Des enseignants chercheurs refoulés aux aéroports français
22122010*Des universitaires, en possession de visas en bonne et due forme, délivrés par les services consulaires de Annaba et en cours de validité, se sont vu refuser l’entrée en France à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Le motif invoqué est le défaut de présentation
de la «convention d’accueil», un nouveau document qui n’a pas été réclamé pour le dossier de demande de visa.La «lettre d’accueil» de l’université ou du laboratoire de recherche français où désiraient se rendre les enseignants chercheurs algériens était, jusqu’à récemment, le document central de toute demande de visa pour un séjour académique de courte durée. Hier, nous avons appris auprès du consulat de France de Annaba, assez sèchement du reste, que dorénavant, il sera exigé la «convention d’accueil», un document établi par l’université d’accueil et délivré et paraphé par la préfecture de police.Si on peut très bien comprendre que les autorités françaises veuillent mettre fin aux pratiques frauduleuses, faux et imitations employées par des enseignants sans scrupules, on a du mal par contre à admettre que cette nouvelle mesure, si elle se confirme officiellement, soit appliquée de façon rétroactive. Selon notre interlocuteur au consulat, elle serait récente. Pourquoi, dans ce cas, a-t-on interdit l’entrée à des personnes ayant obtenu leur visa en toute légalité avant cette date ? Une autre source, à l’ambassade de France à Alger, dit ne pas être informée de ces nouvelles mesures et, à notre connaissance, aucune annonce officielle n’a été faite à ce propos.Aucun établissement de l’enseignement supérieur n’était hier en possession d’une information exacte à ce propos. Que des ouï-dire sur des cas de refoulement qui se sont produits depuis quelques jours. Pour notre part, nous avons pu trouver le cas d’un enseignant refoulé il y quelques jours avec un visa délivré en octobre 2010 et valable jusqu’en avril 2011. Il a été reconduit dans l’avion qui l’a amené. Il lui a été remis une pièce justifiant l’interdiction d’entrée sur le territoire français pour «défaut de convention d’accueil». Serait-ce un nouveau document de voyage ?En attendant plus de clarté sur ce tour de vis supplémentaire à la circulation de personnes appartenant à une catégorie – qui devait, souvenons-nous des discours à la veille du traité d’amitié, bénéficier d’une plus grande facilité de déplacement – les spéculations vont bon train. Pour beaucoup, il ne fait aucun doute que cette surprenante décision des autorités françaises est liée au climat politique en France où c’est la surenchère sur les questions d’immigration. Des discours récents du président français et de son ministre de l’Intérieur ont clairement indiqué des mesures dans ce sens. (El Watan-22.12.2010.)
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**La France veut emprunter 184 milliards en 2011
Bercy a tout fait pour emprunter moins en 2011, en rachetant notamment dès cette année 22,6 milliards de dette arrivant à échéance l’an prochain.
L’Agence France Trésor prévoit de moins s’endetter l’année prochaine, par rapport à 2010. La baisse des taux d’intérêt depuis deux ans a permis d’économiser 8 milliards au budget de l’État.
Le chiffre est vertigineux, mais il traduit pourtant une amélioration. L’année prochaine, la France empruntera -en net- 184 milliards d’euros sur les marchés. C’est 2 milliards d’euros de moins que prévu en septembre et surtout 4 milliards de moins qu’en 2010. Pour l’année en cours, l’Agence France Trésor (AFT) a en effet emprunté 188 milliards d’euros à moyen et long terme.
Un record qui témoigne de l’ampleur du choc de la récession sur les finances publiques françaises. Pour relâcher un peu la pression, Bercy a tout fait pour emprunter moins en 2011, en rachetant notamment dès cette année 22,6 milliards de dette arrivant à échéance l’an prochain. Ceci dans le double but d’adresser un message rassurant aux marchés financiers tout en restant dans la roue des Allemands qui devraient, de leur côté, emprunter aux alentours de 195 milliards d’euros l’an prochain, soit une dizaine de milliards d’euros de moins qu’en 2009.
Au-delà de cette volonté de rassurer les investisseurs, certains indicateurs montrent toutefois une vraie détente sur les besoins de financement de la France. Ainsi, l’AFT a emprunté seulement 188 milliards d’euros de dette à court terme (BTF) cette année, soit 26 milliards de moins qu’en 2009. C’est le signe que les tensions sur la trésorerie de l’État s’apaisent à mesure que la reprise économique s’installe et que les rentrées d’impôts s’améliorent. Mais on est encore loin du retour à la normale. Si les BTF représentent aujourd’hui 15,3% du stock de dette de l’État, contre 18,6% l’an dernier, la moyenne historique est plutôt située aux alentours de 11,5%. Il faudra au moins deux ans pour y revenir.
Alors que la crise de la dette souveraine secoue la zone euro, l’AFT affiche pourtant sa sérénité, chiffres à l’appui. «Cette année, la demande pour les BTF a été 2,8 fois supérieure à l’offre lors des émissions -ce qui est un record- et pour la dette à moyen long terme elle a été de 2,1 fois, ce qui correspond à la moyenne des dernières années», résume Philippe Mills, son directeur général. Cet appétit a permis à la France d’emprunter à des niveaux historiquement bas: 2,53% en moyenne pour les titres à moyen et long terme contre une moyenne historique de 4,15%. Cette baisse de 162 points de base du coût de financement a permis à l’État d’économiser 2,5 milliards d’euros sur la charge de sa dette en 2010. Conjuguée à l’économie de 5,5 milliards réalisée en 2009, année où la baisse des taux d’intérêt avait été très spectaculaire, la France a économisé 8 milliards sur ses coûts de financement, «grâce» à la crise. Un chiffre qui donne la mesure des risques pesant sur le budget si les taux remontent. Prudente, l’AFT a prévu que la charge de la dette augmenterait de 5 milliards par an au cours des trois prochaines années pour atteindre 55 milliards en 2013 contre 40,5 milliards cette année.
Dans ce contexte, la récente remontée des taux d’intérêt français, passés à 3,39 % pour les emprunts à dix ans contre 2,46 % il y a cinq mois, n’inquiète pas l’AFT, pas plus que l’envolée des CDS (assurance contre les risques de défaut) qui ont atteint avant-hier leur plus haut niveau historique s’agissant de l’Hexagone. «La remontée des taux d’intérêt, particulièrement forte aux États-Unis, traduit surtout le regain de confiance des marchés pour l’économie américaine et la croissance mondiale», analyse Philippe Mills. Quant aux CDS, le patron de l’AFT les juge non significatifs. «Le stock de CDS en net est de 18 milliards de dollars, contre une dette négociable de plus de 1 200 milliards d’euros, soit nettement moins de 1%, ce qui veut dire que leur mouvement n’a aucun impact sur les obligations d’État françaises ni n’est en mesure de traduire une réelle perception du risque.»
Le début d’année mettra cette sérénité à l’épreuve. Passée la trêve de Noël où les marchés financiers ont l’habitude de fermer leurs portes, les dettes européennes risquent de revenir sous pression. (le Figaro-21.12.2010.)
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**La fin de l’Euro plongerait la France dans la récession
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**Apportant son soutien à Assange
Reporters sans frontières (RSF) va héberger un site miroir de WikiLeaks
L’organisation de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF) a annoncé, hier, qu’elle allait héberger un site miroir des télégrammes diplomatiques américains de WikiLeaks. “Nous apportons symboliquement notre soutien au droit de WikiLeaks à publier des informations et à ne pas être entravés dans cette démarche”, au nom de “la protection des sources, sans lesquelles le journalisme d’investigation ne peut exister”, selon le communiqué de RSF. “Les pressions et tentatives de fermeture de WikiLeaks relèvent d’une atteinte au rôle de — chien de garde de la démocratie — évoqué à propos de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH)”, relève l’organisation. “Ce soutien ne s’inscrit que dans le cadre du partenariat mis en place entre WikiLeaks et des médias d’information et celui-ci sera réexaminé en fonction des activités et des contenus proposés à l’avenir par le site Internet”, précise RSF.
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**Vers la création d’une académie du basket-ball
Six experts américains à Alger
Six experts américains de basket-ball, dont deux anciens joueurs de NBL, Arthur Jackson (président of One on One basketball), Brett Isaacson (One on One basketball regional director for Maryland), qui avaient l’habitude de jouer avec le président américain Barak Obama, ont séjourné à Alger dans le cadre d’un partenariat avec les états-Unis pour la promotion et la formation de la discipline du basket-ball en Algérie. Ce projet, qui s’étalera sur une période d’une année, verra la présence de ces experts de réputation mondiale sur le territoire national en vue de former les entraîneurs de demain et par la même occasion inculquer le savoir de la détection des jeunes talents. Un projet pour la création d’une académie de basket-ball, la première dans le pays, devrait être concrétisé. (Liberté-22.12.2010.)
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