La Coupe du monde au Qatar en 2022
2122010
*La Coupe du monde au Qatar, une grande fierté pour le monde arabe
La Coupe du monde 2018 se déroulera en Russie ! Le Qatar organisera le Mondial en 2022. Un peu à la surprise générale, la candidature russe a emporté les suffrages du comité exécutif du FIFA, ce jeudi 02.12.2010., aux dépens de l’Espagne-Portugal, l’Angleterre et du dossier Pays-Bas-Belgique. C’est la première fois que ce pays organisera le Mondial. A noter qu’en 2014, Sotchi organisera également les Jeux Olympiques d’hiver.
**Le Qatar voit grand pour le Mondial 2022
Le comité exécutif de la FIFA a rendu son verdict pour l’organisation de la Coupe du Monde 2022. Soutenu par Zidane, le Qatar offrira au Moyen-Orient son premier Mondial.
Le Qatar n’a jamais fait dans la demi-mesure. A l’occasion de cette candidature, les Qataris ont une nouvelle fois vu les choses en grand, ne se refusant aucune folie. Probablement le prix à payer pour organiser d’une première Coupe du Monde au Moyen-Orient.
Zidane au soutien
Depuis plusieurs années, le Qatar investit énormément pour s’adjuger une place de choix dans le monde du sport. Dans cette optique qui mieux que Zinédine Zidane, légende du football international, pour promouvoir leur dossier (moyennant finance). Présent à Doha en marge de la visite technique de la FIFA, l’ancien n°10 des Bleus n’a pas hésité à apparaître dans un clip de promotion relatant sa propre carrière. «Il est temps de confier la Coupe du Monde au Moyen-Orient», concluait le champion français à l’issue du court-métrage. «Le football appartient à tout le monde. Il est l’heure de le donner au Qatar.» Mais le Tricolore n’est pas le seul ambassadeur de renom engagé par le comité du Moyen-Orient. Sir Alex Ferguson et Pep Guardiola sont également les guest-star de ce dossier ambitieux : «Je suis parvenu à un accord pour être l’ambassadeur de la candidature du Qatar à l’organisation du Mondial 2022. Mon soutien tient au fait que j’y ai déjà vécu», a expliqué ce dernier qui garde un très bon souvenir de son passage au club d’Al Ahli entre 2003 et 2005. Mais, malgré cet intérêt précieux de la part de personnalités influentes du milieu du football, la FIFA ne cachait pas son pessimisme vis-à-vis de ce projet qualifié «de haut risque», mettant l’accent sur «le défi opérationnel et logistique» de cet émirat.
Le gouvernement quatari, plus qu’engagé dans la bataille, envisagerait dans cette perspective de dépenser plus de 50 milliards de dollars pour le développement de ses infrastructures (12 stades d’une capacité d’au moins 40 000 places et un autre de 80 000 places pour la finale). Des sommes considérables qui inquiètaient véritablement les membres du comité exécutif, surtout dans ce contexte économique instable. L’autre point sensible de cette candidature concernait les risques sanitaires qui pourraient peser sur le pays au mois de juin et juillet. Les températures extrêmes de l’été dans le Golfe persique peuvent atteindre les 50°C dans cette zone, une chaleur incompatible avec la pratique du football : «Le fait que la compétition soit prévue pendant les mois de juin-juillet, les deux mois les plus chauds de l’année dans cette région, représente un risque sanitaire potentiel pour les joueurs, les officiels, la FIFA et les spectateurs. Des précautions seraient nécessaires», a précisé le rapport. Le directeur de la candidature, Hassan al Saouadi aurait pourtant déjà trouvé la parade en construisant des stades ultra-fonctionnels composés … d’un système de climatisation : «Les précautions évoquées dans le rapport ont déjà été mises en place avec notre système de refroidissement pour les stades, les sites d’entraînement et les fan-zones et d’autres sites», a-t-il déclaré dans un communiqué.
La petite taille du pays, la proximité des stades (12 stades dans un périmètre de 60 km), sa situation géographique et l’inexpérience des grands rendez-vous internationaux sont d’autres paramètres qui participaient à la mise à l’écart du Qatar. Mais le vote en a décidé autrement…(Le Figaro-02.12.2010.)
*voir aussi: Images du Mondial 2010
*cliquer aussi ici: Coupe du monde foot 2010.Bilans+photos
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**Côte d’Ivoire: victoire d’Alassane Ouattara….Le président de la commission électorale a annoncé aujourd’hui la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle, avec 54,1% des voix. (02.12.2010.)
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**Dernières minutes: un violent incendie fait rage dans le nord d’Israël…40 morts
Incapable d’éteindre l’incendie par les propres moyens de l’Etat hébreu, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a appelé aujourd’hui quatre pays, dont la Russie, à fournir un support aérien pour maîtriser le violent incendie faisant rage dans le nord d’Israël…. Netanyahu vient de parler avec les dirigeants de la Grèce, de Chypre, de l’Italie et de la Russie avec l’objectif de mobiliser des avions de lutte anti-incendie supplémentaires de ces pays pour aider à combattre l’incendie », indique un communiqué. Une quarantaine de personnes – des gardiens de prison – ont trouvé la mort dans un énorme incendie de forêt qui faisait rage jeudi soir près du port de Haïfa selon un communiqué du service des ambulances israëlien. (02.12.2010.)
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**Festival international du film arabe à Oran
*Très attendue, la 4e édition reconfigurée se déroulera du 16 au 23 décembre 2010. (avec 34 films en lice)
Après maintes spéculation, le Festival international du film arabe revient enfin cette année. Annoncé officiellement hier à la faveur d’une conférence de presse animée à la salle Frantz-Fanon par son nouveau commissaire et son staff, notamment Mlle Nabila Rezaïg, responsable de la programmation long métrage, Yasmine Chouikh du rayon court métrage et Nabil Hadji de la communication, cette nouvelle édition comprendra 13 longs métrages et 21 courts métrages qui se disputeront le trophée de l’Ahaggar d’or. Une soixantaine d’invités et aussi des stars du monde arabe seront présents à cette manifestation très attendue par les professionnels du 7e art, nous apprend-on.
Dans son allocution d’ouverture, M.Mustapaha Orif, nommé nouveau commissaire de ce festival institutionnalisé par le département de Khalida Toumi, dira que le but de cette manifestation d’envergure internationale est de faire de ce Festival une vitrine des cinémas arabes et une caisse de résonnance pour le cinéma algérien. Tout en rendant hommage à son prédécesseur, M.Hamraoui Habib Chawki, M.Orif insistera sur le souci de qualité des films proposés et l’audience que se doit d’acquérir ce festival à Oran et dans le monde et qu’importe qui le dirigera. Aussi, dans la catégorie long métrage, aux côtés de la Syrie, le Qatar, la Tunisie, le Maroc, les Emirats arabes unis, l’Irak et l’Egypte, l’Algérie sera représentée dans la compétition officielle par Saha de Dahmane Ouzid et Taxiphone de Mohamed Soudani.
L’Algérie sera présente aussi d’une certaine façon dans Les Palmiers blessés de Abdelattif Ben Amar, une coproduction tuniso-algérienne. Côté courts métrages, outre l’Arabie Saoudite, la Palestine, la Libye pour la première fois, la Palestine, le Liban, les Emirats arabes, l’Algérie sera représentée par Le Dernier passager de Mounés Khemmar, Garagouz de Abdenour Zahzah et Khouya de Yanis Koussim. Trois hommages seront rendus par ailleurs, à la grande comédienne, Mme Chafia Boudrâa, au comédien, feu Larbi Zekkal et à l’actrice, Mme Hayat el Fahed du Koweït. C’est le film, Hors-la-loi, de Rachid Bouchareb qui assurera la cérémonie d’ouverture. Le réalisateur ne sera pas parmi nous, car il se trouve au USA pour défendre son film en lice aux Oscars. Présidé par Rachid Boudjedra, le jury long métrage sera composé de Suzan Najemdine de Syrie, Hala Zoreikat de Jordanie, Colette Naufal du Liban, Rabii El Zammouri de Tunisie, Ahmed Boughaba du Maroc et Omrane Saleh de Bahrein. Quant au court métrage, le jury présidé par le réalisateur tunisien Ibrahim Letaïef, sera constitué de Mohamed Salem Ould Dendou de Mauritanie, Hala Abdellah de Syrie, Abdallah Hassan Ahmed des Emirats arabes et Mohammed Nadif du Maroc.
Le programme comprendra aussi un focus sur le cinéma du Golfe avec quatre longs et neuf courts métrages, mais aussi un colloque sur la critique cinématographique dans les pays arabes et un autre sur la musique dans le cinéma arabe, auquel prendront part d’éminents spécialistes dont notre compositeur de talent, Safy Boutella. Reprenant la parole, le commissaire du Festival, M.Mustapha Orif, a souligné l’importance de cette rencontre annuelle dédiée au cinéma arabe qui, a-t-il dit, «doit s’ancrer dans le paysage cinématographique arabe et faire d’Oran une destination incontour-nable». Il a affirmé qu’à partir de l’année 2011, la date du festival sera fixée au mois de juillet, précisant que pour cette année, sa tenue au mois de décembre est «exceptionnelle». «On va réfléchir à un nouveau format du festival pour essayer de l’ancrer définitivement dans le paysage cinématographique».
S’agissant des critères de sélection des films, ceux-ci, a expliqué Nabila Rezaïg sont d’abord, la qualité, la disponibilité des copies et des réalisateurs en fonction du calendrier des festivals sachant qu’en ce moment, trois festivals se disputeront Oran dont ceux du Caire et Dubaï. Aussi, le choix des films répond à une nécessité de «diversité des cinémas arabes», M.Orif a tenu à le souligner vivement. (L’Expression-02.12.2010.)
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lire par ailleurs:
**Sept terroristes abattus par l’ANP
à la frontière avec le Niger
cliquer ici: infos d’Algérie
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** Les précautions à prendre en cas de grand froid
Sont considérés comme particulièrement vulnérables au froid : les sans-abri, les nourrissons, les personnes âgées et les malades souffrant de pathologies chroniques cardiovasculaires et respiratoires ou de diabète.
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Lisez bien ceci: - Durant une journée, un enfant absorberait près de 50 substances cancérogènes simplement en mangeant….alors faites attention! cliquer ici: Chasser les substances toxiques de nos assiettes
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**Bouchareb quitte la France pour le rêve américain
«Les méthodes des militants algériens sont les mêmes que celles utilisées par les résistants français pendant l’occupation allemande» Rachid BoucharebAprès la campagne médiatique et de haine déclenchée contre lui à Cannes et lors de la sortie de Hors-la-loi en France, Rachid Bouchareb a décidé de cesser de travailler pour une période en France, le temps que la tempête passe et le calme repasse. Il a pris ses clics et ses clacs et s’est installé entre Los Angeles et New York où il travaille avec une équipe réduite au développement de trois projets cinématographiques aux Etats-Unis. Ceci en prévision aussi de l’opération de promotion de son film au «States» en attendant sa nomination pour la troisième fois (une première pour un cinéaste arabe, africain et même français) aux Oscars. En attendant que les Français et notamment les bailleurs de fonds, publiques comme le CNC et France Télévisions reviennent à de meilleurs sentiments, Rachid Bouchareb, écrit avec Larry Gross (l’auteur notamment du script de 48 Heures avec Eddy Murphy) Belleville’s cop, une comédie sur la rencontre d’un flic arabe et d’un flic américain à Los Angeles. Codéveloppé par les sociétés Tessalit Productions, Pathé et Tonopah, le film sera tourné fin 2010 à Los Angeles. Il entamera ensuite le projet de The Fixer, coécrit avec Joëlle Touma et développé par Tessalit Productions et Mars Films. Mais le plus grand projet sur lequel il va s’investir et qui associera ses comédiens fétiches: Debbouze, Bouadjila et Zem, c’est French Connection. Rachid Bouchareb a reécrit et réactualisé le film réalisé en 1971 par William Friedkin, qui remporta cinq Oscars et qui était interprété par Gene Hackman, Roy Scheider et surtout le célèbre comédien français Marcel Bozzuffi. Le film version Bouchareb sera tourné entre Marseille et New York et suit l’histoire du trafic d’héroïne entre l’Indochine et la France à destination des Etats-Unis entre 1950 à 1975. Entre ses deux films, Bouchareb va respirer un peu en faisant ce qu’il sait si bien faire aussi, des films d’auteurs, avec Cleveland Dernière, coécrit avec Marion Doussot et produit par Arte. Et qui raconte la rencontre de deux femmes dans un «road movie» mémorable. Par ailleurs, Bouchareb entend faire un film coproduit avec l’Algérie sur la vie d’Angela Davis, coécrit avec Yasmina Khadra. Autant de projets qui pleuvent sur le réalisateur algérien qui est très sollicité aux Etats-Unis, puisque ce dernier en parfait anglophone, fait des interviews sur la presse et les télés américaines. Il a été cité le 2 novembre, (une date qui n’a pas été choisie par hasard), par le très sérieux New York Times, dans un article rédigé par Stephen Holden: intitulé Algerian Brothers Reunite in Paris. Il s’exprimera aussi en français pour faire passer des messages outre-Atlantique, sur le magazine Le journal français des Etats-Unis, donnant plus de détail (pour la première fois) sur sa référence cinématographique, citant notamment L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville ou Le vent se lève de Ken Loach. Le rapport à la famille dans la révolution est plus qu’important chez Bouchareb qui a compris que pour être reconnu chez soi, il faut être le meilleur à Hollywood. (L’Expression-02.12.2010.)
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**Venu à l’âge de 25 ans pour un service civil, il est resté 42 ans
“L’Abbé Pierre” algérien vient de nous quitter
De son Saint-Jean-de-Luz, village côtier du pays basque, il est venu dans les années 70, effectuer un service civil caritatif en Algérie. À Belcourt, au 41 Boulevard Nécira-Nounou, et c’est là que je l’ai connu, dans sa paroisse dirigée par l’abbé Scotto, une association de quartier s’y était installée pour donner des cours du soir, à titre bénévole, aux enfants de Belcourt. Il en était le directeur, mais balayait après les classes. Ammi Ramdane ne cessait pas de le taquiner, et Niaf, l’ours blanc, essayait en vain de lui arracher des mains ce foutu balai. Étudiant, je donnais des cours de français en échange d’une chambre. Le dimanche, Tahar Djaout venait nous voir et on parlait de l’Algérie et de l’Algérie. Qu’il aimait comme on aime un premier amour.
Il m’a connu célibataire, il a été témoin de mon mariage. Il a fait visiter le château de Versailles à ma fille dans sa poussette, elle a aujourd’hui 30 ans. Elle a fait ses premiers pas chez lui, puis s’est abonnée à la bibliothèque de médecine à la rue Zabana, vingt ans après.
Après la fermeture de l’école de rattrapage de Belcourt, Pierre Laffitte est parti enseigner à Mahdia, dans la wilaya de Tiaret, les mathématiques. Deux ans après, il a travaillé à la bibliothèque du CCU, à la rue Hamani (ex-rue Charras), avec Carmen qui nous gavait de lait au chocolat avant de rejoindre l’amphithéâtre d’en face et affronter Benachenou ou un autre prof.
Ensuite, il s’est consacré corps et âme à la bibliothèque de médecine de la rue Zabana. Il se faisait acheter par des âmes charitables un exemplaire de livre qu’il
reproduisait à souhait sur sa photocopieuse inusable pour ses étudiants, aujourd’hui professeurs de médecine. La dernière fois que je l’ai vu, il y a exactement une année, il m’a avoué qu’il connaissait 56 professeurs et maîtres assistants qui sont passés chez lui, et qu’il a été invité au mariage de 34 d’entre eux.
Le temps passe vite. Je l’ai invité pour une réception le 28 novembre, c’est-à-dire dimanche dernier. Il n’est pas venu. Il était hospitalisé. Et il vient de nous quitter. Repose en paix. Pierre. (Liberté-02.12.2010.)
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CLIMAT- les ONG et les écologistes restent mobilisés. Ils refusent le fatalisme à la veille de l’ouverture de la conférence sur le climat…à partir du 29 novembre 2010, à Cancun au Mexique
cliquer ici: Ce n’est pas le climat qui doit changer, c’est le système!
*Cancun… Vingt ans d’injustice climatique
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*voir aussi: ElAyam en images
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