Qatar,un jouet entre les mains des grands?
**Un nouvel émir du Qatar, pour quoi faire?
Départ de l’influent Premier ministre Cheikh Hamad ben Jassem Al-Thani qui perd aussi le portefeuille des Affaires étrangères qu’il détenait depuis 1992
Depuis l’indépendance du Qatar, en 1971, les coups d’Etat se sont succédé. En 1972, c’est le père de l’émir «sortant» qui destitue son cousin avant d’être à son tour destitué par son propre fils en 1995.
Toute la publicité faite autour de la puissance financière du Qatar masque en réalité ses deux grandes faiblesses. D’abord sa démographie (80% de sa population est composée d’étrangers) et ensuite sa dépendance des institutions financières internationales où est placée toute sa fortune. Partant de ce double constat, certains observateurs n’hésitent pas à avancer qu’il n’est qu’un jouet entre les mains de la finance mondiale.
Le nouvel émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, (photo ci-dessus) devait annoncer son premier gouvernement qui verra le départ de l’influent Premier ministre Hamad ben Jassem Al-Thani, acteur clé dans la diplomatie dynamique du petit émirat sur la scène internationale.
Devenu mardi à 33 ans le plus jeune souverain du Golfe, cheikh Tamim devrait définir dans un discours les grandes lignes de sa politique, qui s’inscrit dans la continuité de celle de son père qui a abdiqué en sa faveur. Selon des sources concordantes, le Premier ministre sortant, qui détient aussi le portefeuille des Affaires étrangères et joue un rôle central dans le soutien aux soulèvements arabes notamment en Syrie, sera remplacé par le ministre d’Etat aux Affaires intérieures, Abdallah ben Nasser ben Khalifa Al-Thani.
En poste depuis 2005, cheikh Abdallah, membre de la famille régnante et diplômé en 1984 de l’académie militaire britannique Durham, est considéré comme proche du nouvel émir.
Des changements sont attendus aux ministères de l’Intérieur, des Finances et du Commerce notamment, selon ces sources. L’adjoint de cheikh Hamad ben Jassem, Khaled al-Attiyah, devrait être nommé aux Affaires étrangères.
En revanche, le ministre de l’Energie du richissime Etat gazier, Mohamed al-Sada, devrait être reconduit. Cheikh Tamim, qui continuait de recevoir dans son palais à Doha les Qataris venus lui prêter allégeance, a succédé à son père, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, qui a abdiqué à 61 ans. Ce dernier, qui a expliqué vouloir «confier les responsabilités à la nouvelle génération», a légué à son fils l’un des pays les plus riches au monde, devenu un acteur incontournable dans les crises régionales.
Cette abdication est rare dans l’histoire récente du Monde arabe où les souverains vieillissants se maintiennent au pouvoir. Elle ne devrait néanmoins pas avoir d’incidence sur la politique générale du Qatar, un proche allié des Etats-Unis mais qui soutient également les islamistes parvenus au pouvoir à la faveur du Printemps arabe. «Il n’y aura pas de changement de fond dans la politique étrangère du Qatar, cheikh Tamim étant le produit de la politique de son père depuis son accession au pouvoir en 1995», a indiqué l’analyste Ibrahim Charqieh.
Le départ annoncé du Premier ministre Hamad ben Jassem, connu pour sa franchise parfois vexante à la tête de la diplomatie qu’il dirige depuis 1992, «se traduira certainement par un changement de style mais pas de fond», a estimé M.Charqieh, directeur adjoint de Brookings Doha Center. «Le Qatar a créé des ponts avec les forces émergentes dans la région, celles des mouvements islamistes, dont les Frères musulmans, qui ont fait leur percée dans les pays du Printemps arabe», a-t-il expliqué.
Cette ligne «ne va pas changer sous le règne de cheikh Tamim», prédit-il, alors que son père était critiqué en Tunisie et en Egypte pour son soutien aux islamistes.
A l’étranger, le président américain Barack Obama a félicité le jeune émir et son père, affirmant que les Etats-Unis aspiraient à «renforcer la coopération» avec le Qatar qui abrite une importante base américaine. Après l’émir du Koweït, le roi de Jordanie Abdallah II, le deuxième vice-Premier ministre saoudien, le prince Mogren Ben Abdel Aziz, et les princes héritiers de Bahreïn et d’Abou Dhabi sont venus à Doha pour féliciter le nouvel émir.
Outre la formation du gouvernement, la question de la désignation d’un nouveau prince héritier reste aussi à trancher. Selon la Constitution, cette fonction revient au fils de l’émir. Or le fils aîné du nouveau souverain n’est âgé que d’environ cinq ans. Sur le plan économique, la transition n’aura aucun impact immédiat sur la note souveraine du petit Etat gazier, selon Standard and Poor’s.
Petit pays d’environ 2 millions d’habitants, dont quelque 250.000 autochtones, le Qatar, qui contrôle les troisièmes réserves mondiales de gaz naturel, s’est imposé aussi sur l’échiquier mondial par ses investissements en Occident.
La diplomatie quatarie a un nouveau chef
Le nouvel émir du Qatar a nommé hier, Cheikh Abdallah ben Nasser ben Khalifa Al-Thani, Premier ministre à la place du puissant Cheikh Hamad ben Jassem ben Jabr Al Thani. Cheikh Hamad perd aussi le portefeuille des Affaires étrangères qu’il détenait depuis 1992, au profit de Khaled Al Attiya.
Ainsi, ce dernier vient d’être nommé à la tête de la diplomatie qatarie. Le départ du puissant Cheikh Hamad ben Jassem est réellement une révolution attendue des pays arabes. Aussi, cette nomination annonce-t-elle un changement de cap de ce minuscule Emirat qui, par sa politique expansionniste s’est attiré les foudres des pays arabes. Les observateurs entrevoient déjà un recentrage de la politique étrangères du Qatar envers les révoltes arabes.* L’Expression-27.06.2013.
*******cheikh Abdoullah ben Nasser, nouveau Premier ministre
L’actuel ministre d’Etat pour les Affaires intérieures, cheikh Abdoullah ben Nasser al Thani, va être nommé à la tête d’un nouveau gouvernement au Qatar dans le cadre du processus de succession engagé par l’émir au profit de son fils, rapporte Al Jazeera. Il remplacera au poste de Premier ministre, le puissant Hamad ben Jassim al Thani, qui est également ministre des Affaires étrangères, précise la chaîne de télévision qatarie. L’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al Thani, a annoncé mardi qu’il abdiquait en faveur de son fils, le prince héritier cheikh Tamim.
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**Disgrâce de Cheikh Hamad ben Jassem, remplacé
Le flamboyant ex-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Cheikh Hamad ben Jassem ben Jabr Al-Thani, vient d’être remplacé hier; il a été le fer de lance de la politique volontariste du Qatar.
De fait, le Qatar a soutenu sans réserve les soulèvements dans le monde arabe. Ces dernières années, cheikh Hamad a fait du Qatar un centre de gravité de la politique arabe, y accueillant réunions ministérielles et sommets, profitant de la marginalisation des pôles traditionnels. Il a été l’un des personnages les plus médiatiques du pays après la prise du pouvoir, à la faveur d’une révolution de palais en 1995, par l’ancien émir Hamad ben Khalifa Al-Thani, qui vient d’abdiquer.
La personnalité controversée de cet homme politique et homme d’affaires, et surtout sa franchise, parfois vexante lui ont valu beaucoup de détracteurs. Lointain cousin de l’ancien émir, il a souvent provoqué des incidents diplomatiques en accusant des dirigeants arabes d’hypocrisie pour avoir osé critiquer le Qatar en raison de ses contacts avec Israël ou ses relations avec les Etats-Unis qui disposent d’une importante base militaire dans l’émirat. Il n’a pas hésité à imposer ses vues à ses pairs arabes sur les soulèvements libyen et syrien dans lesquels son pays s’est impliqué à fond, participant militairement aux opérations de l’OTAN en Libye et soutenant activement les rebelles syriens. Le Qatar a également usé de sa manne gazière pour soutenir les nouveaux pouvoirs islamistes en Egypte et en Tunisie, et beaucoup de ses détracteurs ont critiqué la «diplomatie du carnet de chèques» incarnée par cheikh Hamad. Né en 1959, le Premier ministre sortant, dit HBJ, occupe depuis avril 2007 le poste de Premier ministre. Il avait fait son entrée dans le gouvernement en tant que ministre des Affaires municipales et de l’Agriculture en juillet 1989 après avoir été pendant sept ans chef de cabinet du ministre. En septembre 1992, il est nommé ministre des Affaires étrangères.
Mais c’est son soutien sans faille à l’émir lorsqu’il a renversé son père en juin 1995, qui a favorisé son ascension politique. Non seulement l’émir l’a maintenu dans ses fonctions de ministre des Affaires étrangères, mais il l’a nommé premier vice-Premier ministre en septembre 2003, lui confiant les missions diplomatiques les plus délicates et les plus controversées. Le diplomate au franc-parler a ainsi su établir des relations à la fois avec les Israéliens, les Iraniens, les Syriens ou les groupes islamistes dont le Hamas palestinien, se posant en médiateur dans plusieurs conflits régionaux dont celui du Liban. Il a été l’un des principaux initiateurs de la puissante chaîne de télévision Al-Jazeera, financée par le gouvernement qatari. Cheikh Hamad, aussi à l’aise en dishdasha qu’en complet-veston, qui parle un anglais parfait, est aussi un businessman avisé, à la tête de plusieurs grandes entreprises, dont Qatar Airways et la compagnie immobilière Addiyar.
Il est surtout le directeur général de la Qatar Investment Authority, le fonds souverain du pays présidé par le nouvel émir, et qui supervise les investissements du richissime émirat à l’étranger. En 2007, il avait acheté pour la somme astronomique de quelque 100 millions de livres (quelque 200 M USD) un appartement en bordure de Hyde Park à Londres. Et la presse américaine a rapporté qu’il avait acheté une maison près du siège de l’ONU à New York pour 35 millions de dollars, après avoir acheté une demeure dans la ville pour 47 M USD.*L’Expression-27.06.2013.
**Grandeur et décadence
Une mini-révolution quand on sait le poids et la puissance de cet homme dont l’arrogance dans les enceintes diplomatiques est devenue proverbiale, y compris face à des responsables occidentaux. S’il garde encore la présidence du fameux fonds souverain Qatar Investment Autority (QIA), qui constitue le bras financier de la diplomatie de l’émirat, doté de quelque 600 milliards de dollars, le truculent diplomate ne sera plus sous les projecteurs. Sa mise à l’écart du gouvernement paraît un prélude à son extinction politique dès lors que ni le nouvel émir et encore moins sa mère, cheikha Moza, ne le portent dans leurs cœurs. Tout porte à croire qu’après sa disgrâce, HBJ subira le coup de grâce en perdant, prochainement, son poste à la tête du QIA. Désormais, le nouvel émir dispose de son équipe de fidèles dirigée par le ministre d’Etat à l’Intérieur, cheikh Abdallah Bin Nasser Bin Khalifa Al Thani, qui remplace le puissant cheikh Hamad.
Les Affaires étrangères seront gérées par Khaled Al Attiya, qui était auparavant ministre d’Etat dans le même département. Le ministre de l’Energie du riche pays, qui détient les troisièmes réserves mondiales de gaz naturel, Mohammad Al Sada, est maintenu à son poste. Le nouveau Premier ministre devient également ministre de l’Intérieur dans le nouveau gouvernement de vingt membres, dont une femme. Cheikh Abdallah, membre de la famille régnante, diplômé en 1984 de l’académie militaire britannique Durham, est considéré comme proche du nouvel émir.
Le directeur général de l’influent réseau Al Jazeera, Ahmed Bin Jassim Al Thani, est nommé ministre de l’Economie et du Commerce. De fait, cette nouvelle équipe dirigeante du Qatar a certainement reçu la «baraka» des grandes puissances dont les responsables se sont télescopés la semaine dernière à Doha. Soucieux de réussir une succession en douceur, cheikh Hamad a pris le soin de présenter son fils à ses puissants alliés pour l’aider à exercer son nouveau travail de chef d’Etat. C’est aussi un message subliminal aux adversaires potentiels que son jeune émir est «entre de bonnes mains».
Quid maintenant de la politique de l’émir Tamim ? «Le Qatar est un Etat et non un parti politique, c’est pourquoi nous sommes soucieux de maintenir des relations avec tous les gouvernements et tous les pays», a-t-il déclaré hier dans son discours. «Nous respectons tous les courants politiques sincères et influents dans la région, mais nous ne sommes pas avec un courant contre un autre», a ajouté le souverain. Un propos pondéré, qui s’éloigne de la diplomatie guerrière de l’ex-Premier ministre. Mais le jeune émir n’a pas jugé utile de dire un mot sur la Syrie. Attendons donc pour voir si le Qatar va effectivement mettre un peu d’eau dans son lben.*El Watan-27.06.2013.
**Un jouet entre les mains de la finance mondiale.
L’émir du Qatar vient d’abdiquer en faveur de son fils. Pour une presqu’île de moins de 12.000 km² au climat désertique et comptant moins de 2 millions d’habitants, l’information aurait pu être banale. Sauf que l’Emirat recèle d’importants gisements d’hydrocarbures qui font de lui le premier exportateur de gaz naturel liquéfié au monde et le troisième producteur de gaz naturel. Le pétrole y est en quantités plus modestes. En plus de cette importante richesse naturelle, le Qatar est devenu en moins de deux décennies une place financière qui compte dans le monde de l’économie. Pas seulement, puisque l’émir qatari affiche un volontarisme tant politique que financier qui lui confère le rôle d’acteur très actif dans les conflits qui agitent la région en plus de celui d’investisseur hors normes dans les capitales occidentales, notamment en France. Le tout mis en exergue par une politique de communication très offensive prise en charge par la chaîne de télévision Al Jazeera, lancée par le désormais ex-émir, en novembre 1996, soit une année après avoir déposé son père. Toute la publicité faite autour de la puissance financière du Qatar masque en réalité ses deux grandes faiblesses. D’abord sa démographie (80% de sa population est composée d’étrangers) et ensuite sa dépendance des institutions financières internationales où est placée toute sa fortune. Partant de ce double constat, certains observateurs n’hésitent pas à avancer qu’il n’est qu’un jouet entre les mains de la finance mondiale. Leurs arguments reposent d’abord sur toutes les facilités techniques (satellitaires et autres) qui font le rayonnement de la chaîne Al Jazeera. Des facilités qui ne sont pas accordées à toutes les chaînes télé. En témoigne l’étouffement de la chaîne Al Manar. Il y a également l’étrange décision de la FIFA (Fédération internationale de football association) en 2010 de confier au Qatar l’organisation de la Coupe du Monde en 2022. Décision dont les soupçons ont abouti, l’année suivante, au bannissement à vie du Qatari, Mohamed Ibn Hammam, président de la Confédération asiatique accusé d’avoir acheté des voix lors de l’élection à la présidence de la Fifa. Mais avant cette condamnation, une autre organisation, la Fédération internationale de handball (IHF) avait eu le temps de désigner le Qatar pour organiser le Mondial 2015 de handball. Deux rencontres mondiales qui ont pour but de propulser davantage le petit Etat sur la scène internationale. L’implication du Qatar dans plusieurs pays arabes qui ont connu «le printemps arabe» avec comme moyen de propagande la chaîne Al Jazeera, des moyens financiers aux rebelles et même plus directement en participant militairement aux côtés des forces de l’Otan à l’agression contre la Libye, confirment selon les mêmes observateurs qu’il s’agit tout simplement d’un «retour d’ascenseur». Dans tout ce «décor» comment interpréter le retrait de l’émir au profit de son fils? Il faut savoir que depuis l’indépendance du Qatar, en 1971, les coups d’Etat se sont succédé. En 1972, c’est le père de l’émir «sortant» qui destitue son cousin avant d’être à son tour destitué par son propre fils en 1995. Ensuite la personnalité de l’émir qui vient d’être désigné pourrait apporter un début d’explication. Le nouvel émir désigné, hier, par son père est son quatrième fils et le deuxième qu’il a eu avec sa deuxième épouse qui est à ses côtés lors des cérémonies publiques. Il est membre du Comité international olympique (CIO) depuis 2002 et président de cette instance au Qatar. C’est lui qui a racheté le club français du football, le PSG. C’est en 2003 que son frère aîné Jassem a été écarté de la succession à son profit. Un CV qui prouve que par ce changement, le Qatar est programmé pour être plus belliqueux! *Par Zouhir MEBARKI -L’Expression-26.06.2013.
Réactions des internautes:
**NON NON, SEUL ALLAH HOUA EL AZIZ
OUI JE L’AVAIS dit précédemment : le qatar est une voiture de mort où on change le volant mais le
conducteur, c’est a dire israel, reste le meme.QUAND A QUALIFIER DE PUISSANT LE CRIMINEL HAMAD BEN JASSIM, c’est INEXACT. CAR SEUL ALLAH HOUA EL AZIZ LE PUISSANT,ce gars était un minable la preuve il se retrouve dans la déchetterie pour rester poli envers al manar car j’aurais pu dire il se retrouve dans la m… ou fosse sceptique de l’histoire, CE TYPE ETAIT UN TYRAN SANGUINAIRE SA \ »PUISSANCE\ »OU SI ON VEUX SES CRIMES IMPUNIS, IL LES DEVAIT A ISRAEL ET AU SIONISME MONDIAL CES CHIENS ONT actionné sur les criminels du golfe.
**DE PLUS CES BEDOUINS A L’ODEUR DE c…NE SONT DEVENUS DES TYRANS SANGUINAIRES QUE PAR AVOIR étés moussés par israel, sinon personne n’aurait remarqué cette tache géographique. NI passé glorieux. NI avenir flambloyant. Lorsque s’éteindra israel ces monarchies de crotte disparaitront. Aujourd’hui ils doivent leur féroce cruauté qu’a etre au service d’israel. LE PERE, MALGRE SA CRUAUTE POUVAIT ETRE CONSIDERE COMME UN \ »MODERE\ »par apport a son fils et ses ministres qui vont redoubler d\\’énergie et prendre les décisions que n’avait pas osé prendre son père ce qui explique sa mise au musé de tel aviv.ON PEUT CRAINDRE LE PIRE.
**Il n’y a que les pions qui changent sur l’échiquier moyen-oriental, mais les mâitres du jeu demeurent,
ceux-là même qui président aux destinées de cette région brûlante du monde.Et qui font et défont les
régimes et les dirigeants en place. Le reste n’est que poudre aux yeux, \ »Démocratie made in
Al-Jazeera\ », langue de bois, fatwas en dollars et tartufferie 100% Arabica. Nous ne sommes pas dupes
Messieurs!.
**Drame humanitaire en Syrie
La proportion de personnes ayant indiqué avoir dû mendier est passée à 9% en avril/mai, contre 5% en mars. Et 82% des personnes interrogées par l’ONU ont diminué leurs achats de produits frais et de viande.
La situation humanitaire en Syrie est actuellement des plus désastreuses. Les sanctions imposées par les Etats-Unis, les pays arabes et l’Union européenne en principe pour punir le régime de Bachar Al Assad affectent, en réalité, gravement les Syriens dans leur ensemble. Cette semaine, l’ONU a tiré une nouvelle fois la sonnette d’alarme, après une enquête menée auprès de 105 familles dans sept gouvernorats syriens. Les Syriens se voient de plus en plus obligés de «mendier» ou de faire travailler leurs enfants pour «pallier la détérioration totale de leurs conditions de vie», a averti le Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM).
La proportion de personnes ayant indiqué avoir dû mendier est passée à 9% en avril/mai, contre 5% en mars. Et 82% des personnes interrogées par l’ONU ont diminué leurs achats de produits frais et de viande. Ce constat est d’ailleurs corroboré par la presse officielle.
Selon les médias syriens, les prix des produits de première nécessité ont augmenté de 200 à 300% ces derniers mois, mais d’après des habitants, la hausse a été encore plus vertigineuse ces quatre dernières semaines, atteignant 400%. Le gouvernement syrien a augmenté à plusieurs reprises les tarifs du carburant, ce qui a eu «un impact significatif» sur le niveau général des prix propulsés à des niveaux jamais atteints.
Les Syriens sont aussi désorientés par la chute libre de leur monnaie qui a perdu les trois quarts de sa valeur par rapport au dollar (200 SYP contre 50 SYP en 2011, selon le cours du marché).
D’après les experts de l’ONU, l’impact de la crise a en effet été énorme sur l’économie. Pour preuve, les investissements, le tourisme et le commerce extérieur sont proches de zéro. La production pétrolière, importante source de devises, a chuté de 95%. La Banque mondiale a estimé la chute du PIB syrien en 2012 à 30%. Elle prévoit une baisse supplémentaire de 10% en 2013. Au plan sécuritaire, la situation tourne désormais à l’avantage des troupes loyalistes.
L’armée syrienne regagne du terrain
L’armée régulière syrienne a ainsi repris le contrôle de la partie nord-ouest du camp Sayeda Zeinab dans la banlieue de la capitale Damas, a rapporté hier l’agence de presse SANA.
«L’armée a totalement contrôlé la partie ouest du camp (Sayeda Zeinab) jusqu’au complexe des écoles et au rond-point de Sbeineh après avoir liquidé les derniers éléments des rassemblements des terroristes et saisi leurs armes», a déclaré une source responsable citée par Sana.
En outre, une source responsable a indiqué qu’une unité de l’armée a «avorté la tentative d’un groupe terroriste armé (…) de prendre d’assaut la prison centrale d’Alep, liquidant ou blessant la plupart de ses éléments». A l’extérieur de Damas, l’armée syrienne poursuivait hier aussi ses bombardements contre les quartiers assiégés de Homs pour la 9e journée consécutive.
Selon certaines sources, Damas serait sur le point de contrôler totalement cette ville stratégique. Sur le plan diplomatique, la situation demeure toujours au point mort malgré la décision de Moscou et de Washington de faire revenir Damas et l’opposition syrienne à la table des négociations.
La raison du blocage ? Les Etats-Unis ont une opinion diamétralement opposée sur le rôle de Téhéran dans le conflit syrien. Et sur ce point, la Russie – qui tient à la présence de l’Iran à Genève 2 – ne semble pas vouloir faire de concessions. A ce propos, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, a déclaré samedi que l’Iran devrait absolument prendre part à la deuxième conférence internationale de paix sur la Syrie (Genève 2).
«Ce pays est reconnu par tout le monde comme un acteur régional de poids dans le conflit syrien», a-t-il indiqué dans une interview à la version arabe de la chaîne de télévision Russia Today (RT).
Selon Moscou, la conférence de paix dite Genève 2 doit réunir tous les voisins de la Syrie, c’est-à-dire les pays qui influent directement sur la situation dans ce pays, estime M. Gatilov. «Il s’agit de la Jordanie et du Liban, il s’agit bien entendu de la Ligue arabe, de l’Arabie Saoudite et du Qatar. L’Iran a le même droit de prendre part à ce forum», a affirmé le diplomate. «La participation d’une puissance régionale aussi importante que l’Iran pourrait apporter un élément positif et contribuer au règlement politique», a conclu le vice-ministre.
A rappeler qu’en plus de deux ans, le conflit en Syrie a fait, selon l’ONU, plus de 80 000 morts et plus d’un million de réfugiés. Et le risque est grand maintenant de voir la guerre s’étendre à d’autres pays de la région si une solution politique à la crise n’est pas trouvée très vite.
Ahmad Assi Jarba, chef de tribu, à la tête de la Coalition de l’opposition syrienne
Les membres de la Coalition de l’opposition syrienne ont élu, samedi dernier en Turquie, Ahmad Assi Jarba à la tête de ce mouvement, succédant à Moaz Al Khatib qui avait démissionné en mars dernier. Lors d’un second tour de scrutin organisé au troisième jour de la réunion de la Coalition à Istanbul, M. Jarba a obtenu 55 voix contre 52 pour Mustafa Al Sabbagh qui a été soutenu par le Qatar.
Ahmad Assi Jarba est un militant de la première heure au sein de cette opposition qu’il a servie dès le début de la révolte contre Bachar Al Assad en mars 2011.
Né en 1969 à Qamishli, une ville du nord-est de la Syrie, frontalière de la Turquie et de l’Irak, M. Jarba, qui est aussi chef d’une tribu syrienne, est diplômé en droit de l’université arabe de Beyrouth. Opposant notoire au régime syrien, il a passé plusieurs années dans les prisons du régime à la fin des années 1990, puis il a été de nouveau détenu en mars 2011 quelques jours après le déclenchement de la révolte.
Libéré en août 2012, M. Jarba, un sunnite, s’est installé en Arabie Saoudite et a ensuite intégré le Conseil national syrien (CNS), avant d’intégrer la Coalition nationale syrienne créée en novembre 2012. En tant que chef de la tribu des Chemmar, influente en Syrie, il était le représentant des tribus syriennes au sein de cette Coalition.
M. Jarba, présenté comme étant proche des Saoudiens, s’est d’abord occupé de l’action humanitaire pour les réfugiés syriens, dont il a visité plusieurs camps, avant d’être en charge du dossier de l’armement de la rébellion.
A ce titre, il a fait partie de plusieurs délégations de l’opposition ayant visité des pays arabes et européens pour les convaincre d’armer les rebelles. Ahmad Assi Jarba est aujourd’hui fort du nouveau soutien que lui apporte la faction de l’opposant syrien historique, Michel Kilo.*El Watan-08.07.2013.
**Qatar perd la main et l’influence
La chute du pouvoir des Frères musulmans en Egypte et le retour en grâce des pro-Saoudiens au sein de l’opposition syrienne pourraient remettre le Qatar à sa taille naturelle…
L’émirat du Qatar, qui, jusque-là, gère, arme, organise et commande la rébellion syrienne, perd petit à petit la main au profit de son «meilleur» ennemi le royaume des Al Saoud. Ghassan Hitto, que Doha a sponsorisé puis intronisé Premier ministre de la Coalition de l’opposition syrienne, a jeté l’éponge, hier, faute de n’avoir pu former un gouvernement, quatre mois après sa nomination. «J’annonce que je ne poursuivrais pas ma tâche de Premier ministre chargé de former un gouvernement intérimaire. Je vais continuer à travailler dans l’intérêt de la révolution pour qu’elle mène à bien tous ses objectifs par tous les moyens possibles», a-t-il indiqué dans un communiqué.
Aussitôt, la Coalition nationale de l’opposition syrienne a accepté la démission de Ghassan Hitto et a annoncé qu’elle recevrait «les candidatures pour le poste de Premier ministre dans un délai de dix jours». La célérité avec laquelle cette structure a accepté la démission de Hitto dénote de sa volonté de se débarrasser de «l’homme de Doha». La monarchie wahhabite a vu d’un très mauvais œil la nomination de Ghassan Hitto lors de la réunion d’Istanbul. Réputé proche du mouvement des Frères musulmans, Riyad n’a béni son choix que du bout des lèvres, histoire de ne pas se mettre à dos le petit voisin turbulent qu’est le Qatar. L’Arabie Saoudite aurait aimé placer un salafiste à la place d’un «frérot» pour s’assurer que les rebelles islamistes syriens vont regarder vers Riyad et non pas vers Doha. Mais voilà que ce scénario écrit en collaboration avec les alliés américains, qui goûtent de moins en moins l’agressivité géopolitique du Qatar, a fini par être mis en musique.
La revanche de Riyad
Bien que Ghassan Hitto ait mis en avant le fait qu’il n’a pas pu former un cabinet pour justifier sa démission, la réalité est tout autre. Ce poulain de Doha sait que ses jours sont comptés après la nomination, il y a trois jours, de l’opposant de longue date Ahmad Assi Jarba à la tête de la Coalition.
Un homme connu pour ses atomes crochus avec les dignitaires saoudiens et par ailleurs ses distances avec les «chouyoukh» de l’émirat voisin. C’est donc une cuisante défaite de la diplomatie qatarie qui se voit supplanter par la monarchie des Al Saoud dans la course au contrôle des rebelles syriens et évidemment de la probable future Syrie. Preuve que le départ Hitto est à cataloguer dans la rubrique des défaites politiques du Qatar et d’un changement d’orientation pour les rebelles syriens, ce dernier a précisé qu’il voulait «aider la nouvelle direction de la Coalition à agir en fonction de sa vision politique». Un doux euphémisme de Hitto pour suggérer qu’il n’y a pas de cohabitation possible entre deux courants avec la nomination du nouveau chef de l’opposition syrienne, Ahmad Assi Jarba.
Défaites diplomatiques
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le Qatar fait face au renversement du gouvernement des Frères musulmans en Egypte qu’il a soutenu et financé contre vents et marées. Deux défaites diplomatiques en quelques jours d’intervalle, ç’en est un peu trop pour le petit émirat qui bombait le torse il y a quelques semaines seulement. Pour beaucoup d’observateurs, cela sonne le glas d’une période faste pour Doha dont la diplomatie de combat agace partisans et adversaires. Cette succession de déconvenues devrait être aussi couplée à l’abdication de l’émir cheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani et le renvoi de son «guerrier» de Premier ministre Hamad Bin Jassim (HBJ) par le nouvel émir Tamim.
Un changement de casting qui s’est accompagné d’un début de déclin diplomatique pour un petit pays qui a fini par se convaincre qu’il n’a plus l’étoffe de son «statut» régional et international qu’il s’est offert grâce à son carnet de chèques. En perdant pied en Egypte et en Syrie, Doha aura perdu contact avec les deux cœurs palpitants du monde arabe, en attendant la Tunisie et la Libye. Le réveil risque d’être brutal pour le Qatar qui s’est fait trop de «frères» ennemis à force de vouloir grandir vite… *Hassan Moali -El Watan-09.07.2013.
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