Sanguinaires militaires et paramilitaires
*victimes d’un génocide systématique, les musulmans rohingyas fuient la Birmanie, par centaines de milliers
***Plus d’un millier de personnes assassinées ces derniers jours, essentiellement membres de la minorités musulmane des Rohingyas, dans les violences dans l’Etat Rakhine, dans le nord-ouest de la Birmanie, a déclaré vendredi 08 septembre 2017 un responsable de l’ONU.
****Près de 300.000 personnes, la plupart des musulmans rohingyas, se sont réfugiées au Bangladesh pour fuir les massacres systématiques du nord-ouest de la Birmanie.
**Le comble de l’indécence: à la tête du gouvernement Birman, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la Paix !!!??
*****Stéphane Hessel, humaniste engagé, qui a fait sien le combat contre toutes les oppressions, qu’il n’a cessé de mener jusqu’à l’âge de 95 ans, et a exhorté les hommes et les femmes à s’indigner pour recouvrer leurs droits bafoués et spoliés, doit se retourner dans sa tombe, au vu des exactions, des persécutions et de la terreur instaurées par sa «protégée» Aung San Suu Kyi, qui symbolisait la résistance à la dictature militaire au pouvoir en Birmanie.
L’échange à travers une longue interview, entre Hessel et la «dame de Rangun» a été consigné dans un livre paru en 2011 et que j’ai eu l’occasion de lire. Cette femme pour qui Stéphane Hessel (lui-même résistant au nazisme) confessait une énorme admiration, participant à lui créer avec d’autres une stature internationale lauréate du prix Nobel de la paix en 1991. Conscients de sa notoriété, les généraux d’alors ont instrumentalisé sa libération pour donner l’illusion d’un geste d’ouverture et desserrer ainsi l’étreinte de la communauté internationale.
Après ses années de privation, voilà que cette dame accède aux fonctions suprêmes dans son pays. Et lorsque Hessel l’interpellait sur le rôle du bouddhisme dans la lutte qu’elle mène, elle répond que celui-ci «est la forme de religion la plus pacifique qu’on puisse imaginer. Le bouddhisme, a-t-elle appuyé, ne promeut, ni n’encourage aucune forme de violence. Je pense donc que tous les êtres humains ont cette même nature qui leur permet d’envisager la paix comme quelque chose de très souhaitable. Et que la meilleure paix qui soit n’est pas celle que l’on obtient par la violence. Ce n’est pas celle qui conduit au cimetière, mais c’est la paix fondée sur l’entente, la compréhension mutuelle, le fait d’apprendre à vivre avec des gens qui sont différents de vous». Fieffée menteuse !
Au nom de quel dieu assassine-t-elle aujourd’hui avec acharnement ses supposés compatriotes, les Rohingyas, poursuivant sans états d’âme la politique ségrégationniste et de «purification» ethnique. Pourtant, les Rohingyas sont depuis des lustres privés de leurs droits, de leurs terres et même de leur identité, faisant d’eux des apatrides. Et cela par le seul fait qu’ils sont musulmans, constituant une minorité (2%) de la population globale bouddhiste. A l’appel de la courageuse autre prix Nobel de la Paix 2014, la jeune Pakistanaise Malala, qui l’exhortait à agir et à prendre position dans cette expédition punitive, qui s’apparente à un génocide, Aung San Suu Kyi s’est murée dans un silence coupable. Puis elle a justifié les massacres en qualifiant les persécutés de «terroristes», un mot en vogue qui a bon dos, employé à tous les temps par une vieille dame indigne du prix Nobel, qui veut se dédouaner de ses crimes : Hessel, résistant français au nazisme, serait-il lui aussi un terroriste ?
«La dame de Rangun» a troqué la paix, pour laquelle elle a été distinguée, contre la terreur, la violence et la désolation, elle qui se targuait d’être une pacifiste devant Hessel, en montrant un visage conciliant alors qu’en réalité, il est hideux et cruel.
Dans sa course effrénée d’extermination d’un peuple meurtri et sans défense, Kyi a tiré profit du silence effarant des médias occidentaux, pourtant si prompts à dégainer la caméra et le micro pour défendre les idéaux du «monde libre», basés sur l’égalité et la défense des droits de l’homme. Et pendant ce temps, que fait la communauté musulmane ? Elle détourne son regard, enlisée qu’elle est dans son déclin et sa déchéance, baignant dans une léthargie mortifère dont elle n’a pas l’air de se relever de sitôt.
Quant à Hessel, s’il avait vécu et vu, il ne se serait sûrement pas contenté de son fameux slogan «Indignez-vous ! ».
Il se serait révolté face aux dérives de celle qui, à l’instar d’autres, ne mérite pas le Nobel de la Paix qu’elle étrenne honteusement.
Indignons-nous !
**Hamid Tahri / el watan- 11 septembre 2017
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« Chaque fois que je regarde les informations, j’ai le cœur brisé face aux souffrances des musulmans rohingya de Birmanie. » Malala Yousafzai, la jeune Pakistanaise Prix Nobel de la paix 2014, a critiqué, lundi 4 septembre 2017, Aung San Suu Kyi, autre prix Nobel de la paix, pour son silence dans le drame des Rohingya, une minorité musulmane vivant en Birmanie et persécutée par le pouvoir et des groupes para-militaires.
*Malala Yousafzai, la jeune Pakistanaise Prix Nobel de la paix 2014
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*un ex-chef paramilitaire avoue avoir commis 4.000 assassinats
Un tribunal colombien a condamné jeudi 02.12.2010, l’ex-chef paramilitaire Jorge Iván Laverde, alias ‘l’Igouane » à huit ans de prison, dans le cadre de la loi Justice et Paix, qui lui a permis de bénéficier d’une amnistie partielle en dépit des quelque 4.000 assassinats qu’il a ordonnés.
Jorge Laverde est le troisième dirigeant de la milice d’extrême droite des AUC (Autodéfenses unies de Colombie, dissoute à partir de 2003), condamné dans le cadre de cette loi qui permet aux anciens dirigeants de ces milices de bénéficier d’amnisties partielles à condition d’avouer l’ensemble de leurs crimes et d’indemniser les victimes.
L’Igouane, ex-dirigeant du Bloc Catatumbo des Autodéfenses, déployé dans le nord de la Colombie, a admis avoir directement tué une centaine de personnes et avoir ordonné l’assassinat de 4.000 autres Colombiens.
Jugé coupable par un tribunal de Bogota de torture, d’homicides, d’actes de terrorisme et de déplacement forcé de population notamment, il a été condamné à 40 ans de réclusion, substitués par la peine maximum de huit ans prévue dans le cadre du processus « Justice et paix ».
En juillet la justice colombienne avait déjà condamné deux autres dirigeants des AUC pour une tuerie perpétrée en l’an 2000, Edward Cobos Téllez, alias « Diego Vecino » et Uber Bánquez, alias « Juancho Dique ».
Les milices paramilitaires créées dans les années 1980 ont contrôlé à partir de la fin des années 1990 des pans entiers du territoire, officiellement pour défendre les propriétaires terriens contre les attaques des guérillas d’extrême gauche.
Dissoutes à partir de l’année 2003, elles sont aujourd’hui accusées d’avoir tué des milliers de civils innocents au nom de cette lutte, contrôlant le territoire par la force, commanditant le trafic de cocaïne à grande échelle et s’emparant de centaines de milliers d’hectares de terres, d’où étaient chassés leurs légitimes propriétaires.
Officiellement plus de 30.000 membres de ces milices ont été démobilisés mais plusieurs milliers – jusqu’à 9.000 selon certaines estimations – ont repris les armes, intégrant quelque six bandes criminelles qui se consacrent notamment au narcotrafic. (AFP-03.12.2010.)
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