5e Festival international de musique andalouse

*grande affluence du public venu apprécier la belle musique

La salle Ibn Zeydoun (Oref) affichait complet, à quelques sièges près, vendredi passé. Une grande affluence du public algérois venu apprécier la belle musique, “la musique savante”, en cette quatrième soirée du 5e Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes.

Inauguré mardi dernier (21.12.2010.) ce festival  s’étalera jusqu’au 30 décembre, où deux concerts seront donnés chaque soir. Au premier jour, le public a pu apprécier la qualité du travail d’Ismaïl Hakem qui, avec son ensemble, a rendu hommage à Dahmane Benachaour. Ensuite, l’assistance a été conviée à voyager à travers un style musical, venu du nord de l’Inde avec Shirin et Ranajat Sengtupa. Une musique ancestrale et subtile. Mercredi, c’était aux musiciens d’Artemandoline de charmer les présents avec une interprétation authentique et fine de la musique ancienne espagnole. Ils seront suivis par l’association Maqam de Constantine (1er prix du Festival national de la musique malouf). Une autre évasion à travers des “mélodies” et des sonorités épurées de tout artifice, douces. Jeudi, le virtuose de la guitare Michel Sadanowsky a ébloui plus d’un par son interprétation majestueuse et sa maîtrise de l’instrument. C’est un récital de “flamenco-Brouwer”, comme le définit l’artiste, dont l’assistance s’est délecté des notes que diffusait la guitare. Place ensuite à l’ensemble de malouf maghrébin de Sousse (Tunisie). Une belle découverte musicale grâce aux différents talents que recèle cet ensemble. Quant à la soirée de vendredi passé, nous pouvons la qualifier de soirée dédiée au “tarab”. En effet, ce sont deux ensembles musicaux s’inscrivant aux antipodes, mais que la belle musique, “savante” — comme aime à le répéter M. Guerbbas, commissaire du festival —, réunit. C’est l’ensemble Ornina de musique arabe qui entama la première partie de cette soirée qui s’annonçait exceptionnelle par la qualité et la pureté de la mélodie. Fondé en 1993, sous la direction du grand maître du luth, Qadri Dalal. L’ensemble Ornina a sillonné le monde, faisant découvrir la belle musique arabe, notamment celle des grands compositeurs syriens, mais aussi celle appartenant au patrimoine de ce pays. Pour sa deuxième participation en Algérie (la première c’était en 2007 à l’occasion du Festival du malouf de Skikda), c’est un programme qu’on peut qualifier de “fine fleur” de l’école musicale syrienne. Composé de dix éléments (huit musiciens et quatre chanteurs), cet ensemble a charmé l’assistance, conquise dès les premières notes. Des mouachahate, des pièces du répertoire populaire (taqdim et maouaouil). Une belle performance surtout avec les voix chaudes et pures des deux chanteurs qui ont ravi en interprétant avec brio deux chansons de la diva de la chanson arabe Oum Kelthoum.  Entrèrent ensuite les musiciens de l’association Ahbab El Arbi Bensari de Tlemcen (1er prix du Festival national de musique hawzi) qui gagnèrent les faveurs d’une assistance qui s’est extasiée devant le programme savamment concocté : temrina, touchia el kebria, inqilab moual, hawzi de Keddour el Alami et khlas. Environ une cinquantaine de minutes se sont égrenées avec délice. L’art et la manière étaient le mot d’ordre de cette soirée et de celles à venir. C’est enivré de belles mélodies aux sonorités authentiques que le public a quitté les lieux. (Liberté-26.12.2010.) 

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**Revente des cadeaux de Noël

En période de crise, la revente des cadeaux de Noël permet de récupérer un peu de l’argent dépensé pendant les fêtes, selon l’anthropologue Dominique Desjeux, professeur à Paris Descartes.

 

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**France: après la neige, le froid s’installe
 

Les températures sont glaciales à l’aube sur les sols enneigés, avec parfois moins de -10°C, on relève même -17°C à Strasbourg. Le dégel restera difficile en journée sur l’est, y compris dans Paris. La neige fait place à une vague de froid. Après la dégradation neigeuse de ces derniers jours, la situation se calme sur la France. L’anticyclone se rétablit sur les îles britanniques, d’où un temps moins enneigé, mais toujours aussi froid. Les températures sont glaciales à l’aube sur les sols enneigés, avec parfois moins de -10°C là où la nuit a été dégagée, on relève même -17°C à Strasbourg (-5 cette après-midi) et -22°C à Buhl-Lorraine en Moselle. Le dégel restera difficile en journée sur l’est, y compris dans Paris. On trouvera 3 à 7°C plus à l’ouest en en Méditerranée.

**» voir le site des aéroports de paris

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**Baignade des otaries pour les courageux du froid

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