Avec un discours haineux,le Maroc s’en prend toujours à l’Algérie
** pour tous ses problèmes internes et externes…c’est la faute de l’Algérie
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*Relent de haine et déclarations d’hostilité marocaines à l’égard de l’Algérie
« Ya djbel may hazek errih »
Comme une ritournelle, les déclarations d’hostilité marocaines à l’égard de l’Algérie se multiplient et exhalent toutes un relent de haine.
En l’espace de trois mois, la classe politique marocaine, gouvernement et opposition confondus, tirent à vue sur l’Algérie. Du leader de l’Istiqlal, alors membre encore du gouvernement, qui revendiquait les territoires algériens de Béchar et Tindouf aux déclarations des ministres du cabinet Benkirane jusqu’au discours surprenant, sournois et inattendu de Sa Majesté, le roi Mohammed VI, un véritable climat délétère s’est installé entre Alger et Rabat.
Jamais, depuis au moins cinq ans, une telle levée de boucliers anti-algérienne ne s’est manifestée avec autant d’acharnement et de haine. Objectif poursuivi: faire l’impasse sur la question du Sahara occidental au moment où Christopher Ross achevait sa tournée dans la région et à la veille de la visite du secrétaire d’Etat, John Kerry à Alger.
Les Marocains donnent des signes de panique d’autant plus que les condamnations à l’échelle internationale se font de plus en plus nombreuses, reprochant à Rabat de fouler aux pieds toutes les recommandations des Nations unies, particulièrement celles ayant trait aux droits de l’homme. Les dirigeants marocains s’emploient ainsi à créer un climat de tension artificiel jamais atteint jusqu’ici pour contrecarrer toute évolution du dossier sahraoui selon les résolutions du Conseil de sécurité recommandant le respect du principe sacro-saint du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Les rodomontades marocaines, telles qu’elles sont exprimées aujourd’hui, sont ridicules. Mais tout le monde sait que le ridicule ne tue point. La réaction surprenante rapportée par l’agence MAP dénote que le Royaume de Sa Majesté est aux abois. La réunion organisée à Abuja pour le soutien du peuple sahraoui a enterré son dernier espoir de fourvoyer l’opinion internationale et ses traditionnels alliés en leur vendant la thèse éculée d’une autonomie interne aux Sahraouis, à laquelle aujourd’hui plus personne n’y croit. Les dirigeants du Polisario ont su admirablement, au cours de ces deux dernières années, plaider leur cause dans toutes les instances internationales. Ce qui leur a valu respect et admiration pour leur combat et leur sacrifice.
Le Sahara occidental ne sera jamais une province du Royaume marocain tant que le Conseil de sécurité, malgré la complicité de la France, persévérera à souligner que la seule et unique sortie résidera dans la tenue d’un referendum d’autodétermination. La communauté internationale ne peut pas, au point où les choses en sont arrivées, à refuser de leur accorder ce que le droit international exige comme une référence sacrée: celle donnée à tout peuple de choisir son propre destin. Le Maroc est en proie depuis quelques mois à une grave crise économique et sociale. La situation est explosive. Les manoeuvres médiatiques visent à détourner l’opinion des véritables problèmes auquels reste confronté le gouvernement Benkirane. Cette manoeuvre de diversion a pour but de faire oublier aux Marocains leurs difficultés quotidiennes en recourant à la «théorie du complot extérieur». Mais qui est seul à pouvoir le fermenter? L’Algérie.
Voilà la thèse peu crédible que continuent de défendre les spin doctors qui hantent les coulisses du Palais royal. Il existe un proverbe populaire algérien qui a l’éloquence de proclamer une chose toute naturelle: «Ya djbel may hazek errih» (une bourrasque n’ébranlera jamais une montagne).*L’Expression-30.10.2013
**Ramtane Lamamra réagit aux provocations du Maroc
« C’est irresponsable et inadmissible »
La déclaration du ministre des Affaires étrangères est un message clair et fort à l’adresse du Royaume marocain.
«Ce sont des déclarations absolument inadmissibles et irresponsables!» C’est un véritable coup de semonce contre Rabat. Il est signé par Ramtane Lamamra. Il est clair. Sans ambages. Ni fioritures.
Le chef de la diplomatie algérienne n’est pas un taiseux. Et il ne tiens pas à fermer les yeux sur les dernières provocations du Maroc. Constat: il n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour qualifier l’attaque médiatique de l’agence officielle de presse marocaine (MAP) d’«irresponsables et d’inadmissible»! Lors d’un point de presse qu’il a animé conjointement avec la ministre des Relations extérieures de la Colombie, Maria Angela Holguin, Lamamra, avec son style à la fois fin et ferme, a tenu à rappeler à l’ordre nos voisins marocains en les invitant encore une fois à la retenue. «Le discours prononcé à Abuja au nom du président de la République par le ministre de la Justice est un rappel de la position bien connue de l’Algérie sur l’exigence du respect des droits de l’homme au Sahara occidental à travers la mise en place d’un mécanisme (international) de suivi et de surveillance», a-t-il clairement expliqué pour démontrer que l’Algérie ne fait pas dans la provocation, mais rappelle son soutien à la cause sahraouie. Dans un discours lu en son nom par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, lundi dernier à Abuja lors de la Conférence africaine de solidarité avec le peuple sahraoui, le Président Bouteflika a jugé «plus que jamais d’actualité la nécessité de mettre en place un mécanisme international de suivi et de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental». Une déclaration qui n’a pas été du goût du Royaume chérifien qui a répliqué par le biais de l’agence marocaine de presse (MAP). «L’Algérie fait une fixation psychorigide contre le Maroc tout en négligeant les impératifs du développement socio-économique du peuple algérien relégués au second plan», a écrit le MAP en accusant l’Algérie de mobiliser toute sa machine diplomatique contre le Maroc. «Ceci (le discours du président de la République) semble avoir suscité une réaction de la part de l’agence de presse officielle du Royaume marocain (MAP). Je continuerai à m’en tenir à la retenue, néanmoins, je dois dire que cet incident ainsi que les déclarations faites par un chef de parti politique marocain ouvertement et outrancièrement expansionnistes, sont absolument inadmissibles et irresponsables», a martelé M.Lamamra en adressant indirectement une mise en garde à nos voisins marocains. Le chef de la diplomatie algérienne a déploré l’attitude adoptée par nos voisins depuis son appel à la retenue. «Le 8 octobre dernier à l’occasion de la Journée de la diplomatie algérienne, j’avais appelé nos frères marocains à la retenue et j’avais indiqué que pour notre part, nous allions observer cette retenue. Depuis lors, malheureusement, nous n’avons pas eu beaucoup de démonstrations de retenue», a-t-il regretté en réitérant encore une fois son appel à la retenue. «Nous espérons qu’une conclusion sera tirée et que ces deux positions inadmissibles et irresponsables seront les dernières du genre que nous entendrons», a souhaité le chef de la diplomatie algérienne. La déclaration du ministre des Affaires étrangères est un message clair et fort à l’adresse du Royaume marocain. Il faut reconnaître que depuis la nomination de Lamamra à la tête des Affaires étrangères, le Maroc cherche la petite bête à l’Algérie. Pourquoi? Pour la simple raison que ce vieux routier de la diplomatie algérienne maîtrise parfaitement le dossier du Sahara occidental ce qui n’arrange pas le Royaume chérifien. Désormais, le Maroc doit mesurer ses mots et comprendre qu’il a affaire à un pays fort qui ne tolérera plus ses agissements. L’Algérie ne se laissera pas faire dans ce dossier. Par ailleurs, l’Algérie et la Colombie ont signé, hier à Alger, plusieurs mémorandums et un accord visant à renforcer leur coopération bilatérale.
Il s’agit d’un mémorandum relatif à la promotion de la coopération dans le domaine du commerce extérieur entre Algex (Algérie) et Pro-Export (Colombie), d’un mémorandum d’entente en matière de coopération technique, un autre pour l’établissement d’un mécanisme de consultation bilatérale entre les deux ministères des Affaires étrangères et aussi un mémorandum entre l’Institut diplomatique des relations internationales relevant du ministère des Affaires étrangères et l’Académie diplomatique colombienne. Les deux pays ont, par ailleurs, signé un accord de suppression de visas au profit de détenteurs de passeports diplomatiques et de services. Lors de son intervention, l’hôte de Lamamra, Mme Maria Angela Holguin, a exprimé l’intérêt que porte son pays à la coopération avec l’Algérie. «Nous avons beaucoup de choses à développer en commun», a-t-elle affirmé, tout en saluant l’expérience de la Réconciliation nationale.*L’Expression-30.10.2013
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*Nouvelle escalade marocaine
Mohammed VI veut-il ouvrir un front avec son voisin algérien, pour détourner l’opinion marocaine des problémes intérieurs trés graves.
La guerre froide repart entre le régime marocain et Alger… Et la nouvelle période de froid pourrait durer longtemps selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Bellani. A l’origine de cette nouvelle escalade, un sujet éculé: l’expulsion d’Algériens du Maroc et de Marocains d’Algérie.
Tout a commencé quand le ministre marocain délégué aux Affaires étrangères, a affirmé dans un débat au Parlement que «le Maroc ne ménagera aucun effort pour défendre ses ressortissants expulsés d’Algérie pour leur permettre de récupérer leurs biens et recouvrer leurs droits, dont ils sont privés depuis plus de 35 ans».
Cette déclaration aux relents de pure provocation, a fait réagir Alger.
«Premièrement, je dois rappeler que durant la même période, des centaines de ressortissants algériens ont été expulsés du Maroc et que leurs biens ont été expropriés sans indemnisations. Par ailleurs, des milliers d’hectares de terres agricoles et des centaines de biens immobiliers appartenant aux ressortissants algériens ont été «nationalisés»…confisqués… sans indemnisation, à la faveur d’un dahir du 2 mars 1973 portant «transfert à l’État marocain des immeubles agricoles appartenant aux personnes physiques étrangères ou aux personnes morales», a déclaré Amar Bellani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, soulignant au passage, que des propriétaires européens ou relevant d’autres nationalités touchés par cette même mesure ont été indemnisés à l’exception des propriétaires algériens lésés.
«Deuxièmement, lors des deux réunions de la commission consulaire et sociale qui se sont tenues, respectivement les 25 juin 2003 à Alger et le 21 juin 2004 à Rabat, il avait été convenu d’assainir les contentieux liés aux biens revendiqués de part et d’autre sur la base de la réciprocité.
Ces engagements sont restés malheureusement sans suite», a ajouté M.Bellani, notant que la très grande majorité des Marocains qui ont quitté l’Algérie à la fin de l’année 1975 n’était pas constituée de propriétaires de biens personnels en Algérie, mais de locataires de biens appartenant à l’État ou à des tiers.
«Lors de la visite de travail qu’il avait effectuée au Maroc, l’ancien secrétaire d’État chargé de la communauté nationale à l’étranger M.Benattallah, avait demandé officiellement aux autorités marocaines de prendre en charge, de manière sérieuse et responsable, le dossier des biens des Algériens expropriés et qu’à cette date, malheureusement, nous n’avons toujours pas enregistré de réponse à une demande pourtant légitime qui consiste à rétablir dans leurs droits nos ressortissants dont les biens ont été confisqués», a enfin rappelé Amar Bellani. Situons d’abord, le contexte de cette escalade. Elle intervient cinq jours après un discours des plus virulents prononcé par le roi Mohammed VI à l’occasion du 35e anniversaire de l’invasion marocaine du Sahara occidental. La question est de savoir pourquoi Mohammed VI veut-il ouvrir un front avec son voisin algérien au moment où les relations allaient connaître un nouvel essor? La raison est à chercher dans le contexte géopolitique régional et la situation interne du royaume. Le chômage, le malaise social qui sévissent actuellement au plan interne placent le Maroc dans une position très vulnérable pour supporter le choc des changements géopolitiques au niveau régional.
Ensuite, avec les manifestations en Jordanie, les prémices d’une nouvelle vague de révoltes qui menacent directement les monarchies arabes, pointent à l’horizon. L’hypothèse est plausible car l’Histoire est un éternel recommencement.
Il y a près de soixante ans, la vague du nationalisme arabe a balayé sur son passage la monarchie en Egypte, en Irak, au Yémen et en Libye. Cette vague est-elle de retour? En stratège bien conseillé, Mohammed VI exhibe l’ennemi extérieur pour occuper les esprits, le temps que la bourrasque passe. Cet ennemi s’appelle l’Algérie, le front caché du roi.* L’Expression-17.11.2012.
**Cette question des expulsés des deux pays remonte, pour rappel, à l’année 1975 lorsque a éclaté l’affaire du Sahara occidental et l’annexion de ce territoire par le Maroc alors qu’il était sous domination espagnole à l’époque. Le défunt roi du Maroc, Hassan II, a lancé alors des centaines de milliers de Marocains en direction de ce territoire qu’il considérait comme territoire marocain.
L’Algérie s’est élevée contre cette invasion déguisée du Sahara occidental alors que ce dossier était déjà pris en mains par l’ONU. Les relations entre les deux pays se sont profondément détériorées e c’est dans ce contexte de crise que des milliers d’Algériens ont été expulsés du Maroc et des Marocains d’Algérie. A l’évidence, ces allégations du ministre marocain sont loin de refléter la réalité puisque ce ne sont qu’un tissu de mensonges, comme ne cessent de l’affirmer les autorités algériennes.
Car l’Algérie a toujours œuvré en faveur d’une solution à ce problème et c’est la partie marocaine qui est derrière le blocage. Ce sont ainsi les Marocains, contrairement aux déclarations de Youcef Amrani, qui entravent l’avancée des travaux du groupe de travail conjoint qui a été mis en place il y’a de nombreuses années.
Ce blocage s’expliquerait aisément car ce sont les ressortissants algériens qui étaient les grands perdants dans cette crise. Pour les autorités algériennes, comme cela vient d’être rappelé par le porte- parole du ministère des Affaires étrangères, des centaines d’Algériens ont été expulsés du Maroc et leurs biens ont été expropriés sans indemnisations. C’est en effet à la faveur d’un dahir royal que des milliers d’hectares de terre agricoles et des centaines de biens immobiliers appartenant a des algériens ont été «nationalisés» sans indemnisation.
Les Marocains qui ont quitté l’Algérie ne sont pas pour la plupart des propriétaires des biens qu’ils occupaient. En effet, selon les précisions du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, la majorité de ces Marocains n’était pas constituée de propriétaires de biens personnels en Algérie, mais de locataires de biens appartenant à l’Etat ou à des tiers.
On comprend dès lors pourquoi le Maroc, qui s’est pourtant engagé dans le cadre d’une commission conjointe installée à cet effet à résoudre cette question sur la base de la réciprocité. Or, depuis 2004 le Maroc n’a pas tenu ses engagements et fait dans la fuite en avant en essayant de faire endosser la responsabilité à la partie algérienne.
Cette nouvelle «escalade» marocaine intervient dans un contexte politique particulier marqué notamment par la récente visite de Christopher Ross, l’envoyé specila de l’ONU pour le Sahara occidental, dans la région. Rabat, qui refuse pourtant toujours aux Sahraouis le droit à l’autodétermination, ne cesse d’accuser Alger d’être à l’origine du blocage de la question du Sahara occidental.
Cette sortie du ministre marocain, Youcef Amrani, prouve s’il en est encore besoin que le Maroc est loin de vouloir améliorer ses relations avec son voisin de l’Est et ce, au moment ou , à la faveur des visites effectuées de part et d’autre par les ministres des deux pays, d’aucuns ont cru que la page des rapports tumultueux entre les deux pays a été définitivement tournée. Et cela pourrait fort bien ressembler à un retour à la case départ.* Le Midi Libre-17.11.2012.
**consulter par ailleurs: Les tares qui ternissent l’image extérieure du makhzen
Le drame des jeunes filles exploitées
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L’Algérie, souffre-douleur du régime marocain
C’est au moment où des ONG internationales épinglent Rabat sur les violations à grande échelle des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, que la situation économique et sociale dans le royaume se dégrade et des manifestants battent le pavé pour dire «basta» aux largesses royales, que Sa Majesté active ses relais médiatiques.
Tous les moyens sont bons-même les plus avilissants- pour le Royaume chérifien, pour mener sa campagne de dénigrement contre l’Algérie. Le Maroc, habitué à ces manoeuvres de diversion, à chaque fois qu’il est confronté à une situation sociale désastreuse ou qu’il subit un revers dans le dossier sahraoui, a toujours fait de l’Algérie son souffre-douleur.
Cette fois, c’est via la chaîne Medi 1 TV que Rabat réitère ses intentions, animées d’une haine viscérale vis-à-vis de l’Algérie. C’est curieusement le jour même où le chef de l’Etat avait adressé un message «fraternel» au roi Mohammed VI à l’occasion de l’indépendance du royaume, que le voisin de l’Ouest lance son offensive médiatique. Annoncée en grande pompe, l’émission «Milaf Li Nikach», consacrée au thème: Maroc-Algérie: quel modèle pour la construction du Maghreb?», s’est transformée en véritable procès, dont l’accusé principal n’est autre que l’Algérie. Triés sur le volet, les invités de l’émission, animée par l’Algérienne Djouhra Lakhal, étaient sur la même longueur d’onde: celle de descendre en flammes les autorités, les forces de sécurité et l’armée algériennes.
Pourtant, cette édition spéciale qui devait porter sur l’analyse des modèles de société, de développement économique et de gestion des problèmes de sécurité, en toute objectivité, a été conçue à sens unique. Un certain Athmane Tazaghart- un Algérien retourné- qui s’évertuait de développer des thèses diamétralement opposées à la position officielle de l’Algérie par rapport au dossier sahraoui, donc à soutenir la démarche «autonomiste» marocaine, s’est livré pieds et poings liés aux orientations des «animateurs» de l’émission. Il est même allé jusqu’à accuser la «maffia» algérienne- entendre, de hauts responsables de l’Etat- de tirer les ficelles du trafic de drogue et la contrebande dans le Sahel. Même Ansar Eddine serait, selon le «scoop» du sieur Tazaghart, une création des services algériens.
Il y a aussi Charles Saint-Prot, connu pour ses affinités et complaisance avec la monarchie, ce qui transparaît dans son livre Mohammed V ou la monarchie populaire, qui toute honte bue a accusé la Rasd d’être derrière le soutien aux groupes terroristes dans le Sahel. Une contrevérité qui dénote non seulement la déroute diplomatique de Rabat face au soutien unanime à la position de l’Algérie sur le règlement pacifique de la crise malienne. Quelle mouche a donc piqué les inspirateurs de l’émission? Pourquoi un tel timing? La réponse est somme toute évidente. C’est au moment où des ONG internationales épinglent Rabat sur les violations à grande échelle des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, que la situation économique et sociale dans le royaume se dégrade et des manifestants battent le pavé pour dire «basta» aux largesses royales, que Sa Majesté active ses relais médiatiques. Ces derniers, au lieu d’être équitables dans le traitement des dossiers soumis au débat, ont dressé à un véritable réquisitoire contre l’Algérie et de ses responsables, traités de tous les noms et tous les maux. On est remonté jusqu’à Boumediene pour rappeler son «régime militaire»; ce qui cache mal le complexe que le Royaume chérifien nourrit depuis des années, vis-à-vis de l’ancien président. Le plus aberrant, c’est que les invités de l’émission- même le maire de Gao et l’expert malien et mauritanien- laissaient entendre dans leurs interventions que le Maroc est en avance sur l’Algérie, aussi bien dans le respect des droits de l’homme, que le développement économique et social et sur la scène internationale. Au moment où l’un des hôtes marocains, en l’occurrence Mohamed Al-Yazghi, ancien ministre sous Hassan II, reprochait à l’Algérie de ne pas consacrer une partie de ses réserves de change au marché marocain. Il s’est même inquiété sur le fait que les sommes déposées dans les banques américaines ne soient pas avantageuses pour l’Algérie, en raison, dit-il, du taux d’intérêt très faible. Sur un autre chapitre, la réouverture des frontières terrestres n’a pas été en reste. Au moment où l’Algérie a procédé à la saisie de dizaines de tonnes de kif aux frontières Ouest, les Marocains s’interrogent sur le refus de l’Algérie de rouvrir lesdites frontières. Il est clair que la grogne sociale pousse Rabat à l’extrême.
Les forces de l’ordre ont empêché dimanche, par la répression, la tenue d’une manifestation à Rabat, dont le but était de réclamer une réduction du budget annuel octroyé à la monarchie, arguant notamment du contexte économique difficile. Aussi, après des années de forte croissance (4-5%), le Maroc va devoir se contenter d’une hausse inférieure à 3% en 2012. Ce ralentissement pèse sur les comptes de l’Etat, alors que le déficit public a dépassé 6% l’an dernier. Ce qui, entre autres, explique l’acharnement contre l’Algérie.*L’Expression-20.11.2012.
**Rebondissement dans l’attaque du site gazier de Tiguentourine
Selon la chaîne de télévision CBC News, les deux terroristes canadiens ont séjourné au Maroc en 2011
Nouveau rebondissement dans l’attaque du site gazier de Tiguentourine à In Amenas. Après les informations faisant état de la présence de Canadiens parmi les terroristes, on en connaît encore un peu plus sur ces derniers.
En effet, selon la chaîne de télévision canadienne CBC News, les deux terroristes, Xristos Katsiroubas (22 ans) et Ali Medlej (24 ans), tués lors de l’attaque de Tiguentourine, ont effectué un voyage au Maroc en 2011 avec un autre compagnon, Aaron Yoon, a relevé la même source sur son site Internet, précisant que les trois individus étaient d’anciens amis au lycée de London, dans la région de l’Ontario au Canada.
Selon les investigations de cette chaîne de télévision, le jeune Medlej a été arrêté en Mauritanie à la fin de l’année 2011, après avoir été suspecté de «préparer une attaque terroriste».
Détenu pendant une quarantaine de jours, et après un interrogatoire, il a été libéré et s’est rendu, par la suite, dans la région de Tiguentourine (sud d’Algérie) en 2012 en tant qu’«éclaireur» sous prétexte qu’il était à la recherche d’un poste d’emploi dans cette base gazière. Les investigations de CBC News ont révélé que ce jeune Canadien s’était rendu dans un camp d’entraînement au Mali pour préparer l’attaque de Tiguentourine.
La chaîne de télévision avait appris que les services de renseignements canadiens s’étaient déjà intéressés à Katsiroubas et Medlej en 2007 et avaient interrogé leurs proches, précisant que l’un d’eux avait signalé à la police que les deux jeunes «traînaient avec des types bizarres». Cependant, après leur départ pour l’étranger, ils n’étaient plus surveillés par les services de renseignements.*L’Expression-12.05.2013.
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**Le Marocain lambda, la France, le Sahara occidental et l’ennemi algérien
La devise «Dieu, le roi et la patrie» est devenue: «le roi est le dieu du Maroc».
Il y a une sorte d’acharnement contre l’Algérie qui, selon le discours ambiant, est à l’origine de tous les maux du royaume
**«Il est où l’Algérien qui a loué ici ?», avaient-ils demandé à la réception. Nous savions que les journalistes algériens qui se rendent au Maroc sont particulièrement surveillés, mais pas au point d’épier le moindre de leurs mouvements, comme par exemple aller prendre un café.
**L’«algérophobie» de la police parallèle marocaine
****Rabat 4 avril 2013. La capitale du royaume chérifien recevait le président français, François Hollande. Dans son discours devant les deux chambres du Parlement réunies en séance commune, l’invité du roi Mohammed VI appuie les réformes politiques lancées par le palais royal. Il en vante la substance et salue «les avancées démocratiques» du Maroc.
Le président français décline la cartographie de la présence française dans ce pays du Maghreb occidental. Une centaine d’entreprises dans le secteur de l’aéronautique se trouvent à Casablanca, où Airbus fabrique certaines pièces pour ses appareils, une usine du constructeur automobile Renault à Tanger qui est déjà à sa première année de production, et des investissements dans l’agro-industrie, sans compter le traitement de l’eau et bien évidemment le tourisme qui capte des milliers de visiteurs européens et français. Le tout a été enrobé par François Hollande dans deux maîtres mots : la colocalisation et l’amitié. Son discours a mis le Maroc en émoi.
Le chef de l’Etat français a offert un cadeau à son hôte en soutenant le plan de large autonomie proposé en 2007 par le palais en guise de solution au problème du Sahara occidental, pourtant pris en charge par les instances de l’Organisation des Nations unies. Le lendemain, toute la classe politique en parlait ; la presse marocaine en première ligne. Hollande a été applaudi. Et tout le monde acquiesce ; la droite et la gauche, l’on se demande à présent comment rendre pratique l’appui de la France au plan de l’autonomie marocain et surtout comment faire pression sur l’Algérie ?
Le makhzen omniprésent
Il y a un tel endoctrinement que le Marocain lambda suit l’actualité et répercute le discours officiel. Dans les cafés de Casablanca, capitale industrielle du Maroc, dans les taxis, on ne manque pas de vous faire la remarque dès que l’on sait que vous venez d’Alger. «Pourquoi vous nous empoisonnez la vie avec le problème du Sahara occidental ?» «Si les Algériens nous laissaient tranquilles, on leur ouvrirait un couloir sur l’Océan», soutient un chauffeur de taxi au centre-ville de Casablanca. Et les Sahraouis ? Une simple question et notre transporteur change d’humeur et se tait pendant tout le reste du trajet. Dans ces contrées, la cause des Sahraouis, qui ne demandent rien de plus que de vivre dans leur pays colonisé par le Maroc après le départ des Espagnols, est un vain mot. Les plus progressistes des Marocains refusent la justesse même de la lutte des Sahraouis pour l’indépendance.
De l’Istiqlal aux islamistes du Parti pour la justice et le développement (PJD) au gouvernement depuis plus d’une année, on entend presque les mêmes propos. Ils attendent tous l’évolution et les conséquences du discours de François Hollande. Une certaine élite marocaine, la presse et tout ce que compte Mohammed VI comme cour font pression et demandent avec insistance aux Français d’aller plus loin que ce qui a été dit. Il y a une sorte d’acharnement contre l’Algérie qui, selon le discours ambiant, est à l’origine de tous les maux du royaume. Un jeune Casablancais, Jawad, pense qu’il y a deux problèmes majeurs entre les deux pays : la question du Sahara et la fermeture de la frontière. «Cela nous pénalise», dit-il. Mais allez lui expliquer que les Sahraouis veulent leur indépendance et que les frontières ce sont les Marocains eux-mêmes qui sont à l’origine du problème ! Il refuse même d’en discuter. Quid des questions des libertés publiques dans le royaume ?
Depuis que l’allié français distribue les bonnes notes à Mohammed VI, il y a de moins en moins de voix qui s’élèvent au Maroc pour dénoncer la répression qui frappe le monde de la presse, la société civile et les organisations des droits de l’homme.
Que reste-t-il du Mouvement du 20 février ?
Le makhzen a pu imposer une véritable omerta. Aucune voix ne discorde. Il a transformé, comme le soutient un militant des droits de l’homme, la devise «Dieu, le roi et la patrie» en «le roi est le dieu du Maroc». Cela semble marcher, puisque tout le monde se refuse de critiquer Mohammed VI, tant que le business marche bien. Un membre des jeunes du Mouvement du 20 février, mouvement né dans la foulée du Printemps arabe en 2011, est totalement «désespéré de voir un jour son pays progresser vers plus de liberté et de démocratie». «Notre organisation, qui a pu mobiliser les Marocains pour exiger une monarchie parlementaire et réduire les pouvoirs exorbitants du palais royal qui a procédé à des réformettes, s’est effilochée au fil du temps.» «La propagande officielle a réussi à démobiliser plus d’un», ajoute notre interlocuteur qui pense que le mouvement est en hibernation, il dort, soutient-il, avant d’être interrompu par son camarade. Catégorique, celui-ci tempête : «Il ne dort pas, notre mouvement est tout simplement mort.» La raison ?
Les Marocains ne suivent plus. Le makhzen a réussi à mettre «dans la poche» quelques-uns de ses membres en les convaincant par divers moyens, certains par le fric, d’autres par la trique. Selon des confrères marocains, d’autres raisons sont à l’origine du recul de la contestation.
Dès le début, elle a été infiltrée par des éléments d’El Aadl wal ihssan et des militants du PJD qui n’ont pas manqué au moment voulu de planter un coup de couteau dans le dos d’un mouvement spontané de jeunes déterminés à remettre en cause l’ordre monarchique. Plus que cela, le Mouvement du 20 février a été, selon des journalistes marocains rencontrés à Casablanca, constitué de figures emblématiques, de leaders qui auraient pu émerger de la contestation. Il faut le dire, le makhzen est omniprésent dans la société. Nous avons eu à le vérifier et voir comment la persécution peut inhiber l’action politique.
Au lendemain de notre arrivée à Casablanca via Rabat où nous avions passé trois jours, des policiers en civil se présentent sur le lieu de notre résidence. «Il est où l’Algérien qui a loué ici ?», avaient-ils demandé à la réception. Nous savions que les journalistes algériens qui se rendent au Maroc sont particulièrement surveillés, mais pas au point d’épier le moindre de leurs mouvements, comme par exemple aller prendre un café.
Nous nous présentons alors à la sûreté de wilaya de Casablanca pour demander pourquoi des policiers en civil cherchaient après nous ? Ils ne savaient en réalité rien de la «visite» et de l’identité des visiteurs. Nous avons pris alors la décision de nous présenter au consulat d’Algérie à Casablanca pour informer les responsables de la situation, qui ont montré toute leur disponibilité à nous rassurer et surtout à apporter de l’aide. L’«algérophobie» de la police parallèle marocaine faisant le pied de grue devant l’immeuble où nous avons loué peut produire des effets inattendus.
L’«ennemi algérien»
L’expérience nous donne une idée sur le niveau de souffrance des persécutés marocains et sahraouis. Et combien pèse le fait seulement d’être poursuivi par des inconnus dont la police marocaine elle-même ignore l’existence. Un citoyen de Casablanca trouve cela «normal». Selon lui, «c’est cela qui a rendu le Maroc plus sûr et a fait de lui une destination préférée des touristes étrangers». «Si ce n’était pas la sécurité qui règne partout dans le royaume, dit-il, Chirac, Hillary Clinton et toute la nomenclature européenne, notamment française, n’auraient pas eu des résidences de luxe à Marrakech.» C’est vrai que les investissements étrangers, surtout français ainsi que la coopération dans le domaine de la formation, l’ouverture sur le monde avec une diversité effective en matière de culture et de religion, sont une réalité, mais derrière ce décor, il y en a une autre plus poignante de répression, de régression des libertés, notamment d’une incommensurable misère sociale : chômage, et pauvreté.
Derrière les grands buildings de Casablanca et ses vastes avenues se cache une véritable détresse humaine. Des enfants de 15 ans, parfois moins, sillonnent les artères de la ville pour glaner quelques dirhams en proposant de cirer les chaussures des passants. Les mendiants quémandant le prix d’un repas aux «gawris» (Occidentaux). Le Maroc est en réalité en pleine crise.
Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Al Ancer, le reconnaît lui-même dans ses déclarations publiques : «La situation économique du Maroc est très difficile, et ce n’est certainement pas avec des paroles en l’air qu’on va régler les problèmes.» Le chef du parti Istiqlal, Hamid Chebat, n’en dira pas moins. Pour lui, «la situation est très dangereuses». Tous les indicateurs économiques sont au rouge. Le gouvernement de Abdelilah Benkirane, du parti islamiste PJD, vient d’ailleurs de décider l’arrêt de l’exécution de 15 milliards de dirhams des dépenses de l’investissement au titre de l’exercice de 2013, alors que l’économie marocaine a besoin de 25 milliards de dirhams pour rester à flot.
La coalition au gouvernement ne cesse de subir les contrecoups de cette situation. L’équilibre est tellement fragile que l’édifice chérifien peut tomber en ruine à n’importe quel moment. Mais le roi compte sur le soutien de l’«ami», qui pense que le palais est sur la bonne voie et tente même de lui ouvrir des perspectives en soutenant son plan de large autonomie comme solution au conflit du Sahara occidental. L’acharnement du palais royal sur l’Algérie à travers sa cour et sa presse participe de cette vieille recette de vouloir désamorcer la bombe interne en faisant endosser tous les problèmes de la monarchie au prétendu «ennemi algérien».**Envoyé spécial-El Watam-13.04.2013.
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«guerre virtuelle» entre Algériens et Marocains
Les sites de l’ENTV et de la Bourse d’Alger piratés par les «moroccan ghosts» (fantômes marocains)
Deux sites gouvernementaux ont ainsi été piratés dans la soirée d’avant-hier. Et non des moindres : le site internet de l’ENTV, «vitrine officielle» et «porte-parole» des institutions de l’Etat, ainsi que celui de la Bourse d’Alger. Les auteurs de ce hacking semblent, selon le message affiché en accueil et relayé par divers sites d’information en ligne et autres réseaux sociaux, des pirates marocains, les «moroccan ghosts» (fantômes marocains). En plus de clamer la «marocanité» du Sahara occidental, ils mettent en garde les Algériens : «Nous resterons votre cauchemar qui attaquera vos institutions.» S’il semble que le message hostile des fantômes marocains ait prestement été supprimé de l’écran par les techniciens des deux institutions, les sites sont restés indisponibles durant de longues heures.
Il n’est pas rare que des portails algériens soient hackés de la sorte, tels ceux d’El Khabar, TSA, Le Quotidien d’Oran ou encore les Douanes. Il a d’ailleurs été avancé que les sites algériens étaient quelque 100 000 à avoir essuyé ce type de piratage.
Mais au-delà de ces «guéguerres» virtuelles, où il n’est question que de «planter un drapeau» ou «marquer son territoire», l’Algérie est exposée aux quatre vents d’une cybercriminalité des plus dangereuses. Et ces fréquentes cyberattaques remettent sur le devant de la scène la récurrente faille de la sécurité et de la sécurisation de l’espace cybernétique algérien.
La récente opération d’inscription lancée par l’AADL en est d’ailleurs un exemple flagrant et peu rassurant. Des centaines de milliers de citoyens s’acharnaient à faire valider leur dossier, pestant contre les défaillances du serveur et du portail. Mais tel n’était pas le moindre des défauts, puisque, comme relevé par de nombreux informaticiens, le site en question n’est pas une page sécurisée. Ce qui implique que les données personnelles fournies par les souscripteurs sont envoyées au serveur sans cryptage.
N’importe quel pirate aurait donc pu intercepter ces fichiers, qui comportent les informations «sensibles» de millions de personnes, les exposant aux usurpations d’identité et autres actions malveillantes. En l’absence d’application des normes en la matière, même les autorités ne se soucient pas de protéger les informations stratégiques des citoyens ou encore de l’Etat.
D’ailleurs, la firme Symantec avait prévenu, à l’aune de son dernier rapport quant à la vulnérabilité des réseaux : l’Algérie est l’un des pays les moins protégés dans ce domaine. Selon ce document, elle se trouve à la cinquième place des pays africains les plus exposés aux risques de sécurité sur internet. A l’échelle mondiale des plus vulnérables, le pays se classe à la 61e place. Ce qui ne traduit pas une performance exceptionnelle dans la sécurisation de ses réseaux, mais plus simplement une utilisation non massive des nouvelles technologies. Taux de pénétration très faible, pas de 3G, e-gouvernement en berne, absence de moyens de paiement électronique, etc. Et ce n’est, pour l’heure, apparemment pas plus mal…*Ghania Lassal -El Watan-24.09.2013
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**MOHAMMED VI torpille la reprise des relations avec l’Algérie
La maladresse du roi
Au regard des liens culturels, linguistiques et religieux qui unissent les deux peuples, la rupture peut-elle durer éternellement? On ne fait que retarder une échéance inéluctable.
A chaque fois que des bonnes volontés à Alger militent pour un nouveau départ entre l’Algérie et le Maroc, le roi alaouite ou un de ses ministres brisent ces efforts par des maladresses regrettables. Ils torpillent ainsi des démarches que des hommes politiques et des associations algériennes et marocaines peaufinent pendant des mois loin des feux de l’actualité, pour la construction du Grand Maghreb. Le dernier discours que le monarque a prononcé à l’occasion du 36e anniversaire de la «Marche verte» procèdent de ces missiles dévastateurs. Pour les observateurs politiques, rien ne justifie cette attitude belliciste du roi. Ce discours qui prend le sens inverse de l’Histoire a surpris plus d’un. Au plan régional, l’Algérie et le Maroc apparaissent comme désormais deux îlots à sauvegarder et qui ont jusque-là échappé à un bouillonnement arabe dans lequel émerge un islamisme inattendu. A la veille des élections législatives anticipées au Maroc, ce discours n’est pas fait pour resserrer l’axe Alger-Rabat contre le péril vert rampant sur toute la région maghrébine. Jamais la conjoncture régionale n’a été aussi propice pour les deux pays – à défaut de tourner la page – se tourner vers l’avenir. L’Algérie a besoin d’une ouverture vers le voisin de l’Ouest étant donné que sa frontière orientale est très instable du côté libyen et incertaine sur le flanc tunisien. Le Maroc a d’autant plus besoin de cette ouverture d’abord pour sortir de son splendide isolement et ensuite respirer au plan économique. L’Europe est au bord de l’asphyxie financière. Une récession économique, qui n’est pas exclue dans les toutes prochaines années, sera dévastatrice pour le Maroc dont le tourisme constitue l’une des premières ressources en devises. L’ouverture des frontières avec l’Algérie représente, au bas mot, une cagnotte de trois milliards de dollars à gagner et au moins un million de touristes à attirer avec ce que cela sous-entend comme dépenses des touristes algériens nantis en pétrodollars. L’Algérie aura à bénéficier évidemment des produits agroalimentaires marocains très prisés en Europe, du savoir-faire dans le secteur agricole et de la main-d’oeuvre marocaine au lieu de faire appel à des Chinois dont on ne maîtrise pas la culture et on ne comprend pas la langue. La liste des avantages d’une réelle normalisation entre les deux pays est loin d’être exhaustive, encore faut-il une prédisposition politique. En février dernier, c’est-à-dire à deux mois du début des révoltes arabes, l’Algérie et le Maroc ont convenu, d’une initiative politique destinée à renforcer leurs relations bilatérales. Les deux pays ont conclu un accord qui permettra des échanges de visite ministérielle. La roue a commencé à tourner dès le mois de mars dernier quand les ministres de l’Energie, de l’Agriculture et de l’Education des deux pays ont échangé des visites. On se rappelle des couvertures en grande pompe réservées par les médias des deux pays à ces visites, notamment celle des ministres de l’Agriculture. On est loin du clash de 1994. Le 26 août de cette année, une attaque terroriste contre un hôtel à Marrakech fait tomber le rideau de fer. Avant même que le sang des deux touristes espagnols tués dans l’attaque ne séche, les autorités marocaines accusent les services de sécurité algériens d’avoir fomenté cette attaque. Elles décident même d’instaurer le visa pour les ressortissants algériens désireux de se rendre au Maroc. Tout cela, sans attendre les conclusions d’une enquête. Répondant par la réciprocité, Alger décide de fermer la frontière terrestre avec le Maroc. Que de dégâts économiques pour les villes frontalières marocaines, que d’occasions ratées depuis pour les deux peuples! Des petits pas de part et d’autre ont permis d’éclore des bourgeons d’espoir en mars dernier. Mais ce discours du roi Mohammed IV vient d’annihiler tout espoir d’une relance. Il faut attendre le prochain printemps. Mais devant les liens culturels, linguistiques et religieux entre les deux peuples, la rupture peut-elle durer éternellement? Ils ne font que retarder une échéance inéluctable. (L’Expression-08.11.2011.)
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**L’Algérie, cible privilégiée du pouvoir marocain
Les manoeuvres sournoises du Maroc pour impliquer l’Algérie dans le conflit libyen se sont avérées sans lendemain
Ignorer ou feindre d´ignorer les manoeuvres nuisibles et répétées d´un pays voisin qui conçoit la «fraternité» à sens unique, semble être perçu comme de la faiblesse et non de la retenue ou encore moins de la sagesse. Il y a des vérités pérennes dans les relations entre Etats comme la défense des intérêts nationaux et, si besoin, le recours gradué aux capacités de nuisance pour le faire. L´Algérie a fait preuve envers le Maroc d´une patience telle que l´opinion publique algérienne et étrangère, confrontée à une propagande marocaine très active, a fini par perdre ses repères.
Les récentes déclarations du Premier ministre, dénonçant publiquement les manoeuvres sournoises du Maroc pour impliquer l´Algérie dans le conflit libyen en lui imputant l´envoi de mercenaires dans ce pays voisin en crise, sonnent comme un avertissement pour Rabat dont le ministère des Affaires étrangères a répliqué par un communiqué si maladroit qu´il ressemble fort à un mea culpa. Par ailleurs, le démenti apporté par le général Carter F. Ham de l´Africom, lors de sa récente visite à Alger, a ruiné les plans du Maroc et de ses lobbyistes aux Etats-Unis à travers lesquels il distille depuis des années sa propagande nocive contre l´Algérie, à coups de millions de dollars et de compromissions honteuses.
Précisons tout de suite que ce n´est pas la pratique du lobbying et le recours à celle-ci qui sont en cause. Beaucoup de grands pays y ont recours pour défendre leurs intérêts. Washington est une place forte de cette activité lucrative, comme l´est Bruxelles pour l´Europe (3500 entités recensées employant 27.000 personnes). Aux Etats-Unis, c´est une activité protégée par le Premier amendement de la Constitution (droit de pétition). Elle est légalisée depuis plus d´un siècle et depuis le vote du Federal regulation of lobbying Acte en 1946, les membres du Congrès reçoivent, officiellement, les lobbyistes régulièrement inscrits.Une duplicité inacceptable
Ces lobbyistes sont en général d´anciens officiels qui connaissent bien les lois et les procédures et disposent de bons carnets d´adresses pour leurs contacts (En 1998, 43% des 198 membres du Congrès, dont le mandat n´a pas été reconduit, se sont inscrits comme lobbyistes). Disposant de bureaux à K. Street, une rue animée de Washington D.C. où se trouvent aussi de grandes firmes d´avocats et des think tanks (ainsi que le bureau d´Al Jazeera), ils oeuvrent à promouvoir les intérêts de leurs clients étrangers (gouvernements, partis politiques et toute autre entité sous contrôle gouvernemental) en plaidant leurs causes auprès de tous les milieux en mesure d´aider à leur promotion: gouvernement, congrès, syndicats, centres de recherche, chroniqueurs, journalistes.
L´activité de lobbying est étroitement encadrée par des lois et règlements dont la publication se poursuit en permanence. Le Foreign Agents Registration Act (Fara), publié en 1938, fonde les relations entre l´administration et les lobbyistes. Cette loi fait obligation à ces derniers, individus ou cabinets, de fournir au moins tous les six mois, un certain nombre d´informations notamment sur leurs clients étrangers, leurs activités, les reçus de leurs honoraires. Elle a pour objectif de protéger la Défense nationale, la sécurité intérieure et les relations internationales des Etats-Unis. Elle est appliquée par la Section du contre-espionnage de la National Security Division (NDS). Créée en 2006 lors du premier renouvellement du Patriot Act, elle relève du ministère de la Justice et a pour mission prioritaire de protéger les Etats-Unis contre le terrorisme international et domestique. Elle est structurée en vue d´assurer une grande coordination avec les institutions chargées du renseignement et de la sécurité.
La publication des informations fournies par les lobbyistes permet au gouvernement et à l´opinion publique d´évaluer le rôle et les efforts faits par des agents étrangers pour influencer le travail législatif, la politique et l´opinion publique américaine. Pour assurer une totale transparence, les informations recueillies sont publiées dan un site Internet de la Section de contre-espionnage du NSD.
Ce n´est donc pas le recours au lobbying qu´on peut reprocher au Maroc, mais le double jeu sous-terrain auquel il se livre depuis plusieurs années pour nuire à l´Algérie tout en multipliant en surface les appels à l´ouverture de la frontière et son attachement à la construction du Maghreb et en renouvelant à chaque occasion, ses sentiments de fraternité à l´égard du peuple algérien. Cette duplicité est inacceptable et ne peut que polluer le climat dans la région.
En tête des préoccupations du Maroc vient ce qu´il appelle la défense de «l´intégrité territoriale», c´est-à-dire la marocanité du Sahara occidental. Ceci passe par l´exploitation d´un certain nombre de thèmes présentés de façon à impliquer sans scrupule l´Algérie à laquelle il impute tous ses malheurs alors qu´il en est le seul architecte depuis que les Sahraouis se sont réfugiés dans la région de Tindouf, pourchassés par les avions marocains qui les bombardaient avec des bombes incendiaires au phosphore, n´épargnant ni les femmes ni les enfants. Les témoins oculaires de ce crime sont toujours de ce monde. Tout passe dans la propagande marocaine abreuvée à la source de Goebbels: l´Algérie, Cuba et la Libye qui cherchent à déstabiliser le Maroc, un allié des Etats-Unis, et à créer un Etat communiste au Sahara occidental; les réfugiés sahraouis séquestrés par le Polisario et l´Algérie dans les camps de Tindouf, privés des droits et libertés les plus élémentaires et soumis à des actes cruels et inhumains; les appels pour réunir les familles et mettre fin à leurs souffrances conformément aux principes les plus élémentaires du droit humanitaire; les enfants sahraouis âgés entre 8 et 12 ans envoyés contre leur gré à Cuba et en Algérie où on leur enseigne que le Maroc et les Etats-Unis sont leur «ennemi» et où ils sont réduits en esclavage et forcés à travailler dans les champs; le Maroc est le seul rempart crédible contre le terrorisme et l´immigration clandestine à destination de l´Europe alors que le Front Polisario favorise l´implantation d´Al Qaîda au Maghreb.
Le Maroc nous a habitués à rendre un mal pour un bien. Les prisonniers de guerre libérés par le Front Polisario sont instrumentalisés pour nuire à l´Algérie qui a pourtant aidé à leur libération. En mai 2005, un groupe de ces prisonniers a visité Washington et rencontré des législateurs pour les informer sur les violations atroces des droits de l´homme dont ils ont souffert en captivité «dans le sud de l´Algérie».
Au vu de toutes les atrocités commises par le Front Polisario et l´Algérie, les lobbyistes marocains invitent les citoyens américains à parler de cette crise humanitaire aux membres de leurs communautés religieuses et organisations civiques et à presser leurs représentants au Congrès à aider à y mettre fin.
L´autre préoccupation du gouvernement marocain à travers le recours au lobbying, complémentaire à la première, consiste à décrire le Maroc comme un pays stable aux plans politique, économique et social grâce à Sa Majesté qui répond aux désirs de son peuple. Il est présenté comme un pays millénaire, bien ancré dans ses traditions et tourné vers le progrès. L´Algérie en est bien sûr l´antithèse, l´exemple repoussoir.
Cette propagande vise à mobiliser l´opinion publique et, au-delà, les autorités américaines sur la base d´idées simples. C´est un travail de lobbyistes qui savent qu´ils s´adressent à une clientèle qui accorde peu d´intérêt au dossier du Sahara occidental et qui a très peu de temps à lui consacrer. Il faut donc agir sur les cordes sensibles: la violation des droits de l´homme, la séquestration de personnes, soit leur privation de liberté contre leur volonté, le danger que constitue le Front Polisario, aidé par l´Algérie, Cuba et la Libye, pour les intérêts et la sécurité des Etats-Unis et pour la propagation du terrorisme.
Le «Moroccan American Center for Policy» est le relais de la propagande marocaine aux Etats-Unis, principalement en direction du Congrès et des médias. Il aide aussi au recrutement des lobbyistes pour faire bouger les membres du Congrès, surtout en prévision de certaines échéances comme la réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental ou les négociations Front Polisario-Maroc. En 2007, 168 membres du Congrès ont signé une lettre adressée à la Maison-Blanche pour lui demander d´appuyer le plan d´autonomie présenté par le Maroc à l´ONU, soutenant qu´il s´agit de la solution miracle pour le problème du Sahara occidental, qu´il faut régler pour empêcher Al Qaîda de s´installer au Maghreb. L´architecte de ce travail fut le cabinet Tew Cardenas de Miami, recruté pour l´occasion. Il est dirigé par des exilés cubains, parmi lesquels le Maroc recrute, depuis des années, le noyau dur de ses lobbyistes. Lincoln Diaz-Balart (2003-2011), qui était le président du Moroccan-Caucus au Congrès, et son frère Mario Diaz-Balart qui l´a remplacé en 2011, ainsi que le sénateur Mel Martinez comptent parmi les défenseurs des thèses marocaines, Rabat jouant sur leur rejet de tout pays ou entité liés au régime castriste.
Le Maroc peut compter sur la diaspora juive
Le Maroc peut compter aussi sur le Moroccan American Trade and Investment Center (MATIC) qui a été créé pour promouvoir le secteur privé marocain après la signature de l´accord de libre-échange Maroc-Etats-Unis en 2006, accord qui est lui-même le fruit du lobbying.
Il peut compter aussi sur des individus recrutés grâce aux largesses dont ils bénéficient et à la diplomatie de la Mamounia de Marrakech. Sur la diaspora juive, d´origine marocaine aussi, qui lui sert de relais avec les lobbys juifs dans le monde. Les monarques successifs ont toujours protégé la communauté juive. Lorsque le roi Hassan II s´est rendu en visite aux Etats-Unis à la fin des années 90, il a organisé une réception pour ses compatriotes juifs qui ont multiplié les manifestations d´attachement à leur terre natale (à se demander pourquoi ils l´ont quittée massivement).
Depuis 2007, Rabat a considérablement intensifié son travail de lobbying. Sur la base des informations rendues publiques en 2010, si on classe les pays arabes selon les contacts pris en leur faveur par les lobbyistes, le Maroc vient largement en tête avec 653, suivi des Emirats arabes unis avec 407 et de l´Egypte avec 366. A titre de comparaison, il a été comptabilisé 50 contacts au titre de l´Algérie. Toujours en 2010, le Maroc a eu recours à 7 cabinets de lobbying et à d´anciens membres du Congrès à titre individuel. Il poursuit donc ses efforts en faisant feu de tout bois. On a vu récemment, comment il a profité de la crise libyenne pour impliquer l´Algérie. Il faut s´attendre à d´autres «exploits». (L’Expression-07.06.2011.)*Par
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****La tournée de l’émissaire spécial de l’Onu pour le Sahara Occidental dans la région, Christopher Ross, reçu jeudi à Tétouan, par le roi Mohamed VI, s’est accompagnée par un brusque durcissement du discours officiel marocain à l’encontre de l’Algérie.
La tendance à attaquer publiquement et durement l’Algérie a précédé la visite de Christopher. Le Maroc a déjà pris prétexte du fait d’avoir été tenu à l’écart de la réunion des pays du Sahel sur le terrorisme qui s’est tenue à Alger, pour se livrer à une première diatribe. La question du terrorisme étant sensible chez les Occidentaux, le Maroc a choisi de dénoncer dans cette mise à l’écart une «réaction négative des autorités algériennes» et a regretté une «attitude d’exclusion face à une menace pourtant commune et identifiée…». Selon les Affaires étrangères marocaines, Rabat avait souhaité y participer mais avait été éconduit par Alger qui, se fondant sur une stricte approche géographique, considérait que le Maroc n’y avait pas sa place. Le passage de M. Christopher Ross par le Maroc, qui s’est abstenu de faire de déclaration, a été une occasion saisie par le ministre marocain de la Communication, Khalid Naciri, pour passer à un cran supérieur en se livrant à une virulente attaque contre l’Algérie. Dans la continuité du Roi Mohamed VI qui aurait, selon l’agence marocaine de presse MAP, affirmé que le référendum est «définitivement écarté», le ministre de la Communication marocain a accusé la diplomatie algérienne d’entraver les négociations avec le Polisario. M. Naciri a affirmé que l’Algérie était «l’un des principaux blocages de la construction maghrébine et, plus grave, de la sécurité maghrébine».
Le thème sécuritaire est de nouveau invoqué, dans une logique propagandiste, pour laisser entendre que l’Algérie nuit à la coordination des actions contre le terrorisme. La presse marocaine, elle, reprend la vieille – et infondée – assertion selon laquelle les camps de réfugiés de Tindouf seraient des viviers potentiels du terrorisme djihadiste. Il est clair que le Maroc n’a pas supporté de ne pas être convié à Alger pour la conférence régionale sur la «lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière». Rabat escomptait, apparemment, qu’une présence dans la capitale algérienne autour d’un thème régional constituerait une reconnaissance de fait ou par effraction de son autorité sur le Sahara Occidental.
Dépit royal, propagande stérile
De toute évidence, et en arguant formellement de la géographie, tellement importante dans le cas du Sahara Occidental, Alger n’a pas voulu laisser place à une équivoque qui aurait été exploitée par une diplomatie marocaine qui fait feu de tout bois. «Que l’Algérie ait pris soin d’empêcher le Maroc de participer à la réunion consacrée à la sécurité dans la région sahélo-saharienne montre que le comportement de la diplomatie algérienne est d’une stérilité historique et inégalée», a déclaré Khaled Naciri.
La vigueur des attaques anti-algériennes de Khalid Naciri, qui est également porte-parole du gouvernement, laisse transpirer un grand dépit sur fond de réflexe propagandiste habituel. Sur le fond, les Marocains font face, dans le cadre des discussions informelles, à des Sahraouis qui ne renoncent pas à ce qui a été déjà décidé par les résolutions du Conseil de sécurité : le référendum d’autodétermination. Et, contrairement à ce qu’affirme le roi marocain, visiblement mal inspiré, dans les décolonisations le principe du référendum n’est pas contestable. Les dirigeants marocains semblent enragés par le fait que malgré le soutien des Occidentaux, les dirigeants sahraouis ne transigent pas, par conviction et par une appréciation de leur intérêt. Ils choisissent d’invoquer une vieille explication : ce serait l’Algérie qui entraverait le plan d’autonomie que les Sahraouis seraient prêts à accepter.
Le problème de Rabat est qu’au Sahara Occidental, des Sahraouis, loin de toute «influence» algérienne, réclament leur indépendance et se font emprisonner et torturer par les services marocains. Le discours agressif des dirigeants marocains est de toute évidence contre-productif… et stérile. (Le Quotidien d’Oran-20.03.2010.)
**Intransigeance marocaine dans le dossier du Sahara occidental occupé et impasse dans la négociation.
Imperturbable dans son déni de la réalité et du fait national sahraoui, le roi du Maroc qui intervient par ellipses dans la vie politique du Maroc, est revenu à nouveau lors de son discours à l’occasion de la «fête de la jeunesse marocaine», sur la proposition insensée d’une soi-disant autonomie au Sahara Occidental. Rien de bien nouveau dans la politique d’intransigeance que cultive Rabat grâce à l’appui inconditionnel de la France, qui lui garantit l’impunité aux Nations unies et aux relais médiatico-politiques animés par le lobby sioniste à Paris, mais aussi à Washington. Il serait fastidieux de revenir sur le discours du souverain marocain, tant ses interventions se ressemblent à chaque fois, avec le même argumentaire les acrimonies à peine voilées à l’égard de l’Algérie et ce serpent de mer de la régionalisation, promise depuis des lustres aux marocains et déjà par Hassan II aux marocains qui rêvent de sortir du joug du makhzen. C’est une stratégie à double tranchant qui permet de croire que l’on répond aux attentes des instances internationales pour ce qui est du Sahara Occidental, tout en bloquant en sousmain les efforts du représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara Occidental qui tente péniblement d’amener le Maroc a de véritables négociations pour avancer dans le processus référendaire. Car et contrairement a ce qu’affirme le monarque alaouite et le banc et l’arrière banc de l’appareil de propagande marocain, le droit a l’autodétermination du peuple sahraoui n’a à aucun moment été remis en cause par les instances onusiennes, en premier le Conseil de sécurité. Même la France entrainée dans son soutien aveugle au Maroc n’ose aller solennellement jusque là, puisque elle adhère au consensus lors de l’adoption des résolutions onusiennes en la matière. C’est ce blocage marocain qui explique le cri de secours lancé par Christopher Ross, aux cinq pays dit «amis» qui suivent les négociations Maroc-Front Polisario (Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne, Espagne et France), pour qu’ils interviennent afin de sauver le processus de paix et le cycle de négociations. Ross révèle dans sa lettre secrète publiée par un journal madrilène que ni Rabat, ni le Polisario n’ont «la volonté politique d’engager de véritables négociations» et ajoute qu’il ne parvient pas à les convaincre de modifier leur position. Or on sait que le Polisario n’a ménagé et ne ménage aucun soutien à l’émissaire onusien. En réalité Ross, en fin diplomate, met sur le même plan les deux protagonistes du conflit car il sait pertinemment que les membres du conseil de sécurité savent parfaitement qui refuse la négociation : le Maroc qui non seulement continue d’occuper le Sahara Occidental, exploitant ses richesses et y exerçant la plus féroce des répressions. Christopher Ross a, toutefois, rejeté en bonne partie la responsabilité dans cette impasse à l´attitude inflexible observée par le Maroc à la réunion informelle de février dernier à Westchester Country (New York).Faisant preuve de plus de souplesse, la délégation du Front Polisario à cette réunion avait accepté d´examiner certains aspects du plan d´autonomie marocain pour le Sahara Occidental dont Rabat voulait que ce soit l´unique base de travail dans ces négociations. La souplesse de la délégation du Front Polisario avait été appréciée par le Département d´État américain où Ahmed Boukhari, représentant sahraoui à New York, et ses compagnons, avaient été reçus, pour la première fois, par un haut fonctionnaire de l´administration américaine qui les a félicités de leur attitude. «Ni le SG, ni moi, ne sommes parvenus à convaincre les deux parties de cesser de camper sur leurs positions», écrit Ross dans son rapport en attirant en particulier l´attention des pays du Quartet où il avait tenu à se rendre quelque temps auparavant, sur «la fin de non-recevoir réservée par le Maroc à la proposition du Front Polisario». Ross a également sollicité l´aide de l´Espagne en tant qu´ancienne puissance coloniale du Sahara Occidental. Après la grève de la faim de Aminatou Haider qui a eu un grand retentissement en Espagne et dans le monde en décembre 2009, le gouvernement Zapatero avait montré plus de discrétion dans son soutien au plan d´autonomie marocain, ce qui n´a pas été du goût des autorités marocaines. Certains cercles politiques à Madrid voient dans les récents incidents de Melilla un lien avec la nouvelle attitude du gouvernement sur la question du Sahara Occidental. Le Maroc qui appréhende un retour à la position traditionnelle de neutralité qui a été celle de l´Espagne sur son ancienne colonie avant l´arrivée des socialistes au pouvoir en avril 2004, choisi, comme il le fait régulièrement chaque fois que la question sahraouie est mise sur la table à Madrid, d´agiter le spectre de la revendication de sa souveraineté sur des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Pour leur part, venus des territoires occupés du Sahara Occidental, des membres de la résistance populaire sahraouie ont exprimé la détermination du peuple sahraoui à poursuivre sa lutte pacifique pour l’Indépendance de son pays. (Le Courrier d’Algérie-22.08.2010.)
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*La presse marocaine s’attaque à nos martyrs
- ELLE A DÉPASSÉ TOUTES LES LIMITES DE L’ÉTHIQUE
Qualifiant le 1,5 million de chahids de «chats», cette accusation est une atteinte d’une extrême gravité qui risque de paralyser les relations diplomatiques entre les deux pays.
Une fois encore, le Maroc oriente ses canons vers l’Algérie. Après le roi Mohammed VI, le Premier ministre du Maroc et secrétaire général de l’Istiqlal, Abbas El Fassi, c’est au tour de la presse écrite de s’acharner contre ses voisins algériens. La gravité cette fois-ci a atteint son paroxysme et cette presse aux ordres a dépassé toutes les limites de l’éthique.
Des propos publiés sur le Net ont porté atteinte à nos martyrs qualifiés de «chats» ayant sacrifié leur vie pour l’Indépendance de l’Algérie. Pourquoi cette obstination égocentrique, nuisible aux relations diplomatiques entre les deux pays du Maghreb, largement évitable? L’Algérie n’a fait qu’émettre ses conditions légales pour la réouverture des frontières algéro-marocaines. Les choses sont claires. Le Traité d’Ifrane, de 1972, officialise les frontières existantes, telles qu’elles sont aujourd’hui, entre les deux pays. Aussi, Abbas El Fassi ferait bien de revoir efficacement l’histoire et la géographie de son pays pour comprendre ce qu’il y a de vain dans les visées expansionnistes de son pays. Et l’Algérie n’y est pour rien dans le conflit opposant le Royaume chérifien au Sahara occidental. Elle s’est contentée de jouer le rôle de médiateur et son intervention a été effectuée dans le cadre de l’autodétermination d’un peuple sahraoui opprimé.
Les articles publiés dans des quotidiens marocains sont allés plus loin au point de toucher à la personne du Président Bouteflika, les responsables du gouvernement ainsi qu’à l’élection présidentielle du 9 avril prochain. S’agissant de la question sahraouie, les Marocains estiment, à tort, que «l’Algérie peut user de la violence pour défendre sa position vis-à-vis de ce conflit.» Ainsi, écrit le quotidien, le pays du 1,5 million de chahids «complique davantage la problématique au lieu d’oeuvrer à la résoudre.» Et de promettre que dans ce genre de situation conflictuelle, le Maroc passera à l’offensive. «Il ne peut répondre que par la violence consistant en l’usage des armes…»
Des menaces fortuites. Des propos dépourvus de sens. A contrario de ces accusations infondées de la presse marocaine, l’Algérie s’est montrée un bon exemple. Elle a toujours été au devant de la scène pour résoudre des problèmes entre différents pays. C’est un nouvel épisode de la surenchère politique entre »frères » et voisins qui se profile à l’horizon, pas celle à utiliser contre un ennemi réputé. Depuis le discours du roi du Maroc à l’occasion de la «marche verte», le Royaume chérifien et sa presse ne font que nuire à l’image de l’Algérie.
La solution promise par Christopher Roos, l’envoyé spécial de Ban ki-moon lors de sa dernière visite au Polisario, ne sera réaliste et réalisable qu’en terre marocaine, écrit le quotidien Aujourd’hui le Maroc. Pourtant, la réalité est tout autre.
Le Maroc a violé la loi depuis plusieurs années, allant même jusqu’à refuser les propositions de la plus haute instance internationale qu’est l’ONU comme en témoigne l’échec du précédent émissaire onusien Van Walsum, qui est rentré bredouille de sa mission. Et au quotidien marocain d’enchaîner: «A Tindouf, il (Roos, Ndlr) ne trouvera rien de particulier. On lui répétera ce que l’on lui aurait déjà dit à Alger. L’absence totale d’une autonomie de décision chez les dirigeants du Polisario fait de cette étape une sorte de duplicata de l’escale à Alger.» De toute façon, l’histoire retiendra ces dépassements graves du Maroc à l’encontre de l’Algérie qui refuse de participer au jeu trouble marocain.
L’Algérie a toujours réitéré sa position de principe par rapport au conflit du Sahara occidental, à savoir le droit des peuples à l’autodétermination.(L’Expression – 01.03.09.)
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*Condamnation du jeune athlète algérien Islam Khoualed, par une justice inféodée au makhzen
Un chahut de gamins qui frise la crise diplomatique
Le Maroc ne recule devant rien lorsqu’il s’agit de s’attaquer à l’Algérie. Même les enfants ne sont pas épargnés
L’Algérie a exprimé son vif regret suite à la confirmation de la condamnation du jeune athlète algérien Islam Khoualed à un an de prison ferme par la chambre criminelle de la cour d’appel d’Agadir (Maroc).
Un chahut de gamins qui frise la crise diplomatique. L’Algérie avait espéré l’apaisement après le premier jugement prononcé par le tribunal des mineurs d’Agadir contre le jeune rameur algérien détenu au Maroc depuis le 11 février 2013 (voir L’Expression du 21 mars 2013).
La justice marocaine sous la pression directe du Palais royal en a décidé autrement.
Les Algériens sont sous le choc. «Nous regrettons vivement la décision de la chambre criminelle de la cour d’appel d’Agadir qui vient de confirmer une peine aussi lourde à l’encontre du jeune compatriote Khoualed Islam, alors que les éléments du dossier et l’absence de constitution et de caractérisation des faits allégués, laissaient escompter une relaxe», indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères qui ne compte pas en rester là. «Nous sommes profondément déçus par ce jugement et nous avons instruit nos représentations diplomatique et consulaire d’examiner, en étroite coopération avec la défense, toutes les options possibles de libération du jeune Khoualed, allant de la demande de libération anticipée en conformité avec les règles de bonne conduite à la possibilité d’un pourvoi en cassation», a souligné le porte-parole du MAE, Amar Belani, qui a précisé que «dans l’intervalle, nous avons demandé à notre représentation diplomatique à Rabat d’entamer les démarches auprès des autorités marocaines compétentes pour demander le transfert de notre ressortissant vers la ville de Casablanca, afin qu’il puisse être dans la proximité immédiate et sous la protection de notre consulat général établi dans cette ville».
Le Maroc ne recule devant rien lorsqu’il s’agit de s’attaquer à l’Algérie. Même les enfants ne sont pas épargnés.
A force de tirer sur la corde elle risque de casser. C’est ce qui pourrait arriver aux relations algero-marocaines qui s’enfoncent un peu plus dans une crise qui ne dit pas son nom. Le processus est en route. Mohammed VI veut provoquer un clash avec l’Algérie. Le dispositif est en place. Il ne reste qu’à déclencher l’étincelle. C’est ce qui a failli arriver après les récentes déclarations du secrétaire général d’un parti marocain qui a revendiqué une partie du territoire algérien: Tindouf et Béchar.
«La récupération de ces territoires est une exigence du peuple marocain» a déclaré le nouveau patron de l’Istiqlal qui a pris l’engagement d’évoquer au sein du gouvernement, dont il fait partie, la question de ce qu’il qualifie de «territoire marocain usurpé» par l’Algérie. Ceux qui ont qualifié les propos du député maire de Fès de maladresse, voire de dérapage doivent être bien naïfs. Cela semble plutôt obéir à une stratégie qui pousserait à la faute. L’Algérie a jusqu’à aujourd’hui évité le traquenard. Comment interpréter en effet une telle sortie médiatique qui aurait dû faire réagir le gouvernement marocain qui n’a cessé de multiplier les appels du pied pour l’ouverture de la frontière terrestre entre l’Algérie et le Maroc alors que du côté du Palais royal c’est le silence radio. Ne dit-on pas que: «Qui ne dit mot consent»?
L’Algérie a prévenu: «La souveraineté, l’intégrité territoriale et l’intangibilité des frontières de l’Algérie ne sauraient, en aucune manière et sous aucun prétexte, faire l’objet de manoeuvres partisanes ou politiciennes irréfléchies qui minent le bon voisinage». a averti Amar Belani, le porte-parole du MAE…
L’affaire du jeune Islam Khoualed sonne comme une nouvelle charge contre l’Algérie. Comment soustraire l’adolescent algérien des griffes du système marocain? L’Algérie a le devoir de ne pas l’abandonner.*L’Expression-08.05.2013.
*Retour de Khoualed Islam après 11 mois de détention au Maroc
«Mon fils n’est plus l’enfant qu’il était. On lui a confisqué son innocence »
Arrêté le 11 février 2013 suite à une banale bagarre entre jeunes, Islam Khoualed a connu les affres des geôles marocaines et les méthodes très spéciales du makhzen. Une expérience qui l’a marqué à vie, selon son père.
Après onze long mois de détention au Maroc, l’athlète junior, Islam Khoualed, est rentré hier en Algérie à bord d’un vol Agadir-Casablanca-Alger de la compagnie marocaine. Libéré vendredi dernier par les autorités judiciaires du royaume, il a attendu quelques jours pour obtenir les documents de voyage nécessaires pour regagner Alger en compagnie de son père, Azzedine, dont les premières déclarations, à son arrivée à l’aéroport, renseignent sur les terribles souffrances qu’il a subies.
«Mon fils n’est plus l’enfant qui était parti au Maroc, un an plus tôt, pour un entraînement de voile. On lui a confisqué son innocence. Il me parle de manifestation, du Polisario, de la politique, alors qu’il ne s’est jamais intéressé à ces questions. Il est terriblement affecté par les mois passés en prison», nous a-t-il déclaré, très ému mais «soulagé» de voir son fils rentrer avec lui. «Le makhzen ne m’a pas fait de cadeau. A trois mois de la fin de leur peine, les justiciables ont le droit de bénéficier d’une grâce. Dans le cas de mon fils, toutes les procédures que j’ai introduites se sont avérées vaines. Je ne voulais pas qu’il perde sa deuxième année scolaire, alors j’ai encore demandé une grâce. N’étaient ses études, je ne l’aurai pas fait. J’aurai attendu jusqu’à ce que mon fils purge totalement sa peine. Ils l’ont privé de sa scolarité. Toutes mes démarches pour lui remettre les cahiers et les livres nécessaires ont été refusées.
Leur but était de briser Islam, un enfant de 14 ans, et de lui faire payer un crime qu’il n’a pas commis», nous a-t-il déclaré, précisant qu’aujourd’hui son «seul souci» est de faire en sorte que son fils puisse rattraper le temps qu’il a perdu. «Je suis très content parce que je viens d’apprendre que le ministre de la Jeunesse et des Sports a signé une dérogation pour Islam afin qu’il soit inscrit au lycée sportif de Draria, où il bénéficiera d’un programme spécial qui lui permettra de rattraper le retard. Pour moi, c’est vraiment inespéré», affirme le père d’Islam. Encore sous le coup de l’émotion, il lance : «Durant les onze mois de va-et-vient au Maroc, j’étais sous la colère et je ne pensais qu’à mon fils qui était en prison. J’ai dû m’emporter contre nos représentants diplomatiques à Rabat, sans comprendre ce qui se tramait derrière cette affaire. L’expérience de mon fils m’a appris ce que voulait dire le makhzen et ce dont il est capable. Toutes les décisions passent par lui, comme celle de gracier un Espagnol, auteur de viols sur 14 enfants marocains. Le makhzen a fait d’une petite dispute entre deux gamins une affaire d’Etat. Il a condamné mon fils à une peine aussi lourde et l’a privé de son droit à la scolarité alors que le dossier était vide de toute preuve.
Je n’ai rien à dire au sujet des responsables qui dirigent le centre de détention pour mineurs à Agadir, qui étaient très compréhensifs. Ils me permettaient de faire sortir de temps à autre mon fils, en contrepartie du dépôt de mon passeport, et se montraient très compréhensifs à son égard. Et surtout je ne parle pas des Marocains auprès desquels j’ai trouvé beaucoup de compassion et de solidarité. Mais que pouvaient-ils faire de plus, tout comme ces juges qui n’ont pas le pouvoir de décider d’eux-mêmes, surtout lorsqu’il s’agit d’un Algérien ?» En fait, Islam Khoualed était en séance d’entraînement officielle avec son équipe de voile, lorsque le 11 février 2013 il a été accusé par le père d’un des athlètes marocains. Le tribunal de première instance l’a condamné à un an de prison ferme et 40 000 dirhams de dommages et intérêts et le 6 mai 2013, la chambre criminelle de la cour d’appel a confirmé la décision, suscitant «le regret de l’Algérie», exprimé dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.*Salima Tlemçani-El Watan-09.01.2914
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**Marocains, vous voulez donc enterrer l’Algérie!
Avec son ego surdimensionné, le Maroc se sent une âme d’envahisseur
* Par Ahmed FATTANI -Directeur de l’Expression-08.05.2013.
Les sujets de Sa Majesté avec ce qu’ils comptent dans leurs rangs de zélateurs du Makhzen veulent donc en finir avec l’Algérie. Jouer au va-t-en-guerre contre le «cher» voisin de l’Ouest que nous sommes, n’est-il pas devenu si prisé dans le Royaume au point que certains partis, à l’image de l’Istiqlal d’Allal El Fassi, vont jusqu’à comparer l’invasion de notre territoire à une simple promenade, la fleur au fusil.
Chefs de partis politiques, ministres et presse inféodée au Palais rivalisent d’ardeurs depuis quelque temps dans une escalade verbale sans précédent, pour nous faire croire que leurs divisions blindées et leur aviation militaire sont capables de rayer de la carte l’existence de l’Algérie grâce à «leur» puissance de feu destructrice, en quelques heures seulement…
Dans le domaine de la fripouillerie politique, le leader actuel de l’Istiqlal se taille la part du lion. Il veut occuper Tindouf, Béchar et peut-être même nos puits de pétrole. Le Maroc se sent une âme d’envahisseur.
Cette rhétorique politique est vieillotte depuis déjà cinquante ans.
Comment donc triompher de la folie des hommes quand ceux-ci s’attribuent des qualités relevant du génie ou de celles d’une puissance dont ils sont loin d’en disposer?
Les Marocains se trompent lourdement en croyant que ce seront les marines américains ou la légion étrangère française, financés par les pétro-monarchies du Golfe qui feront la guerre à leur place. Toute l’Histoire millénaire de l’Afrique du Nord montre que jamais le Royaume alaouite n’a été une nation de guerriers.
Ceuta et Melilla, toujours sous l’emprise hispanique, ne sont-ils pas la preuve irréfutable que cette monarchie souffre d’une tare génétique: le manque de courage? De se battre. De se sacrifier. Et de mourir. Ces mots n’existent pas dans le lexique du Royaume.
Le Maroc, aujourd’hui, tout le monde le sait, c’est une insatiable ambition et un ego surdimensionné. Dans le temps, le roi Hassan II n’était-il pas allé même jusqu’à revendiquer toute la Mauritanie? Sans compter alors le fait que certaines cartes officielles marocaines intégraient tout le nord du Mali, Tombouctou y compris. Aujourd’hui, et après 38 ans d’occupation, voilà le Maroc de Mohammed VI qui, comme son géniteur, continue de réprimer dans le sang, chaque jour, toute contestation dans les principales villes du Sahara occidental.
Les généraux marocains doivent se souvenir que près de 4000 de leurs soldats étaient emprisonnés, et durant vingt ans, par l’armée sahraouie qui, elle, ne disposait ni de F5, ni de blindés ni encore moins de bataillons d’infanterie capables de prendre le dessus sur leur envahisseur. Avec de simples fusils Garant et quelques fils de fer qui leur servaient de piège à rats, ces Sahraouis, privés de leurs droits légitimes à choisir leur propre destin, ont donné une fabuleuse leçon de courage aux chefs d’une armée qui s’était soulevée déjà par deux fois, à Skhirat et lors du mitraillage du Boeing royal, pour renverser un roi dont le seul credo, qui a largement fait sa perte, est de s’investir dans l’expansionnisme territorial.
Croyez-vous donc nous faire peur? Avec quoi? Avec vos dompteurs de serpents de la place de Djamaâ El Fna de Marrakech? Avec vos amuseurs et vos saltimbanques pour touristes français à la recherche des charmes de la monarchie? Avec vos tadjine et votre pastilla, servis à profusion aux dirigeants politiques étrangers pour leur faire goûter les saveurs du Royaume et auxquels vous n’avez cessé de vous accrocher à leurs pans, croyant ainsi garantir la sécurité de votre Royaume qui demeure toujours encore, de facto, un protectorat français.
Comprenez donc que ce n’est pas avec un timbre de votre administration postale, ni avec votre emblème national, ni encore moins parce que vous frappez votre propre monnaie nationale, le dirham, que vous croyez avoir assuré votre souveraineté.
Vos campagnes calomnieuses, vos mensonges, vos délires pour travestir la réalité de vos relations avec l’Algérie prouvent le lent naufrage d’une monarchie entamée. Avec vos lamentos hypocrites, vous pensez remporter des batailles impossibles à gagner. Vous êtes des marchands de vent. En bons Maghrébins que nous sommes, rappelez-vous ce proverbe: «Il n’y a que le voisin qui connaît le secret de son voisin.»
Cessez donc de jouer au poker-menteur avec nous! Un jour, vous nous suppliez de rouvrir la frontière avec vous, et le lendemain, vous nous abreuvez d’injures en pensant que nous sommes un peuple de carpettes sur lesquelles on essuie ses pieds.
Si le chemin vers Tindouf et Béchar vous paraît si facile à emprunter, qu’attendez-vous donc pour vous y engager?
Votre haine pour l’Algérie reste historique. Viscérale. Rappelez-vous le traité de la Tafna. Rappelez-vous aussi que l’Emir Abdelkader avait préféré déposer les armes et se constituer prisonnier de l’armée française que de chercher à trouver refuge, aide et assistance chez les «frères» marocains envers lesquels il n’avait que méfiance. Le jeune Islam, un mineur de 15 ans que vous venez de condamner en appel à un an de prison ferme, montre que vous savez bien vous venger sur des garnements. Abus sexuel, avez-vous claironné dans vos médias, alors que vous servez sur des plateaux d’argent, et tout en fanfare, de jeunes éphèbes à consommer pour des artistes et des hommes politiques français amateurs de bonne chair. Ce qu’il y a de plus stupéfiant dans cette histoire, combien sont-ils ces ministres français pédophiles, dont la presse en a déjà parlé, à longueur de colonnes, à être poursuivis devant vos tribunaux et à vivre l’enfer et l’acharnement judiciaire que vous réservez aujourd’hui à Islam?
Quant aux ravages de la drogue introduite clandestinement dans notre pays, nul besoin d’invoquer votre instinct de dealer.
Oui! Avouez donc, vous avez la trouille de l’Algérie.
Il est vrai que «le seul moyen d’être vraiment trompé, c’est de se croire plus fin que les autres». Nous en avons aujourd’hui l’entière conviction. Et c’est ce qui fera votre perte.*L’Expression-08.05.2013.
**Réactions d’internautes
Mackley -
Amel – Canada
L’Algérie a toujours tendu la main aux marocains pour faire du Maghreb des peuples une réalité et non un rêve, malheureusement le roi Alaoui par son génie, trouve toujours des moyens pour faire échec aux efforts des pays voisins. Je crois que vous avez envoyé un message clair et vous avez dit tout haut ce que tout algérien le pense et le dit tout haut aussi.
Merci .Amel
citoyen7 – algerie
voila donc la marionette sortie du placard de cette poudriere du kif du makhzen , ce shabbat de l’istiklal fessiens , au sujet de l’invasion qu’il se risque de porter sur les regions du territoires algerien, eh bien je pense qu’il n’a pas encore entendu que l’ALGERIE , est un pays independant et souverain d’un pays arraché de haute lutte , avec honneur et sarcrifice de ses millions de chouhada et de solats de l’ALN,,,,je comprend une chose que ce Shabat….est un chat battu est enragée et dressé par ce roitelet,,,,mer requins….
le reste , comme disais feu el haj mohamed el anka : wach menaàr aalikoum ya R’djal Mekness ..
En tout cas , c pas un petard mouillé comme toi qui va poser ces pattes de raton, dans la terre sainte ALGERIE…..t’a pas cet honneur et meme tu risque gros a t’y aventurer.
merci a Fettani pour cette superbe missive a ces petits ratons laveurs de l’ouest de nos frontieres….a bon entendeur salut. Vive THAMURTH EL DZYAER…A3ZIZEN
Dr Sali – suede
moi je me demande pourquoi l Algerie insiste pour UMA… NOUS NAVONS PAS BESOIN POINT FINAL.
il faut rompre toute relation avec ce Diable de maroc et cest sorciers de malheurs.
BNIN -
hasnaoui naceur
de situation allah yarham chouhada, allah yarham ben bella allah yarham boumedienne
hadouche – oran
nous continuons à ménager ce voisin turbulent, mais la ligne rouge est vite franchie,alors il faut mettre un holà a cette situation et remettre les pendules à l’heure.D’un côté,le Makhzen nous développe un discours d’oukhouwa et de l’autre il vous insulte à longueur de journée par presse et communiques de la MAP.il faut savoir ce que l’on veut des relations apaisée win/win, avec un Sahara occidental libéré du joug colonial,ou continuer à s’auto asphyxier jusqu’à mort s’en suive.
En fait, que pourrait-on gagner avec ce voisin belliqueux? rien mis a part devenir un marché de produits marocains, de sauver une économie débridée avec une injection de 2 à 3 milliards de dollars en flux et recettes touristiques.des mouvement migratoire de main d’oeuvre sur des segment économiques agricoles et industriels bien identifiés en contre partie les trafics frontaliers se multiplierons par un coefficient de 4 ou 5 mazout essence métaux non ferreux non ferreux semoule sucre détergents et autres produits prisés par les frontaliers .vouloir le beurre ,l’argent du beurre et les fesses de la crémière ça marche pas en Algérie.il faut trouver une autre astuce la seule qui existe celle de laisser la RASD à ses enfants légitimes.
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*Le Maroc sur le pied de guerre
Le Maroc est sur le pied de guerre. Madrid et Alger sont en ligne de mire. Les déclarations belliqueuses du pouvoir marocain sont-elles à prendre au pied de la lettre ou bien ne représentent-elles que de simples gesticulations? Si la Chambre des conseillers, la chambre haute du Parlement marocain, qui est composée de 270 membres, a consacré une séance plénière à l’examen de la position du Parlement espagnol concernant la question de l’intégrité territoriale du Maroc, cela n’a pas empêché ses membres de viser l’Algérie à travers une campagne de désinformation féroce et aveugle concernant les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf.
Dans leur communiqué, les conseillers de la chambre haute du Parlement marocain ont appelé «le peuple marocain à mobiliser l’ensemble de ses forces vives derrière Sa Majesté le Roi Mohammed VI,…pour défendre les intérêts suprêmes et les causes sacrées de notre pays, particulièrement l’intégrité territoriale de la nation», indique une dépêche répercutée par l’agence de presse officielle marocaine MAP, datée du 4 décembre 2010. Et comme il était inévitable et prévisible, la question du Sahara occidental n’a pu être esquivée. Un fer que le Makhzen prend le soin de garder soigneusement au feu pour faire…feu de tout bois et rebondir sur les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf. Une stratégie qu’il a adoptée pour tenter de se consoler de ses derniers et cuisants revers diplomatiques. La Chambre des conseillers a interpellé le gouvernement marocain afin de solliciter la communauté internationale pour «ouvrir une enquête internationale sur les violations des droits de l’homme dans les camps de Lahmada et le détournement des aides allouées, et appeler le Haut Commissariat aux réfugiés à recenser les détenus dans les camps de Tindouf et les identifier.» Elle n’a cependant, pipé mot sur les dizaines de morts et les milliers de disparus sahraouis suite à l’assaut lancé le 8 novembre 2010 par les forces d’occupation marocaines, contre le camp de Gdeim Izik. Ainsi, la diplomatie marocaine, qui est en pleine déconfiture après la résolution adoptée par le Parlement européen et le vote du Parlement espagnol qui ont fermement condamné l’attaque du «camp de la liberté», fait «contre mauvaise fortune bon coeur» et change son fusil d’épaule. Rabat veut, non seulement revoir l’ensemble de ses relations avec son voisin espagnol mais, a surtout, l’intention de repartir à la conquête de Ceuta, Melilla et les îles Jaâfarines (un groupe de trois petites îles situées en Méditerranée, au large des côtes marocaines, à 48 km à l’est de Melilla). «Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M.Khalid Naciri a annoncé, jeudi, que le gouvernement marocain estime que les circonstances requièrent une réévaluation de l’ensemble des relations entre le Maroc et l’Espagne dans tous les domaines», indiquait une dépêche de l’agence MAP du 02/12/2010. Une sortie médiatique en guise de représailles contre la résolution adoptée jeudi par le Parlement espagnol qui a désapprouvé l’attaque du camp de Gdeim Izik. Les représentants de la chambre haute du Parlement marocain, quant à eux, veulent passer à la vitesse supérieure quitte à en découdre. «La Chambre des conseillers a exhorté le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour aller de l’avant dans le processus de recouvrement de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et pour la récupération des villes de Sebta et de Melilla et des îles Jaâfarines occupées…», a révélé MAP. Des déclarations qui ne laissent aucun doute sur les intentions guerrières du Makhzen. Ouvrir et faire face à deux fronts à la fois, relève de la fanfaronnade. A moins que Rabat n’ait des dispositions suicidaires. (L’Expression-06.12.2010.)
***Moussadek Mimoune, agent de renseignements marocain :
« des terroristes marocains étaient derrières les attentats de Marrakech, l’Algérie en est innocente »
Moussadek Mimoune est un ancien diplomate marocain. Il avait travaillé en tant qu’agent de renseignement en Europe pour son pays (Maroc). Son code secret était MD17347. Il a observé le silence durant 15 ans et a gardé secret ses nombreuses missions qu’il avait accompli. En dépit de la détérioration de ses conditions de vie à cause d’un complot monté contre lui par des généraux proches du palais royal, cet ancien agent, actuellement âgé de 64 ans, n’a pas rejoint les rangs de l’opposition. Il vit actuellement dans une petite chambre d’hôtel dans la banlieue parisienne avec sa petite famille composée de sa femme et ses trois filles. Moussadek Mimoune était en relation directe avec l’opposant marocain Hicham el Mandari dans le cadre d’une mission d’infiltration officielle. Sa version de l’assassinat d’El Mandari en Espagne en 2004 n’est pas encore entendue par la justice. Moussadek Mimoune a décidé de sortir de son silence qui lui a couté cher en accordant un entretien exclusif à Echorouk. Ce témoin des « jeux » troubles du Makhzen publiera dans le futur un livre dans lequel il dévoilera plusieurs vérités sur de nombreuses affaires.
Echorouk : pouvez-vous nous parler de quelques missions que vous avez accompli à l’étranger dans le cadre de votre travail en tant qu’agent de renseignement marocain ?
Moussadek Mimoune : j’ai accompli beaucoup de missions. A titre d’exemple j’ai pu infiltrer le font Polisario en 1981. A cette époque là je travaillais à Rome (Italie). Le front (Polisario) menait des actions en collaboration avec le parti communiste italien qui lui avait organisé une rencontre à l’hôtel Léonard de Vinci dans la capitale italienne. Nous avons reçu un ordre de la part du général Ahmed el Delimi d’infiltrer la rencontre. Ainsi, il m’a demandé de me faire passer pour un opposant marocain pour me rapprocher des leaders du front Polisario et pour rencontrer le président sahraoui Momahed Abdelaziz. Le but de cette opération était de savoir les intentions du front Polisario envers le Maroc.
Echorouk : avez-vous mené d’autres actions importantes à l’étranger ?
Moussadek Mimoune : j’ai mené des actions personnelles en 1989. J’ai interrogé des marocains, des algériens et des égyptiens arrêtés par la police française. J’ai découvert qu’il y avait des personnes qui avaient des liens avec certaines mosquées en France. Ces personnes là menaient des actions politiques contre le Maroc. Ils étaient des extrémistes qui suivaient les prêches de l’imam et prédicateur Abdelhamid Kichk. Un de mes amis a transmis mes informations à la Direction de surveillance du territoire (DST). Quelques jours plus tard le directeur de la DST, Abdelaziz Alabouche, m’a contacté et m’a remercié pour les informations que je lui ai transmises.
Echorouk : quelles étaient les informations que vous aviez remises à la DST ?
Moussadek Mimoune : beaucoup d’informations, notamment sur des marocains qui planifiaient d’introduire des armes au Maroc. Et des informations sur cinq (5) marocains qui planifiaient des attentats terroristes au Maroc. J’ai transmis en mois de février 1993 à Abdelaziz Alabouche les noms de ces personnes et d’autres informations sur eux.
Echorouk : ce que vous venez de dire s’est passé avant les attentats qui ont visé l’hôtel Asni à Marrakech le 24 août 1994 ?
Moussadek Mimoune : oui avant ces attentats. Les marocains contre lequel j’ai mis en garde la DST résidaient dans le quartier 4000 à Aubervilliers dans la banlieue parisienne. C’est justement dans ce quartier que résidaient les personnes impliquées dans les attentats de Marrakech.
Echorouk : pourquoi certaines parties au Maroc ont accusé l’Algérie ?
Moussadek Mimoune : je trouve cela curieux. Je trouve encore plus mystérieux le témoignage d’une personne qui s’était présentée comme un agent algérien. Ce dernier prétendait avoir supervisé les attentas contre l’hôtel Asni. Vu mon expérience dans le domaine des renseignements et de l’infiltration, et partant des informations que je détenais et que j’avais rédigé moi-même, je peux vous assurer que les accusations contre l’Algérie étaient infondées. L’Algérie n’avait rien à voir dans les attentats de Marrakech. Ces dernières avaient été planifiées dans la banlieue parisienne. Les services de renseignements français ont mené des investigations à Paris et ils ont tous les détails sur ces attentats. Les investigations menées par les services de sécurité français ont démontré que l’Algérie n’avait rien avoir avec ces attentats et que des islamiste marocains les ont planifiées à partir de Paris. (Echorouk-04.09.2011.)
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Alger – Rabat
Une nouvelle tentative de rapprochement torpillée par les déclarations du Premier ministre marocain
**Réactions d’internautes: Le plus grand danger nous vient du Maroc, nid d’espions sionistes, un voisin qui tente de nous détruire à tout prix avec ses centaines de tonnes de drogue qu’il nous balance depuis toujours, il nous fait une guerre narchotique qui tue notre jeunesse, une guerre économique qui saigne notre économie, une guerre contre notre sécurité, il y a quelques mois des gardes frontières algériens ont été pris dans un traquenard aux frontières avec ce voisin hostile, ils ont été lâchement assassinés par les terroristes-narchottrafiquants le MUJUO une fabrication marocaine, les narcho trafiquants du mekhzène s’introduisent en Algérie armés avec des armes de guerre. Pendant que l’Algérie saignait, le GIA trouvait refuge et protection au Maroc avec la complicité de hassendos, après ses crimes en terre algérienne. La presse internationale rapporte régulièrement les actes de terrorisme commis par les marocains, les attentats de Londres, de Madrid, du 11 septembre portent la signature marocaine. Le Maroc exporte le terrorisme, les mercenaires (en libye, en Irak, en Syrie, et partout dans le monde) l’Algérie en sait quelque chose pour avoir subi les tabors marocains au service de la France, la prostitution n’est pas en reste, la drogue non plus, et j’en passe. C’est un voisin dangereux, le roitelet est conseiller par les sionistes, il est au service d’Israël, le Maroc n’est pas un pays souverain, mais un état croupion qui sert les intérêts impérialo sionistes. L’Algérie est cerné par des pays dangereux instables, mais le Maroc remporte la Palme d’or, en matière de dangerosité pour notre pays, et cela depuis toujours.
*Par ouanzi…Pour quelles raisons se rapprocher d’un voisin qui ne cesse de nous vouloir du mal et qui a à cœur de nous voir à terre ? Qu’avons-nous à faire avec cette monarchie d’un autre âge ? Depuis l’indépendance, nous n’avons eu que des conflits ouverts ou latents avec ce voisin. Se rapprocher d’un Etat qui n’a jamais reconnu nos frontières et qui a toujours revendiqué certaines de nos régions ? Un pays qui nous fait la guerre de la façon la plus lâche et la plus sournoise en inondant notre pays de drogue ? Non, de grâce, nous refusons que cette frontière soit réouverte et s’il faut la fortifier, je serais d’avis que l’on construise un mur haut de plusieurs mètres avec des miradors et des caméras. « Quand on se noie, on n’a pas envie que le courant soit plus fort. Quand on se brûle, on ne désire pas que les flammes soient attisées. Quand on est pendu, on ne souhaite pas que la corde soit solide … » Mahmoud Darwich.
*Les marocains sont conscients que la réouverture des frontieres profitera à 80% à l’économie marocaine à hauteur d’un milliard de $/an…
*Par internaute…Qu’il est comique ce clown de mekhzène qui nous parlent de 10 tonnes d’essences, qui passe au Maroc au détriment de l’économie algérienne, 10 tonnes d’essence à 100 dollars de baril, qui échappe au contrôle du fisc algérien, valent mieux que 57 tonnes de drogues qui empoisonnent le peuple algérien. Parlons en des soit disants marchandises avariées qui passent au Maroc avec la complicité du mekhzène marocains, il s’agit plutôt de produit laitiers entre autres achetés au prix fort en devises par le trésor algérien qui passent au Maroc pour nourrir le peuple voisin. C’est pour cela que nous devons fermer nos frontières hermétiquement, l’Algérie n’a pas les moyens de nourrir deux ou trois peuples voisins qui crient famine à nos frontières, parce que leurs dirigeants les volent et s’approprient tout. Le lait de nos enfants, nous le partageons, malgré nous, avec les voisins, et lieu de nous dire merci, on parle de produits avariés qui valent 1000 mieux que votre poisons irriguer avec des eaux usées. Demandez donc à vos dirigeants de cesser de pleurnicher pour l’ouverture de nos frontières si soit disant le marocains ne le veulent pas. Nous n’avons pas besoin du Maroc, c’est plutôt le Maroc qui crie famine à nos frontières et sollicite les touristes algériens. Qu’attend le Maroc pour fermer ses frontières avec l’Algérie qui elle les maintient fermer.
**Rabat dérape. Alger recadre Benkirane
Amar BELLANI, porte-parole du ministère des Affaires étrangères «corrige» les dérapages du chef du gouvernement marocain.
«Tout le monde sait que le Sahara est marocain et que, dans le cadre de l’autonomie, on pourrait trouver une solution. Et si l’Algérie décide de régler ce problème, en une journée ce sera réglé» avait déclaré le 24 février 2013 dans une interview de près de 50 min le chef du gouvernement marocain, face à des journalistes de TV5 Monde, de Radio France Internationale et du quotidien Le Monde. Il s’agit d’une «problématique que l’Algérie a considéré devoir entretenir, a-t-il ajouté tout en faisant un lien avec la crise malienne.
«Cette vision des problèmes qui se posent au niveau de la région est non seulement réductrice, mais elle se fonde sur une argumentation spécieuse et une causalité artificielle», lui a rétorqué le MAE.
Dans une brève mise au point, Amar Bellani, porte parole du ministère algérien des Affaires étrangères a recadré les dérapages du chef du gouvernement marocain. «Je ne reviendrai pas sur la genèse de la crise malienne, elle est connue de tout le monde.» a indiqué Amar Bellani. «Mais s’agissant de la question du Sahara occidental, et quitte à le répéter indéfiniment, cette question n’a pas de dimension bilatérale et elle ne relève d’aucune soi-disant ancienne logique. Elle relève de la seule responsabilité des Nations unies et tout le monde sait, et nos frères marocains les premiers, que la question du Sahara occidental est inscrite depuis fort longtemps sur les tablettes de l’ONU au titre des 16 territoires non autonomes dont le processus de décolonisation est suivi par le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples colonisés», a précisé le diplomate algérien. Le chef du gouvernement marocain risque de se faire taper sur les doigts.
La raison est simple. Ses déclarations tombent au moment où les deux pays tentent de renouer les fils du dialogue court-circuités.
Le secrétaire général du ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Nacer Bourita, s’était déplacé à Alger, les 20 et 21 février 2013 dans cette optique. «Le Maroc et l’Algérie ont convenu d’adopter une démarche pragmatique, progressive, mais surtout ambitieuse, pour donner une nouvelle dynamique aux relations bilatérales enclenchées depuis plus de deux ans…» se réjouissait la MAP, l’agence de presse officielle marocaine au terme de cette visite.
Le même type d’optimisme régnait à Alger. «Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un cycle de consultations qui sera mené par les ministères des Affaires étrangères des deux pays dans le but d’évaluer, avec la franchise et la sincérité nécessaires, tout le spectre de la relation bilatérale et le définir… l’objectif étant de conférer un caractère apaisé, équilibré et irréversible à la dynamique constructive impulsée par les échanges de visites ministérielles qui ont eu lieu au cours de l’année écoulée», indiquait de son côté un communiqué du MAE. Pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que les relations algéro-marocaines avaient du plomb dans l’aile. Les deux pays ont, dans une conjoncture politique difficile, décidé encore une fois d’aplanir leurs différents….*L’Expression-27.02.2013
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si le roi du maroc veut la guerre les algeriens sont prets depuis des années et je pense que le roi va bien voir le resultat de son
ce lecteur a adressé des insultes comme commentaire–Réponse: En réagissant avec des insultes, ce lecteur montre qu’il est loin des réalités des choses et qu’il n’est pas bien informé sur le système politique existant dans son pays..Je l’invite à consulter un site marocain ci-joint pour voir plus clair. Sans rancune. http://www.yabiladi.com/
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