Le cannabis entraine une altération des performances intellectuelles

**La parole est à la santé publique

une consommation régulière et prolongée de cannabis, commencée à l’adolescence, peut entraîner une altération des performances intellectuelles

*Cannabis chez les adolescents : le QI parti en fumée

Cannabis. Adolescents: le cannabis, herbe à nigauds.

C’est un tournant sur le sujet sensible qu’est le cannabis, la substance illicite la plus consommée dans le monde. Grâce à des études cliniques et épidémiologiques de qualité, publiées dans les meilleures revues scientifiques, les préoccupations sanitaires prennent désormais le pas sur le débat idéologique. La dernière en date, parue en ligne le 27 août dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), est particulièrement frappante.

Après avoir suivi un millier d’individus pendant vingt ans, des chercheurs néo-zélandais et anglo-saxons concluent qu’une consommation régulière et prolongée de cannabis, commencée à l’adolescence, peut entraîner une altération des performances intellectuelles. Avec une baisse du quotient intellectuel (QI) à l’âge adulte allant jusqu’à 8 points. Ce niveau est loin d’être anodin, insistent les auteurs de l’article. « Les personnes qui perdent 8 points de QI à l’adolescence ou dans la vingtaine peuvent être désavantagées par rapport à leurs pairs du même âge, dans la plupart des aspects importants de la vie et pour les années à venir », écrivent-ils. Et de rappeler que le QI est corrélé à de nombreux paramètres : accès à des études supérieures et à un bon emploi, performances au travail, niveau de revenus, mais aussi tendance à développer des maladies cardiaques ou un alzheimer, risque de décès prématuré…

Sur le fond, les conclusions de l’étude néo-zélandaise ne sont pas vraiment surprenantes. Des atteintes cognitives – troubles de mémoire, de l’attention et de la concentration, manque de motivation – ont été décrites depuis longtemps chez les consommateurs de cannabis au long cours. Mais Madeline Meier et ses collègues enfoncent le clou sur la vulnérabilité du cerveau adolescent à cette drogue. Et la démonstration est d’autant plus crédible qu’elle s’appuie sur une méthodologie béton, et inédite. Jusque-là, les données provenaient surtout d’enquêtes rétrospectives comparant les performances intellectuelles de fumeurs de cannabis à celles de sujets témoins, non-consommateurs. Ici, les participants ont été enrôlés avant qu’ils ne goûtent au haschich, et ont été suivis régulièrement pendant deux décennies. Tous appartiennent à la cohorte dite de Dunedin (du nom de la ville néo-zélandaise où ils résident), qui étudie de façon prospective plusieurs aspects de la santé et du comportement de 1 037 individus, depuis leur naissance -en 1972-1973.

Pour ce volet cannabis, les volontaires ont été interrogés, de façon confidentielle, sur leur consommation et leur dépendance, à cinq reprises : à 18, 21, 26, 32 et 38 ans. Des tests neuropsychologiques ont été pratiqués à l’âge de 13 ans et 38 ans. Un déclin marqué du quotient intellectuel (jusqu’à 8 points entre les deux mesures) a été retrouvé chez ceux qui ont commencé leur expérimentation dans l’adolescence, et qui sont ensuite devenus des fumeurs réguliers – au moins quatre fois par semaine -, pendant une longue période. « L’altération était globale, portant sur les cinq domaines du fonctionnement neuropsychologique, et elle ne pouvait pas être expliquée par d’autres facteurs comme un moindre degré d’éducation ou l’usage d’alcool ou d’autres drogues« , précisent les auteurs. Au-delà des tests, elle semble avoir eu un impact sur leur existence puisque les amis et membres de la famille de ces consommateurs réguliers initiés très tôt au cannabis ont remarqué chez leurs proches des troubles de mémoire et des pertes d’attention.

Autre point important, l’arrêt ou la réduction de la consommation de la drogue n’a pas restauré complètement les capacités intellectuelles. Une initiation plus tardive, à l’âge adulte, ne s’est en revanche pas accompagnée d’une baisse des performances aux tests de QI, soulignent Madeline Meier et ses collègues.

« Certains pensaient que les troubles de la mémoire et de l’attention disparaissaient à l’arrêt de la prise de cannabis. Cette étude montre que les perturbations sont peut-être irréversibles, et suffisamment importantes pour être gênantes dans la vie quotidienne », commente Philippe Arvers, médecin épidémiologiste et addictologue (Centre de recherche du service de santé des armées, Grenoble). « C’est un très beau travail, dont l’intérêt majeur est dans la démonstration de l’interaction du cannabis avec le développement cérébral, renchérit le professeur Mickaël Naassila, directeur du Groupe de recherche sur l’alcool et les pharmacodépendances (Inserm, Amiens). Cela renforce l’idée qu’il faut retarder le début de la rencontre avec cette drogue. »

Dans cette cohorte néo-zélandaise, le sous-groupe des sujets les plus vulnérables aux effets du cannabis sur le QI (début précoce, usage régulier et prolongé de la drogue) correspond à un effectif modeste : une quarantaine de personnes, soit 5 % de la population étudiée, note de son côté Jean-Luc Martinot, pédopsychiatre et directeur de recherche à l’Inserm (unité imagerie et psychiatrie – www.u1000.idf.inserm.fr ; CEA, universités Paris-Sud et Paris-Descartes). « Cet élément incite à la prudence dans l’interprétation des résultats, tout comme le fait que seuls des comportements ont été mesurés. Il n’y a pas eu d’analyses objectives au niveau cérébral, en imagerie par exemple », insiste le chercheur français.

Analyser les cerveaux d’une cohorte d’adolescents en IRM anatomique et fonctionnelle, c’est justement ce qu’est en train de faire Jean-Luc Martinot, dans le cadre d’un projet européen, dont le but est de rechercher des liens entre les facteurs biologiques et d’environnement qui influencent la santé mentale et les addictions des jeunes.

Terra incognita avant l’an 2000, le cerveau des adolescents commence seulement à livrer quelques secrets sur son développement. « On sait maintenant, grâce aux examens d’imagerie, que la maturation cérébrale normale s’accompagne d’une diminution de l’épaisseur de la substance grise, qui correspond à une sélection des circuits neuronaux contrôlant les régions sous-corticales, explique Jean-Luc Martinot. Cette perte de volume commence dans la partie postérieure du cerveau, siège de fonctions sensorielles, puis elle gagne les régions antérieures, qui contrôlent l’impulsivité, les émotions, les interactions sociales… Il y a aussi des modifications au niveau de la substance blanche, avec un renforcement de la connectivité entre les neurones. »

Pour ce spécialiste, l’adolescence est une période sensible : « Les facteurs environnementaux, affectifs ou toxiques comme les drogues, ont des interactions encore méconnues avec les stades de maturation du cerveau. »

Selon Mickaël Naassila, ce processus dure jusqu’à environ 20-25 ans, mais le cerveau adulte garde ensuite une certaine plasticité, avec formation en permanence de nouveaux neurones. Que se passe-t-il quand cet organe en plein remaniement rencontre des substances addictives ? Ont-elles toutes les mêmes effets ? Certains sont-ils prédisposés plus que d’autres à sombrer dans une addiction ?

« Le seul produit réellement neurotoxique est l’alcool, qui attaque directement les membranes des cellules cérébrales, précise le psychiatre Michel Reynaud, chef du département de psychiatrie et d’addictologie à l’hôpital universitaire Paul-Brousse, et coauteur de Addiction au cannabis (Médecine-Sciences Flammarion, 2009). Le tabac, le cannabis, l’héroïne et les autres drogues ont en commun de perturber le fonctionnement de récepteurs qui modulent la transmission dopaminergique. Ils agissent ainsi sur les voies de la récompense, de la gestion des émotions, de la motivation… » Un mode d’action qui, selon l’addictologue, explique la particulière vulnérabilité à ces produits dans l’adolescence.

Les dégâts de l’alcool sur le jeune cerveau sont les mieux connus, grâce à des expériences sur des modèles animaux et des études cliniques. Il a ainsi été établi que l’alcoolisation précoce, sous forme de « bitures express » (binge drinking des Anglo-saxons), entraîne des lésions anatomiques, et notamment une réduction du volume de l’hippocampe, une petite structure qui a un rôle majeur dans l’apprentissage et les processus de mémorisation. Mickaël Naassila, qui étudie le cerveau de centaines d’étudiants en collaboration avec une équipe britannique, s’attend aussi à trouver chez les binge drinkers une hyperactivité dans les noyaux amygdaliens – impliqués dans les émotions – et un retard de maturation cérébrale.

Quid du cannabis ? « Des études chez des consommateurs adultes ont permis de détecter des déficits anatomiques de régions contribuant aux émotions et à la mémoire (hippocampe, amygdale), indique Jean-Luc Martinot. Nos propres travaux, chez des adultes dépendants au cannabis et au tabac, ont mis en évidence une baisse de 20 % des transporteurs de la dopamine. C’est presque de l’ordre de ce que l’on peut voir dans des maladies neurologiques. Chez l’adolescent, on manque encore de données, y compris sur le développement normal. » L’étude européenne en cours devrait permettre d’en savoir plus.*Le Monde-06.09.2012.

joint

**Le cannabis multiplie par deux le risque de cancer

Attention, la marijuana peut provoquer un cancer des testicules

Une nouvelle étude de l’université de Californie du Sud indique que l’utilisation de la marijuana peut augmenter le risque de cancer des testicules.

Des scientifiques de l’université de Californie du Sud Keck School of Medicine ont publié récemment une étude qui lie la consommation, à titre récréatif, de la marijuana à un risque accru de cancer des testicules.

Leur recherche a été publiée dans Cancer, une revue rédigée par les scientifiques de l’American Cancer Society.

Le cannabis multiplie par deux le risque de cancer

Les chercheurs ont examiné 163 consommateurs de drogues et ayant eu un cancer des testicules, en les comparant à 292 hommes en bonne santé et du même âge.

Ils ont trouvé que « ceux qui ont eu des antécédents de consommation de marijuana étaient deux fois plus susceptibles d’avoir des sous-types de cancer des testicules et des tumeurs germinales mixtes ».

Le système qui interviendrait dans la formation du sperme

Le lien entre la consommation de marijuana et le cancer des testicules avait déjà été établi. Cancer avait déjà publié deux études qui obtenaient des résultats similaires.

Le docteur, Victoria Cortessis, professeur adjoint de médecine préventive à l’USC (Los Angeles), a déclaré dans un communiqué que d’avantage de recherches seraient encore nécessaire : « Nous ignorons comment le cannabis conduit au cancer mais nous supposons que le système qui intervient dans la formation du sperme, répond à l’ingrédient actif de la marijuana ».*Jol.Press- le 14/09/2012

Le cannabis entraine une altération des performances intellectuelles dr_thomas_wanhoff

**Cannabis: plus on fume jeune, plus le cerveau trinque

Une étude au long cours, menée par des chercheurs néo-zélandais auprès de mille enfants, a permis d’évaluer les effets toxiques du cannabis. Après quarante ans de suivi, ils en concluent que fumer du cannabis depuis l’adolescence endommage irréversiblement le cerveau.

L’étude néo-zélandaise a été réalisée afin d’évaluer les dangers du cannabis. Elle a été menée sur 1037 enfants nés au début des années 70. Leurs performances cérébrales ont été testées de manière régulière jusqu’à aujourd’hui. Les résultats de cette étude ont révélé une grande vulnérabilité du cerveau des jeunes à la « neurotoxicité » du cannabis. En résumé, plus on commence à fumer tôt, plus les effets toxiques du cannabis sont durables et partipent à la détérioration du cerveau.

Une consommation en hausse chez les préadolescents

Selon les chiffres publiés par le journal Le Figaro, la France compterait 3,9 millions de consommateurs, dont 1,2 million de consommateurs réguliers. En classe de Troisième, un garçon sur quatre et plus d’une fille sur cinq auraient déjà consommé du cannabis. 3% des adolescents de 15 ans fumeraient régulièrement, et si ce chiffre reste stable depuis 2006, il augmente en revanche chez les jeunes de 13 ans, puisqu’ils étaient 6,4% en 2010 contre 4,8% en 2006.

Les consommateurs réguliers ayant commencé à fumer adolescents ont un QI qui baisse…

L’enquête menée par les scientifiques néo-zélandais, aidés par des chercheurs de l’université de Duke (États-Unis) et du King’s College de Londres, révèle que la consommation de cannabis depuis l’adolescence induit une perte de points de quotien intellectuel (QI) à l’âge adulte. Une perte qui peut être de huit points. L’adolescence est une période où la maturation du cerveau n’est pas terminée : consommer du cannabis entraîne donc une perte plus importante des points de QI par rapport à ceux qui commencent à l’âge adulte.

… et un cortex qui se réduit

Fumer régulièrement du canabis depuis l’adolescence a également des conséquences dans la vie de tous les jours. Les cherceurs évoquent en effet des « problèmes de mémoire ou d’attention », des séquelles parfois irréversibles, puisque «l’arrêt [ de la consommation de cannabis ] ne restaure pas complètement les fonctions neuropsychologiques de ceux qui ont commencé à l’adolescence». Des conclusions inquiétantes, car c’est précisément pendant l’adolescence que les jeunes sont les plus susceptibles de consommer de l’herbe.

Une étude de ce type, menée en 2010 par le Pr John Churchwell et des neurobiologistes de l’université de l’Utah (Etats-Unis), avait relevé une réduction du volume du cortex préfrontal chez les consommateurs de cannabis adolescents. Cette zone du cerveau joue un rôle dans la planification ainsi que les fonctions exécutives, comme la prise de décision et le contrôle de l’impulsivité.  Le cannabis n’est donc pas une drogue si douce que cela.*Jol.Press- 05/09/2012

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Trafic de drogues, blanchiment d’argent, enlèvements et meurtres

Guerre de pouvoir au sein des cartels de la drogue

Benjamin Arellano Felix, ancien leader du cartel mexicain de Tijuana, a plaidé coupable, mercredi 4 janvier 2012, de racket et blanchiment d’argent, en Californie. Il risquait une peine de 140 ans mais, à la suite d’un accord avec l’accusation, il ne passera que 25 ans derrière les barreaux d’une prison américaine. Sans tête, ce cartel devrait perdre du terrain, mais il reste au Mexique quantité d’organisations qui se disputent la suprématie sur le crime organisé dans le pays. Etat des lieux.

Jeudi 5 décembre 2011, le patron du cartel de Tijuana a plaidé coupable. De fait, cela marque le déclin de ce puissant réseau spécialisé dans le trafic de drogue, mais soulève également une question intéressante : quel cartel va désormais régner en maître sur le Mexique ?

 16 ans à la tête du cartel le plus puissant

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Benjamin Arellano Felix, 58 ans, a dirigé le cartel de Tijuana pendant 16 ans avant d’être arrêté à Mexico en 2002, puis extradé vers les Etats-Unis neuf ans plus tard.

Son cartel, baptisé Arellano Felix Organization, est considéré par le ministère de la Justice des Etats-Unis comme « une des plus célèbres organisations de trafic de drogue » qui contrôlait les routes de la cocaïne, de la marijuana et d’autres drogues depuis les villes frontalières vers les Etats-Unis.

Trafic de drogues, blanchiment d’argent, enlèvements et meurtres

Arellano Felixa plaidé coupable de trafic de stupéfiants et blanchiment d’argent. Le gouvernement a également rappelé que le cartel avait de nombreux enlèvements et meurtres à son actif.

Il encourt une peine maximale de 25 ans de prison. Ce qui n’est pas très élevé. Surtout, si l’on se souvient que beaucoup de ses subordonnés ont écopé de peines beaucoup plus lourdes. Mais lorsqu’il aura été au bout de sa peine, il retournera au Mexique, où il a été condamné à une autre peine de 22 ans de prison ferme.

Le cartel Arellano Felix est un excellent exemple de la vigueur et de la persistance du commerce de la drogue. InSight Crime, un centre d’investigations et d’analyses sur les crimes organisés en Amérique latine, propose de bonnes analyses sur l’évolution des alliances entre cartels et a publié, à la fin de l’année dernière, des preuves d’une alliance entre les cartels de Sinaloa et de Tijuana : un pacte qui leur a permis de mener leurs opérations sur les mêmes territoires et dans la paix.

Qui règne sur le Mexique ?

Désormais, d’après un rapport du gouvernement mexicain, le cartel de Sinaloa aurait perdu du terrain face aux Zetas, réputés pour leur extrême violence et leurs stratégies d’expansion agressive.

Mais cela signifie-t-il pour autant qu’ils soient devenus les plus puissants ? Le pouvoir d’un cartel s’évalue à l’influence et au contrôle qu’il exerce sur la vie politique et les forces de sécurité du pays. Selon InSight Crime, les premiers en la matière resteraient les Sinaloa : « De ce point de vue, il semble raisonnable de suggérer que l’organisation des  Sinaloa a la volonté de rester l’acteur le plus puissant au Mexique. » Alors que les Zetas contrôlent probablement davantage de territoire, les Sinaloa maintiennent des relations à tous les échelons du gouvernement, dont certaines dans la police et l’armée fédérale, et leur influence semble demeurer très importante. L’avenir nous dira, qui des deux finira par prendre le leadership, ou si les deux finiront par fusionner. Dans l’univers du business de la drogue, les enjeux du pouvoir se jouent et déjouent avec le Pouvoir.*JOL Press -16.01.2012.

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12 réponses à “Le cannabis entraine une altération des performances intellectuelles”

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