L’Europe est-elle devenue folle ?
29102010***********************
*Le passage à l’heure d’hiver en Europe….(France…GMT* 1)
changement d’heure dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 octobre.
*L’heure d’hiver restera en vigueur jusqu’ au dimanche 27 mars 2011.
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* Engagés dans une frénétique danse du ventre devant les marchés, les pays européens, l’un après l’autre, rivalisent d’audace dans l’austérité et les mesures pesant sur leurs populations.
Après le plan grec, après le plan allemand, après l’annonce du plan Fillon (doublée d’une réforme des retraites visant à augmenter la durée de travail des Français), c’est au tour des Britanniques de monter sur scène avec leurs sept voiles. Aux Etats-Unis, au moins, le débat porte sur la question de savoir s’il faut accroître ou non l’ampleur du plan de relance. On entend des voix, comme le prix Nobel d’économie, Paul Krugman, proposant d’injecter de nouveau 800 milliards de dollars pour relancer vraiment la machine économique en panne, meilleure façon selon lui de réduire efficacement les déficits.
*Une violence inégalée
Le plan avancé par le gouvernement anglais est ainsi d’une violence inégalée. L’objectif est de ramener le déficit public de 11% (contre 8,5% en France) à 1,1% du PIB d’ici 2015.
- Une hausse des impôts de 34 milliards d’euros est prévue.
- Une baisse des dépenses de 91 milliards d’euros.
- Quasiment tous les services de l’Etat (à l’exception de la santé et de l’éducation) verront leurs dépenses amputées.
Les gogos soulignent le caractère « juste » de ce plan, sous prétexte que les hausses d’impôts ciblent les plus hauts revenus et parce que certaines prestations gratuites sont désormais soumises à des conditions de ressource.
La vérité, c’est que ce plan pèsera sur les plus pauvres. D’une part parce que l’aide sociale est amputée de 20 milliards d’euros. D’autre part, parce que cette politique aura un impact récessif. Or, quand la croissance est brimée, c’est le bas de l’échelle qui souffre.
Le pari du gouvernement britannique, sur le papier, est de séduire les marchés. Qui en retour, accorderont à l’économie britannique des conditions d’emprunt plus avantageuses.
*Stratégies non-coopératives
Chaque pays est désormais en concurrence avec les autres pour plaire aux marchés, qui les ont pourtant mis à genoux il y a deux ans. L’Europe, qui devait être un havre de coopération, est engagée dans une guerre interne larvée. Le jeu consiste à comprimer la demande, à la fois pour gagner des points de compétitivité à l’exportation (la stratégie préférée de l’Allemagne) et des points de taux d’intérêts pour financer la dette publique. L’investissement, la demande intérieure, le sort des populations étant les simples résultantes de ce jeu délétère.
On a donc, d’un côté de l’Atlantique, des Etats-Unis qui sont prêts à laisser filer leur monnaie pour se refaire, exportant leurs problèmes vers l’Europe (via le jeu de bascule dollar/euro).
De l’autre côté, des pays qui, tout en se jurant amitié, s’enfoncent d’eux-mêmes dans la crise parce qu’ils sont englués dans des stratégies non-coopératives. « Rassurer les marchés » est toujours la priorité des politiques publiques, malgré tous les beaux discours qui ont accompagné la crise de 2008. Jusqu’où ? (Rue89-21.10.2010.)
**réactions d’internautes…
*Les politiques Keynésiennes ont créé les bases des trente glorieuses: reconstruction de l’Europe, croissance, stabilité monétaire et économique, protection sociale, fort rôle régulateur de l’état, paix sociale par la redistribution des richesses. C’est d’en être sorti pour les politiques néo-libérales qui ont conduit a la crise actuelle.
La situation américaine n’est pas un effet de la politique d’Obama mais la continuation de la ruine causée par les mandats Bush.
*On y est! Le capital n’étant pas partageur, il s’ingénie depuis des années à reprendre ce qu’il pense être le trésor qu’on lui à volé.
La phase d’industrialisation de l’Europe, de la fin de VXIIIème à la fin du XIXème siécle à été l’occasion pour la classe ouvrière de s’émanciper de sa condition et d’accéder à la santé, l’éducation, la culture, puis à la propriété. Les descendants de cette « révolution sociale » forment le gros des troupes de la classe moyenne européenne. Ceux ci ont repris le flambeau des aïeux en faisant fructifier les acquis sociaux et leurs propres enfants sont maintenant des acteurs de la vie industrielle, économique et financière de l’Europe.
Cette classe moyenne, développée à l’ombre d’une Europe dynamique d’après guerre (les 30 glorieuses) est devenue un boulet pour le capital. Trop coûteuse en salaires, retraites, santé, éducation, c’est maintenant la « bête à abattre ».
Partout en Europe, les budgets des états se désagrègent, car le capital se dérobe, s’expatrie, s’évade, il n’investit plus dans l’industriel donc dans l’emploi, mais dans le financier et le spéculatif.
Les prochaines luttes seront menées par les « cols blancs » ceux qui ont encore, pour l’instant, l’illusion de faire parti d’une société d’avenir.
Le capital tient sa revanche et il n’est pas prêt à la lâcher.
*Le plus con dans l’histoire c’est que si l’europe fonctionnait un tant soit peu démocratiquement, on pourrait juste faire marcher la planche à billet comme font les étazuniens et payer les déficits et basta! ****
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*L’UE se prépare à réviser le traité de Lisbonne
Les dirigeants de l’UE ont ouvert la voie dans la nuit de jeudi à vendredi à un changement « limité » mais néanmoins risqué du traité de Lisbonne, afin de permettre à la zone euro de mieux résister aux crises financières à l’avenir, après le coup de semonce grec.
« Nous avons pris des décisions importantes pour renforcer l’euro » et « tirer les leçons » du passé, a assuré le président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, à l’issue d’un sommet à Bruxelles.
Lors de tractations qualifiées de « dures » par la chancelière allemande Angela Merkel, les chefs d’Etat et de gouvernement se sont mis d’accord pour engager des « consultations » en vue d’une révision du traité.
La décision finale sera prise lors d’un prochain sommet en décembre. Et l’objectif est de boucler la modification du traité de Lisbonne d’ici mi-2013, a précisé M. Van Rompuy.
L’objectif principal de la manoeuvre est la création d’un filet de sécurité permanent pour les pays de l’Union monétaire qui seraient en grande difficulté, comme la Grèce au printemps, avec le souci de rassurer les marchés. Un tel Fonds de soutien a été créé en juin pour seulement trois ans, jusqu’à mi-2013.
« Tous les Etats ont accepté la nécessité d’un tel mécanisme », qui devrait aussi demander aux banques qui prêtent de l’argent aux Etats de payer leur écot en cas de plan de sauvetage, a souligné M. Van Rompuy devant la presse. Une manière de les inciter à limiter leurs prises de risque à l’avenir.
Les dirigeants européens ne se sont toutefois résolus qu’à contrecoeur à accepter de se lancer dans une nouvelle entreprise, par essence aléatoire, de changement de traité. Alors que l’encre du traité actuel de Lisbonne, qui a failli ne jamais voir le jour, est à peine sèche.
Ce texte, difficilement ratifié par l’Irlande et la République tchèque, est en place depuis moins d’un an. Une modification nécessitera à nouveau une approbation des 27 pays.
Et même si les dirigeants européens espèrent que son caractère très limité évitera d’en passer par des référendums dans les Etats de l’UE, un accident de parcours n’est jamais exclu.
« Limité… certes, mais on sait très bien dans l’UE qu’un (processus) de changement de traité n’est pas limité » au vu de l’histoire, met en garde un diplomate européen.
Berlin craint, sans changement de traité, un blocage de sa Cour constitutionnelle car le traité de Lisbonne stipule qu’un pays européen ne peut être sauvé de la banqueroute par ses partenaires.
Mme Merkel a aussi insisté jeudi pour introduire des « sanctions politiques », privant les Etats trop laxistes de droits de vote dans l’UE.
Le sujet sera discuté mais il a été diplomatiquement renvoyé à plus tard, face à l’opposition de la plupart des pays européens. Il y a très peu de chance qu’il se concrétise un jour.
De manière plus consensuelle, les dirigeants de l’UE ont approuvé jeudi soir une réforme historique de leur discipline budgétaire commune pour éviter là encore que la crise de la dette en Grèce au printemps se reproduise. « L’Europe doit être plus résistante aux crises », a dit M. Van Rompuy.
Il est prévu d’imposer de nouvelles sanctions contre les pays trop laxistes, qui s’appliqueront plus tôt et plus durement, même lorsque la limite européenne de déficit annuel de 3% du PIB n’est pas encore atteinte.
Les grands choix nationaux de politique économique seront surveillés de beaucoup plus près par Bruxelles, pour pouvoir tirer la sonnette d’alarme très en amont. Et les gouvernements pourront être punis non seulement si leurs déficits dérapent, mais aussi si le niveau de leur dette ne baisse pas assez vite.(AFP-28.10.2010.)
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*Lire par ailleurs.. L’homme le plus riche en Chine 2010 avec 12 milliards de dollars
**Face à la pauvreté, « la France se regarde trop le nombril »
*aussi… Musulmans en Amérique
*lire dans…. Salon international du livre-Alger.15e édition.2010
EN VADROUILLE DANS LES ALLÉES DU SILA
Patrick Poivre d’Arvor et d’autres stars
**Azouz Begag. Homme politique, sociologue, scénariste et écrivain, sera au salon du livre d’Alger, stand des éditions Sedia, samedi 30 à 15h pour une dédicace de son dernier livre, Dites-moi bonjour, paru en 2009.
**la Suisse invité d’honneur du Salon
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*Les Filles Algériennes à l’assaut de l’Afrique
L’équipe nationale féminine de football entrera en lice le 2 novembre prochain face à la sélection ghanéenne qui brigue la couronne continentale.
C’est ce dimanche que sera donné le coup de starter de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (dames) de football en Afrique du Sud. La nation arc-en-ciel veut absolument réussir ce rendez-vous continental, comme elle l’a si bien fait lors de la phase finale de la Coupe du monde de football (hommes) abritée l’été dernier. Son équipe nationale féminine affrontera ce dimanche, en ouverture de la compétition, les Taifa Stars de la Tanzanie.
La sélection algérienne sera présente lors de ce rendez-vous continental. Les joueuses algériennes sont, en effet, décidées à honorer le football féminin national en dépit du fait d’avoir hérité d’une poule difficile composée du Ghana, sept fois finaliste malheureux de la compétition, de la redoutable équipe camerounaise et enfin de la Guinée équatoriale, lauréate surprise de la précédente édition (2008). Les Vertes ne veulent pas, cependant, se laisser impressionner, elles ambitionnent de créer la surprise. Pour ce faire, elles joueront sans complexe. C’est du moins ce qu’a indiqué l’entraîneur national, Azzedine Chih, avant le départ de l’équipe au pays de Nelson Mandela. «C’est un groupe difficile dans lequel mes joueuses évolueront. Elles en sont conscientes, mais elles n’éprouvent aucun sentiment d’infériorité. Bien au contraire, elles veulent frapper un grand coup. Et afin de rivaliser avec nos adversaires, il faudra les faire douter d’entrée. C’est le meilleur moyen de les contrer et espérer ainsi réaliser des résultats probants», estime Azzedine Chih, dont l’objectif principal est de propulser l’équipe au tour suivant.
Les observateurs en sauront davantage sur les potentialités de l’équipe algérienne à l’occasion de son premier match, où elle se mesurera aux Ghanéennes, candidates au sacre (2 novembre). Pour le compte de leur deuxième sortie, les Vertes retrouveront les championnes en titre (5 novembre) avant de croiser le fer avec les Camerounaises dans le cadre du troisième et ultime match du groupe. Une chose est sûre, les coéquipières de Dalila Zerrouki ne ménageront aucun effort afin de signer leur troisième passage dans l’épreuve continentale. (El Watan-29.10.2010.)
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