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Fadela Amara en visite à Alger

11112010

* Fadela Amara en visite à Alger

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En visite d’une journée à Alger, Fadela Amara, secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la Ville au gouvernement français, n’a pas caché son émotion. Lors de la signature, ce jeudi à Alger, de l’accord de coopération entre Alger et Paris dans le domaine de l’aménagement des territoires, Fadela Amara a confié qu’elle était   »très fière » de se retrouver dans le pays de ses ancêtres. 

Profitant de cette occasion, Fadela Amara n’a pas manqué de relever que l’Algérie est un pays disposant d’une « force de  frappe extraordinaire du fait de la jeunesse de sa population, laquelle reste la richesse du pays », déclare-t-elle.

« Je suis très fière de me retrouver dans le pays de mes ancêtres car  je porte toujours en moi ce cordon ombilical », a-t-elle encore fait remarquer. Concernant les relations entre l’Algérie et la France, Fadela Amara les a comparé à « un couple qui s’aime et se chamaille  en même temps ».   

S’agissant du protocole d’accord qui a été signé avec le ministre de l’Aménagement  du territoire et de l’Environnement, Chérif Rahmani, Fadela Amara a annoncé que des agents algériens seront formés dans le domaine de l’expertise  de la politique de la ville. 

Cependant, Fadela Amara a suggéré au gouvernement de créer en Algérie, comme cela a été fait  en France, un observatoire dont la mission première est d’évaluer les politiques publiques pour mesurer leur impact auprès des populations mais aussi dans l’évolution  des quartiers et de la ville. « Ces évaluations visent à rectifier, à chaque fois, les politiques mises  en place », a-t-elle expliqué.  (El Watan-11.11.2010.) 

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 Des militants d'Oxfam qui manifestaient mercredi à Séoul.

Le rap de la guerre des monnaies…

regarder la vidéo: 

 http://www.youtube.com/watch?v=IGYAhiMwd5E&feature=player_embedded 

**consulter dossier: *Le G20

 

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 *Mohammed VI ne s’en sortira pas à bon compte après la tuerie d’El Ayoun  *Rabat a signé son suicide politique

 

 dans les rues de Laâyoune, ce lundi 8 novembre, au premier plan, un portrait de Mohammed VI (ResistenciaSaharaui)

Mohammed VI ne s’en sortira pas à bon compte après la tuerie qui a suivi le démantèlement du camp de Gdeim Izik, ravagé, mis à feu et à sang par les forces d’occupation marocaines. En effet, tandis que la troisième rencontre informelle entre le Maroc et le Front Polisario s’est achevée mardi sans aucune avancée notoire, le Conseil de sécurité, à l’initiative du Mexique, s’apprête à ouvrir une enquête sur les violentes attaques menées par les forces d’occupation marocaines contre le camp de Gdeim Izik et qui se sont poursuivies par une féroce chasse à l’homme dans la ville occupée d’El Aâyoune.
Cette opération militaire a entraîné la mort de 11 personnes, 723 blessées et 159 autres portées disparues (Voir l’Expression du 10/10/2010) et 163 arrestations selon le chiffre donné hier par des officiels marocains. Le bilan demeure malheureusement provisoire. La communauté internationale indignée et préoccupée a vivement réagi à ce massacre planifié et exécuté à huis clos.
«Le Conseil de sécurité de l’ONU a entamé mardi des démarches à la demande du Mexique, pour convoquer une séance d’information sur les violentes attaques contre les citoyens sahraouis au Sahara occidental après l’assaut perpétré lundi par les forces marocaines contre le camp de Gdeim Izik» a indiqué l’agence de presse sahraouie SPS dans une dépêche datée du 10 novembre.
Le président du Conseil de sécurité pourra compter sur les 14 autres membres qui ont exprimé leur «volonté et leur soutien» à la demande du Mexique pour que le Département des opérations de paix de l’ONU présente un rapport sur ce qui s’est passé dans les territoires occupés du Sahara occidental a ajouté la même source. La France traditionnel allié du trône alaouite a réagi. «Il y a un problème d’urgence parce qu’à El Aâyoun les chocs ont été très violents, les incidents très graves. On ignore, à la fois dans le camp de toile et dans la ville, le nombre des blessés et le nombre des morts», a reconnu le ministre français des Affaires étrangères.
De là à penser, cependant, que Paris va cesser de soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, il y a un pas à ne pas franchir. «La France, comme d’ailleurs le Conseil de sécurité, juge intéressante la proposition marocaine qui mérite d’être discutée», avait déclaré Bernard Kouchner, dans une interview au magazine Jeune Afrique au mois de mars 2009. «Cette proposition d’autonomie constitue la base la plus pertinente pour sortir de l’impasse.
La France encourage les négociations autour de la proposition marocaine…», a renchéri,au début du mois de juillet, le Premier ministre français, François Fillon. Sur le plan de la diplomatie, les efforts déployés par l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour tenter de mettre un terme au statu quo dans lequel baigne le conflit du Sahara occidental, semblent réduits à néant après les événements dramatiques qui ont marqué les territoires occupés.
Le troisième cycle de discussions informelles entre le Front Polisario et le Maroc qui se sont tenues entre le 8 et le 9 Novembre à Manhasset, près de New York, se sont achevées mardi soir sur un constat d’échec. Le Maroc a campé, comme il fallait s’y attendre, sur sa proposition d’autonomie faisant fi de la résolution 1920 adoptée par le Conseil de sécurité le 30 avril 2010 et qui garantit au peuple sahraoui le droit de se prononcer librement quant à son avenir dans le cadre d’un référendum d’autodétermination.
«Le Maroc et le Polisario ont tenu des discussions amples et franches sur les propositions de chacun sur le Sahara occidental, dans un esprit de respect mutuel en dépit du fait que chaque partie a continué à rejeter la proposition de l’autre comme base des négociations à venir», a confié le représentant personnel de Ban Ki Moon pour la région. Christopher Ross a annoncé un autre rendez-vous entre les deux belligérants.
«Les participants ont décidé de se réunir à nouveau au mois de décembre ainsi qu’au début de l’année prochaine afin de poursuivre, selon des approches innovatrices, le processus de négociations qui a été demandé par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies» a indiqué le diplomate américain. Jusqu’à quand les portes du dialogue demeureront ouvertes? Une seule option peut mettre un terme au conflit du Sahara occidental: la tenue d’un référendum d’autodétermination. La balle est dans le camp…marocain. (L’Expression-11.11.2010.)

**Rabat franchit le point de non-retour


 
Le Sahara occidental est à feu et à sang par la répression des forces d’occupation marocaines. Impuissants à faire plier le peuple sahraoui, le roi du Maroc et le Makhzen font régner la terreur sur le territoire sahraoui afin d’amener son peuple à résipiscence. Echouant à imposer la prétendue «marocanité» du Sahara occidental, le souverain alaouite use de la force pour contraindre les Sahraouis, oublieux que celle-ci n’a jamais résolu les problèmes politique et identitaire. Le soulèvement de la population d’El Aâyoune, principale ville et chef-lieu du Sahara occidental, apporte un désaveu définitif aux prétentions du roi. La mansuétude, dont a fait montre la communauté internationale envers le Maroc, a des limites, et ces limites semblent aujourd’hui avoir été atteintes quand les forces d’occupation chérifiennes ont noyé dans le sang la révolte des Aâyounis. Rabat, en effet, n’a pas hésité à user de l’arme lourde (tirs de chars et bombardements aériens) contre le camp de la liberté, installé à la périphérie d’El Aâyoune, où s’étaient retranchées 25.000 personnes. L’échec du roi au Sahara occidental est évident, surtout, sanglant, car rien ne justifiait l’emploi de la puissance militaire contre une population désarmée. Le dossier sahraoui a été ouvert il y a 35 ans par l’invasion du territoire par 350.000 militaires marocains, camouflés en «marcheurs». C’était en novembre 1975. Depuis, le Maroc n’est pas parvenu à imposer son diktat au peuple sahraoui qui résiste et refuse l’oukase de Rabat. De fait, le Maroc a toujours exclu l’organisation d’un véritable référendum d’autodétermination qui donne aux Sahraouis de choisir librement dans la légalité, la transparence et la loyauté entre l’indépendance et le rattachement au Maroc. Mais Rabat était tellement peu sûr que les Sahraouis choisissent leur rattachement au Royaume chérifien, qu’il s’est ingénié à tout faire pour qu’une telle consultation n’ait jamais lieu. Or, ce qui se passe depuis quelques jours au Sahara occidental occupé, où le peuple a massivement dit «non» à l’occupation, peut être estimé comme un choix. Un référendum en soi.
Célébrant dimanche le 35e anniversaire de la «Marche Verte», le roi Mohammed VI a déclaré entre autres: «Nous ne ménagerons aucun effort pour qu’ils (les Sahraouis) exercent leurs droits fondamentaux, notamment le droit à la liberté d’expression, de mouvement et de retour à leur mère patrie.» Cette promesse avait en fait, la couleur du sang lorsque le lendemain même de ces mirifiques paroles, le roi emploie la manière forte pour ramener les insurgés dans le giron de la «mère patrie». Le monde entier est désormais témoin de quel genre de liberté d’expression et de quelle liberté de mouvement parlait le souverain chérifien. Plus qu’une maladresse, Mohammed VI a commis une faute qui n’est pas passée inaperçue, même par ceux-là qui soutiennent à bout de bras le Maroc depuis des décennies. Il en est ainsi du chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, qui a estimé, mardi, devant l’Assemblée nationale française, qu’ «il y a un problème d’urgence parce qu’à El Aâyoune les chocs ont été violents, les incidents très graves». On ne le lui fait pas dire et M. Kouchner de s’interroger: «On ignore, à la fois dans le camp de toile et dans la ville (El Aâyoune, Ndlr), le nombre des blessés et le nombre des morts». D’ailleurs, cette terreur gratuite contre un peuple désarmé et sous le joug de l’occupation, a fait réagir la communauté internationale dans son ensemble, en sus de l’ONU, qui a vigoureusement condamné l’usage excessif de la force contre un peuple qui ne demande que son droit. En voulant avoir raison envers et contre tous et en faisant couler le sang des Sahraouis à El Aâyoune, le roi du Maroc a franchi le point de non-retour, donnant à voir sa véritable nature d’autocrate, camouflée sous un vernis d’homme policé. (L’Expression-11.11.2010.)

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 lire par ailleurs…*** A El Ayoun, C’est l’intifadha..!

 cliquer ici:   *Lutte du peuple sahraoui pour sa liberté*

*La délégation du Front Polisario au département d’Etat américain 

**Répression à huis clos

Après la sanglante intervention des forces armées marocaines contre les Sahraouis du camp de Gdeim-Izik à al-Ayoune….

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… l’instance onusienne déplore l’attaque marocaine

et Madrid appelle à l’intervention du Conseil de sécurité

**une chasse à l’homme contre les militants sahraouis

LOURD BILAN DE LA RÉPRESSION MAROCAINE À EL AÂYOUNE
11 morts, 723 blessés et 159 disparus

**Presse Espagnole

Les événements les plus graves depuis 1991 

**La presse marocaine sur la voie de «sa majesté»

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** L´Expression fête ses 10 ans **

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**Lire aussi:

**Près de 1,5 million d’opérateurs économiques inscrits au registre du commerce (en Algérie)

cliquer ici: 2.Infos d’Algérie +







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