L’Amérique latine rend hommage à Lula
5122010*L’Amérique latine, l’Espagne et le Portugal, ont rendu en vif hommage samedi 04.12.2010. au président sortant du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, soulignant l’ampleur de ses transformations et refusant de lui dire adieu, lors d’un sommet à Mar del Plata (Argentine).
« Personne ne va vous dire adieu aujourd’hui », lui a lancé la présidente argentine Cristina Kirchner, hôte du sommet ibéro-américain réunissant les dirigeants de 19 pays latino-américains, l’Espagne, Portugal et Andorre. Lula, visiblement ému, chemise blanche et col ouvert, écoutait attentivement chaque mot de Mme Kirchner, qui a perdu récemment son mari et ancien président Nestor Kirchner (2003-2007).« Un militant ne quitte jamais la politique et encore moins lorsque, à la présidence de son pays, il a impulsé des transformations, lancé des chantiers, comme personne avant lui », a-t-elle ajouté.Lula, qui doit être remplacé le 1er janvier par Dilma Rousseff, participait pour la dernière fois, après huit ans au pouvoir, à un grand sommet rassemblant l’ensemble des dirigeants d’Amérique latine.« Attendez-moi, je vais continuer mon chemin en Amérique latine », a alors dit Lula à ses homologues, confirmant qu’il ne comptait pas quitter la vie politique. « Je suis un homme politique latino-américain », a-t-il dit, les yeux couverts de larmes, déclenchant des longs applaudissements de ses pairs, restés débout autour de lui.Il a alors résumé ses acquis : « On ne nous traite plus comme avant », a-t-il dit. « Nous ne verrons plus quelqu’un plaisanter parce qu’un travailleur a obtenu son diplôme ou parce qu’un Indien a été élu président en Bolivie », a poursuivi le président, ajoutant : « Nous avons construit quelque chose de neuf, qui ressemble à la dignité, en Amérique Latine. (AFP-04.12.2010.) ***Luiz Inácio Lula da Silva (Lula), le président brésilien sortant, était interviewé la semaine dernière -pour la première fois- par un groupe de blogueurs progressistes. Un événement perçu par beaucoup comme un grand pas dans l’élan actuel vers une organisation plus démocratique des médias brésiliens.La session de deux heures pouvait être suivie en streaming vidéo sur Internet, permettant ainsi aux blogueurs de participer via webcam sur Twitter, le site de microblogging. (Voir la vidéo)
http://www.youtube.com/watch?v=T2iOZOmaNqo&feature=player_embedded
Un grand éventail de sujets a été abordé, des réformes politiques au Brésil à l’avortement, en passant par l’éducation, la corruption et jusqu’à la politique étrangère du pays. « Je suis le résultat de la liberté de la presse »La réforme des médias était au cœur des préoccupations, et Lula a affirmé :
« Je suis le résultat de la liberté de la presse dans ce pays. La plus grande censure qui soit est celle de croire que la presse ne peut être critiquée. »
Il a brocardé la propagation de la désinformation et a appelé de ses vœux une plus stricte réglementation du secteur des médias brésiliens. Il a reproché à la presse grand public d’avoir suscité la peur en exagérant l’impact de la crise financière mondiale sur le pays, ainsi que d’avoir fait courir de fausses rumeurs sur le crash de l’avion de la TAM en 2007.
Les médias grand public, au Brésil, sont entre les mains d’un tout petit nombre de familles régnantes, avec à leur tête la famille Marinho, qui possède la plus grande chaîne de télévision du pays, la Rede Globo. Historiquement très proche de la dictature militaire (1964-1984), la Globo a toujours été aux premières loges pour consolider et exercer son contrôle sur la télévision, le cinéma, la radio et la presse.
Les journaux ont souvent été sous le feu des critiques pour avoir servi des intérêts politiques, comme tout récemment encore, à l’occasion de la campagne présidentielle, pendant laquelle la présidente élue, Dilma Rousseff, a largement été perçue comme une victime du jeu de massacre mené par les médias grand public.
Les plus grands quotidiens et magazines se sont invités dans le débat déjà saturé, en tirant partie de sujets sensibles, tels que la religion et l’avortement, ce qui avait laissé le Brésil farouchement divisé.
Le président sortant a été questionné sur les propositions faites l’année dernière à l’occasion des premières Assises nationales de la communication. La nécessité d’une plus grande réglementation, d’une participation citoyenne et d’un contrôle social sur les médias grand public figuraient parmi les propositions esquissées pendant les débats, avec un Lula réaffirmant aux blogueurs qu’elles seraient soumises au Congrès brésilien.
Il a ajouté que désormais, le débat était entre les mains de Dilma, laquelle a souhaité une plus grande liberté de la presse au Brésil dans son discours du 31 octobre.
Pour ceux qui étaient présents, la session a marqué l’ouverture d’un nouveau canal pour une communication plus progressiste entre les décisionnaires et ceux qui n’appartiennent pas aux médias grand public. Un internaute, participant via Twitcam, a qualifié la session d’« émouvante ».
« Le monopole a volé en éclats »
En pensant aux lecteurs encore soumis aux « vieux » médias, le célèbre blogueur politique Rodrigo Vianna a dit :
« Je ne sais pas si les lecteurs réalisent ce que cela signifie : le monopole a volé en éclats. Les internautes ont pu poser leurs questions, via Twitter. Le monde de la communication a bougé. Ce que nous avons vu aujourd’hui est symbolique. »
Renato Rovai, rédacteur en chef du magazine Revista Forum, était lui aussi positif :
« Elle [l'interview collective, ndrl] entre dans l’histoire de la couverture politique brésilienne. »
Le groupe des blogueurs select invité à y assister était aussi significatif, écrit le participant Leandro Fortes :
« Les membres de ce même groupe ont été traités par Serra [candidat à la présidentielle, ndlr], au plus fort de la tempête de la campagne électorale, de représentants de “blogs obscènes”, une référence musclée à un type de médias qui a pris le tucano, une créature artificiellement soutenue par les vieux médias corporatistes, à contre-pied.
Ni Serra, ni personne au sein de la vieille droite brésilienne ne s’attendait à une telle puissance de réaction, d’analyses et de critique de la part de la blogosphère et des réseaux sociaux. Articles mensongers, rapports fallacieux, discours hypocrites, obscurantisme religieux, jusqu’à la fameuse farce de la boule de papier, ont été démasqué en un temps record sur internet.
Être traités d’“obscènes” ne nous a jamais vraiment offensés, bien au contraire. Nous, les “obscènes‘, avons fait l’histoire de cette élection. Serra et ses préhistoriques amis sous-traités ont disparu dans les égouts virtuels.’
Les participants n’ont cependant pas tardé à pointer du doigt les lacunes de la séance. Vianna a noté que des sujets pressants tels que les droits de l’homme, la réforme agraire, la justice et la santé publique n’avaient pas été abordés suffisamment en profondeur, éclipsés qu’ils étaient par la discussion sur les communications.
De la même manière, on peut aussi regretter l’absence de blogueuses, même si Conceição Oliveira, du blog Maria Fro et Conceição Lemes, de Vi o Mundo ont toutes deux participé via Twitcam.
Lula semble convaincu du potentiel d’un engagement avec les citoyens par le biais des médias sociaux, et a promis de bloguer et de tweeter dans un futur proche.
Le Brésil se situe au deuxième rang en nombre d’utilisateurs de Twitter dans le monde derrière les Etats-Unis, et le nombre de ses internautes oscille entre 67 millions et 73 millions. Les sites de réseaux sociaux tels que la plateforme Orkut et, dans une moindre mesure, Facebook, sont aussi très populaires. (Rue89-29.11.2010.)
Marta Cooper, traduit par Jean Saint-Dizier
En partenariat avec Global Voices
Photo : le Président Lula à Georgetown, le 26 novembre 2010
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Zidane à Alger mardi prochain
L’ancienne star du football mondial d’origine algérienne, Zinedine Zidane, a confirmé sa présence à Alger mardi prochain pour participer à une opération caritative au profit des enfants malades, selon le site électronique “Viva l’Algérie”. Le champion du monde 98 avec la France, qui confirme son attachement à ses racines algériennes, effectuera ainsi sa troisième visite en Algérie après celle de 2006 lorsqu’il avait rendu visite aux victimes du séisme de Boumerdès de 2003, puis celle de mars dernier à l’occasion d’un match gala de football en salle. Zizou avait fait l’annonce de ce déplacement dans le pays de ses parents en marge de la Danone Cup qui s’était déroulée en octobre en Afrique du Sud. Zidane avait assuré que son déplacement avait un lien avec ses projets qu’il tient à concrétiser en Algérie. (Liberté-05.12.2010.)
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cliquer ici: Miss France 2011
Laury Thilleman, 19 ans, Miss Bretagne, a été élue Miss France 2011
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*Lire aussi: Qatar,une fabuleuse histoire d’un tout petit pays arabe
*Arracher l’organisation de la Coupe du monde 2022 aux grandes nations développées, il fallait le faire.
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François Hollande à Alger pour une visite de 3 jours
L’ancien premier secrétaire du Parti socialiste français, François Hollande, effectuera, à compter de mardi, une visite de trois jours en Algérie à l’invitation du FLN. M. Hollande, actuellement président du Conseil général de la Corrèze et député à l’Assemblée nationale française, et la délégation qui l’accompagne auront un programme chargé pour ce déplacement qui intervient une dizaine de jours après le passage à Alger d’une autre personnalité “présidentiable” française, Emanuel Valls en l’occurrence. L’ancien compagnon de Ségolène Royal rencontrera, à l’occasion de son séjour, notamment le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, les présidents de l’APN et du Conseil de la nation, Abdelaziz Ziari et Abdelkader Bensalah, le président du Cnes, Mohamed-Seghir Babès, et le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Réda Hamiani. (Liberté-05.12.2010.)
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***C’est l’hiver, faites de la soupe
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**lire par ailleurs: *Le « Hacker de Maghnia » pourchassé
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** Air Algérie… 95 stewards et hôtesses licenciés ainsi que 13 responsables dont 7 directeurs centraux.
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