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**L’aide financière de la Chine à l’Algérie éviterait de geler la réalisation de projets structurants

L’aide financière de la Chine à l’Algérie, qui sera accordée suite à l’engagement pris par le président chinois d’un prêt de 60 milliards de dollars à titre de contribution au développement du continent à l’ouverture des travaux du Forum consacré à la coopération entre la Chine et l’Afrique, éviterait de geler la réalisation de projets structurants, a déclaré, dimanche, le président du Panel du mécanisme Africain d’évaluation par les pairs de l’Union Africaine, Mustapha Mékidéche.

Intervenant sur les ondes de la radio nationale, Mékidéche a indiqué l’Algérie, qui est, elle aussi, éligible à cette aide financière, pourrait pourrait profiter de ces financements inespérés pour poursuivre le montage de ses projets structurels, parmi lesquels un certain nombre était menacé de gel en ce moment en raison de la chute brusque de ses revenus pétroliers.

Il a expliqué que par le biais de prêts accordés à des conditions « attractives », la Chine, qui entretien de fortes relations géopolitiques et géostratégique avec l’Algérie pourrait l’aider à promouvoir nombre de secteurs d’activités dont ceux du phosphate et de la pétrochimie, en particulier.

Cette coopération avec un pays fortement présent en Algérie dans le domaine de la construction et une force de travail constituée de 40.000 ressortissants, en même temps qu’elle permettrait d’ »effacer ses risques de change », contribuerait, souligne-t-il, à lui permettre d’atténuer les effets d’une crise dans laquelle « nous sommes installés, au moins jusqu’en 2020″.

Mékidèche n’a pas manqué, à l’occasion, de rappeler que lors de la crise financière qui avait affectée l’Algérie, durant les années 80, c’était la Chine qui, par le biais de son organisme financier l’Eximbank, était venue à sa rescousse. *Par Mourad Arbani | 06/12/2015 | .algerie1.com/

*L’Algérie abandonne le dollar dans le paiement de ses transactions avec la Chine

À partir du mois de décembre 2015, les transactions avec la Chine seront réglées en renminbi ou yuan – l’autre nom de la monnaie chinoise, selon une note de la Banque d’Algérie que nous publions. Actuellement, les transactions avec ce pays sont payées en dollar américain.

« La Chine étant devenue le premier partenaire commercial de l’Algérie, il est entendu que les règlements des importations en provenance de ce pays ne sauraient être réglées dans une autre monnaie que celle de ce pays. D’autant plus que cette formule élimine tout premium pour la couverture du risque de change dans le cas de règlement dans une autre monnaie », précise la Banque centrale.

La Banque d’Algérie demande aux banques commerciales de se préparer à ce changement. « Les premières transactions pourront être exécutées au cours du mois de décembre 2015. La généralisation des couvertures (en monnaie chinoise) en début d’année 2016 », précise l’institution monétaire.

Le 30 novembre, le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé l’inclusion de la monnaie chinoise dans le panier de devises servant à fixer la valeur des droits de tirage spéciaux (DTS) – l’actif de réserve international du Fonds, aux côtés du dollar, de l’euro, de la livre sterling et du yen.

À partir du 1er octobre 2016, date à laquelle cette mesure est censée devenir réalité, les 188 États membres du Fonds pourront échanger des DTS contre les cinq monnaies dites « librement utilisables » – dollar, euro, livre sterling, yen et désormais le RMB – s’ils en ont besoin pour équilibrer leur balance des paiements.* vendredi 4 décembre 2015 | Par Ali Idir | tsa

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**Des mariages mixtes pour renforcer les liens

Le destin fait souvent bien les choses. Pour Ibtissam et Siham, ce fut le cas. La première est native de Tlemcen. Pétillante de jeunesse, elle rencontre son mari en Algérie.

Il est interprète. «Lorsqu’il a demandé ma main, mes parents non pas dit oui et n’ont pas dit non. Ils ont juste trouvé cela bizarre que leur fille épouse un Chinois. Heureusement pour moi, il  est de confession musulmane. Pour sa famille, ce sont ses parents qui lui ont conseillé d’épouser une jeune fille arabe et ce fut moi.

Cela fait six ans que nous sommes mariés et je ne regrette pas mon choix», confie-t-elle fièrement. Elle est aujourd’hui jeune maman de deux enfants qui maîtrisent parfaitement le chinois, langue paternelle, et l’arabe,  langue maternelle, et même le dialecte algérien. Vivant actuellement en Chine, elle déclare qu’elle a énormément aimé sa belle-famille et le cadre de vie dans ce pays de grande civilisation. Elle est tout de même exaspérée des regards inquisiteurs, voire des interrogatoires des Algériens lorsqu’ils apprennent qu’elle est mariée à un Chinois.

Comme quoi, la différence est toujours mal vue dans un monde uniforme même si elle est une excellence. Pour Siham, l’histoire est un peu plus compliquée, mais c’est aussi une réussite. Cela fait 8 ans maintenant qu’elle est mariée à un Chinois, interprète également. Il travaillait sur le chantier du pôle universitaire d’El Affroun à Blida. Elle est technicienne en informatique. Le motif de leur rencontre a été des ordinateurs en panne qu’elle était censée réparer. Etant fille unique, son père a refusé la demande de ce Chinois.

Ce dernier a fait appel à plusieurs personnes dont des amis à lui et des personnes de mérite dans la ville d’El Affroun pour que le père de Siham accepte enfin. Elle vit aujourd’hui en Chine et est maman de deux enfants, Iyed, 2 ans et Randa, 6 ans. Son mari parle très bien le dialecte algérien. Siham et Ibtissam ne sont pas les uniques exemples de réussite de mariages sino-algériens, parfaite preuve de la facilité d’intégration des Chinois en Algérie. D’autres cas sont connus à Chéraga, Alger et dans plusieurs autres villes du pays. *Asma Bersali / el watan / 22 février 2017

 

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Les Chinois d’Algérie: qui sont-t-ils?

Avec près de 40 000 expatriés, les Chinois forment la première communauté étrangère d’Algérie. Ils y ont la réputation d’être travailleurs, sérieux, discrets… Mais aussi généreux en bakchichs.

Nous sommes à Allaghane, à 150 km à l’est d’Alger, dans la base de vie de China Railway Construction Corporation (CRCC), l’entreprise chargée de la réalisation d’une autoroute entre la capitale et Béjaïa. Ce matin d’avril, devant des villageois venus se plaindre des retards d’indemnisation après la démolition de leur maison, l’expropriation de leurs terres ou le déracinement de leurs oliviers, Hang Chang, l’un des superviseurs du projet, explique à grands éclats de rire ce qui différencie les Chinois des Algériens : « Vous manger, dormir, pas beaucoup travailler…Chinois pas dormir, Chinois travailler. » La réunion expédiée, il monte dans son pick-up et fonce vers l’un des nombreux chantiers où s’active une armée de ferrailleurs, maçons et autres bétonneurs. Pas de temps à perdre : l’autoroute doit être achevée avant la fin de 2016.

Slimane, 65 ans, ancien directeur d’un centre de formation dont la maison fraîchement construite a failli être rasée par les bulldozers de CRCC, approuve les propos de Hang Chang. « Les Chinois sont des fourmis, les Algériens des cigales, philosophe-t-il. Sérieux, efficaces, performants, ils travaillent comme si c’était pour le compte de leur pays. Ils prennent soin de leur matériel et n’ont pas de chef au-dessus de la tête pour les surveiller.

Les Algériens feraient bien d’en prendre de la graine. » Ils n’en finissent pas d’étonner, ces Chinois ! Et bien sûr de conquérir l’Algérie, où tout est à construire ou reconstruire.Les chiffres donnent le tournis. Près de 40 000 Chinois y travaillent, formant la plus importante communauté étrangère, loin devant les Français, les Turcs ou les Syriens. En 2014, les autorités ont délivré quelque 24 000 visas à des ressortissants chinois, dont 90 % de visas d’affaires.

Appétit

Détrônant la France, la Chine est devenue le premier fournisseur de l’Algérie, avec 6,7 milliards d’euros en 2014. Depuis l’arrivée au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika, en 1999, les groupes chinois ont raflé pour plus de 17 milliards d’euros de projets. En visite à Pékin du 28 avril au 1er mai, Abdelmalek Sellal, le Premier ministre, a livré ce chiffre encore plus impressionnant : 790 entreprises chinoises ont décroché des marchés dans des créneaux économiques qui vont du bâtiment à l’importation de chips ou de clous.

Autoroutes, barrages hydrauliques, hôpitaux, transport ferroviaire, écoles, logements, hôtels… Aucun secteur n’échappe à l’appétit des Chinois. Pour 1,2 milliard d’euros, même la grande mosquée d’Alger a été confiée à ces « communistes athées », comme le maugréent les islamistes. Cette présence accrue, visible, soutenue, a récemment fait l’objet d’un colloque international à l’université de Constantine. Bref, parler d’un « empire chinois » en Algérie n’a rien d’exagéré.

Ingénieur en génie civil, Hassan, 35 ans, travaille avec CRCC depuis une dizaine d’années. Avec le temps, il a fini par mieux connaître les Chinois. « Ils ont une organisation et une discipline quasi militaires, analyse-t-il. Ils peuvent mettre 300 camions et 1 000 employés sur un tronçon de 10 km sans que la coordination des travaux ne soit perturbée. Avant la répartition des tâches, tout le monde assiste aux briefings, même le cuisinier qui prépare les repas. Comme les Espagnols, les Chinois aiment faire la sieste, ce qui les rend plus performants. Un jour, une délégation ministérielle venue d’Alger a dû attendre la fin de la sieste des travailleurs pour pouvoir inspecter un chantier. »

Le savoir-faire, la discipline ou la célérité dans la livraison des projets n’expliquent pas tout. Le bakchich compte aussi, et la pluie de contrats qui se déverse sur les entreprises chinoises en Algérie alimente soupçons et allégations de corruption. L’exemple le plus marquant est celui de l’autoroute est-ouest, « projet du siècle » de 10 milliards d’euros dont la réalisation a été en partie confiée au consortium Citic-CRCC. À l’issue d’un procès qui s’est achevé début mai à Alger, celui-ci a été condamné à une amende de 5 millions de dinars (45 000 euros) pour corruption.

Courtoisie

Présents depuis deux décennies en Algérie, les Chinois ont fini par nourrir clichés et autres stéréotypes. Peu respectueux des coutumes locales, mécréants, mangeurs de chiens et de chats, calculateurs, fourbes, voleurs de travail ou buveurs d’alcool… Les préjugés sont aussi nombreux que réducteurs. « C’est tout le contraire ! juge Djaafar, 55 ans. Ils sont discrets, aimables et d’une extrême courtoisie. » Lui a pourtant des raisons de leur en vouloir. Dans quelques semaines, cet instituteur devra quitter la maison qu’il a mis des années à construire avant de la voir réduite en poussière par les bulldozers de CRCC.

Débarqué du Sichuan il y a deux ans, Weng, 42 ans, conducteur de travaux sur un chantier de l’autoroute, est prêt à prendre racine en Algérie. Si sa femme et son fils de 10 ans lui manquent, il loue cependant les vertus de ce nouvel eldorado : « Algériens bien, Algérie beaucoup dollars. » De fait, de plus en plus de Chinois achètent des commerces et des appartements en ville, prennent la nationalité algérienne (2 000 cas) ou épousent des Algériennes après s’être convertis à l’islam.

En octobre 2013, la télévision publique avait même diffusé une cérémonie de mariage collectif entre Chinois et Algériens en guise de preuve de leur intégration. De retour d’un récent voyage en Chine, Ali Haddad, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), a suscité la polémique en proposant aux Chinois de venir en Algérie pour faire du business et y prendre épouse. Bien qu’il ait démenti ces propos, la polémique contribue à accréditer l’idée que l’on permet tout aux Chinois.

La cohabitation entre deux communautés de culture, de langue et de mode de vie différents peut parfois virer à l’affrontement. Ce fut le cas en août 2009, quand des rixes ont opposé des habitants de Bab-Ezzouar, banlieue est d’Alger, à des commerçants chinois qui s’étaient installés dans le quartier. Alors, dans les bases de vie où les entrées et sorties sont strictement contrôlées pour cause de menace terroriste, c’est la Chine ou une partie de la Chine qu’on importe. Terrains de basket, tables de ping-pong, cuisine et bières chinoises, smartphones made in China, connexion internet pour garder le contact avec les proches… Tout est fait pour que l’émigré ne se sente pas dépaysé. Et que son rendement soit élevé. *Farid Alilat/ jeune Afrique/ 2 juin 2015

***une intégration sans accroc

Malgré les appréhensions qui ont marqué les débuts de la présence chinoise dans notre pays, les migrants de l’Empire du Milieu font désormais partie de la société algérienne et sont même appréciés pour leur enthousiasme, leur amour du travail, la rigueur et la discrétion. Avec plus de 40 000 ressortissants installés en Algérie, les Chinois forment aujourd’hui la plus grande communauté étrangère.

Le quartier Boushaki à Bab Ezzouar, communément appelé «Chinatown», est depuis le début des années 2000 le lieu de concentration des Chinois à Alger. Ce quartier où l’insécurité est agissante, les heurts avec les Chinois sont fréquents. «Ce sont les petits voyous qui s’en prennent à eux. Sachant qu’ils sont étrangers, ils veulent leur faire peur pour avoir, essentiellement, de l’argent.

Pourtant ils sont gentils et tentent d’être le plus discret possible», analyse Ali, un quinquagénaire résidant non loin du quartier. A l’extrême ouest d’Alger, dans le quartier Palm Beach dépendant de la commune de Staouéli, les Chinois occupent plusieurs villas. Ils y vivent et  travaillent au sein de la société de construction Zhejiang Construction Investment Group Corporation (ZCIGC), présente en Algérie depuis 2003.

Loubia, M’hadjeb et couscous

Chen Ming est interprète. Son français est presque impeccable. Agée d’une vingtaine d’années, elle est à Alger depuis octobre 2013. Elle dit être tombée amoureuse de la gastronomie algérienne traditionnelle. Couscous, m’hadjeb, hrira, chorba ou encore loubia sont ses plats préférés.

Elle dit ne pas retenir les noms des plats mais sait les reconnaître. «Lorsque je suis venue en Algérie, je croyais que votre gastronomie c’était juste des grillades et des frites. J’ai eu beaucoup de mal à l’apprécier. Ce n’est que lorsque j’ai goûté à vos plats traditionnels que j’ai adoré la cuisine algérienne», confie-t-elle en souriant.

Elle se désole de ne pas trouver souvent des restaurants qui font de la cuisine traditionnelle algérienne. Pour ne pas se sentir dépaysée, l’entreprise ZCIGC a ramené un chef chinois qui prépare les trois repas du jour à la chinoise. Même si le riz cantonais, les dim sum ou les nouilles sautées les transportent le temps d’un repas dans leurs villes natales, les Chinois s’alignent sur l’opinion de Chen Ming quant à la gastronomie algérienne. Le couscous est leur plat préféré.

Liu, chef d’entreprise, le préfère en sauce rouge avec beaucoup de légumes. Il en est de même pour son ami Wang Yu, assistant du directeur général de ZCIGC Algérie. Ils aiment également la rechta, une spécialité blidéenne, qu’ils nomment spaghettis arabes. Toutefois, ils ont du mal à se faire aux horaires des repas en Algérie, notamment celui du dîner. Ils dînent à 18h et sortent faire un peu de marche avant de se mettre au lit.

Tourisme et destinations de loisirs absents

Les Chinois aiment bien l’Algérie, mais ne trouvent pas où passer leurs week-ends, encore moins leurs vacances. Chen Ming rêve de marcher dans les rues d’Alger la nuit. Mais elle sait que son rêve est impossible à réaliser. «Sans voiture avec chauffeur, il m’est impossible de me déplacer à Alger», déplore-t-elle.

Elle se désole encore plus de ne pas trouver de lieux de loisirs ou de divertissement. «Je pose souvent des questions aux autres Chinois pour connaître leurs destinations les week-ends. Ils me répondent tous Bab Ezzouar. C’est toujours Bab Ezzouar. Sinon, c’est Didouche (faisant allusion à la rue Didouche Mourad, avenue la plus commerciale d’Alger) ou Tipasa», ajoute-t-elle d’un air ennuyé. Et oui, les Chinois s’ennuient en Algérie.

Pour que ses employés trouvent une occupation durant leur temps libre, l’entreprise ZCIGC a loué une superficie qu’elle a aménagée en terrain de basket et y a ajouté quelques aires de jeux. Faisant preuve de générosité, ils ont même invité leurs voisins algériens à les rejoindre sur leur terrain de sport. Un geste de sympathie qui leur a valu le titre de «nass mlah» (gens bien).

Travailleurs algériens VS Chinois

Quelle est la différence entre un travailleur algérien et un Chinois ? Pour Wang Yu, assistant du directeur général de ZCIGC, financièrement parlant, un employé algérien coûte nettement moins cher qu’un employé chinois. Toutefois, le manque de savoir-faire chez l’employé local oblige ses chefs d’entreprise à recourir à l’importation de la main-d’œuvre chinoise. «A notre arrivée, nous avons eu beaucoup de mal à trouver une main-d’œuvre qualifiée en Algérie.

Parce que nous avons des délais à respecter, le recours aux employés chinois est l’unique solution. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas des Algériens dignes de confiance et ayant un véritable savoir-faire. Mais c’est une minorité. Une élite qui commence à prendre une dimension assez conséquente», déclare-t-il. En effet, depuis le début des années 2000, la présence des employés chinois n’a cessé de prendre de l’ampleur.

C’est en 2013 qu’elle a connu un véritable pic, atteignant les 50 000 immigrés entre simple ouvriers, cadres techniques et administratifs et hommes d’affaires. Après cette date et suite à la chute des cours du pétrole et le gel par l’Etat  de certains projets, ce nombre s’est réduit pour revenir à son ancien chiffre de 40 000 ressortissants chinois.*Asma Bersali / el watan / 22 février 2017

 

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*Un plan quinquennal pour un partenariat stratégique global

Le 55e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la République populaire de Chine et l’Algérie a été l’occasion choisie par le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, pour effectuer une visite de travail à Alger.

Il annonce que les deux pays envisagent d’élever les relations bilatérales au niveau d’un partenariat stratégique global. Un plan quinquennal de coopération étroite a été décidé afin de mettre en application ce partenariat stratégique. «Nous travaillons ensemble afin de décider d’une date commune pour la signature et le lancement, par nos deux chefs d’Etat, de ce plan quinquennal», annonce le chef de la diplomatie chinoise en notant qu’un accord est trouvé pour renforcer le dialogue pour une coopération pragmatique. Le ministre des Affaires étrangères algérien a, pour sa part, noté que ce partenariat «se veut unique et incomparable» et ouvre la coopération à tous les secteurs.

Tout en mettant en évidence la progression des échanges qui s’élèvent déjà à «des dizaines de milliards de dollars», M. Lamamra estime que le potentiel de nouvelles formes d’échange reste considérable. «Nous nous engageons à travailler ensemble à la densification et l’élargissement de la coopération dans tous les domaines. Hors hydrocarbures, transfert de technologie, défense, énergie, aérospatial sont autant de secteurs identifiés en commun et que nous allons explorer, avec cette volonté de construire la nature exceptionnelle de ce partenariat», déclare le chef de la diplomatie algérienne. Wang Yi ne manque pas de souligner que son pays compte sortir du seul rapport commercial avec l’Algérie dans la sphère économique. Il affirme que «dans les cinq années à venir, les investissements chinois dans le monde atteindront les 50 milliards de dollars.

Nous ambitionnons de faire du transfert de technologie vers l’Algérie. Notre gouvernement encourage les entreprises chinoises à être plus présentes en Algérie, notamment dans le domaine automobile qui est un secteur prometteur», dit-il. Le ministre chinois souligne en vues avec l’Algérie sur nombre de questions internationales. A noter que la Chine a été le premier pays non arabe à reconnaître le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) le 20 décembre 1958. *El Watan-23.12.2013

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**Plus 30.000 Chinois travaillent en Algérie

Plus de 30 000 chinois travaillent en Algérie dans divers secteurs notamment dans le bâtiment et les travaux publics, a indiqué samedi à Alger l’ambassadeur de Chine en Algérie, M. Liu Yuhe.

« Plus de 30 000 chinois travaillent en Algérie dans des secteurs comme le bâtiment et la construction des infrastructures routières et ferroviaires.  Ils contribuent aussi au développement du secteur de l’hydraulique dans le pays »,  a-t-il précisé à l’APS en marge d’une opération de plantation d’arbre dans « le  parc des grands vents » (banlieue ouest d’Alger).

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Concernant le nombre d’entreprises chinoises implantées en Algérie,  M. Yuhe, a parlé d’une cinquantaine de « grandes entreprises » qui activent dans  divers secteurs. Il a, par ailleurs, fait savoir que le montant des investissements chinois en Algérie avait atteint 1,5 milliard de dollars à fin 2012, ajoutant que cette  somme représente le cumul d’une dizaine d’année.

Pour lui, le développement de l’activité des entreprises chinoises en  Algérie et la croissance de ses effectifs, reflètent la qualité de la coopération  algéro-chinoise qui, a-t-il dit, « possède une base très solide ».  « Elle (la coopération algéro-chinoise) est fondée sur le respect mutuel  entre les deux peuples et les deux gouvernements. Elle peut résister à toutes  les épreuves du temps et aux aléas internationaux. Grâce aux efforts consentis, de part et d’autre, cette coopération est de plus en plus fructueuse », a-t-il  soutenu.*APS-13.04.2013.

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**L’Algérie l’un des pays préférés des investisseurs chinois

L’Algérie attire de plus en plus les investisseurs chinois. Selon une enquête de la fondation Heritage, un think tank américain, elle est même devenue leur deuxième destination préférée sur le continent africain.

S’il y a encore une dizaine d’années les exportations chinoises vers l’Algérie étaient insignifiantes, aujourd’hui la présence chinoise en Algérie est des plus impressionnante. Une tendance que le think tank américain Heritage confirme dans un recensement des investissements chinois en Afrique. Pour la première fois, l’Algérie se classe deuxième. Le Nigéria (1er) et l’Afrique du Sud (3ème) complètent le podium. Ce classement prend en compte huit catégorie d’investissements : l’énergie, les mines, les transports, l’immobilier, l’agriculture, la finance et les technologies, excluant les prêts, les achats de bons du trésor et autres opérations financières.

Tous les secteurs algériens sont une mine d’or pour les Chinois

Travaux publics, bâtiment, tourisme, hydrocarbures, pétrochimie, hydraulique, téléphonie… les Chinois sont absolument partout en Algérie. Depuis 2005, l’Empire du Milieu a investi plus de 10,5 milliards de dollars en Algérie dont 8,8 milliards dans les transports et 1,3 milliard dans l’immobilier. Grâce à des coûts ultra-concurrentiels, les entreprises chinoises réussissent à rafler de nombreux marchés. Parmi eux, la construction de l’hôtel Sheraton, les cités AADL (pour Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement) ou encore le nouveau terminal de l’aéroport d’Alger.

« L’Algérie ne manque pas de liquidité »

Chercheur au Centre national de la recherche scientifique français (CNRS), Thierry Pairault n’est pas « étonné » par le renforcement du partenariat sino-algérien. D’après ce spécialiste de la Chine-Afrique,  la relation entre la Chine et l’Algérie n’est toutefois pas comparable à la nature des rapports entre la puissance chinoise et la majorité des Etats africains. « Contrairement à d’autres Etats africains, comme le Soudan par exemple, l’Algérie ne manque pas de liquidité. C’est un pays relativement riche en Afrique. Elle ne procède donc pas un échange de ses ressources contre la construction d’infrastructure », explique-t-il.

Si les investissements chinois contribuent grandement à la croissance économique algérienne, elle n’est toutefois pas une solution à la crise de  l’emploi que traverse le pays. « On peut reprocher à l’Algérie de ne pas suivre la voie empruntée par la Chine au moment de son décollage économique. Quand la Chine a fait appel aux investisseurs européens, elle insistait pour fournir une main d’oeuvre locale. C’était à ses conditions. Mais quand ils viennent en Algérie, les investisseurs chinois apportent tout, y compris une main d’oeuvre formée et pas chère. Ils n’embauchent jamais sur place », explique Thierry Pairault. Ainsi, près de 45 000 Chinois sont salariés d’une entreprise chinoise en Algérie. Une immigration seulement temporaire. « Il s’agit de travailleurs contractuels envoyés pour un chantier spécifique. Une fois leur mission terminée, ils rentrent en Chine », conclut Thierry Pairault.*algerie-focus-08.04.2013.

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***consulter par ailleurs: Impossible n’est pas chinois

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Mariage de dizaines de Chinois à Alger

Dans la photo ci-dessous, le champagne coule à flots à l’occasion du mariage de 21 couples Chinois le 22/10/2011 à l’ambassade de la Chine à Alger. Les jeunes mariés travaillent pour 2 sociétés chinoises qui opèrent en Algérie dans le secteur du BTP.

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*Le nouvel an chinois célébré en Algérie le 10 février 2013

La communauté chinoise en Algérie qui avoisine les 40.000 expatriés, a célèbré ce dimanche son nouvel an… presque dans la discrétion.

Les 40 000 Chinois établis en Algérie ont célébré leur nouvel an, l’an 4711. Cette Année, la conjoncture n’y suit pas. Le jour du nouvel an chinois tombe le 10 février 2013 marquant le passage de l’année du dragon à celle du serpent. Un dimanche, qui représente le premier jour de la semaine en Algérie. D’où l’impossibilité de s’adonner à une quelconque ambiance festive excepté celle concernant l’effort et le travail.

Le nouvel an est la fête la plus importante dans toute la Chine. Cette ambiance festive se prolonge sur deux semaines réunissant tous les membres de la famille autour d’un banquet.

Pour les expatriés, aucun signe de festivités n’est apparent sur les lieux de travail. Pourtant dans la capitale algérienne, notamment dans sa banlieue, Bab Ezzouar, une cité entière vit au rythme de cette communauté qui a apporté un plus à l’économie du pays ; le quartier chinois, Chinatown. Dans ce quartier, les Chinois se comptent par centaines. On les voit seulement tôt dans la matinée lorsqu’ils sont en route pour le travail ou alors à la fin de la journée au moment de rentrer dans leur domicile.

Aucune décoration spécifique ostentatoire pouvant marquer cette date symbolique ne s’impose aux regards errants. Aussi bien dans les chantiers que dans les magasins que tiennent les Chinois, rien n’indique le début du « Festival du Printemps ».

« On prépare un bon diner qui réunit tous les amis et on s’adonne à petit bavardage, histoire de ne pas tourner le dos à la tradition, avant de passer au lit pour se reposer et être frais et en forme le lendemain matin », précisent les travailleurs chinois.

La nouvelle année du calendrier chinois sera, donc, fêtée mais dans la discrétion puisque les expatriés établis en Algérie ne peuvent pas s’aligner sur l’ambiance que suscite cette occasion d’une durée de deux semaines en Chine. En Algérie, ils sont des milliers à ne pas pouvoir prendre de vacances car ils ont des clients et des commandes à honorer. Travail et rentabilité obligent, ces expatriés fêtent à leur manière cet événement qui a quand même le mérite de les attacher aux traditions ancestrales. Le calendrier chinois est agricole. Lors de cette fête, les paysans faisaient des prières pour que les récoltes soient bonnes, histoire de marquer, aussi, la fin de l’hiver et le début de l’activité dans les campagnes.*médias-10 février 2013.

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*Plus de 40.000  chinois travaillent en Algérie

De nombreux travailleurs chinois vont quitter prochainement l’Algérie. Ils seront rapatriés dans leur pays d’origine après avoir travaillé dans plusieurs chantiers, reconnaît l’ambassadeur chinois en Algérie, Yang Yuanggu.

Ce dernier, lors d’une visite de travail dans la wilaya de Tizi-Ouzou où le diplomate chinois  a visité le village El Kalaa de la commune de Mekla (25 Km au sud-est de Tizi-Ouzou), Yang Yuanggu a expliqué “les entreprises chinoises prévoient de recourir à la main d’œuvre locale en recrutant des Algériens qui répondent aux exigences en terme de qualification et les employés chinois libérés feront l’objet d’un rapatriement”, a-t-il précisé. L’ambassadeur chinois a rappelé qu’il y a plus de 40 000 travailleurs chinois établis en Algérie. Il a indiqué ainsi que ce chiffre sera “très prochainement revu à la baisse” puisque de nombreux travailleurs seront rapatriés. Les entreprises chinoises ont-elles été pressées par les autorités algériennes de recruter de la main-d’oeuvre locale ? C’est fort probable. Mais, selon des sources proches de l’ambassade de Chine, plusieurs ouvriers chinois ont réclamé leur rapatriement en raison de leur difficulté à s’adapter à la société algérienne. De nombreux travailleurs chinois ont déploré le comportement raciste et agressif des Algériens à leur égard. Agressés ou bien délestés de leurs biens, beaucoup de ces travailleurs chinois ont fini par réclamer leur rapatriement, assurent nos sources. Mais la défection de la main-d’oeuvre chinoise aura-t-elle un impact négatif sur les investissements chinois en Algérie ? L’ambassadeur chinois se montre, pour le moment, rassurant et espère des perspectives prometteuses grâce à “des investissements dans le secteur industriel, notamment dans les domaines de la construction automobile, de l’énergie solaire et des équipements et matériels ferroviaires, ou des projets sont en cours de discussion”, a-t-il confié.

Toutefois, les entreprises chinoises vont-elles consentir à des investissements considérables en Algérie sans embaucher leur propre main-d’oeuvre ? Seul l’avenir nous le dira…*algerie-focus.com/ 25 septembre 2015

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1  126 réponses à “Algérie-Chine”

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