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Les hostilités diplomatiques entre l’Algérie et la France ont repris de plus belle

18122010

*ALGÉRIE-FRANCE
Le mauvais «thon»

Les hostilités diplomatiques entre l’Algérie et la France ont repris de plus belle après une sensible accalmie caractérisée par un ballet de responsables français à Alger.

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 La cause, cette fois, une histoire de visas refusés à des responsables de la pêche qui devaient assister à la réunion de la Cicta (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) qui a vu d’ailleurs le quota algérien dispatché entre la Libye, la Croatie, l’Égypte et le Maroc. Au-delà de la perte d’une grande partie du quota algérien de thon rouge, due, selon le ministre algérien de la Pêche, au refus inexpliqué et non notifié des demandes de visas formulées pour les représentants du ministère devant assister à la réunion de la Cicta, c’est l’attitude de la représentation consulaire de la France à Alger qui a été remise en cause, en ce sens qu’elle n’a pas appliqué le principe de réciprocité en matière de visa.
À l’accusation de M. Khenafou, ministre de la Pêche, au comportement incompréhensible du consulat de France, défendu juste après par l’ambassade, la réponse est qu’aucune demande n’a été déposée. La partie algérienne réplique par des arguments tangibles et des preuves. Alors qu’on s’attendait à des gestes d’apaisement, le ministère algérien, ayant introduit un recours, c’est au tour du Quai d’Orsay de rejeter, dans les mêmes termes que le diplomate en place à Alger, l’accusation algérienne. (…)
En fait, cette tension est perceptible depuis bien des mois, et les intentions et les multiples tentatives de dégeler cette relation tumultueuse entre Paris est Alger ont souvent tourné court en raison d’interférences et de parasitage qui émanent du propre camp de la droite où le poids des nostalgiques de l’Algérie française est considérable et influent. Il s’agit d’une fâcheuse tendance qui se manifeste en France pour obstruer toute amélioration du climat franco-algérien. (sourve:Liberté-18.12.2010.)

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*Quel intérêt a la France à «saboter» la présence algérienne à cette rencontre internationale, d’autant plus que son quota a été en grande partie détourné et récupéré par l’Egypte, la Libye, la Croatie et le Maroc?

La polémique entre Alger et Paris concernant l’absence des représentants algériens à la réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Cicta), tenue à Paris du 17 au 27 novembre dernier, pour cause de visas, enfle.
Le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques accuse, les services consulaires français répliquent. Le ministre de la Pêche, Abdallah Khanafou, remet ça et c’est le Quai d’Orsay qui persiste et signe. Qui dit vrai, qui ment? Toute la question est là. A Alger, de nombreux observateurs s’interrogent, en effet, comment peut-on refuser des visas à une délégation officielle? Une pareille éventualité est-elle possible? Il est vrai que tout ne baigne pas dans l’huile pour les relations entre les deux pays, mais il est vrai qu’il n’y a aucun incident grave dans ces mêmes relations pouvant justifier ou à la limite, expliquer un refus de visas pour une délégation officielle. Résultats des courses: entre Alger et Paris, il y a du mauvais thon.
Dernier à réagir à cette affaire, le ministère des Affaires étrangères français. Dans une conférence de presse tenue jeudi dernier à Paris, la porte-parole adjointe du Quai d’Orsay, Christine Fages, a confirmé ce que l’ambassade de France à Alger avait déjà dit.«A ma connaissance, aucune demande de visas n’a été déposée en ce sens», a-t-elle déclaré, faisant savoir que «la partie algérienne était représentée au dernier jour de la Conférence de Paris».
Mais c’était trop tard, car les conclusions étaient déjà tirées et les quotas distribués.
La messe étant dite, des questions qui attendent des réponses se posent d’elles-mêmes.
Si le ministère de la Pêche a formulé des demandes de visas, pourquoi n’a-t-il pas pris les précautions nécessaires? Les demandes n’étant formulées qu’une semaine avant la tenue de la réunion.
«Nous avons introduit les demandes de visas le 10 novembre 2010. Nous n’avons pas eu de reçu. Il se trouve que nous n’avons ce problème qu’avec le consulat de France à Alger. Cela ne demande que trois jours pour l’ambassade d’Italie lorsque nous déposons des demandes de visas pour les différentes missions que nous effectuons», a reconnu Abdallah Khanafou, mercredi dernier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale.
Une autre question: quel intérêt a la France (si elle n’a pas répondu à la demande du ministère algérien) à «saboter» la présence algérienne à cette rencontre internationale, d’autant plus que son quota a été en grande partie récupéré par l’Egypte, la Libye, la Croatie et le Maroc? Dans un communiqué datant du 14 décembre dernier, l’ambassade de France à Alger avait confirmé que «en liaison avec le ministère des Affaires étrangères algérien, les autorités diplomatiques et consulaires françaises traitent toujours dans les meilleurs délais les demandes de visas déposées par les membres des délégations officielles algériennes devant se rendre en France». Le communiqué souligne également que «le consulat ne peut que constater qu’aucun dossier de demande de visas n’a été déposé par ces personnes (membres de la délégation algérienne à la réunion de la Cicta)».
L’absence des négociateurs algériens à la réunion de la Cicta a eu pour conséquence la perte, par l’Algérie, d’une grande partie de son quota annuel de pêche de thon rouge puisqu’il est passé de 618 tonnes à 138 tonnes seulement.
Cela ne semble pas inquiéter, outre mesure, le ministre algérien chargé du secteur. Toujours sur les ondes de la radio, M.Khanafou a précisé que «nous avons introduit des recours et émis des réserves sur les deux PV de la réunion» et que «pour l’instant, nous n’avons pas reçu de réponse. Nous avons un délai de six mois».
Ainsi, l’affaire prend de l’ampleur avec l’entrée en jeu du ministères des Affaires étrangères français pour appuyer sa mission diplomatique à Alger et stigmatiser le ministère algérien de la Pêche et des Ressources halieutiques.
Au rythme où vont les choses, l’affaire risque de prendre des allures d’une crise. D’où la nécessité de trouver les véritables fauteurs. ‘L’Expression-18.12.2010.)

********Lire aussi: **  L’Algérie dépouillée de son quota de thon

«Le quota de l’Algérie a fait l’objet d’un hold-up»

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Ils sont à l’origine du plan d’autonomie marocain appuyé par la France 

La fausse neutralité de Madrid et de Washington dans le conflit sahraoui

*La ministre des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez, a dû s’expliquer jeudi soir devant le Congrès espagnol sur l’implication de Madrid sur le rôle joué par Madrid dans la réalisation du plan d’autonomie présenté par Rabat comme solution alternative à l’indépendance du Sahara occidental, avec le concours de Washington.
1L’Espagne est loin d’être neutre dans le conflit du Sahara occidental, si l’on se fie aux nouvelles révélations de WikiLeaks, qui cite toujours des notes diplomatiques américaines. Celles-ci indiquent que l’Espagne a poussé le Maroc à rédiger le plan d’autonomie du Sahara avant sa présentation en 2007. Cette information n’a pas manqué de faire réagir l’opposition en Espagne, qui doute désormais de la neutralité du gouvernement. Accusé de “partialité active” dans ce conflit, le gouvernement Zapatero s’est défendu par la voix de sa ministre des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez, qui persiste à dire que son gouvernement est neutre.
Devant la commission des affaires étrangères du Congrès espagnol, Jimenez a affirmé le 15 décembre dernier qu’il y avait en effet “un travail intense réalisé par Madrid pour aider les parties à trouver une solution juste et équilibrée”, mais le gouvernement Zapatero ne se serait pas prononcé pour une solution plutôt que pour une autre.
L’Espagne “soutiendra celle qui sera le fruit d’un accord”. Il n’en demeure pas moins que le quotidien espagnol El Pais a publié plusieurs notes diplomatiques américaines confidentielles, obtenues par WikiLeaks, qui révèlent les positions respectives de l’Espagne et des États-Unis au sujet du conflit du Sahara et des possibilités pour aboutir à des solutions durables pour la région.
Ainsi, les notes WikiLeaks envoyées par les ambassades américaines à Madrid et à Rabat en 2006 apportent du nouveau sur la véritable position de Madrid.
Elles révèlent que le plan d’autonomie pour le Sahara marocain, présenté en 2007, n’était pas une initiative purement marocaine. Des câbles diplomatiques datant de 2006 indiquent que les États-Unis et surtout l’Espagne encourageaient “activement” le Maroc à établir un tel plan. Un câble diplomatique du 29 mars 2006 affirme que “le Maroc devrait présenter un plan d’autonomie crédible […] concret et pas conservateur”, tel aurait été le principal message de l’Espagne envers son voisin du Sud. Idem pour l’ancien ambassadeur des États-Unis à Rabat, Thomas Riley, qui aurait affirmé que c’était “aussi un message-clé des États-Unis”. Espagnols et Américains étaient d’accord sur le bien-fondé d’un plan d’autonomie, mais sans que cela ne soit officiel. Une note diplomatique datant du 31 octobre 2008 révèle qu’“officiellement, l’Espagne continuerait de soutenir un référendum”. Il est même question d’un “non-paper”, une proposition qu’Alvaro Iranzo, responsable du Moyen-Orient et de l’Afrique au sein du ministère des Affaires étrangères espagnol, aurait soumis aux États-Unis concernant le Sahara occidental, le 11 février 2006. Celle-ci détaille la proposition espagnole dans laquelle il est évoqué un statut semblable à celui de la Catalogne pour la région du Sahara, soit une autonomie très large, avec un gouvernement propre, mais sous l’autorité du gouvernement central.
Il y est recommandé d’abandonner “un vocabulaire de décolonisation, et des mots tels que souveraineté et indépendance, en faveur d’un vocabulaire de mondialisation, des mots comme régionalisation, autonomie, autogouvernement”. On ne peut que s’interroger sur ce double langage du gouvernement Zapatero dans ce conflit du Sahara occidental. À en croire ces câbles diplomatiques, il s’expliquerait par l’intérêt de l’Espagne dans cette région. “La dépendance de l’Espagne du gaz naturel algérien, mais aussi de la main-d’œuvre marocaine, le commerce et la coopération transfrontalière avec le Maroc mettent l’Espagne dans la position délicate de devoir maintenir de bonnes relations avec les deux pays. L’intérêt national de l’Espagne suppose clairement de résoudre ce conflit, d’ouvrir la frontière maroco-algérienne et négocier avec une économie nord-africaine intégrée”, motivent cette démarche de Madrid, selon les diplomates US, auteurs des notes révélées par WikiLeaks.    (Liberté-18.12.2010.) 

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**Facebook a débranché le site pendant 30 minutes pour protéger ses secrets

Jeudi, entre environ 22h15 et 22h45 (heure française) , Facebook était inaccessible. Pas au ralenti mais juste hors-ligne. L’événement a surpris –le réseau social ayant plutôt la réputation d’être solide, à l’inverse de Twitter. Facebook a-t-il été attaqué par des pirates? Les serveurs ont-ils lâchés? Rien de tout ça: Facebook a volontairement débranché la prise, explique Wired. Pour protéger des produits secrets.

Il semble que des nouvelles fonctionnalités ont été brièvement mises en ligne par erreur. «Certains prototypes internes ont été rendus accessibles à des personnes de l’extérieur. En conséquence, nous avons débranché le site pendant quelques minutes», explique l’entreprise.

«Facebook Memories»

Manque de chance pour le réseau, certains ont eu le temps de faire des captures, comme ZdNet. Parmi les nouvelles fonctions, «Memories» semble être une sorte d’historique de l’activité Facebook, avec photos, status et autres likes classés année par année. Il devrait également être bientôt possible de tagger des photos par lieu.

Au final, rien de bien révolutionnaire qui ne soit pas déjà proposé par d’autres sites. Mais visiblement, l’heure n’était pas encore venue pour Facebook. (20Minutes-17.12.2010.) 

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** PRODUITS AGRICOLES PROVENANT D’EUROPE
Les importateurs paieront les droits de douane
 L’Algérie a fini par obtenir gain de cause en rétablissant les taxes sur les produits en provenance d’Europe.

Un accord est trouvé entre les Douanes algériennes et l’Union européenne. Il s’agit de la suppression des préférences tarifaires concernant 36 produits importés. Cet accord entrera en vigueur le 1er janvier 2011.

cliquer ici:   10.Eco-finances

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**Festival international de musique andalouse

 L’Algérie s’apprête à accueillir la 5e édition du Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes (Fimama) du 21 au 30 décembre 2010, à la salle Ibn Zeydoun, Riadh El Feth. Placée sous le haut patronage de Son Excellence, M.Abdelaziz Bouteflika, président de la République, l’édition du «Festivalgerie» 2010 connaîtra, en plus de la participation algérienne, la présence de plusieurs artistes, musiciens et ensembles arabes et étrangers de renommée internationale.(**)

*** ouverture du 2e Festival culturel international de danse contemporaine

La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, procédera aujourd’hui à l’ouverture du 2e Festival culturel international de danse contemporaine, qui se poursuivra jusqu’au 23 décembre au Théatre national Mahieddine-Bachtarzi d’Alger.
Dans un document remis à la presse, la commissaire, Mme Kaddouri, souligne que des compagnies et des artistes venus de Côte d’Ivoire, d’Espagne, des Etats-Unis, de France, de Géorgie, d’Irak, d’Italie, du Liban, du Mali, du Maroc, de Suède, de Syrie et de Tunisie, vont y prendre part. Quant à la ministre, elle considère que cette rencontre est l’occasion d’ouvrir des espaces de rencontres et d’échanges entre les peuples.
Dans son discours inaugural, elle mettra l’accent sur le fait que la mise en oeuvre en Algérie de nombreux festivals internationaux, nationaux et locaux à caractère culturel et artistique traduit la volonté ferme de conforter le pays dans sa dimension de grand carrefour international de rencontres des nations, des femmes, des hommes et de leurs idées. «Le rythme des saisons, les grands moments de la vie des hommes, sociaux et religieux, la commémoration même d’une indépendance reconquise, ont trouvé leur expression véritable dans la danse algérienne, multiple dans ses couleurs et ses formes, mais profondément dans ce qu’elle exprime dans sa part de l’universel», selon l’appréciation de la ministre.
«Au nivellement par le bas imposé par la mondialisation économique, nous proposons l’élévation des esprits et des coeurs, synthèse que l’art, alchimie de l’universel, pratique depuis toujours», propose-t-elle. Lors de ces rencontres, il y aura aussi l’ouverture d’atelier de la danse contemporaine.
Atelier auquel sont conviés des artistes et des nations qui partagent la même conviction sur ce thème. Selon la ministre, l’intérêt porté à la jeunesse s’accompagne de la décision de répondre pleinement à ses aspirations en termes de formation, de compétences attendues et de moyens financiers. (L’Expression-18.12.2010.) 

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