Des mains criminelles derrière la prolifération de la drogue

**Avec l’accord tacite et complice du monde occidental et du lobby sioniste

*Le Maroc reste le plus gros producteur  de résine de Cannabis

*Le Royaume du Maroc champion du monde du…Cannabis

Au royaume du « Commandant des croyants », le cannabis (Haschich) est roi. Le Maroc est une nouvelle fois déclaré sans surprise champion du monde toutes catégories dans la production du cannabis pour l’année 2015.  Et il ne risque pas de perdre sa couronne de sitôt selon les conclusions de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) qui vient de rendre public son rapport 2017 sur les drogues dans le monde.

« Le Maroc reste le pays le plus signalé par les Etats comme source de résine de Cannabis, suivi de l’Afghanistan et, dans une moindre mesure, du Liban, de l’Inde et du Pakistan », lit-on dans ce rapport qui ressemble presque mot à mots aux précédents.  

En effet, le Maroc est le premier pourvoyeur et producteur de résine de cannabis au monde, alimentant essentiellement les réseaux de trafic de drogue en Europe et en Afrique du Nord.

L’ONUDC précise que contrairement au trafic de résine de Cannabis de l’Afrique du nord vers l’Europe qui est à la fois interrégional et infrarégional, le trafic d’herbe de Cannabis continue d’être infrarégional, constate le rapport.  

Par conséquent il est plus facile d’identifier les pays les plus fréquemment signalés au niveau régional comme pays producteurs de cette drogue, précise l’ONUDC.  

Ainsi, le Maroc a continué d’être en 2015, le premier producteur mondial de résine de cannabis avec 38.000 tonnes produites en plein air.

Sa production en intérieur s’est élevée à 760 tonnes durant la même année, selon les  chiffres fournis par l’ONUDC.  

Les surfaces cultivées en résine de cannabis au Maroc ont atteint 47.000 hectares en 2015, dont 45.853 hectares exploités.

Les données sur les surfaces de culture en intérieur ne sont pas disponibles.  L’office onusien relève que le Maroc a continué durant la période 2010-2015  d’alimenter l’Europe et les pays d’Afrique du Nord en résine de cannabis, acheminée vers ces pays par des réseaux de contrebande.  

En plus des livraisons continues vers l’Espagne, la France, l’Italie et les Pays-Bas, Europol a signalé une nouvelle route, via la Libye, empruntée par les trafiquants pour faire transiter la drogue produite au Maroc vers l’Europe, selon l’ONUDC.  

Les données de l’ONUDC et d’Europol confirment que la majeure partie de la drogue introduite en Europe est produite au Maroc.  

L’Afghanistan a été, quant à lui, pourvoyeur des pays voisins, principalement le Pakistan et l’Iran, alors que la résine de cannabis produite au Liban est essentiellement acheminée vers les pays du Moyen-Orient.

Le rapport souligne que l’étendue de la culture du cannabis dans le monde est difficile à évaluer.

Les indicateurs de production de cette drogue proviennent des autorités chargées de l’application de la loi et reflètent dans une certaine mesure les moyens et les priorités de ces institutions.*Par Djamil Mesrer / .algerie1.com/ vendredi 23 Juin 2017

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*Le Maroc produit 760.000 tonnes de cannabis par an

Le Maroc produit annuellement 760.000 tonnes de cannabis, soit 48% de la production mondiale de cannabis. Le Royaume arrive en tête des pays producteurs et exportateurs de cette substance à l’échelle mondiale selon les statistiques des organisations mondiales.

C’est le secrétaire d’Etat  de la République arabe Saharaouie démocratique (RASD) à la documentation et à la sécurité, Brahim Ahmed Mahmoud qui a révélé ces chiffres, lundi, lors d’une conférence intitulée « les menaces sécuritaires dans la région du Maghreb » animée dans le cadre de l’Université d’été des cadres de l’Etat sahraoui qui se tient dans la wilaya de Boumerdes.

Pour lui, la politique expansionniste du Maroc et l’exportation de la drogue constituent les principales menaces pour la paix et la stabilité dans la région du Maghreb.

Le ministre saharoui est allé jusqu’à affirmer que « la politique expansionniste qu’adopte le royaume du Maroc au détriment des pays voisins avait, par le passé, grandement contribué à l’encouragement de l’occupation étrangère des pays maghrébins » et « a actuellement ouvert la voie à l’ingérence étrangère dans les affaires de certains pays.

Dans sa conférence intitulée « les menaces sécuritaires dans la région du Maghreb », Brahim Ahmed Mahmoud accuse le royaume du Maroc de « violer les usages africains et internationaux consistant à respecter les frontières héritées de la colonisation ».

Toujours selon le même responsable saharaoui, à travers la production et l’exportation de la drogue, le Maroc « contribue au financement des groupes terroristes et des réseaux du crime organisé activant au nord du Mali et dans la région du sahel africain ».

Dans le même contexte, il a rappelé que les autorités algériennes avaient saisi au cours du premier semestre 2014 près de 60 tonnes de kif traité en provenance du Maroc.

A travers l’exportation de la drogue vers les pays de la région, le Maroc vise la destruction du  » tissu social des pays maghrébins et la déstabilisation de la région tout entière » soulignant « l’implication d’officiers marocains et des membres de la famille royale du Maroc dans le trafic de drogue ». *algerie1.com/11/08/2014 | 

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L’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) l’a confirmé pour la énième fois : le Maroc demeure en tête des gros producteurs de résine de cannabis dans le monde.

Il est aussi le premier fournisseur de l’Europe. Cette information contenue dans le rapport annuel de cet organe indépendant, chargé de surveiller l’application des conventions internationales des Nations unies relatives au contrôle des drogues, est consolidée par le fait que le Maroc est fréquemment cité ces dix dernières années comme l’un des trois pays sources et zones de transit de résine de cannabis dans le monde. Il est suivi par l’Afghanistan, le Liban et le Pakistan.

Dans le rapport de l’OICS, l’Algérie est citée comme un pays de transit de grosses quantités de résine de cannabis provenant du Maroc. Ce rapport s’appuie sur les données fournies par les autorités algériennes faisant état que la majeure partie de la résine saisie dans le pays l’aurait été au nord-ouest, à la frontière avec le Maroc. Des données déjà confirmées par l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie.

D’après un bilan établi pour les 11 premiers mois de 2015, les différents services de lutte auraient saisi plus 109 tonnes de résine de cannabis et 309 g de graines de cannabis, alors que 571 plants ont été découverts et détruits. En volume, le cannabis est la première des drogues saisies en Algérie. Selon la même institution, 60% du cannabis saisi l’ont été dans l’ouest du pays. Les plages de cette région seraient, selon ce bilan, en tête en matière de rejets de cannabis, qui dépasseraient les 2 tonnes. La culture du cannabis au Maroc occuperait une superficie de plus de 47 000 hectares, selon le rapport annuel de l’OICS.

Outre les pays voisins, principalement l’Algérie, le Maroc fournirait l’Europe en résine de cannabis via l’Espagne. D’après le même document, plus des deux tiers de la quantité totale de résine de cannabis saisie en Europe l’ont été sur le territoire espagnol. En plus d’être le premier producteur et fournisseur au monde, le Maroc assisterait aussi un trafic important de cocaïne provenant du Brésil à destination de l’Europe.

L’Afrique, plaque tournante du trafic de drogue

Le rapport de l’OICS qualifie l’Afrique de principale plaque tournante du trafic de drogue dans le monde et aussi d’importante zone de transit vers l’Europe. D’après le même bilan, l’ouest du continent est régulièrement utilisé par les trafiquants pour faire passer de la cocaïne et d’autres drogues vers l’Europe. L’Afrique du Nord reste l’une des premières sources des drogues entrant en Europe, tandis que l’Afrique de l’Est sert de plus en plus de plaque tournante pour le trafic d’héroïne afghane à destination du continent européen, en témoigne le fait que les pays de la sous-région et certains autres européens signalent une progression des saisies d’héroïne provenant d’Afrique.

Ce phénomène pourrait expliquer en partie l’augmentation de l’abus d’héroïne en Afrique de l’Est. De facto, le continent africain connaît une hausse de la consommation illégale de drogues accompagnée d’un accroissement sans précédent des groupes criminels organisés.
Dans un autre volet du rapport, l’OICS dévoile que la moyenne annuelle de consommation de cannabis est la plus élevée comparée aux autres types de stupéfiants. Plus de 7% de ses consommateurs seraient âgés entre 15 et 64 ans, un taux presque double de la moyenne annuelle qui ne dépasserait pas les 3,9%.

Le cannabis, la drogue la plus consommée en Afrique

Etant le stupéfiant le plus consommé en Afrique, le cannabis serait la principale substance à l’origine des demandes de traitement de toxicomanie. Il est suivi de l’héroïne, dont la prévalence de consommation serait égale à celle rapportée à l’échelle mondiale de 0,4%.
Dans le contexte de la prise en charge des toxicomanes, l’OICS estime qu’un sur 18 dépendants à la drogue bénéficie d’un traitement.

Pour l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, 12 900 personnes dépendantes aux stupéfiants ont bénéficié d’un traitement et d’un suivi médical durant les 9 premiers mois de l’année écoulée. Le bilan fait ressortir que la tranche d’âge la plus concernée par ces soins, majoritairement externes, oscille entre 15 et 35 ans, représentant un taux de plus de 78%. La consommation de drogues, qui connaît ces dernières années un essor considérable, touche à 91% la gent masculine.A. B.*Asma Bersali/ el watan/ jeudi 03 mars 2016

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une vérité que les dirigeants marocains ne veulent pas entendre

     le blanchiment d’argent du haschich

*Dans ce qu’a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères, il n’y a rien de nouveau.

Crise de nerfs diplomatiques entre Alger et Rabat. Les propos du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel sur le Maroc, tenus avant-hier à l’université d’été du FCE, ont provoqué une vive réaction de la part de la diplomatie marocaine.

Rappel de son ambassadeur en Algérie pour consultation et convocation du chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie à Rabat pour lui signifier «la colère» des autorités marocaines. Un autre incident diplomatique — classique — à ajouter aux annales bien «garnies» des relations des deux pays.

M. Messahel, qui répondait aux interrogations de certains hommes d’affaires algériens citant le Maroc comme «exemple» en matière d’investissement dans le continent, a accusé le voisin marocain de blanchiment d’argent en Afrique. «Le Maroc, c’est rien du tout, les banques marocaines investissent, c’est le blanchiment d’argent du haschich. Tout le monde le sait.

La Royale Air Maroc transporte autre chose que des passagers, tout le monde le sait (…)», accuse le ministre. Sitôt prononcés, les propos du ministre des Affaires étrangères ont provoqué la colère de Rabat.

En l’absence de l’ambassadeur algérien sur place, M. Benyamina, le chargé d’affaires, a subi les remontrances des autorités diplomatiques marocaines, ayant été convoqué le soir même par le secrétaire d’Etat marocain. Une convocation suivie d’une déclaration virulente dans laquelle la diplomatie marocaine a qualifié les propos de Abdelkader Messahel d’«irresponsables» et «enfantins» et parlé d’«allégations».

 «Ces allégations mensongères ne peuvent justifier les échecs ou cacher les véritables problèmes économiques, politiques et sociaux de ce pays (Algérie). L’engagement pour l’Afrique ne peut être réduit à une question de ressources financières, sinon l’Algérie avec ses pétrodollars aurait pu réussir.

Il s’agit plutôt d’une vision claire, volontariste et agissante, ayant foi dans les pays et peuples frères d’Afrique et en investissant en un avenir commun à leur côté», répliquent les autorités marocaines. Usant d’un ton dur, le communiqué de la diplomatie marocaine condamne ce qu’elle qualifie de «propos affabulatoires, d’un niveau d’irresponsabilité sans précédent dans les relations bilatérales (…)». 

C’est l’escalade assurée ou les choses vont-ils en rester là ? Si les relations entre Alger et Rabat sont durablement installées dans une stratégie de tension, cet épisode risque de franchir un nouveau cap dans «la guerre froide» entre le deux gouvernements. La diplomatie algérienne n’entend pas réagir à la déclaration marocaine, probablement pour ne pas envenimer les choses et éviter le point de non-retour. Connu pour son langage «direct», le chef de la diplomatie algérienne prend parfois des libertés avec le diplomatiquement correct. Sans vouloir de manière prémédité provoquer des incidents, Abdelakder Messahel s’amuse à «taquiner» ou à «charrier» sans trop se soucier des implications. 

En tout cas, le ministre des Affaires étrangères n’a pas jugé utile de répondre. Du moins pour le moment. Selon une source au ministère des Affaires étrangères, «les propos de Messahel n’étaient pas une déclaration, mais un commentaire en réponse aux interrogations de  quelques investisseurs. Ce n’était pas prémédité. Il n’a pas cherché à provoquer. Nous ne voulons pas de la tension. Dans ce qu’a déclaré le ministre, il n’y a rien de nouveau.

C’est dans tous les rapports des organes des Nations unies, de l’Union européenne, qui accablent le Maroc en raison de sa drogue qui inonde les pays africains et européens».  «Des chefs d’Etat se plaignent de la drogue marocaine qui envahit le continent, c’est un secret de polichinelle», ajoute la même source. 

Commentant la réaction marocaine, notre source juge «disproportionnée» la convocation du chargé d’affaires et le rappel de l’ambassadeur. «Le Maroc cherche à dramatiser, parce que sa diplomatie a subi des revers, notamment lors de la réunion du Comité exécutif de l’Union africaine qui s’est tenue en Guinée, où Rabat a échoué dans sa manœuvre d’exclure le Sahara occidental du sommet UA-UE, qui devrait se tenir en Côte d’Ivoire», juge-t-on dans les milieux diplomatiques algériens.

Par ailleurs, un diplomate algérien rappelle que des responsables marocains passent le clair de leur temps à attaquer l’Algérie en des termes inacceptables. «Lors de la réunion de la 4e commission des Nations unies en septembre dernier, le représentant permanent du Maroc a cité plus de 40 fois l’Algérie en des termes extrêmement négatifs auxquels nous n’avons pas répondus.

C’est le Maroc qui est dans la provocation permanente», a fait remarqué notre interlocuteur. Ce dernier assure qu’Alger «travaille pour des relations sereines, fraternelles et fructueuses avec le Maroc».
*Hacen Ouali / el watan- dimanche 22 octobre 2017

****La vierge effarouchée

le 24.10.17 | 

Il est connu que la monarchie marocaine ne peut vivre que dans un climat de tension avec l’Algérie. Pour faire diversion et détourner l’attention de l’opinion du peuple, il n’y a pas mieux que de lui inventer un ennemi extérieur. Il a fallu une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, disant certaines vérités sur le royaume, pour que le makhzen monte sur ses grands chevaux.

Messahel n’a fait qu’asséner des vérités crues dans un langage qui a peut-être surpris parce que les Algériens sont au fait qu’on ménageait le voisin de l’Ouest, malgré ses sempiternelles récriminations contre notre pays. Notre ministre n’a rien dit qui n’est pas connu, le monde entier sait que le Maroc est un narco-Etat. L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime signale depuis 2004 dans ses rapports annuels, et ce n’est pas Messahel qui le dit, que le royaume alaouite est le premier exportateur mondial de drogue. Et c’est le palais royal qui en est le principal producteur.

Au début des années 1980, le roi Hassan II avait fait une déclaration dans laquelle il apportait son soutien aux revendications espagnoles sur Gibraltar, sous administration britannique depuis le XVIe siècle, alors qu’il n’avait jamais revendiqué officiellement les enclaves de Ceuta et Mellila sous domination de l’Espagne.

Il voulait faire plaisir à Madrid afin d’obtenir ses faveurs dans le dossier du Sahara occidental. Mal lui en prit. Le lendemain, toute la presse anglaise sort un dossier dans lequel elle révèle que le monarque alaouite est le principal cultivateur de cannabis au Maroc et grand exportateur à travers le monde.

On s’attendait à une réaction violente du palais. Il n’en fut rien. Les Marocains se sont mis à faire le dos rond. L’accusation était extrêmement grave. Or, il n’y a même pas eu la menace de rappel de l’ambassadeur du royaume à Londres. La presse marocaine s’était bien gardée de répondre et bien sûr n’a pas dit mot sur les révélations sur la qualité de narco-trafiquant de son monarque.

Preuve que les Anglais avaient visé juste. L’absence de réaction est à comparer avec l’hystérie qui s’est emparée du royaume après les propos de Messahel, lesquels pourtant ne sont qu’une infime partie de la vérité sur le royaume du cannabis.

L’ancien commissaire marocain Boukhari, qui avait écrit en 2002 un livre sur l’assassinat de Mehdi Ben Barka, avait lui aussi apporté son lot de précisions sur la gestion du trafic de drogue par le palais. Il se cache quelque part en Europe pour échapper à l’assassinat, connaissant très bien les mœurs politiques de son pays, digne des intrigues des cours du Moyen-Age. L’indignation sélective de Rabat aujourd’hui n’est que de la poudre aux yeux pour mobiliser le peuple marocain contre les Algériens. Une chose est certaine, personne n’a intérêt à aller au-delà des paroles.
 *Tayeb Belghiche- el watan- mardi 24 octobre 2017

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*Routes du cannabis : tous les chemins mènent au Rif, au Maroc

le Maroc cultivait en 2011, près de 50.000 hectares de terres pour une production totale de cannabis et de résine de cannabis de 40 000 tonnes

Abdelkader Abderrahmane, chercheur au sein de la division de Prévention des conflits et analyses des risques (CPRA) de l’Institut d’études de sécurité (ISS) à Addis-Abeba, (Ethiopie) explique que la crise qui secoue de plein fouet l’Europe offre un terrain propice pour la prospérité du trafic de la drogue au niveau des deux rives de la méditerranée.

Des mains criminelles derrière la prolifération de la drogue mafia_culture_maroc

Carte : La culture du cannabis, une activité répandue au nord du Maroc

Les deux phénomènes étant étroitement liés. Il faut savoir que selon cet expert, les premières plantations de cannabis au Maroc sont apparues au XVe siècle. Sa culture et sa consommation étaient autorisées par le roi Hassan Ier au XIXe siècle dans certaines zones limitées. Avec le temps, la culture du cannabis se développa, particulièrement dans les régions montagneuses et pauvres du Rif. Mais c’est à partir des années 1960 que le cannabis a pris son essor au Maroc. «En effet, l’exclusion intentionnelle de la région rifaine de tout développement économique de la part du souverain Hassan II, ne fit qu’encourager et accroitre la culture du haschisch», soutient M. Abderrahmane qui fera remarquer que «cette sanction délibérée poussa éventuellement les Rifains à un exode massif vers l’Europe au cours des années 60 et 70.

Cependant, cette immigration qui devait s’installer essentiellement en France, en Belgique, au Pays-Bas, en Allemagne et à partir des années 1980, en Espagne, allait par la suite poser les premières bases de ce qui deviendra  plus tard et jusqu’à ce jour, la ‘filière marocaine’ du trafic de cannabis entre le Maroc et le continent européen». comme conséquence, commente le même chercheur, «la culture du cannabis devint alors pour de très nombreux Rifains ayant un lien familial avec ces migrants, un substitut de plus en plus attrayant, d’autant plus que la demande de cannabis émanant des marchés européens ne cessait d’augmenter». Il devint au fil des années, la première source de revenue pour beaucoup de marocains dans cette région montagneuse.

Le résultat actuel est qu’avec l’aide de trafiquants européens, les réseaux de commercialisation marocains, ont avec le temps, réussi à se consolider, transformant le royaume chérifien en tant que premier fournisseur de cannabis du continent européen. L’expert du CPRA se réfère aussi au rapport de L’Office des Nations unies pour la lutte contre la drogue et le crime, (UNODC), qui indique que  le Maroc cultivait en 2011, près de 50.000 hectares de terres pour une production totale de cannabis et de résine de cannabis de 40 000 tonnes. M. Abderrahmane reste sceptique quant à un éventuel changement de position des autorités marocaines pointées du doigt pour laxisme dans la lutte contre ce fléau…*El Watan-24.12.2012.

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photo: Champs de cannabis en fond de vallée du Rif (Maroc)

la culture du cannabis au Maroc

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La consommation de drogues illicites n’a pas cessé sa progression et le trafic se porte bien. L’ampleur des sommes mises en jeu dans le trafic des différentes substances consommées, l’explique en partie. La drogue est même un paramètre déterminant dans l’économie de certains pays. Le trafic de drogue obéit aux mêmes règles que l’économie licite. Des zones de production situées souvent dans les pays du Sud alimentent en stupéfiants les pays consommateurs du Nord. Les prix varient donc en fonction de l’offre et de la demande.

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Une enquête de l’ONU (de 2003) sur le cannabis au Maroc a confirmé l’extension des superficies agricoles occupées par la culture du cannabis dans le nord du pays. Le revenu de 800 000 personnes, soit environ les deux tiers de la population rurale de la région, dépend de cette activité, qui génère un chiffre d’affaires annuel de quelque 10 milliards d’euros. La culture du cannabis ne cesse de gagner du terrain et se concentre notamment sur trois provinces de la chaîne montagneuse du Rif. Elle s’étale sur plus de 134 000 hectares (soit plus du quart de la SAU). On peut compter trois villages sur quatre et 96 600 exploitants agricoles qui cultivent du cannabis sur des parcelles de 1,3 hectares en moyenne.

Le cannabis est d’une rentabilité bien supérieure à celle des cultures céréalières: les terres cultivées en cannabis rapportent aux agriculteurs 7 à 8 fois plus que celles cultivées en orge lorsqu’elles ne sont pas irriguées; et 12 à 16 fois plus lorsqu’elles le sont.

La production totale annuelle de cannabis brut représente 47 000 tonnes, tandis que le potentiel de production de résine de cannabis est évalué à 3080 tonnes: ce qui ferait du Maroc le numéro un mondial.

L’Europe reste le débouché naturel pour la résine de cannabis, l’Espagne étant le pays privilégié pour son transit.

**La drogue gangrène le Maroc…Gendarmes, militaires et hommes politiques impliqués dans ce trafic

Le trafic de drogue déploie ses tentacules. Il tisse sa toile. Dans les mailles du filet, il n’y a pas que du menu fretin. Le PJD, parti du chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, qui a fait de la moralisation de la vie publique son cheval de bataille, vient d’être éclaboussé. «Le tribunal de Casablanca a condamné un cadre local du Parti de la justice et du développement (PJD), le parti islamiste au pouvoir au Maroc, à six ans de prison ferme pour sa participation à un réseau international de trafic de drogue, a rapporté vendredi la presse marocaine.
Trois de ses complices, tous marocains résidents en France, ont écopé de peines de quatre à cinq ans de prison. Ils ont été arrêtés au mois de janvier 2013 à l’aéroport de Casablanca. Ils avaient dans leur estomac, 429 capsules de cocaïne pure. Une affaire, loin de représenter un simple fait divers.
Le trafic de drogue est au coeur de la question de la réouverture de la frontière terrestre entre l’Algérie et le Maroc. Cela a été confirmé par le ministre algérien des Affaires étrangères. L’Algérie n’est pas contre mais veut avant tout «garantir la sécurité à ses frontières…mettre un terme au flux de stupéfiants provenant du Maroc vers l’Algérie…et maîtriser la question de la circulation des personnes et des marchandises», a expliqué le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, dans une interview accordée au début du mois de décembre 2012 à la chaîne de télévision saoudienne al-Arabiya. En 2012, plus de 51 tonnes de kif traité ont été saisies par les services de la sureté nationale à travers une douzaine de wilayas de l’Ouest du pays (Oran Mostaganem, Saida, Aïn Témouchent, Tiaret, Naama, El Bayadh…) qui sont devenues une plaque tournante du trafic de drogue, de part leur proximité avec le Maroc, a indiqué un responsable de la sureté de la wilaya d’Oran dans un bilan présenté aux journalistes. «Pas moins de 3 130 personnes sont présumées impliquées dans 2456 affaires de narcotrafic» a précisé la même source. Des chiffres qui montrent l’ampleur prise par ce fléau dont les ramifications se prolongent au-delà des rives de la Méditerranée. Au mois de janvier 2009, quatre-vingt seize (96) personnes, bon nombre d’entre elles appartenant aux Forces armées royales marocaines, ont été mises en examen suite au démantèlement d’un important réseau de trafic de drogue entre le Maroc, la Belgique et les Pays-Bas via l’Espagne. «La mise sous mandat de dépôt de tous ces suspects et la mise sous scellés et le gel de leurs biens immobiliers et mobiliers, ainsi que leurs comptes bancaires et ceux de leurs conjoints et descendants», avaient été ordonnées selon un communiqué diffusé par le procureur général du roi à Casablanca. «26 civils, 29 éléments de la marine royale, 17 gendarmes, 23 éléments des forces auxiliaires et un soldat», figurent parmi les prévenus, avait indiqué le document. Les services marocains chargés de mener la lutte contre les narcotrafiquants ne sont pas au bout de leur peine. Et pour cause: le ver est dans le fruit. Un commandant, neuf gradés et un gendarme, se sont retrouvés au milieu de réseaux de narcotrafic et de filières de migration clandestine au mois d’avril 2012, a fait savoir le ministère marocain de l’Intérieur. «La Gendarmerie royale a ouvert une enquête judiciaire sous la direction du parquet de Settat, suite à l’implication constatée d’éléments des services de sécurité aux côtés de narcotrafiquants notoires évoluant dans différentes régions du royaume», avait précisé le communiqué.
Les trafiquants semblent avoir jeté leur dévolu sur le port de Casablanca pour inonder le marché européen. Entre le 30 novembre 2011 et le 3 juin 2012, soit en l’espace de six mois, les services des douanes du port de Casablanca ont saisi, près de 8 tonnes de drogue (haschich…). Malgré ces prises considérables, les révolutions arabes qui ont fragilisé certains pays (Tunisie, Libye, Egypte…) ont rendu plus perméables leurs frontières et ouvert toutes grandes les portes, celle de la région du Sahel au cannabis marocain…*L’Expression-28.01.2013.

**Le Maroc trône à la tête du classement mondial dans la production de haschich depuis des années

Le royaume de Mohamed VI est décidément imbattable dans la production du…kif.

Il trône à la tête du classement mondial depuis des années; et tout indique qu’il y restera pour longtemps encore. C’est en tout cas ce que suggère le dernier rapport de l’Office des Nations unies pour la drogue et le crime (ONUDC) pour qui le Maroc restait le principal producteur mondial de haschich (résine de cannabis) dont la production est destinée principalement aux marchés européen et africain.

C’est le fait le plus saillant de ce rapport mondial 2014 sur les drogues, présenté par le directeur de l’ONUDC, M. Youri Fedotov, devant la Commission des stupéfiants de l’ONU à l’occasion de la Journée internationale contre le trafic et l’abus de drogues.

Dans le chapitre consacré à la résine de cannabis, l’agence onusienne a relevé qu’à l’échelle mondiale, la majeure partie de cette drogue provient du Maroc ainsi que de l’Afghanistan.

Et pour cause, la culture du Canabis est de loin la reine de l’agriculture marocaine.

L’ONUDC estime en effet à 47.000 hectares la surface des champs réservés au cannabis spécifique censé être illicite (contre 10.000 ha en Afghanistan). Ce qui fait du Maroc l’indétrônable premier au monde.

Triste record

S’agissant de la production annuelle marocaine, elle a été estimée à 38.000 tonnes d’herbe de cannabis ou «kif», et à 760 tonnes de résine de cannabis. Ces données sur les superficies cultivées de cannabis sont communiquées par le gouvernement marocain alors que l’ONUDC n’a plus été autorisée par le Maroc à effectuer une enquête sur le terrain depuis 2005 lorsqu’elle avait évalué cette superficie à 72.500 hectares.

Autrement dit, la «taille» de la production marocaine pourrait être beaucoup plus importante que celle déclinée par les chiffres de l’ONUDC.

Ce rapport rejoint celui élaboré en mars dernier par l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) qui avait fait part de son inquiétude de l’inondation des pays de l’Afrique du nord et du Sahel ainsi que de pays européens par le cannabis provenant du Maroc.

Ce dernier, qui est un organe d’experts indépendants associé à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avait mis l’accent sur «l’ampleur des coûts économiques et sociaux de l’abus de drogues du point de vue de la santé, de la sécurité publique, de la criminalité, de la productivité et de la gouvernance».

Quantités industrielles envoyées en Algérie

Il avait alors indiqué que l’Afrique du Nord représentait la sous-région de l’Afrique qui enregistre les plus grandes quantités de saisies de résine de cannabis provenant du Maroc, en estimant aussi qu’un tiers de la résine de cannabis produite au Maroc transite par les pays de la région du Sahel.

Le haschich marocain, avait également fait savoir l’OICS, est transporté soit vers l’Europe, via les Balkans, ou vers l’Egypte, alors qu’une autre voie s’effectue par le Tchad et le Soudan pour aller jusqu’à la Péninsule arabique.

Et l’Algérie en sait un bout de cette culture typiquement marocaine en témoigne les quantités industrielle saisies sur les frontières depuis deux années. Il y a quelques mois un représentant d’une ONG des droits de l’homme avait révélé l’existence d’une instruction du roi himself d’inonder l’Algérie de drogue.

Le monarque voulait à travers l’inondation du marché algérien amener la jeunesse à se rebeller dans le sillage du printemps arabe. C’est aussi une mesure de rétorsion contre le soutien de l’Algérie à la lutte du peuple, sahraoui pour son indépendance.*algerie1.com–Par Rafik Benasseur | 27/06/2014 

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*Quand Mohammed VI protège les Escobar du Rif

Mohammed VI - Manuel Antonio Noriega - Pablo Escobar

*Photos: Mohamed.VI-  Noriega-          Pablo Escobar

Si la Colombie avait son Escobar, le Panama son Noriega, le Maroc possède Mohammed VI qui protège et autorise la production de 2 000 tonnes de drogue par an à destination de l’Algérie et de l’Europe.

Dans un livre enquête intitulé Parrains de cités écrit par Jérôme Pierrat, journaliste et collaborateur du Point, qui a enquêté depuis plus de dix ans au coeur de ces réseaux, il raconte comment de petits caïds venus du Maroc sont devenus des cadors du trafic de drogue en France. Parmi ses Escobar du Rif, on retiendra Mohamed Benabdelhak dit le Bombé, 35 ans seulement et déjà grand parrain de la drogue, recherché depuis 2008 en France et en Belgique et en cavale au Maroc. Le gouvernement marocain refuse d’arrêter et d’extrader ses trafiquants marocains identifiés et qui inondent l’Europe et l’Algérie en haschisch. Le point de repère de cette nouvelle french connexion c’est Creil, à une soixantaine de kilomètres de Paris. Vaste supermarché de la drogue qui abreuve tout le nord de la France et une partie de la Belgique et bien sûr l’Algérie. Ses trafiquants freelance, produisent leur cargaison à un millier de kilomètres au sud de la France, sur les plateaux du Rif marocain. De la petite route défoncée qui longe la mer à flanc de montagne jusqu’à la frontière algérienne, on a recensé des milliers d’hectares de champs de haschisch, qui font vivre près de 700.000 paysans disséminés dans les campagnes alentour. Avec quelques autres, de sa famille, ils règnent depuis plus de cent ans sur les 2000 tonnes cultivées chaque année dans cette région montagneuse. Le kilo est vendu à 3000 euros. Ce trafic est monté par Sofiane Boukhedimi, de Clichy-la-Garenne, surnommé le Mozart des trafics. Ce dernier avait même monté une société d’énergie solaire à Dubaï. Ce «Pablo Escobar du Rif», qui marche avec des bodygard est capable de fournir avec la régularité d’un métronome des tonnes de hasch. Ses trafiquants marocains maîtrisent tout. La production, mais aussi la descente en bord de mer, où elle sera chargée sur les bateaux, les convois en plusieurs voitures ou en camions, jusqu’aux barrages de gendarmes qui, assure-t-il, sont de mèche avec lui. C’est un véritable business qui générerait pas loin de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an en France, et autant au Maroc où l’on parle sans fard de réduction des coûts, augmentation des marges et concurrence déloyale. Ses Escobar venant d’Afrique du Nord, sont protégés par le roi du Maroc et son Makhzen, un peu comme était le président du Panama, le général Manuel Antonio Noriega, qui a été arrêté et placé en détention par les Etats-Unis pour trafic de drogue et blanchiment d’argent. Le journaliste du Point les surnomme «Mozart des trafics» et affirme qu’ils bénéficient de la complicité des services de sécurité et des douaniers marocains au point de leur payer des vacances en France. Ces nouveaux barons de la drogue qui sont une menace pour l’Algérie, défrayent la chronique dans l’Hexagone, avec ses dizaines de règlements de comptes à la kalachnikov. En 20 ans, le voyou marseillais d’antan à la Jean-Paul Belmondo qui s’illustrait dans le passé dans les braquages, les courses-poursuites rocambolesques, les machines à sous et le proxénétisme s’est fait détrôner par une criminalité d’un genre nouveau qui préfère régler ses comptes à la kalachnikov et se définit elle-même comme une caste d’entrepreneurs ambitieux. Fini la sandwicherie de quartier pour blanchir l’argent, les sommes en jeu sont trop importantes. Désormais, les parrains des cités de banlieue en France engagent des conseillers financiers londoniens pour repérer les meilleurs investissements industriels en Ukraine ou en Pologne.*L’Expression-Lundi 03 Fevrier 2014

**Selon l’ONU, le Maroc, 1er producteur et exportateur de drogue, constitue un danger pour le voisinage et les pays « vulnérables »

Le Royaume du Maroc, considéré par l’Office des Nations unies pour la drogue et le crime (ONUDC) en tant que plus grand pays producteur et exportateur de résine de cannabis (hachich) au monde, constitue, selon cet organisme onusien, une menace pour son voisinage et les « pays vulnérables ».

Pour le président de l’ONUDC, Youri Fedotov, « la majeure partie de la drogue qui circule à l’échelle mondiale provient du Maroc suivi de l’Afghanistan ». Cette déclaration de M. Fedotov, faite devant la Commission des stupéfiants de l’Onu, à l’occasion de la Journée internationale contre le trafic et l’abus de drogues, illustre ainsi les inquiétudes et les préoccupations de l’organisation onusienne devant l’ampleur prise par la culture du cannabis dans le Royaume marocain.

La culture de la drogue au Maroc occupe la plus grande superficie dans le monde

Le rapport de l’ONUDC, qui constitue une référence en matière de surveillance de la production et d’exportation de drogues, est accablant pour le Maroc, dans la mesure où il fait ressortir qu’une superficie de 47.500 hectares est consacrée à cette culture dans le Royaume marocain, et qu’il s’agit de la superficie la plus importante mondialement de culture de cannabis contre 12.000 hectares en Afghanistan.

Les rédacteurs du rapport insistent sur le fait que ces chiffres sont ceux fournis par le gouvernement marocain, rappelant que les autorités de ce pays n’autorisent pas, depuis 2005, l’ONUDC à effectuer une enquête sur le terrain, suite à l’évaluation par cet organisme onusien à 72.000 hectares la superficie réservée à la culture de cannabis au Royaume du Maroc.

La drogue alimente l’instabilité économique et politique dans le Monde

Ainsi, l’ONUDC qui affirme, dans ce cadre, que le marché de la drogue est l’un des principaux facteurs qui « alimente l’instabilité économique et politique dans le Monde », met en avant le volume de production du cannabis au Maroc.

La production annuelle marocaine est de l’ordre de 38.000 tonnes d’herbe de cannabis, selon ce même rapport, et de 760 tonnes de résine de cannabis. Les dangers du trafic de stupéfiants pour les pays vulnérables de la région, notamment les pays de l’Afrique de l’Ouest et la bande du Sahel africain, sont également au centre des préoccupations de cet organisme onusien.

Collusion entre drogue et terrorisme

De surcroît, déplore-t-on, il existe une collusion avérée entre le trafic de drogue et le terrorisme. Se basant sur un bilan annuel des opérations de saisies de résine de cannabis, l’ONUDC fait état de la saisie de quantités « colossales » de résine de cannabis, concentrées en Afrique du Nord, en Europe de l’ouest et centrale, au Moyen-Orient et en Asie.

De même que cet organisme onusien met en avant le fait que l’Europe occidentale et centrale constitue un important marché de consommation de résine de cannabis originaire du Royaume marocain.

Il est à rappeler que l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT) a fait part de la saisie en Algérie, durant le premier semestre 2013, de 78 tonnes de kif traités, dont la grande partie provient de la bande frontalière ouest, soit une hausse de l’ordre de 9 % par rapport à la même période de l’année passée.

Département d’État américain: le Maroc reste la principale source de cannabis

Le département d’État américain ne cesse de tirer, de son côté, la sonnette d’alarme quant aux dangers de la drogue provenant du Royaume marocain. Dans son rapport pour l’année en cours portant sur « la stratégie de contrôle internationale des narcotiques, le département d’Etat américain souligne, notamment, que la culture de cannabis au Maroc, demeurait « une culture de rente importante ».

C’est dans ce sens que ce rapport révèle, en substance, que la culture de cannabis représente 3,1% du PIB agricole du Royaume marocain, assure des revenus à 800.000 marocains et affirme, par ailleurs, que « la corruption de la police et le laxisme tacite dans l’application des lois contre ce fléau demeurent un problème au Maroc ».

72% de la quantité de totale de résine de cannabis saisie dans le Monde provient du Maroc

La culture de résine de cannabis au Maroc s’inscrit sur une tendance à la hausse au regard des rapports d’organismes internationaux, en charge de la question, comme l’attestent ceux émis en 2011 et 2012. L’Organisation internationale de contrôle de stupéfiants (OICS) a fait part, dans son rapport, que « 72% de la quantité de totale de résine de cannabis saisie par les autorités douanières dans le Monde en 2011 provenaient du Maroc ».

Une quantité revue à la hausse pour les années 2012 et 2013, selon la majorité des organismes internationaux en charge des questions de lutte contre le trafic de drogues. D’autres voix, poussées par la gravité des conséquences de la culture de résine de cannabis au Maroc dans le monde, s’expriment sur le sujet en tirant la sonnette d’alarme, notamment sur la prolifération des réseaux mafieux transfrontalier engendrant l’insécurité, l’instabilité et l’évolution du phénomène de la délinquance qui prend des proportions inquiétantes.(Avec Agences)*11/11/2013

**Plus de 127 tonnes de résine de cannabis saisies en Algérie durant 8 mois seulement en 2013

Plus de 127 tonnes de résine de cannabis ont été saisies durant les 8 premiers mois de l’année 2013, a-t-on appris auprès de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT). « Au total, 127 098,875 kg de résine de cannabis et 293,968 grammes de cocaïne et 172,7 grammes d’héroïne ont été saisis durant les huit premiers mois de l’année en cours (janvier-août) à l’échelle nationale, a indiqué le directeur général de l’ONLDT, M. Mohamed Zouggar, dans un entretien à l’APS.

Se référant à un bilan global des services de lutte contre la drogue (Douanes, Gendarmerie nationale, et DGSN), M. Zouggar a souligné que cette quantité de résine de cannabis saisie durant les 8 premiers mois de l’année 2013  » est énorme » la qualifiant de « phénomène assez inquiétant ». La quantité de résine de cannabis saisie durant toute l’année 2012 était de 157 tonnes. Le directeur de l’ONLDT a précisé que les drogues dures saisies ( cocaïne-héroïne) « se limitent à des grammes ».

M. Zouggar a encore souligné que « toute la quantité de résine de cannabis qui représente la plus grande quantité des drogues saisies nous vient du pays voisin, le Maroc ».

« L’Algérie visée par la drogue »

L’ex-ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait déclaré dans un entretien accordé à la chaîne russe « Roussia El Yaoum (Russie aujourd’hui),en marge de sa visite à Moscou (Russie) en juin 2013, que ce qui préoccupe l’Algérie actuellement est le problème de trafic de drogue, car, a-t-il expliqué, l’Algérie « est presque visée ».

« Des quantités importantes de drogue sont régulièrement saisies par les forces de l’ordre algériennes », avait déploré M. Medelci ajoutant: « Nous espérons une collaboration de la part du Maroc frère pour lutter contre le trafic de drogue ».

Par ailleurs, M. Zouggar a assuré que ces quantités saisies démontrent « les efforts colossaux déployés par les trois services de lutte contre ce phénomène, ainsi que leur bonne maîtrise et leur professionnalisme en matière de lutte » contre ce fléau. Par la même occasion il a souligné l »‘importance de la vigilance » dans le but de réduire l’offre et la demande de la drogue », mettant en exergue le rôle de toute la société dans la lutte contre ce phénomène.

Il a appelé le mouvement associatif en tant que  » partenaire incontournable » a multiplier les efforts aux côtés des services de lutte par des actions de sensibilisation et de prévention particulièrement au profit des jeunes pour qu’ils prennent conscience du danger de l’usage de la drogue. Le même responsable a relevé également la saisie, durant les huit (8) premiers mois de 2013, de 764 133 comprimés de substances psychotropes de différentes marques, dont 225 ampoules, 127 flacons, et 94 boites.

 12.759 individus interpellés 

Dans le cadre de la lutte contre la drogue par les services concernés 12.759 individus ont été interpellés durant la même période pour des affaires liées à la drogue (détention-trafic-commercialisation), dont 48 étrangers », a relevé M. Zouggar. Par ailleurs, il indiqué que durant le premier semestre 2013 (janvier-juin) de l’année en cours, 3.393 toxicomanes ont bénéficié d’une prise en charge médicale, dont 410 hospitalisations (centres de désintoxication- des centres intermédiaires de soins).

Il a encore précisé que durant le premier semestre de cette année, 7.467 affaires ont été traitées par la justice et 8.865 hommes et 55 femmes ont été poursuivis par la justice pour détention et consommation de la drogue, alors que 1.948 affaires ont été traitées et 3.395 hommes et 46 femmes ont été poursuivis pour trafic et commercialisation de la drogue.

L’Algérie a toujours mené des politiques de prévention et de lutte contre le trafic de drogues afin de préserver et de protéger la population de ce fléau, a-t-il souligné. M. Zouggar a rappelé qu’une deuxième politique nationale de lutte contre la drogue et la toxicomanie (2011-2015) a été élaborée afin de mener des actions qui viendront s’ajouter aux différentes mesures de lutte existantes.(Aps)oct 2nd, 2013

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**La drogue du Maroc inonde l’Algérie

**Plus de 157 tonnes de résine de cannabis saisies en 2012

Plus de 157 tonnes de résine de cannabis ont été  saisies durant l’année 2012 en Algérie, un chiffre en hausse par rapport à l’année  2011 qui avait enregistré une saisie de 53 tonnes de ce genre de stupéfiants,  a-t-on appris auprès de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie  (ONLDT).

« Au total, 157.382, 643 kg de résine de cannabis et 182 856,7 grammes,  de cocaïne et 6.073, 659 grammes d’héroïne ont été saisis en 2012 », a indiqué  le directeur général de l’ONLDT, M. Mohamed Zougar, dans une déclaration à l’APS.  Se référant à un bilan global des services de lutte contre la drogue,  M. Zougar a indiqué que la quantité de résine de cannabis saisie, a triplé   en 2012 comparativement à l’année 2011. Cela démontre, a-t-il dit, « les efforts colossaux déployés par les trois  services de luttes contre ce phénomène, ainsi que leur bonne maîtrise et leur  professionnalisme en matière de lutte » contre ce phénomène.
Le même responsable a relevé également la saisie, durant la même période,  937 660 comprimés de substances psychotropes de différentes marques, 36 flacons  de chlorhydrate de méthadone, 9 ampoules injectables de solutions psychotropes,  ainsi que la découverte et l’éradication de 88 plantes de cannabis et de 204  plantes d’opium.
S’agissant des comprimés de substances psychotropes, la quantité saisie  durant l’année 2011 est de 262 074 comprimés. Dans ce contexte, M. Zougar a révélé qu’une deuxième politique nationale  de lutte contre la drogue et la toxicomanie (2011-2015) a été élaborée, afin  de mener des actions qui viendront s’ajouter aux différentes mesures de lutte  existantes.*APS-05.03.2013.

**réactions d’internautes: Elle vient d’ou cette drogue à votre avis? surement d’un pays qui ne nous veut pas du bien

**La drogue marocaine est un acte de terrorisme contre l’Algérie. Le terrorisme et la drogue ne peuvent fonctionner l’un sans l’autre. Le terrorisme au Mali est financé par l’argent sale de la drogue marocaine,  Un acte de terrorisme que livre le roitelet au peuple algérien et à tout le Sahel. Mais tant que les responsables de l’Algérie  ferment les yeux sur la contrebande marocaine qui tue notre économie, sur les agressions narchotiques marocaines à l’encontre de notre pays, aucun jeune algérien ne sera à l’abri, la drogue alimente la criminalité, le terrorisme, des fléaux qui prendront de l’ampleur si des mesures d’urgence ne sont pas prises au niveau de nos frontières avec ce pays voisin hostile et ennemis. N’ayant pas peur d’utiliser les mots, c’est une déclaration de guerre narchotique que nous a déclaré le Maroc depuis plusieurs décennies, qui s’est accentuée depuis plus d’une décennie. l’Algérie est inondée par la drogue marocaine c’est une stratégie guerrière qui cache mal, une logique de destruction de notre peuple, par le Maroc et ses tuteurs sionistes et impérialistes.

**la loi est laxiste pour les narcotrafiquants de grande envergure , c’est la peine de mort qu’il faut appliquer croyez moi qu’ils vont réffléchir avant de vendre du poison.

**La première source du terrorisme c’est la drogue, le Maroc contribue graduellement à son essor ! C’est pas normal que la communauté internationale au moment où elle combat le terrorisme, elle laisse le Maroc cultiver plus de 200 000 hectares de cannabis avec la bénédiction des autorités Françaises qui eux-mêmes contribuent avec des entreprises prête nom, mais en réalité elles activent dans ce domaine !

*33 quintaux de kif traité saisis a Bouzedjar et de Msaid dans la wilaya d’Aïn Témouchent

23 autres quintaux saisis à Tlemcen, vendredi dernier.

Cette drogue a été saisie dans deux opérations menées dans les communes de Bouzedjar et de Msaid. Selon les explications fournies par les services de la Gendarmerie nationale dans un communiqué diffusé hier, c’est dimanche vers 1h du matin qu’une patrouille de la brigade de sécurité routière d’El Amria a mis en échec une tentative de trafic de 23 quintaux de kif à dissimulés dans un véhicule utilitaire que le conducteur a  abandonné, prenant la fuite à la vue des gendarmes. L’opération, qui s’est déroulée, selon la même source, au niveau du village de Houaoura relevant  de la commune de Bouzedjar, s’est soldée par la saisie de plaquettes de kif traité contenues dans 80 sacs.

Les recherches ont également permis mettre en échec une deuxième tentative de trafic de drogue, une heure après la première opération, révèle la même source. Dix quintaux de kif traité, emballés dans 47 sacs, ont été retrouvés à bord d’un véhicule de luxe (dont la plaque d’immatriculation a été falsifiée) trouvé garé dans la commune de Msaid, a-t-on soutenu. Cette drogue a été saisie par la brigade de Gendarmerie d’El Amria.

A rappeler que les services de la Gendarmerie nationale avaient saisi 23 quintaux de kif traité à Tlemcen, vendredi dernier. Selon le  bilan des activités des Douanes, plus de huit tonnes de kif traité ont été saisies dans le Sud-Ouest algérien. Les réseaux de trafiquants montrent de plus en plus leurs capacités de nuisance. Ainsi, selon le bilan des activités douanières pour 2012 dans cette même région, des  armes et des munitions ont été saisies auprès de trafiquants de drogue. Les saisies, opérées dans le cadre de la lutte contre les réseaux de trafiquants contrebandiers sur les zones frontalière, dans le Sud-Ouest algérien, ont permis de récupérer deux fusils mitrailleurs de type kalachnikov, un fusil de chasse, un chargeur et 2221 cartouches de différents calibres.

Les brigades des Douanes nationales ont aussi saisi 43 980 litres de carburants, 7225 bouteilles de boissons alcoolisées, 12 354 effets vestimentaires, 22 tonnes de produits alimentaires, en plus de 6352 cartouches de cigarettes de marques étrangères. Le bilan des Douanes de la wilaya de Béchar fait aussi état de la saisie de 68 camions et véhicules utilisés par des trafiquants de drogue et des contrebandiers. La valeur vénale de l’ensemble des produits saisis est évaluée à plus de 330 millions de dinars, selon la même source. Au total, 955 patrouilles de contrôle et de surveillance des frontières et 802 embuscades ont été opérées au niveau des zones frontalières dans le sud-ouest du pays. **El Watan-28.01.2013.

**Tlemcen: Plus de 5 tonnes de kif saisies lundi aux environs de 23 h 30

Lundi aux environs de 23 h 30,  51 quintaux de kif traités ont été saisis en trois opérations différentes. La première est à l’actif de la brigade mobile de la douane, division de Maghnia, qui a réussi à mettre la main sur 2.054 kg de résine de cannabis répartis en 79 plaquettes, minutieusement dissimulés à bord de deux véhicules de types Mercedes et Renault 25 aux immatriculations contrefaites. La valeur de la marchandise est évaluée à 8 milliards 300 millions de centimes. Pratiquement à la même heure, les éléments de la gendarmerie de Zenata (groupement de Tlemcen) ont procédé à l’arrestation d’un trafiquant qui convoyait 10 quintaux de kif traité à bord d’une Renault 21. Le convoyeur a été arrêté.De leur côté, les garde-frontières de Maghnia ont intercepté un véhicule de type Renault Safrane contenant 20 quintaux de drogue. En l’espace de trois mois, les différents services de sécurité ont procédé à la saisie de plus de 15 tonnes de stupéfiants sur la bande frontalière.*Chahredine Berriah-El Watan-16.04.2013.

Importantes prises à Laghouat en 2012 :

Plus de 25 quintaux de kif traité ont été saisis durant l’année 2012 à travers la wilaya de Laghouat, a indiqué la direction régionale des Douanes. Cette saisie, évaluée à 118 millions de dinars, a été opérée en deux prises : l’une à Aflou et l’autre sur la RN23 entre Laghouat et Aflou.

Une hausse des saisies, drogues et cigarettes comprises, pour une valeur de 642 millions de dinars, a été relevée durant cette année dans la wilaya et représente 19 fois les saisies enregistrées durant l’année 2011 et évaluées  à 35 millions de dinars, a fait savoir la même source.

La direction régionale des Douanes de Laghouat compte actuellement quatre brigades mobiles et coiffe les wilayas de Laghouat, Djelfa et Ghardaïa. Son territoire de compétence sera prochainement élargi pour englober également la wilaya d’El Bayadh, a-t-on fait savoir.**El Watan-28.01.2013.

*19,7 tonnes de résine de cannabis saisies prés la frontière marocaine

Ce matin de jeudi, aux premières lueurs du jour, les services de police de la brigade de lutte contre les stupéfiants ont mis la main sur 197 quintaux de résine de cannabis, savament dissimulés dans une ferme, située au village agricole frontalier Akid Lotfi, à 15 km de Maghnia.

4 personnes arrêtées en flagrant délitet trois véhicules saisis

Le propriétaire de la ferme, son fils et deux autres personnes ont été arrêtés en flagrant délit, alors qu’ils s’apprêtaient à charger la drogue dans trois véhicules dont une Mitshubishi, un camion et une Renault sans préciser le type, a indiqué, lors d’un point de presse, le premier responsable de la brigade de police de lutte contre les stupéfiants, ce matin jeudi à 10 h, à la brigade de Hammam Boughrara (12 km de Maghnia)

Selon  ce même responsable, la drogue a été saisie, hier mercredi à 18 heures, dans une ferme, situé au village frontalier Akid Lotfi, à quelques mètres du territoire marocain. Agissant sur information, et après plusieurs jours d’investigation, les fins limiers ont réussi à prendre en flagrant délit les narcotrafiquants, qui entamaient le chargement dans les véhicules précités. Depuis janvier 2012, les différents services de sécurité ont procédé à la saisie de près de 90 tonnes de kif sur la bande frontalière ouest. Mais, c’est la première fois que les auteurs de ce trafic sont arrêtés.* Chahredine Berriah. El Watan-06.12.2012.

**Saisie de plus de 23 quintaux de kif à Oran, en provenance du Maroc

Une importante quantité de 23,36 quintaux de kif de qualité supérieure et 7 téléphones portables ont été saisis dans l’après-midi d’avant-hier, vers 18h30 dans la commune d’Ain El Beida.

L’opération a permis de démanteler un réseau international de trafic de drogue, a affirmé le premier responsable de la sûreté d’Oran M. Salah Nouasri, hier, lors d’une conférence de presse. La valeur de cette quantité de kif, est estimée à plus de 60 milliards de centimes, a précisé la même source. Ce réseau est composé de cinq individus, dont deux âgés de 24 et 33 ans, ont été appréhendés, alors que les trois autres en fuite, sont connus des services de police pour leur implication dans des trafics similaires ; ils sont activement recherchés, a indiqué l’orateur.

La marchandise introduite à partir de la bande frontalière était dissimulée dans des caisses de fruits et légumes, chargées sur un camion et un véhicule utilitaire de type Renault 25.

« Nos services se sont mobilisés pour réussir cette saisie pendant une durée de plus d’un mois, et c’est grâce au civisme de certains citoyens que nous sommes parvenus à saisir une telle quantité», fera-t-il remarquer. Dans ce contexte, le chef de sûreté a précisé qu’une enquête est en cours afin de démanteler tout ce réseau, qui a probablement des ramifications internationales.

Un véhicule de marque Renault 25 et sept portables dont l’exploitation à des fins d’enquête est en cours ont été récupérés à la suite du démantèlement de ce réseau de trafic international de kif traité. Les policiers doivent désormais identifier d’éventuels complices dans cette affaire de détention et de commercialisation de drogue et connaître le mode opératoire de ces trafiquants.

Par ailleurs, une seconde opération a été réalisée ces derniers jours, et qui a permis la saisie d’une grande quantité de papier pour la fabrication de faux billets. Deux subsahariens ont été arrêtés, au cours de cette opération. Il y a lieu de rappeler qu’en mars dernier, une quantité de 33 Kg de kif traité a été saisie à Oran et 163 Kg à Maghnia. Dans ce cadre le chef de sûreté a indiqué que la wilaya d’Oran est une zone de transit.*03 Décembre 2012-L’Echo d’Oran

**Plus de 31 tonnes de cannabis saisies en Algérie durant les dix premiers mois

Il est de notoriété publique que le cannabis est cultivé au Maroc, au vu et au su de tous, avec la complicité et la protection de plusieurs hauts responsables militaires et civils du Makhzen. Il n’est un secret pour personne que le royaume marocain a été classé par tous les organismes internationaux versés dans ce domaine comme étant le plus gros producteur et exportateur de ce poison. Donc tous les Etats occidentaux connaissent cette réalité, et ils laissent faire, tout comme les ONG internationales qui ferment les yeux sur cette situation…On se demande pourquoi?

***L’Algérie donne l’air de faire l’objet d’un complot ourdie par les agents du Makhzen. En effet, des quantités phénoménales de cannabis, venant toutes de chez nos charmants voisins de l’Ouest, se déversent quasiment au quotidien sur notre territoire.

De fait, les services de la sécurité nationale ont saisi dans la période allant de janvier à octobre 2012 plus de 31 tonnes de cannabis. C’est ce que révèle un communiqué rendu public par la DGSN. Dans le détail, il est indiqué la saisie de 31, 131 tonnes de cannabis, 574,340 kilos d’héroïne, 7 816 kilos de cocaïne et 185 497 comprimés psychotropes.

Les Algériens, que le Maroc donne l’air de vouloir rendre accrocs au cannabis, se mettent ainsi aux drogues dures. Il y a bel et bien péril en la demeure. Ce constat, au reste, explique également pourquoi Rabat continue d’insister avec autant de véhémence pour obtenir la réouverture de ses frontières terrestres avec notre pays.

Cette demande, au reste, sonne d’autant plus faux, et est décrétée irrecevable, que c’est le Maroc qui, en 1994, au plus fort de notre homérique et héroïque lutte contre le terrorisme, quand notre pays faisait l’objet d’un criminel embargo qui ne disait pas son nom, avait décidé de renforcer celui-ci en décrétant la fermeture de ses frontières, et en instaurant les visas pour les ressortissants algériens.

Alger, dès lors, avait plus que raison en formulant systématiquement la même réponse aux multiples demandes pressantes de Rabat par rapport à la réouverture de cette frontière : la question doit faire l’objet d’un traitement global. Entendre par là qu’elle doit être incluse dans un canevas prenant en charge la lutte contre le trafic de drogue, la contrebande, l’émigration clandestine, ainsi que la question de la décolonisation du Sahara occidental.

L’insistance de Rabat, forcément liée à sa volonté d’abrutir le maximum de citoyens algériens en les empoisonnant par son cannabis, est également liée à la très grave crise sociale, économique et financière que vit le royaume chérifien. Celui-ci, en effet, enregistrerait un manque à gagner de plusieurs milliards de dollars chaque année.

La crise se fait d’autant plus pressant que les sujets de sa majesté ont osé braver la «sainteté intouchable» du roi Mohamed VI en défilant dans le courant de cette semaine en vue de protester contre son train de vie. Pour revenir aux saisies de drogue, signalons également que la DGSN précise que «7 324 affaires ont été traitées et que 9 564 Algériens et 64 ressortissants étrangers ont été interpellés».

Une comparaison des chiffres enregistrés au cours des trois dernières années relèvent une «nette augmentation» des quantités de drogue saisies, du nombre d’affaires traitées et des individus interpellés….* 21 Novembre 2012-Le Courrier d’Algérie

**De l’héroïne dans les sacs de lait en poudre

C’est grâce à un échantillon parvenu par erreur à un laboratoire, pour être soumis à l’analyse phytosanitaire, que le pot à l’héroïne a été découvert.

**Les prises decouvertes ces derniers jours, totalisent une quantité de 165 kilogrammes, d’une valeur de plus de 1000 milliards de centimes.

Dans le cadre des fouilles ciblées dont ont fait l’objet les conteneurs de l’Onil, 15 kg d’héroïne ont été découverts récemment à Alger dans un conteneur, apprend-on de source sécuritaire. 150 kg de cette matière ont déjà été découverts depuis plusieurs jours. Les prises totalisent une quantité de 165 kilogrammes. Valeur sur le marché: plus de 1000 milliards de centimes.

Enveloppé dans des sacs de un kg, puis dans du papier aluminium, cette drogue dure était dissimulée entre les boites de lait en poudre, devait faire savoir notre source. Sauf que cette dissimulation ne pouvait en aucun cas échapper au dispositif de fouille, encore moins au contrôle du scanner, quand on sait que l’Algérie est parmi les trois premiers pays au monde à s’être doté du tout dernier scanner de troisième génération, de marque allemande.

C’est dire que ce poison n’aurait pu franchir les mailles du dispositif de contrôle des douanes. 9 éléments de la douane algérienne ont été convoqués officiellement par les services sécuritaires et font l’objet d’audition. Rappelons que la semaine écoulée, une opération de fouille ciblant les conteneurs de ce même office, s’est soldée par la découverte de 150 kg d’héroïne.

La découverte de cette impressionnante quantité d’héroïne suscite moult questions quant à la manière dont ces conteneurs, bourrés d’héroïne en provenance de la Nouvelle-Zélande, ont pu quitter le port d’Alger et comment la Gendarmerie nationale d’Alger a été informée du scandale. Selon notre source, un échantillon parvenu par erreur au laboratoire, pour être soumis à l’analyse phytosanitaire, comme c’est l’usage pour les produits alimentaires importés.

Cette erreur dans l’échantillon a fait éclater ce scandale par les services du laboratoire, censés travailler sur du lait en poudre, mais se sont retrouvés avec de l’héroïne comme échantillon d’analyse. Intrigués par la nature du produit, objet d’analyse, dont l’information était parvenue à un employé de l’Onil, qui ne s’est pas empêché d’informer la gendarmerie. Le laboratoire d’analyse avait établi un rapport sur la nature du produit, remis à la Gendarmerie nationale.

Confronté à la grave situation qui met les services de douane à l’index, et à l’issue de ce scandale de gros calibre, le directeur général des Douanes algériennes, a aussitôt déclenché une réunion générale avec les responsables de son secteur, leur exigeant une explication sur l’incohérence entre les rapports de la Douane et ceux de la gendarmerie.

Notons que les éléments de ce corps sécuritaire, ont dans le cadre de leurs prérogatives tenté de comprendre le circuit de contrôle des conteneurs, aboutissant à une conclusion faisant état de trois étapes de contrôle.

La première consiste au contrôle qu’effectue l’inspection principale des sections douanières, puis le contrôle de l’IPB (la brigade principale des brigades de douane) et, enfin, le passage par l’inspection principale des opérations commerciales.

Des étapes de contrôles consistants en la remise de documents pour dédouanement (connaissement, factures et autres..), pour que vienne au bout de cette chaîne de contrôle, la dernière étape, le passage des conteneurs dans le couloir orange, puis le passage dans le scanner qui détecte tous produits prohibés. Ce système de contrôle a été déjoué d’une manière que tant les services sécuritaires que la direction générale des douanes tentent de comprendre.

Par ailleurs, au moment où l’Office national interprofessionnel du lait tente de redorer son statut, les enquêteurs continuent la fouille des conteneurs de cet office, qui rappelons-le n’est pas au bout de ses frasques. Car on rappellera que suite aux différents scandales qui ont secoué cet office, depuis 2009, des responsables ont été limogés de leurs postes.

On notera, à ce titre, le détournement de 100 millions d’euros sans pour autant oublier la décision du ministère de l’Agriculture, suite à la situation chaotique de l’Office, portant relèvement du directeur général de son poste.*29 Octobre 2012- L’Expression

**Le kif du Maroc inonde l’Algérie

Les saisies de drogues ont été multipliées par 11 en cinq ans…soit près de 51 tonnes de kif traité.

Depuis janvier 2012, les unités de la Gendarmerie nationale ont saisi près de 51 tonnes de kif traité (50.808,751kg), 42.577 comprimés de substances psychotropes, 291plants de drogues, 4,6 g d’héroïne et 7,8 g de cocaïne, révèlent les statistiques du commandement de la Gendarmerie nationale.

Cette saisie a conduit à l’interpellation de près de 3000 personnes qui, impliquées dans le trafic et la consommation de drogues et produits stupéfiants, ont fait l’objet de 1 930 affaires. Durant la même période de l’année précédente (2011), les unités de la Gendarmerie nationale avaient traité 1617 affaires, ayant conduit à l’interpellation de 2594 personnes et à la saisie de près de 28 tonnes (27 945,896 kg) de kif traité, 27 178 comprimés de substances psychotropes, 1240 plants de drogue – 899 plants de cannabis et 341 plants de pavot à opium -, 323,65 g d’héroïne et 1756,105 g de cocaïne, dont une quantité de 1,750 kg a été rejetée par la mer à Aïn Témouchent.

Hormis les drogues dures, les saisies sont pratiquement passées du simple au double en moins d’une année et multipliées par 11 en cinq années. «En matière de kif traité, la tendance enregistrée ces cinq dernières années a connu une augmentation importante en matière de saisies, elles sont passées de 4,814 tonnes en 2007 à 50,808 tonnes en 2012 (08 mois écoulés), dont plus de 70% ont été opérées par les unités à l’ouest et au sud-ouest du pays», étayent les auteurs des saisies de cette drogue. La position géostratégique de l’Algérie en Afrique du Nord, l’immensité de ses espaces désertiques, l’étendue de ses frontières terrestres et sa proximité avec la région du Sahel, l’exposent à des menaces liées à la connexion de la criminalité transfrontalière avec les activités des groupes terroristes évoluant dans la région.

Sa position de carrefour ouvert sur l’Europe, le Moyen-Orient et la zone du Sahel, la longueur de ses frontières terrestres et la configuration difficile de son relief, notamment dans les zones désertiques, favorisent le développement d’activités criminelles transfrontalières particulièrement le trafic des stupéfiants, en provenance d’un pays limitrophe, le Maroc, le plus grand producteur de cannabis, la drogue la plus consommée dans le monde. «Le Maroc occupe toujours le premier rang en tant qu’exportateur de résine de cannabis vers l’Europe, avec pour principales voies d’entrée l’Espagne et le Portugal. Certaines sources font état de fortes baisses de la production marocaine de résine de cannabis entre 2003 et 2009, mais des données européennes suggèrent une sous-estimation de la production actuelle au Maroc», estime l’Observatoire européen des drogues et de la toxicomanie (OEDT) dans son rapport rendu public le 26 juin 2012 à la faveur de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues.

Le phénomène de transit de drogue par l’Algérie vers l’Europe et le Moyen-Orient semble prendre une dimension inquiétante, en raison des quantités importantes de drogues saisies par les seules unités de la Gendarmerie nationale et celles des gardes-frontières (GGF). «Le commandement de la Gendarmerie nationale, déterminé à répondre de façon spécifique à la criminalité transfrontalière sous toutes ses formes, notamment le trafic de stupéfiants, a mis en œuvre des plans de développement et de modernisation de ses capacités d’investigation, ainsi que des mesures visant à renforcer davantage le dispositif de lutte contre ce phénomène», rassure ce corps constitué.

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Les affaires saillantes depuis janvier 2012

D’aucuns ont remarqué que les saisies de drogues, bien qu’en quintaux et tonnes, sont devenues banales par la force des choses malgré la fermeture des frontières à l’ouest du pays. Même la presse écrite, habituellement à l’affût de la moindre information relative aux saisies de drogue, ne consacre plus l’espace approprié à cette information, quelle que soit l’importance des prises. C’est le cas des affaires saillantes traitées en 2012 qui sont passées presque inaperçues, à défaut d’une couverture médiatique à la mesure des saisies, toutes estimées en tonnes. Il en est ainsi de la première saisie enregistrée dans la wilaya de Tlemcen le 1er janvier 2012 à 23 heures. Agissant sur renseignements, les gendarmes de la Compagnie territoriale de Ghazaouet avaient intercepté au centre-ville de Souahlia un camion semi-remorque de marque Renault, transportant une quantité de quatre tonnes et 817 kg de kif traité.
Les investigations menées avaient conduit à identifier les propriétaires du tracteur et de la remorque saisie. La poursuite des investigations avait permis également l’arrestation de douze personnes de ce réseau.

De l’enquête effectuée, il ressortait que ce dernier était composé de quinze personnes, dont trois restent en fuite. Présentés une semaine après devant le procureur de la République près le tribunal de Ghazaouet, dix trafiquants de drogue avaient été placés sous mandat de dépôt et écroués et deux libérés. Le 16 avril 2012, suite à des renseignements recueillis par les éléments du groupement territorial de la wilaya de Saïda, faisant état de l’acheminement d’une importante quantité de kif traité à bord d’un camion de transport de légumes, en empruntant la RN 6, reliant la wilaya de Mascara à celle de Saïda, un plan d’action avait été mis en œuvre sous la direction du commandant de la compagnie territoriale de Sidi Boubekeur. Le dispositif mis en place avait permis l’interpellation, au niveau de l’entrée de la commune de Sidi Boubekeur, d’un camion de marque Isuzu. La fouille du camion avait permis la saisie d’une quantité de cinq tonnes et cinquante (5050) kg de kif traité, soigneusement enfouis dans des casiers d’oignons. Les investigations menées par les enquêteurs avaient conduit à l’arrestation de sept personnes de ce réseau.

Présentés le 23 avril 2012 devant le procureur de la République près le tribunal de Saïda, les sept mis en cause ont été mis sous mandat de dépôt et écroués. Importante aussi, la saisie de près de quatre tonnes (3903 kg) de kif traité, qui a été récupérée le 8 septembre dernier d’un camion de marque Isuzu impliqué dans un accident de la circulation routière survenu sur la RN 06, dans la commune d’Igli. La drogue était dissimulée sous un chargement de pomme de terre à bord d’un camion en provenance de la ville de Béchar, à destination de la wilaya d’El Oued, conduit par deux individus originaires de la localité de Djamaâ (w. d’El Oued) décédés sur le coup lors de l’accident. «Les résultats obtenus par les unités de la Gendarmerie nationale en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants sont le fruit du renforcement du dispositif de lutte mis en place (moyens humains et matériels), son adaptation permanente avec les impératifs du service et de la coordination sans faille entre les différentes unités de la Gendarmerie nationale (Unités des garde-frontières, unités territoriales, unités de sécurité routière et unités spécialisées)», se félicite le commandement national, qui estime par ailleurs que beaucoup reste à faire dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.  * Par Mohamed Fawzi Gaïdi…El Watan-16.09.2012.

** 400 kg de kif traité interceptés dans quatre véhicules a Alger et 9 dealers arrêtés

C’est l’une des plus grosses affaires de drogue ayant été traitée au cours de ces trois dernières années. Les éléments de la Police judiciaire de la sûreté d’Alger viennent de mettre la main sur un important réseau de trafic de cannabis. En plus de neuf arrestations, les enquêteurs de la PJ ont intercepté quatre véhicules, dont deux camions chargés de kif et deux autres véhicules qui faisaient la surveillance de la marchandise prohibée.
Tout a commencé le 25 octobre passé à la suite d’investigations poussées, les enquêteurs de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya d’Alger ont clôturé une enquête relative au démantèlement d’un réseau de trafic et de commercialisation de stupéfiants où il a été procédé à la saisie de 4 quintaux (400 kg) de résine de cannabis soigneusement dissimulés dans des trappes confectionnées sur les châssis de camions, rapporte un communiqué de la cellule de communication de la sûreté d’Alger. Neuf arrestations parmi les narcotrafiquants et leurs complices ont été opérées à l’est d’Alger ; ce cartel transportait la drogue à partir de l’extrême ouest du pays vers l’est en passant par la capitale. Au final, deux camions ont été immobilisés dont celui intercepté en flagrant délit avec la cargaison (4qx), deux autres véhicules touristiques ont été également saisis car servant ce trafic en faisant le repérage, le convoyage et la sécurisation des tronçons. D’autres objets ont été mis sous scellés dans ce dossier, dont les téléphones portables, documents falsifiés et pécules. Rappelons tout de même qu’à la fin septembre, une opération similaire a été réussie par les mêmes services de la PJ et a donné lieu à la saisie de 100 kg de résine de cannabis et deux véhicules servant au transport. A l’issue de l’enquête, 4 individus ont été arrêtés et présentés le 2 octobre 2012 devant le parquet de Rouiba qui les a placés sous mandat de dépôt. Dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants plus de 5.000 comprimés psychotropes ont été saisis avec 3 arrestations, les trafiquants ayant été présentés devant le parquet de Sidi M’Hamed, le 22 octobre 2012.
C’est l’une des plus grosses affaires de drogue ayant été traitée au cours de ces trois dernières années. Les éléments de la Police judiciaire de la sûreté d’Alger viennent de mettre la main sur un important réseau de trafic de cannabis. En plus de neuf arrestations, les enquêteurs de la PJ ont intercepté quatre véhicules, dont deux camions chargés de kif et deux autres véhicules qui faisaient la surveillance de la marchandise prohibée.
Tout a commencé le 25 octobre passé à la suite d’investigations poussées, les enquêteurs de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya d’Alger ont clôturé une enquête relative au démantèlement d’un réseau de trafic et de commercialisation de stupéfiants où il a été procédé à la saisie de 4 quintaux (400 kg) de résine de cannabis soigneusement dissimulés dans des trappes confectionnées sur les châssis de camions, rapporte un communiqué de la cellule de communication de la sûreté d’Alger. Neuf arrestations parmi les narcotrafiquants et leurs complices ont été opérées à l’est d’Alger ; ce cartel transportait la drogue à partir de l’extrême ouest du pays vers l’est en passant par la capitale. Au final, deux camions ont été immobilisés dont celui intercepté en flagrant délit avec la cargaison (4qx), deux autres véhicules touristiques ont été également saisis car servant ce trafic en faisant le repérage, le convoyage et la sécurisation des tronçons. D’autres objets ont été mis sous scellés dans ce dossier, dont les téléphones portables, documents falsifiés et pécules. Rappelons tout de même qu’à la fin septembre, une opération similaire a été réussie par les mêmes services de la PJ et a donné lieu à la saisie de 100 kg de résine de cannabis et deux véhicules servant au transport. A l’issue de l’enquête, 4 individus ont été arrêtés et présentés le 2 octobre 2012 devant le parquet de Rouiba qui les a placés sous mandat de dépôt. Dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants plus de 5.000 comprimés psychotropes ont été saisis avec 3 arrestations, les trafiquants ayant été présentés devant le parquet de Sidi M’Hamed, le 22 octobre 2012.*.lemidi-dz-
03.11.2012.

**2 tonnes de kif saisies emballée dans 22 sacs et 3 narcotrafiquants arrêtés près d’Aïn Témouchent

Trois trafiquants de drogue arrêtés, et près de trois tonnes de kif traité saisies avec trois véhicules avec fausse immatriculation, dont un 4×4 Pajero.

C’est le bilan d’un coup de filet, hier matin, des éléments du groupement de la gendarmerie de Aïn Témouchent, apprend-on du commandement national. L’opération s’est déroulée à Aïn Tamezougha, à quelques encablures de la commune de Oued Sabah. Pratiquement anéantis aux frontières ouest, notamment en ce mois de Ramadhan, les narcotrafiquants ont été contraints de changer leur mode opératoire pour introduire leur marchandise à travers les autres wilayas. En effet, selon la même source, l’idée ingénieuse des narcotrafiquants consiste à exploiter le manque de vigilance des services de sécurité lors des émeutes et autres revendications sociales pour se faufiler et faire passer leur marchandise.

D’autant que les mouvements de protestation de cette localité ont duré plus de deux jours, nécessitant le déploiement de pas moins de 400 gendarmes pour parer à toutes les éventualités. Les deux premiers véhicules – une Peugeot 505 et une Renault 21 – ont été lancés par les dealers en «ouvreurs», suivis à une centaine de mètres par le Pajero qui transportait la drogue. A hauteur de la commune de Oued Sabah, en pleine ébullition humaine, les deux premiers véhicules ont réussi à traverser la foule, suivis directement par le 4×4. Sachant que les gendarmes sont réquisitionnés tout autour des mouvements de protestation, ils sont partis à vive allure. Cette manœuvre a intrigué plus d’un riverain, dont la curiosité de l‘un d’eux l’a poussé à informer les services de sécurité. L’alerte a aussitôt été donnée et la chasse aux trois véhicules est engagée.

Finalement, les deux premiers ont été immobilisés et 3 individus arrêtés. Ayant aperçu le dispositif sécuritaire, le chauffeur du 4×4 Pajéro a dévié son véhicule sur une piste impraticable avant de l’abandonner. La fouille a permis de récupérer 1,93 tonne de kif traité estimé à 200 millions de dinars. Cette importante quantité de 79 paquets, sur lesquels plusieurs codes ont été apposés, était emballée dans 22 sacs. (El Watan-10.08.2012.)   

*141 kg de cannabis traité saisis à El Bayadh….Cinq individus suspectés de trafic de drogue ont été appréhendés hier au lieudit El Benoud, dans la commune d’El Abiodh Sidi Cheikh, dans la wilaya d’El Bayadh, selon les services de sécurité. Des informations concernant deux véhicules de location jugés suspects ont mené tout droit vers les mis en cause, âgés de 24 à 48 ans. Une enquête a été déclenchée et les suspects présentés devant le parquet territorialement compétent.(El Watan-10.08.2012.)  

**Un dealer arrêté à Sidi Bel Abbès …Les éléments de la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants de Sidi Bel Abbès viennent de mettre la main sur un dealer répondant aux initiales de N.ZE., plus connu sous le sobriquet de «Dala». Exploitant un renseignement selon lequel l’individu s’adonnait au trafic de drogue, les éléments de la brigade l’ont pris en filature, avant de le surprendre en flagrant délit alors qu’il s’apprêtait à écouler une quantité de stupéfiants en plein centre-ville.Lors d’une perquisition réglementaire effectuée au domicile du mis en cause, les policiers ont découvert deux plaquettes de 175 grammes de kif traité soigneusement dissimulées dans une armoire. Le dealer a été déféré devant le parquet de Sidi Bel Abbès qui l’a écroué pour détention et trafic de stupéfiants. .(El Watan-05.08.2012.) 

**10 kilos de cannabis saisis dans un véhicule et 3  narcotrafiquants arrêtés à Mostaganem…A l’issue d’investigations, les gendarmes de la compagnie territoriale de Bouguirat ont arrêté un groupe de narcotrafiquants constitué de trois narcotrafiquants en possession de 10 kg et 157 grammes de kif traité. Un véhicule de marque Renault Symbol, trois téléphones cellulaires et un permis falsifié ont été saisis. L’enquête se poursuit..
1 trafiquant arrêté à Constantine
1 kilo de kif découvert dans un bidonville
Agissant sur renseignements et en vertu d’un mandat de perquisition, les gendarmes de la brigade d’El Khroub ont interpellé une personne et saisi dans son domicile situé dans un bidonville, commune d’El Khroub, un kilo de kif traité, et la somme de 39.000 DA, représentant le produit de vente des stupéfiants. Les investigations se poursuivent.
3 contrebandiers interpellés
400 kg de cuivre récupérés à Maghnia
Les gendarmes de la brigade de Maghnia ont présenté devant le procureur de la République près le tribunal local, trois trafiquants pour contrebande et détention et commercialisation de stupéfiants. Deux véhicules de location, 400 kg de déchets de cuivre et 95 grammes de kif traité ont été saisis. Deux d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt et la troisième remise en liberté provisoire.
A l’issue d’investigations, les gendarmes de la compagnie territoriale de Bouguirat ont arrêté un groupe de narcotrafiquants constitué de trois narcotrafiquants en possession de 10 kg et 157 grammes de kif traité. Un véhicule de marque Renault Symbol, trois téléphones cellulaires et un permis falsifié ont été saisis. L’enquête se poursuit..
1 trafiquant arrêté à Constantine
1 kilo de kif découvert dans un bidonville
Agissant sur renseignements et en vertu d’un mandat de perquisition, les gendarmes de la brigade d’El Khroub ont interpellé une personne et saisi dans son domicile situé dans un bidonville, commune d’El Khroub, un kilo de kif traité, et la somme de 39.000 DA, représentant le produit de vente des stupéfiants. Les investigations se poursuivent.
3 contrebandiers interpellés
400 kg de cuivre récupérés à Maghnia
Les gendarmes de la brigade de Maghnia ont présenté devant le procureur de la République près le tribunal local, trois trafiquants pour contrebande et détention et commercialisation de stupéfiants. Deux véhicules de location, 400 kg de déchets de cuivre et 95 grammes de kif traité ont été saisis. Deux d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt et la troisième remise en liberté provisoire. (Le Misi-12.08.2012.)

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«Le Pablo Escobar algérien» arrêté à Chlef après 12 ans de cavale

Il était à la tête de nombreux réseaux internationaux de trafic de cannabis marocain, dont ceux du Moyen-Orient et de l’Europe

Après 12 années de cavale, un cousin de Ahmed Zendjabil, 42 ans, surnommé «le Pablo Escobar algérien» est tombé avant-hier dans les filets des gendarmes.Il a, en 12 ans, utilisé plusieurs fausses identités pour éviter son identification et son arrestation.

Le cousin d’Ahmed Zendjabil a été arrêté, avant-hier, dans son domicile, dans la wilaya de Chlef par les éléments de la section de recherche du groupement de gendarmerie de la wilaya d’Oran, apprenons-nous de source sûre.

Le cousin d’Ahmed Zendjabil, recherché depuis 12 ans en vertu de cinq mandats d’arrêt lancés à son encontre par des tribunaux de plusieurs wilayas, dont Oran et Tizi Ouzou, circulait avec une fausse identité, ajoute notre source. Le cousin du baron de la drogue, accusé lui également d’être un autre baron des stupéfiants, changeait, régulièrement, d’identité, afin d’échapper aux services de sécurité.

La situation s’est renversée pour lui après le décès récemment d’Ahmed Zendjabil, dans un établissement hospitalier d’Oran où il s’était présenté avec une fausse identité pour une intervention chirurgicale qui n’a pas réussi. Accusé d’être un baron de la drogue, Ahmed Zendjabil était, rappelle-t-on, recherché non seulement par la justice algérienne mais aussi par Interpol. Il circulait, lui aussi, avec une fausse identité depuis une vingtaine d’années.

C’est donc après la découverte du décès d’Ahmed Zendjabil, et le fait qu’il circulait avec une fausse identité, que les gendarmes de la section de recherche d’Oran ont trouvé une piste qui a abouti à l’arrestation, avant-hier, de son cousin, après 12 ans de cavale.

L’enquête a permis aux gendarmes de localiser son cousin, lui également accusé d’être un baron de la drogue, dans la wilaya de Chlef où ils se sont déplacés et ont procédé à son arrestation, selon notre source. Il a, en 12 ans, utilisé plusieurs fausses identités pour éviter son identification et son arrestation.

Arrêté avant-hier, grâce à une coopération entre les éléments de la section de recherche du groupement de gendarmerie de la wilaya d’Oran et ceux de la section de recherche du groupement de gendarmerie de Chlef, et de la Gendarmerie nationale, le cousin d’Ahmed Zendjabil, considéré comme un baron de la drogue, était recherché pour plusieurs affaires : trafic de stupéfiants, escroquerie et trafic de faux documents.

Ahmed Zendjabil, lui, circulait avec de faux documents d’identité depuis une vingtaine d’années. Il était, selon les enquêtes diligentées, à la tête de nombreux réseaux internationaux de trafic de cannabis marocain, et alimentait, avec cette drogue, plusieurs parties du monde, dont le Moyen-Orient et d’autres continents, dont l’Europe.

Ahmed Zendjabil, recherché par la justice algérienne, Interpol et la justice d’autres pays avait, rappelle-t-on, été arrêté mais a réussi à s’enfuir, en 2003, du tribunal d’Es Sénia, bénéficiant d’une complicité. Le cousin d’Ahmed Zendjabil a été présenté, hier, par les gendarmes devant la cour de Chlef, ajoute notre source.*07 Novembre 2012,   Le Temps d’Algérie

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*Un baron de la drogue en enfer

Zendjabil, l’ex-baron de la drogue est bel et bien mort.

 Adieu milliards, villas et autres déchets issus du trafic de la drogue

  Le tour viendra un jour pour les autres

La Gendarmerie nationale a confirmé l’identité de Ahmed Zendjabil. Un de ses fils a été arrêté, alors que les deux enquêtes ouvertes sur les circonstances de cette affaire se poursuivent. Mardi soir, Zendjabil a été enterré par quelques personnes au cimetière de Ouled Ben Abdelkader, entre Oued Sly et Boulefrad, au sud-ouest de la wilaya de Chlef.

Hier, les services de la gendarmerie ont confirmé que Ahmed Zendjabil est bel et bien mort. L’expertise ADN effectuée sur lui ainsi que sur des membres de sa famille l’a prouvé. Les deux enquêtes ouvertes à Oran et à Chlef se poursuivent afin de lever le voile sur la mort de ce personnage des plus énigmatiques. Les premiers résultats font état de nouvelles révélations.

Zendjabil avait été admis, sous une fausse identité, très tôt dans la matinée du dimanche 23 septembre, dans une clinique privée de chirurgie cardiaque, à moins de 200 mètres du siège de la sûreté de wilaya d’Oran. Il souffrait d’un malaise cardiaque. Contrairement à ce qui a été annoncé hier, apprend-on auprès des services de la Gendarmerie nationale, il n’a pas été opéré vu son état critique. «Il a rendu l’âme quelques heures après, puis a été transféré par un groupe de personnes non encore identifiées. Mais les tests ADN ont confirmé qu’il s’agit bien de Ahmed Zendjabil.» Ainsi, en voulant mourir tranquillement dans le secret le plus total, Ahmed Zendjabil a compliqué davantage la situation à sa famille et son entourage. Déjà, un des enfants a été arrêté, alors que tout a été fait par les siens pour que son enterrement se déroule rapidement et loin, très loin des yeux. En effet, il a été enterré mardi en début de soirée en présence de quelques personnes qui se comptent sur les doigts d’une seule main.

Tout comme son parcours sulfureux, sa mort aura été une véritable énigme et toutes les supputations sur les conditions dans lesquelles il a rendu l’âme sont permises. Son cas suscite de lourdes questions auxquelles aucune réponse n’est possible pour l’instant. En effet, l’on se rappelle qu’en 2006, l’«Escobar algérien» s’était rendu aux services de sécurité après une cabale de plusieurs années, durant lesquelles il était à la tête du plus important réseau national et international de trafic de drogue en provenance du Maroc. Au plus fort de la période du terrorisme, il bénéficiait de la complicité de nombreux responsables des services de sécurité, militaires, policiers, douaniers et cadres de l’administration. Il avait même obtenu un passeport alors qu’un mandat d’arrêt international était lancé contre lui par Interpol.

L’ancien chef de la sûreté de wilaya d’Oran avait affirmé, dans une déclaration publiée par les journaux en 2006, que la délivrance de ce document de voyage avait été faite sur instruction d’une très haute autorité sécuritaire à Oran. Celle-là même qui l’aidait à sécuriser les convois de drogue qui traversaient la frontière avec le Maroc et toutes les régions ouest qui, pourtant, étaient à l’époque sous l’emprise d’une forte activité terroriste. Le 3 juillet 2006, Ahmed Zendjabil s’était constitué prisonnier à la 1re Région militaire, à Blida. Avec des membres de sa famille, il s’était rendu à la condition de bénéficier de la loi portant réconciliation nationale, arguant du fait que les fonds générés par son cartel étaient versés aux groupes terroristes.

Selon des sources proches de ce dossier, ce trafiquant de drogue aurait «balancé» ses nombreux parrains, parmi lesquels se comptaient des membres des plus hautes autorités militaires et civiles de l’Oranie, mais aussi ses relais au Maroc, en Belgique, en Espagne et en France.
Sa reddition serait intervenue après qu’un autre cartel ait pris le contrôle d’une grande partie de ses réseaux, après la «chute» de ses protecteurs. Selon nos interlocuteurs, Zendjabil aurait fait état de 19 personnalités avec lesquelles il aurait eu des confrontations tout au long du mois d’août 2006, à Blida.

L’opinion oranaise connaît bien cet Escobar et sait que s’il était devenu aussi important, c’est parce qu’il bénéficiait de la protection d’officiers supérieurs de la Région militaire, de hauts cadres de la wilaya d’Oran ainsi que d’officiers de la Sûreté nationale. Son activité a connu un développement fulgurant au point où, vers la fin des années 1990, il avait réussi à contrôler l’ensemble des réseaux de résine de cannabis marocaine qui approvisionnaient le marché européen, moyen-oriental et algérien. L’immunité dont il bénéficiait lui avait permis d’échapper pendant des années à la justice, jusqu’en 1999, date à laquelle un mandat d’arrêt international pour contrebande de drogue avait été lancé à son encontre par le biais d’Interpol. En dépit de ce mandat, il avait continué à organiser ses réseaux et à assurer l’acheminement de la drogue, mais avec une plus grande discrétion. Il sera néanmoins arrêté en 2003, mais ses complices l’ont aidé à s’évader du tribunal d’Es Senia où il devait être jugé.

En 2004, les changements opérés à la tête de l’administration et des autorités sécuritaires d’Oran, déstabilisent ses réseaux devenus de plus en plus vulnérables. Pour se rendre, Zendjabil avait obtenu des garanties assez fortes.
Les révélations qu’il avait faites avaient eu des répercussions importantes non seulement en Algérie, mais aussi au Maroc, où de hauts responsables de l’armée royale sont tombés, parmi eux le général Hamidou Laânigri, directeur général de la police. Certaines sources avaient même révélé que l’arrestation de Kharraz, alias Cherif Benlouidane, le Pablo Escobar marocain, avait pu avoir lieu grâce à Zendjabil, son ami intime et son fournisseur de toujours.

Le réseau démantelé constituait en réalité une immense toile d’araignée impliquant d’importantes personnalités militaires et politiques marocaines. Des informations du côté algérien, rien n’a filtré sur les décisions prises à la suite des aveux de Zendjabil. Durant des années, c’était le black-out. Pourtant, tous ses proches étaient formels ; pour ceux qui le connaissaient, il ne se serait jamais rendu sans garanties. Avait-il négocié la liberté sous une nouvelle identité ? Avait-il réussi à prendre la fuite ? Nous n’en savons rien pour l’instant. Une chose est sûre : sa mort est une délivrance pour tous les hauts responsables civils et militaires qui l’ont aidé à devenir l’Escobar algérien au moment où les meilleurs enfants du pays étaient fauchés par les hordes terroristes. Par Salima Tlemçani. El Watan-27.09.2012.**Ahmed Zendjabil, ou Chelfaoui (il est natif de Chlef), comme aiment bien l’appeler ses proches, fait trembler le milieu de la pègre oranaise depuis qu’il s’est constitué prisonnier le 3 juillet dernier au siège de la première Région militaire, à Blida, a-t-on appris auprès de sa famille.
En contact permanent avec celle-ci, qui lui rend visite régulièrement, le Pablo Escobar algérien aurait déjà balancé ses nombreux parrains qui se comptent parmi les plus hautes autorités militaires et civiles de l’Oranie, mais aussi ses relais au Maroc, en Belgique, en Espagne et en France. Pour les proches de Zendjabil, ce dernier n’est qu’une victime du cartel d’Oran, qui a sévi tout au long des années noires du terrorisme. Zendjabil aurait, selon ses proches rencontrés à Oran, dénoncé 19 personnalités, avec lesquelles il aurait eu des confrontations tout au long du mois d’août. Pour l’opinion oranaise, Zendjabil a bénéficié de la protection d’officiers supérieurs de la Région militaire, de hauts cadres de la wilaya d’Oran ainsi que des officiers de la sûreté nationale. Son activité a connu un développement fulgurant au point où vers la fin des années 1990, il avait la mainmise sur l’ensemble des réseaux de résine de cannabis marocaine qui approvisionnaient le marché européen, moyen-oriental, et algérien. L’immunité dont il bénéficiait lui a permis d’échapper pendant des années à la justice jusqu’en 1999, date à laquelle un mandat d’arrêt international pour contrebande de drogue a été délivré à son encontre, par le biais d’Interpol. En dépit de ce mandat, il a continué à contrôler ses réseaux et à assurer l’acheminement de la drogue, mais en se faisant de plus en plus discret. Son bras droit, Ghorfati Fethi, un autre baron de l’Oranie, prendra le relais. Mais, malgré les complicités dont il bénéficiait, il a suffi qu’il se réfugie à Alger, après sa fuite organisée du tribunal d’Essenia, pour qu’il soit arrêté par les services de sécurité en 2003. Dès son arrestation, Zendjabil a placé Arabat Ziane Abdelkader, dit Pascal, un de ses proches, pour contrôler la drogue. Mais en 2004, la mutation des responsables locaux militaires et civils vers d’autres régions du pays a quelque peu perturbé l’organisation. Pour de nombreux observateurs, Zendjabil ne se serait jamais rendu si des garanties ne lui avaient pas été données par certains cercles du pouvoir. En tout cas, sa reddition a eu des répercussions au Maroc même, où de hauts responsables de l’armée royale sont tombés parmi eux le général Hamidou Laânigri, directeur général de la sûreté nationale marocaine. Certaines sources ont révélé que l’arrestation de Kharraz, alias Chérif Benlouidane, le Pablo Escobar marocain, a été faite grâce à Zendjabil, son ami intime et son fournisseur de toujours. Le réseau démantelé s’est avéré être une véritable toile d’araignée impliquant d’importantes personnalités militaires et politiques marocaines ayant des relais à l’échelle régionale et internationale. DES pesonnalités impliquées Les personnalités citées ne sont pas des moindres. Abdelaziz Izou, pour ne citer que ce dernier, était le puissant directeur de la sécurité des palais royaux, ancien chef de la police judiciaire et de la préfecture de police de Tanger. Une longue liste, d’officiers de la Gendarmerie, de la police, de l’armée et des forces auxiliaires établie, aurait été révélée par Kherraz, parmi lesquels Akka Ahabbar, lieutenant-colonel de la Gendarmerie royale, commandant de la compagnie maritime de Tanger, Abdelmoula Tétouani, capitaine des forces auxiliaires, responsable des forces de surveillance, Hachimi Farid, commissaire à Tanger et bien d’autres hauts gradés des différents corps de sécurité. Ce coup de balai royal n’est autre que le résultat, selon les proches de Zendjabil, des informations que ce dernier a fournies. Du fait de son importance et ses implications au niveau régional, le dossier Zendjabil est donc géré par les plus hautes autorités du pays et suivi par le Président en personne, lequel aurait informé le roi Mohammed VI. Si du côté marocain, les réactions ont été rapides, en Algérie un silence total entoure cette affaire. Aucune information officielle n’a filtré sur la reddition de Zendjabil, ses révélations ou sa situation juridique actuelle. Tous ses proches ont indiqué que ce baron de la drogue s’est constitué prisonnier après avoir eu des garanties pour bénéficier des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation dans la mesure où il a financé des groupes terroristes. Ce scénario a-t-il été concocté uniquement pour l’amener à se rendre et à le réduire par la suite au silence tant les enjeux et les implications de ses activités sont importants ?*Salima Tlemçani. El Watan-16.10.2006.

un dealer arrêté à Oran….Les éléments de la 11ème Sûreté urbaine ont arrêté, au courant de cette semaine, un dealer au quartier Gambetta. Le mis en cause est âgé de 33 ans.  La perquisition de son domicile, effectuée en vertu d’un mandat établi par le procureur de la République, a permis aux policiers de découvrir une importante quantité de comprimés psychotropes. Selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya d’Oran, 1020 comprimés psychotropes ont été découverts chez le mis en cause. Ce dernier a été placé sous mandat de dépôt.  .(El Watan-09.08.2012.)  

**Une tonne de kif et 1,5 kilo d’or saisis du côté de Béchar

Les garde-frontières de Bou Ayach (Béchar), en patrouille, ont récupéré 36 sacs renfermant environ 9 quintaux de kif traité dissimulés par des narcotrafiquants dans des broussailles au lieu-dit Oued Zerdab, commune de Beni-Ounif, a précisé la cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale.
60 autres kilogrammes de kif traité ont été récupérés par les unités de la Gendarmerie nationale, dont la moitié a été saisie lors d’un service de police de la route sur l’autoroute est-ouest au niveau de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès. La quantité était transportée par deux individus à bord d’un véhicule. L’autre moitié, récupérée par les gendarme,s a été rejetée par les vagues sur la plage de Rechgoun, wilaya d’Aïn Témouchent. Agissant sur renseignements, les gendarmes de la brigade de Hassani-Abdelkrim ont récupéré 500 gr de kif traité au domicile parental d’un adolescent (en fuite au village El-Zekam), commune de Hassani-Abdelkarim, et 300 autres grammes ont été retrouvés sur un dealer au centre-ville de M’sila. (Nouvelle République-22.07.2012.)

**Maroc, premier producteur du cannabis au monde

Le Maroc demeure l’un des pays du monde où la culture  »illicite » de cannabis est « très répandue », selon le rapport annuel de l’Organe international de contrôle de stupéfiants pour 2009. « Il (Maroc) est aussi une importante source de cannabis et de résine de cannabis d’origine illicite, en particulier pour l’Afrique du Nord et l’Europe occidental », indique le rapport de cette organisation onusienne diffusé sur son site Internet.

« Les données relatives aux saisies montrent que la plupart de la résine de cannabis produite au Maroc est passée en fraude en Europe. Elle est également acheminée clandestinement dans les pays d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne ou à travers ces pays », ajoute le document.  La même source relève, en outre, que l’herbe de cannabis est produite illicitement dans toutes les sous-régions du continent, précisant qu’en Afrique du Nord, elle est produite à « grande échelle au Maroc »…AFP-14.03.2010.

**Un grand marché de graines de cannabis à Irun (Frontière franco-espagnole )

A Irun, dans la province de  Guipuzcoa (nord de l’Espagne), à seulement 200 mètres de la France, le parc d’expositions est pris d’assaut ce week-end par des milliers d’acheteurs de graines de cannabis dernier cri, «King Kong five ou Mandarina Kush».

Le grand parc Ficoba accueille depuis vendredi «Expogrow» une foire internationale dédiée à la culture du cannabis, ayant attiré le premier jour  4.300 visiteurs, selon les organisateurs, dont beaucoup de Français. Graines, tubes fluorescents et lampes «Xtreme» pour l’éclairage des plants, engrais bio : 200 distributeurs se sont installés sur 5000 m2 pour fournir tout ce qui est nécessaire à la culture du cannabis, tolérée en Espagne lorsqu’elle a pour but un usage personnel. «Il suffit de peu de choses pour faire pousser du cannabis», explique Sandrine Danot, une des organisatrices du salon.

«Une graine, de l’eau, de la lumière et de la terre. Mais comme il s’agit de culture d’intérieur, il faut des lampes qui se substituent au soleil et aussi de l’engrais pour aider à la croissance et éviter les maladies. Les innovations sont nombreuses en la matière», indique-t-elle. A l’extérieur, un espace est dédié aux concerts avec des têtes d’affiche, comme Melle K. et des démonstrations de skate notamment. Vendredi après-midi, dès l’ouverture, grossistes et particuliers se pressaient devant les stands. Parmi eux, beaucoup de Français, chez qui la culture du cannabis est interdite, que les organisateurs avaient ouvertement cherché à attirer en s’installant à 200 mètres de la frontière. «C’est la première occasion de présenter votre entreprise sur le marché français», expliquaient-ils dans une lettre de présentation.

La directrice d’un magasin de semences, «Cannattitude», une Française installée à Les, en Catalogne (nord-est de l’Espagne), à 6 km de la frontière française, explique  : «Il existe d’autres manifestations de ce genre (en Espagne, ndlr). Mais, c’est la première fois qu’il y en a une aussi près de la   France. Nous allons rester trois jours. C’est un point de ralliement pour nos clients français». «C’est hallucinant», commente une Française incrédule, alors que beaucoup ont déjà fait des courses, au vu des sacs bien remplis qu’ils tiennent à la main. «On vient pour acheter des graines», avoue ouvertement un autre Français venu avec plusieurs amis, sans vouloir donner son nom. «Ici, c’est le Leroy Merlin du jardinage exotique, plaisante Ricardo Cogollo, un Franco-Espagnol qui vit entre Bordeaux et Santander. Je cultive mon jardin, sourit-il,  je suis venu faire mon marché, ça évite de passer par un  dealer.» *El Watan.16.09.2012.

**Scandale aux ports secs d’Alger

150 kilogrammes d’héroïne découverts dans un conteneur

150 kg d'héroïne dans un conteneur

Quelques 150 kilogrammes d’héroïne ont été découverts dans un conteneur, apprend-on de source sécuritaire. Une information judiciaire a été immédiatement ouverte par les éléments de la recherche et investigations de la gendarmerie, a ajouté la même source, qui a fait savoir que la direction générale des douanes a aussi tôt été informée. Ainsi, l’état d’alerte que vit l’institution portuaire d’Alger était prévisible, par rapport à plusieurs agissements et dépassements constatés par la direction générale des douanes, qui depuis quelques mois, mène une lutte implacable contre la fraude sous toutes ses formes à travers les différentes institutions portuaires. L’incohérences entre rapports des douanes et des services sécuritaires, ouvre la brèche des scandales aux ports secs d’Alger, sur la nature des produits importés et la complicité de douaniers gradés.
Deux des sept conteneurs appartenant à la Sarl Amghagh et dont le commissionnaire avait engagé la déclaration il y a deux mois auprès de l’inspecteur vérificateur, viennent d’être contrôlés par des inspecteurs du secteur de la lutte contre la fraude d’Alger commerce, sur instruction du directeur régional des douanes d’Alger-port. Le contrôle a débouché sur la découverte d’une fausse déclaration d’espèce portant sur une quantité importante de produits fumigènes importés frauduleusement de Chine, apprend-on de sources douanières. Les mêmes sources indiquent que les cinq conteneurs restants contiennent d’autres quantités de la même marchandise qui allait être enlevée par l’importateur, le plus normalement, si la vérification avait été soi-disant vérifiée par l’inspecteur vérificateur (l’officier de contrôle des douanes), ce dernier à été relevé de son poste avec une mutation d’office au service des admissions temporaires du service des douanes d’Alger commerce. Nos sources ajoutent aussi que cet inspecteur serait impliqué dans plusieurs affaires au niveau du parc sous douane de Sidi Moussa. «Ce parc est devenu une véritable plaque tournante des opérations frauduleuses des barons de l’import/import qui profitent de complicités au sein des services des douanes pour faire transférer des containers depuis le port d’Alger jusqu’au parc de Sidi Moussa sans escorte pour être carrément vidé en cours de route, sinon carrément volatilisé, comme ce fut le cas pour des centaines de conteneurs, durant les deux dernières années». Selon les propres aveux des responsables de l’institution douanière, des centaines d’autres conteneurs en souffrance, non encore contrôlés, sembleraient contenir des produits prohibés, véritable casse-tête pour les services douaniers qui n’arrivent plus à maitriser la situation et à endiguer ce courant de fraude, dont la complicité au sein de la corporation ne fait aucun doute, avons-nous appris des mêmes sources douanières.
D’autre part, nos sources rapportent que durant la matinée du jeudi 18/10/2012 la brigade économique relevant du commandement du Darak El Watani d’Alger a intercepté 13 conteneurs qui étaient sur le point de prendre la route à partir du parc sous douane d’El Hamiz à Alger, comme elle a procédé à la réquisition de sept autres conteneurs au niveau du parc sous douane en question totalisant 21 conteneurs faisant partie d’une seule déclaration en douane qui a été contrôlée sur document car,ayant emprunté le couloir orange,la cargaison serait destinée à l’Office national du lait (Onil) en provenance de la Nouvelle-Zélande. Cette opération de la gendarmerie a mis en alerte la direction générale des douanes, qui apparemment n’a pas été mise au parfum de cette opération musclée, qui laisse entrevoir un nouveau scandale à la lumière des événements ayant trait aux différents scandales des centaines de conteneurs vidés de leurs contenus dernièrement au parc sous-douane de Sidi Moussa.
Selon les mêmes sources, un scandale de gros calibre pourrait secouer l’institution douanière, si la véracité des rumeurs relatives au trafic d’héroïne venait à se confirmer. Ainsi, le directeur général des Douanes a réuni l’ensemble des cadres de l’Inspection générale des Douanes y compris les 4 inspections régionales installées récemment, durant toute la journée du jeudi 18/10/2012 pour arrêter les disposition du lancement d’une série d’enquêtes sur l’implication de douaniers dans ces manoeuvres aux proportions insoupçonnées. Concernant le scandale du port d’Oran, le pôle judiciaire, en charge du dossier de détournement au niveau de la Recette des douanes, a décidé d’une expertise judiciaire dans le but de déterminer le véritable montant du préjudice subi par le Trésor public et des points contradictoires entre les résultats établis par la brigade économique du Darak El Watani et ceux de l’inspection générale des douanes remis au pôle judiciaire d’Oran, ont fait savoir nos sources. Celles-ci ont ajouté que des écarts énormes auraient été constatés d’où la décision des limiers du pôle de recourir à une expertise judiciaire confié à un pool d’experts comptables chevronnés compétents en la matière. Au moment où nous mettons sous presse, on apprend que 22 douaniers gradés serraient associés à des transitaires, feraient l’objet d’enquête de l’Office national de la lutte contre la fraude.*L’Expression-22.10.2012.

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Une réponse à “Des mains criminelles derrière la prolifération de la drogue”

  1. 25 07 2012
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