions d’internautes du Figaro

Avataraziz abdullah….et si les européens continuent à payer les rançon, ces kidnapping ne s arreteront jamais, c est une manne financières pour les terroristes

 Avatartakfarinas    mais combien la france va payer pour liberer ses otages.avant ,elle a payer 10 millions d euros pour liberer l’espion pierre camatte…ce qui veut dire il faut multuplier par 5,ça nous ramene a un montant exorbetant: 50millions d euros. tout ca dans les poches  d’elkaida. L’hiver sera chaud das les pays du sahel.

Avatarmosbah hamdi ….La France s’est attirée la foudre aux fesses en jouant le grand Rimbo dans le sud du mali en s’attaquant à un groupe d’El qaida. Ell aurait fait mieux de laisser cette mission aux armées subsaharienne en les aidant en armement et en informations car ne dit-on pas que celui qui sème le vent récolte la tempete. Alors attendons nous à d’autres aventures car en réalité la France ne peut contre le terrorisme meme pas assurer sa propre défense à l’intérieur du pays alors qu’elle est allée le chercher encore plus loin.  

 AvatarCharles Rocchi….A force d’embaucher des responsables de la sécurité par le biais de sociétés de conseils qui privilégient le copinage au détriment de la compétence et de l’expérience on arrive à de tels résultats. C’est valable pour AREVA mais aussi pour TOTAL au Nigeria. C’est le fiasco complet.

 AvatarJPvérité….Prises d’otages ou prise d’intérêts énergétiques pour contrer la politique Française au Moyen Orient ? Là est la question fondamentale que personne ne voudra admettre. Le terrorisme à bon dos, on le met à toutes les sauces. Est que le gourvernement du Niger admet cela ou alors fait-il acte de solidarité. L’approvionnement en uranium venant de cette région est très important. C’est pour cela que la France avec areva mène d’autres sources d’approvisionnement de ce minerai si utile pour nos centrales nucléaires donc l’électricité de tous les ménages. Mais dans le contexte international lorsque on veut exploiter des matières premières à l’étranger il faut s’assurer que la politique va dans le sens de l’exploitation si vous voyez ce que je dire. Les dommages collatéraux existent dans ce monde. Pas satisfait d’un côté pas satisfait de l’autre. Il faut savoir avoir une ligne de conduite cohérence au yeus de tout le monde. Et là les extrémistes ou autres dénominations arrivent à avoir satisfaction.A nous de choisir nos idées…

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*voir: 37.L’Actu en images +

 Vue aérienne d'une mosquée inondée près de Dadu, pakistan, le 13 septembre 2010.

 Vue aérienne d’une mosquée inondée près de Dadu, pakistan, le 13 septembre 2010.

** aussi: *Sports en images

 La Belge Kim Clijsters lors de son match face à l'Australienne Samantha Stosur à l'US Open, New York, le 7 septembre 2010.

La Belge Kim Clijsters lors de son match face à l’Australienne Samantha Stosur à l’US Open, New York, le 7 septembre 2010 

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*Un député aurait volé un collègue

Michel Dary, ancien député européen a été mis en examen pour recel d’abus de confiance. Il est soupçonné d’avoir détourné plus de 100.000 € à un autre député.

L’escroquerie entre collègues ça peut arriver. Mais lorsque le lieu de travail est le Parlement européen et les collègues deux eurodéputés, l’affaire relève de l’exceptionnel. C’est pourtant ce qui est arrivé pendant près d’un an au souverainiste Paul-Marie Coûteaux victime en 2003 d’une fraude aux indemnités. Michel Dary, ancien eurodéputé du Parti radical de gauche, est en effet soupçonné d’avoir détourné de l’argent destiné aux collaborateurs de son collègue. Il a été mis en examen le 9 septembre par une juge d’instruction parisienne pour recel d’abus de confiance.

Chaque année, tous les parlementaires ont le droit, en plus de leurs indemnités, à une enveloppe de 135.000 € par an afin de rémunérer leurs collaborateurs et les déplacements de ces derniers. Un argent qu’ils n’ont pas le droit de toucher eux-mêmes mais qui est reversé à un tiers qui se charge par la suite de payer les attachés parlementaires et les secrétaires des députés. Déçu par son précédent prestataire, Paul-Marie Coûteaux décide donc d’en changer et sur l’invitation de Michel Dary, qu’il rencontre en 2002 chez Jean-Pierre Chevènement, il confie la gestion de cet argent à Execau, une société a priori sérieuse qui s’occupe déjà de plusieurs autres députés. « Etant entre collègues, je ne me suis pas méfié, explique Paul-Marie Coûteaux, contacté par téléphone. Je ne savais pas que dans un cadre comme celui-là, on se volait aussi. »

Pendant quelques mois tout se passe bien, les collaborateurs touchent leur salaire régulièrement. Puis les choses se compliquent, la paye arrive de plus en plus tard jusqu’au jour où elle n’arrive plus du tout. Deux mois de suite les assistants de Paul-Marie Coûteaux ne sont même plus payés. C’est à ce moment que le doute s’installe et que le député floué va découvrir le pot aux roses. D’interrogations en dépôt de plainte Coûteaux rompt avec Execau mais ses collaborateurs saisissent les prud’hommes et c’est lui qui doit les payer sur ses deniers personnels.

Michel Dary s’est exilé en Suisse

Après enquête, il apparaît que la société Execau est une société écran, uniquement composée de Michel Dary et de Patrick Belotti, un expert-comptable auquel il s’est associé. Dary est le rabatteur et Belotti le gestionnaire. Ensemble ils auraient détourné 80 % des indemnités destinées aux collaborateurs, soit 108.000 €. Avec cet argent Dary a acheté deux voitures dont une Peugot 607 et a effectué plusieurs retraits en liquide dont le total est de 38.000 €. « Ils ont joué la montre, Dary me disait que ça allait s’arranger, poursuit Paul-Marie Coûteaux. Mais j’irai jusqu’au bout. »

Dans cette affaire, le droit européen a compliqué les choses. Michel Dary, qui a pris sa retraite en 2004, est parti s’installer en Suisse, Execau a déposé le bilan et Patrick Belotti s’est fait oublier. Durant son interrogatoire, Dary a nié les faits et a été laissé en liberté. Me Alexandre Varaut, l’avocat de Paul-Marie Coûteaux, demande malgré tout « une confrontation entre les deux hommes le plus rapidement possible ». (France Soir-15.09.2010.)

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*La biographie non autorisée de Carla Bruni sort mercredi

Polémique | « Carla une vie secrète »,   l’enquête de Besma Lahouri, sort ce mercredi en France. L’ancien mannequin y est décrite par des « ex » ou des proches comme une « tigresse » qui vivait en « amazone ».

KEYSTONE/Archive

AFP/Rédaction online | 15.09.2010 |

Son ami-photographe et papparazi Pascal Rostain estime qu’elle est surtout « fleur bleue » et un collaborateur de l’Elysée voit en elle une « anti-Lady Diana ».

A 15 ans, elle voulait sortir avec Mick Jagger. Et elle a réussi quelques années plus tard à décrocher ce trophée, téléphonant aussitôt, triomphante, à ses amies pour leur demander: ‘devine avec qui je sors?’ Vingt ans après, elle a fait exactement la même chose avec Nicolas Sarkozy », explique l’auteur de « Carla, une vie secrète » (Flammarion).

Le plus étonnant chez cette riche héritière italienne débarquée en France à sept ans, « c’est son narcissisme, sa stratégie de conquête et d’ascension. C’est une femme volcanique et coléreuse qui a réussi à dompter son caractère, et qui a besoin d’une cour autour d’elle », résume Besma Lahouri. Cette cour comprend beaucoup d’ »ex », une longue liste de conquêtes ultra médiatisées.

Et Nicolas Sarkozy « doit composer tous les jours avec cette encombrante tribu, dont Raphaël Enthoven, le père du fils de Carla, mais aussi des acteurs, chanteurs, avocats, patrons, hommes de presse ou de la scène politique », écrit l’auteur.

Chirurgie esthétique

Toute jeune, à 16 ans, l’ex-mannequin aurait eu recours à la chirurgie esthétique, selon plusieurs photographes proches de Carla Bruni-Sarkozy que la journaliste cite nommément. « Elle avait un corps absolument parfait. C’était une bombe mais elle n’aimait pas son visage et plus particulièrement son nez », confie également dans le livre Irène Silvagni, ancienne patronne de Vogue, qui a connu Carla adolescente.

« C’est aussi un personnage éminemment romanesque. Elle a mis en scène toutes ses vies, du podium à l’Elysée », relève la journaliste. « Mais, à force, elle en devient prisonnière et vulnérable ».

Besma Lahouri revient aussi longuement sur la guerre d’image et de communication qui a opposé Carla à Cécilia, dont elle voulait effacer l’empreinte: « Quand l’une monopolise une couverture de magazine, l’autre trouve immédiatement la parade », raconte l’auteur.

L’Elysée s’en mêle

Besma Lahouri a indiqué qu’un conseiller de Nicolas Sarkozy, Pierre Charon, avait tenté de la dissuader de poursuivre ses investigations pour publier le livre et elle a aussi fait état de certaines obstructions de l’entourage de Carla Bruni-Sarkozy.

« J’avais un rendez-vous calé avec la mère de Carla, la veille elle l’a annulé en me disant que sa fille lui avait ordonné de ne pas me rencontrer », a-t-elle souligné.

Selon son éditeur Flammarion, « il s’agit d’une enquête sans connivence, ni parti pris », et l’ouvrage a été longuement soumis à ses avocats afin d’éviter tout ennui judiciaire.

« 80% des personnes qui parlent de Carla dans le livre sont citées et ce n’est pas un brûlot mais une enquête », précise Besma Lahouri. Et des sujets jusqu’ici tabous sont abordés en « on ». (La Tribune de Genève-15.09.2010.)







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