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Médaille d’or pour l’Algérie à l’exposition universelle de Shanghai

30102010

*Le Bureau international des expositions a décerné à l’Algérie la médaille d’or dans sa catégorie pour sa participation à l’exposition universelle de Shanghai en récompense aux efforts déployés pour le développement du thème choisi dans cette manifestation.

Le thème dédié à l’Exposition de Shanghai 2010 est : « Meilleure ville, meilleure vie » avec des sous thèmes de sur la fusion des différentes cultures dans la ville, la prospérité de l’économie urbaine, l’innovation technoscientifique dans la ville, le remodelage des communautés urbaines, l’interaction entre la ville et la campagne.

Le Pavillon algérien s’est distingué par le respect du thème de l’exposition et l’importance accordé à l’information du public sur les villes, l’urbanisme et l’architecture en Algérie même si l’accent a été mis sur le patrimoine plus que les visions d’avenir.

Le pavillon algérien a accueillit du 1° mai au 30 octobre 2010, durée de l’expo, près de 3 millions de visiteurs de 100 nationalités différentes.

C’est la seconde distinction depuis l’adhésion de l’Algérie au BIE en 1997. En 2008, à l’exposition internationale de Saragosse (Espagne) sur l’eau et le développement, l’Algérie avait décroché la médaille d’argent de sa catégorie pour l’excellence de la présentation des contenus.

L’exposition universelle de Shanghai est la plus grande jamais organisée. Une participation record avec 242 participants dont 182 pays exposants sur 5,28 km² et avec plus de 72 millions de visiteurs. Elle a surclassé celle d’Osaka (Japon) de 1970 qui avait enregistré 65 millions de visiteurs. La prochaine exposition universelle est prévue à Milan (Italie) en 2015 autour du thème « nourrir la planète, énergie pour la vie ». (El Watan-30.10.2010.)

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Carré Blanc ouvre une boutique à Bab-Ezzouar  

*La société Mansel Distribution vient d’ouvrir au centre commercial de Bab-Ezzouar une boutique à l’enseigne Carré Blanc, une grande marque française, spécialiste du linge de maison, a-t-on appris de sources sûres. On annonce également l’ouverture de trois autres magasins au même endroit pour la commercialisation des produits respectivement d’Alain Aflelou (lunettes), de Geneviève Lethu et Guy Degrenne (arts de la table). La société développe ainsi la distribution de produits de grandes marques à travers quatre franchises présentes au centre commercial et de loisirs de Bab-Ezzouar. (Liberté-30.10.2010.)

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**Le passage à l’heure d’hiver en Europe….(France…GMT plus 1)

 changement d’heure dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 octobre.

*L’heure d’hiver restera en vigueur jusqu’ au dimanche 27 mars 2011.

***L’ensemble des pays de l’Union européenne reculeront leurs horloges d’une heure dans la nuit de samedi à dimanche avec le retour à l’heure d’hiver. Par exemple dimanche à 3h (heure d’été) en France, pays qui observe cette pratique depuis 1976, il sera 2h (heure d’hiver). Par rapport à l’heure GMT, la différence ne sera plus que d’une heure au lieu de deux durant les six mois d’heure d’été.Mais en raison des fuseaux horaires, l’heure légale ne sera pas la même heure partout en Europe. En effet, au Portugal, en Grande-Bretagne, en Irlande et aux îles Canaries, l’heure d’hiver est la même que l’heure GMT, tandis que la Grèce, la Finlande et les pays baltes sont en avance de deux heures par rapport à l’heure GMT.Le système des horaires d’été et d’hiver, souvent adopté après le choc pétrolier de 1973, avait été mis en place à l’origine pour faire des économies d’énergie. Il s’agissait de faire coïncider les horaires d’activité avec les horaires d’ensoleillement afin de limiter les besoins en éclairage.Selon l’Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’Energie (Ademe) française, le changement d’heure a permis d’économiser l’an dernier 440 gigawatts/heure (GWh) en éclairage, soit la consommation d’environ 800.000 ménages. Grâce à ces économies, la France a ainsi évité l’émission de 44.000 tonnes de CO2. En 2030, la réduction globale des émissions due au changement d’heure pourrait être de 70.000 à 100.000 tonnes de CO2.Pour l’Europe, la période d’heure d’hiver s’étend du dernier dimanche d’octobre au dernier dimanche de mars. (AFP-30.10.2010.)
 
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le régime indemnitaire

Le détail sur les salaires des professeurs d’université

Les enseignants et chercheurs universitaires recevront, à partir du mois de décembre, une prime de documentation variant de 3 000 à 5 000 dinars, une prime d’encadrement oscillant entre 20 et 60% et une prime de compétence pédagogique comprise dans une fourchette de 10 à 40%. Le nouveau régime indemnitaire a un effet rétroactif depuis 1er janvier 2010.

Les enseignants du supérieur et les chercheurs universitaires ne s’attendaient certainement pas à ce que les promesses données par le président de la République à l’occasion du lancement officielle de l’année universitaire 2010-2011 soient concrétisées si vite. “J’avais insisté sur la nécessité d’offrir aux enseignants et aux chercheurs un climat social et professionnel qui leur permette d’accomplir leur mission dans les meilleures conditions, à travers l’adoption de régimes indemnitaires plus attractifs et plus motivants en vue de renforcer les capacités scientifiques et techniques nationales, d’attirer les meilleures énergies et d’éviter le phénomène de l’exode des compétences. J’ai donné instruction au gouvernement pour concrétiser cette tendance sur le terrain”, a déclaré, mercredi à Ouargla, le chef de l’État Abdelaziz Bouteflika. Le lendemain, le ministre de l’Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, a convoqué, pour l’après-midi, une réunion avec les délégués des syndicats autonomes (Conseil national de l’enseignement supérieur, Cnes, Syndicat des chercheurs universitaires, Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales, SNPDSM, Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales, SNMASM, et Syndicat national des enseignants universitaires, Sneu) et l’UGTA, avec un seul point à l’ordre du jour : donner le détail des dispositions prises par le gouvernement en faveur de la revalorisation des salaires des enseignants et chercheurs universitaires. Au terme de la rencontre, qui aura duré plusieurs heures, les représentants syndicaux ont exprimé leur entière satisfaction concernant le nouveau régime indemnitaire proposé par le ministère de tutelle et qu’ils ont immédiatement adopté. “Nous avons quasiment doublé nos salaires”, nous a déclaré un hospitalo-universitaire ayant assisté à la réunion avec le ministre et son staff. En clair, les universitaires, toutes catégories confondues, verront leur bulletin de salaire agrémenté d’une prime de documentation variant de
3 000 à 5 000 dinars, d’une prime d’encadrement oscillant entre
20 et 60% et d’une prime de compétence pédagogique comprise dans une fourchette de 10 à 40%. Les taux sont calculés sur le salaire de base. Afin d’accorder le temps nécessaires aux cadres financiers de mettre en œuvre la nouvelle grille salariale, les augmentations salariales seront appliquées à partir du mois de décembre 2010. Les enseignants et chercheurs universitaires recevront, néanmoins, un rappel de plusieurs dizaines de milliers de dinars par effet rétroactif du nouveau régime indemnitaire, à partir du 1er janvier 2010. C’est donc le cœur léger et l’esprit apaisé qu’ils retrouveront, dans quelques jours dans les amphithéâtres et les classes de travaux dirigés, leurs étudiants, auxquels ils ont fait subir, l’année dernière, des grèves cycliques. D’ailleurs, le Cnes a menacé, au mois de juillet dernier, de perturber considérablement le déroulement de l’année universitaire si le ministère de tutelle tardera encore à satisfaire les revendications socioprofessionnelles des enseignants et chercheurs universitaires. Celles-ci s’articulent autour de trois points essentiels, à savoir la mise en place d’un régime indemnitaire motivant, des facilitations d’accès au logement socio-participatif et l’amélioration de la gestion des universités. Finalement, les autorités nationales n’ont réglé jusqu’alors que la question salariale, en dopant le régime indemnitaire par des primes variables. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a d’ailleurs soutenu récemment que “le régime indemnitaire ne sera pas forfaitaire, mais plutôt un pourcentage calculé par rapport au traitement global”. Il a expliqué que “ce mécanisme permettra d’augmenter la valeur de l’indemnité à chaque fois qu’il y aurait une augmentation du traitement global à travers les changements d’échelons et/ou de grade ou une éventuelle augmentation de la valeur du point indiciaire”. Une proposition que semblent agréer les futurs bénéficiaires, qui ont multiplié, pendant des années, les mouvements de protestation dans l’unique objectif de rehausser leur pouvoir d’achat pour améliorer leur qualité de vie.(Liberté-30.10.2010.)

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Le Maroc suspend les activités d’Al Jazeera sur son territoire 

* Le ministre marocain de la communication, Khalid Naciri, a annoncé, vendredi 29 octobre 2010, la suspension des activités de la chaîne d’informations « Al Jazeera » au Maroc, ordonnant également le retrait des accréditations de toute l’équipe d’Al Jazeera sur l’ensemble du territoire.  

image Al Jazeera ne couvrira plus les événements d’actualité au Maroc….A Al Jazeera, il est reproché le fait de « traitement irresponsable réservé aux affaires marocaines et qui a sérieusement altéré l’image du Maroc et porté manifestement préjudice à ses intérêts supérieurs, à leur tête la question de l’intégrité territoriale ».Al Jazeera avait, rappelons-le, fait l’objet de pareille mesure en 2009, lorsque l’ancien directeur du bureau d’Al Jazeera à Rabat a été condamné en première instance à une amende de 50 000 DH. Il lui était notamment reproché la  « diffusion de fausses informations et complicité » à propos des incidents de Sidi Ifni, et ce en vertu de l’article 42 du Code de la presse et de l’édition. La chaîne Al Jazeera avait rapporté en 2008 des informations, à propos des incidents de Sidi Ifni, faisant état de morts, en dépit du démenti des autorités publiques, parvenu plutôt au bureau d’Al Jazeera à Rabat.Démocratie « du sur mesure », le Maroc disposait avec Al Jazeera d’une tribune qui lui seyait, mais les « lignes rouges » ont été vite franchies, faisant intervenir la lourde machine du Makhzen. Le jeu d’équilibre entre Al Jazeera et le Makhzen a tourné court. En fait, il s’agissait d’un curieux exercice de style et d’un équilibrisme équidistant dont les enjeux et les concessions ont déjà atteint leurs limites depuis fort longtemps.(source…Echorouk)

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36e conférence européenne de coordination du soutien au peuple sahraoui (EUCOCO)

Le Maroc et la communauté internationale interpellés

La pression s’accentue sur Rabat, avec la conférence jeudi au siège de l’Assemblée française à Paris en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui, et la 36e conférence européenne de coordination du soutien au peuple sahraoui (Eucoco), à laquelle ont pris part hier près de 400 délégués, en provenance d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Océanie. 

La communauté internationale est mise devant ses responsabilités sur la situation prévalant au Sahara occidental, où la contestation du peuple sahraoui contre les forces d’occupation marocaines est au centre de l’actualité. En effet, la rencontre à l’Assemblée française jeudi, qui constituait le préambule à la 36e conférence européenne de soutien au peuple sahraoui (Eucoco) qui s’est ouverte hier vendredi au Mans, a été l’occasion pour de nombreuses personnalités, des organisations non gouvernementales et des militants des droits de l’homme d’appeler depuis Paris à exercer des “pressions” au niveau institutionnel et à sensibiliser l’opinion internationale sur “l’urgence à œuvrer” pour l’autodétermination du peuple sahraoui. Maya Salhi, experte en relations internationales et députée italienne, est revenue sur le contexte juridique et les causes du conflit entre le Sahara occidental et le Maroc, et sur la responsabilité de l’ONU et de l’UE à mettre un terme à un cas de “décolonisation”. Elle a expliqué, en mettant en avant la résolution 1514 sur la décolonisation, que l’exception du cas sahraoui réside dans le fait que ce “territoire s’est retrouvé devant une autre puissance occupante alors qu’il venait d’être décolonisé”. Selon elle, c’est “un cas d’occupation illégale et une violation du droit international”, d’où la responsabilité, des “États à faire face aux violations des droits de l’homme par le Maroc”. Le parlementaire français, Francis Jacob, estime que son pays a un rôle “particulier” à jouer pour que la question de décolonisation du Sahara occidental “revienne à l’actualité”, tout en saluant la résistance “exceptionnelle” des 20 000 Sahraouis qui ont dressé des campements hors la ville occupée d’El-Ayoun pour manifester leur révolte. La militante des droits de l’homme, Aminatou Haïder, a affirmé que plus de 500 Sahraouis ont été victimes de disparitions forcées et le Maroc refuse de donner des indications sur les circonstances de leur disparition. Elle a ajouté que des dizaines d’autres sont enterrées dans des fosses communes alors que le Sahara occidental demeure sous quadrillage militaire, et que la presse n’y est pas admise et les observateurs internationaux sont interdits de séjour dans les territoires. Dans son discours inaugural de cette conférence, le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a lancé un appel “urgent” pour que soit levé le blocus imposé par les forces marocaines dans les campements sahraouis dans les territoires occupés. “Je lance, du haut de cette tribune, un appel urgent pour que soit levé le blocus imposé par les forces marocaines à ces campements afin de permettre l’acheminement de médicaments et de vivres, et la visite de la presse et des observateurs internationaux”, a-t-il affirmé. Quant au coordonnateur sahraoui auprès de la Minurso, M’hamed Khedad, il a évoqué l’exploitation “illégale” des ressources du Sahara occidental par le Maroc, en faisant remarquer que ce dernier “n’est pas une puissance administrante, mais une puissance occupante”. Dans cet ordre d’idées, il a fustigé les pays européens qui ont offert le “statut avancé” à ce pays, appelant le vieux continent à “revoir ses cartes” sur cette question. Le président de l’Eucoco, Pierre Galand, dont les travaux de la 36e édition se sont ouverts hier au Mans, a appelé, au terme d’une table ronde avec des parlementaires, à saisir par lettres ouvertes le président Nicolas Sarkozy, le secrétaire général de l’ONU et le président du Conseil des droits de l’homme à Genève, sur “le drame vécu aujourd’hui dans les campements sahraouis” de Boudjdour, d’El-Ayoun et de Smara. Cela étant, près de 400 délégués, en provenance d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Océanie, étaient attendus à cette rencontre internationale, convoquée à l’initiative de l’Association des amis de la RASD. L’Algérie est représentée par une forte délégation, composée de parlementaires, de représentants du Comité national de soutien au peuple sahraoui (CNASPS), des Scouts musulmans algériens (SMA) et du comité du Croissant-Rouge algérien (CRA). Cette conférence internationale intervient à un moment où la population sahraouie clame de plus en plus son désarroi et sa révolte face à une répression féroce exercée par les autorités d’occupation marocaines qui refusent de reconnaître la justesse des revendications exprimées. À signaler également le contexte de blocage et d’intransigeance du Maroc pour contrarier les efforts de l’ONU pour un règlement juste du conflit du Sahara occidental, de violations des droits humains, de pillage des ressources naturelles du pays et du statu quo imposé au processus de règlement. C’est l’occasion de sensibiliser la communauté internationale, qui fait preuve d’inertie et d’aveuglement face à une occupation illégale des territoires sahraouis, au mépris de la légalité internationale. (Liberté-30.10.2010.)

** La RASD s’invite à l’Assemblée française
 

Pour la République sahraouie démocratique, c’est un moment historique à marquer d’une pierre blanche. Pour la France, c’est un petit pied de nez du fait que son auguste Assemblée nationale accueille dans ses murs
les ennemis jurés de son ami le roi.
 

Paris (France). De l’envoyé spécial d’El Watan

Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a été, ce jeudi, la guest-star de la Conférence sur la décolonisation du Sahara
occidental : responsabilité des Nations unies et rôle de la France. Il était 14h quand le président Abdelaziz fait son entrée à la salle 6217 du célèbre Palais Bourbon, sous une chaude ovation des députés européens et des représentants de plusieurs pays du monde. Le geste est lourd de sens dans une telle enceinte, où l’amour du Maroc se conjugue à tous les temps. Bien installé à la tribune de cette salle mise à la disposition par le parti socialiste, le président Abdelaziz a eu du mal à cacher son émotion. «C’est une grande fierté pour moi de pouvoir m’adresser au monde à partir de cette prestigieuse institution française, symbole de la liberté et des droits de l’homme», lance-t-il d’emblée. Dans une salle tapissée de toiles représentant l’Assemblée nationale française et ses moments historiques, comme les discours de Léon Blum et François Mitterrand, le président de la RASD s’est lancé dans la langue de Molière, histoire d’embrasser cette main généreuse du PS qui lui a remis les clés d’un palais jusque-là infranchissable pour le Polisario. «J’ai le grand honneur de donner la parole ici à l’Assemblée nationale française au président Mohamed Abdelaziz». Cette invitation du président de la coordination des comités de soutien européens (Eucoco), Pierre Galland, a fait se lever la salle qui applaudit à tout rompre.
Le président Abdelaziz saisit l’occasion pour faire un round-up exhaustif de la question sahraouie.

Léon Blum derrière, Mitterrand devant

De l’invasion marocaine en 1975, à l’assassinat d’un jeune de 14 ans il y a quelques jours à El Ayoun, en passant par les échecs recommencés des pourparlers sous l’égide de l’ONU, le Président sahraoui a fait le tour de la question. «En dépit des difficultés, de la répression et de la guerre, nous avons toujours respecté nos engagements pour la paix», souligne-t-il.
Il profitera de cette tribune inespérée pour titiller la France «patrie des droits de l’homme» et «sanctuaire de la démocratie» pour sa responsabilité dans le blocage du conflit.  «La France détient les clés de la paix et du règlement du conflit de par sa relation avec le Maroc et sa position prédominante au sein de l’Union européenne», a déclaré le Président sahraoui. Il se demandera comment fermer les yeux sur les «violations caractérisées» des droits de l’homme contre le peuple sahraoui et le «pillage» de ses ressources naturelles, en référence aux accords de pêche conclus avec l’UE. M.
Abdelaziz usera d’une formule proverbiale pour lancer un message à la France : «Le Maroc veut une prédétermination, nous nous voulons une autodétermination». Le Président de la RASD souligne également que les Sahraouis et le Polisario aspirent à vivre «en paix et bonne intelligence avec nos frères marocains». Voulant visiblement adresser une mise au point à la propagande marocaine selon laquelle le Polisario est source de problèmes dans la région, M. Abdelaziz répond fermement et avec assurance que : «Nous sommes attachés à la stabilité régionale.»

Aminatou et Abdelaziz, même combat

Mais pas pour longtemps, puisque «la situation est grave et dangereuse et peut dégénérer à tout moment», met-il en garde.
Après avoir regagné sa place, la salle est une nouvelle fois plongée dans un bruit de clameurs et de youyous ! Oui, des youyous à l’Assemblée nationale française ! Pour cause, la femme qui a fait trembler le roi, Aminatou Haider, fait une entrée triomphale comme une super star, distribuant sourires et saluts de la main. Elle a sans doute ravi la vedette au président Abdelaziz, de par l’aura qu’elle a acquise au niveau mondial grâce à sa grève de la faim en 2009. Mais pour le président sahraoui qui l’a chaudement enlacée, c’est un moment particulier pour envoyer un autre message. Le Maroc, qui tente de présenter Aminatou comme un électron libre, qui n’aurait rien à voir avec le combat du Polisario, a été bien «servi» à partir de l’Assemblée nationale française. Aminatou a non seulement  chaleureusement salué son Président, mais a dressé un véritable réquisitoire contre l’«occupant» marocain.
Tout au long de son allocution au nom de son association CODESA, qui dénonce l’atteinte aux droits de l’homme et défend les victimes de la répression marocaine contre les activistes sahraouis,  Aminatou Haider a dit au monde que son combat se confond avec celui de son peuple et de ses représentants. «Forces d’occupation», «occupant», «les colons marocains», «mon pays le Sahara occidental», sont autant de mots et de maux qui ont structuré son discours. Et comme pour enfoncer le clou et rappeler au monde que le Maroc reçoit les ordres de l’étranger, Aminatou Haider remerciera, séance tenante, «l’Etat français» de l’avoir aidée à retourner chez elle à El Ayoun, après 32 jours de grève de la faim. «C’est une grande fierté pour moi de pouvoir m’adresser à partir de cette auguste assemblée à la France, patrie des droits de l’homme, pour féliciter l’Etat français de son intervention lors de ma grève de la faim», déclare d’emblée ce symbole de la lutte sahraouie pour son autodétermination.
Dans un français parfait, à l’accent espagnol, Aminatou a longuement mis des noms sur les violations, les tortures, les viols, disparitions et les pressions qu’ont subies et subissent encore ses compatriotes d’infortune entre les mains des «forces d’occupation». Depuis 2005 jusqu’à l’adolescent de 14 printemps assassiné la semaine dernière, Aminatou a dressé un état des lieux qui aura choqué l’aéropage de députés, sénateurs, et hommes politiques qui suivaient son témoignage dans un silence de cathédrale.
Ce jeudi de l’histoire pour la cause sahraouie sera clôturé à l’Assemblée nationale française par une table ronde des députés européens et régionaux  autour des voies et moyens  de faire entendre la voix du peuple sahraoui dans les institutions européennes et onusiennes.
Autour du président de l’Eucoco, Pierre Galland, et du député PS de la Loire Atlantique, des élus britanniques, belges, italiens, espagnols, mexicains, brésiliens, péruviens ont pris la parole pour fustiger la colonisation marocaine et appelé les soutiens du Maroc, notamment la France, à jouer un rôle «juste» et «positif» dans la résolution de ce conflit, conformément aux résolutions de l’ONU.
Cette irruption dans ce haut lieu de la démocratie française a pris fin tard dans la soir ée dans la bonne humeur et avec ce sentiment que la cause sahraouie a «franchi un pas» en avant après avoir forcé le portail du Palais Bourbon. Pour le Maroc, c’est peut être une porte qui se referme. (El Watan-30.10.2010.) 

**Sahara Occidental

« La cause largement oubliée par les médias », selon Pierre Galland

Le président de l’EUCOCO, M. Pierre Galland, a déploré samedi 30 octobre à Le Mans (France) le manque d’intérêt des médiats sur la question du Sahara Occidental. 

Il a relevé que la cause sahraouie est devenue une « cause largement oubliée », car les médias aujourd’hui préfèrent, de son point de vue, aller vers l’événementiel.

Pierre Galant cite comme exemple celui de la flottille de solidarité pour la liberté pour Gaza, laquelle a été attaquée le 31 mai dernier par des militaires israéliens.

« Il  fallut 9 morts pour qu’on parle de la flottille partie briser le blocus imposé à la population de Ghaza », a-t-il rappelé. « 9 morts ont été le prix payé par ces jeunes pacifistes turcs pour  qu’on parle de la question palestinienne. Et vous n’avez qu’à le constater, ils sont morts et que témoigne-t-on sur de Ghaza aujourd’hui », s’est-il interrogé.

Pour Pierre Galland a déploré le blocus imposé aux Palestiniens qui sont, selon lui, «toujours pris dans un enfermement total ». Il considère que « si aujourd’hui, les conflits ne sont pas couverts par les médias, c’est que beaucoup d’entre-deux, manquent de moyens financiers et préfèrent traiter avec ceux qui leur payent des voyages ».

« Aujourd’hui, vous pouvez vous rendre en Afghanistan ou en Irak, protégés par les armées occidentales. Vous allez avec l’armée française, américaine, vous les accompagnez et vous rapportez ce qu’ils veulent bien vous montrer », a-t-il estimé.

Le président de l’EUCOCO a lancé un appel à la presse qui doit, selon lui, «comprendre aussi que son rôle est de défendre les valeurs universelles ».

« Je crains cependant que les moyens mis à la disposition des médias sont aujourd’hui en cause », dans le désintérêt qu’ils manifestent devant les conflits. »De nos jours, a souligné M. Galland, les gens en Europe ne payent  plus leur journal et il existe des journaux gratuits payés par les publicités  ou des multinationales et qui communiquent dans le sens de ce que leur bailleurs de fonds les autorise à dire ou pas ».

« Nous sommes donc là devant un conflit de conception de ce qu’est l’information et de ce que les grands médias publient ou pas », a-t-il regretté, estimant que « pour être un grand journaliste, il faut être doté d’un certain courage et il qu’il n’y a qu’à faire le décompte du nombre de journalistes enlevés ou détenus, pour confirmer ce constat ». « Exercer ce métier, c’est voir les risques accrus par rapport au passé, il faut le reconnaître », a-t-il enfin admis.(El Watan-30.10.2010.) ******************

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Steve Chen et Chad Hurley, cofondateurs de YouTube  

**Internet…Le co-fondateur de YouTube démissionne

Ce départ officialise une transition qui prenait place depuis quelques temps et par laquelle l’entreprise Google, propriétaire de YouTube, augmentait le contrôle qu’elle avait sur sa filiale.

Salar Kamangar, l’un des premiers employés de Google, gérait les opérations quotidiennes du site depuis deux ans, alors que Chad Hurley se concentrait sur le design de YouTube et des relations avec les usagers.

Âgé de 33 ans, M. Hurley restera consultant pour l’entreprise qu’il a contribué à créer et passera le siège de chef de la direction à Salar Kamangar.

Il y a trois ans, Google avait acquis YouTube pour 1,76 milliard $ US, enrichissant Chad Hurley et les autres co-fondateurs de l’entreprise, Steve Chen et Jawed Karim. Ces deux derniers ont déjà quitté l’organisation. 

Associated Press (San Francisco)
29 octobre 2010

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**La vidéo représentera la moitié du trafic internet dès 2012

La vidéo représentera la moitié du trafic internet dès 2012, a-t-on appris mardi lors d’une rencontre avec la presse organisée à Buenos Aires par le géant américain du web Google.

«Déjà 445 millions utilisent YouTube (le site internet d’hébergement de vidéo de Google): la vidéo représentera la moitié du trafic internet dans deux ans», a dit le journaliste colombien spécialisé Mauricio Jaramillo, citant des données de l’entreprise de marketing comScore.

Plus de 82% des personnes qui utilisent internet consultent des vidéos, a fait valoir cet expert lors du séminaire organisé par Google.

Il y a 2 milliards de personnes connectées à internet dans le monde et on assiste à un véritable explosion des réseaux sociaux tels que Facebook, qui avait 200 millions de membres en juin dernier, a rappelé de son côté une responsable de Google Argentine, Vicky Campetella.

En Amérique latine, sur dix personnes connectées à internet, neuf utilisent Google. En Argentine, les réseaux sociaux représentent 66% du temps de connexion, selon la même source.

Google est le numéro un incontesté de la recherche sur internet, avec les deux tiers du marché aux États-Unis, mais voit sa prééminence grignotée par la concurrence, en particulier le moteur Bing lancé par Microsoft en juin 2009, qui atteint aujourd’hui les 11%. 

Agence France-Presse (Buenos Aires)
06 octobre 2010

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