Somalie: des pirates prennent un cargo
25 09 2010*les aurores boréales sur Internet
Il est maintenant possible d’admirer en direct, sur son écran d’ordinateur, le spectacle fascinant de la «danse des lumières célestes».
cliquer ici: Les aurores boréales en direct sur Internet
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*Comment Moïse a traversé la Mer Rouge
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*Somalie: des pirates prennent un cargo *Des pirates se sont emparés d’un cargo transportant des barres métalliques et des câbles au large des côtes somaliennes, a annoncé aujourd’hui samedi, la force anti-piraterie de l’Union européenne.Le « MV Lugela » a envoyé un appel de détresse à son opérateur grec samedi quand il a été attaqué par les pirates à environ 900 milles nautiques à l’est d’Eyl, repaire des pirates somaliens, selon un communiqué de l’EUNAVFOR Somalie (opération « Atalanta »). Peu après, le navire a modifié sa trajectoire en direction de la Somalie. Aucun contact n’a pu être établi lors de l’incident. Le cargo, avec à son bord 12 Ukrainiens, se dirigeait vers l’Ile Maurice. ‘(AP-25.09.2010.)
**Afghanistan: trois soldats de l’OTAN tués L’Alliance atlantique a annoncé aujourd’hui la mort de trois soldats de l’ISAF dans deux explosions distinctes en Afghanistan et fait état d’une trentaine de militants tués dans des combats avec les troupes internationales dans l’est du pays.L’OTAN a également annoncé qu’un chef du réseau Haqqani, lié à des attentats visant des responsables afghans et aux violences perpétrées lors des législatives du week-end dernier avait été capturé dans la province de Khost vendredi. Un commandant taliban directement impliqué dans les violences électorales a été tué dans une frappe aérienne.Dans un communiqué diffusé samedi, l’OTAN annonce que deux soldats de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) ont été tués par l’explosion d’une bombe dans l’est du pays, sans plus de détails. Un autre a été tué par une autre explosion dans le sud du pays…(AP-25.09.2010.) ***********************France: Deux nouvelles journées de mobilisation début octobre
La manifestation parisienne du 23 septembre.
Après la journée d’action de jeudi dernier, l’intersyndicale espère encore infléchir le projet du gouvernement sur la réforme des retraites, en appelant à manifester les 2 et 12 octobre.
Et de sept ! Après la mobilisation de jeudi, l’intersyndicale anticipe d’ores et déjà la suite à donner au mouvement de contestation contre le projet de réforme des retraites. Réunis ce vendredi au siège de la CGT à Montreuil, les syndicats ont tranché en faveur de deux nouvelles journées d’action. Le samedi 2 octobre a ainsi vocation a être «une grande journée de rassemblement et de manifestations dans le pays», et le mardi 12 «une nouvelle journée massive de grèves et de manifestations», ont annoncé les six syndicats signataires (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa, FSU). Les sixièmes et septièmes depuis le mois de mars.
Alors que le projet de réforme sera bientôt examiné au Sénat, la CFDT et la CGT espèrent encore obtenir de substantielles modifications d’un texte qu’ils estiment «injuste et inefficace». FO, la FSU et Solidaires, plaident de leur côté pour un retrait pur et simple du texte, malgré le «non ferme et tranquille» que leur a opposé ce vendredi François Fillon depuis les journées parlementaires de l’UMP à Biarritz.
La mobilisation de jeudi, dont le niveau fait l’objet d’estimations très divergentes de la part du gouvernement et des syndicats, semble en effet avoir conforté les syndicats. Alors que le nombre de manifestants s’élevait à moins d’un million pour le ministère de l’Intérieur, les organisations syndicales faisaient de leur côté état de près de trois millions de personnes dans les rues. «Un franc succès», a jugé l’intersyndicale ce vendredi. (Le Figaro-24.09.2010.)
**Forte hausse du chômage en août
Le nombre de demandeurs d’emploi a progressé de 15.900, le mois dernier annulant la baisse enregistrée en juillet.
Les mois se suivent et ne se ressemblent pas. Après deux mois de baisse, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits au Pôle emploi dans la catégorie A est reparti à la hausse en août (+15.900), annulant d’un trait le repli enregistré en juillet. Sur un an, la progression du nombre de chômeurs dans la catégorie de référence a progressé de 4,9% pour frôler 2,7 millions de personnes.
Même constat négatif dans la catégorie ABC – qui inclut également les chômeurs travaillant en activité réduite – qui a progressé de 7100 personnes sur un mois et avoisine désormais 4 millions de demandeurs d’emploi. «On s’y attendait un peu, relativise-t-on au sein du cabinet de Laurent Wauquiez, le secrétaire d’Etat à l’Emploi. Il y a toujours des à-coups en période de sortie de crise et on continuera à avoir des mois en dents de scie». Mais pas question pour autant de s’inquiéter. L’objectif de «stopper la hausse du chômage en 2010 et profiter de la reprise en 2011 pour inverser la tendance» reste totalement valide. «Un mauvais mois n’annule pas tous les efforts du gouvernement en matière de lutte contre le chômage, précise-t-on ainsi à Bercy. La tendance longue reste bien orientée: le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A continue de régresser sur trois mois et le chômage des jeunes recule toujours depuis le début de l’année».
Ces chiffres mensuels sont néanmoins inquiétants pour deux catégories précises de demandeurs d’emploi. Le nombre de plus de 50 ans inscrits au chômage a encore progressé de 1,3% en août, pour atteindre 716.500. Soit près d’un demandeur d’emploi sur cinq inscrit à Pôle emploi. En 19 mois, ce nombre a bondi de près de 30%, soit 10 points de plus que pour l’ensemble des chômeurs inscrits en catégorie ABC. «On assiste à deux phénomènes qui ne sont qu’en apparence contradictoires, justifie Marie-Claire Carrère-Gée, la présidente du Conseil d’orientation pour l’emploi (COE). Depuis 10 ans les plus de 50 ans sont entrain de retrouver leur place sur le marché du travail mais ils sont aujourd’hui les principales victimes de la crise et viennent gonfler les rangs des chômeurs.»
Inquiétude également pour le 1,6 million de personnes sans emploi depuis plus d’un an dont le nombre a progressé de 0,5% en août et de 26,7% sur un an. Ces chômeurs de longue durée passent désormais en moyenne 427 jours au chômage, un niveau en hausse de 33 jours en un an. «Ces demandeurs d’emploi doivent faire l’objet d’une cause nationale, juge Marie-Claire Carrère-Gée. Il y urgence à les aider à ne pas décrocher encore plus du monde du travail.» Pour cette ancienne secrétaire générale adjointe à l’Elysée, ces chômeurs devraient rapidement bénéficier d’un accompagnement très renforcé de Pôle emploi. Et surtout, précise-t-elle, afin d’éviter un préjudice économique et sociale énorme pour la collectivité, «les entreprises doivent faire l’effort d’en accueillir un en stage, en formation ou en emploi». (Le Figaro-24.09.2010.)
**cyberterrorisme ; Un virus sophistiqué développé avec le soutien d’un État
Le virus Stuxnet s’immisce dans les systèmes de contrôle des centrales et d’usines. Il aurait pu être développé avec le soutien d’un État, jugent les chercheurs, et pourrait cibler l’Iran.
Les experts en sécurité informatique ne savent pas encore quelle est la cible exacte de Stuxnet, ni qui en est à l’origine. Mais ils s’accordent pour dire qu’ils n’avaient jamais vu un virus poser une telle menace dans le monde réel. En gestation depuis un an, ce ver s’immisce dans les infrastructures de contrôle d’usines et de centrales nucléaires. «Ce programme malveillant n’a pas été conçu pour voler de l’argent, envoyer du spam ou voler des données personnelles, mais pour saboter des usines et endommager des systèmes industriels», analyse Eugene Kaspersky, PDG de Kaspersky Lab. «Nous entrons dans une nouvelle ère de cyberguerre et de cyberterrorisme», alerte-t-il.Pour parvenir à ses fins, Stuxnet exploite toute une série de vulnérabilités dans des systèmes de contrôles industriels. Le degré de sophistication de ce virus prouve que ses concepteurs ont été particulièrement bien renseignés sur leurs cibles et qu’il ne s’agit pas de pirates isolés, jugent ainsi les spécialistes de la sécurité informatique. Selon les estimations de Symantec, qui n’avait «jamais vu une telle menace auparavant», entre cinq et dix personnes ont travaillé sur ce projet durant six mois. «Une attaque de ce type ne peut être conduite qu’avec le soutien et le financement d’un Etat», avance même Eugene Kaspersky.
Dans le détail, Stuxnet s’attaque d’abord à des postes fonctionnant sous Windows en se déployant depuis des clés USB grâce à des failles «zero day», qui n’ont pas encore été identifiées. Il parcourt ensuite le réseau local à la recherche d’un logiciel très précis, conçu par Siemens. Une fois installé, il reprogramme un composant - l’automate de programme industriel – et envoie de nouvelles instructions aux machines. Il sait ensuite échapper à la vigilance des administrateurs et se mettre à jour grâce à un module «peer-to-peer», qui vient télécharger les fichiers sur les machines disposant de la toute dernière version.
Le virus Stuxnet pourrait cibler l’Iran
Ainsi armé, Stuxnet peut immobiliser des oléoducs, des centrales électriques et d’autres installations contrôlées par ces automates, et provoquer une catastrophe en commandant des valves ou en faussant l’affichage des capteurs de pression et de température. «Stuxnet arrive à contrôler le fonctionnement des machines physiques», confirme Lia O’Murchu, chercheur chez Symantec. Interrogé, Siemens a reconnu que des infections ont été détectées sur quinze systèmes industriels, pour la plupart en Allemagne. Mais il n’y a eu jusqu’à présent «aucun cas de conséquences sur leur production», a assuré un porte-parole.
Outre la complexité du virus, sa répartition géographique éveille toutefois des soupçons d’attaques concentrées sur un seul pays. Sur les 10.000 ordinateurs infectés, près de 60% ont en effet été détectés en Iran, selon Symantec. Ralph Langer, un expert allemand en sécurité qui a particulièrement travaillé sur Stuxnet, suggère que la république islamique a pu être prise pour cible. Et en particulier le réacteur nucléaire de Bouchehr, sur lequel Siemens a travaillé dans les années 1970. Un autre chercheur chez GSMK, Frank Rieger, juge que la cible serait plutôt l’usine d’enrichissement de Natanz.
Dans les deux cas, les preuves manquent. Questionné par la BBC, Siemens affirme qu’il n’a pas participé à la récente reconstruction du réacteur de Bouchehr, et n’avoir aucun lien avec le programme nucléaire iranien. Le groupe allemand, qui refuse de se livrer à des «spéculations», rappelle qu’il a proposé une mise à jour de sécurité de son logiciel début septembre, tandis que les failles de Windows ont été corrigées cette semaine. Cependant, le virus peut encore muter. Symantec a retrouvé des premières versions datant de juin 2009, qui se sont perfectionnées depuis, en exploitant de nouvelles failles. (Le Figaro-24.09.2010.)
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**les Jeux du Commonwealth commencent le 3 octobre 2010
Mardi dernier, 27 ouvriers ont été blessés par l’effondrement d’une passerelle menant au grand stade de New Dehli.
Les préparatifs chaotiques de l’événement, qui commence le 3 octobre, donnent des sueurs froides aux délégations.
New Delhi a-t-elle eu les yeux plus gros que le ventre en insistant, il y a sept ans, pour accueillir les Jeux du Commonwealth ? C’est ce que pensent aujourd’hui près des deux tiers des Indiens, selon un sondage éclair réalisé par le Times of India. La vox populi lapide littéralement les responsables chargés d’organiser cet événement qui devait être à la gloire du pays, et qui en train de tourner au cauchemar. Sur 17 575 votants en ligne, 97 % jugent qu’en raison de leur incurie et de leur négligence, ils ont «terni l’image de l’Inde».
Bref, ces Jeux du Commonwealth version 2010, qui devaient être la vitrine d’une Inde moderne et compétitive, risquent d’être «les jeux de la honte», ricanent les médias locaux. Il est vrai qu’à huit jours de la cérémonie d’ouverture, qui doit avoir lieu le 3 octobre en présence du prince de Galles, beaucoup de travail reste à faire. Alors que les premiers athlètes britanniques atterrissaient vendredi à Delhi, des équipes municipales de nettoyage continuaient de travailler nuit et jour pour décrotter les appartements du village destiné aux athlètes. Au sens propre du terme…
Il y a quelques jours, les membres des délégations de plusieurs pays venus en éclaireurs pour inspecter les lieux ont eu la désagréable surprise de trouver des excréments humains sur la moquette des chambres. Il faut dire que les toilettes ne fonctionnaient pas… Des traces de pattes (vraisemblablement de chiens errants) étaient visibles sur les lits. Pendant des semaines, les pluies de la mousson se sont déchaînées sur Delhi, les pires depuis trente ans : à ne pas mettre un chien dehors… Quant aux coquettes vasques en marbre des salles de bains, certaines étaient entachées (ainsi que les murs) par les longs jets rouges typiques des crachats de paan, la chique traditionnelle faite d’une feuille de bétel enfermant du tabac, de la chaux, des clous de girofle, etc.
Nul doute que pour les délégués australiens, néo-zélandais et autres, le choc a été rude ! Pour les Indiens aussi : les photos prises en douce par l’un des «inspecteurs» ont été publiées dans le monde entier. Une humiliation difficile à digérer.
Dimanche dernier, c’était une autre histoire. Des terroristes ont blessé deux touristes taïwanais dans la vieille ville de Delhi, mettant en lumière les problèmes de sécurité. Mardi, un pont pour piétons s’est effondré à deux pas du grand stade, blessant 27 ouvriers… Illustrant la misérable qualité des matériaux.
Les Jeux du Commonwealth ont une réelle valeur symbolique. Ils arrivent en troisième position après les Jeux olympiques et les Jeux asiatiques. Ils ont lieu tous les quatre ans et réunissent près de 7 000 athlètes, issus de 70 pays ayant fait partie de l’Empire britannique au temps de la splendeur du «Raj». Autant dire que leur déroulement à New Delhi pèsera lourd pour l’image de l’Inde sur la scène internationale.
Une Inde obsédée par la montée en puissance de la Chine. Or, les Chinois s’apprêtent à accueillir en novembre à Guangzhou les Jeux asiatiques. En toute sérénité. Mais qui a dit qu’au final les Jeux de Delhi seraient un échec ? (Le Figaro-24.09.2010.)
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