8 000 tentes et 20 000 Sahraouis manifestent contre l’occupation marocaine
26102010* une mobilisation pacifique sans précédent du peuple sahraoui contre la colonisation marocaine
*Sahara occidental : 8 000 tentes manifestent dans le désert….
Les Sahraouis encerclés par les forces militaires d’occupation marocaines…
ici le témoignage de deux Français présents sur le terrain
« Depuis le 10 octobre, un campement d’environ 8 000 tentes et 20 000 Sahraouis est installé à quinze kilomètres de Laâyoune, la “capitale” du Sahara occidental. » Lundi 25 octobre, 23 heures, deux Français, une jeune femme, membre d’une association d’aide au commerce équitable, et le photographe qui l’accompagne, ont fait parvenir au journal français Rue89, ce témoignage par courrier électronique. Depuis quelques jours, les Sahraouis sont encerclés par les militaires et forces royales armées marocaines, qui ont creusé une tranchée autour de leur campement, désormais pourvu d’un seul et unique accès.
Hier [dimanche 24 octobre, ndlr], un véhicule a voulu entrer, s’est fait refouler, est passé par une autre voie. Les militaires ont fait feu, un jeune de 14 ans [Nayem el-Gareha] a été tué et cinq autres sont à l’hôpital. Le frère du jeune décédé aurait lui aussi succombé à ses blessures ce lundi matin.
Nous venons d’apprendre que la presse marocaine -le Sahara occidental est occupé par le Maroc depuis le retrait de l’Espagne en 1975- présente le décès du jeune comme la conséquence d’un acte de légitime défense des militaires.
Or, il n’y a eu aucune agression : ce sont des familles, des femmes et des enfants…
Les tirs de ce dimanche marquent un premier débordement de la part des forces armées marocaines depuis le cessez-le-feu conclu en 1991.
« Un pays à décoloniser » pour l’ONU
La ville est sous surveillance, il y a une répression très forte contre quiconque communique sur ce qui se passe.
Les antennes du réseau téléphonique ont été brouillées et la transmission des informations se fait dans la plus grande discrétion.
Aucun média international n’est encore présent, mais nous essayons de faire passer l’information.
Les représentants de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) ont également été refoulés à l’entrée du campement par les militaires marocains -les Nations unies considèrent toujours le Sahara occidental comme « un pays à décoloniser ».
Urgence humanitaire
C’est une mobilisation pacifique et sans précédent du peuple sahraoui pour le respect de leurs droits socio-économiques et d’autodétermination. Il y a une urgence humanitaire -eau, vivres- et un risque d’envenimement de la situation.
Les familles sahraouies se sont néanmoins organisées pour gérer la vie sur le campement :
•collecte des déchets,
•distribution des vivres,
•sécurité…
Elles subsistent grâce à la solidarité des habitants sahraouis restés à Laâyoune qui assurent l’approvisionnement minimum en eau, alimentation et gaz.
Mardi 26 octobre, 16 heures, Rue89 ne parvient plus à joindre ces deux témoins.
**le pouvoir Marocain copie le pouvoir Israélien ….sous la bénédiction de l’occident….!
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Salon international du livre-Alger.15e édition
*du 26 octobre au 06 novembre 2010.
*30 pays participeront à la 15e édition du Salon international du livre d’Alger qui sera ouvert officiellement aujourd’hui. L’Egypte sera absente alors que l’Inde et le Venezuela marquent pour la première fois leur présence à cette manifestation.
*Placé sous le signe “Place aux Merveilles”, le 15e Salon international du livre d’Alger (Sila) sera inauguré, aujourd’hui, par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
Cette manifestation culturelle qui s’étendra jusqu’au 6 novembre prochain, au chapiteau du complexe Mohamed-Boudiaf, enregistre la présence d’invités de marque, tels que Azmi Bishara, Georges Corm, Patrick Poivre d’Arvor, Jean Ziegler ou encore Jacques Vergès. Cette année, le Silaoccupe une superficie de 20 000 m2, avec des améliorations par rapport à l’édition précédente (allées plus larges de 5 m, commodités importantes, espace détente… ).
Il enregistre la participation de 460 exposants représentant plus de 30 pays. La Suisse est l’hôte d’honneur du Sila 2010, parce que, comme l’avait affirmé le commissaire du Salon, Smaïn Amziane, “c’est le pays qui a invité l’Algérie en tant qu’invité d’honneur au Salon de Genève”. C’était en 2006. Pour la présente édition, la Suisse sera présente en force avec tout un programme d’animation élaboré pour cette occasion au niveau du stand de ce pays : une exposition de 24 panneaux retraçant l’histoire “d’une passion entre une terre et un livre”. Ce parcours se décline en onze thèmes, dont : “Une région”, “Voyageurs”, “Asile”, “Critiques”, “Le temps des écrivains”, “Un siècle d’édition”. Un catalogue détaillé est prévu. Une autre exposition de photographies est aussi prévue. Elle pose le regard sur 25 chercheurs et scientifiques de nationalités différentes travaillant en Suisse. Elle sera accompagnée d’une projection quotidienne d’un film, présentant ces personnalités du monde de la science de ce pays. En outre, le programme littéraire proposé par l’hôte du Sila est partagé entre conférences, tables rondes et lecture, animées par les invités helvétiques. C’est fort d’une délégation importante de vingt personnes, dont des éditeurs, libraires, bibliothécaires et romanciers, que la Suisse débarque au Sila. Parmi les hommes de lettres qui seront présents, nous citons : Jean Ziegler, Ernest Weibel, Catherine Lovey, Christian Leconte et bien d’autres. Sera aussi présente la directrice de la Bibliothèque nationale suisse à Berne. Par ailleurs, et pour rester dans la continuité du festival culturel Panafricain, l’Afrique sera présente à travers un stand intitulé “Esprit Panaf”, où des romanciers, des intellectuels et des éditeurs (Cheikh Hamidou Kane, Mbaye Sanou, Mongo Mboussa Boniface ou François Nkeme, Harissou Betira… ) animeront plusieurs tables rondes ayant pour thème générique “L’Afrique parle Livres”. Quant à la participation des éditeurs français, comme à l’accoutumée, ils viendront en force, malgré les désagréments subis à cause de la grève du port de Marseille compromettant l’arrivée de leurs livres dans les délais, au point qu’ils se sont rabattus sur l’affrètement par avion, malgré le coût élevé, afin d’être au rendez-vous. Ce sont les plus prestigieuses maisons d’édition de France qui prendront part à cette 15e édition du Sila, à l’image de Gallimard, Larousse, Actes Sud, Eyrolles… D’autre part, des conférences et des tables rondes, abordant différents thèmes, auront lieu tout au long de ce Salon du livre. Elles seront animées par des personnalités littéraires, politiques et médiatiques algériennes et étrangères (Rédha Malek, Azzouz Begag, Azmi Bishara, Waciny Laredj, Benjamin Stora, Patrick Poivre d’Arvor… ), et ce à raison de deux rendez-vous par jour. Et pour ne pas faillir à la tradition, des hommages seront rendus à cinq personnalités disparues, notamment Abdelkader Djeghloul, Lakhdar Bentobal, Abdallah Cheriet, Tahar Ouattar et José Saramago. Enfin, outre son caractère éminemment culturel, le Salon international du livre d’Alger est aussi l’occasion, comme l’a souligné le chargé de communication du Sila, Abdallah Benadouda, de permettre “à de nombreuses entreprises algériennes de travailler, qu’elles soient prestataires dans la logistique événementielle ou dans l’architecture éphémère, la communication, le catering, l’hôtellerie, la restauration, etc. C’est aussi ça un des aspects nécessaires et bénéfiques à l’économie algérienne du Sila ou d’autres manifestations d’envergure, mais qu’on ne voit pas forcément”. Et d’ajouter que le Sila “permet à de nombreux étudiantes et étudiants de travailler le temps d’un Salon, d’acquérir de l’expérience, mais également de gagner un peu d’argent”. Du 27 octobre au 6 novembre 2010, Alger sera, le temps de son prestigieux rendez-vous annuel incontournable, le carrefour de la littérature et du livre. L’occasion de renouveler sa bibliothèque ! (Liberté-26.10.2010.)
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*Stéphane Frédéric Hessel, l’un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, sera l’hôte de la wilaya d’Oran entre le 1er et le 3 novembre.
*cliquer ici…Oran-actualités.1
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***Comme d’habitude, le Salon international du livre d’Alger (SILA) s’ouvre aujourd’hui sur l’esplanade du complexe Mohamed Boudiaf (5 Juillet) au milieu de polémiques. Au-delà du débat, devenu lassant, sur l’organisation du salon sous les chapiteaux ou pas et de la crainte récurrente de la pluie, l’exclusion inexplicable de l’Egypte par le commissaire du SILA, Smaïl Ameziane, a jeté un froid sur la quinzième édition de cette année. Pour éviter les questions embarrassantes, Smaïl Ameziane a évité d’organiser la traditionnelle conférence presse. Les journalistes n’auront donc rien sur la philosophie du programme des conférences, des débats et des commémorations de cette année. Rien aussi sur les raisons du choix du slogan et sur la non-présence de la Bibliothèque d’Alexandrie dont la participation était pourtant annoncée ces dernières semaines pour compenser la mise à l’écart inélégante de l’Egypte.
Il a été dit que la Bibliothèque d’Alexandrie devait être présente avec au moins 150 titres. Rien aussi sur la confusion que fait le commissaire du SILA entre le chauvinisme footballistique et la culture. La cellule de la communication du SILA a redoublé d’efforts pour envoyer tant bien que mal des informations à la presse. Ainsi, on apprend que 30 pays ont confirmé leur présence au SILA 2010.
Le Venezuela, la Pologne, l’Inde et les Etats-Unis y participent pour la première fois. Le nombre total des éditeurs présents est de 460, dont 130 Algériens. Les livres seront exposés sur une surface totale de 20 000 m2 comprenant les espaces consacrés aux conférences.
La Suisse sera le pays à l’honneur du SILA 2010. C’est une manière de rendre la politesse au pays des Helvètes qui a honoré l’Algérie dans une précédente édition du Salon de Genève. «Sur un stand de plus de 200 m2, original et conçu spécialement pour cette manifestation, une vingtaine d’éditeurs présenteront une vaste sélection de livres, près de 800 titres, dans tous les domaines et genres de l’édition de la littérature aux sciences exactes, en passant par l’histoire, la politique, la sociologie, les sciences humaines», précise-t-on à l’Association des éditeurs, diffuseurs et libraires suisses (Asdel). La présidente de l’Asdel, Sylviane Friederich, fera le déplacement à Alger. Elle sera, entre autres, accompagnée de Marie-Christine Doffey, directrice de la Bibliothèque nationale Suisse, des éditeurs Matthias Huber, Michel Moret et Olivier Babel ainsi que des écrivains Janine Massard, Christian Lecomte, Jean-Michel Olivier et Catherine Lovey. Le stand suisse comprendra deux expositions : «Suisse romande, terre du livre» et «Science suisse».
Cette dernière exposition photographique pose «un regard inhabituel» sur 25 chercheurs et scientifiques de nationalités différentes travaillant en Suisse. L’esprit du Festival culturel panafricain (Panaf), organisé par Alger en 2009, est reconduit cette année aussi. D’où l’invitation de dix auteurs et trois éditeurs africains. Le Béninois Harissou Betira, le Camerounais François Nkeme et la Togolaise Yasmin Zahra Issaka participeront à un débat sur les difficultés de l’édition en Afrique. Plusieurs romanciers, dont le Togolais Sami Tchak, le Camerounais Eugène Ebodé, le Rwandais Gilbert Gatore et la Gabonaise Justine Minsta, évoqueront leurs œuvres et leurs expériences littéraires. Les Afrique anglophone, lusophone et hispanophone demeurent malheureusement absentes du SILA. Une manifestation qui devrait peut-être s’ouvrir sur les autres langues. Le SILA 2010 rendra hommage au romancier algérien Tahar Ouettar, décédé en août dernier, et aux universitaires Abdallah Cheriet et Abdelkader Djeghloul que l’Algérie a perdus ces derniers mois. Lundi 1er novembre, un hommage particulier sera rendu à Lakhdar Bentobal, ministre de l’Intérieur dans le 1er Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), décédé en août dernier aussi, par Rédha Malek. Les deux hommes avaient pris part aux négociations d’Evian qui devaient aboutir à l’indépendance de l’Algérie en 1962.
Le romancier portugais Jorge Saramago, prix Nobel de littérature, sera honoré à titre posthume. Auteur d’une vingtaine de romans, dont Les intermittences de la mort, La lucidité et L’aveuglement, Jorge Saramago a toujours combattu pour la justice et la liberté. Il a chèrement payé sa lutte contre la dictature de Antonio Salazar qui a étouffé le Portugal pendant 36 ans. «Cette année encore, nous progresserons en tenant compte des insuffisances relevées et des suggestions formulées vers davantage de professionnalisme et de considération à l’égard de notre magnifique public, de nos partenaires et de nos invités en mettant la littérature, la science et l’Histoire au centre des débats, dix jours durant», écrit Rachid Hadj Naceur, directeur du livre et de la lecture publique au ministère de la Culture, dans l’éditorial de la revue du SILA. Habituellement, cet espace est occupé par la ministre de la Culture Khalida Toumi.
Ne pas écrire signifie-t-il un désaveu de l’action actuelle de Smaïl Ameziane ? Interrogé sur les coûts et sur le choix des prestations autour du SILA, Abdallah Benadouda, responsable de la cellule communication du SILA, a indiqué que le commissariat fait appel à plusieurs entreprises pour la réalisation de supports, de conception de spots et d’affiches. «Nous avons travaillé avec Euro RSCG, une boîte professionnelle qui fait du travail de qualité, qui nous a donné entière satisfaction en 2009 et avec laquelle nous avons décidé de travailler à nouveau pour la conception de l’affiche et des spots radio et télé. Cela dit et afin de réduire au maximum les dépenses, je vous informe que le spot télé de l’année dernière a été reconduit», a-t-il expliqué. Nos confrères d’El Watan Week-end se sont interrogé dans la dernière édition (vendredi 22 octobre) sur le choix de Euro RSCG et ont émis des doutes sur les qualités de ses services. La cellule de communication du SILA se dit disposée à communiquer la liste «des entreprises algériennes» qui travaillent autour du SILA. «Convoqués» par mail à assister à l’ouverture du SILA, certains éditeurs algériens se sont plaints de l’immense retard pris dans l’installation des stands. (El Watan-26.10.2010.)
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*Le Maroc réprime dans le sang la contestation sahraouie
Un jeune sahraoui tué et cinq autres blessés par la gendarmerie marocaine à Laâyoune
À peine l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU avait-il quitté Rabat, à la fin de sa tournée dans la région, que la gendarmerie marocaine a usé de ses armes pour empêcher des Sahraouis de rejoindre un campement où se sont retranchés plus de 15 000 de leurs compatriotes pour protester contre les violations répétées de leurs droits par les forces d’occupation.
Un jeune Sahraoui a été tué et cinq autres ont été blessés dimanche par la gendarmerie marocaine alors qu’ils tentaient d’accéder à un campement près de Laâyoune au Sahara occidental, où se sont réfugiés entre 15 000 et 20 000 Sahraouis qui s’y sont installés depuis le 10 octobre, en signe de protestation contre les conditions déplorables que vivent les Sahraouis depuis 35 ans d’occupation marocaine et du rejet de cette occupation et la réaffirmation de l’attachement au droit légitime du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, consacré par la charte et les résolutions onusiennes.
Selon cette source, l’incident a eu lieu après une échauffourée entre “les jeunes et la gendarmerie, qui a tiré et tué un jeune âgé de 14 ans”. La même source a ajouté : “Les cinq blessés ont été transportés à l’hôpital militaire de Laâyoune.” Un témoin a indiqué que l’incident a eu lieu vers 20h, alors que le groupe de jeunes tentait d’accéder au campement. Cet incident survient le lendemain d’une visite au Maroc de l’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans le cadre d’une tournée régionale visant à relancer les pourparlers entre ce pays et le Polisario. Samedi, plus de 40 citoyens sahraouis, voulant également se joindre à ce campement, ont été blessés suite à l’intervention musclée des forces de la gendarmerie marocaine, selon le ministère des Territoires occupés et de la Diaspora. Les citoyens sahraouis, qui apportaient de la nourriture et de l’eau à leurs compatriotes, “voulaient se rendre au campement en empruntant des chemins latéraux non pavés pour déjouer la vigilance des forces armées marocaines, dépêchées sur les lieux pour empêcher la venue de nouveaux manifestants”, indique-t-on aussi. En dépit du blocus imposé par l’armée marocaine, l’exode des citoyens sahraouis continue vers le camp El-Istiqlal, à l’est de la ville de Laâyoune. Vendredi matin, plus de 260 véhicules ont quitté vendredi matin cette ville en vue de briser le blocus et d’approvisionner la population sahraouie en denrées alimentaires, en eau potable et en médicaments, malgré des pressions et des provocations de la part des services de sécurité marocains, avant d’arriver au camp de réfugiés après d’âpres négociations. Selon des sources sahraouies, l’armée marocaine “impose un blocus sur les approvisionnements en denrées alimentaires, en eau potable et en médicaments, et encercle avec un mur le camp de réfugiés qui compte entre 15 000 et 20 000 Sahraouis qui s’y sont installés depuis le 10 octobre, dans plus de 5 000 tentes”. Devant ces développements, Rabat aurait entamé un important mouvement de troupes vers la ville d’El-Ayoune afin de parer à toutes éventualités. Redoutant une répression féroce des forces d’occupation marocaines, le Front Polisario a appelé la communauté internationale à intervenir pour sauver “la vie de milliers de Sahraouis innocents” installés dans des camps isolés près de la ville de Laâyoune, depuis le début du mois en cours, pour dénoncer la politique colonialiste et exprimer leur refus de la présence de “l’occupant marocain”. Selon un communiqué sanctionnant les travaux d’une réunion extraordinaire du secrétariat national du Front Polisario repris dimanche par l’Agence de presse sahraouie, cette instance “appelle à une intervention urgente de la communauté internationale pour sauver la vie de dizaines de milliers de vies humaines innocentes et éviter une catastrophe imminente”.
Le communiqué met en garde contre “une catastrophe humanitaire imminente en raison de l’état de siège maintenu par les forces d’occupation marocaines autour des camps, situés à 12 km à l’est d’El-Ayoune, afin d’empêcher l’accès des moyens les plus élémentaires pour la survie, notamment en eau, nourriture et en médicaments”. (Liberté-26.10.2010.)
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*Lire par ailleurs…ici….une véritable faune qui s’adonne au pillage de l’Algérie
*300 milliards de centimes de préjudice et 223 personnes arrêtées
Un vaste trafic de ciment démantelé à l’Est
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**** La vie est de plus en plus chère en Algérie.
*un handicap à tout espoir de vie décente pour l’écrasante majorité de ceux qui vivent et font vivre leur famille du seul fruit de leur labeur…
**Qu’est-ce qu’un taux d’inflation “acceptable” ?
*cliquer ici…consommateurs et prix
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*Premier atelier de travail d’Interpol à Alger
L’empreinte génétique ADN au menu
Le premier atelier de travail d’Interpol pour les pays de l’Afrique du Nord-Ouest, ayant pour thème l’empreinte génétique ADN, sera organisé à Alger, à compter d’aujourd’hui, et ce, jusqu’au 28 octobre.
Des experts de l’Algérie, du Maroc, et de l’Opic-Interpol auront, au cours de cette rencontre, à examiner plusieurs sujets ayant trait à l’ADN, selon la DGSN.
La rencontre, qui se déroulera au siège de la direction de la Police judiciaire sise à Châteauneuf (Alger), vise, selon les organisateurs, à maximiser les bénéfices du profilage de l’ADN dans les pays d’Afrique du Nord, à un niveau international, de bénéficier de l’expérience et de l’expertise de l’unité ADN de l’Opic-Interpol en matière de méthodes de travail et de développement des bonnes pratiques dans le domaine des analyses génétiques en criminalistique. Elle vise également la création d’un espace d’expertises et d’expériences, notamment en matière d’utilisation des différentes techniques d’expertise d’ADN, précise le communiqué de la DGSN. (Liberté-26.10.2010.)
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*Benhamadi refuse de négocier avec Vimpelcom :
« Djezzy sera nationalisée pendant le 1er semestre 2011 »
Le ministre de la Poste, des Technologies de l’information et de la Communication, M. Moussa Benhamadi, a annoncé, hier, que le gouvernement entamera, pendant le premier semestre de 2011, des discussions avec Orascom Télécom Holding (OTH), sur la nationalisation de sa filiale de téléphonie mobile, Djezzy, soulignant dans le même sillage que le gouvernement ne compte pas engager des négociations avec le russe Vimpelcom. Intervenant hier en marge des séances de débat tenues au niveau de l’Assemblée nationale, M. Benhamadi a ajouté qu’une banque d’investissement sera désignée en janvier 2011, et elle sera chargée de prodiguer des conseils au gouvernement, notamment en ce qui concerne l’évaluation de la valeur de Djezzy. Selon le même interlocuteur, la décision de reporter l’opération jusqu’au 1er trimestre 2011 est justifiée par le temps pris pour le retrait du cahier de charges et l’évaluation des offres, et puis la désignation du bureau d’études qui accompagnera l’Etat dans le processus de nationalisation. La déclaration du ministre intervient après quelques jours de l’annonce d’OTH d’introduire un recours contre le nouveau redressement fiscal estimé à 230 millions de dollars que Djezzy devra s’acquitter auprès des autorités financières en Algérie. (El Khabar-26.10.2010.) **Pour les Norvégiens, la fusion VimpelCom-Orascom sans Djezzy perd de son attrait
La fusion entre le russo-norvégien VimpelCom est suspendue au sort de Djezzy. Les grands responsables de Telenor, détenteur de 36% de parts dans VimpleCom estiment que l’absence de la filiale algérienne rendrait la fusion peu attrayante. En tout cas, payer 6,6 milliards sans le Djezzy paraît exclu. A Alger, on persiste et on signe : l’affaire Djezzy ne concerne pas VimpelCom. Sawiris avec lequel les comptes ne sont pas encore finis est le seul interlocuteur agréé. (Q.O-26.10.2010.)
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