La Syrie.un pays qu’on veut détruire-2

La Syrie.un pays qu’on veut détruire-2

**La faim, le froid. Pas de pain. Pas de lait en poudre pour les bébés. Pas d’électricité. Écoles fermées. Pénurie de carburant et manque de nourriture, la situation humanitaire ne cesse de s’aggraver en Syrie.

 **2,5 millions de déplacés qui ont fui leur maison à cause de la guerre.

*Le chaos syrien planifié et exécuté par les USA et l’Occident, selon Wikileaks

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A Kafranbel, il n’y a plus d’écoles – elles servent d’abris aux milliers de Syriens des villages alentours qui fuient les bombardements. D’ailleurs, il n’y a même plus de bancs ni de pupitres pour étudier. «On s’est mis à les brûler pour survivre au froid de l’hiver», raconte Raed Fares… Près de deux ans après le début de l’insurrection, sa ville est au bord de l’agonie. «Nous manquons de tout: d’essence, de lait en poudre pour les enfants, de pain», dit-il.

Vendu au marché noir, et en quantités limitées, le fioul est inabordable pour la plupart des familles: en l’espace de quelques mois, il est passé de 0,6 dollar à plus de 3 dollars le litre. «Alors, pour pouvoir se réchauffer, les gens en sont réduits à couper les oliviers et les figuiers, dont ils brûlent le bois», raconte-t-il. Faute d’électricité, le feu garantit également un minimum de lumière à la nuit tombée, avant que la ville, située au nord du pays, ne plonge dans l’obscurité la plus totale.

Faire la queue pendant des heures pour un morceau de pain

La journée, c’est la course aux denrées entre deux averses. «Trouver de quoi se nourrir est un combat quotidien. La grande boulangerie de la ville avait l’habitude d’approvisionner 22 villages. Aujourd’hui, elle est au point mort faute de fioul, de farine et d’argent pour payer ses employés. Du coup, vous pouvez passer votre journée à faire la tournée des quartiers et à faire la queue pendant des heures dans l’espoir de décrocher un morceau de pain», poursuit Raed Fares. Et bien souvent, ajoute-t-il, «les parents se contentent de quelques racines d’herbes bouillies, ramassées au fond des vergers, pour laisser le pain aux plus jeunes». Les nouveau-nés sont nourris à l’eau de riz selon l’ONG Avaaz, qui évalue à 2,5 millions le nombre de déplacés qui ont fui leur maison à cause de la guerre.

Dans son nouveau rapport, le Programme alimentaire mondial estime à un million le nombre de Syriens qui vont être victimes de la faim cet hiver. L’organisation onusienne, qui avoue souffrir d’un manque de financement, se dit dans l’impossibilité d’approvisionner certaines zones à cause de la violence des combats et des bombardements.

Des raisons que Raed Fares refuse d’accepter. «Kafranbel est à 10 kilomètres de la Turquie. La frontière est ouverte et la route est relativement sûre. Pourtant, aucune aide ne nous parvient. Je connais une famille de déplacés qui a trouvé refuge dans une des 13 écoles de Kafranbel. Les gamines passent leur temps à faire des bonds sur place pour ne pas mourir de froid: est-ce une façon de vivre? Où est la communauté internationale avec ses belles promesses? Si les étrangers ont peur de venir en Syrie pour nous aider, qu’ils nous approvisionnent à la frontière et on se chargera de faire la distribution dans les villages», s’emporte-t-il.

«Une prison à ciel ouvert»

Dans la ville de Kafrnabod, au centre du pays, l’hiver est encore plus rude. «C’est une prison à ciel ouvert», lâche Adnan, un de ses habitants. Contacté lui aussi grâce à une connexion Internet bricolée clandestinement – le pouvoir de Damas ayant bloqué la téléphonie mobile dans la région de Hama depuis plus d’un an -, cet instituteur anti-Bachar raconte que les rebelles ont fini par libérer la ville du régime il y a quatre jours. Mais les habitants, recroquevillés entre la vie et la mort, ont à peine de quoi se nourrir.

«L’armée s’est retirée mais elle nous assaille de bombes au quotidien. Impossible de sortir de Kafrnabod pour s’approvisionner dans les autres villes: les tanks sont postés à 5 kilomètres. Et quand bien même nous voudrions prendre la voiture pour nous réfugier ailleurs, il n’y a plus d’essence pour remplir les réservoirs», ajoute Adnan.

À Kafrnabod, où la température frôle le zéro degré, la population se réchauffe avec des branches d’arbre et du vieux plastique brûlé. «C’est très toxique, mais on n’a pas d’autre solution», avance-t-il. Le pain, aliment de base des Syriens, est désormais rationné à la miette près et les médicaments font cruellement défaut. «Je connais une femme dont le nouveau-né, âgé de 22 jours, a fait une terrible poussée de fièvre. Elle n’a pas pu l’emmener à l’hôpital de la ville la plus proche, et son enfant est mort à 4 heures du matin. Des exemples comme celui-ci, j’en ai à profusion. Vous pensez peut-être qu’on exagère, qu’on invente des histoires. Mais dans notre pays, la réalité a dépassé la fiction. Toutes ces images d’horreur que vous voyez à la télévision, c’est un dixième de ce que nous vivons au quotidien», murmure Adnan.*Le Figaro-21.12.2012. et plus.

WW+3

**Le mythe de l’opposition modérée !?  soutenue par les Américains et les Occidentaux

***des terroristes  » gentils » coupeurs de têtes et des terroristes méchants

Il s’appelait Mahmoud Issa, ce Palestinien de 12 ans venu d’un camp de réfugiés non loin d’Alep. Des combattants du groupe Nour al-Din al-Zenki, considéré comme d’opposition modérée et soutenu par les autorités américaines, le kidnappent et le décapitent. Et on parle toujours d’opposition « modérée »?

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Nour al-Din al-Zenki est un groupe rebelle luttant contre le gouvernement d’Assad et jouissant du soutien de Washington, par opposition aux groupes terroristes Front al-Nosra et Daech. Ses combattants exécutent, décapitent des gens, des enfants, et n’ont pas peur de poster les vidéos de ces exécutions en ligne. Pour autant, ils sont toujours considérés comme modérés et sont toujours soutenus par les Etats-Unis.

« Certes, nous sommes très préoccupés. Si cela est prouvé, on fera une pause s’agissant de notre soutien… », voici les mots du secrétaire d’Etat américain John Kerry.

Le porte-parole du département d’Etat américain Mark Toner applique la même rhétorique.

« Nous l’avons vue (la vidéo, ndlr), mais ne pouvons pas le confirmer. Il nous faut plus d’informations », a-t-il balbutié, répondant aux questions au sujet de la décapitation du garçon palestinien.

Le peuple syrien ne dispose pas du luxe de pouvoir établir une telle distinction, là-bas, un décapiteur est un décapiteur, et il n’y a pas de place pour le deux poids deux mesures pour symptomatique de la politique étrangère américaine. Donc, l’opposition syrienne modérée, pro-démocratique et amicale ne serait qu’une illusion américaine.

L’armée arabe syrienne lutte avec acharnement contre l’invasion des milliers de djihadistes depuis 5 ans. Le conflit est sanglant. Ils combattent un ennemi animé par l’idéologie la plus brutale et la plus barbare depuis les Khmers rouges, lesquels ont transformé le Cambodge en un champ de bataille dans les années 1970.

Et comme les Khmers rouges, ce mouvement radical d’inspiration maoïste responsable de la mort de quelques deux millions de personnes lorsqu’il était au pouvoir au Cambodge entre 1975 et 1979, les groupes djihadistes dévastent la Syrie et sont visiblement déterminés à instaurer le chaos dans le pays.

Ainsi, au Cambodge, en Syrie et en Irak, les graines du chaos germent des années plus tard, et ces graines ont été semées par les Etats-Unis. Le Cambodge a été pilonné, entre 1969 et 1973, et six mois durant pour la seule année 1973, les bombardiers américains B-52 ont largué plus de bombes lors de leurs 3695 raids sur les zones résidentielles du Cambodge qu’ils n’en ont larguées sur le Japon pendant la Seconde Guerre Mondiale… Ces pilonnages ont été un catalyseur pour les groupes maoïstes fanatiques, les ont « poussé » à déclencher une révolution.

Faisons un saut dans le temps. En 2003, la guerre et l’occupation de l’Irak initiées par les Etats-Unis avec leurs alliés britanniques ressemblent à certains égards à la situation vécue par le Cambodge. Régions déstabilisées, société irakienne ravagée, exactions et chaos ont ouvert la porte aux islamistes sunnites, encore plus extrémistes qu’Al-Qaïda.

Puis, le printemps arabe de 2011, qui a démarré en Egypte et en Tunisie, s’est transformé en hiver arabe en Libye. Cinq ans plus tard, la Libye est à son tour en proie au chaos, s’étant muée en pale imitation d’un Etat opérationnel alors que la Syrie est toujours enlisée dans une lutte pour sa survie. Et dans cette lutte, les seuls modérés — si l’on accepte ce terme — sont les combattants de l’armée arabe syrienne et leurs alliés.

La décapitation brutale de Mahmoud Issa par les rebelles soutenus par Washington restera à jamais gravée dans la mémoire des peuples comme la preuve du rôle inique joué par les Etats-Unis dans le conflit, alors que la grande question est celle de la distinction entre barbarisme et civilisation.(Sputnik)- mercredi 27 juillet 2016

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*des militaires israéliens découverts parmi les rebelles syriens

« Les troupes gouvernementales syriennes ont arrêté un véhicule israélien au cours d’une opération dans la ville d’Al-Qousseir, un bastion important des forces rebelles, selon les médias officiels syriens.

Selon ces sources, le véhicule de l’armée israélienne arrêté sert à surveiller les signaux de communication et interférer les liaisons sans fils. Ils insistent sur le fait que c’est une preuve claire de l’implication des militaires et des membres des services secrets israéliens dans le pays arabe. « Dans la voiture, nous avons trouvé des munitions, des uniformes et divers moyens utilisés pour communiquer», explique l’une des troupes syriennes.

Des sources de RT dans l’armée syrienne, à leur tour, ont révélé la  découverte dans la région d’une unité militaire avec 4 Israéliens, dont une femme, et la découverte d’un mortier israélien dans la région d’Al-Dabaa, situé à 10 kilomètres de Al Quseir. Ils ont signalé également l’arrestation de 11 soldats armés juifs dans la ville d’Al-Quseir, dont le contrôle a été pris par le gouvernement. Deux soldats israéliens ont été blessés dans l’opération. 
L’action militaire qui a repris le contrôle de la place (un point    stratégique près de la frontière libanaise utilisé comme un pont par lequel l’opposition a reçu des armes et des mercenaires) par les troupes de Bachar al Assad a eu lieu en quelques heures. « Ce    qui s’est passé aujourd’hui à Al Quseir démontre clairement la victoire d’une philosophie de vie et la fermeté envers les assassins sous contrats que représente les gangs armés en Syrie. On ne    peut pas arrêter de parler de la réussite de l’offensive de l’armée syrienne et tout ce qui a été accompli », a déclaré Ibrahim Sair écrivain et publiciste.

Selon les détails militaires, l’opération a été basé sur une stratégie    bien étudiée. Les soldats ont encerclé la ville, libérant sa périphérie et évacuant les résidents de ces zones pour éviter les effusions de sang. Malgré cela, il n’était pas possible d’éviter les affrontements, dans lesquels un certain nombre de rebelles ont été tués. Les combattants de la formation armée Front An-Nusra, faisant partie d’Al-Qaïda (NDLR: sous entendu les larbins de la CIA), ont également subi des pertes importantes et beaucoup ont été forcés de se rendre ou de fuir. «Les groupes armés qui se trouvaient dans la ville d’Al Quseir faisaient partie du Front An Nusra et autres groupes assimilés. Ils ont pris de nombreux civils en otages et les ont utilisés comme boucliers humains. Maintenant Al Quseir est sous le contrôle de l’Armée syrienne d’un point de vue militaire et c’est un grand succès, » insiste l’analyste militaire Salim Jarbah.
L’analyste international Carlos Martinez, pour sa part, estime que l’implication d’Israël dans le conflit interne syrien a un objectif très précis: «Il y a une coalition de facto entre Israël, l’Occident et les monarchies du Golfe pour mettre fin à l’influence de l’Iran « . Il indique qu’une Syrie complètement détruite sans une gouvernance claire serait un grand pas vers cet objectif, et que Damas et Téhéran ont toujours été des alliés fidèles ». *source:wikistrike.com-21.05.2013.

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Le chaos syrien planifié et exécuté par les USA et l’Occident, selon Wikileaks

**Les détails***Nouveaux éléments des preuves et des documents relatifs à la planification de la destruction de la Syrie par les États-Unis et la propagation de la confusion et de la déstabilisation du pays.

Les nouvelles révélations de Wikileaks n’ étonnent plus personne car le monde a pris conscience que l’Amérique a comploté aux chutes des régimes qui ne les obéissent pas , non seulement dans le cas de  Syrie et du sabotage de son territoire, mais aussi dans d’autres pays arabes et du Moyen-Orient en général. Comme l’a justement souligné  l’article pertinent d’ eldabil  15/09/21, il est un lieu commun que l’ingérence américaine dans les affaires des pays tiers, est basée sur les organisations terroristes qui sont  soutenues pour briser l’unité arabe et pour perpétuer une controverse, un piège dans lequel sont déjà tombés plusieurs Etats.

Le nouveau document publié sur le site de «Wikileaks» datant de 2006 concerne un plan des États-Unis pour déstabiliser la Syrie et  saper l’autorité du Président Bachar al-Assad.

Le document commence par l’expression « d’ une détresse des Etats Unis à cause de la stabilité du régime syrien, et du fait que le Président syrien « Bachar al-Assad » est devenu « plus fort qu’il ne l’était avant deux ans », malgré l’ invasion américaine en Irak depuis trois ans. L Amérique prévoit de saper les régimes pro-iraniens comme la Syrie et le parti libanais du Hezbollah,pour favoriser l’entité sioniste.

Le document est délivré par l’ambassade américaine à Damas, et reconnaît la stabilité de l’Etat syrien, qui inquiète Washington.  » Commençons donc à  exploiter toutes les faiblesses de Damas ». Pour réaliser une occasion de faire pression sur Assad, et de briser la relation d’équilibre avec le Liban, ils utilisent l’assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri en attribuant la responsabilité au gouvernement syrien.

Le document de Washington aurait insisté sur la nécessité de tirer profit de cette situation et exige qu’il y ait une annonce publique des résultats de la recherche et l’entrelacement d’ Assad à l’assassinat.

Un paragraphe du câble se réfère au Vice-président de la Syrie, Abdel-Halim Khaddam, qui aurait  dit que « le gouvernement n’a pas de base populaire  » tout en soulignant que  » l’apparition du vice-président dans les médias dérange l’élite syrienne et Assad  personnellement. »  Le document stipule que «nous devons continuer à encourager l’Arabie Saoudite et d’autres partenaires pour propager dans les médias, en mettant en évidence le côté sombre du système. «

Le même document vise la scission dans les rangs de l’intelligence militaire en propageant des rumeurs selon lesquelles il y a des tentatives de coup d’Etat, comme il estime que le système est très sensible aux rumeurs de tentatives de telle sorte. Par ce moyen ils envisagent de provoquer une inquiétude dans les rangs de l’armée, de l’administration et de la sécurité du pays.

Le document propose également de souligner de toute manière l’échec de « réforme économique », en particulier durant la période des élections présidentielles de 2006, pour se débarrasser d’ Assad . Il suggère également qu’ une comparaison « de la réforme syrienne» avec d’autres réformes au Moyen-Orient doit être démontrée et appelle  les pays du Golfe a empêcher  les investissements arabes en Syrie.

Sur la question kurde, le document propose d’organiser une campagne de plaintes de Kurdes de Syrie, à travers les organisations internationales et les ONG des Droits de l’Homme dans le but de discréditer le gouvernement. Toutefois, il est noté:

« Cette question doit être abordée avec précaution, car toute erreur sur la question kurde en Syrie peut se retourner contre nous et les Kurdes sont susceptibles de discréditer nos efforts pour construire une  »opposition kurde » . Soyez prudents avec les services des renseignements syriens qui sont suspicieux sur les objectifs de certains Kurdes « .

Dans la section sur les activités terroristes, selon la description du document, le gouvernement américain reconnaît avec une discrétion  « que le régime syrien sera laissé aux soins des groupes qui ont des liens avec al-Qaïda et qui vont entreprendre d’actions pertinentes ». Il annonce l’émergence de certains des actes terroristes en Syrie.

Le document recommande la transition et la présence de groupes terroristes en Syrie, tels que «Hamas» et «Djihad islamique». Il est estimé que les efforts historiques du pays et de la gouvernance des Assad contre les groupes terroristes est un point faible, fournissant tous les signes nécessaires  d’instabilité du gouvernement par ses choix politiques.  »Notez qu’il est difficile de déterminer pleinement l’étendue de la menace islamiste contre le régime syrien, mais il est certain qu’il existera une menace à long terme. «

Bien sûr, on n’a pas besoin de revenir à un document de «Wikileaks», pour comprendre la réalité du plan américain contre la Syrie, qui détruit un pays tout entier en faveur de l’entité sioniste. Cependant, il révèle les méprisables scénarios planifiés de longue date pour la déstabilisation ainsi que le cynisme des concepteurs qui se présentent comme des « autorités sur les questions humanitaires » et l’éclosion des manifestations en faveur du projet chaotique.

Il montre aussi l’étendue de l’influence américaine dans les Etats arabes et les dirigeants qui suivent docilement ses commandements. Il devient clair le rôle primordial des États-Unis dans la détérioration de la situation en Syrie, et la conversion d’une situation politique dans une guerre dévastatrice entre des gangs armés et l’Etat. Des organisations terroristes qui ont bénéficié du soutien, du financement et de l’équipement militaire par Washington et par certains autres Etats conspirateurs.(dimpenews.com)**plus algerie1.com/vendredi 26 février 2016

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 La traîtrise des Judas arabes.

On savait les Saoudis et les Qataris «sous-traitants» de la puissante Amérique, on ne savait pas que leur haine puisse atteindre de telles extrémités, qu’ils sont les premiers à exhorter à la destruction d’un pays arabe. Le Royaume saoudite et le Qatar ont franchi le pas en étant les plus résolus à appuyer les frappes occidentales contre la Syrie. De fait, les Etats-Unis n’attendent pas une «aide» militaire des monarchies du Golfe, mais plutôt un soutien politique. Ce que Riyadh et Doha accomplissent avec conscience, plus, avec ferveur et au-delà des attentes occidentales. L’axiome «protège-moi de mes amis (…), mes ennemis je m’en charge» n’a jamais été aussi probant que face à la traîtrise des Judas arabes. Ce qui est aussi fâcheux est que ces deux pays ont enrégimenté et neutralisé les deux institutions arabe et musulmane, la Ligue des Etats arabes et l’OCI (Organisation de la Coopération islamique) devenues de simples instruments de rétorsion contre d’autres pays arabes et musulmans qui n’entrent pas dans le profit que les puissances étrangères – occidentales en l’occurrence – ont tracé pour eux. Ainsi, alors que la commission d’enquête des Nations unies qui a achevé hier sa mission en Syrie, n’a ni confirmé, ni infirmé la responsabilité du régime syrien – dans la présumée utilisation d’armes chimiques dans la région de la Ghouta, près de Damas – la Ligue arabe, sous la pression de Riyadh et de Doha, s’est déjà faite sa «religion» et décrété le gouvernement de Assad «coupable». Notons, que c’est cette même Ligue arabe, phagocytée par le Qatar, qui, outrepassant sa charte et les règles du droit international avait accueilli dans ses rangs – et expulsé le représentant du gouvernement légal syrien – les rebelles qui combattent le régime de Damas. Allant jusqu’à changer l’emblème national syrien, par celui de la rébellion. Fait unique dans les annales de la diplomatie et de la politique internationales. Des «quasi-terroristes» admis à siéger parmi les souverains et chefs d’Etat arabes. Cette «Ligue arabe» – est-elle désormais représentative de l’ensemble des Etats du Monde arabe? Nous en doutons! Le même scénario s’est reproduit au niveau de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui a exclu de ses rangs la Syrie. Là aussi, les deux compères du Golfe ont fait un travail de lobbying et de chantage auprès des pays musulmans pour les inciter à rallier leur diktat. Il n’est donc pas surprenant que l’OCI instrumentalisée par le duo saoudo-qatari ait à son tour soutenu, contre toute logique, une intervention militaire étrangère contre la Syrie. Dans un communiqué, l’OCI tient «le gouvernement syrien légalement et moralement responsable de ce crime odieux» et estime que l’attaque «requiert une action décisive». Où était l’OCI quand Israël «napalmisait» les Palestiniens de la bande de Ghaza (2008-2009, pour ne citer que la dernière et sanglante agression en date) et le Sud-Liban en 2006? Bien sûr, Israël, c’est une autre paire de manches et, à l’évidence, n’est l’ennemi ni de l’Arabie des Al Saoud, ni des émirs du Qatar. Tout cela entre en fait dans l’ordre des choses, si l’on excipe du fait que les trônes saoudi et qatari tomberaient du jour au lendemain sans le «parapluie» américain qui assure leur protection et les prémunit des colères des peuples d’Arabie et du Qatar. Mais cette protection n’est guère gratuite et les deux monarchies payent un lourd tribut à leur puissant protecteur américain. En exemple, les achats d’armes US par l’Arabie (les commandes saoudies pour les 15 prochaines années sont évaluées à près de 90 milliards de dollars) contribuent surtout à faire tourner le complexe militaro-industriel américain. Des armes dont le Royaume (à part de les retourner contre le peuple arabe) n’a que faire. Craignant que leur soumission ne soit prise en défaut, les monarchies du Golfe sont prêtes à toutes les vilénies pour contenter les puissants Etats-Unis. Jusqu’à être plus «royaliste» que le roi – l’empire américain; en l’occurrence – lorsque le chef de la diplomatie saoudie, Fayçal Al-Saoud, encore lui, s’est surpris à affirmer: «Nous ne pouvons que considérer la Syrie comme une terre occupée, ce qui nécessite une réaction internationale rapide et ferme.» C’est à peine croyable alors que ce prince ne s’est jamais hasardé à plaider aussi «strictement» la cause des Palestiniens sous le joug d’Israël. Quel paradoxe quand on entend le secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA), José Miguel Insulza – même s’il le fait à titre personnel – dire à propos des menaces contre la Syrie«je suis profondément opposé aux interventions militaires. Il n’y a pas beaucoup d’exemples dans le monde, d’interventions de ce type qui ont été positives». Comment les Al Saoud veulent-ils «sauver» les civils syriens en exhortant l’Occident à des frappes contre leur pays? Par  malheur, c’est l’image détestable que les Arabes donnent d’eux!°L’Expression-01-09-2013

**accusations d’utilisation d’armes chimiques par la Syrie

Poutine: « Une absurdité totale »

Il a appelé Washington à présenter à l’ONU les preuves qu’il dit détenir, en soulignant que «l’interception de conversations quelconques ne pouvait pas servir de base pour la prise de décisions fondamentales (…)».

Le président russe Vladimir Poutine a qualifié hier d’ «absurdité totale» les accusations d’utilisation d’armes chimiques par la Syrie et a appelé les Etats-Unis à présenter les preuves qu’ils disent avoir d’une éventuelle implication du régime syrien. «Les forces syriennes sont à l’offensive et cernent l’opposition dans plusieurs régions. Dans ces conditions, fournir un atout à ceux qui appellent à une intervention armée serait une absurdité totale», a déclaré M.Poutine aux journalistes à Vladivostok (Extrême-Orient russe), en répondant à une question sur l’utilisation présumée d’armes chimique par le régime syrien. «Cela va à l’encontre de toute logique», a-t-il insisté. «Je suis convaincu que ce n’est qu’une provocation de ceux qui veulent entraîner d’autres pays dans le conflit syrien et s’assurer le soutien d’acteurs internationaux puissants, en premier lieu celui des Etats-Unis», a indiqué M.Poutine. Le président russe a appelé Washington à présenter à l’ONU les preuves qu’il dit détenir, en soulignant que «l’interception de conversations quelconques ne pouvait pas servir de base pour la prise de décisions fondamentales, notamment le recours à la force contre un Etat souverain». «Concernant la position de nos amis américains, qui affirment que les troupes gouvernementales (syriennes) ont utilisé (…) des armes chimiques et disent avoir des preuves, eh bien, qu’ils les montrent aux enquêteurs des Nations unies et au Conseil de sécurité», a dit M.Poutine. «S’ils ne le font pas, cela veut dire qu’il n’y en a pas», a-t-il dit. M.Poutine a appelé son homologue américain Barack Obama, «lauréat du prix Nobel de la Paix», à «se souvenir combien de fois les Etats-Unis ont été initiateurs des conflits armés dans différentes régions du monde», notamment en Afghanistan, en Irak et en Libye, au cours de cette dernière décennie. «Et est-ce que cela a résolu ne serait-ce qu’un seul problème?», s’est-il interrogé. «Est-ce que c’est dans les intérêts des Etats-Unis de détruire une fois de plus le système de sécurité international, les bases fondamentales du droit international? Est-ce que cela va renforcer le prestige international des Etats-Unis? C’est peu probable», a poursuivi M.Poutine, en appelant Washington à «bien réfléchir» avant de prendre une décision sur un éventuel recours à la force. Le président russe a également proposé d’évoquer le conflit syrien dans le cadre du sommet du G20 prévu les 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie (nord-ouest). «Evidemment, le G20 ne peut pas remplacer le Conseil de sécurité des Nations Unies (…). Mais c’est un bon terrain pour discuter un problème. Pourquoi ne pas en profiter?», a indiqué M.Poutine. Il s’agit de la première réaction publique de Vladimir Poutine au rapport des services de renseignement américains accusant le régime du président Bachar al-Assad d’avoir utilisé des armes chimiques lors d’une attaque dans les faubourgs de Damas, le 21 août, et d’avoir ainsi provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes. Les Etats-Unis et la France appellent à agir contre le régime du président Assad, le président américain Barack Obama évoquant une action militaire «limitée». Pour sa part, Moscou accuse les rebelles d’avoir utilisé des armes chimiques pour discréditer le gouvernement. M.Poutine a par ailleurs loué la décision «inattendue» des députés britanniques qui ont voté contre une intervention militaire en Syrie, voulue par le gouvernement du Premier ministre David Cameron et par les Etats-Unis. «Cela veut dire que même en Grande-Bretagne – bien qu’elle soit le principal allié géopolitique des Etats-Unis (…) – il y a des gens qui sont guidés par les intérêts nationaux, le bon sens et qui tiennent à leur souveraineté», a déclaré le président russe. «Pour moi, c’était totalement inattendu (…). Tout le monde est habitué à ce que ces dernières années, la société occidentale accepte tout – sans discussions particulières – conformément aux souhaits et à la position du partenaire principal, les Etats-Unis», a-t-il dit.*L’Expression-01-09-2013

** la Syrie est en pleine guerre civile depuis plus de deux ans et demi.

Les Vautours!

Mouadamiya Al-Cham, un Abou Salim et un Timisoara-bis? Que s’est-il passé le mercredi 21 août dans la zone de Ghouta près de la capitale syrienne, Damas? L’armée syrienne avait mené une offensive ayant occasionné un nombre indéterminé de victimes dans la localité de Mouadamiya Al-Cham. Il est patent que les bombardements de ce mercredi ont été plus violents que ceux de ces dernières semaines. Le nombre de victimes qui a été évalué entre 100 et 170 morts – aucun bilan officiel n’a été donné – atteste, à lui seul, de la violence de l’offensive de l’armée syrienne. Cela est un fait. Il ne faut pas oublier cependant que la Syrie est en pleine guerre civile depuis plus de deux ans et demi. Ce qui fait ressortir cette action des précédentes contre-offensives de l’armée syrienne est l’imputation du présumé emploi par celle-ci d’armes chimiques. Armes prohibées par les institutions internationales. De fait, l’opposition syrienne – en perte de terrain au plan militaire – a immédiatement accusé le régime de Bachar al-Assad d’avoir usé d’armes chimiques contre les rebelles. Elle donne des chiffres de victimes – répercutés par les médias internationaux – qui donnent froid au dos. Les autorités syriennes ont démenti ces affirmations le même jour, indiquant que «les allégations sur l’utilisation d’armes chimiques par l’armée arabe syrienne aujourd’hui (mercredi, Ndlr) dans les régions de la banlieue de Damas (…) sont nulles et non avenues et totalement infondées». La première question qui vient à l’esprit est de se demander s’il est logique qu’une armée en train de reprendre la maîtrise du terrain utilise des armes prohibées? On peut également exciper du fait de la présence en Syrie des experts de l’ONU en armes prohibées venus enquêter sur l’affaire de Khan al Assal avec l’autorisation de Damas. Auquel cas, si cela s’avérait exact, il faut alors croire que le régime syrien, outre de perdre la tête, aurait organisé son propre «suicide politique», comme d’ailleurs le faisait remarquer vendredi un responsable de la sécurité syrienne. Le problème est que l’Occident d’une manière générale, les médias occidentaux et arabes en particulier ont fait écho aux accusations de l’opposition sans prendre la peine d’examiner sérieusement les tenants et aboutissants de l’affaire. Pourtant, ce ne sont pas les exemples qui font défaut lorsque l’opinion publique a été à plusieurs reprises grugée par des faux de même nature. L’archétype le plus connu reste l’affaire de Timisoara en Roumanie qui a entraîné la chute du dictateur roumain, Nikolaï Ceausescu, au début des années 1990, par la découverte d’un présumé charnier. Les plus grands journaux du monde se sont laissé embarquer dans cette invraisemblable affaire, le New York Times allant jusqu’à avancer que «4500 personnes auraient été massacrées en trois jours» D’autres journaux, tout aussi prestigieux, se sont laissé piéger. Or, le quotidien français Le Figaro, révélait le 30 janvier 1990 que «les images atroces du charnier de Timisoara, en Roumanie, étaient le résultat d’une mise en scène». Oui, d’une mise en scène; des gens n’hésitent pas à recourir à l’horrible pour gagner l’opinion et surtout les médias internationaux à leur cause. Plus près de nous, l’autre cas de charnier qui a soulevé l’indignation a eu lieu à la prison d’Abou Salim à Tripoli (Libye) en 2011. Après coup, il s’est avéré qu’il n’y avait rien de vrai. Un trou avec quelques os d’animaux s’est transformé en fosse commune avec plus de 1200 corps, s’alarmait la «presse» internationale alertée par le CNT. Celui-ci devait ensuite admettre que «les os sont trop grands pour être des os humains. C’est sans doute autre chose». Mais c’est l’image du «génocide» qui demeurera, les médias n’ayant pas cru, de leur devoir de rectifier une information qui s’est avérée fausse, avec toutes les conséquences qu’elle eut sur le peuple libyen. Les médias internationaux ont fait leurs choux gras de ces deux cas, ne s’apercevant que sur le tard, après coup, que c’était des «mises en scène» dans l’optique de jouer sur les sentiments et l’émotion de la communauté internationale. Les démentis, quand les journaux consentent à les publier, sont refoulés en pages intérieures et noyées dans les informations. La guerre civile en Syrie oppose deux parties qui se combattent avec acharnement. Comment se fait-il que les médias publient sans vérification des informations et accusations très graves, en provenance d’une des parties, sans recourir – au minimum – à des moyens plus fiables pour valider ou rejeter ce que l’on présente comme vérité? En fait, tout était bon pour présenter le président syrien comme un abominable criminel. Pour cela, il fallait des images tragiques, il fallait émouvoir. On annihile la raison pour ne laisser place qu’à l’émotion. Mouadamiya Al-Cham, un autre Timisoara et un autre Abou Salim? Tout le laisse croire, tant les médias se repaissent désormais de sang pour vendre leur littérature. Des vautours! *L’Expression-25-08-2013

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Selon une journaliste d’associated press

Les Saoudiens auraient livré des armes chimiques aux rebelles djihadistes syriens.

Selon Dale Gavlak, correspondante au Moyen-Orient de l’agence américaine Associated Press (AP), et qui collabore également au site Mint Press News, les services secrets saoudiens, dirigés par le prince Bandar Bin Sultan, auraient livré des armes chimiques aux djihadistes syriens.

Dale Gavlak, qui a enquêté dans la région d’Al Ghouta, celle-là même qui a été ciblée par l’attaque chimique du 21 août, a recueilli plusieurs témoignages qui corroborent cette thèse. Dans un article publié par Mint Press News en date du 29 août, Dale Gavlak affirme avoir mené «de nombreuses interviews avec des médecins, des habitants d’Al Ghouta, des rebelles et leurs familles (…) Beaucoup sont persuadés que certains rebelles ont reçu des armes chimiques de la part du chef des renseignements saoudiens, le prince Bandar Bin Sultan», écrit-elle.

La correspondante d’AP cite le témoignage du père d’un djihadiste syrien, un certain Abdelmoneim, qui affirme que deux semaines avant l’attaque, son fils a été chargé de transporter des armes fournies par un Saoudien du nom de Abu Ayesha qui dirigeait un bataillon.
«Le père décrit ces armes comme ayant une ‘‘structure en forme de tube’’ tandis que d’autres avaient la forme d’une bouteille de gaz énorme», rapporte la journaliste. Ce «Abou Abdelmoneim» indique que son fils et d’autres rebelles syriens ont été tués à l’intérieur d’un tunnel utilisé pour stocker ces armes.

Dave Gavlak cite également un chef djihadiste de Djabhat Al Nosra, un groupe affilié à Al Qaîda, qui a déclaré en parlant de cet arsenal : «Nous étions très curieux à propos de ces armes. Malheureusement, certains combattants n’ont pas su les manipuler correctement, ce qui a provoqué les explosions.» Gavlak assure que plus de 12 rebelles syriens qu’elle a interrogés lui ont confié que leurs salaires étaient versés par l’Arabie Saoudite.*El Watan-01.09.2013

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**Al-Qaïda déloge des rebelles syriens d’une ville à la frontière turque

 Un groupe de djihadistes affilié à Al-Qaïda s’est emparé mercredi 18.09.2013, de la ville syrienne d’Azaz, près de la frontière turque, après de violents combats contre une brigade de l’Armée syrienne libre.

Un groupe affilié à Al-Qaïda a pris le contrôle d’Azaz, dans le nord de la Syrie, mercredi 18 septembre, après de violents combats contre une brigade de l’Armée syrienne libre (ASL). Des combattants de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont pris d’assaut la ville, située à 5 kilomètres de la frontière turque, tuant au moins cinq membres de l’ASL, selon des militants de l’opposition. « L’EIIL contrôle complètement Azaz. Ils arrêtent des gens dans leurs maisons et ils contrôlent tous les checkpoints », a expliqué l’un des habitants.

Située à 30 kilomètres au nord d’Alep, Azaz est régulièrement visée par des bombardements des forces de Bachar al-Assad. La ville est également située non loin de Bab al-Salameh, le point de passage avec la Turquie qui est depuis des mois sous le contrôle de rebelles. La prise de la ville d’Azaz par Al-Qaïda pourrait poser problème au gouvernement turc, qui avait jusqu’alors laissé les combattants islamistes entrer en Syrie depuis son territoire. Selon des sources au sein de l’opposition, deux unités de l’ASL basées à Alep ont envoyé des renforts au poste-frontière pour le défendre d’une possible attaque d’Al-Qaïda.

Le chef d’Al-Qaïda ne veut aucune alliance avec les « laïcs »

Le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahman, estime toutefois que l’EIIL n’a pas encore pris totalement le contrôle d’Azaz, même s’il concède qu’il a « gagné d’importantes positions » et qu’il a des tireurs d’élite déployés dans toute la ville. Le directeur de l’OSDH a en outre affirmé que « l’EIIL est la cible d’un ressentiment populaire croissant » alors que se multiplient les informations faisant état d’enlèvements, d’exécutions sommaires et d’autres violences dans les zones où il opère.

Signe de la complexité du conflit en Syrie, si les combats entre l’EIIL et des rebelles non-djihadistes se multiplient ces dernières semaines dans certaines régions, dans d’autres, ils combattent ensemble contre les troupes du gouvernementales. Ce type de rapprochements n’est pas du goût du chef d’Al-Qaïda, l’Égyptien Ayman al-Zawahri. Dans un message audio diffusé à l’occasion du douzième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, il demande aux militants islamistes qui combattent le gouvernement de Bachar al-Assad en Syrie de ne pas s’allier avec les autres groupes rebelles « laïques » soutenus par l’Occident et les pays du Golfe. Il accuse les États-Unis de chercher à imposer en Syrie la loi des groupes rebelles « alliés à l’Occident », rapporte le SITE, service spécialisé dans la surveillance des groupes islamistes sur internet.* dépêches des médias-19.09.2013

**Combats acharnés entre groupes terroristes affiliés à Al Qaîda et les rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL).

*La ville d’Azaz aux mains des djihadistes d’Al Qaîda

Des habitants d’Azaz ont précisé que les combattants de l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL), groupes terroristes affiliés à Al Qaîda, avaient pris le contrôle total de la ville après des combats avec les rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL). C’est la première fois que des djihadistes prennent à l’ASL une ville, qui plus est stratégique, après une bataille éclair, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). En conséquence, la Turquie a provisoirement fermé un de ses postes-frontières avec la Syrie, celui d’Oncüpinar. L’EIIL et le Front Al Nosra sont deux groupes rebelles qui proclament ouvertement leurs liens avec Al Qaîda.

Signe de la complexité du conflit en Syrie : si les combats entre l’EIIL et des rebelles non djihadistes se multiplient dans certaines régions, dans d’autres ils combattent ensemble contre les troupes gouvernementaux syriens. Le président Al Assad a également affirmé hier sur la chaîne FoxNews que son pays détruirait son arsenal chimique. En effet, les Etats-Unis et la Russie sont parvenus à un accord à Genève le 14 septembre pour démanteler l’arsenal chimique syrien, le plus important de la région. Il évalue à «une année, peut-être un peu plus» le temps nécessaire pour «se débarrasser» de son stock.*médias-20.09.2013

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**les forces rebelles syriens et djihadistes d’Al Qaîda s’entredéchirent

Le torchon brûle entre les rebelles syriens et les djihadistes d’Al-Qaïda venus combattre en Syrie. Jeudi 11 juillet 2013, un chef de l’Armée syrienne libre (ASL) a été abattu par des islamistes à Lattaquié.

Les rebelles syriens et les groupes d’Al-Qaïda engagés contre Bachar al-Assad sont à couteaux tirés après le meurtre de Kamal Hamami, un important chef insurgé, par des djihadistes dans le nord-ouest de la Syrie. Plus connu sous son nom de guerre Abou Bassir al Ladkani, Kamal Hamami a été tué jeudi 11 juillet dans le grand port syrien de Lattaquié par des islamistes du groupe de l’ »Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL), une émanation d’Al-Qaïda en Syrie. Il était l’une des personnalités les plus en vue du Conseil militaire suprême de l’ASL.

Les circonstances de cet assassinat restent encore floues. D’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) , le chef rebelle a été tué lorsque l’EIIL a voulu détruire un barrage de l’ASL à Jabal el-Turkmen, au nord de la ville côtière de Lattaquié. Selon le lieutenant-colonel Abou Ahmad, qui affirme avoir été présent sur les lieux de l’incident, Abou Assir a demandé aux islamistes : « Vous venez dans notre pays pour nous aider ou pour nous créer des problèmes ? ». Le chef de l’EIIL à Lattaquié, Abou Aymane, est alors arrivé et a menacé de tuer le chef rebelle, qui ne s’est pas démonté: « Vous n’avez rien avoir avec l’islam », lui a-t-il lancé avant d’être abattu par le chef djihadiste.

Cet assassinat marque l’effritement des forces anti-Assad et témoigne d’une hostilité croissante envers l’ASL, considérée comme une rebellion « modérée » soutenue par les pays occidentaux  et les pays arabes. Les groupes affiliés à Al-Qaïda, sont, eux, formés en majorité de djihadistes non syriens. Ils gagnent en influence au sein de l’insurrection syrienne et cherchent depuis plusieurs mois à imposer leur autorité sur les zones tenues par l’opposition dans le nord de la Syrie.

Les gens de Lattaquié sont « très en colère »

Un porte-parole de l’ASL, Louaï Moqdad, a réclamé « avec insistance » que les coupables soient livrés à la rébellion. Très bien organisé, respecté par les membres de son bataillon, Abou Bassir « était modéré et croyait en l’idée d’un État démocratique », a affirmé vendredi l’un de ses amis, un militant qui se fait appeler Abboud. Selon lui, les gens de la région de Lattaquié « sont très très en colère » depuis le meurtre.

L’AFP avait rencontré cette année à deux reprises Abou Bassir, jeune chef rebelle trentenaire à la barbe noire bien taillée, qui avait quitté sa riche famille de commerçants à Lattaquié pour se joindre à la rébellion. Les djihadistes « ont quitté leurs pays pour participer à notre guerre. Mais c’est notre pays et nous ne voulons pas que des gens de l’étranger viennent faire la loi ici. Ils faut qu’ils sachent qu’ils devront partir une fois la guerre terminée », avait-il confié à l’AFP en mai.

Cet incident n’est pas le premier du genre. L’Observatoire syrien des droits de l’homme fait état de heurts de plus en plus fréquents depuis plusieurs semaines entre l’ASL et l’EIIL. Il y a quelques jours, un chef de brigade avait été décapité et son frère égorgé par l’EIIL dans la province d’Idleb (nord-ouest), selon l’OSDH. Dans cette même région, des dizaines de rebelles de l’ASL avaient été tués dans une bataille contre des islamistes pro Al-Qaïda, selon cette ONG.

Au début de la révolte en Syrie, pourtant, les insurgés syriens qui cherchaient désespérément de l’aide face à la puissance de feu de l’armé régulière avaient accueilli à bras ouverts les djihadistes, dotés d’armes sophistiquées et aguerris au combat. Mais cet engouement a laissé progressivement la place au rejet de ces combattants extrémistes, pratiquant leur religion de manière rigoriste.

Début juin, beaucoup ont ainsi été choqués quand un garçon de 15 ans avait été tué par des combattants de l’EIIL à Alep (nord) pour avoir prononcé « ironiquement » le nom de Mohamed.*france24 avec dépêches- 19/07/2013 

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**Le pape contre toute action armée en Syrie.

« Plus jamais la guerre »,

 tweete le pape en neuf langues

 « Plus jamais la guerre, plus jamais la guerre », a tweeté lundi 02.09.2013,en neuf langues le pape François, renouvelant sur le puissant réseau social son appel pressant de dimanche sur la place Saint-Pierre contre toute solution armée au conflit en Syrie.

 Les tweets du pape sont reçus par quelque 9 millions de « followers » en neuf langues, dont 3,5 millions en espagnol, et 2,9 en anglais, et seulement 86.000 en arabe. Ils peuvent bien entendu être retweetés, ce qui multiplie leur portée.

Elevant la voix dimanche avec force en condamnant l’usage des armes chimiques et en menaçant du « jugement de Dieu et du « jugement de l’Histoire » les responsables des massacres dans les guerres, le pape s’était adressé de manière pressante à la communauté internationale pour arrêter toutes les guerres et sauver la Syrie: « nous voulons que dans notre société déchirée par les divisions et les conflits, explose la paix. Plus jamais la guerre! Plus jamais la guerre! ».

« Ces jours-ci, avait-il ajouté lors de la prière dominicale de l’Angelus, mon coeur est profondément blessé par ce qui se passe en Syrie et angoissé par les développements dramatiques qui s’annoncent ».
Par ailleurs, le Vatican a annoncé que le cardinal français Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, représenterait le pape François à une conférence organisée par la Maison royale hachémite à Amman mardi et mercredi sur « les défis des arabes chrétiens » au Moyen-Orient.
Une conférence dont le pape avait parlé avec le roi Abdallah II, lors de leur entretien au Vatican mercredi dernier. Le pape et le roi avaient alors souligné « la contribution positive que les communautés chrétiennes apportent aux sociétés de la région, dont elles sont parties intégrantes ». *AFP-02.09.2013

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**Les Algériens crient leur colère contre les plans d’agression visant les Syriens, peuple et gouvernement.

meeting de soutien et de solidarité à Alger, avec la Syrie menacée de frappes aériennes

Accusant les USA et leurs alliés de fomenter un mauvais coup visant la destruction de la Syrie, des Algériens crient leur colère, soulignant qu’ils sont de tout coeur avec les Syriens, peuple et gouvernement.

La Maison de la presse Abdelkader-Safir de Kouba, a vécu un moment fort, hier matin, grâce à un rassemblement organisé en signe de solidarité avec la Syrie, menacée de frappes aériennes, au motif que son armée a fait usage d’armes chimiques dans la guerre qu’elle mène depuis près de trois ans contre les rebelles. Initié à l’appel de trois formations politiques, en collaboration avec le journal arabophone Essalem et des personnalités de la société civile, venues apporter leur soutien au peuple syrien et ses dirigeants dans les durs moments qu’ils traversent.
Ce rassemblement a été mis à profit par ses initiateurs pour dénoncer ce qu’ils qualifient de «complot monté de toutes pièces par les Etats-Unis et leurs valets pour détruire la Syrie.» Premier à prendre la parole, Toufik Bouhadjar, directeur du journal Essalem, a dénoncé, d’emblée, la menace brandie par les USA et leurs alliés qui tentent d’imposer par la force un nouvel ordre au Moyen-Orient, en se liguant contre la Syrie.
Persuadé que ces menaces procèdent d’un vaste plan destiné à agresser la Syrie et l’affaiblir dans sa lutte contre Israël, l’orateur a indiqué qu’à travers la Syrie, ce sont tous les pays arabes qui sont visés et que leurs dirigeants ont tout intérêt à s’unir et faire front en cas d’agression.
Prenant la parole à son tour, M. Lakhadar, ancien moudjahid et fervent défenseur des causes justes et de la Syrie, a critiqué les dirigeants arabes, les accusant d’avoir tourné le dos à un pays frère et de s’être rangés du côté des plus forts.
Dans deux messages qu’il adresse aux USA et aux dirigeants arabes, il s’interroge sur les véritables visées des uns et le silence étrange des autres, ajoutant qu’une agression contre la Syrie ne va rien régler et qu’une solution politique du conflit, comme l’a appelée l’Algérie est l’unique solution pour mettre fin au conflit et permettre au peuple syrien de retrouver la paix.
Membre du mouvement associatif de solidarité avec le peuple syrien, Ramdane Boudelaâ a, lui aussi, parlé d’un plan diabolique tissé par les grandes puissances, à leur tête les USA, pour agresser la Syrie et faire tomber son gouvernement parce que, confie-t-il, ce dernier a refusé de leur faire allégeance.
Soulignant les dures épreuves que traverse la Syrie depuis voilà presque trois années, il met en garde les Etats-Unis contre toute agression qui plongerait toute la région dans la guerre. «Nous adressons une sévère mise en garde aux grandes puissances en leur disant que les Arabes du Maghreb au Moyen-Orient, ne resteront pas les bras croisés en cas d’agression contre la Syrie», a-t-il lancé.
Quant à Djamal Benabdeslem, président du Front de l’ Algérie nouvelle, il a entamé son discours par la citation chère à l’ancien président Houari Boumediene «dhalmine ou medhloumine, nous sommes avec les Syriens», ajoutant que «les Algériens sont solidaires de ce peuple frère qui fait face à un grand complot ourdi par les grandes puissances pour le diviser et le réduire à l’impuissance». Selon lui, «les USA prônent un double langage».*L’Expression-07.09.2013

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**Un militaire israélien tué et deux autres blessés au Golan

A peine 24 heures après la destruction d’un char israélien par l’armée syrienne au Golan, l’armée d’occupation a affirmé mardi soir la mort d’un de ses soldats, c’est ce qu’a rapporté ce mercredi l’agence de presse américaine UPI.

Un porte parole de l’armée d’occupation israélienne a rapporté qu’un des soldats de Tsahal a été tué et deux autres blessés. Or, il a prétendu que le soldat est mort dans l’après midi de mardi suite à l’explosion d’une mine dans
le Golan syrien occupé. Rappelons que l’armée syrienne avait annoncé mardi avoir détruit un char israélien dans la région libéré de Bir Ajem, au Golan. La destruction du char implique la mort du soldat qui était à bord! Source: AlQuds al-arabi-22.05.2013.

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**Les succès de l’armée syrienne à Qoussair sabotent le plan de partage de la Syrie

Un chef militaire du Front Nosra, son adjoint, et 35 terroristes tués à Qousseir

Aucune bataille dans la guerre universelle menée contre la Syrie n’aura pris
autant d’importance que celle qui se déroule actuellement à Qoussair. Après Baba
Amr, on peut dire que l’armée syrienne a fait échec au plan de partition de la
Syrie, et peut-être même du Liban et de toute la région. En effet, l’axe
s’étendant de Homs à Qoussair était, dès le début des événements, la cible de
ceux qui voulaient séparer le Nord du Sud syrien, son littoral de son désert, et
mettre la main sur la raffinerie de Homs, dont la destruction était un des
principaux objectifs d’Israël pendant la guerre de 1973. C’est pour cela que
tous les regards régionaux et internationaux se dirigent vers Qoussair.

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Un chef militaire du Front Nosra, son adjoint, et 35 terroristes ont été tués à Qousseir.
Des analystes en stratégie assurent donc que la défaite de l’opposition à

Qoussair et sa région a fait échec au projet de partition et aux tentatives de
renverser le régime. Elle aura des conséquences claires sur les décisions de la
coalition de l’opposition syrienne qui se réunit à Istanbul dans deux jours.
Surtout que certaines déclarations de membres de cette coalition étaient,
contrairement à l’accoutumée, moins extrémistes et violentes au sujet du
dialogue avec le régime.

Des informations en provenance de Washington indiquent que le président Barak
Obama a insisté devant ses visiteurs ces dernières semaines, notamment le
Premier ministre turc Recep Tayyeb Erdogan, sur l’importance de la participation
de tous à la conférence de Genève 2, qui constitue, selon lui, le seul cadre
disponible pour une solution à la crise syrienne.

Des informations parues sur des sites électroniques américains et israéliens
indiquent qu’Obama a dit à ses alliés, mécontents de la réunion entre John Kerry
et Serguei Lavrov à Moscou, qu’ils peuvent soutenir l’opposition syrienne en
l’aidant à se faire entendre pendant les prochaines négociations. Mais laisser
la situation sans garde-fous en Syrie constitue un danger pour tous, y compris
pour Israël, l’enfant gâté de Washington. Les visiteurs de Damas déclarent pour
leur part que les appels à la détresse lancés par les groupés armés pour les
sortir de leur pétrin auront sans aucun doute des répercussions sur l’évolution
de la crise en Syrie.

Au Liban, tous les dossiers semblent faire du surplace, en
attendant la suite des développements sur le terrain syrien. Si la Syrie sort
gagnante de cette bataille, elle aura certainement son mot à dire au Liban,
selon les amis de Damas.
Dans ce contexte, de nombreux politiciens ont estimé
que la déclaration de l’ancien Premier ministre Saad Hariri contre le Hezbollah
illustre une grande inquiétude des résultats de la bataille de Qoussair et ses
éventuelles répercussions sur le Liban. Ces propos confirment à quel point les
deux pays sont liés.

Et ces mêmes hommes politiques de s’interroger: «Le 14-Mars n’a-t-il pas été
le premier à impliquer le Liban et les Libanais dans le chaudron de la guerre
syrienne. Aussi, n’est-il pas sage de leur part d’accuser les autres de ce
qu’ils ont eux-mêmes commis.» *source: mediarama-22.05.2013.

**Kerry reconnait l’avancée de l’armée syrienne sur le terrain

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a reconnu ce mercredi que l’armée
syrienne enregistre une avancée sur le terrain. Kerry a estimé que cette avancée
(dans la région de Qousseir) sera « temporaire ».

John Kerry

Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue jordanien Nasser
Jawdeh, il a appelé le président syrien Bachar al-Assad à s’engager « en faveur
de la paix » en Syrie peu avant le début d’une rencontre à Amman des « Amis du
peuple syrien », rassemblant des pays soutenant la rébellion armée.

« Nous sommes déterminés à tenter ce soir de trouver les convergences dans les
différentes approches, à trouver la convergence nécessaire pour faire appliquer
(les conclusions du sommet NDLR) de Genève 1 (…) qui permettront au peuple
syrien de choisir le futur de la Syrie », a-t-il ajouté.

Onze chefs de la diplomatie représentant les Etats-Unis, la France, la
Grande-Bretagne, l’Egypte, l’Allemagne, l’Italie, la Jordanie, le Qatar,
l’Arabie saoudite, la Turquie et les Emirats arabes unis participent à la
rencontre des soi-disant Amis du peuple syrien.

La rencontre vise à évoquer la proposition russo-américaine d’une conférence
de paix internationale, rassemblant pouvoir et opposition syrienne, baptisée
Genève 2, après une première rencontre à Genève en juin 2012 qui avait abouti à
un texte prévoyant la mise en place d’un processus de transition politique.

A Amman, l’ambassadeur syrien dénonce « les ennemis de la Syrie ».

Peu auparavant, l’ambassadeur syrien en Jordanie a fustigé
la  réunion à Amman des pays soutenant la rébellion, la qualifiant de
rassemblement des « ennemis de la Syrie ».

« C’est une réunion des ennemis de la Syrie, ou des amis d’Israël », a déclaré
Bahjat Souleimane lors d’une conférence de presse, quelques heures avant une
rencontre du groupe des « Amis de la Syrie » réunissant l’opposition et des pays
la soutenant.

« Ceux qui veulent mettre fin à la tragédie en Syrie doivent arrêter d’armer
et entraîner les gangs terroristes en Syrie », a-t-il dit.

L’ambassadeur a encore affirmé que le pouvoir syrien « se défendait et
continuera à combattre les instruments d’ « Israël » dans la région ».

« Nous comprenons les pressions auxquelles la Jordanie fait face mais le
royaume ne devrait pas s’impliquer dans la guerre en Syrie. La sécurité d’Amman
est liée à la sécurité de Damas », a-t-il encore dit.

M. Souleimane a par ailleurs estimé que les centaines de milliers de Syriens
réfugiés en Jordanie « ne viennent pas pour des raisons humanitaires ».

« Ils sont ici pour obtenir des avantages matériels ou parce qu’ils sont
terroristes ou liés aux terroristes », a-t-il affirmé.

La Jordanie dit avoir recueilli plus de 500.000 réfugiés syriens depuis le
début de la crise syrienne en mars 2011.*sources diverses-22.05.2013.

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Les pays émergents des Brics s’opposent à la livraison d’armes à l’opposition syrienne

Les pays émergents des Brics ont fait part mercredi -27.03.2013- de leur préoccupation face à la détérioration de la situation militaire et humanitaire en Syrie et devant les risques d’escalade militaire en Iran.

Les Brics s’opposent à la livraison d’armes à l’opposition syrienne

« Nous exprimons notre profonde inquiétude face à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire en Syrie et condamnons l’augmentation des violations des droits de l’Homme et des lois humanitaires internationales alors que la violence continue », ont écrit les leaders des cinq pays (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) dans le communiqué final de leur sommet annuel à Durban.

« Nous (…) réaffirmons notre opposition à toute militarisation supplémentaire du conflit », ont-ils ajouté, rejetant toute livraison d’armes à l’opposition armée au président syrien Bachar al-Assad.

Pour les Brics, la solution au conflit doit passer par le communiqué de Genève du 30 juin 2012: ce texte, adopté par les ministres des Affaires étrangères des principaux pays concernés par l’avenir de la Syrie, fruit d’âpres
négociations avec le ministre russe Sergueï Lavrov, prévoyait notamment la mise en place d’un processus de transition politique mais ne disait rien quant au devenir du président Bachar al-Assad.

Ce communiqué reste la pierre angulaire de la position de la Russie, qui fait partie des Brics.

Les cinq pays ont enfin demandé aux parties prenantes de laisser les organisations humanitaires intervenir.

Le président syrien avait envoyé un émissaire au président sud-africain avant le sommet pour demander au Brics d’agir pour « arrêter la violence » dans son pays et mettre un terme à la « souffrance » de son peuple causée par les
sanctions internationales.

Concernant l’Iran, les Brics ont fait part de leur préoccupation face au risque d’escalade militaire, alors que les Etats-Unis et « Israël » menacent de frapper l’Iran.

« Nous croyons qu’il n’y a pas d’alternative à une solution négociée au problème du nucléaire iranien. (…) Nous sommes inquiets des risques d’action militaire et de sanctions unilatérales », ont écrit les dirigeants des cinq pays
dans leur communiqué.

« Nous reconnaissons le droit de l’Iran d’utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques dans le cadre de ses obligations internationales et soutenons une résolution des problèmes par des voies politiques et diplomatiques, et par le dialogue », ont-ils souligné.*divers médias-29-03-2013

*  « Le Jihad des musulmans contre les musulmans n’a pas de sens » , déclare Cheikh Abdellah Al Manbaa, membre de l’association des oulémas saoudiens

Cheikh Abdellah Al Manbaa, membre de l’association des oulémas saoudiens, affirme que « le jihad n’a pas lieu d’être à l’intérieur des pays islamiques et que les événements en Syrie et dans d’autres états islamiques sont des guerres internes et non pas du jihad ».

cheikh Al Manbaa a violemment critiqué les « fatwas » qui incitent à la guerre
en Syrie. « L’une des conditions du Jihad est l’obtention de l’accord de la source religieuse et de l’Etat. On ne peut pas agir suivant son propre point de vue », a-t-il dit, au cours d’un entretien à la presse saoudienne.

« Il n’est pas permis qu’ils agissent seuls et de se mettre en danger et mettre en danger l’Etat. Ainsi il est interdit toute ingérence dans ces genres de guerres ». *Source: Irib News-26.03.2013.

**The New York Times: 3.500 tonnes d’armes acheminées aux rebelles syriens

 le New York Times rapporte que la CIA soutient certains pays arabes et la Turquie dans la livraison d’armes aux rebelles syriens.Le volume des armes livrées aux terroristes syriens s’est sensiblement accru depuis l’élection présidentielle de novembre 2012.

Le Front terroriste Al-Nosra sera le bénéficiaire principal des livraisons d’armes.

Depuis la fin de l’année dernière, plus de 160 avions cargo militaires en provenance de Jordanie, d’Arabie saoudite et du Qatar se sont posés à l’aéroport d’Ankara.

« Une estimation prudente du volume des cargaisons acheminées permet de les chiffrer à près de 3500 tonnes de matériel militaire », a déclaré le porte-parole de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm Hugh Griffiths.

Les agents de la CIA aident Ankara et les gouvernements de pays arabes à acheter le matériel militaire notamment en Croatie. Par ailleurs, la CIA décide quelles unités de rebelles ont le plus besoin d’armes.

Par ailleurs, le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch a affirmé que la décision de la Ligue arabe d’attribuer le siège de la Syrie aux représentants de l’opposition syrienne implique la légalisation des livraisons d’armes aux rebelles, notamment aux terroristes du Front Al-Nosra.

Cette démarche prévoit notamment «la possibilité de fournir des armes aux rebelles d’une manière pour ainsi dire légale, sans recourir à des schémas douteux», lit-on dans un commentaire du porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

«Etant donné que le Front terroriste Al-Nosra constitue la force la plus efficace faisant face à l’armée syrienne, il est facile de deviner qui sera le bénéficiaire principal de cette aide», conclut le diplomate.*Mediarama-28.03.2013.

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Le chef de l’Armée syrienne libre (ASL), Riad Al-Assaad, amputé

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Dernière information sur le chef de la milice de l’Armée syrienne libre (ASL), Riad Al-Assaad, grièvement blessé dans l’explosion d’un engin explosif dans la localité al-Mayadine à Deir Ezzor, une vidéo a été diffusée sur You Tube, le montrant alité dans l’hôpital turc où il est hospitalisé, selon des sources turques qui ont assuré qu’il a été amputé de la jambe.Les images le montrent en train de gémir et de dire qu’il veut mourir.

Selon le responsable médiatique du commandement commun de l’ASL, Fahd al-Masri, Assaad «  se trouve dans une situation grave, sa jambe ayant été amputée, et les informations sur son état de santé ne sont pas rassurantes, l’explosion pouvant lui couter la vie ».

Tout en étant l’ennemi incontesté du pouvoir en Syrie, le chef de l’ASL est devenu gênant pour les instances politiques de l’insurrection syrienne, notamment celles de la Coalition nationale de l’opposition et de la révolution
syrienne et contre lesquelles il a multiplié les critiques.

Lui reprochant ne pas avoir consulté les forces qui œuvrent sur le terrain, il a rejeté l’élection de Ghassan Hitto à la tête du gouvernement provisoire, et affiché son refus de retourner en Syrie à bord d’un char américain. Il a aussi
réaffirmé son appui au Front al-Nosra au motif qu’il défend les Sunnites, sachant qu’al-Mayadine se trouve son contrôle.

Selon Syria Truth, c’est une voiture bleue immatriculée en Turquie et garée au bord d’une rue qui a explosé au passage de sa voiture. cette version diffère de celle véhiculée et selon laquelle c’est un engin explosif déposé dans sa
propre voiture qui est derrière l’attentat.

Rapportant ces informations à un expert ayant requis l’anonymat au Centre des études et des recherches sur le Proche-Orient à Londres, Syria Truth cite que celui-ci a dit:  » si elles s’avèrent réelles, cela voudrait dire qu’Assaad a été tué sur une décision prononcée par les plus hauts niveaux du gouvernement turc, pour l’empêcher de divulguer ce qu’il sait sur le rôle turco-américain au nord de la Syrie ».

*le sommet de la Ligue arabe à Doha

Alors que devrait se tenir à Doha le sommet de la Ligue arabe, pour attribuer le siège de la Syrie au gouvernement provisoire de la Coalition nationale de l’insurrection, l’opposant syrien vivant en France, le chef du Comité de
coordination nationale des forces de changement démocratique syriennes,  Haytham mannaa a accusé « la Turquie et le Qatar d’avoir imposé une majorité islamique des Frères Musulmans qui portent en eux des rancunes du passé et qui voudraient imposer le parti unique et la pensée unique ».

Reprochant à la structure de la Coalition de l’opposition de ne pas refléter la géographie politique syrienne, Mannaa a ajouté dans un entretien pour l’agence Russia Today : «  des dizaines de milliards de dollars sont dépensées
pour ceux qui sont disposés à se plier, à faire preuve de docilité, à vendre leur dignité et à faire ce que les autres leur dictent de faire ».

La presse de Damas a fustigé lundi cette décision. « La Ligue a accordé le siège volé à la Syrie à des brigands et à des voyous », écrivait le quotidien le As-Saoura. « Les tambours de la trahison résonnent à Doha », renchérissait la
télévision officielle Al-Ikhbariya.

Les raisons de la démission d’al-Khatib

maaz

Selon l’AFP, cette mesure d’accorder le siege de la Syrie à la coalition est tombée en plein désarroi de l’opposition avec l’annonce faite dimanche par  son chef, Ahmad Moaz Al-Khatib, à la surprise générale de démissionner, avant de faire part lundi sur sa page Facebook de son intention de se rendre au sommet et d’y prononcer un discours « au nom du peuple syrien ».

La Coalition nationale a annoncé dimanche qu’elle serait représentée au sommet par le « Premier ministre » Ghassan Hitto, qu’elle a chargé le 18 mars de former un gouvernement visant à administrer les territoires sous contrôle rebelle en Syrie.

Mais selon le représentant de la Coalition au Qatar, Nizar Haraki, M. Khatib présidera en fin de compte la délégation syrienne au sommet, qui comptera huit membres dont M. Hitto.Selon l’AFP, des opposants expliquent que la démission de M. Khatib n’a pas encore été acceptée, et l’un d’eux, Ahmad Ramadan, a fait état « d’intenses pressions » pour qu’il revienne sur sa démission.Le Premier ministre du Qatar, principal bailleur de fonds de l’insurrection syrienne, Hamad ben Jassem Al-Thani, l’a publiquement appelé à revenir sur sa démission.

En annonçant sa démission, M. Khatib a reproché à la communauté internationale son inaction face au conflit en Syrie, qui a fait des dizaines de milliers de morts, et accusé des pays soutenant l’opposition « de tenter de
contrôler la révolte ».Selon un opposant syrien, il reproche notamment au Qatar d’avoir imposé l’élection de M. Hitto, soutenu par les Frères musulmans, face à un autre candidat soutenu par Ryad, Imad Moustapha.

*sur le terrain

Des miliciens à Alep. Groupe des chevaliers des Sunnites, est-il écrit sur le mur à droire

la chute de l'obus sur la place des Omeyyades

Dans la ville de Homs en proie à de violents accrochages, l’armée régulière est parvenue ce lundi à contrôler totalement le quarteir Baba Amro, investi par des miliciens qui ont pris la fuite du quarteir Khalidiyyé, après sa sécurisation. Les quartiers Jouret Arayess et rue Brésil sons également sous le contrôle des forces gouvernementales, assure une source militaire, selon le site Syrian Documents. Dimanche, 5 miliciens ont été tués.

A Damas, un syrien a été tué et 7 autres blessés dans le tir d’un obus dans la place des Omeyyades. Il est questiond’un pilonnage des positiosn de l’ASL à Harasta

L’ONU va évacuer de Syrie la moitié de son personnel étranger

Par ailleurs, les Nations unies vont évacuer environ la moitié de leurs 100 employés étrangers travaillant encore en Syrie en raison des risques grandissants, ont déclaré des diplomates lundi.Le bureau établi à Damas de l’émissaire de
l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, sera notamment fermé et devrait être déplacé au Caire ou au Liban, ont précisé ces diplomates à l’AFP, avant une annonce officielle de l’ONU sur le sujet. Les Nations
unies ont une importante mission humanitaire en Syrie, dont l’objectif est de nourrir et d’aider plus de deux millions de Syriens pris dans les combats opposant depuis deux ans le régime de Bachar al-Assad aux rebelles réclamant son
départ. Le travail de distribution est désormais dans sa plus grande partie mené par des employés syriens ou par le Croissant-Rouge syrien.*ElManar.com-25.03.2013.

drapeau_ligue_Arabe.svg

**Toute honte bue, le siège de la Syrie à la Ligue arabe a été attribué officiellement à l’opposition, à la veille du sommet arabe de Doha. Après s’être opposé à cet octroie frauduleux à des terroristes…La Coalition nationale de l’opposition a annoncé dimanche, avoir été invitée au sommet de Doha où elle sera représentée par son «Premier ministre» fraichement désigné a ce poste, Ghassan Hitto. Ce dernier est Américain, selon certains médias. Parti de Syrie à l’âge de 17 ans, cadre aux Etats-Unis, ce Frère musulman est l’incarnation même de l’homme-lige, malléable et corvéable à souhait. Il est au service du Qatar et se rêve en sauveur. Comme le ridicule ne tue plus, il fallait le voir accueilli en héros -si, si-, au nord de la Syrie. Un grand moment de solitude …Après avoir passé 30 ans de sa vie aux Etats-Unis, parlant un arabe rudimentaire, avec un accent à couper au couteau, l’homme du Qatar, citoyen américain, élu par 35 personnes, excusez du peu, est resté très près de la frontière turque et, les salmigondis voulant dire qu’il s’est rendu à Alep sont encore cette propagande grotesque, pour faire croire que la ville est entre les mains des terroristes.

Ghassan Hitto

photo: Ghassan Hitto- voir vidéo: la visite historique de Ghassan Hitto en Syrie n°1

Le magasin de porcelaine qu’est l’opposition syrienne se casse, se fissure et se brise jour après jour mais, leurs parrains n’arrêtent toujours pas de les pousser. Et quelle surprise ! à Doha, selon le représentant de la Coalition au Qatar, Nizar Haraki, c’est bel et bien M. Khatib qui« présidera la délégation syrienne au sommet arabe ». Le démissionnaire serait revenu sur sa démission, après que certains l’aient supplié de rester. De quoi perdre son latin.

Bref, ce machin qu’est la Ligue arabe devrait changer de nom et devenir, la ligue des traîtres arabes car, finalement, tous le sont, de Tunis à Tripoli en passant par Le Caire, Doha ou Rabat etc… Des vendus sans foi ni loi. Personne ne peut rattraper l’autre comme on dit vulgairement, il n’y a qu’Alger qui sort la tête de l’eau dans ce naufrage généralisé…Trop marrant de voir comment, l’un des seuls pays qui défend encore la souveraineté arabe, avec l’Algérie, Damas soit ainsi exclu avec un ridicule abyssal, alors même que l’ONU n’a pas osé le faire…*source: allainjules.com-25.03.2013.

**Octroi à l’opposition syrienne d’un siège à la Ligue arabe : Alger émet des réserves

A propos de la participation de l’opposition syrienne au sommet de la Ligue arabe, prévu mardi 26 mars 2013 à Doha (Qatar),  l’Algérie, par la voix de Mourad Medelci, a émis des réserves sur l’octroi d’un siège à l’opposition syrienne au sein de la Ligue arabe. L’Irak a également fait de même sur la question.

Selon le ministre algérien des Affaires étrangères, cette position « participe avant tout de la volonté de l’Algérie de respecter les lois, qui sont la référence en matière d’action arabe commune ». La position algérienne est également motivée par le fait que les contours de l’opposition syrienne ne sont pas « clairement définis », a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par l’agence officielle APS. Pour Alger, offrir un siège à l’opposition syrienne n’est pas une question cruciale. La priorité, selon les Algériens, doit être donnée à la recherche d’une solution politique, en rassemblant les différentes parties autour de la table des négociations.

Pour l’Algérie, l’opposition syrienne manque de cohésion. Son chef, Ahmed Moaz Al Khatib, a d’ailleurs, à la surprise générale, annoncé ce dimanche sa démission. Il a accusé les pays qui soutiennent l’opposition « de tenter de contrôler la révolte syrienne ». M. Al Khatib ne cite aucun pays en particulier. Mais les regards se tournent naturellement vers des pays comme l’Arabie saoudite et le Qatar ou encore la France. *tsa-24/03/2013

** 24e sommet de la Ligue arabe:Abdelaziz Bouteflika n’ira pas à Doha

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Invité à participer au 24e sommet de la Ligue arabe dont les travaux se tiendront aujourd’hui et demain à Doha (Qatar), le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sera absent à ce rendez- vous. Malgré l’insistance des dirigeants qataris, Abdelaziz Bouteflika a désigné le Premier ministre, Abelmalek Sellal, pour le représenter. La classe politique, les organisations non-gouvernementales et même la rue trouvent que l’absence du chef de l’Etat est tout à fait logique.

La majorité des responsables politiques algériens, que ce soit du côté du pouvoir ou de l’opposition, trouvent que l’absence du président de la République est tout à fait juste. Nos interlocuteurs ont indiqué que la Ligue arabe n’est plus au service du continent qu’elle représente depuis plusieurs années.

«La Ligue arabe est dominée en long et en large par des dirigeants de quelques pays qui se servent de cette organisation pour détruire la nation arabo-musulmane». Nous avons donné ici, des déclarations d’un responsable de la société civile à Alger. Ce même responsable a ajouté qu’il faudrait parler avec sincérité et de n’avoir peur de personne. «Le pays qui organise aujourd’hui le 24e sommet est à l’origine du bouleversement que connaît actuellement plusieurs pays arabes», ail- ajouté. «Regardez vous-même, ce qui se passe aujourd’hui en Tunisie, Libye, Egypte, Yémen, Syrie et au Sahel, a été planifié et mis en application par ceux qui, par leurs larmes de «crocodiles» font semblant de vouloir instaurer la démocratie dans le continent arabe». Nous avons donné ici, une déclaration d’un militant des droits de l’Homme. Ce même responsable n’a pas manqué d’ajouter que ces mêmes dirigeants qui parlent de démocratie sont arrivés à la tête de leur pays par la voie de putsch.

«Il faut balayer devant sa porte avant de balayer devant celle du voisin», a conclu M. Hamada. Dans le même sillage, le président d’une organisation non-gouvernemental a indiqué que l’Algérie, et en raison de ses positions claires, a été à maintes fois visée, la dernière à Tigentourine (In Amenas). C’est le même constat des autres responsables politiques à qui nous avons posé la question sur l’absence du chef de l’Etat à ce sommet. Si les réponses sont différentes, les opinions sont les mêmes, à savoir, un soutien total au chef de l’Etat de ne pas participer à un sommet arabe qui ne fait qu’ajouter du sel à une soupe déjà trop salée. Interrogé sur l’absence du président de la République à Doha, un responsable du FNA s’est interrogé de cet état de fait. «Nous n’avons pas d’information et aucune source officielles n’a évoqué ce sujet», a déclaré notre interlocuteur.

«La Ligue arabe est sous domination, elle nécessite d’être assainie», a conclu le même responsable. Il n’a pas convaincu comment pouvoir assainir cette organisation alors que les pays, qui voulaient le faire, sont en minorité ? Pour l’instant, ce sont uniquement trois pays sur presque une vingtaine qui osent émettre des réserves ou dire un «Non» à ce qu’ils voient une aberration ou une ingérence dans les affaires d’un pays souverain. La majorité des citoyens qu’on a croisés dans la rue ou joint par téléphone trouve d’avance, que le 24e sommet n’apportera rien de nouveau à la nation arabe.

Pourquoi participer et quoi faire ? ont répondu nos interlocuteurs sur l’absence du chef de l’Etat à Doha. La majorité des personnes approchées ont indiqué que la destruction de la Libye par des forces étrangères n’aurait jamais eu lieu, si la Ligue arabe n’avait pas livré ce pays sur un «plateau» au Conseil de sécurité de l’ONU. Normalement, la Ligue arabe devait veiller à ce que le linge sale de ce pays souverain soit lavé par les Libyens entre-eux en rejetant toute ingérence étrangère dans cette affaire interne, ont-ils déclaré. Malheureusement et sous prétexte de soutenir et de sauver le peuple libyen, la Ligue arabe avait décidé de donner le feu vert aux forces étrangères de massacrer une grande partie du pays et de détruire ce même peuple, ont-ils ajouté. Ces derniers indiquent que le même scénario se produit encore aujourd’hui en Syrie où la même Ligue arabe tente de détruire ce pays.

«Fort heureusement, l’armée de ce pays tient encore bon sur le terrain. Par ailleurs, la Russie et la Chine s’imposent par leur veto, mettant en échec, les diverses tentatives de ceux qui, au nom de la Ligue arabe ne jurent que par la destruction de la Syrie, ontils conclu. En somme, aucun résultat positif en faveur de la nation arabe n’est attendu de ce sommet. En outre, des décisions, qui pourraient encore jeter de l’huile sur le feu, ne sont pas à écarter. Attendons pour voir. *source: La nouvelle république-25.03.2013.

**Elle s’est opposée a la présence de l’opposition syrienne a Doha

L’Algérie allie cohérence et réalisme

L’Algérie a dit non à l’octroi du siège de la Syrie à la Ligue à la coalition de l’opposition. Le veto algérien qui obéit d’abord au principe longtemps défendu, à savoir l’encouragement des parties en conflit à s’asseoir autour de la même table des négociations, est surtout justifié par la nature même de cette coalition.
Après la démission, de Moaz al-Khatib de la présidence de la coalition, la non-reconnaissance par l’armée syrienne libre du Premier ministre par Intérim, Ghassan Hitto, et les dissensions entre les différentes factions de l’opposition, l’Algérie est en droit de s’interroger sur les «contours» de cette opposition. Aussitôt dit, aussitôt fait. Lors de la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères à Doha, la délégation algérienne s’est opposée à la présence d’une délégation de l’opposition syrienne au Sommet arabe qui s’ouvre aujourd’hui dans la capitale qatarie. L’Algérie et l’Irak ont fait exception en votant contre l’octroi du siège de la République arabe syrienne à l’opposition. Pour sa part, le Liban s’est contenté de l’abstention, au vu du débordement du conflit sur son territoire.
A noter que la position de l’Algérie empreinte à la fois de neutralité et de réalisme, est confortée par l’enlisement de la crise syrienne qui depuis son éclatement a fait plus de 80.000 morts et près de deux millions de réfugiés. Même les grandes puissances, qui il y a quelques jours, songeaient à fournir l’armée syrienne libre en armement commencent à douter de leur initiative. Le président américain a même déclaré, lors de sa dernière tournée proche-orientale, que la Syrie risquerait de se transformer en un nid pour les groupes terroristes. Ce que l’Algérie n’a pas manqué de ressasser à l’occasion des forums internationaux.
Ainsi, la coalition de l’opposition syrienne sera belle et bien présente au Sommet de Doha. Ce qui aux yeux de la délégation algérienne s’inscrit en faux avec les statuts et règlements de la Ligue arabe, avait déclaré, dimanche, le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci. Dans une déclaration à la presse, à Doha, à l’issue de la séance du matin de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères en prévision du Sommet arabe, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a exprimé les réserves de l’Algérie sur l’octroi à l’opposition syrienne d’un siège à la Ligue arabe, précisant que cette position «participe avant tout de la volonté de l’Algérie de respecter les lois qui sont la référence en matière d’action arabe commune», notamment la charte de la Ligue arabe.
La position algérienne est également motivée par le fait que les contours de l’opposition syrienne ne sont pas «clairement définis», a-t-il ajouté, estimant qu’il ne s’agissait pas d’une question cruciale, le plus important à l’heure actuelle étant, a-t-il dit, de rassembler les Syriens, toutes tendances confondues, autour de la table du dialogue pour qu’ils s’entendent sur les moyens à même de restaurer la paix et la sécurité en Syrie. Qualifiant la situation actuelle en Syrie d’ «inacceptable», le ministre a réaffirmé la condamnation algérienne de la violence, d’où qu’elle émane. L’heure est donc à la solution politique, même du côté français, qui après avoir demandé à ses partenaires de fournir les armes aux rebelles, Paris semble être revenu à de meilleurs sentiments. «Si on veut éviter que la Syrie éclate et que ce soit finalement les extrémistes qui l’emportent, il faut une solution politique. Pour cela il faut qu’il y ait un rééquilibrage sur le terrain des forces militaires», a affirmé, hier, Laurent Fabius.
Au sujet du chef de l’opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, dont la démission n’a pas été acceptée jusqu’à présent par la Coalition nationale de l’opposition, et du nouveau Premier ministre récusé par l’Armée syrienne libre (ALS), le ministre a souligné que la France souhaitait «que l’opposition se réunisse à nouveau». Un aveu implicite que l’opposition syrienne n’est pas encore sortie de ses déchirements.*L’Expression-26.03.2013

**l’Algérie envoie un lot d’aides humanitaires à la Syrie

L’Algérie a décidé d’envoyer des aides humanitaires à la Syrie et un premier lot de ces aides a été acheminé lundi 25.03.2013., a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani.
“L’Algérie a décidé d’envoyer, à travers le Croissant-Rouge algérien (CRA) et via l’aéroport de Beyrouth (Liban), une aide humanitaire destinée au Croissant Rouge syrien”, a indiqué M. Belani dans une déclaration à l’APS. Il a précisé que l’aide, acheminée par avion cargo d’Air Algérie en trois rotations, était constituée de 40 tonnes de produits alimentaires, pharmaceutiques et de couvertures.
Le premier lot, composé de 14 tonnes, a été transporté lundi, a-t-il dit, ajoutant que l’acheminement de cette aide se poursuivra au cours des prochains jours. “L’envoi de cette aide humanitaire est un geste de solidarité à l’endroit du peuple frère syrien”, a-t-il conclu.*APS-26.03.2013.

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*Au cœur d’un Kurdistan syrien en marge de la guerre civile

   *La Syrie dépecée de fait, comme en Irak, au Soudan et ailleurs dans le monde musulman.Ce serait, par la suite, le tour de la Turquie…ou tout autre pays qui ne permettrait pas au peuple de s’émanciper normalement dans la liberté, la démocratie, la justice et le développement.

Carte de zones de peuplement kurde de Syrie et du Kurdistan irakien autonome.

Au cœur d’un Kurdistan syrien en marge de la guerre, le PYD, parti filiale du PKK turc, contrôle tout. Au point de faire craindre à une partie de la population kurde qu’à la dictature d’Assad succède celle des adorateurs d’Abdullah Öcalan***photo:Carte de zones de peuplement kurde de Syrie et du Kurdistan irakien autonome

* la ville de Derik, qui compte 50.000 âmes, est tombée aux mains du Parti de l’union démocratique (PYD), formation kurde armée réputée proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

*Le drapeau kurde flotte depuis quelques jours sur plusieurs villes du nord de la Syrie. A seulement dix kilomètres des frontières turque et syrienne, la ville de Derik, qui compte 50.000 âmes, est par exemple tombée aux mains du Parti de l’union démocratique (PYD), formation kurde armée réputée proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

La question des Kurdes de Syrie revient au cœur des préoccupations après la série d’attaques menées récemment en Turquie. Ankara a imputé la dernière en date au PKK : une attaque à la voiture piégée à Gaziantep, dans le sud du pays, le 20 août, qui a fait neuf morts. La Turquie voit derrière cet attentat la main de la Syrie. Le ministre des affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu, a suggéré l’implication de Damas en évoquant « un parallélisme en matière de mentalité et de méthode » avec la répression sanglante exercée par le régime de Bachar Al-Assad contre sa population. Un vice-président du Parti de la justice et du développement (AKP), parti au pouvoir en Turquie, Hüseyin Celik, a lui directement incriminé Damas : « Il est connu que le PKK travaille main dans la main avec l’Al-Moukhabarat [les renseignements syriens]. Al-Assad considère l’ennemi de la Turquie, le PKK, comme un allié. »

Car la hantise de la Turquie, qui voit à sa frontière se multiplier les villes sous influence kurde, serait de voir émerger une seconde entité kurde autonome, après celle d’Irak. Cela pourrait réveiller les velléités indépendantistes kurdes sur son propre sol.

De fait, le PKK aurait mené ces derniers mois un rapprochement avec le régime baasiste. Depuis 1998, le lien historique entre les Kurdes et Damas s’était effrité. Jusqu’à cette date, Abdullah Öcalan – leader et fondateur du PKK – vivait librement à Damas, d’où il organisait les actions du parti. C’est lorsque, cédant à la pression de la Turquie, la Syrie a chassé le leader de son territoire que les relations se sont distendues.

Aujourd’hui, « le PKK n’hésite pas à faire alliance avec n’importe qui, tant que ça nuit à l’Etat turc », remarque Didier Bilion, directeur des publications à l’Institut des relations internationales et stratégiques. « Et au vu des relations actuelles entre la Turquie et la Syrie, il y a une logique politique à ce rapprochement », poursuit le spécialiste de la Turquie.

Le dirigeant historique du PKK, Abdullah Öcalan.

Le dirigeant historique du PKK, Abdullah Öcalan.

Jean Marcou, chercheur à l’Institut français d’études anatoliennes à Istanbul précise : « Dès lors qu’Ankara a commencé à accueillir sur son sol des discussions sur la Syrie, Damas a entrepris une ouverture vers les Kurdes. Elle a alors renoué des contacts avec le PKK et le PYD. Et elle a notamment octroyé aux Kurdes la nationalité syrienne. » A cet égard, que le principal dirigeant du PYD ait pu réintégrer officiellement son parti en Syrie après le début de la révolte, est significatif.

UN KURDISTAN SYRIEN ?

Mais si Damas tente d’utiliser les Kurdes pour faire contrepoids à la Turquie, cette instrumentalisation se heurte aux tiraillements de la communauté elle-même, qui se revendique majoritairement dans l’opposition tout en craignant les conséquences de la chute du régime.

« Les kurdes ne sont pas des marionnettes aux mains de Damas. Ils ont surtout peur que le Conseil national syrien [CNS, principale coalition d'opposition] ne donne pas suite aux revendications nationales kurdes si le régime tombait », souligne Didier Bilion. C’est pourquoi ils ont quitté la coalition pour créer le Conseil national kurde de Syrie, malgré la nomination d’un président kurde, Abdulbaset Sieda, à la tête du CNS.

Leurs revendications ne s’expriment pas encore clairement, du fait de l’éclatement de la communauté en Syrie. Une dizaine de groupuscules politiques kurdes, désorganisés et peu influents, gravitent dans l’ombre du PYD. Massoud Barzani, leader du gouvernement autonome kurde d’Irak, tente d’unifier ces groupes pour former une plateforme politique puissante, en anticipant le vide du pouvoir dans l’après-Assad.

« Contrairement aux Kurdes d’Irak, qui avaient une longue tradition de lutte contre le régime de Saddam Hussein, les Kurdes syriens sont toujours restés dans l’ombre. Or, ils veulent désormais se rassembler dans l’hypothèse de la création d’une région autonome au Nord », explique Didier Bilion. Mais cette région, qui se lierait au Kurdistan irakien pour former un état kurde, « n’est pas pour demain », tempère le spécialiste.

Jean Marcou rappelle que « le modèle irakien pourrait ne pas fonctionner en Syrie, car les Kurdes ne sont pas la seule communauté du Nord ». Et quand bien même cela se réaliserait, « cette région ne serait pas forcément hostile à la Turquie », note-t-il.

En attendant, la Turquie s’en remet à son allié, les Etats-Unis. En visite à Ankara le 11 août, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a promis que la zone ne deviendrait pas « un sanctuaire pour les terroristes du PKK ».* Le Monde-28.08.2012.

Shahzad Abdul

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l’Iran met en garde l’opposition, rebelles et kurdes vers une guerre

**40.000 morts en 20 mois de conflits en Syrie

Le président du Parlement iranien Ali Larijani a mis en garde vendredi l’opposition syrienne ainsi que le Qatar et l’Arabie saoudite contre toute action « aventuriste » en Syrie, où rebelles islamistes et combattants kurdes se préparaient à une guerre ouverte dans le nord du pays. Autre allié du régime, Moscou a critiqué la décision turque d’installer des missiles anti-aériens Patriot à sa frontière avec la Syrie, mais Ankara a répliqué en soulignant leur caractère « purement défensif ». Ce vendredi, les adversaires de Bachar al-Assad s’apprêtaient à manifester sur le thème de « l’heure de la victoire approche », après les récents succès des insurgés dans l’est et le nord. A Damas, M. Larijani, qui a rencontré le président Assad, s’en est pris sans les nommer au Qatar et à l’Arabie Saoudite, principaux soutiens et bailleurs de fonds de l’opposition. « Certains dans la région veulent mener des actions aventuristes pour causer des problèmes à la Syrie », a-t-il dit aux journalistes. « Mais, a-t-il ajouté, l’Iran apprécie toujours le rôle d’avant-garde joué par la Syrie dans le soutien à la Résistance », c’est-à-dire aux pays s’opposant à Israël et aux Etats-Unis. Avant son départ de Téhéran, le président du Parlement avait critiqué les rebelles, qui ont infligé de récentes défaites aux troupes gouvernementales. « Certains groupes (d’opposition, ndlr) au nom de réformes (…) cherchent à perturber la situation politique en Syrie », a-t-il dit, avant de préciser qu’il venait pour « pour tenter de trouver une solution au problème syrien ». « Nous soutenons la démocratie et la réforme en Syrie mais nous nous opposons à toute action aventuriste », a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par l’agence iranienne Mehr. Il doit se rendre ensuite au Liban pour y rencontrer le président chiite du Parlement Nabih Berri, puis en Turquie, pays qui a demandé à l’Otan l’installation de Patriot à sa frontière avec la Syrie. Ce déploiement a suscité le mécontentement de la Russie qui y a vu un risque de provoquer un « conflit armé grave ». « Plus on accumule d’armes, plus elles risquent d’être utilisées », a estimé le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. En Syrie, les principaux mouvements kurdes syriens ont décidé de former une force militaire unie pour faire face à des centaines d’insurgés islamistes dans le nord-est de la Syrie, a rapporté un militant kurde. Des combattants du Parti de l’Union démocratique kurde (PYD), la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie), affrontent depuis des jours des centaines de rebelles du Front Al-Nosra et de la brigade Ghouraba al-Cham à Rass Al-Aïn, localité syrienne à la frontière turque où les rebelles tiennent un poste-frontière. « Les deux Conseils nationaux kurdes du Kurdistan de l’ouest ont convenu de former une force militaire unifiée regroupant les forces du PYD et les dissidents dans le Kurdistan », a affirmé ce militant se présentant sous le nom de Havidar. Dans leur terminologie, le Kurdistan ouest désigne la Syrie. Ce militant hostile au régime a précisé que la réunion s’était tenue en Irak. Dans le même temps, Al-Nosra et Ghouraba al-Cham, deux importants groupes islamistes radicaux, ont de leur côté appelé les rebelles à la rescousse, même si ces deux organisations ne font pas partie de la principale force armée d’opposition, l’Armée syrienne libre (ASL). Le Qatar, qui a joué un rôle de premier plan dans l’unification le 11 novembre de la rébellion syrienne, a demandé à la Coalition de l’opposition de nommer un ambassadeur à Doha, a indiqué un haut responsable qatari. Jeudi, les violences à travers la Syrie ont fait 138 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui a décompté en s’appuyant sur un large réseau de médecins et militants 40.000 morts en 20 mois de conflits.*.ennaharonline-23.11.2012

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Enlisement de la crise syrienne 

 la Syrie devenue un champ de bataille régional et la proie d’acteurs avec des objectifs obscurs 

La Syrie s’enlise de plus en plus dans une terrible guerre civile à l’issue incertaine.

D’un côté un régime de Bachar Al Assad prêt à massacrer son peuple, d’un autre, une opposition incohérente sans projet clair et des rebelles qui ont ouvert plusieurs fronts, le plus déterminant est la bataille d’Alep. Avant-hier, les secrétaires généraux de l’ONU et de la Ligue arabe, Ban Ki-moon et Nabil Al Arabi, et le médiateur Lakhdar Brahimi, ont souligné le risque de voir la Syrie se transformer en «champ de bataille régional», a indiqué un porte-parole de l’ONU. Les trois hommes se sont rencontrés au siège de l’ONU pour évoquer «la nécessité vitale pour la communauté internationale de s’unir pour soutenir le travail» de M. Brahimi.

Ils craignent que «si la violence continue, la Syrie deviendra un champ de bataille régional et la proie d’acteurs dont les objectifs n’ont rien à voir» avec la crise syrienne. Toujours selon le porte-parole Marin Nesirky, ils ont déploré  «la férocité des violations des droits de l’homme commises par le gouvernement et l’opposition» et demandé que les donateurs contribuent davantage aux opérations humanitaires en Syrie et en faveur des réfugiés dans les pays voisins. Tout le monde sait la difficulté de trouver une issue à la crise syrienne. Kofi Annan a fini par jeter l’éponge. Son successeur, Lakhdar Brahimi, qui a fait une tournée dans la région en rencontrant les belligérants, a expliqué toute la complexité du conflit qui a commencé à déborder vers le Liban. La folie meurtrière du régime Al Assad, qui a réussi à transformer une revendication politique pour le changement, en réaction violente, et en rébellion, continue à s’abattre sur les régions frondeuses.

Selon un bilan provisoire, communiqué par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), au moins 59 personnes, dont 38 civils (cinq enfants), ont été tuées, avant-hier, dans des violences en Syrie.  La veille, mercredi pas moins 300 personnes ont péri. Alors que les forces de sécurité affirment, par le biais de la télévision officielle, avoir attaqué «un groupe terroriste» dans le quartier insurgé de Jobar, à Damas, les rebelles indiquaient jeudi avoir lancé la bataille d’Alep, une ville d’une grande importance stratégique dans une très compliquée équation de guerre qui peut bien basculer toute la région dans un conflit armé à l’issue imprévisible.

. Une journaliste de l’AFP a vu des rebelles se regrouper par dizaines dans des écoles du quartier d’Izaa (nord). Armés de kalachnikovs et de lance-roquettes, des hommes montaient au front, coiffés de keffieh de toutes les couleurs, en treillis ou simplement vêtus de t-shirts colorés, selon elle. Dans cette succession d’événements, deux groupes djihadistes ont revendiqué l’attentat qui a touché le siège de l’état-major de l’armée au cœur de Damas.

Autant d’éléments qui font craindre le pire aux instances onusiennes et nourrissent de sérieuses inquiétudes que la guerre civile en Syrie ne déborde au-delà des frontières. «Ban Ki-moon, Nabil Al Arabi et Lakhdar Brahimi craignent si la violence continue, que la Syrie ne devienne un champ de bataille régional et la proie d’acteurs dont les objectifs n’ont rien à voir avec la crise syrienne.» La solution ? Les instances onusiennes sont pour l’instant incapables d’en trouver une. Les Occidentaux et de nombreux pays arabes réclament le départ du président Assad qui veut en finir «à tout prix» avec les rebelles assimilés à des «terroristes», alors que Russes et Chinois refusent toute ingérence dans les affaires intérieures syriennes. Agences+El Watan-29.09.2012.

**Les rebelles syriens commettent un crime de guerre

L’ONU évoque un «crime de guerre» après une vidéo de rebelles syriens abattant des soldats blessés et fait prisonniers

Le document étudié par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme montre l’exécution sommaire de militaires blessés et fait prisonniers.

L’exécution de soldats de l’armée syrienne par des rebelles, diffusée sur une vidéo par des militants, est «très vraisemblablement un crime de guerre», a déploré vendredi le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme. Une vidéo diffusée jeudi par des militants montre des rebelles frappant une dizaine de soldats blessés, avant de les aligner sur le sol et de les achever en les traitant de «chiens de chabbihas d’Assad», nom donné aux miliciens pro-régime.

«Nous venons juste de voir la vidéo. Il est difficile de vérifier qui est impliqué», a déclaré aux médias un porte-parole du Haut-Commissariat, Rupert Colville, qui a précisé que l’agence onusienne allait «examiner attentivement» les images. Il a toutefois estimé qu’il s’agit «très vraisembablement d’un crime de guerre, un de plus».

«Une fois de plus nous appelons toutes les parties à respecter la législation humanitaire internationale», a-t-il dit. Le porte-parole a par ailleurs souligné que les parties ne doivent pas se faire d’«illusion» quant au fait que les responsables des violations des droits de l’Homme seront jugés. Il a aussi dit que s’il était démontré que la vidéo est vraie, alors elle pourrait servir de «preuve» en cas de procès.

Au total, les violences ont fait plus de 36 000 morts depuis le début en mars 2011 d’une révolte populaire contre le régime du président Bachar al-Assad qui s’est peu à peu militarisée, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). **AFP-02.11.2012.

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