Salon de l’industrie-Alger
21092010*Les étrangers plus nombreux
Organisé par la société Batimatec-Expo, en collaboration avec la Chambre de commerce et de l’industrie de Marseille-Provence, le quatrième Salon international Alger-Industries a ouvert ses portes hier matin et pour une durée de quatre jours, à la Foire des expositions des Pins Maritimes.
L’inauguration officielle a été faite par Mohamed Ould Mohammedi, haut responsable auprès du ministère de l’Industrie, qui, au cours d’une conférence de presse tenue dans l’enceinte du Salon Alger-Industries, a salué la constance de cette importante manifestation et les progrès enregistrés chaque année en termes de nombre de participants et de qualité des produits exposés.
En dépit des difficultés que connaissent les industriels algériens, aussi bien pour maintenir en vie leurs activités que pour en créer de nouvelles, les organisateurs affirment avoir réussi la gageure d’avoir réussi à maintenir le nombre de participants au niveau de ce qu’il avait atteint lors de l’édition précédente. Environ 120 exposants, dont 55 sociétés conduites par les Chambres de commerce et d’industrie de leurs lieux d’implantation y étaient en effet présentes sur une surface totale d’exposition dépassant allégrement 1500 m2. Les industriels étrangers sont, cette année, encore plus nombreux et certainement plus motivés que les Algériens.
Les organisateurs ont eu beaucoup de mal à convaincre ces derniers de tenir des stands dans cette foire qui leur est pourtant expressément destinée. Même si pour des raisons objectives (régression du secteur industriel notamment public, le recul des IDE etc.) elle a quelques difficultés à connaître le développement souhaité, le Salon Alger-Industries est néanmoins perçu par de nombreux industriels comme une intéressante plateforme de concertation et d’échanges qui permet de mettre en évidence des produits, des équipements de production et des services relevant de ce secteur. Cela devrait également être l’occasion idéale pour explorer les opportunités d’investissement, développer les relations commerciales, consolider des partenariats et s’informer des tendances dans les secteurs en pleine mutation, comme prévoient de le faire, à titre d’exemple, de nombreux hommes d’affaires polonais.
Le Salon Alger-Industries s’est aussi et surtout imposé comme espace périodique de rencontres offrant aux industriels algériens et étrangers de différents secteurs d’activités, l’inestimable occasion d’échanger leurs expériences et de discuter, chacun pour ce qui le concerne, des dernières innovations. (El Watan-21.09.2010.)
**Lire par ailleurs:
*Jean-Pierre Chevènement à Oran
“Après la France, c’est l’Algérie que j’aime”
cliquer ici: Oran-actualités.1
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*lire aussi: Comment on devient un bon prof ?
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*Total compte réaliser un complexe pétrochimique de 5 milliards de dollars à Arzew
La compagnie pétrolière française, Total, a présenté un important projet d’investissement au gouvernement, en 2007, portant sur la réalisation d’un complexe pétrochimique avec un montant évalué à 5 milliard de dollars, a révélé M. Pascal Betteau, le représentant de Total en Algérie.
Dans une déclaration à El Khabar, en marge des entretiens effectués, hier, entre la Secrétaire d’Etat française chargée du commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, et des hauts responsables algériens, M. Betteau a indiqué que « le projet, prometteur, sera réalisé dans la région d’Arzew, garantira le transfert de la technologie et la création de quelques centaines d’emplois.Dans le même sillage, M. Idrac a affirmé que plusieurs firmes françaises établies en Algérie ont exprimé le souhait d’élargir leurs investissements et ont demandé quelques avantages encourageant leurs investissements en Algérie, soulignant que le budget des IDE français en Algérie a atteint 2.7 milliards de dollars en 2009, alors que le montant des échanges commerciaux entre les deux pays est estimé à 10 milliards d’euros. (El Khabar-21.09.2010.)
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* Les derniers nomades des mers
Dans un récif corallien au large des Philippines, de la Malaisie et de l’Indonésie vit depuis des générations un peuple nomade, dont les membres passent la quasi-totalité de leur temps en mer, sur de petites embarcations. Mais ce mode de vie ancestral est aujourd’hui menacé.
* Lire l’article en anglais, ici:
http://www.guardian.co.uk/environment/2010/sep/18/last-sea-nomads
************** *Benchikha cédera sa place pour un entraineur « étranger » juste après le match face à l’Afrique centrale
Des sources bien informées ont révélé à Echorouk que les pouvoirs publics algériens ont demandé au président de la FAF Mohamed Raouraoua de chercher un grand sélectionneur étranger pour prendre les rênes de la sélection nationale de football .(21.09.2010.)
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*Une tribune s’écroule au Brésil lors d’une course automobile
- Bilan provisoire: 112 blessés dont 22 graves…
Une course automobile organisée dimanche dernier à Quatro Pontes au Brésil a viré au drame. Une tribune installée pour l’occasion s’est écroulée entrainant dans sa chute près de 500 spectateurs. Cent douze personnes ont été blessées, dont 22 grièvement. D’après les premières constatations de la police locale, les gradins montés pour l’occasion comportaient des irrégularités. Selon le quotidien Globo, les poutres en bois utilisées n’étaient pas adaptées au poids qu’elles devaient supporter. Une enquête a été ouverte. (20Minutes-21.09.2010.)
voir la vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=d83SQtPtJSY&feature=player_embedded
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*Risque d’attentats terroristes dans l’Hexagone
La France, la peur au ventre
confirmé hier une menace «réelle». Ou supposée ?
La France s’alarme. Les Français s’inquiètent. On se tient le ventre contre un ou des attentats terroristes qu’Al Qaîda s’apprêterait à commettre à Paris ; la ville des lumières. Un psychodrame alimenté par d’hypothétiques mises en garde adressées par un «pays ami» que le chef du contre espionnage français, Bernard Squarcini, habituellement peu disert, s’est chargé de «colorier» au rouge. Ce dernier a, en effet, fait une incursion dans les médias pour déclarer que les éléments en sa possession portent la menace à un «très haut niveau». «On ne sait pas quand et où l’attentat aura lieu, mais on sait qu’il aura lieu», s’est alarmé un autre responsable, sous le couvert de l’anonymat. Hier, le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a amplifié un peu plus la psychose en déclarant que la menace terroriste est «réelle». Pis encore, une enquête est déjà ouverte sur la possibilité d’un attentat-suicide à Paris et que les services de renseignements évoquent «une menace imminente».
«La menace est réelle, notre vigilance est renforcée», a déclaré hier le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, rappelant que le plan de sécurité Vigipirate restait activé au niveau rouge, dernier cran avant le niveau écarlate, déclenché en cas de risque d’attentat imminent. La France et les Français retiennent donc leur souffle. Les transports seraient les plus exposés à la menace selon la presse française citant le département de Brice Hortefeux. La tour Eiffel, ce haut lieu de tourisme en France, ainsi que la station de transport en commun Saint-Michel, à Paris, ont été d’ailleurs évacuées par la police, après des alertes à la bombe. Mais ce fut juste une fausse alerte. Dans un tel climat, on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec l’attitude de l’administration de George Bush qui consiste à surdimensionner la menace pour, assez souvent, replacer le débat politique interne sur des question plus favorables à la majorité au pouvoir.
Menace sérieuse ou manipulation ?
Y a-t-il une menace sérieuse ou s’agit-il d’une simple manipulation du clan Sarkozy embourbé dans engrenage d’affaires en France et au sein de l’Union européenne ? La question mérite en tout cas d’être posée.
La presse française, qui cite une source du ministère de l’Intérieur, souligne que l’inquiétude se fonde «sur la base d’un renseignement venu d’un pays ami avec lequel la France travaille très régulièrement», selon lequel Aqmi «ferait peser une menace imminente d’attentat sur le territoire national». Une autre source proche du ministère français de l’Intérieur, tranche même que le renseignement aurait été transmis par l’Algérie. Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour «vérifier» un renseignement sur une femme soupçonnée de vouloir mener un attentat-suicide dans la capitale.
Deux réseaux djihadistes distincts, qui étaient dormants, repérés et disposant de moyens financiers en France, se seraient récemment réveillés, à la faveur de l’arrivée sur le territoire national de plusieurs islamistes radicaux, sans doute revenus de la zone pakistano-afghane, selon une source policière, qui a requis l’anonymat. C’est dire qu’on est dans une formidable mise en scène où tous les acteurs sont plus au moins connus, les lieux ciblés aussi. Ne manque que le fameux boom ! Ce scénario apocalyptique vient d’être conforté par la prise d’otages français au Niger attribué évidemment à Aqmi.
Aussi, l’adoption, le 14 septembre, d’une loi interdisant le voile islamique intégral dans l’espace public, est convoquée opportunément pour soutenir la thèse d’une «menace imminente». Et pour planter le décor, on annonce que le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a fait l’objet depuis jeudi soir d’une protection rapprochée du Service de protection des hautes personnalités.
A-t-il reçu une quelconque menace personnelle ? On n’en sait pas. Mais le message est limpide : en intégrant Dalil Boubakeur, le «délégué» aux affaires de l’islam et des musulmans de Sarkozy, la menace a plus de chance d’être prise au sérieux et le débat sur la sécurité plus crédible.
Pour autant, il n’est pas faux de soutenir que la France est dans le collimateur des extrémistes de tout bord au moins depuis que le président Sarkozy a choisi d’arrimer son pays au front «atlantiste». A trop vouloir jouer le gendarme à «l’américaine», Sarkozy a installé inutilement la psychose dans son pays.(El watan-21.09.2010.)
**Paris sollicite l’aide d’Alger
Le porte-parole du Quai d’Orsay a affirmé hier que la France entretient avec l’Algérie, un pays qui est fermement engagé contre le terrorisme au Sahel, un dialogue étroit à tous les niveaux.
Etat d’alerte en France. Le risque d’attentat s’est accru et la menace terroriste est réelle depuis jeudi dernier. Le constat est rappelé hier par le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux,. «Notre vigilance est renforcée», précise le ministre qui rappelle que le plan Vigipirate restait activé au niveau rouge, avant-dernier échelon avant le niveau écarlate, déclenché en cas de risque d’attentat imminent.
Selon des informations rapportées par les médias locaux, les services de renseignement intérieur (Dcri) ont appris dans la nuit de mercredi à jeudi qu’une femme kamikaze s’apprêtait à commettre un acte terroriste à Paris, dans la journée. «Il s’agit d’une menace dont on pouvait penser qu’elle visait les transports» précise une source au ministère de l’Intérieur.
L’inquiétude se fonde «sur la base d’un renseignement venu d’un pays ami avec lequel la France travaille très régulièrement», selon lequel Aqmi «ferait peser une menace imminente d’attentat sur le territoire national», a précisé la source de sécurité. Selon une autre source proche du ministère français de l’Intérieur, citée par l’AFP, le renseignement aurait été transmis par l’Algérie. Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le sujet. Interrogés par l’AFP, les services de renseignement estiment que les éléments en leur possession portent la menace à un «très haut niveau». «On ne sait pas quand et où l’attentat aura lieu, mais on sait qu’il aura lieu», a affirmé un responsable, sous couvert de l’anonymat.
La crise sécuritaire à laquelle fait face la France a, paraît-il, renforcé la coopération entre les deux pays en matière d’échange d’information. Selon le quotidien national Le Jeune Indépendant, citant «un haut responsable sécuritaire algérien qui est très au fait du dossier», la France a sollicité l’aide militaire de l’Algérie pour tenter de retrouver ses cinq ressortissants enlevés au Niger. Les militaires algériens postés près des frontières avec le Niger et le Mali sont «en état d’alerte maximale» et «de nouvelles troupes ont été dépêchées pour prêter main forte aux soldats du dispositif militaire en place», ajoute le journal rappelant qu’une délégation militaire française de haut rang avait séjourné en Algérie le 1er août dernier pour des discussions avec les autorités militaires algériennes dans la perspective d’une coopération militaire dans la région. Hier, le porte-parole du Quai d’Orsay, interrogé sur la coopération entretenue avec l’Algérie au sujet de la recherche de ces otages, confirmera à demi-mot cette information:
«Nous entretenons avec l’Algérie, un pays qui est fermement engagé contre le terrorisme au Sahel, un dialogue étroit à tous les niveaux», précise-t-il. L’Algérie a toujours entretenu une position de principe, rejetant toute ingérence étrangère dans la région. Un avis qui n’est pas partagé par nos voisins, notamment le Mali et le Niger. Notre pays a proposé la création d’une unité de défense régionale qui sera composée par les pays du Sahel, et fera surtout barrage à l’intervention militaire des occidentaux, notamment des Américains et des Européens pour traquer les terroristes d’Al Qaîda au Maghreb.
Concernant la menace sur le territoire français, les responsables de la lutte antiterroriste s’inquiètent du récent retour en France de jeunes volontaires européens partis s’entraîner et combattre dans la zone pakistano-afghane et en Irak. Deux réseaux jihadistes distincts, qui étaient dormants, repérés et disposant de moyens financiers en France, se seraient récemment réveillés.
La menace d’un attentat-suicide n’est pas la seule crainte des services français, qui semblent aussi redouter une action ciblée contre une personnalité symbolique. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, fait ainsi l’objet d’une protection rapprochée depuis jeudi soir. Trois personnes relevant du Service de protection des hautes personnalités (Sphp) sont chargées de sa sécurité, pour une durée qui n’a pas été précisée. Selon une source proche du ministère de l’Intérieur, citée par la presse française, cette mesure «n’est pas liée au renforcement de la menace, mais tout le monde se souvient que la série des attentats de 1995 a débuté avec l’assassinat de l’imam Sahraoui». Le 11 juillet 1995, Abdelbaki Sahraoui, imam modéré de la mosquée de la rue Myrha, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, était tué par balles en compagnie de son secrétaire particulier, par deux hommes qui n’ont jamais été identifiés. (L’Expression-21.09.2010.)
**Un groupe des services de sécurité algériens à Bamako pour rechercher des otages
Le gouvernement français a annoncé qu’il coopérait avec l’Algérie dans la recherche des sept otages enlevés au Niger jeudi dernier. Un groupe des services de sécurité algérien est d’ailleurs depuis vendredi à Bamako pour les localiser avec l’aide de personnes connaissant bien la région.
Le porte parole du ministère, Romain Nadal a en effet assuré que la France coopérait avec les pays du sahel, notamment le Niger en matière de lutte contre le terrorisme. « Cette coopération couvre en particulier la formation »a-t-il précisé, ajoutant concernant la possible création d’une base militaire française à Niamey avec 80 militaires et des avions de reconnaissance que « Ce n’est que par un engagement accru entre les Etats de la région que cette action sera efficace. Nous souhaitons également que l’Union européenne s’implique davantage, comme l’ont demandé par écrit à Catherine Ashton, Bernard Kouchner et sept de ses homologues européens ». S’agissant du dispositif opérationnel français au Niger il a préféré renvoyer la presse au ministre de la défense.
Le porte parole a par ailleurs indiqué que la France n’avait reçu aucune revendication, ni aucune preuve de vie, et que les otages pourraient être aux mains d’Aqmi. Questionné sur d’éventuelles inquiétudes sur la continuité de la production d’uranium sur les deux mines d’Areva voire sur l’approvisionnement de la France il a déclaré que « Le site « Conseils aux voyageurs » du ministère classe en zone rouge toute la région d’Arlit depuis plusieurs années. La présence de Français y est donc formellement déconseillée. Le maintien par Areva d’expatriés dans cette région et le dispositif de sécurité associé relevaient en dernier ressort de l’appréciation de l’entreprise, en accord avec les autorités nigériennes ». (El Khabar-21.09.2010.)
***LE QUAI D’ORSAY CONFIRME L’ENGAGEMENT DE SES UNITÉS
La «Sahel guerre» de la France
Une centaine de spécialistes français de l’antiterrorisme sont ainsi arrivés à Niamey à bord de plusieurs appareils de reconnaissance.
Effectif avoué par le Quai d’Orsay: une unité de 80 militaires stationnée à Niamey, le doigt sur la gâchette et qui attendent le feu vert pour agir. La France entre officiellement en guerre au Sahel même si l’objectif présumé est de retrouver la trace des otages. Ces derniers et selon nos sources ont été transférés vers le nord du Mali. Les soldats français installés dans la région ont été dotés d’un important équipement dont des avions du type Breguet-Atlantique pour opérer des vols de reconnaissance.
La France fera donc «tout ce qu’elle peut» pour retrouver les otages. Il y a deux jours, le Quai d’Orsay a soutenu qu’elle ne participe pas aux combats qui ont lieu depuis samedi sur le sol malien entre l’armée mauritanienne et les terroristes d’Al Qaîda au Maghreb (Aqmi), impliquant même des avions selon certaines informations. Seulement voilà, elle s’engage armes et bagages dans cette guerre où règne un flou total.
L’armée mauritanienne affirme être intervenue contre une colonne de véhicules d’Aqmi en territoire malien, en route vers la frontière mauritanienne. C’est la deuxième fois en quelques mois que l’armée mauritanienne sort de ses frontières pour affronter des militants islamistes. La fois précédente, c’était en juillet, lors d’une opération qui a coïncidé avec la tentative française de libérer Michel Germaneau, l’otage français.
La France affirme que les combats menés par l’armée mauritanienne sont «indépendants de l’enlèvement des employés du groupe Areva» et a nié que l’armée française y soit mêlée. Des affirmations qu’il est difficile d’admettre. On croit savoir qu’une opération militaire française musclée n’est pas exclue. Un début de confirmation a été apporté hier matin: selon l’agence Reuters, des forces françaises sont arrivées dimanche dernier, au Niger, qui a autorisé la France à utiliser son espace aérien.
Une centaine de spécialistes français de l’antiterrorisme sont ainsi arrivés à Niamey à bord de plusieurs appareils de reconnaissance. Puissance coloniale à l’influence déclinante, dans la région, la France a de gros intérêts comme l’uranium exploité par Areva au Niger.
Cependant, elle n’est pas la seule à avoir les yeux et les oreilles braqués sur la région. En effet, les Etats-Unis disposent d’une station d’écoute d’une grande efficacité au Nord du Niger. Les Américains surveillent activement tout ce qui s’y passe, depuis que l’administration Bush a étendu à l’Afrique la «guerre contre le terrorisme».
C’est dire que la situation est très compliquée dans cette partie du monde au relief et à la composition ethnique très complexe. Une situation d’une totale opacité qui ne facilite assurément pas la recherche des otages français et africains, qui risquent de faire les frais d’une sale guerre.
Cela étant, la France ne cesse de multiplier ses efforts pour tenter d’aboutir à une piste pour retrouver ses cinq ressortissants, enlevés jeudi dernier de leurs domiciles au nord du Niger avec deux autres personnes d’origine togolaise et malgache. La crainte est d’autant plus grande surtout que des informations font état qu’Aqmi vient de renforcer ses rangs par le recrutement d’une centaine d’éléments issus de tribus touarègues du Mali. L’enlèvement a été inspiré par Ag Amnoukal, un targui malien âgé de 30 ans et qui vient de faire alliance avec le tristement célèbre Abou Zeïd. Et l’exécution du rapt a été fait par un certain Mohamed Iblègh. Un chef contrebandier nigérien qui a rejoint Al Qaîda il y a moins d’une année.
Dans son intervention le porte-parole du gouvernement nigérien affirme: «Dès les premières heures des événements, nous avons pris langue avec l’Algérie et le Mali. Les choses se sont faites de façon coordonnée, avec un appui français au plan opérationnel.» La même source, revenant sur les combats ayant eu lieu au Mali entre les forces de sécurité mauritaniennes et un groupe terroriste d’Al Qaîda, prétend que cela n’a aucun lien avec l’opération de rapt contre les sept otages. Il n’en demeure pas moins que cette action a été menée sans véritable stratégie, du fait qu’elle peut mettre la vie des otages en danger.
Des stratèges avertis soulignent qu’Al Qaîda pourrait mettre à profit cet enlèvement et marchander à coups de millions de dollars la libération des otages. Selon des sources sécuritaires, c’est le pacte convenu entre les rebelles touareg et Al Qaîda. Pour sa part, l’armée mauritanienne est intervenue dimanche en usant d’un avion qui, selon des sources sécuritaires maliennes, est parvenu à neutraliser trois véhicules qui transportaient des terroristes.
Ce raid a malheureusement engendré la mort de deux femmes, comme en témoigne, un habitant de la région, le maire de la localité de Ber située à 60 kilomètres au nord de Tombouctou et un employé de l’hôpital qui souligne que les deux victimes ont été atteintes par balles. Il convient, par ailleurs de souligner que la sécurité des ressortissants étrangers dans la région du Niger incombait à l’armée nigérienne. De graves défaillances ont été relevées. A titre d’exemple, les agents chargés d’assurer la sécurité des personnes enlevées n’étaient pas armés. C’est ce qui a facilité la tâche aux ravisseurs. La prise de conscience de la situation arrive en retard et selon nos sources, les réseaux de kidnapping qui agissent au profit d’Al Qaîda ne vont pas se contenter de cette nouvelle prise, car des informations encore officieuses font état qu’Al Qaîda compte sur ses complices pour accomplir d’autres rapts. (L’Expression-21.09.2010.)
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