Maroc:violation des droits de l’homme et impunité
** Violation des droits de l’homme et impunité
**Les forces d’occupation marocaine usent de la torture, de passages à tabac et autres mauvais traitements contre les civils sahraouis.
Les rapports et enquêtes établis par les organisations internationales de défense des droits de l’homme (Amnesty International, Human Rights Watch, la Fondation Kennedy…Ndlr) et le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture ont été qualifiés de crédibles par le département d’Etat américain dans son rapport sur les droits humains de l’année 2014. «Des rapports crédibles indiquent que les forces de sécurité marocaines font usage de la torture, des passages à tabac et autres mauvais traitements contre les Sahraouis détenus aussi bien pour des raisons politiques que dans les affaires de droit commun» écrivent les services de John Kerry cités par une dépêche de l’agence de presse officielle sahraouie (SPS) datée du 27 juin.
Le rapport signale que l’exposé du 4 août du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a enregistré de nombreuses plaintes contre les forces de sécurité pour utilisation de la torture et de mauvais traitements par les autorités d’ El Aâyoune pour obtenir des aveux. Ajoute Sahara Press Service. Au fur et à mesure de la lecture du document US s’égrène un long chapelet de preuves accumulées qui renseignent sur le degré atteint par la répression dans les territoires occupés et le caractère violent qui caractérise les forces de police marocaines. «Dans son rapport de février 2013 sur la visite effectuée au territoire en 2012, Juan Mendez, le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, a déclaré que les autorités ont utilisé la torture et les mauvais traitements pour obtenir des aveux, y compris lors de la garde à vue dans les postes de police et à la prison d’El Aâyoune» signalent les enquêteurs US.
Le rapporteur spécial de l’ONU contre la torture, l’Argentin Juan Mendez, avait déclaré qu’ «il ne devrait pas être surprenant que des actes équivalant à la torture soient commis à l’occasion d’événements particulièrement intenses, tels que les grandes manifestations…» à la fin de la mission qu’il avait effectuée au Maroc et au Sahara occidental entre le 15 et le 22 septembre 2012. «Les ONG internationales et locales ont continué à signaler des abus, en particulier contre les défenseurs sahraouis de l’indépendance.
Les militants qui ont été détenus puis libérés, ainsi que des membres de la famille d’un grand nombre de ceux qui sont encore en détention, ont formulé des accusations similaires», poursuit le département américain qui souligne que: «Selon le rapport du 4 août du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, la police fait régulièrement des raids sur les maisons privées de partisans présumés ou connus de l’indépendance du Sahara occidental, en battant et maltraitant les résidents.» Le réquisitoire des services du patron de la diplomatie américaine, John Kerry, est sans appel. Arrestations arbitraires, disparitions forcées, interrogatoires musclés, pratique de la torture… font partie de la panoplie de la politique repressive menée par Rabat dans les territoires occupés.
Le pouvoir marocain ferme les yeux. Washington met une nouvelle fois les pieds dans le «tadjine». «L’impunité généralisée (des forces de l’ordre marocaines) existe et des poursuites ne sont pas engagées contre ceux qui violent les droits de l’homme des Sahraouis», indiquait le département d’Etat dans son rapport mondial sur la situation des droits de l’homme publié le 27 février 2014. Le document US, d’une douzaine de pages, avait souligné que les forces de répression marocaine pratiquant la torture ne sont visées ni par des enquêtes ni par des sanctions «restent en position d’autorité», ce qui contribue «à la perception largement répandue de l’impunité».
Rien n’a changé depuis. Reste à savoir si les traditionnels alliés du trône alaouite qui se sont pourtant offusqués d’une pareille situation se limiteront à la stricte publication de rapports accablants dénonçant cet état de fait…*Par Mohamed TOUATI - Lundi 29 Juin 2015/ L’Expression
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Christopher Ross
le Maroc cherche à torpiller le processus de règlement du conflit
Acculé par le rapport accablant des Nations unies l’accusant d’entraver le travail de la Minurso, Rabat a retiré sa confiance à Christopher Ross. Selon la République arabe sahraouie démocratique (RASD), le Maroc cherche à torpiller le processus de règlement du conflit.
Avec ce rebondissement, le règlement du conflit sahraoui risque de revenir en arrière, mais il lui permet dans le même temps au moins de revenir au-devant de la scène internationale.Le Maroc cherche-t-il à torpiller les négociations sur le règlement du conflit sahraoui ? Acculé par le rapport très critique des Nations unies l’accusant d’entraver le travail de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), Rabat a retiré unilatéralement sa confiance à l’envoyé spécial de l’ONU au Sahara occidental, Christopher Ross. «Les comportements contrastés de M. Ross s’écartent des grandes lignes qui ont été tracées par les négociations au Conseil de sécurité. Pour cela, le Maroc a décidé de retirer sa confiance à l’émissaire de l’ONU au Sahara occidental», a indiqué le gouvernement marocain, jeudi dernier. Christopher Ross, diplomate expérimenté, qui mène les négociations entre le Maroc et le Front Polisario, fait trembler le makhzen. Il est devenu, aux yeux du palais, l’homme à abattre. Mais le secrétaire général de l’ONU lui apporte un soutien total. Ban Ki-moon a aussitôt réagi à la décision marocaine en apportant son soutien «total» à son émissaire.
«Le secrétaire général des Nations unies garde toute sa confiance envers son émissaire, Christopher Ross, pour le Sahara occidental», a affirmé le porte-parole de l’ONU, Martin Nesirky. Un sérieux revers pour le Maroc, qui cherche désespérément à mettre en échec les efforts du diplomate américain pour parvenir un règlement durable et équitable du dernier dossier de décolonisation en Afrique. La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a, de son côté, dénoncé «une énième manœuvre marocaine pour entraver le processus de paix» et condamné «une décision sans fondement». Dans un communiqué réagissant à la décision du makhzen, la RASD a estimé que, par son attitude «inacceptable», le Maroc «cherche à imposer honteusement au secrétaire général de l’ONU et à son envoyé personnel la conduite à tenir sur le dossier sahraoui. Le Maroc cherche aussi à entraver le processus du règlement du conflit sahraoui et poursuivre ainsi impunément ses violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés».
Violation des droits de l’homme et impunité
La RASD a réaffirmé, par ailleurs, «sa ferme volonté à soutenir les efforts du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé spécial pour parachever le processus de décolonisation au Sahara occidental». La République sahraouie a également exhorté le Conseil de sécurité à prendre «les mesures nécessaires visant à la protection du pouvoir des Nations unies et sa crédibilité pour la paix au Sahara occidental». Pays observateur dans les négociations entre le Maroc et le Front Polisario, l’Algérie a également apporté son soutien à Christopher Ross. «L’Algérie a toujours soutenu les efforts inlassables menés par l’ambassadeur Christopher Ross pour accompagner les deux parties, le Maroc et le Front Polisario, dans la recherche d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani.
Mis à mal par un rapport accablant de Ban Ki-moon qu’il a soumis au Conseil de sécurité, le 10 avril passé, le Maroc a essuyé un revers diplomatique. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Saâd Eddine El Otmani, avait fait part à Ban Ki-moon des «préoccupations de Rabat» lors de sa rencontre avec le SG de l’ONU, la semaine passée à New York, menant dans le même temps une campagne contre Christopher Ross. Ce dernier devait se rendre à la mi-mai au Maroc et, pour la première fois, dans les territoires libérés du Sahara occidental pour tenter de relancer les négociations entre les deux parties. Nommé émissaire spécial pour le Sahara par le secrétaire général des Nations unies, en janvier 2009, Christopher Ross – diplomate américain chevronné – voulait être l’homme de la solution «juste et durable» du conflit sahraoui. Depuis sa prise de fonctions, Ross affiche une ferme volonté de mener sa mission à terme sans «fléchir». Il a été à l’origine du rapport présenté par le secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité. Un rapport qui démontre comment les autorités marocaines empêchent la Minurso d’accomplir son travail. «J’ai présenté dans mon rapport une série de défis qui démontrent que la Minurso n’est ni dans la capacité d’exercer pleinement ses fonctions de surveillance de maintien de la paix et d’observation, ni ne dispose de toute l’autorité pour contrecarrer l’effritement.»
«usage excessif de la force»
Dans les territoires sahraouis occupés, la neutralité des Nations unies «a été mise à mal par le Maroc» du fait que ce dernier exige que les véhicules de la Minurso «portent des plaques d’immatriculation diplomatique marocaines. Cette pratique ne respecte pas pleinement la neutralité des Nations unies», a mentionné, entre autres, Ban Ki-moon dans son rapport, qui a fait part également de «l’usage excessif de la force, des arrestations et détentions arbitraires et de l’extraction d’aveux sous la torture commis contre des Sahraouis par les forces marocaines». Le Maroc est vertement accusé. En somme, avec ce nouveau rebondissement, le règlement du conflit sahraoui risque de revenir en arrière, cependant il lui permet dans le même temps au moins de revenir au-devant de la scène internationale. (El Watan-19.05.2012.)
** Le Polisario demande le libre accès du HCR aux territoires occupés
Le problème du libre accès du Haut commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) aux territoires sahraouis occupés par le Maroc a été soulevé par le Front Polisario lors de la 3ème réunion d’évaluation du programme des mesures de confiance au Sahara occidental qui s’est tenue mercredi à Genève, indique jeudi un communiqué du Front Polisario.
A l’occasion de cette réunion, qui a vu la participation des délégations des deux parties au conflit (Maroc et Front Polisario), des deux pays observateurs (Algérie et Mauritanie) ainsi que d’une représentation de la Minurso, le Front Polisario « a demandé que cessent les entraves qui empêchent une application harmonieuse des mesures agréées dans le programme d’action notamment la privation de certaines personnes de leur droit de visite ».
Il a appelé à ce que cessent « la surveillance policière des visiteurs par le Maroc ainsi que les tracasseries et autres provocations au cours des entrées et sorties du territoire ».
La délégation du Front Polisario, qui a pris part à la réunion, comprend Mhamed Khedad, coordinateur avec la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental), Buhobeini Iahia, président du Croissant-rouge sahraoui, et Lahreitani Lahsen, coordinateur-adjoint du programme des mesures de confiance.
Dans son intervention d’ouverture, le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres, tout en soulignant qu’ »il n’y a pas de solution humanitaire à un problème politique », a mis en relief les résultats enregistrés au niveau des échanges de visites et des séminaires et encouragé les parties à continuer leur soutien au HCR en vue de l’application du programme des mesures de confiance dans son intégralité.
M. Guterres a appelé à « une sensibilisation par tous les moyens des donateurs pour la poursuite de ce programme humanitaire ».
Les deux parties et les pays observateurs ont relevé « la réussite du séminaire, tenu en juillet 2012, aux îles Açores sur le thème +le rôle de la femme sahraouie+ et ont décidé de l’organisation, au début de l’année 2013, toujours au Portugal, d’un autre séminaire intitulé +La tente dans la culture sahraouie+ ».
Concernant le courrier et les échanges téléphoniques, le HCR enverra, avant la tenue de la prochaine rencontre, une équipe sur le terrain pour étudier les possibilités d’utiliser l’internet comme moyen de communication entre les familles sahraouies séparées depuis plus de trois décennies.
Il a été décidé de tenir la prochaine réunion d’évaluation dans le courant du mois de juillet 2013 à Genève, selon la même source.*APS-21.09.2012.
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*Pillage des ressources sahraouies
Ces sociétés qui prolongent le conflit du Sahara occidental
Le droit international interdit à une puissance occupante d’exploiter les ressources naturelles du pays occupé sans le consentement des peuples autochtones.
Les sociétés, complices du Maroc dans l’exploitation des richesses du Sahara occidental occupé, contribuent à prolonger le conflit opposant le Maroc et le Front Polisario et privent le peuple sahraoui de ses droits à une vie décente, affirme une étude publiée par la revue britannique The Journal of North African Studies. Cette étude réalisée par la présidente de Western Sahara Ressource Watch (WSRW), Joanna Allan, souligne que le peuple sahraoui souffre, alors que sa richesse est exploitée par des firmes complices de l’occupant marocain.
Les sociétés d’énergie «risquent de donner (…) un financement important à l’occupation marocaine en créant, simultanément, d’autres obstacles au processus de paix de l’ONU», estime l’étude, qui rappelle l’illégalité de toute exploitation des richesses du peuple sahraoui. Il est signalé que l’occupant marocain exploite le phosphate, le poisson, les produits agricoles, le sel, le sable, l’énergie éolienne dans les territoires occupés, ne laissant aucune chance aux Sahraouis d’en bénéficier.
Toute la pêche au large des côtes se fait par des chalutiers appartenant à des Marocains. A Dakhla, où la pêche est la principale industrie, seulement 5% des travailleurs sont des Sahraouis, lit-on, par ailleurs, dans le rapport. L’industrie du phosphate emploie actuellement environ 3000 travailleurs, seulement 21% sont des Sahraouis, qui sont souvent embauchés dans les emplois les moins rémunérés. Toutes les exploitations de tomates sont la propriété de la famille royale marocaine, de puissants conglomérats marocains ou d’entreprises multinationales françaises.
«Paradoxalement, les réfugiés sahraouis vivent grâce à l’aide humanitaire dans des camps en Algérie et ne reçoivent aucune compensation de l’exploitation de leurs ressources naturelles», note l’étude, citant le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. L’exploitation potentielle des gisements de pétrole découverts par les Espagnols dans les années 1940 et 1950 est maintenant imminente sur le territoire sahraoui, où des programmes «illégaux» ont été mis en place permettant à des compagnies européennes de commencer le forage.
Il est affirmé que cette exploitation est illégale, puisque la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental n’est pas reconnue par la communauté internationale, pire, il s’agit d’une question de décolonisation d’un territoire occupé par une force étrangère. Dans ce contexte, le droit international interdit à une puissance occupante d’exploiter les ressources naturelles du pays occupé sans le consentement des peuples autochtones.*el watan/ lundi 25 avril 2016
***Les Journalistes algériens solidaires avec le Peuple Sahraoui
**dénoncent les pratiques coloniales du Maroc au Sahara occidental
Le Collectif des Journalistes Algériens Solidaires avec le Peuple Sahraoui (CJASPS), conscient de l’impasse dans laquelle se trouve actuellement le processus de négociations maroco-sahraoui, rendu possible par l’obstination du Maroc et le renoncement de ses engagements internationaux, constate que l’occupant marocain veut profiter de la conjoncture régionale difficile pour imposer le fait accompli colonial, dans le « territoire non autonome » du Sahara occidental.
Nous prenons note des préoccupations exprimées par le Secrétaire Général des Nations unies, ainsi que de ses recommandations faites, dans son dernier rapport d’avril 2016 sur la situation au Sahara occidental, qu’il a transmis récemment au Conseil de sécurité. Nul ne peut nier, à présent, que le Maroc, cité nommément dans ledit rapport, est la seule partie qui bloque le processus de règlement de la question de l’ancienne colonie espagnole, en foulant le droit international et en violant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
Depuis au moins 2007, le Maroc a considéré unilatéralement « son plan d’autonomie comme seule base pour les négociations », comme l’a souligné M. Ban Ki-Moon dans le rapport, une proposition en opposition avec le Droit international, pour empêcher la recherche d’une solution pacifique, « mutuellement acceptable qui permet l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Ces dernières années, les territoires du Sahara occidental sous occupation marocaine ont connu une dégradation inquiétante des droits de l’homme (assassinats, arrestations, tortures, procès irréguliers…) et un pillage à grande échelle des ressources naturelles : des rapports des ONG et de Parlementaires en font d’ailleurs état.
Mais, dans la même période, il y a eu notamment les manifestations de Gdeïm Izik (2009) en faveur des droits nationaux sahraouis, les actions de protestation et les grèves de la faim des militants sahraouis des droits de l’homme, dont Aminatou Haidar, ainsi que celles entamées par les familles de jeunes sahraouis morts sous la torture des bourreaux marocains. Récemment, il y a eu également l’annulation, le 10 décembre 2015, de l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne (UE), par le tribunal de l’UE qui, comme la Cour internationale de justice (de la Haye), l’ONU et l’Union africaine (UA), considère que le Maroc n’a aucune souveraineté sur le Sahara occidental et que le Front Polisario est le seul représentant du peuple sahraoui. Ces événements ont contribué largement à mettre à nu le système colonial marocain.
Pris au piège, celui-ci a agi en hors-la-loi et s’est attaqué, de façon unilatérale, à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), défiant le Conseil de sécurité qui, conformément au plan de règlement accepté par les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario (ayant abouti au cessez-le-feu et à la création de la MINURSO), avait créé la MINURSO, par résolution 690 du 29 avril 1991, pour le contrôle du cessez-le-feu et l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans la dernière colonie en Afrique.
La décision marocaine d’expulser 84 fonctionnaires internationaux composant le segment politique de la MINURSO, ajoutée à celle du refus de permettre au Secrétaire Général des Nations unies d’accomplir pleinement sa mission, en se rendant à Rabat et dans la capitale occupée du Sahara occidental, El-Ayoun, auraient de graves conséquences sur la stabilité de la région, et constitueraient un grave précédent pour les opérations de maintien de la paix de l’ONU dans le monde. Et ce, sans écarter le risque de reprise de la lutte armée du peuple sahraoui, comme l’ont signifié les responsables du Front Polisario, à leur tête son Secrétaire Général, Mohamed Abdelaziz, si le Conseil de sécurité n’assume pas ses engagements et ses responsabilités.
Nous, membres du CJASPS, dénonçons énergiquement les pratiques coloniales du Maroc au Sahara occidental, comme nous condamnons ses dernières tentatives visant, non seulement à bloquer la poursuite du processus de règlement de ce conflit, en conformité avec la légalité internationale, mais également à discréditer les Nations unies, son Secrétaire Général, son Conseil de sécurité, son Assemblée générale et sa IVème Commission chargée de la décolonisation, compris.
Par ailleurs, nous nous élevons contre la position des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), ces monarchies du Golfe qui, pour couvrir les dérapages répréhensibles du royaume chérifien, attisent les tensions en s’alignant sur les thèses de la colonisation marocaine, notamment par leur soutien à la proposition d’autonomie. Sans aucune considération à la raison d’être de l’ONU ni à la responsabilité du Conseil de sécurité dans ses missions de paix et de sécurité dans le monde.
Nous doutons fort que le Conseil de sécurité participera à ce genre de coup de force, destiné à déposséder le peuple sahraoui de son droit légitime à l’autodétermination, mais aussi à affaiblir l’ONU.
Aussi, nous lançons un appel urgent aux membres du Conseil de sécurité en leur demandant d’assumer leur responsabilité, en étant ferme à l’endroit de l’occupant marocain : exiger de ce dernier de s’expliquer sur ses graves décisions et le sanctionner pour non-respect de ses engagements envers la communauté internationale et envers le peuple du Sahara occidental. Nous interpellons en outre le Conseil de sécurité sur la réhabilitation de la pleine mission de la MINURSO, pour le retour de son personnel dans les territoires sahraouis occupés, et sur l’élargissement du mandat de cette MINURSO à la surveillance des droits de l’homme, afin que cessent les violations aux droits humains perpétrées par les autorités coloniales marocaines, ainsi que l’exploitation illicite des richesses naturelles du Sahara occidental.
La question sahraouie est inscrite depuis 1963 aux Nations unies au chapitre de la décolonisation. La recherche d’une solution juste, équitable et durable, passe forcément par la tenue d’un référendum d’autodétermination libre du peuple sahraoui, sous contrôle de l’ONU. Dans ce cadre, nous appelons le Conseil de sécurité à soutenir l’appel de M. Ban Ki-Moon à l’exercice du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, dans les meilleurs délais.** el watan / dimanche 24 avril 2016
**L’impatience des jeunes sahraouis
Des manœuvres militaires sont prévues aujourd’hui dans les territoires libérés sahraouis. Le programme d’entraînement dans la région sud des territoires libérés concernera plusieurs régions militaires (première, troisième et septième), précise une source sahraouie.
Les manœuvres interviennent alors que le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir le 28 avril pour se prononcer sur le mandat de la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) qui arrive à terme le 30 avril. Dans les camps des réfugiés sahraouis, le retour à la lutte armée est sur toutes les lèvres. Les jeunes attendent une décision de la direction politique pour reprendre les armes et reconquérir leurs territoires occupés par les Marocains.
«Les jeunes n’attendent que le signal pour reprendre le combat. Ces jeunes ont exprimé ce désir par des manifestations et en inscrivant des slogans sur les murs des camps», assure Sid Ahmed Leghdef, officier dans l’armée sahraouie. Ancien élève de l’Académie interarmes de Cherchell et de celle de Libye d’El Gueddafi, Leghdef soutient que l’armée sahraouie est prête pour «reprendre le combat et même surprendre l’ennemi sur son propre territoire».
«Notre armement est plus moderne, nos soldats sont mieux entraînés que dans nos anciennes divisions et l’impact de notre combat, nous le pensons, sera plus important. Nous comptons mobiliser des soldats de l’intérieur et de l’extérieur du territoire ennemi. Les jeunes Sahraouis se soulèveront jusque dans les grandes villes marocaines. Nos soldats se posteront dans les massifs du Moyen-Atlas au sud du Maroc. La fin des hostilités sera la fin de l’armée marocaine», met en garde le fringant officier quadragénaire, qui a participé aux combats de l’artillerie après sa sortie de l’académie, en 1984.
L’armée sahraouie s’est renforcée depuis la fin des combats et le cessez-le-feu, par l’arrivée de nouvelles promotions de jeunes soldats sortis des académies de Libye, de l’ex-Yougoslavie et mêmes des écoles ouvertes par le Polisario. «La société sahraouie des territoires occupés ou libérés et des camps est très jeune à plus de 75%. Chaque famille a au moins 7 membres très jeunes, tous décidés à prendre les armes. Les récits des combats d’El Ouali, notre grand combattant au début des années de notre guerre contre l’occupation et tombé en martyr, imprègne pour toujours la vie des gens», explique l’officier, qui remonte au combat «sans arrêt» des anciens habitants du territoire occupé par les Espagnols.
Un cessez-le-feu «pas toujours accepté»
Le cessez-le-feu signé par le Polisario en 1991 n’est pas accepté par les Sahraouis, surtout les plus jeunes. «La décision prise par la direction à ce moment de l’histoire du pays est comprise mais pas acceptée. Les changements dans la région pouvaient expliquer la décision du Polisario, qui a toute notre confiance. Personnellement, je dis qu’on aurait pu écraser l’ennemi et conquérir notre liberté», explique un ancien combattant, qui montre son corps frêle marqué par les séquelles de la guerre (doigts amputés et mollet criblé de balles).
Vingt-cinq ans après l’arrêt des hostilités, la solution politique n’a «rien apporté à la cause». «Le Maroc a toujours trahi. L’ONU, aidée par les ex puissances coloniales, manque de courage. Le peuple sahraoui souffre en dehors de ses terres», soutient un trentenaire qui tient boutique de tissus dans ce camp de la «wilaya de Boujdour», labouré par des inondations.
Dans son dernier rapport sur la situation au Sahara occidental adressé au Conseil de sécurité, mardi dernier, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a insisté sur un règlement pacifique et mutuellement acceptable du conflit. Ban Ki-moon a exigé que le Conseil de sécurité «rétablisse et soutienne le rôle» de la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (Minurso), «amputée» d’une partie de ses effectifs par le Maroc. M. Ban a jugé que les expulsions de la composante civile de la Minurso, décidées par Rabat, pourraient «être exploitées par des éléments radicaux et terroristes» et ainsi «menacer la stabilité de la région».
M. Ban, qui a recommandé de proroger le mandat de la Minurso jusqu’au 30 avril 2017, a précisé qu il y aura risque d’une rupture de la trêve et d’une reprise des hostilités, si cette mission est contrainte de quitter les territoires sahraouis occupés. Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupée depuis 1975 par le Maroc.
Le sport en appui à la lutte politique
Des jeunes et des moins jeunes des deux sexes participent aux compétitions organisées par le ministère sahraoui des Sports. «Le combat pour la dignité d’un peuple qui cherche à recouvrer sa souveraineté prend plusieurs formes. La pratique du sport permet à nos jeunes d’exprimer leur attachement à la cause de leur peuple», a indiqué, à El Watan, Ahmed Lehbib, ministre des Sports du Polisario.
Lancés en début de semaine dernière, les tournois se sont déroulés dans plusieurs camps et ont vu la participation de femmes qui excellent dans une discipline, le volley-ball. Selon M. Lehbib, qui évoque les moyens mis à leur disposition, la pratique du sport sera un plus pour défendre sur la scène internationale le combat du peuple sahraoui. A voir les prestations des athlètes, il est facile de déduire que les camps renferment des talents qui peuvent fasciner.*Nadir Iddir/ el watan/ samedi 23 avril 2016
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*Le Maroc en furie à la suite d’un reportage ….au Sahara occidental occupé
On peut faire remonter également la rage du Makhzen à une parution du journal influent «El Aâlem», organe central du parti El Istiklal dirigé par le premier ministre Abbes El Façi qui a titré à la Une le cinq août dernier un exhibitionniste «Anouar Malek effectue un revirement de 360° » Pourtant, 360° degrés signifie, en principe, rester sur sa position. 180 degrés n’ont, semble-t-il, pas suffit aux rédacteurs de cet article peu instructif et non moins hargneux à l’égard de l’Algérie et notamment à l’endroit de la première des ses publications Ech Chorouk, présenté comme l’ennemi absolu.
Comme il était attendu : ça n’a pas tardé ! Le Makhzen marocain a fini par réagir à travers une vaste campagne de manipulation contre ma modeste personne et le journal «Ech Chorouk». Les raisons de cette levée de boucliers sont connues. Il s’agit bien évidemment du reportage que je viens de réaliser – selon les normes les plus rigoureuses de la profession et sans aucune mauvaise intention- sur la catastrophe humanitaire qui sévit actuellement dans la ville Sahraouie de Dakhla et ses environs. Ce reportage est venu briser en quelque sorte le silence de la communauté internationale. J’ai réussi à pénétrer la ville de Chama dans le cadre de la tenue, en marge de la célébration de la fête du trône, d’un colloque dit «international» pour traiter du projet d’autonomie marocain. Tel était le but initial de cette manifestation qui a été très vite détourné pour d’autres considérations. Il s’agissait d’une question importante liée à la sécurité dans l’espace méditerranéen. Pourtant, il ressort de la lecture du programme distribué aux participants une orientation visant à assimiler le front Polisario, accusé de tous les maux, au terrorisme international dont il serait lié. Un peu à la manière de ce qu’on appelle «Al Qaïda au Maghreb Islamique». Ce que je me suis empressé de démentir à la tribune. Personne n’a osé notamment parmi ceux qui n’ont cessé de rabâcher ce mensonge de venir me porter la contradiction. Il semble que la presse «Makhzénienne» ait reçu le feu vert du Palais royal pour abonder dans ce sens et réitérer différentes accusations. Bien entendu, le peuple marocain frère est, lui, bien loin de ce combat d’arrière-garde et perdu d’avance. Les marocains font, ainsi, constamment l’objet de tromperies et restent le plus souvent préoccupés par la satisfaction de leurs besoins essentiels. Ainsi, on a voulu me présenter à eux comme un agent des services secrets, en mission d’espionnage pour le compte d’un pays étranger. Jusque-là, j’avais évité de répondre à cette accusation du reste futile voire puérile. Une chose est néanmoins sûre est qu’il est, désormais reconnu que la région de Dakhla est une zone sécurisée et militarisée à outrance. Par conséquent, tous ceux qui viendraient à s’y aventurer ne peuvent être que des espions violant l’intégrité du maroc. On peut faire remonter également la rage du Makhzen à une parution du journal influent «El Aâlem», organe central du parti El Istiklal dirigé par le premier ministre Abbes El Façi qui a titré à la Une le cinq août dernier un exhibitionniste «Anouar Malek effectue un revirement de 360° » Pourtant, 360° degrés signifie, en principe, rester sur sa position. 180 degrés n’ont, semble-t-il, pas suffit aux rédacteurs de cet article peu instructif et non moins hargneux à l’égard de l’Algérie et notamment à l’endroit de la première des ses publications Ech Chorouk, présenté comme l’ennemi absolu. Certains de mes amis marocains m’ont assuré que la réaction du Makhzen n’aurait jamais été aussi violente si mon reportage avait été publié dans une publication étrangère autre qu’ El Chorouk.
Si plusieurs sujets traités par le premier quotidien algérien avaient déjà fait mal par le passé, la visite de cette région déshéritée n’arrive pas à passer. C’est un crime de lèse-majesté d’autant plus impardonnable qu’aucun service de sécurité et aucun supplétif n’est venu signaler l’évènement. En revanche si l’on prenait connaissance de ce qui se dit régulièrement dans les journaux marocains au sujet de l’Algérie beaucoup tomberaient des nues. Aucune comparaison avec ce que publie Ech Chorouk de temps à autre et toujours au moment opportun. Les raisons de la colère du Makhzen ont trait également au fait que notre intrusion s’est faite au nez et à la barbe des services de sécurité parfois même sous leur protection. Personne ne semble s’être aperçu de mon incursion alors que tout le monde savait que j’étais une écrivain et journaliste dans cette publication. A leur tête les organisateurs du colloque. J’avais rappelé dans mon reportage qu’aucun organe de presse marocain n’avait pu se rendre dans cette zone interdite. La lecture du quotidien El Aâlem est, à ce propos, très éloquente surtout lorsqu’il y est mentionné que : «les conditions du séjour au Maroc de l’ancien officier des services de renseignement algériens Anouar malek restent à définir. Et la même interrogation par ailleurs concerne l’opposant algérien qui sous couvert de sa qualité de journaliste d’une publication affiliée aux services de sécurité de son pays a pu travestir, ainsi, la réalité et produire un tissu de mensonges portant atteinte à l’unité et à la souveraineté du maroc. Toutes les réserves portées quant aux objectifs de ce reportage traduisent, on ne peut mieux, le caractère ultra sensible de cette région soumise à un dispositif sécuritaire exceptionnel. Ce reportage a été perçu comme un viol des différentes mesures prises puisque j’ai pu largement prendre contact avec les gens et que j’ai même utilisé, pour mes déplacements, leurs véhicules. Pour cette raison et pour d’autres, El Aâlem exige, dans son excès de zèle, une enquête approfondie sur les tenants et aboutissants de ma visite. D’autres écrits réclament, à cor et à cri, l’ouverture d’une enquête judiciaire au sujet de ce prétendu viol de l’intégrité territoriale marocaine. De même qu’il est demandé la tête des personnes qui m’ont invité et qui m’ont permis de réaliser ce reportage. Une source particulière m’a informé de l’ouverture par les services de sécurité de Dakhla d’une enquête secrète destinée à retracer mon périple dans la région et l’identification des personnes avec lesquelles j’ai pris contact. Il s’agit, d’après mes sources, de parer à l’éventualité d’infiltration et au recrutement d’agents qui pourraient collaborer secrètement avec Ech Chorouk ou avec les services algériens.
Il y a lieu de noter, par ailleurs, que je dispose de plusieurs photos de personnes de cette contrée et qui se sont ouvertement prononcés pour l’autodétermination du peuple sahraoui. Pour des raisons évidentes, ces photos n’ont jamais été publiées pour éviter, bien sûr, de graves déboires à ces témoins. Il y a aussi ces velléités du Makhzen à me présenter sous des traits peu amènes. Tantôt je suis présenté comme un écrivain opposant au régime algérien tantôt un élément rebelle qui ne veut plus soutenir les positions marocaines et qui refuse, dorénavant, de continuer à jouer le jeu du makhzen quant à la diffusion de ses idées dans la région nord africaine. Cette attitude vient du fait que, par le passé, j’ai porté des critiques à l’encontre du front Polisario. Ce qui a été interprété comme un soutien implicite au Maroc alors que je n’ai jamais prétendu que le Sahara est marocain. D’ailleurs, je mets au défi le Makhzen de présenter des preuves qui ne soient pas, bien sûr, des montages grossiers et dans lesquelles je m’oppose aux revendications légitimes du peuple sahraoui. Et si j’ai été amené à critiquer un jour le front Polisario cela ne signifie pas que je me désintéresse du caractère sacré de sa lutte pour l’autodétermination ni de la tenue d’un référendum honnête et transparent.
D’ailleurs, si le peuple sahraoui venait à demander à s’intégrer au Maroc je ne pourrais que bénir sa volonté. Dans le cas contraire, je ne pourrais, là aussi, que le soutenir. Mes convictions se sont même renforcées à l’issue de mon séjour parmi les sahraouis. Sans l’ombre d’un doute, le maroc ne veut pas d’un référendum. Un suffrage qui reste le dernier de ses soucis. C’est pourquoi, d’ailleurs, le Maroc s’échine, à chaque fois, à présenter d’autres alternatives. De même, j’ai été amené à dénoncer plusieurs fois les violations des droits de l’homme à Ghaza de la part de certains éléments de l’appareil sécuritaire de Hamas et même des autorités palestiniennes de Ramallah notamment en ce qui concerne les conditions carcérales. Sur el Djazira, dans l’émission « El Itidjah el Mouâakess », je n’ai pas hésité à critiquer également le Hezbollah Libanais. Cela veut-il dire pour autant que je soutiens le sionisme est ses crimes abjects contre le peuple palestinien ? Il est utile de rappeler aussi que j’ai émis des critiques à l’encontre des médias officiels marocains mise en ligne par l’ « Express » le 13 juillet 2008. Dans son compte rendu, le journaliste marocain Nourreddine Lacheheb écrit : «Le journaliste algérien Anouar Malek se plaint de la déformation de ses propos dans les médias marocains ». En effet, les autorités marocaines ont exploités, souvent à tort et pour des buts inavoués nombre de mes déclarations. Dans ce cadre, il y a également Wafa Ismaïl, l’écrivaine égyptienne qui ne s’est pas gênée de déformer mes propos contenus dans un entretien qu’elle a accordé au site «Akhbar el âarab» au canada le 1er Avril 2008. Dans un article mis en ligne sous le titre : «Anouar Malek a-t- il été lésé ?», elle s’en prend à cette manie marocaine d’exploiter à tort et à travers mes propos. Brièvement, j’affirme en mon âme et conscience n’avoir jamais soutenu un régime qui réprime les volontés et les aspirations populaires. De même que je n’ai jamais fais de distinction en matière de violations des droits de l’homme. Et ce qu’elles quelles soient. En particulier, celles du Maroc qui pratique au Sahara occidental la torture, la détention abusive, le viol et les atteintes à la dignité humaine. Cela dit, les médias officiels marocains qui prétendent le contraire ne font que jeter à mon sujet de la poudre aux yeux. Le visiteur de mon blog «La voix de l’exil » ne pourra trouver, lui, à aucun moment, des assertions de la sorte. Ce qui n’a pas empêché une publication sympathisante du Front des Forces démocratiques de lancer, un jour, un « poisson d’avril » en publiant une prétendue lettre que je lui aurais adressé. A l’en croire, j’aurais révélé dans cette missive l’existence d’un réseau de prostitution dans lequel seraient impliqués des militants du Polisario et des éléments de l’armée algérienne. Et pour enfoncer le clou, l’agence de presse officielle n’a pas manqué de s’en faire l’écho refusant obstinément de publier ma mise au point. De même l’hebdomadaire «El Mechâal» dans sa livraison du 11/09/2008 prétend lui que j’aurais affirmé la marocanité du pétrole algérien. Bref de tout et du n’importe quoi !
Cette levée de boucliers du makhzen marocain à mon endroit et qui correspond à un virage à 180°degrés aurait pu atteindre n’importe quel algérien tant la rancune est tenace. Sur un autre plan l’activisme du Makhzen à travers sa société civile (sic) qui s’apparente, selon lui, à de la diplomatie parallèle vise à accréditer, avec un grand tapage médiatique, l’option d’autonomie interne sous souveraineté marocaine. D’où l’option de la tenue d’un colloque à Dakhla qui devait regrouper des militants associatifs mauritaniens, chiliens, égyptiens, espagnols, brésiliens, tunisiens, britanniques, yéménites, irakiens et péruviens. A mon arrivée, je n’ai trouvé que le professeur d’université espagnol, Fernandez José accompagné de son frère médecin dont les noms n’apparaissaient pas au programme du colloque. Il n’y avait finalement que l’avocat José Antonio Sanchez Santana et l’écrivain Alejandro Garcia. J’ai appris par la suite qu’une lettre avait été transmise au cabinet royal au nom des participants félicitant le monarque pour son discours à l’occasion de la fête du trône. Je dois rappeler que l’enquête que j’ai menée dans des circonstances exceptionnelles a été marquée par le discours virulent de Mohammed VI à l’encontre de l’Algérie. Certains de mes nombreux détracteurs ont interprété mon reportage comme une réponse algérienne au discours du Roi alors que la réaction officielle est venue de la bouche même de Abdelaziz Belkhadem qui s’est exprimé à l’université d’été du FLN à Mostaganem en sa qualité de représentant du Président de la République. En conclusion, j’estime n’avoir accomplis que mon devoir en tant que journaliste et militant des droits de l’homme. Un algérien qui n’a pas de fil à la patte et en quête de vérité. (Echorouk-13.08.2010.)
http://www.anouarmalek.com
**lire le reportage en arabe :كفاح الشعب الصحراوي الطويل
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