Zoom sur la France.1
La France entre en récession
Alors que le chômage atteint des records, la France entre techniquement en récession. Après une baisse du PIB français de 0,3% entre octobre et décembre 2012, la richesse produite dans l’Hexagone a reculé de 0,2% au premier trimestre 2013, selon les chiffres publiés ce matin par l’Insee(-15.05.2013-). L’Institut national de la statistique prévoyait pourtant jusque-là une croissance nulle entre janvier et mars. À titre de comparaison, la croissance de l’Allemagne a très légèrement crû de 0,1% sur la même période, alors que le consensus avait anticipé une hausse de 0,3%.
****La France est entrée en récession avec le recul de 0,2% de son produit intérieur brut au premier trimestre, qui fait suite à une contraction d’ampleur similaire au dernier trimestre 2012, a annoncé mercredi l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Une récession correspond techniquement à un recul du PIB pendant deux trimestres consécutifs. Pour l’ensemble de l’année 2012, l’Insee a conservé son estimation d’une croissance nulle, après avoir révisé à la baisse la croissance du troisième trimestre 2012 (0,1% au lieu de 0,2%).
L’acquis de croissance pour 2013 est de -0,3% ce qui signifie que si la croissance était nulle sur les trois derniers trimestres, l’activité économique de la France se contracterait de 0,3% sur l’année.
Le gouvernement maintient néanmoins sa prévision de croissance à 0,1% sur l’année 2013, a indiqué mercredi à l’AFP le ministère de l’Economie.
Par ailleurs, la baisse record subie l’an dernier par le pouvoir d’achat des ménages français a été encore plus forte qu’initialement annoncé. L’Insee, qui l’avait évaluée à 0,4% fin mars, a revu son estimation et fait désormais état d’un recul de 0,9%.
L’institut a également revu à 0,4% la baisse de la consommation des ménages l’an dernier, précédemment estimée à 0,1%. Il a maintenu en revanche son estimation d’un déficit public ramené à 4,8% du PIB en 2012 et d’une progression de la dette, à 90,2% du PIB.*Source: Belga-15.05.2013.
*Baisse record du pouvoir d’achat des Français en 2012
L’Insee, qui avait évalué la baisse du pouvoir d’achat des ménages à 0,4% fin mars, déjà un record, a revu son estimation et fait désormais état d’un recul de 0,9% l’an dernier. Résultat, la consommation a flanché de 0,4% en 2012, une première depuis 1993.
L’année 2012 aura été historiquement difficile pour le porte-monnaie des Français. Leur pouvoir d’achat a baissé de 0,9%, un repli record, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui avait évalué ce recul à 0,4% fin mars, un chiffre record lui aussi. Concrètement, le revenu disponible brut a augmenté seulement de 0,9% en valeur, tandis que le prix de dépense de la consommation finale a grimpé de 1,9%. «Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages recule, en raison essentiellement du ralentissement des revenus d’activité et du patrimoine et de l’accélération des impôts courants, et le taux d’épargne des ménages se replie», résume l’institut. Il s’agit de la plus forte baisse depuis 1984 (-1,1%), après une progression de 0,7% en 2011 et de 0,9% en 2010.
En 2012, ce sont surtout les impôts qui ont plombé le portefeuille des Français. La mise en œuvre de nouvelles mesures fiscales votées avant et après l’élection présidentielle – désindexation du barème de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, modification du régime de taxation des plus-values immobilières, hausse des taux de prélèvements sociaux sur les revenus du capital et instauration d’une contribution exceptionnelle sur la fortune – ont entraîné un bond de 10,2% des prélèvements obligatoires l’an dernier, après une hausse de 6,3% en 2011. La hausse des cotisations sociales salariales et la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires ont aussi contribué à grignoter le pouvoir d’achat des salariés. Et ce, d’autant plus que cette envolée fiscale n’a pas été compensée par le progrès plus faible des prestations sociales reçues par les ménages (+4%), ni par celle de la masse salariale (1,6%).
En parallèle, le patrimoine des ménages n’est plus aussi pimpant. Certes, les intérêts nets perçus par les Français ont été soutenus par la hausse du taux du Livret A l’an dernier (+ 17 points de base en moyenne sur l’année) et le relèvement des plafonds de certains placements (livrets A et de développement durable). Mais la mauvaise santé des entreprises a fortement raboté le rendement des actions. Les dividendes perçus par les ménages ont augmenté de 1,9% en 2012, contre un bond de 6,4% l’année précédente. Enfin, l’assurance-vie a largement perdu de son attrait. Les revenus générés par le placement préféré des Français a reculé de 4% l’an dernier, après une hausse de 5,6% en 2011. Pour les Français, la situation ne s’arrangera pas en 2013. Dans un récent sondage, 77% s’attendaient à perdre encore du pouvoir d’achat cette année, à cause de l’augmentation des impôts et taxes, mais également de la hausse des prix.
Dans ce contexte, l’Insee a également revu à 0,4% la baisse de la consommation des ménages l’an dernier, précédemment estimée à 0,1%. «C’est la deuxième baisse depuis l’après-guerre après celle de 1993 (- 0,2 %)», souligne l’Insee. Aucun poste de dépense n’a été épargné par la morosité ambiante, à l’exception de celles pour l’eau, les déchets et l’énergie, notamment le gaz et l’électricité pour le chauffage, qui ont rebondi de 5,2% , après une chute de 9,1% en 2011 dûe à des températures clémentes.
Les dépenses en biens d’équipement, traditionnellement les plus dynamiques, ont vu leur progression ralentir à 4,2%, contre 6,8% l’année précédente. Soit leur plus faible hausse depuis 1993. A noter une baisse marquée des achats de voitures (7%) qui ont pesé sur les dépenses en produits manufacturés. Même tendance pour les services, dont la consommation a ralenti à 0,4% après une hausse de 1,2% en 2011. Forcés de se serrer la ceinture, les Français ont surtout rogné sur les sorties et les loisirs l’an dernier. Les dépenses en hébergement-restauration se sont ainsi replié de 1,5 % (contre + 1,3 %).*Le Figaro-15.05.2013.
**Sauve qui peut: beaucoup de Français veulent émigrer, s’expatrier !?
Nombre de Français ont décidé de s’expatrier. Les raisons de fuir ne manquent pas : déclin économique et culturel, autoreproduction des élites, mépris de la réussite, nivellement par le bas, fragmentation de la société, fiscalisation harcelante, etc. Et si, pour continuer à aimer son pays, il était désormais préférable de le quitter ? C’est la question que pose Éric Brunet dans son livre « Sauve qui peut ! » (Albin Michel). Entretien.
Les Français aiment-ils vraiment la France ? Son âme, sa culture, son passé, ses spécificités, ses traditions, ses paysages, son histoire, son identité charnelle ? La France n’est plus cet objet capable de susciter emphase et exaltation. D’ailleurs, les politiques parlent rarement de « la France ». Ils préfèrent parler de « la République française » ou de « la République ». On disserte désormais sur « les valeurs de la République », sur « le vivre ensemble ». La France est malade de son histoire. Il devient de plus en plus difficile de se prononcer sur les grandes figures nationales sans avoir recours à des jugements moraux. C’est le constat que pose Éric Brunet dans son livre « Sauve qui peut ! » chez Albin Michel. Entretien.
JOL Press : Qu’est ce qui, en France, n’est plus supportable au point d’encourager les Français à partir ?
Éric Brunet : Nous avons un archipel de motivations très faciles à identifier. La première concerne les artisans, les commerçants et les chefs d’entreprises. Ils ne comprennent plus la défiance nationale pour ce qui réussit : les trajectoires d’entrepreneurs ne sont pas valorisés, l’école et l’université ne poussent pas vers cette voie. Nous avons un système d’éducation conçu pour fabriquer des cadres administratifs, des enseignants, des magistrats, des conservateurs de musées, mais rarement des chefs d’entreprise. Choisir la voie de l’entreprise, en France, c’est vil. Dans la représentation collective, un patron, petit ou gros, c’est une personne cupide, âpre au gain, bref, un être vulgaire uniquement mu par l’argent.
Deuxième raison : la fiscalité. Le seul contact de nombre de Français ont avec leur chère République, c’est l’appel du tiers provisionnel. Imaginez : ces petits héros du quotidien que sont les entrepreneurs sont encensés par des organisations comme la CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises) ou l’UPA (Union Professionnelle Artisanale) mais ils n’obtiennent de l’Etat, comme seul remerciement, que des feuilles d’impôts. C’est frustrant, car ils ont le sentiment de pouvoir jouer un rôle beaucoup plus important dans la société. Cela vaut d’ailleurs pour tous les contribuables.
Et puis enfin, le masochisme national. Il n’y a plus de fierté française qui s’exprime. L’idée selon laquelle, dans l’histoire de France, les Français ont été d’horribles personnages colonialistes, impérialistes et collaborationnistes, est assez mal vécue. Si on le compare aux autres, notre pays n’est pas si terrible. La France est virtuose dans l’art de l’excuse, alors que le royaume d’Angleterre ne s’est jamais excusé pour son passé colonial. Par ailleurs, dans une France qui cultive l’assistanat, un certain nombre de personnes considère que leur impôt est mal utilisé.
Cet ensemble de raisons créé un climat défavorable qui concourt à faire partir les plus aisés mais aussi les chômeurs et les jeunes diplômés. La nationalité qui a le plus migré vers la Russie, en 2012, bien avant l’affaire Depardieu, c’est la nationalité française. On ne le dit jamais. Quand les Canadiens ont ouvert 30 000 visas exceptionnels aux Français, en 2012, on s’est battu pour aller au Canada. Ce n’était pas des exilés fiscaux mais des gens modestes qui sont partis. Ils quittent ce pays parce qu’il n’est pas capable de les nourrir.
Il y a eu beaucoup d’émigration, dans les années 1900, dans l’Europe entière : Allemands, Anglais, Irlandais, Italiens, Espagnols mais pas de Français. En France on ne mourrait pas de faim, la IIIe République donnait du pain à tout le monde. Finalement, la grande migration française c’est maintenant.
JOL Press : Est-ce qu’il ne faudrait pas rester justement parce que la situation se dégrade ? Ne pose-t-on pas, en partant, un acte anti patriotique ?
Éric Brunet : Les très riches ont été patriotes plus que vous et moi. Ils ont été des contribuables extraordinaires, on leur doit des centres hospitaliers, des équipements publics, des sous-marins nucléaires, des autoroutes. Je refuse de hurler avec la meute lorsqu’elle prétend qu’il est honteux de partir. Au contraire je remercie ces contribuables riches. La France est trop dure avec eux, un désamour s’est installé. Ces riches-là – je les ai interviewés – confessent pour la plupart qu’ils ne partent pas uniquement pour des raisons fiscales, mais aussi et surtout à cause du grand mépris national dont ils sont l’objet. L’administration fiscale et l’administration tout court leur complexifient la vie et ne savent pas leur dire merci. Pour quelle raison cette gauche qui professe la libre-circulation des biens et des personnes peut-elle s’opposer aux départs des Français ?
Quant aux plus pauvres, l’argument du patriotisme ne les retient pas parce qu’ils n’ont qu’une vie. Quand on a 25 ans et qu’on ne trouve pas de travail, on s’en va et on a bien raison de le faire.
JOL Press : Partir, oui, mais où ? Et pour combien de temps ?
Éric Brunet : Il faut partir, le monde entier est ouvert : Sao Paulo, New-York, Istanbul, New-Delhi, Singapour, Shanghai, Berlin, Doha, Dubaï. En Afrique, il y a des pays comme le Ghana qui connaissent des croissances à deux chiffres, la Mongolie flirte avec les 20% de croissance… Il faut trouver ces économies nouvelles, émergentes où tout est à faire. Tout dépend du projet qu’on souhaite construire.
Quand faut-il revenir ? Je pense que l’essentiel des émigrés ne rentrera pas en France. Certains toutefois reviendront dans quelques années. Et ceux-là n’accepteront pas la fainéantise française, ils ne supporteront plus ce pays apathique parce qu’ils auront été au contact d’économies dynamiques, d’entreprises performantes, de la culture de la compétition, du monde globalisé, de l’innovation et de l’excellence. Ce pays que nous avons été incapables de réformer, c’est eux qui le réformeront. Ils n’accepteront plus les 35h, le leadership des syndicats sur l’économie française parce qu’ils auront vu d’autres sociétés fonctionner, mieux huilées, plus lucides, plus pragmatiques, plus efficientes. C’est paradoxal, mais cette émigration, c’est une chance pour notre pays, c’est le grand espoir de la France.
JOL Press : Quel serait selon vous le secteur prioritaire à réformer ?
Éric Brunet : La fonction publique. Six millions d’agents publics en France, ce n’est pas possible. On a plus d’agents publics que l’Allemagne qui a pourtant 85 millions d’habitants. On paie 220 milliards d’impôts de plus que les Allemands. Notre fonction publique est scandaleusement pléthorique. Il faudrait juste supprimer deux millions de fonctionnaires en France. Il faudrait réformer les services publics mais aussi avoir la capacité d’évaluer leur pratique.
JOL Press : Auriez-vous tenu les mêmes propos si Nicolas Sarkozy avait été réélu ?
Éric Brunet : Oui, tout-à-fait. Je suis critique vis-à-vis de Nicolas Sarkozy. Je pense qu’il n’est pas allé assez loin dans la réforme. Il a secoué la société française, il a entrepris beaucoup de choses, mais je mesure aujourd’hui qu’il n’a pas été assez transgressif.
Propos recueillis par Marine Tertrais pour JOL Press
Volontiers provocateur, Éric Brunet anime depuis plus de deux ans Carrément Brunet sur RMC de 13h à 14h. Il intervient parallèlement dans les médias sur iTélé, BFM TV, Paris Première. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont Dans la tête d’un réac (Editions Nil) et Etre de droite : un tabou français (Albin Michel).*JolPress-06/05/2013
** SOMBRES PERSPECTIVES
La France en panne: Croissance nulle, déficit public, chômage
L’heure n’est pas aux bonnes nouvelles au gouvernement français . L’Insee affirmait en effet jeudi 14 février 2013, qu’en moyenne annuelle, la croissance a été nulle en 2012, alors qu’elle était de 1,7 % du PIB en 2011. Selon ces mêmes conclusions, le PIB aurait par ailleurs reculé de 0,3 % au quatrième trimestre. Conséquence : un chômage toujours plus important.
L’Insee affirme qu’en moyenne annuelle, la croissance a été nulle en 2012 et que le PIB a reculé de 0,3 %. Des chiffres plus bas encore que ce que prévoyait l’Insee en décembre dernier : l’institut annonçait une baisse du PIB de 0,2 %. Même la banque de France prévoyait un recul de 0 ,1%. Ces chiffres sont donc une très mauvaise nouvelle pour le gouvernement et pour l’économie en général.
Interrogé, par ailleurs, sur les conclusions du rapport de la Cour des comptes publié mardi 12 février, qui estimait que la France a peu de chances de ramener ces déficits à 3% du PIB cette année, le ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, a répondu : « Je pense que c’est probable ».« Et par rapport à ça, il faut à la fois qu’on ne coupe pas ce qui reste de croissance, sinon ce serait une faute, mais en même temps qu’on soit sérieux et le mot d’économies fait partie du vocabulaire et de la panoplie », a expliqué le ministre des Affaires étrangères sur Canal+.
Précarité et chômage, la bombe sociale à retardement
Mercredi 13 février, un chômeur en fin de droits s’est immolé par le feu en milieu de journée devant une agence de Pôle emploi à Nantes. Faut-il considérer cet événement comme un comportement isolé ou comme l’expression d’un profond malaise ressenti par des milliers de chômeurs en France ? Malgré les déclarations du gouvernement, l’avenir ne s’annonce pas rose pour les chômeurs en fin de droits…
« C’est une tragédie humaine dans laquelle nous nous sentons tous responsables, moi le premier », a déclaré le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, après le suicide mercredi 13 février d’un chômeur en fin de droits, devant une agence de Pôle emploi à Nantes.
« Nous comprenons que derrière ces chiffres du chômage, il y a des familles, des êtres humains et des actes de détresse intérieure qui s’expriment avec des passages à l’acte (…) je crois que Pôle emploi est aujourd’hui sous le choc et je le comprends », a ajouté avec émotion le ministre sur Europe 1. « La leçon, c’est que nous devons travailler à faire en sorte que ceux qui perdent leur travail soient dirigés vers les secteurs qui sont en croissance, car il y en a ». Mais cette déclaration ne sera certainement pas à même de rassurer les milliers de chômeurs en fin de droits très inquiets pour leur avenir.
Le nombre de chômeurs en fin de droits explose
Le seuil fatidique des 3 millions de chômeurs a bien été franchi mais derrière ce chiffre se cache une réalité encore plus difficile et cruelle : le nombre de bénéficiaires de l’allocation spécifique de solidarité (ASS), versée aux chômeurs en fin de droits qui ont pu justifier de cinq ans d’activité au cours des dix dernières années, a bondi de près de 15 % en un an. Quant aux chômeurs bénéficiant du revenu de solidarité active (RSA), leur nombre a augmenté de 11 %. En tout, plus d’un million de chômeurs doivent se contenter des minima sociaux.
« Début 2011, il y a eu un petit rebond de l’emploi qui a pu permettre à des chômeurs de réacquérir des droits. Mais la nouvelle hausse du chômage entamée depuis 2012 a fait basculer plus de chômeurs dans les minima sociaux », expliquait Patricia Ferrand, la vice-présidente CFDT de l’Unedic, au Monde en septembre 2012.
Plus de chômeurs longue durée
Et cette situation ne va pas aller en s’améliorant car le nombre de chômeurs longue durée ne fait qu’augmenter. En décembre 2012, le nombre de chômeurs depuis plus d’un an a atteint 1 816 300, le double de juin 2009. Sur un an, il a augmenté de quelque 200 000, soit une hausse de 18 %. Quant aux chômeurs inscrits depuis plus de trois ans à Pôle emploi, le chiffre a franchi la barre des 500 000 en décembre. Un record.
Selon les Echos, « en octobre 2012, 813 500 personnes inscrites à Pôle emploi n’avaient pas du tout travaillé dans les 12 derniers mois contre 675 630 deux ans avant, et 606 200 personnes inscrites à Pôle emploi n’avaient pas du tout travaillé pendant plus de 21 mois au cours des 24 derniers mois. » Et c’est un cercle vicieux puisque, au-delà du 5e ou 6e trimestre de chômage, les chances de trouver un emploi s’amenuisent.
Une partie des chômeurs ne sont pas indemnisés
« 1 chômeur sur 2 est non indemnisé, 140 000 demandeurs d’emplois en Pays de la Loire, suppression de dizaines de milliers d’emplois par les plans sociaux : ces éléments connus de tous sont presque banalisés. Mais ils sont tout simplement inhumains et inacceptables ! » a lancé Aymeric Seassau, le secrétaire départemental du PCF de Loire Atlantique, en réaction à l’immolation du chômeur nantais.
En septembre 2012, l’Unedic estimait à 628 000, le nombre de chômeurs ne bénéficiant ni d’une indemnisation ni des minima sociaux. Soit parce qu’ils avaient moins de 25 ans, soit parce que leur foyer dépassait les plafonds de revenu. Un chiffre préoccupant surtout quand on sait que la France compte 27% de jeunes chômeurs.
Les propositions de la Cour des comptes
Dans le rapport sur les politiques de l’emploi qu’elle a rendu public fin janvier, la Cour des Comptes a affirmé que le déficit de l’assurance-chômage devrait atteindre, fin 2013, les cinq milliards d’euros, portant son endettement à quelques 18 milliards. Un nouveau record. Pour la Cour, il est regrettable qu’aucune « réflexion n’ait pas été véritablement menée sur l’adaptation du dispositif à une augmentation du chômage dans la durée ».
La Cour des comptes constate par ailleurs qu’en France les règles d’indemnisation sont particulièrement généreuses en comparaison avec les autres Etats européens : « La France figure parmi les pays d’Europe offrant l’un des accès les plus ouverts à l’indemnisation du chômage », précise ainsi le rapport. La Cour propose donc d’abaisser les indemnités pour les salaires les plus élevés, augmenter les cotisations pour les contrats précaires et mieux coordonner les dispositifs d’aide. Des préconisations que le gouvernement ferait bien de prendre en compte s’il veut être entendu…*Jol Press-15/02/2013
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*Le collectif Nuit debout contre la politique de François Hollande
Le collectif Nuit debout, qui regroupe des forces diverses de la société civile française, dont les étudiants et les sans-emploi, est né le 31 mars 2016 pour protester contre la proposition de réforme du code de travail présentée par la nouvelle ministre de l’emploi, Myriam El Khomri.
Dans l’esprit du gouvernement français, le nouveau code de travail est censé favoriser le retour à l’emploi et la lutte contre le chômage. Mais en réalité, il creuse le tombeau aux droits des salariés et ouvre la porte à tous les abus patronaux, selon le collectif.Mécontents de ce projet et craignant pour leur avenir, étudiants et lycéens ont été les premiers à manifester dans la rue pour demander son retrait pur et simple. La dure répression dont ils ont fait l’objet de la part des forces de l’ordre n’a pas altéré leur détermination. Au contraire, ils ont trouvé un autre moyen pour prolonger leur contestation, en occupant les places publiques des grandes villes françaises pour débattre de la chose sociale et politique.
Nuit debout contre la politique de François Hollande
Parti de Paris, le mouvement Nuit debout a vite essaimé dans d’autres villes de l’Hexagone, comme Marseille, Toulouse, ou Rennes. Sans leader identifié et n’obéissant à aucun parti politique ou logique organisationnelle, c’est un mouvement spontané qui ressemble à bien des égards au mouvement Podemos apparu en Espagne il y a quelques années avant de se transformer par la suite en un parti politique.
Si au départ, les protestations ont été dirigées uniquement contre la réforme du code du travail, désormais c’est contre toute la politique sociale et économique du gouvernement socialiste que le collectif Nuit debout se dresse.
Depuis le 31 mars, la place de la République à Paris est devenue l’endroit où il faut être. Des hommes politiques, des écrivains et des responsables d’associations se bousculent, la nuit tombée, pour écouter les jeunes parler et manifester leur solidarité au combat qu’ils mènent.
Certaines personnalités viennent de loin, comme Yanis Varoufakis, l’ancien ministre de l’Economie grec, qui a passé, dimanche dernier, de nombreuses heures aux côtés des Nuit debout. Le pourfendeur du capitalisme a critiqué, avec véhémence, les banques et les multinationales, tout en les accusant de fabriquer le chômage et de faire de gros profits sur le dos des salariés.
«Les jeunes ont le droit de demander des comptes»
M. Varoufakis a appelé François Hollande à œuvrer pour réorienter de la politique européenne, de façon qu’elle soit favorable aux peuples et non aux patrons et autres multinationales.Le président français s’est lui-même exprimé sur ce mouvement et a affiché son soutien aux jeunes qui campent durant la nuit sur de nombreuses places publiques à travers la France. «Le collectif Nuit debout a le droit d’exprimer ses opinions, de débattre et de demander des comptes aux hommes politiques. Je préfère une jeunesse qui bouge et qui critique et non une jeunesse immobile», s’est-il exprimé lors d’une émission télévisée. Pourtant à bien voir, le collectif Nuit debout se dresse en premier contre M. Hollande qu’il accuse de ne pas avoir tenu ses promesses vis-à-vis de la jeunesse. Selon les sondages, la majorité des jeunes entre 18 et 25 ans, plus de 80%, ne veulent pas voter pour le parti socialiste lors de la prochaine élection en mai 2017.
De leur côté, les partis politique traditionnels ne savent pas quelle position adopter vis-à-vis de cet élan populaire La droite républicaine appelle à mettre fin à ce mouvement qui occupe les places publiques malgré l’état d’urgence. La gauche est quant à elle déboussolée car elle voit bien qu’elle est en perte de vitesse et qu’elle ne peut plus récupérer le mouvement.*Yacine Farah / el watan/ samedi 23 avril 2016
« Un grand mouvement social et citoyen va arriver, c’est inéluctable »
Le cofondateur du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon a assuré dimanche ne pas vouloir « récupérer » l’opération nocturne « Nuit Debout », mais qu’il serait en revanche « fier » d’ »être récupéré » par ce mouvement « formidable » de jeunes rassemblés depuis trois nuits place de la République.
« Pour des raisons qui ne tiennent ni à moi ni à qui que ce soit, qui tiennent au système. Le système est en train de s’effondrer avec l’Etat qu’il est en train d’effondrer », a plaidé M. Mélenchon, dénonçant une « caste », « de droite » mais aussi « de gauche, ceux qui gouvernent en ce moment, qui pensent que la solution c’est plus de marché et moins d’Etat ». La possibilité de commenter les articles directement sur le site est suspendue, une modération efficace et rapide étant devenue impossible.
Mais si vous aimez commenter l’actualité, les débats continuent sur notre page Facebook et sur notre compte Twitter.*dimanche 3/04/2016 -Source: AFP
**Troisième »Nuit debout » à Paris pour s’opposer à une réforme du droit du travail
Pour la troisième nuit consécutive, des manifestants – initialement plusieurs centaines – ont occupé dans la nuit de samedi à dimanche la place de la République à Paris pour s’opposer entre autres à une réforme du droit du travail, avant d’être évacués de force au petit matin
Ce mouvement spontané baptisé « Nuit debout » est apparu dans la foulée de rassemblements convoqués par des organisations syndicales, étudiantes et lycéennes pour demander le retrait du projet de loi sur le travail présenté par le gouvernement socialiste français.
Mais le mouvement agrège aussi, sous le hashtag #NuitDebout sur les réseaux sociaux, d’autres revendications politiques ou sociales. Et nombre de participants y voient l’amorce d’un phénomène informel comme les mouvements « Occupy » nés dans divers pays, ou comme celui des « Indignés » de la Puerta del Sol, apparu en 2011 à Madrid pour dénoncer l’austérité et la corruption.
Au petit matin, les quelques dizaines de manifestants encore sur la place ont été délogées par les forces de l’ordre. « Encore une fois… les flics pour ‘nettoyer’ », a twitté dimanche matin le compte @nuitdebout, ajoutant: « ça ne va pas arrêter notre mouvement ».
Des manifestants jeunes
Les centaines de manifestants, qui avaient occupé la place de nuit, sont en majorité plutôt jeunes. Certains sont venus pour protester contre la loi sur le travail. D’autres accusent le gouvernement de se livrer à des « dérives sécuritaires » dans la foulée des attentats jihadistes qui ont frappé Paris. D’autres encore dénoncent des « violences policières » survenues pendant certains rassemblements contre la loi sur le travail.
Des bâches sont tendues entre les arbres de la place, et des tentes sont disséminées sur la vaste esplanade. Une scène a été installée. Des sandwiches sont préparés par des bénévoles. Il n’y a pas d’organisateurs, mais des commissions créées à la hâte: action, communication, intendance…
« Il faut arrêter de vouloir structurer un mouvement, sinon il arrête d’être un mouvement », s’écriait samedi soir dans un mégaphone un manifestant, Michel, applaudi par la foule rassemblée sous la pluie.
« On décentralise, et on décide de tout en assemblée générale: on a des centaines de personnes qui doivent travailler ensemble du jour au lendemain », a déclaré Cassien, 24 ans.
« Il faut redonner confiance en leur propre pouvoir aux gens. On leur a fait croire qu’ils étaient impuissants », estime Anna, une photographe de 23 ans.
Le rêve d’une révolution
Killian, 20 ans, étudiant en audiovisuel, a déjà passé deux nuits à République et veut croire en « un Occupy comme dans les autres pays ». Béret noir, veste kaki, s’il attend surtout « le retrait de la loi El Khomri », il se prend à rêver d’une « révolution ».
Emilie, 32 ans, est venue de l’Ardèche spécialement. « J’ai pris un duvet, deux culottes, deux paires de chaussettes et voilà je suis là! ». « Non, elle ne vient pas pour la loi El Khomri », répond-elle en roulant une cigarette. « On vient dénoncer une fausse démocratie, en créer une vraie, participative, directe. Il faut sortir du capitalisme, y’a plus que le pognon qui compte (…), s’énerve la jeune femme au piercing sous la lèvre, qui dénonce un « ras-le-bol général ». *dimanche 3/04/2016 / Source: Belga
« On n’est pas de la chair à patrons »
Transports perturbés, lycées bloqués: le gouvernement français est confronté jeudi à une nouvelle journée de grèves et manifestations contre sa loi travail, jugée « toxique » pour les salariés par les syndicats organisateurs qui promettent une « grosse » mobilisation. Et d’ores et déjà, de nouvelles mobilisations sont envisagées pour réclamer le retrait de cette loi, les 5 et 9 avril, a annoncé Jean-Claude Mailly, numéro un de FO.
*Manifestations en France contre le projet de réforme de la loi du travail
**Plus de 1,2 million de personnes ont défilé en France d’après FO et la CGT
*Les syndicats appellent à de nouvelles mobilisations le 5 puis le 9 avril 2016.
*Les manifestations ont été marquées par des heurts entre manifestants et forces de l’ordre, notamment à Paris, à Rennes ou encore à Toulouse.
Des heurts ont émaillé plusieurs manifestations jeudi en France où les opposants à un projet de réforme du droit du travail accusé de favoriser la précarisation sont à nouveau descendus par dizaines de milliers dans la rue.
Une dizaine de personnes ont été interpellées pour des jets de projectiles en marge de la manifestation parisienne, tandis qu’à Rennes et Nantes, dans l’ouest, la police a répondu à des jets de projectile par du gaz lacrymogène.
Plusieurs centaines de milliers de manifestants étaient attendus dans la rue à l’appel des syndicats contestataires qui réclament le retrait du projet de loi.
« Touche pas à mon code »
Parmi les nombreux slogans, on pouvait lire: « Touche pas à mon code », « On vaut mieux que ça », « Un grand bond en avant vers le 19e siècle » ou encore « 1916: chair à canon, 2016: chair à patrons ».
En fin de matinée, les premiers défilés étaient fournis, avec 20.000 manifestants à Toulouse (sud-ouest) selon la police, 6.000 à Rouen (nord-ouest) , 7.000 à Grenoble (est), 5.000 à Clermont-Ferrand (centre)…
Les transports publics fortement perturbés
Les grèves affectent surtout les transports en commun, avec un train régional circulant sur deux et trois rames sur quatre dans le métro parisien. Le transport aérien est également légèrement perturbé par une grève des contrôleurs.
Côté tourisme, la Tour Eiffel restera fermée toute la journée du jeudi en raison du mouvement social, selon la Société d’exploitation du monument parisien.
El Khomri défend sa loi « nécessaire et juste »
La ministre du Travail, Myriam El Khomri, a répété qu’elle « entendait les inquiétudes des jeunes » tout en défendant une « loi nécessaire et juste ». Il n’est pas question de retirer cette réforme « intelligente, audacieuse et nécessaire », a renchéri jeudi le Premier ministre Manuel Valls.
La réforme est censée donner plus de souplesse au marché du travail tout en sécurisant les parcours professionnels des salariés, dans un pays où le chômage culmine à 10% et où les petites et moyennes entreprises hésitent à embaucher.
Aménagement du temps de travail
Elle vise notamment à renforcer la négociation au sein même des entreprises, notamment sur l’aménagement du temps de travail, et à clarifier les règles du licenciement économique.
Devant les protestations des syndicats de salariés, mais au grand dam des organisations patronales, le gouvernement a finalement renoncé aux mesures les plus critiquées, comme le plafonnement des indemnités pour licenciement abusif.
Un test pour Hollande, fragilisé
L’ampleur de la mobilisation ce jeudi a valeur de test pour le gouvernement socialiste et pour le président Hollande, fragilisé par l’hostilité d’une partie des électeurs de gauche à cette réforme à 13 mois de la prochaine élection présidentielle.
Cette journée de contestation sociale intervient au lendemain d’un revers politique majeur pour François Hollande. Mercredi, il a été contraint d’abandonner, faute de consensus politique, un projet de réforme constitutionnelle annoncé au lendemain des attentats de Paris. *31/03/16 -jeudi Source: Belga
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Les riches quittent massivement la France
Selon un rapport publié par la société de conseil New Wealth World, 10.000 personnes ayant une fortune égale ou supérieure à un million de dollars ont quitté l’Hexagone en 2015. Le nombre de millionnaires en France s’est réduit de 3%, passant à 323.000 personnes. Il est à noter que Paris a particulièrement été frappé par ces départs: 7.000 millionnaires ont quitté la capitale française, soit 6% des 126 000 millionnaires qui y résidaient en 2015.*médias/ Dimanche 03 Avril 2016
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**113 669 ménages ont été expulsés de leur domicile en 2011
TRAITEMENT RÉPRESSIF SANS PRÉCÉDENT
Après une prolongation de quinze jours en raison de la « situation exceptionnelle liée aux conditions climatiques », la trêve des expulsions locatives qui avait débuté le 1er novembre 2012 s’est achevée lundi 1er avril, à 6 heures du matin.
Le Collectif des associations unies, qui réunit des associations venant en aide aux plus démunis telles que Fondation Abbé Pierre, Secours catholique, Droit au logement, Médecins du monde, etc., a réagi en réclamant « un moratoire sur toutes les expulsions locatives en 2013″ pour les locataires de bonne foi en situation de précarité.
Dès le 29 mars 2013, les sénateurs du groupe Communiste républicain et citoyen (CRC) avaient réclamé de « faire cesser ces pratiques d’un autre âge en décrétant, comme le demandent les associations, un moratoire pour l’année 2013 sur les expulsions locatives », et ce « sans attendre les projets de loi qui doivent être soumis cette année ». Une allusion à la garantie universelle des loyers défendue par le gouvernement. Dimanche 31 mars, Cécile Duflot, la ministre du logement, a affirmé que ce nouveau dispositif devait permettre « de sécuriser les propriétaires, d’éviter les expulsions, en les prévenant très longtemps en amont avant que les impayés se soient accumulés, mais aussi de faciliter l’accès au logement ».
Combien de personnes sont concernées chaque année par ces procédures inlassablement dénoncées par les associations d’aide aux mal logés ? Les chiffres publiés le 1er février 2013 par la Fondation Abbé Pierre dans son rapport annuel sur l’état du mal-logement font état de « nouveaux records en matière d’expulsions ».
En 2011 (derniers chiffres connus), 145 828 ménages ont été assignés en justice pour impayés de loyer ou défaut d’assurance. Parmi ces assignations, 113 669 décisions de justice prononçant l’expulsion ont été rendues. Un chiffre en constante hausse : 81 080 décisions de justice avaient été rendues dix ans plus tôt pour le même motif.
Ces chiffres ne signifient pas pour autant que 113 669 ménages ont été expulsés de leur domicile en 2011. Cette année-là, entre le 15 mars et le 1er novembre, 12 759 ménages ont été expulsés avec le concours de la force publique.
Un nombre près de deux fois plus important qu’en 2001 (6 337 expulsions). La Fondation parle même d’un « traitement répressif sans précédent » dans la mesure où les procédures d’expulsion sont mises en œuvre « de manière plus systématique ».
Il existe donc une forte différence entre le nombre de décisions de justice prononçant une expulsion (113 669) et le nombre des interventions effectives de la police et la gendarmerie (12 759). Certains ménages sont parvenus à rétablir leur situation et d’autres ont décidé de quitter leur domicile avant l’intervention des forces de l’ordre. « Le nombre de ménages expulsés est donc en réalité bien plus important que le simple chiffre des interventions effectives de la force publique », souligne la Fondation.
« Si on considère tous ceux qui partent avant l’intervention policière, on est plus près de 40 000 à 50 000 expulsions chaque année« , observait Sylvie Guichard, directrice des missions sociales de la Fondation Abbé-Pierre, dans un entretien au Monde.fr en octobre 2011. « L’expulsion, c’est d’abord une décision de justice. »
Le gouvernement avait annoncé à l’automne l’arrêt des expulsions des ménages reconnus prioritaires Dalo (Droit au logement opposable), mais « actuellement, le traitement d’une demande Dalo en Ile-de-France est devenu si lent, que l’expulsion arrive plus vite que l’octroi du fameux label », constate le collectif francilien des Mal-logés en Colère , interrogé par l’AFP.
Le « Collectif des associations unies » (dont la Fondation Abbé Pierre, le Secours catholique et Médecins du monde) a réclamé « un moratoire sur toutes les expulsions locatives en 2013″, pour les locataires de bonne foi en situation de précarité.*Le Monde-01.04.2013.
Paris devenue une ville en voie de sous-développement!
Selon Pierre Lellouche, député UMP du VIIIe arrondissement de Paris: Pour le touriste étranger, le malaise commence au sortir de l’avion. Il est effaré par la lenteur de la restitution des bagages, par les bouchons sur l’autoroute A1 désormais bordée de multiples camps de Roms. Et puis, en termes de propreté, Paris n’est plus ce qu’elle a été au temps de Jacques Chirac. La ville est loin derrière les autres capitales européennes, notamment Berlin. Même les Champs-Élysées sont un peu devenus la cour des Miracles.
Selon le maire de Paris, Bertrand Delanoë, le drame, c’est que la ville ne développe pas une politique résolument tournée vers la valorisation de son potentiel touristique. Les socialistes vivent sur le dos de la bête.Le dossier du travail dominical est symptomatique. Je me bats depuis 1996 pour que Paris, en tout cas certains de ses quartiers les plus emblématiques, puisse obtenir l’ouverture dominicale de ses magasins. Ce qui ferait du bien à notre économie, sachant que les étrangers constituent la moitié du chiffre d’affaires des commerces dans des quartiers comme celui des Champs-Élysées. Mais la gauche ne veut rien entendre.Les Asiatiques, qui voyagent souvent en groupe et disposent d’un fort pouvoir d’achat, sont orientés les week-ends par les tour-opérateurs vers des destinations comme Londres, qui rafle la mise puisque les commerces n’y baissent pas le rideau en fin de semaine. Il faudrait que l’on cesse de tourner autour du pot dans cette affaire. L’un des soucis majeurs auxquels sont confrontées les autorités est la délinquance suractive d’une frange de la population rom, principalement d’origine roumaine, donc, qui s’est installée dans des camps en périphérie de Paris et y subsiste par une économie de prédation. Les quartiers touristiques sont mis en coupe réglée par des bandes. Et ces enfants condamnés à la délinquance sont les premières victimes d’un système très organisé, dirigé par des chefs de clan, notamment depuis Bucarest. Les sommes drainées sont colossales. Un gamin peut rapporter 200 à 300 euros par jour. Et ils sont des milliers dans les grandes villes françaises.*source: Le Figaro-24.05.2013.
**Les Français dépensent 633 euros par mois pour se loger…C’est beaucoup !
Les Français dépensent en moyenne 633 euros par mois pour se loger et environ un tiers d’entre eux éprouvent des difficultés à s’acquitter de cette somme, selon une étude de l’institut OpinionWay pour l’établissement de crédit Sofinco publiée aujourd’hui.
L’étude relève que c’est en moyenne 16 euros de plus qu’en 2012, où l’institut avait réalisé une enquête similaire. Locataires et propriétaires ne sont toutefois pas logés à la même enseigne: les propriétaires déboursent 6 euros de moins que l’an passé, soit 793 euros mensuels (14,5% de leurs revenus), alors que les locataires voient leur loyer moyen augmenter de 32 euros, à 551 euros (36,5% de leurs ressources).
Ainsi, plus de la moitié des locataires interrogés (60%) estiment que leur budget logement est trop important, contre 25% des propriétaires. Près d’un tiers (29%) des personnes interrogées disent en outre avoir des difficultés à s’acquitter de leur loyer ou de leur emprunt immobilier, un niveau comparable à l’année dernière. Pour garantir le paiement de leur loyer ou emprunt, 73% des personnes interrogées envisagent de réduire leurs dépenses annexes, note l’étude, et 13% d’entre elles pensent à déménager.
La capacité d’épargne des Français s’en retrouve lourdement affectée pour plus de huit locataires sur dix (82%) et pour près de la moitié (47%) des propriétaires.
Ils sont un peu moins nombreux (76% des locataires et 41% des propriétaires) à affirmer que les dépenses de logement influent sur le budget des vacances. Autres domaines de consommation touchés, l’habillement pour 67% des locataires et 35% des propriétaires ou encore l’alimentaire (66% des locataires contre 34% des propriétaires). Enfin, plus de la moitié des locataires interrogés (56%) rognent sur leurs dépenses de santé contre un tiers (31%) des propriétaires, relève l’enquête. Cette étude a été réalisée en ligne les 3 et 4 avril, auprès d’un échantillon de 1.013 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.* Lefigaro.fr avec AFP -18.04.2013.
Conseil français du culte musulman
Dalil Boubakeur élu président pour deux ans
Lyon. correspondant d’El Watan- 01.07.2013.
Le Rassemblement des musulmans de France (RMF) et son challenger, la Grande mosquée de Paris (GMP), sont parvenus à un accord sur le nouvel organigramme. Ainsi, le recteur de la GMP, Dalil Boubakeur, a été élu hier président du CFCM, pour une durée de deux ans, selon le protocole qui avait été convenu et qui n’avait pu aboutir le 23 juin 2013. Au terme du partage des postes, ce devrait être Anouar Kbibech pour le RMF qui succéderait à Boubakeur dans deux ans (pour la période 2015-2017), puis Ahmet Ogras (de l’association des Turcs CCMTF), de 2017 à 2019. Les trois «clubs» se partageront les postes au sein du bureau. Il est à rappeler que M. Boubakeur, 72 ans, succède au Franco-Marocain Mohamed Moussaoui qui a écourté d’un an son second mandat pour permettre la mise en œuvre d’une réforme souhaitée par les autorités françaises. Le recteur de la GMP a déjà effectué deux mandats, de 2003 à 2008, à la tête du CFCM sans avoir été élu.
L’Algérien Abdallah Zekri, seul membre de la GMP à avoir refusé la politique de la chaise vide en 2011, sera le trésorier de l’instance et est maintenu dans ses fonctions de président de l’Observatoire de l’islamophobie. Après cette mise en place mouvementée du CFCM, la question restera entière de l’utilité du CFCM, conçu pour être un interlocuteur des autorités françaises. Outre que certains lui reprochent d’être une «coquille vide» ou un simple «pourvoyeur» de postes, le conseil est vivement critiqué par de nombreuses associations musulmanes pour son apparente inefficacité, alors que les actes antimusulmans se sont multipliés en France ces derniers mois.
Plusieurs associations de mosquées ont refusé de participer à l’élection du 8 juin 2013 et divers appels, plus ou moins aboutis, ont été lancés pour revoir la représentativité de l’islam de France. Le CFCM a été créé en 2003 pour doter les 3,5 millions de musulmans vivant en France d’une instance représentative.
Walid Mebarek.El Watan-
**Les fermetures d’usines s’accélèrent en France
En 2012, plus de 200 sites ont fermé leurs portes, soit 42% de plus qu’en 2011. Le secteur manufacturier a particulièrement souffert, avec près de 24.000 postes supprimés. Cette année s’annonce tout aussi noire.
«L’économie française s’installe dans une tendance dépressive». Voilà le constat dressé par l’Observatoire de l’emploi et de l’investissement Trendeo. Dans son étude sur l’année 2012, celui-ci dénombre 266 fermetures d’usines contre 166 créations. Sur un an, le rythme de fermeture s’est accéléré, bondissant de 42%. L’économie se rapproche de sa pire performance enregistrée en 2009, au plus dur de la crise (379 fermetures). Le bilan est alarmant: en trois ans, la France a perdu 1087 usines. «Ce délitement du tissu industriel s’opère à bas bruit: au-delà des sinistres les plus spectaculaires, la taille moyenne des sites fermés est de 71 salariés. La taille moyenne des sites créés est de 65 salariés», note l’étude.
L’industrie manufacturière, qui affichait pourtant des signes d’amélioration en 2011, s’est fortement dégradée l’an dernier avec 23.897 postes supprimés. Depuis 2009, ce sont 121.946 postes qui ont disparu. L’automobile tire le secteur vers le bas avec 12.470 suppressions d’emplois en 2012 et 41.994 en trois ans. PSA et Renault ont annoncé les coupes les plus importantes, souligne Trendeo. De son côté, la pharmacie subit sa quatrième année de pertes d’emplois consécutive. Les suppressions décidées par les géants Bristol-Myers-Squibb, Sanofi, Cephalon ou encore Merck ont contribué à une perte de 2198 emplois. L’industrie alimentaire, marquée par la faillite de Doux, connait sa première année de pertes nettes d’emplois (-885). À l’inverse, le secteur aéronautique se porte bien avec 1828 créations de postes l’an dernier.
Disparités géographiques
En dehors de l’industrie, les secteurs du commerce et du BTP se sont détériorés. «Pour le secteur du commerce, le solde net des emplois créés a été divisé par presque trois de 2010 à 2012, signe que les secteurs du tertiaire ne peuvent indéfiniment relayer une industrie qui est à la peine», déplore Trendeo. L’enseignement, qui a les faveurs du gouvernement actuel, est le seul à connaître une nette amélioration avec 9439 emplois créés en 2012. Un bilan qui pourrait encore s’améliorer alors que le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon entend recruter près de 40.000 professeurs cette année.
Dans ce contexte, toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne. La Martinique et la Lorraine sont les plus en difficulté avec des pertes d’emplois pour près de 0,6% de leur population active. L’Ile-de-France compte aussi parmi les régions les plus impactées (-0,26%) en raison de la présence très forte d’industries sinistrées comme l’automobile. La région la mieux lotie est la Basse-Normandie grâce à l’implantation à Cherbourg par Alstom et EDF Energies nouvelles d’un site de fabrication d’éoliennes en mer (+0,91%).
Les énergies vertes en grande forme
La présence des filières vertes dans les régions fait nettement la différence. Depuis 2009, ce secteur a créé près de 24.000 emplois, soit plus de la moitié des postes détruits par la filière automobile sur la même période. L’éolien est leader sur ce secteur avec des créations de postes en forte progression (7531 en 2012 contre 527 en 2009). Cette branche représente 39% des emplois verts annoncés depuis 2009. Le solaire le talonne mais semble s’affaiblir: alors que 2463 emplois avaient été crées en 2009, il n’y en avait plus que 44 en 2011 et 174 l’an dernier. Les biocarburants sont pour leur part devenu destructeurs d’emplois en 2012. A l’inverse, la méthanisation – transformation en gaz inflammable des déchets organiques – connaît une véritable montée en puissance avec 1012 postes créés en 2012 contre seulement 442 trois ans plus tôt.
D’après Trendeo, les secteurs liés aux énergies durables devraient encore être porteurs cette année. Mais 2013 restera très difficile pour les autres branches d’activités. «Le mois de janvier 2013, avec les annonces de suppressions d’emplois de Renault puis de Goodyear, est le plus mauvais depuis que nous collectons des données», explique l’Observatoire. En conclusion, «les dynamiques à l’œuvre au sein de l’économie française ne sont pas bonnes».*Le Figaro-04.02.2013.
**La France, pays le plus raciste d’Europe
Un article paru dans le Washington Post et basé sur une étude suédoise, classe la France comme le pays le plus raciste d’Europe.
Très peu de données fiables existent sur le racisme et lorsqu’ enfin des études sont publiées, les variables utilisées pour l’évaluation ne permettent pas de faire des conclusions solides. C’est le cas de cette récente «cartographie du racisme». Les économistes suédois, Nicolas Berggen et Therese Nilsson ont cherché à savoir s’il y avait une corrélation entre la liberté économique et le niveau de tolérance. Pour ce faire, les habitants de dizaines de pays, sur tous les continents, ont été priés de dire quelles personnes ils ne voudraient pas avoir comme voisins.
Parmi les réponses proposées figuraient «les personnes d’une autre race» (c’est le mot précisément utilisé dans l’étude). La fréquence avec laquelle les habitants d’un pays répondaient qu’ils ne voulaient pas d’un voisin d’une «race» différente a été considérée comme un indicateur de la plus ou moins grande tolérance. A partir des résultats obtenus, Max Fisher, un journaliste du Washington Post a dressé une carte du racisme en fonction des pays.
C’est ainsi qu’est née la cartographie du racisme. Pour l’Europe, les pays de l’Est apparaissent plus tolérants que leurs voisins riches et éduqués d’Europe occidentale, ce qui, d’après le Washington Post, pourrait s’expliquer par l’importance des questions liées à l’immigration et l’identité nationale dans ces derniers pays. La France remporte la triste palme du pays le plus raciste d’Europe avec 22,7% des sondés qui disent ne pas souhaiter avoir un voisin de «race» différente. Ainsi, selon cette étude, la France serait plus raciste que les Etats-Unis, la Russie, le Belarius, la Lettonie, etc. *El Watan.21.05.2013.
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La moitié des Français croient aux théories du complot
L’autre moitié dort d’un sommeil profond… ou regarde TF1
« ce n’est pas le gouvernement qui gouverne »
Qui tire les ficelles ?
Pour la moitié des Français, « ce n’est pas le gouvernement qui gouverne » car « on ne sait pas en réalité qui tire les ficelles ». Vieilles histoires que celles des théories des complots en tout genre qui fleurissent, puis vont et viennent au gré et de l’actualité et des moyens de communication.
Pour la première fois, une étude d’ampleur, dont Le Monde a la primeur, a été réalisée en France pour savoir qui sont les adeptes des théories conspirationnistes et quels groupes sont soupçonnés demanoeuvrer en coulisse pour dominer un secteur, voire le monde entier. L’étude a été lancée dans plusieurs pays par le think tank britannique Counterpoint ; elle a été financée par l’Open Society, la fondation du milliardaire américain George Soros.
Cette enquête a été menée en marge de la traditionnelle enquêtepostélectorale du Centre de science politique de Science Po, le Cevipof. Deux questions ont été ajoutées à celles, plus classiques, concernant les revenus, la composition du foyer ou les votes aux dernières élections. Elles ont été posées, en mai 2012, par Opinion Way à quelque 2 500 personnes.
Les résultats que nous publions montrent que l’adhésion aux différents énoncés conspirationnistes varie davantage en fonction de l’orientation politique qu’en fonction d’autres facteurs comme le niveau d’éducation, ce qui a plutôt surpris les auteurs de l’étude.
« DÉTERMINANTS POLITIQUES »
« Il existe beaucoup de travaux sur le conspirationnisme en histoire des idées ou en psychologie sociale, mais pas, à notre connaissance, d’étude toute simple sur les gens qui croient à ces théories, sans les considérer comme une pathologie », avance Joël Gombin, doctorant en sciences politiques à l’université d’Amiens, qui a rédigé, au début de l’année, l’analyse de ces données pour le compte de Counterpoint. « Les déterminants ne sont pas aussi mécaniquement liés au niveau d’éducation qu’on le pensait. Le niveau d’éducation joue, mais pas autant que les déterminants politiques qui sont extrêmement puissants. »
Il apparaît que 22 % des sondés sont « totalement d’accord » avec l’énoncé, « Ce n’est pas le gouvernement qui gouverne la France ; on ne sait pas en réalité qui tire les ficelles » et 29 % sont »plutôt d’accord ». Une courte majorité, 51 %, approuve donc l’énoncé, présenté sous la forme d’une question basique, et rédigée de telle sorte qu’elle soit suffisamment large pour « saisir une attitude générale ».
Les résultats varient à peine selon l’âge, le sexe ou le lieu de vie des sondés. En revanche, l’adhésion à l’énoncé est très sensible chez les personnes qui se définissent elles-mêmes comme d’extrême gauche ou d’extrême droite. Cette proximité avec les extrêmes politiques se traduit par une forte adhésion à l’énoncé de ceux qui ont voté, à la présidentielle, pour Marine Le Pen et – dans une moindre mesure – pour Jean-Luc Mélenchon.
Ainsi, 72 % des personnes interrogées qui disent avoir voté pour Marine Le Pen considèrent, à des degrés divers, que « l’on ne sait pas qui tire les ficelles ». Par comparaison, ils sont 58 % chez les abstentionnistes et 56 % chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon.
« Il existe une logique d’intégration au système politique, analyse Joël Gombin. Il y a d’un côté les partis politiques présentés comme légitimes, et de l’autre ceux qui ne le sont pas. L’électorat de Jean-Luc Mélenchon est à mi-chemin, mais celui de Marine Le Pen est clairement en opposition au « système ». Il existe quelque chose de commun entre les théories conspirationnistes, qui consistent à mettrele doute sur ce qui est communément admis, et cette opposition au système. »
Cette corrélation entre d’un côté un vote d’extrême droite ou de gauche radicale et de l’autre les thèses conspirationnistes se vérifie dans la suite de l’enquête, qui a consisté à demander si tel groupe ou tel autre est à même de « tirer les ficelles ».
Toute tendance politique confondue, les trois quarts des sondés estiment que c’est la finance internationale qui dirige le monde. Un monde qui serait également aux mains des médias – un énoncé auquel adhérent près de 45 % des sondés – et de pays étrangers en mal de domination – pour 44 % d’entre eux. Viennent ensuite la conspiration ourdie par des « groupes secrets tels que les francs-maçons » (27 % d’approbation) et « certains groupes religieux » (20 %).
En dehors de la question sur la finance internationale, c’est parmi les électeurs de Mme Le Pen que l’on est le plus à même de croire à ces théories, et en premier lieu à celles selon lesquelles un groupe secret comme les francs-maçons ou certains groupes religieux cherchent à diriger le monde.
Ce type d’étude est monnaie courante aux Etats-Unis – on y apprend que 28 % des sondés croient à un « nouvel ordre mondial » qui s’apprête à diriger la planète. Mais c’est une première en France, qui permet d’esquisser le portrait de celles et ceux qui croient en ces théories. Prochaine étape : Counterpoint envisage d’étudier les relations et les liens entre les différentes théories du complot. *Le Monde-03.05.2013.
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70% des Français voient une explosion sociale dans les prochains mois, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France
Le risque, « dans un contexte marqué par de nombreux plans sociaux et une forte tension entre l’exécutif et la rue, principalement dans le cadre des mobilisations des opposants au mariage pour tous, analyse l’Ifop, est jugé « certain » par près d’un d’un Français sur cinq (19% des 1.005 personnes interrogées par l’Ifop). Il est jugé « probable » par 51% des sondés.
Selon l’Ifop, « si aucun clivage de sexe ou d’âge ne semble se dessiner, l’appréhension du risque d’explosion sociale en France apparaît liée à la catégorie socioprofessionnelle, à la région d’habitation ainsi qu’à la proximité politique ».
Les ouvriers se montrent plus nombreux qu’en moyenne à s’attendre à une explosion sociale (à 81%, soit 11 points de plus que l’ensemble des Français), les professions libérales et cadres supérieurs semblant quant à eux plus dubitatifs quant à la survenue d’un tel événement (seuls 57% le redoutent pour les prochains mois).
Les habitants du Grand Ouest, « région pourtant traditionnellement modérée » souligne l’Ifop, estiment à 77% l’arrivée probable ou certaine d’un tel événement dans les prochains mois. En Ile de France, ils sont 66% à partager ce sentiment.
L’été dernier, dans les colonnes du journal allemand Bild , Martin Schulz, le président du Parlement européen, estimait qu’une «explosion sociale» menaçait l’Europe, notamment en raison du fort taux de chômage des jeunes en Europe.*Sources : Le Figaro / Le Journal du Siècle-28.04.2013.
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**La croissance française est en panne
Zéro pour cent de croissance pour 2012. Cela signifie que la France est en récession. Les entrepreneurs sont asphyxiés, nos salariés en sont les premières victimes. Ce résultat signifie surtout que la France va devoir trouver plusieurs milliards supplémentaires pour boucler son budget 2013.
La situation internationale est marquée par un contexte international peu porteur et une situation française bridée par un manque de réforme structurelle depuis de trop nombreuses années.Cette situation doit nous pousser à comprendre que notre pays ne doit plus être paralysé par des comportements corporatistes ou clientélistes.
Attirer les capitaux tout en empêchant la fuite des cerveaux
La France des entrepreneurs attend du gouvernement qu’il baisse les charges asphyxiantes qui pèsent sur eux, qu’il incite autant que possible à l’investissement, qu’il pousse à l’innovation et attire les capitaux tout en empêchant la fuite des cerveaux.Dans un contexte où le niveau de prélèvements obligatoires est déjà très élevé, la voie de la réduction des dépenses publiques revêt un caractère primordial. Qu’attend le gouvernement pour se pencher sur les exemples des pays qui ont précédemment réussi la réduction de leurs déficits publics sans perte de croissance ? (Canada, Finlande, Suède ou encore Danemark).
Cercle vertueux
Je tiens à rappeler au gouvernement, au nom des 18 000 entrepreneurs que je représente, que plus la réduction des déficits est le fruit de la baisse de la dépense publique (et non de la hausse de la pression fiscale), moins elle est coûteuse en termes de croissance et plus elle est durablement efficace.Il y a une vérité simple : lorsque la réduction de déficit est réalisée par la réduction des dépenses publiques, les acteurs économiques anticipent une baisse future de la pression fiscale. Les ménages réduisent leur épargne et consomment ; les entreprises investissent ! La croissance retrouvée, nos jeunes et nos seniors pourront de nouveau croire en l’avenir.*JolPress-le 14/02/2013
** ceux qui ont « l’humour du fric » et ceux qui craignent « la chasse au fric »
**Patrimoine : déshabillez-moi !
Arnaud Montebourg a un fauteuil Art Déco, Eva Joly des kayaks, Aurélie Filippetti un maillot de Beckham, d’autres une voiture pourrie ou encore une maison à la campagne. Depuis quelques jours, des élus se mettent à nu quand d’autres refusent la publication du patrimoine voulue par François Hollande pour « moraliser » la vie publique. Transparence ou voyeurisme ?
Il y a ceux qui ont « l’humour du fric » et d’autres qui craignent « la chasse au fric ». Et dans la course à la vertu, plus de gauche ni de droite. La semaine dernière, la demande de publication du patrimoine des élus dans le cadre de la loi sur la moralisation a agité la classe politique. Dans toutes les familles, donc. « Je suis propriétaire, avec mon mari, d’un appartement dans le XIIIe arrondissement » a déclaré Marisol Tourraine sur RTL, quand Nadine Morano, sur Itélé, lâchait : « Je ne donnerai pas mon patrimoine, ça ne regarde personne ». A gauche de nouveau, Bernard Cazeneuve, sur France Info : « J’ai une maison que j’ai achetée dans l’Oise qui est évaluée à peu près 500 000 euros ». Et quand Gilbert Colard parle d’une « connerie », d’un « nudisme politique », Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, admet, lui : « Je crois que ce n’est pas forcément la bonne solution ». Selon le député PS Jérôme Guejd, cette demande de publication « accrédite l’idée selon laquelle les élus sont tous pourris ». Finalement, Marine Le Pen résume bien : « C’est la course à celui qui sera le plus pauvre ».
François Mauriac avait une très jolie formule. Il parlait de la « maladresse des habiles ». Cette expression a souvent pu être utilisée à propos de Nicolas Sarkozy, lui qui se croyait si habile et qui se prenait les pieds dans le tapis. M. Hollande suit le même chemin. Ce qui fut, au départ, une affaire Cahuzac, devint, peu à peu, une affaire à plusieurs, entre Moscovici, Valls, Ayrault et Hollande (parce que tous, évidemment, étaient au courant depuis des mois). Et pour éviter cette propagation, le président de la République a opté pour une stratégie d’enfumage sur le patrimoine, la transparence et la lutte contre les paradis fiscaux. Et, en définitive, l’histoire lui retombe sur le nez parce que, bien sûr, sa tactique est pour le moins grotesque, sinon délétère. Car il est évident que nombre de politiques peuvent ou vont mentir. Or, la population n’est dupe. Preuve de la pathologie : François Fillon, qui a touché 15 000 euros par mois pendant cinq ans, dit qu’il a un patrimoine de 100 000 euros. Pire encore : Arnaud Monteboug qui déclare sa place de parking à Dijon. Rions ensemble.
Reste que cette manœuvre fonctionnera. En deux temps. Elle sera d’abord présentée à l’Assemblée, puis vidée de sa substance. Mais, en somme, tous les patrimoines pourront être éludés, en passant entre femmes et enfants. Dans ce cas, cette technique, si elle aura certes permis d’embarrasser la droite, perdra toute sa vertu morale, celle-là même qui devait en faire sa force. Et si c’était déjà le cas ? Que faire, alors ? Crier, dénoncer, condamner à tout bout de champ ? Non. Cela serait purement et simplement impossible. En vérité, le problème est bien plus large. Pour les politiques, le souci n’est pas d’être riche ou pauvre, loin de là. Il réside, surtout, dans leur utilité ou leur inutilité. Aujourd’hui, les politiques sont inutiles, impuissants, et c’est la raison pour laquelle leur vertu est évoquée. Quand, dans les années 60, Giscard d’Estaing était ministre des finances, il était déjà très riche. Cela ne l’a, pourtant, pas empêché d’être élu président de la République. Aussi Georges Pompidou venait-il en Porsche à Matignon : personne ne lui faisait grief. Imaginez, aujourd’hui, M. Ayrault faire de même. Ce serait une révolution. Pourquoi ? La raison est simple : M. Ayrault ne sert à rien. M. Pompidou, lui, permettait à la France de construire des grands groupes qui existent encore aujourd’hui et d’avoir une croissance de 5% par an. Au fond, Machiavel disait : « Le Prince ne doit pas forcément être vertueux mais il est nécessaire qu’il passe pour l’être ». Et aujourd’hui, l’inutilité du politique français l’empêche de dissimuler son vrai caractère. Là est l’essentiel du sujet.
Pourtant, l’hypocrisie est immense. On s’éloigne, en effet, de notre affaire Cahuzac, de notre affaire Moscovici, de notre affaire Hollande, tous étant au courant, répétons-le. Alors, voyons plutôt les nouvelles informations, très vite occultées. Ainsi, le journal d’extrême-droite Minute affirme que les 15 millions d’euros du compte de Cahuzac, qui ne sont pas en Suisse mais, comme tout le monde le sait, à Singapour, viendraient de la campagne avortée de Rocard en 1988. Ce qui expliquerait, alors, le silence de Hollande, et plus généralement, le silence de tous. Ce qui expliquerait, aussi, l’arrogance inouïe de Cahuzac, avouant lui-même avoir menti quand il disait que la France pouvait dépasser les 3% de déficit budgétaire.
Il demeure, tout de même, une interrogation : faut-il interdire le cumul d’un mandat de parlementaire avec celui d’un autre intérêt, comme avocat d’affaires ? Grande est la discussion. Celle-là même qui, si elle devenait une affirmation, coincerait, entre autres, M. Copé. Si nous allions jusqu’au bout de cette logique, il n’y aura plus, dans l’Assemblée, que des professionnels de la politique et des fonctionnaires, eux qui représentent déjà 55% de l’Assemblée. Et si nous allions encore plus loin, on supprimerait toute la IIIème République car les politiques furent, alors, pour la plupart, avocats. Pis : Bernard Debré, médecin, n’aurait, ainsi, plus le droit d’exercer ses fonctions de député. Les députés seraient, aussi, en confrontation avec l’élu local de leur circonscription. Car, pour se faire réélire, le députe devra devenir, d’autant plus, l’assistant social de sa circonscription. Il ne viendra donc pas plus à l’Assemblée. On peut même, alors, jusqu’à s’interroger : quel est rôle de député dans la politique française aujourd’hui, sinon traducteur des directives de Bruxelles ? *Agora.Voc-15.04.2013.
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*L’arrivée du président israélien en gare du Nord le 8 mars 2013 a donné lieu à une sélection discriminatoire au sein d’une filiale de la SNCF
*Pas d’employés Noirs et Arabe pour l’arrivée de Shimon Peres en Gare du Nord-Paris !
Cette info a été complétement occultée par les médias et les sites d’information Français
Lors de la visite du chef d’Etat Israelien Shimon Peres le 8 Mars 2013, les salariés Noirs et Arabes de la gare du Nord se sont vu interdire d’être présents sur leur lieu de travail, sur des instructions de « securité » à l’initiative de l’ambassade Israélienne. Des sources privées évoquent l’utilisation d’un dispositif policier Français selectionné sur la base de sa couleur de peau pour accompagner le convoi. Une affaire qui expose clairement les mécanismes qui régissent les médias et associations anti-racistes, et qui confirme une fois de plus l’impunité dont jouit l’état Hébreux.
**La chute de Laurence Parisot
–Le Monde.fr| 28.03.2013
Il a suffi d’une voix. Une simple abstention est venue briser les rêves de reconduction de Laurence Parisot à la tête du Medef. Jeudi 28 mars 2013, le conseil exécutif s’est divisé en parts strictement égales : 22 voix pour le changement de statuts, 22 contre, et cette fameuse abstention qui a empêché Mme Parisot d’obtenir la majorité absolue.
La voix calme, les yeux à peine rougis, celle qui a dirigé le Medef pendant huit ans a attendu plus d’une heure avant d’admettre publiquement sa défaite. Avec des termes choisis pour montrer qu’elle reste, quoi qu’il arrive, dotée d’un sens de l’acharnement hors du commun, elle a défendu son idée. « Cette réforme aurait montré un progrès de démocratie interne. Je suis persuadée qu’elle reviendra », a-t-elle expliqué, certaine d’avoir toujours raison, avant d’admettre, du bout des lèvres, que « le score ex æquo n’autorise pas la transmission devant l’assemblée générale » de sa demande.
Un constat qui signe sa défaite. Jusqu’au bout, ses opposants ont pourtant craint une ultime manœuvre. Certains avaient cru voir dans les statuts une brèche qui aurait pu permettre à Laurence Parisot de convoquer quand même l’assemblée générale. « Il y a eu un effet de sidération lorsque les personnes qui participaient au dépouillement ont pris connaissance du résultat du vote : 22 pour, 22 contre, un nul », rapporte le président d’une grande fédération qui a requis l’anonymat. D’ailleurs, une fois le vote ex æquo confirmé, Mme Parisot ose glisser l’idée que le conseil exécutif revote et que l’assemblée générale soit quand même saisie. Un silence glacial accueille cette dernière lubie. Même ses soutiens pensent alors que cela irait trop loin.
SONNÉS PAR LEUR RÉGICIDE
Etait-ce une intuition ? La question de l’hypothèse de l’égalité parfaite a été soulevée juste avant le vote par Didier Ridoret, le président de la fédération du bâtiment, opposé à la reconduction de Mme Parisot. Dans sa réponse, le directeur du Medef, chargé de la bonne tenue du scrutin, qui a eu lieu sous l’œil d’huissiers, est alors très clair : il faut une majorité absolue des inscrits et donc obligatoirement 23 voix. L’histoire ne dit pas si Laurence Parisot aurait tenté de jouer un dernier tour dans le cas où M. Ridoret n’aurait pas pris la précaution d’anticiper un tel résultat. Mais le fait qu’elle ait, à l’issue du vote, menti devant la presse en affirmant avoir « immédiatement dit aux membres du conseil exécutif [qu'elle] serait la garante de la bonne tenue de la campagne » montre qu’elle était prête à aller très loin.
Une fois la défaite admise, Mme Parisot se retire, après avoir précisé qu’elle resterait en fonctions jusqu’à la fin de son mandat, en juillet. Personne ne l’en empêche. Les membres du conseil opposés à sa reconduction, encore sonnés par leur régicide, quittent eux immédiatement le Medef, fuyant la presse pour s’engouffrer en quatrième vitesse dans leur voiture. Seul Charles Beigbeder, toujours bronzé, prend la parole devant les caméras pour confirmer la défaite de la présidente.*Le Monde.fr| 28.03.2013
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**Le meilleur lycée de France est un lycée privé musulman à Lille
Le Parisien vient de publier son classement 2013 des meilleurs lycées de France. Le quotidien a établi son palmarès à partir des indicateurs de résultats des lycées consultables sur le site de l’Education nationale en France.
Averroès, un lycée privé musulman situé à Lille, au nord de l’Hexagone, vient d’être classé meilleur lycée en France. Ce lycée caracole, effectivement, en tête du classement établi par le quotidien « Le Parisien » qui a repris, mercredi, les informations du Ministère de l’Education Nationale en France « afin d’établir comme chaque année le classement des meilleurs lycées de France », a-t-on expliqué jeudi.
Ainsi, le lycée Averroès de Lille est arrivé premier au classement régional et on le retrouve aussi dans le trio de tête au niveau national selon les critères arrêtés par le ministère français de l’éducation. Ce lycée musulman devance, dés lors, de prestigieux lycées comme Henri IV, ou encore le célèbre Louis Le Grand. »Cette reconnaissance de notre établissement, par ce classement, consacre l’engagement d’une équipe pédagogique, éducative et administrative, le travail de nos élèves comme le soutien des familles autour de l’association Averroès porteuse de notre projet propre », s’est réjoui dans ce sens, le président du Lycée Averroès, Ali Lasfar. »Cette reconnaissance nous impose aussi pour l’avenir modestie et persévérance, qu’ont toujours eu les fondateurs du lycée. Nous remercions tous ceux qui ont cru en cette aventure et qui l’ont toujours soutenue », a-t-il ajouté dans un communiqué rendu public mercredi.
Il est à souligner, en outre, que pour réaliser ce classement, « Le Parisien » s’est basé sur 4 critères qui sont le « taux de succès général du lycée, taux d’accès de la seconde au bac (probabilité qu’un élève de seconde obtienne son baccalauréat dans le même lycée), valeur ajoutée sur le taux de succès du lycée par sa différence du taux de succès par rapport au taux attendu calculé par le ministère, et valeur ajoutée du lycée sur son taux d’accès de la seconde au Bac « , a-t-on expliqué. D’autres quotidiens français, à l’image du Figaro, ont réalisé aussi leur propre classement où ils ont sélectionné d’autres critères tels que la capacité à faire progresser les élèves en prenant en compte la différence entre le taux de réussite obtenu par le lycée en 2012 et celui que l’on pouvait attendre. Mais même dans ces classements, le lycée musulman de Lille arrive parmi les premiers sur l’ensemble du territoire français. Signalons enfin que le lycée Averroès affiche le meilleur taux de réussite au baccalauréat français, à savoir un taux de 100% de réussite ! *A-F. 28.03.2013.
***Ces données, dont tout le monde peut prendre connaissance, concernent les résultats au baccalauréat 2012. En rendant public ces informations, l’Education nationale tient à fournir un outil permettant de comprendre les résultats des élèves en rapport avec les établissements dont ils sont issus. L’objectif de ces indicateurs est double, peut-on lire sur le site de l’Education nationale :
- rendre compte des résultats du service public national d’éducation,
- fournir aux responsables et aux enseignants des lycées des éléments de réflexion pour les aider à améliorer l’efficacité de leurs actions.
Ces indicateurs permettent en outre aux parents de se faire une idée de la qualité du lycée dans lequel leurs enfants sont scolarisés ou, ce qui est moins avouable, d’éviter tel lycée pour choisir tel autre.
Selon le Parisien, qui a établi son palmarès des lycées « à partir des chiffres de l’Education nationale », le meilleur lycée de France est le lycée musulman Averroes devant les prestigieux lycées Henri-IV et Louis-le-Grand.Sur le site Web de l’Education nationale, on peut lire qu’« un élève qui est entré en seconde dans ce lycée a eu 99 % de chances d’obtenir le baccalauréat dans l’établissement ».Comme tout classement, ces résultats, tout comme la méthode employée, seront certainement critiqués et constetés. D’aucuns avanceront qu’il faudrait aussi se pencher sur les conditions d’admission, puisque l’on sait que certains établissements se débrouillent pour avoir le moins de « déchets » possible ou font passer en candidat libre les élèves les moins susceptibles d’obtenir le baccalauréat.Le magazine Le Point propose aussi son propre classement, dans lequel le lycée Averroès arrive en tête. Dans le palmarès de l’Express, le lycée Averroès est en revanche en cinquième position au niveau national sur 1 996 établissements et 1er pour le département du Nord sur 75 lycées.*al-kanz.org. 27.03.2013.
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**Les paiements en espèces de plus de 1.000 euros bientôt interdits en France?
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a dévoilé qu’il voulait abaisser à 1000 euros par achat, contre 3000 euros actuellement, pour les résidents fiscaux, le plafond pour lequel un paiement en espèces est autorisé.
Oui, vous ne le savez peut-être pas encore pour certains ; pour d’autres, vous l’assumez sans doute sans remord, mais vous êtes aux yeux de l’Etat tous des criminels en puissance.
Ce qui est étrange, je trouve, c’est cette recrudescence d’informations d’ordre uniquement économique qui font état ces derniers jours de ce que pensent nos « zélite s» et nos gouvernants à propos du bas peuple.
Il y a eux et nous. Nous, nous sommes un peu benêts, ce qui n’est pas grave du tout pour eux. Eux savent, Eux sont éclairés, Eux connaissent le chemin de la félicité, bref… Eux sont parfaits, mais nous, nous sommes de dangereux citoyens qu’il convient de garder attentivement à l’œil.
Haute trahison financière
Donc, comme avec vos sous, vous êtes de dangereux délinquants capables de ruiner les finances publiques de l’Etat, grâce au noir (pas les gens pour la police de le pensée, le noir est une expression utilisée pour parler du travail au black… c’est-à-dire non déclaré) le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a dévoilé qu’il voulait abaisser à 1000 euros par achat, contre 3000 euros actuellement, pour les résidents fiscaux, le plafond pour lequel un paiement en espèces est autorisé.
Rassurez-vous, vous n’avez rien à cacher, vous êtes de très honnêtes citoyens donc vous ne verrez aucun inconvénient à ce type de loi. C’est l’argument classique qui sera avancé lors de la « consultation » organisée par le gouvernement, pendant « les assises des espèces », afin d’arriver à un « Grenelle des billets » qui débouchera sur un accord historique avec l’abaissement du seuil à 1000€… gare à vous si la douane volante vous contrôle avec 1500€ en cash parce que vous partez en Espagne pour un mois en vacances, et que franchement, vu ce que les banques me prennent en frais à chaque transaction….
Je préfère faire mes retraits au distribank du coin de ma rue… et me voilà, moi brave citoyen… enfin brave, pas tant que ça, puisque la DCRI m’a à l’œil, mais on y reviendra plus tard. Donc me voilà moi brave citoyen mis en garde à vue… embastillée, interrogé, pour justifier mes 500€ de trop dans le portefeuille. Mes dénégations n’y font rien. Je suis déféré devant le juge, je pars en comparution immédiate, 6 mois de prison ferme pour haute trahison financière.
Face à la mobilisation de la communauté contrarienne, un juge des Libertés, m’autorise à mener un projet de réinsertion. Mon salaire est pris en charge par l’Etat à titre d’une expérimentation (pour ce genre de chose il y a des budgets), puis je bénéficie du RSA à ma sortie ainsi que d’une remise de peine de 3 mois pour bonne conduite. Il faut dire que pendant mes trois mois en prison j’ai du cirer les pompes du gouvernement et dire à tous les lecteurs de revendre leur or….
Bref, c’est une fiction bien sûr… c’est juste pour montrer les engrenages.
Mais ce n’est pas le plus important. Le plus important, c’est la réflexion à mener entre la pénalisation des actes et la liberté à ses citoyens.
La Liberté implique la délinquance
Voilà l’idée essentielle à avoir en tête à chaque débat de ce type.
Nous sommes d’accord sur le fait que tuer son voisin, même s’il l’a fondamentalement mérité (pour le police de la pensée il n’y a aucune incitation au meurtre, lisez la suite) parce qu’il met sa musique à fond au moment où vous voulez dormir…. Ce n’est pas bien. On ne tue pas son prochain, on ne viole pas une femme, on ne vole pas l’argent des pauvres… pour l’argent des banquiers c’est un autre sujet, mais comme la police de la pensée veille… vous voyez ce que je veux dire.
Mais comme pour les sous des banquiers il arrive un moment où on s’accorde moins sur ce qui est bien ou mal. Ce qui est criminel aujourd’hui, comme ne pas mettre ses enfants dans un fauteuil bébé norme CE 2012B25 Z 56, lors d’un déplacement en voiture était pourtant une évidence il y a encore 30 ans… bon c’est vrai qu’il y avait quelques dégâts collatéraux…
Il y a donc deux types de sociétés. La première catégorie c’est un monde parfait, où les morts évitables sont évitées, un monde idéal truffé de caméras comme à Londres avec appel à témoin et délation systématique de la population, un monde où tout est numérisé, enregistré, surveillé, avec des drones dans le ciel 24h/24… bref un monde sans délinquance, qui, poussé à l’extrême donne le film « Minority report » avec la Police Pré-crime qui vient vous arrêter avant passage à l’acte…
Dans un monde comme celui-là il n’y a plus aucun espace de liberté, de transgression car il ne faut jamais oublier que la créativité est une forme de transgression. On n’y croyait pas. Il était interdit de le dire…. Et pourtant la terre tourne. Voilà l’un des plus beaux exemples de transgression.
Le deuxième type de société est celui qui tolère les transgressions dites supportables. C’est le cas de la France surtout dans certains quartiers…
Ce qui m’amène à mettre en garde le gouvernement. S’il y a suppression des espèces comment faire du trafic de drogue ? Comment faire des jeux clandestins, des paris truqués ? Comment faire pour la prostitution ? Non je ne plaide pas pour la prostitution, je dis juste que ces secteurs « économiques » sont incontournables dans certaines zones de notre pays. On appelle cela pudiquement « l’économie souterraine ».
Mal sans doute, il n’en demeure pas moins que les espèces permettent à beaucoup de gens de « bricoler » de se « débrouiller ». En ce sens, cela permet « d’acheter aussi une forme de paix sociale ».
Or à propos de paix sociale, justement, le gouvernement a peur de la guerre.
Le gouvernement s’inquiète des risques d’explosion sociale
Les services de renseignements de la police ont reçu à travers une note du 30 janvier, comme instruction, d’anticiper une éventuelle radicalisation de mouvements sociaux. Des policiers ont été postés autour des usines.
Avec la multiplication et le durcissement des mouvements sociaux en France, le gouvernement français s’inquiète désormais ouvertement des risques d’explosion sociale dans le pays.
J’ai beaucoup aimé cette phrase d’un leader syndicaliste : « Il faut se rendre à l’évidence : on ne va pas continuer à avoir plusieurs millions de nos concitoyens exclus du travail et que tout ça se fasse dans la plus grande discrétion et le plus grand silence ».
Résultat, c’est la DCRI (vous savez ceux qui devaient surveiller un type nommé Merah) qui va avoir en charge de surveiller les grévistes, les chômeurs, les pauvres, et accessoirement les types de la mouvance dite survivalistes puisqu’il semblerait que le stockage de boîtes de conserves devienne un acte hautement subversif…
Je ne saurais donc trop vous conseiller d’acheter désormais des lasagnes sauce bolo surgelées au cheval roumain pour sauver la société Findus. Oui, Findus, c’est tout de même 1500 emplois et il ne faudrait pas finalement que Findus ferme… même si ce sont des escrocs… mais de gentils escrocs puisque encore une fois, il n’y a pas vraiment de victime dans cette affaire ni malade, ni mort ni rien… juste pas la bonne viande.
Donc la DCRI va devoir vous surveiller avec attention. Vue leur efficacité dans l’affaire Merah où, d’après les dernières rumeurs, ils le surveillaient bien… mais ils s’étaient trompés de Merah… Bref, on peut encore espérer passer entre les mailles du filet.
Nous sommes schizophrènes
Hé oui…. C’est le problème avec les gens du peuple. Je suis bien pareil d’ailleurs. Si je me fais arracher mon téléphone portable, je demanderai plus de sécurité avec des caméras partout et le rétablissement de la peine de mort (je force le trait bien sûr !).
Par contre, je veux pouvoir manifester, je veux pouvoir être entendu, je veux pouvoir avoir un espace d’expression, bref… de la liberté.
D’un autre côté, j’ai envie de pouvoir dépenser mon argent comme je le souhaite, j’ai envie de pouvoir avoir une maîtresse sans que ma femme le sache (non, non, chérie, ne lis pas ces lignes, tu vas être choquée pour rien, c’est un exemple, juste pour montrer que la vie n’est pas linéaire) et pour ça je paierai l’hôtel en… espèces sans que cela ne constitue un acte de délinquance sauf bien sûr à l’égard de l’amour de mon épouse.
D’un autre côté, j’aimerais bien que tout le monde paie ses impôts aussi…. Parce qu’après tout, comme on dit autour du comptoir, « y en a marre que ce soit toujours les mêmes qui paient ».
Il y aurait bien une solution
En fait, il y en a deux. On interdit purement et simplement les espèces. 100% monnaie électronique. C’est le sens de l’histoire. Je ne vous raconte pas les rentrées fiscales. A ce rythme, on pourrait presque espérer équilibrer notre budget… Adieux veaux, vaches, cochons, et maîtresses, péripatéticiennes, masseuses, drogues, évasion fiscale, corruption, pots de vin… et financement des campagnes électorales…raison pour laquelle sans doute pour le moment les espèces sont encore utilisables à hauteur de centaines de milliers d’euros par Madame Bettancourt…. Mais c’est une autre histoire.
Adieux anonymat, plombier au black, femmes de ménage non déclarée, baby sitter en dépannage et toute autre transaction sur le bon coin ou Mme Dupont vend à Mme Durant un pantalon d’occas’ pour gosse (très très subversif pour le système économique les transactions entre particuliers).
Alors, l’autre solution, c’est d’accepter un espace de liberté. Il y aura de la fraude. De la triche. Mais le monde n’est supportable que parce qu’il existe un espace dans lequel chacun peut s’exprimer en bien ou en mal. Le mal fait partie de l’homme. Nous pouvons le limiter. Chercher à l’éradiquer est une illusion.
Mais nous sommes dans un monde où la première des grandes illusions, c’est le système monétaire. La deuxième grande illusion, c’est l’Etat-providence qui nous donnera la béquet éternellement.Finalement, le gouvernement à raison de s’inquiéter. D’ailleurs, les Suisses s’inquiètent pour nous depuis longtemps… Mais chuuuut… en France, c’est différent..*JolPress-le 13/02/2013
** Une fillette de 5 ans au poste de police pour des impayés de cantine
L’intervention, qui s’est déroulée à la cantine scolaire, a traumatisé la fillette…
Une petite fille de 5 ans a été retirée mardi de la cantine scolaire d’Ustaritz (Pyrénées-Atlantique) par une policière municipale pour cause d’impayés, rapporte ce jeudi le site de Sud-Ouest. L’élève de grande section, traumatisée par cette intervention, a été emmenée au centre de la police municipale où sa mère est venue la chercher. L’enfant a cru «que ses parents étaient morts» quand elle a vu la policière venir la chercher, mentionne le site.
«La petite a été prise par la police municipale à la cantine, qui est gérée par la municipalité et se trouve en dehors de l’établissement, à 200 mètres», a indiqué à l’AFP le directeur de l’école Saint Vincent, Laurent Aguergaray, confirmant une information du journal Sud Ouest.
«C’est un procédé irresponsable», a-t-il ajouté, précisant que Léa et ses camarades avaient été traumatisés: «Quand Léa est revenue dans l’après-midi ils étaient étonnés. Ils pensaient qu’elle était en prison. La maîtresse a discuté avec toute la classe pour tenter de dédramatiser».
Léa n’était plus inscrite à la cantine pour des factures impayées (à hauteur de 170 euros), ce qui «avait été notifié par la mairie à la maman», précise le site. Le père de Léa ne décolère pas de cette intervention de la police municipale. «Je veux comprendre qui a donné l’ordre d’intervention à la police municipale et pourquoi. J’ai entrepris des démarches, hier mercredi, à la mairie (…) on me répond que l’ordre est venu de la hiérarchie. Mais je ne sais toujours pas qui est cette hiérarchie», a déclaré le père, cité par le quotidien.
Qui a donné l’ordre?
Le maire d’Ustaritz, qui gère la cantine scolaire, a indiqué à une correspondante de l’AFP que «la mère avait été avertie mardi qu’elle devait venir chercher sa fille qui ne pouvait pas déjeuner à la cantine» mais elle n’est finalement «pas venue». Dominique Lesbats a assuré que les services de la mairie étaient engagés «depuis plus d’un an» dans une procédure avec les parents de Léa, qui sont selon lui dans «une mésentente terrible», mais que ces derniers malgré «quatre convocations en 2012» ne se sont «jamais présentés».
Le père de Léa, veut de son côté savoir «qui a donné l’ordre de faire emmener manu militari (s)a fille par une policière» et dit ne pas en vouloir à cette dernière.
La FCPE64 a jugé «totalement injustifiable» cette intervention de la police municipale et estime que «la responsabilité de la mairie d’Ustaritz est pleinement et exclusivement engagée».*20 Minutes avec AFP-le 10/01/2013
**L’escroquerie bancaire en plein boom en France
En 2011, quelque 2,5% des ménages ont été victimes de débits frauduleux, une proportion en hausse par rapport à l’année précédente…
Quelque 2,5% des ménages ont été victimes en 2011 en France de débits bancaires frauduleux dont la moitié sur Internet à partir de leurs comptes ou numéros de cartes, selon une étude de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).
Une étude qui tranche avec les stats officielles
C’est en augmentation «très significative» par rapport à la précédente étude: en 2010, 2% des ménages (500.000) avaient déclaré être victimes de ces mêmes délits. Cette étude a été réalisée, précise l’ONDRP, lors de sa traditionnelle enquête dite de «victimation» consistant avec l’Insee à interroger les Français sur les faits de délinquance dont ils se disent victimes et pour lesquels ils ne portent pas toujours plainte. Ces enquêtes tranchent avec les statistiques officielles souvent sujettes à controverse.
En 2011, l’enquête de victimation auprès de 17.000 personnes de 14 ans et plus a porté pour la seconde fois sur les débits frauduleux via les comptes bancaires des ménages. Ils ont ainsi visé près de 650.000 d’entre eux, soit 2,5%, selon ce qu’ils ont déclaré lors de cette enquête.
Les dépôts de plaintes au même niveau qu’en 2010
Un peu plus de la moitié des victimes (52%) disent que le débit le plus récent les visant «a été effectué dans un commerce en ligne» c’est-à-dire en utilisant leurs informations bancaires confidentielles, numéros de comptes, de cartes ou identifiants de connexion. Il s’agit de sommes peu élevées, observe par ailleurs l’étude de l’ONDRP: 27% disent que le montant des débits est inférieur ou égal à 100 euros, 25% qu’il se situe entre 100 et 300 euros, 29% entre 300 et 1.000 euros, 19% supérieur à 1.000 euros.
Sept ménages sur dix déclarent avoir découvert l’existence de ces débits en consultant leurs relevés d’opérations. 56% ignorent comment le ou les auteurs ont procédé pour obtenir leurs informations bancaires. Un peu moins d’un ménage sur deux (44%) déclare avoir déposé plainte et 77% avoir été remboursés par la banque de l’intégralité du préjudice.
Selon le président par intérim de l’ONDRP, Alain Bauer, on ne peut comparer les déclarations des personnes interrogées aux statistiques officielles de la délinquance depuis que ne sont plus prises en compte des escroqueries à la carte bancaire. Si ces cartes ne sont pas volées, il n’y a en effet plus de dépôt de plaintes depuis 2011, selon des directives de la Chancellerie. Seule l’enquête de victimation donne un aperçu de ces délits, fait ainsi valoir l’ONDRP.*AFP-09.01.2013.
** Les produits de consommation en hausse
Selon l’observatoire annuel réalisé par Familles rurales, le montant d’un panier de 35 produits alimentaires et d’hygiène a crû de 3,5% l’an dernier. Les produits « premiers prix» sont les plus touchés par la hausse.
Lentement mais surement, le prix du panier moyen des consommateurs augmente. Après une hausse de 4,4% en 2011, il a crû de 3,49% entre janvier et novembre, atteignant ainsi «un record historique» depuis 2006 à 138,63 euros en novembre, relève Familles rurales dans son Observatoire annuel. Ce panier constitué de 35 produits de consommation courante (eaux, biscuits, jus de fruits, desserts, confiture, produits laitiers, lessive…) a progressé de 1,37 % entre 2011 et 2012 et de 5,6 % depuis 2006, souligne l’association de consommateurs.
Selon cette étude réalisée depuis 7 ans, «tous les panels sont en augmentation: les marques nationales, les marques de distributeur et les 1er prix». Mais le prix des produits d’entrée de gamme affichent la plus forte hausse à 2,67 % contre seulement 0,64 % pour les marques nationales et 1,62 % pour les marques de distributeurs. Depuis 2006, la hausse du panier de premiers prix a atteint 7,71%, franchissant la barre des 100 euros (100,79 euros).
Les plus fortes hausses de prix ont en outre été enregistrées dans les supermarchés en 2012, même s’ils restent l’endroit où les marques nationales sont les moins chères. Dans son panel, l’association compare en effet les prix par type de magasins (hyper, supermarchés, magasins de proximité et hard-discount) mais aussi par type de produits (marques nationales, marques de distributeurs, 1er prix).*Le Figaro-10.01.2013.
**La folie des soldes subsiste malgré la crise
En dépit du climat économique morose, des centaines d’acheteurs frénétiques se sont bousculés à l’ouverture des magasins pour profiter de forts rabais appliqués dès le premier jour.
*vidéo: Soldes d’hiver 2013
*JT 13 HEURES sur France 2 - Bilan des soldes
*Soldes d’Hiver 2013 : Top départ à Lille
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Le gouvernement français verrouille le secret défense
Professeur agrégé de droit, Roseline Letteron a pointé du doigt, le mois dernier dans la revue Questions internationales, un aspect méconnu du projet de loi de programmation militaire déposé en Conseil des ministres le 24 octobre 2008. Dans ce texte, dont les premières auditions sont en cours de programmation au Palais Bourbon, de nouvelles dispositions devraient permettre d’éloigner des sites sensibles les juges un peu trop curieux. De récentes perquisitions, il est vrai, au siège de la DGSE, le service d’espionnage français, avaient provoqué un certain émoi dans le milieu du renseignement. Les demandes récurrentes faites par certains magistrats de déclassifier des documents saisis dans le cadre de leurs instructions, comme dans l’affaire Ben Barka ou celle des frégates, avaient déjà suscité quelques inquiétudes chez les hommes de l’ombre.S’appuyant sur un avis du Conseil d’État, non publié, le ministre de la Défense, Hervé Morin, crée donc dans son projet de loi une catégorie de lieux superclassifiés, où le seul fait de se rendre deviendra constitutif d’une atteinte au secret. Dans la liste des sites concernés, seraient incluses la Direction du renseignement militaire, à Creil (Oise), et la DGSE, à Paris, boulevard Mortier. Suivrait une seconde liste de sites «susceptibles d’abriter des éléments classifiés» incluant notamment la DCRI, des unités d’élite ou des cellules opérationnelles des douanes.
Cent ans d’attente
Pour les sites les plus sensibles, le magistrat derva demander une déclassification temporaire du lieu avant d’y pénétrer. En tout état de cause, il devra avertir le président de la commission consultative du secret de la Défense nationale, nommé par l’Élysée, qui assistera à la perquisition et conservera les éléments saisis en attendant leur éventuelle déclassification. L’indispensable effet de surprise sera donc réduit à néant.
Parallèlement, le gouvernement entend mieux protéger les agents de services spéciaux ou de l’antiterrorisme travaillant sous une fausse identité. La future loi d’orientation sur la sécurité intérieure préparée par Michèle Alliot-Marie les autorisera à taire leur véritable identité, même devant un juge. Le fait de révéler leur nom ou même leur simple appartenance à un service coûtera cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. Un délit sera porté à sept ans et 100 000 euros d’amende si la fuite a exposé l’agent à des violences.
Ultime précaution pour renforcer le poids du secret : dans le cadre de la loi Albanel sur les archives votée l’été dernier par le Parlement, une nouvelle disposition a porté à cent ans (ou vingt-cinq ans après le décès de l’agent) le délai à partir duquel des documents de nature à porter atteinte à sa sécurité pourront être communiqués aux chercheurs et historiens. Et si les informations contenues touchent aux armes de destruction massive, elles deviendront tout simplement «non communicables».(source..Le Figaro)
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