Coopération algéro-américaine

***Nouvel ambassadeur US à Alger :

Ambassade US à Alger : Qui est John P. Desrocher, le successeur de Joan Polaschik?

Qui est John P. Desrocher, le successeur de Joan Polaschik?

L’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Alger va changer de patron à partir de juillet prochain. L’ambassadrice en poste, Mme Joan Polaschik, nommée en août 2014, sera remplacée par  M.John P. Desrocher

Le nouvel ambassadeur des USA en Algérie est un spécialiste des questions du monde arabe et de l’Afrique du Nord pour avoir occupé des postes au sein des ambassades en Irak et Egypte durant sa carrière diplomatique entamée depuis 1988.

Avant d’être désigné au poste d’ambassadeur à Alger, M.John Desrocher était sous-secrétaire adjoint chargé des affaires de l’Égypte et du Maghreb et ce depuis septembre 2014. 

Il est aussi un fin connaisseur des questions économiques dans leur volet commercial. Il a, à ce propos, travaillé au profit des affaires économiques et politiques à l’ambassade US du Caire (Egypte).

« M. Desrocher est un ancien sous-chef de mission et consul général à l’étranger à sept missions américaines et un haut fonctionnaire du département d’état à Washington. Il est connu pour son sens économique, son leadership, sa connaissance des régions du Nord de l’Afrique et du Moyen-Orient et sa capacité à gérer les personnes et les ressources dans des environnements à forte menace. M. Desrocher a obtenu un B.S. De l’École de service extérieur de l’Université de Georgetown. Il parle français, allemand et arabe basique », a-t-on précisé dans le communiqué de la Maison Blanche annonçant sa désignation par Le président Donald Trump au poste d’ambassadeur des Etats-Unis à Alger.

Autre fait à l’actif de M.John Desrocher, sa  participation aux négociations économiques palestino-israéliennes à la fin des années 1990 alors qu’il était un fonctionnaire au consulat général des États-Unis à Jérusalem à la fin des années 1990.

Durant la période de 2009 et 2010, il était ministre conseiller pour la coordination économique et responsable des questions de politique économique américano-irakiennes à l’ambassade d’Irak.

De 2006 à 2009, il a exercé les fonctions de consul général des États-Unis en Nouvelle-Zélande.

M. Desrocher a également été directeur du Bureau des affaires irakiennes au Département d’État.*algerie1.com / vendredi 23 Juin 2017

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*Algérie-USA : des relations excellentes et un dialogue stratégique

**un temps fort» dans le dialogue stratégique entre Alger et Washington 

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier à Alger, le secrétaire d’État adjoint américain, Antony Blinken, avec lequel il a procédé à «l’examen et l’évaluation des relations bilatérales dans leurs différentes composantes : politique, socio-économique et sécuritaire», indique  un communiqué des services du Premier ministre. Lors de cette audience, «les échanges ont permis d’aboutir à la conclusion que si les relations sont bonnes, elles demandent à être consolidées, particulièrement  dans les domaines économiques», précise-t-on de même source. L’entretien s’est déroulé en présence de M. Ramtane Lamamra, ministre  d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. 

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a qualifié «d’un temps fort» dans le dialogue stratégique entre Alger et Washington la séance de travail qu’il a eue avec le secrétaire d’État adjoint américain, Antony  Blinken. «Je me réjouis de cette séance de travail qui aura été un temps fort dans le dialogue stratégique entre les deux pays, qui s’approfondit, s’élargit et dégage de plus en plus de convergences significatives», a déclaré M. Lamamra à la presse, à l’issue de son entretien avec M. Blinken, en visite de travail de trois jours à Alger. Affirmant qui cette séance de travail a été «très utile, productive et encourageante», le chef de la diplomatie algérienne a relevé qu’«aujourd’hui, sous l’impulsion du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et du Président Barack Obama, nous construisons un partenariat stratégique qui couvre toutes  les dimensions dans le domaine bilatéral avec des avancées en matière de coopération et de partenariat économique et aussi culturel».  Dans le domaine culturel, M. Lamamra a fait savoir qu’une école américaine sera bientôt fonctionnelle à Alger, ce qui prouve, a-t-il dit, «à quel point les relations humaines sont extrêmement importantes dans cette relation de qualité». M. Lamamra a, en outre, évoqué la 7e session du dialogue au niveau des ministères de la Défense nationale de des deux pays qui vient de se terminer à Washington. «Nous avons travaillé depuis longtemps la main dans la main dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pour le renforcement de la coopération internationale» contre ce phénomène, a ajouté le ministre, soulignant que «notre coopération, nos échanges, nos dialogues s’étendent à tous les points chauds et les crises internationales». À ce propos, il a indiqué que l’Algérie et les États-Unis d’Amérique ont «beaucoup de convergences quant à la nécessité de solutions politiques et pacifiques, conformes aux principes et buts de la Charte des Nations unies».  «Nous essayons aussi, à l’occasion de visites de cette nature, de nous projeter vers l’avenir et de voir en quoi nous pouvons contribuer ensemble, chacun en ce qui le concerne, à apporter des solutions à la crise libyenne, mais aussi à d’autres situations conflictuelles dans notre région et à travers le  monde», a encore souligné M. Lamamra. Dans le même sillage, le chef de la diplomatie algérienne a relevé qu’au cours de cet entretien, «une référence opportune a été faite à notre histoire partagée de mouvements de libération nationale».          «Ce n’est pas pour rien que les États-Unis célèbrent leur fête d’indépendance le 4 juillet et l’Algérie le 5 du même mois», a fait observer M. Lamamra, rappelant que cette année l’Algérie a reçu un message de félicitations «tout à fait agréable» de l’ambassadeur des États-Unis à Tokyo, Caroline Kennedy. Elle a évoqué, pour l’occasion, l’engagement de son père, le défunt  Président américain, John-Fitzgerald Kennedy, au côté de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, symbolisant ainsi l’engagement et l’attachement de toute la nation américaine aux mêmes valeurs et aux mêmes objectifs», a-t-il conclu. Les États-Unis d’Amérique «apprécient beaucoup» le leadership de l’Algérie dans la région, a indiqué le secrétaire d’État adjoint américain, Antony Blinken, relevant le partenariat de «plus en plus profond» qui se dessine entre les deux pays. «Plusieurs sujets ont été évoqués au cours de ma visite en Algérie, notamment son leadership dans la région, que ce soit pour la question de la paix en Libye, au Mali ou en Syrie. C’est un leadership que nous apprécions beaucoup», a indiqué M. Blinken dans une déclaration à la presse, à l’issue de son entretien avec le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.
Affirmant qu’il était «très satisfait» de la visite qu’il effectue en Algérie depuis vendredi, M. Blinken a relevé, en outre, l’existence d’un «partenariat de plus en plus profond qui se dessine entre l’Algérie et les États-Unis».  Il a ajouté que les deux pays travaillent «ensemble» sur des «dossiers  sécuritaires très importants» et œuvrent aussi, a-t-il expliqué, à «approfondir leurs relations économiques, culturelles et entre les citoyens des deux pays».  M. Blinken a indiqué qu’il a évoqué, avec M. Lamamra, la plupart des  dossiers à l’échelle internationale sur lesquels les deux pays «travaillent  étroitement ensemble».  **Le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, a  reçu  au siège de son département ministériel le secrétaire d’État adjoint américain, Antony Blinken, avec qui il s’est entretenu sur le partenariat dans le domaine de l’énergie, a indiqué un communiqué du ministère. «Les entretiens entre les deux parties ont porté sur les relations  de coopération et de partenariat entre l’Algérie et les États-Unis dans le domaine des hydrocarbures et de l’énergie», a précisé le ministère. M. Boutarfa et le numéro deux de la diplomatie américaine «ont exprimé leur satisfaction de ces relations et leur volonté de les approfondir, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de la coopération technique et de la formation». À cette occasion, M. Boutarfa a présenté à M. Blinken les grands axes du programme national des énergies renouvelables «en plaidant pour un partenariat mutuellement bénéfique entre les entreprises des deux pays, notamment pour la fabrication des équipements industriels liés à ces énergies», précise encore le communiqué. Leurs discussions ont également abordé l’évolution de la situation du marché pétrolier mondial, qui sera examinée lors de la 15e édition de la réunion ministérielle du Forum international de l’énergie, prévu du 26 au 28 septembre prochain à Alger, et auquel la participation des États-Unis est attendue, note le ministère. Pour rappel, l’adjoint de John Kerry est à Alger, depuis vendredi, pour une visite de trois jours au cours de laquelle il s’entretiendra avec de hauts  responsables algériens «sur l’état de la coopération bilatérale et les moyens de son renforcement», avait indiqué, mercredi dernier, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. «Les questions liées à l’actualité régionale et internationale seront également à l’ordre du jour de ces entretiens», avait également souligné le communiqué. *elmoudjahid.com/ dimanche 24 juikket 2016

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Caroline Kennedy évoque l’engagement de son père, le défunt président américain, John-Fitzgerald Kennedy, au côté de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, symbolisant ainsi l’engagement et l’attachement de toute la nation américaine aux mêmes valeurs et aux mêmes objectifs»

à propos des relations de l’Algérie et des Etats-Unis, le Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, a rappelé, à l’issu du tête-tête qu’il a eu avec le secrétaire d’Etat adjoint américain, Antony Blinken, il a rappelé le message fort élogieux et émouvant de l’ambassadrice des Etats-Unis à Tokyo, Caroline Kennedy à l’Algérie à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance le 5 juillet dernier.

«Cette année, l’Algérie a reçu un message de félicitations tout à fait agréable de l’ambassadeur des Etats-Unis à Tokyo, Caroline Kennedy. Elle a évoqué, pour l’occasion, l’engagement de son père, le défunt président américain, John-Fitzgerald Kennedy, au côté de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, symbolisant ainsi l’engagement et l’attachement de toute la nation américaine aux mêmes valeurs et aux mêmes objectifs», a précisé Lamamra.

Ce fut précisément ce fameux message qui a fait monter le roi du Maroc et ses sujets sur leurs grands chevaux en se payant même les services d’un lobbyiste américain pour tenter de discréditer l’ambassadrice Caroline Kennedy. Ce dernier, qui travaille pour le think-tank Atlantic Council, s’était notamment interrogé pourquoi une diplomate américaine en exercice dans un pays étranger (Japon) se permet-elle d’encenser un pays si loin comme l’Algérie.

Ce qui a fait bondir le royaume et ses serviteurs se sont bien sûr les idées et le combat de Mme Caroline Kennedy en faveur des causes juste notamment celle du peuple Sahraoui. Pour le Maroc, ce message élogieux de l’ambassadrice à l’Algérie constituait aussi un appui américain et quelque part un désaveu aux thèses marocaines.

Le ministre des Affaires étrangères s’est donc fait fort de le rappeler devant le diplomate américain pour souligner un peu plus l’excellence des relations entre les deux pays. Le MAE a d’ailleurs déclaré que lors de son entretien avec Antony Blinken, en visite de trois jours en Algérie, «une référence opportune a été faite à notre histoire partagée de mouvements de libération nationale».

Poussant l’ironie un peu plus, Lamamra a glissé : «Ce n’est pas pour rien que les Etats-Unis célèbrent leur fête d’indépendance le 4 juillet et l’Algérie le 5 du même mois». Le MAE a par ailleurs qualifié les discussions avec son invité à «un temps fort» dans le dialogue stratégique entre Alger et Washington. «Je me réjouis de cette séance de travail qui aura été un temps fort dans le dialogue stratégique entre les deux pays qui s’approfondit, s’élargit et dégage de plus en plus de convergences significatives», a –t-il déclaré à la presse. Sans doute que ces propos vont donner des sueurs froides aux gars du makhzen qui voient d’un mauvais œil tout rapprochement entre Alger et Washington.*Par Rafik Benasseur | samedi 23/07/2016 | algerie1.com

**L’Algérie et les Etats-Unis qualifient leurs relations de «bonnes» et s’accordent sur la nécessité de les consolider dans les domaines économiques.

C’est ce qui ressort des échanges entre les responsables du gouvernement algérien et le secrétaire d’Etat adjoint américain, Antony Blinken, qui effectue depuis vendredi une visite en Algérie. «Il a été procédé à l’examen et l’évaluation des relations bilatérales dans leurs différentes composantes politique, socioéconomique et sécuritaire», indique un communiqué du Premier ministère, à l’issue de l’audience accordée par Abdelmalek Sellal au responsable américain.

Lors de cette audience, ajoute la même source, «les échanges ont permis d’aboutir à la conclusion que si les relations sont bonnes, elles demandent à être consolidées particulièrement dans les domaines économiques». De son côté, Antony Blinken affirme que son pays «apprécie beaucoup le leadership de l’Algérie dans la région». «Plusieurs sujets ont été évoqués au cours de ma visite en Algérie, notamment son leadership dans la région, que ce soit pour la question de la paix en Libye, au Mali ou en Syrie. C’est un leadership que nous apprécions beaucoup», explique-t-il à l’issue de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Antony Blinken s’est dit «très satisfait de sa visite» et relève l’existence d’«un partenariat de plus en plus profond qui se dessine entre l’Algérie et les Etats-Unis».

«Les deux pays travaillent ensemble sur des dossiers sécuritaires très importants et œuvrent aussi à approfondir leurs relations économiques, culturelles et entre les citoyens des deux pays», explique-t-il, précisant qu’il a évoqué avec Ramtane Lamamra la plupart des dossiers à l’échelle internationale sur lesquels les deux pays «travaillent étroitement ensemble». Le dialogue stratégique entre Alger et Washington est, selon le ministre des Affaires étrangères, «un temps fort». «Je me réjouis de cette séance de travail qui aura été un temps fort dans le dialogue stratégique entre les deux pays qui s’approfondit, s’élargit et dégage de plus en plus de convergences significatives», souligne Ramtane Lamamra. Selon lui, les deux pays «construisent aujourd’hui un partenariat stratégique qui couvre toutes les dimensions dans le domaine bilatéral avec des avancées en matière de coopération et de partenariat économique et aussi culturel».

Dans le domaine culturel, annonce-t-il, une école américaine sera bientôt fonctionnelle à Alger, ce qui prouve, selon lui, «à quel point les relations humaines sont extrêmement importantes dans cette relation de qualité». Le ministre algérien évoque, en outre, la 7e session du dialogue au niveau des ministères de la Défense nationale des deux pays qui vient de se terminer à Washington. «Nous travaillons depuis longtemps, main dans la main, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pour le renforcement de la coopération internationale contre ce phénomène», ajoute-t-il. «Notre coopération, nos échanges, nos dialogues s’étendent à tous les points chauds et les crises internationales», dit-il.

En plus du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères, Antony Blinken a eu également un entretien avec le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa. Les deux hommes ont passé en revue le partenariat dans le domaine des hydrocarbures et de l’énergie et exprimé leur volonté de les approfondir, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de la coopération technique et de la formation. *el watan / dimanche 24 juikket 2016

**Renouvellement de l’accord de coopération scientifique et technologique

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la  Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé que l’Algérie et les États-Unis d’Amérique œuvrent actuellement à renouveler l’accord de coopération scientifique et technologique qui les lie et qui englobe plusieurs domaines de coopération, dont l’échange d’étudiants. M. Hadjar a précisé, à l’issue de l’entretien qu’il a eu avec le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, que la rencontre a porté sur les domaines de coopération bilatérale, notamment l’enseignement et les technologies, rappelant les accords de coopération existants entre l’Algérie et les États-Unis d’Amérique, dont «l’accord de coopération scientifique et technologique», qui vient d’expirer, et que le groupe de travail bilatéral oeuvre à renouveler». Cet accord englobe un nombre de points, dont l’échange de bourses et d’étudiants, a ajouté la ministre, soulignant les efforts déployés à cet effet  en vue de résoudre certaines difficultés relevées dans la mise en œuvre de  cet accord, à l’instar de «la hausse des taxes pour les étudiants algériens désirant poursuivre leurs études dans ce pays, pouvant atteindre parfois 60.000 dollars par an». Les deux parties ont évoqué, dans le même contexte, l’encouragement de la formation en langue anglaise, car l’Algérie «connaît un déficit en enseignants de cette matière tant au niveau universitaire que secondaire». Il a été décidé, dans ce cadre, l’«envoi d’un groupe d’enseignants américains en vue d’assurer une formation et un encadrement supérieur dans les universités algériennes pour des durées limitées», a indiqué M. Hadjar. Il a également été question de l’aide à l’insertion des diplômés des  universités dans le marché du travail, un domaine où les États-Unis est un pays pionnier. Par ailleurs, le responsable américain a salué le niveau atteint par la coopération bilatérale dans les domaines de l’éducation et de l’enseignement, notamment l’échange d’étudiants, une autre manière de «consolider davantage les relations entre l’Algérie et les États-Unis, notamment les jeunes des deux pays». Il a souligné l’existence de plusieurs projets sur lesquels les deux parties œuvrent à leur réalisation durant les prochains mois.*El Moudjahid / lundi 25 juillet 2016

***Le secrétaire d’État adjoint américain, Antony Blinken, a visité, hier dimanche à Alger, le Musée nationale El-Moudjahid. M. Blinken s’est rendu dans les pavillons du Musée où des explications lui ont été fournies sur les différentes étapes de l’histoire de l’Algérie. Le secrétaire d’État adjoint américain est à Alger depuis vendredi pour  une visite de trois jours, au cours de laquelle il s’est entretenu avec de  hauts responsables algériens «sur l’état de la coopération bilatérale et les moyens de son renforcement».

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*Lors d’une visite de courtoisie au siège de L’Expression

l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Alger, Henry S. Ensher déclare

  «L’Algérie est notre partenaire idéal»

Depuis son accréditation à Alger en 2012, l’Ambassadeur des Etats-Unis multiplie les sorties sur le terrain. Lors d’une visite de courtoisie effectuée hier, au siège de L’Expression à la Maison de la presse Abdelkader Safir à Kouba, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Alger, Henry S. Ensher, a eu une discussion très conviviale avec le staff et le directeur du journal, Ahmed Fattani.

Son Excellence l'ambassadeur (à droite) discutant avec Ahmed Fattani, directeur de L'Expression

Les relations politiques, commerciales et économiques entre les deux pays, la situation sécuritaire régionale et particulièrement au Sahel ont été passées en revue lors de cette visite.
«L’Algérie est le partenaire idéal pour les Etats-Unis en ce sens qu’elle possède les capacités politiques, des potentialités économiques et des richesses naturelles», a déclaré l’ambassadeur S. Ensher, soulignant que son pays «veut instaurer des relations solides et continues avec l’Algérie qui doivent dépasser les conjonctures politiques».
Le staff de L’Expression et Son Excellence M.l’Ambassadeur ont évoqué l’évolution des relations entre les deux pays depuis les attentats du 11 septembre à New York. Aussi, est-il temps d’ouvrir une autre page dans les relations pour aller au-delà de la collaboration sécuritaire et des échanges commerciaux.
«Nous souhaitons un appui franc de la part des Américains, notamment dans ce qui se passe au nord du Mali car la situation sécuritaire est sérieusement inquiétante», a plaidé le directeur du journal L’Expression.
«Notre pays a toutes les capacités de jouer un rôle de leader incontournable en Afrique du Nord et dans la région du Sahel de par ses capacités humaines et matérielles et son expérience sécuritaire chèrement acquise sur le terrain de la lutte contre le terrorisme», a ajouté Ahmed Fattani.
Car, a estimé le directeur de L’Expression: «Nous croyons que la meilleure stratégie pour faire face aux menaces d’Aqmi, et des réseaux de criminalité est que les Américains travaillent de manière claire avec les gouvernements de la région à accroître leurs capacités, à favoriser la coopération régionale et à lutter contre l’extrémisme.»
Depuis son accréditation à Alger en 2012, l’ambassadeur américain multiplie les sorties sur le terrain en vue de prospecter, de consolider les relations entre les deux pays et surtout de rassurer les entreprises américaines sur les opportunités qui existent dans le marché algérien.
La dernière sortie S.E. M. S. Ensher à Tizi Ouzou revêt, à la fois, cette symbolique économique et politique. «Entre l’Algérie et les USA, il y a un partenariat dans la lutte antiterroriste qui a été renforcé surtout après les attentats de 11 septembre 2001. Aujourd’hui, cette coopération doit aussi aller dans le sens d’un développement des relations économiques, notamment commerciales entre les deux pays», a-t-il ajouté avant de souligner que le gouvernement américain encourage ses sociétés à investir en Algérie. (L’Expression-24.05.2012.)

**La visite que devait effectuer en Algérie le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a été reportée

 John Kerry partagé entre la gestion du dossier iranien et celui du Maghreb

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a reçu hier après-midi, une communication téléphonique du secrétaire d’Etat américain, John Kerry, qui l’a informé que le président Barack Obama lui a demandé «de se rendre à Genève dans le cadre des négociations en cours sur le programme nucléaire iranien», a expliqué M.Amar Belani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères
«Le secrétaire d’Etat américain doit rentrer de Genève à Washington pour faire un rapport au président Obama et pour interagir avec le Congrès sur les développements liés au dossier nucléaire iranien», a ajouté le porte-parole du MAE. M.Kerry a quitté hier Israël pour se rendre directement à Genève où la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton négocie depuis jeudi dernier aux côtés des représentants des 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne plus l’Allemagne) un accord avec la délégation iranienne sur le programme nucléaire de l’Iran. Les ministres européens des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni sont, eux-aussi, arrivés d’urgence à Genève. Dans ce contexte, la partie américaine a indiqué que «toutes les étapes du périple du secrétaire d’Etat, prévues pour les prochains jours, ont été annulées». En plus de sa virée à Alger, le secrétaire d’Etat américain devait également se rendre à Abou Dhabi et à Rabat.
Ce report de la visite en Algérie de John Kerry arrange les affaires des Marocains qui ont tout fait pour faire capoter la visite de Kerry en Algérie. Une nouvelle fois, les Marocains ont démontré leur intention de torpiller les ambitions américaines en Algérie et dans la région. Car cette information intervient au moment où l’AFP annonçait, jeudi soir à coups de dépêches, qu’une rencontre entre Obama et Mohammed IV, est officiellement annoncée à la Maison-Blanche, le 22 novembre prochain. En annonçant cette rencontre de haut niveau entre les Etats-Unis et le Maroc, la visite de John Kerry avait perdu de sa force diplomatique et surtout de son importance politique.
Le roi Mohammed IV ne pouvait donc pas accorder une audience au secrétaire d’Etat américain et discuter des dossiers importants si quelques jours plus tard, il devait rencontrer le président des Etats-Unis en personne.
Sachant que Kerry n’est pas acquis à la cause du palais de Rabat, les Marocains ont tout fait pour rendre difficile la venue du secrétaire d’Etat américain dans la région. La campagne médiatique et politique marocaine contre l’Algérie, l’incident de Casa et plus récemment le discours du roi, font partie des tentatives désespérées pour brouiller les cartes de Kerry dans la région et torpiller tout rapprochement stratégique entre Washington et Alger. Pour le roi du Maroc, l’idéal c’était de rencontrer le président Obama et de défendre sa thèse auprès de la Maison-Blanche. Car il faut savoir que c’est la première rencontre du roi du Maroc avec M.Obama à la Maison-Blanche, depuis que ce dernier s’y est installé il y a près de cinq ans.
Le roi M6, qui a accédé au pouvoir en 1999, avait été reçu à Washington par les prédécesseurs de M.Obama, George W. Bush et Bill Clinton, respectivement en 2002 et 2000, mais jamais par le président Obama dont il ne connaît pas la vision et l’analyse sur la région. Selon la Maison-Blanche, M.Obama a notamment l’intention de discuter avec son hôte de «la lutte contre le terrorisme, du soutien aux transitions démocratiques et de la promotion du développement économique au Moyen-Orient et en Afrique», a précisé le porte-parole de la Maison-Blanche. Même si le principe de cette visite avait été évoqué en mai dernier, lorsque le président Obama et le monarque s’étaient entretenus au téléphone. Cette rencontre entre chefs d’Etat a visiblement perturbé la visite de Kerry dans la région du Maghreb et renvoyé aux calandes grecques une visite porteuse d’espoir pour l’Algérie et le peuple saharoui. Les Marocains très gênés par la position américaine dans la région, ont très mal perçu la décision des Etats-Unis qui avaient, en avril, proposé que le mandat de la mission des Nations unies dans la région, la Minurso, soit élargi aux droits de l’homme.
Un projet qui avait été vivement contesté par Rabat qui avait décidé de reporter sine die un important exercice militaire bilatéral. A cela s’ajoute la décision en fin avril de prolonger la mission de l’ONU, chargée de surveiller un cessez-le-feu depuis 1991, pour un an par le Conseil de sécurité des Nations unies sans modification de son mandat.*L’Expression-09.11.2013

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*Hillary Clinton apprécie les positions de l’Algérie

«L’Amérique sera votre partenaire, elle participera pour observer les changement et les progrès à venir», c’est ce qu’a affirmé hier, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, dans une très brève déclaration faite à la presse au siège de l’ambassade des Etats-Unis à Alger. «Le message que je voulais transmettre est que les peuples maghrébins sont aussi talentueux et travailleurs que tous les autres peuples du monde», a-t-elle préludé dans sa déclaration ajoutant que ces mêmes peuples «ont besoin d’opportunités pour prendre les décisions qui les concernent».
Pour illustrer ses propos, Mme Clinton a affirmé qu’elle voit le monde en ce XXIe siècle comme un tabouret à trois pieds. «Le premier pied est formé par un gouvernement qui rend des comptes, responsable et qui crée des opportunités, le second pied est formé par un secteur privé dynamique qui s’ouvre sur le monde et qui crée lui aussi des opportunités pour les populations et enfin, le troisième est constitué par une société civile qui travaille sans relâche pour améliorer les conditions de vie des citoyens.»
Tel est le monde que conçoit la secrétaire d’Etat américaine qui a situé l’Algérie dans le cadre d’un ensemble régional. «L’Algérie qui a 50 ans d’indépendance, doit occuper la place qui lui revient dans le concert des nations», a-t-elle dit avant d’assurer que les Etats-Unis d’Amérique «seront partenaires dans ce projet et participeront aux trois piliers que sont le gouvernement, le secteur privé et la société civile».
Auparavant et à son arrivée hier à Alger, la secrétaire d’Etat américaine a affirmé lors d’une brève déclaration faite à l’aéroport d’Alger que «les Etats-Unis apprécient les réflexions et les opinions algériennes sur les différents événements dans la région». Abordant l’objectif de sa visite, la secrétaire d’Etat américaine n’a pas été par quatre chemins pour dire: «Je suis ici pour discuter du renforcement de la coopération bilatérale et échanger les idées sur les événements qui se déroulent actuellement dans la région.»
Revenant sur les relations entre les deux pays, l’envoyée spéciale du gouvernement Obama a indiqué que l’Algérie et les Etats-Unis entretiennent «un dialogue permanent dans tous les domaines». Mme Clinton a estimé que les relations algéro-américaines, qui existent depuis très longtemps, «sont bonnes, s’approfondissent et évoluent».
La secrétaire d’Etat qui effectue, pour la première fois, une visite en Algérie, a exprimé sa satisfaction. «C’est un plaisir personnel et profond d’être ici en Algérie», a-t-elle avoué avant d’ajouter: «Je suis très ravie d’être là».
A la question de savoir si les Etats-Unis financent les partis islamistes en Algérie, la secrétaire d’Etat a répondu par un niet catégorique. «Non! Nous ne finançons aucun parti dans le monde», a-t-elle martelé. L’hôte de l’Algérie n’a pas fermé le sujet sans donner des explications. «Nous demandons juste à collaborer avec eux (les partis Ndlr), pour assurer des élections libres et transparentes», a-t-elle tenu à clarifier à la presse. La secrétaire d’Etat américaine a fait savoir qu’elle rencontrera des représentants de la société civile pour s’entretenir sur l’évolution du processus démocratique en Algérie.
S’exprimant sur les prochaines élections en Algérie, Mme Clinton a fait part de la disponibilité de son pays à apporter une assistance technique. «Si on nous le demande, nous entrerons en contact avec des groupes d’experts pour qu’ils travaillent avec les autorités en Algérie pour appuyer les élections», a-t-elle ajouté.
La secrétaire d’Etat américaine n’hésitera certainement pas à proposer l’aide de son pays lors de son entretien avec le président de la République. Avant son départ pour le Maroc, Mme Clinton devrait avoir des discussions avec le président de la République. Les réformes politiques et les élections, la situation dans le Monde arabe et les questions d’intérêt commun seront au centre des pourparlers. Il est vrai, la secrétaire d’Etat a effectué une halte de quelques heures en Algérie, il n’en demeure pas moins que cette visite revêt une importance capitale. Nul n’ignore que le niveau de coopération entre l’Algérie et les Etat-Unis a bien évolué durant ces dernières années. Washington compte beaucoup sur Alger qu’elle considère comme un élément capital pour la stabilité du Sahel et la lutte contre le terrorisme.
Il y a lieu de souligner que c’est la quatrième visite officielle en Algérie d’un secrétaire d’État américain, depuis celles effectuées par Condoleezza Rice, en septembre 2008, de Colin Powell en décembre 2003 et de Madeleine Albright en décembre 2000. (L’Expression-26.02.2012.)

Coopération algéro-américaine

***La secrétaire d’Etat américaine, Mme Hilary Clinton, a déterminé trois axes permettant une coopération étroite entre l’Algérie et son pays, notamment, un gouvernement responsable créant des opportunités aux peuples, un secteur économique privé et ouvert et une société civile qui travaille pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Interrogée sur d’éventuel soutien ou financement des Etats-Unis aux islamistes, Mme Hillary Clinton a nié dans que son pays soutienne une partie politique contre une autre.

 La secrétaire d’Etat américaine, Mme. Hillary Clinton s’est rendu en visite éclair en Algérie, la première de son genre depuis sa désignation à la tête de la diplomatie américaine au sein de l’administration Obama. La visite d’Hillary Clinton a été accompagnée de mesures de sécurité exceptionnelles. Elle a été reçue par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et s’est également entretenue avec des jeunes qui lui ont été présentés comme étant des représentants de la société civile, avec lesquels elle s’est entretenue pendant moins d’une demi-heure. Elle a également eu une rencontre avec les hommes d’affaires. S’adressant aux journalistes, Mme Hillary Clinton a déclaré : « je suis contente de rencontrer les membres de la société civile en Algérie et je suis très curieuse d’entendre leurs opinions ». Mme Hillary Clinton a préféré communiquer un discours écrit s’adressant notamment, à l’Algérie, à la Tunisie et au Maroc dans lequel elle a déclaré : « je suis arrivé de la Tunisie, je suis aujourd’hui en Algérie et je serai demain au Maroc, et le message est toujours le même », avant d’ajouter « les peuples maghrébins sont doués et travaillent sérieusement à l’instar des autres peuples du monde. Ils ont besoin et méritent une chance de décider eux-mêmes de leur sort ». Mme. Clinton a, notamment ajouté : Nous sommes au 21e siècle et je conçois la société comme un tabouret à trois pieds ou trois piliers », a-t-elle déclaré lors d’une table ronde organisée avec ces organisations civiles et des diplômés algériens. « L’un (des piliers) doit être un gouvernement responsable, efficace qui rend des comptes à son peuple. Un autre doit être le secteur privé vibrant, dynamique, ouvert sur le monde pour créer des emplois et des opportunités économiques pour son peuple et le troisième est la société civile -des gens comme vous qui œuvrent pour améliorer les vies de vos compatriotes », a souligné Mme Clinton, indiquant qu’elle venait en Algérie pour rencontrer ces trois piliers. »Pour les 50 prochaines années, l’Algérie a besoin d’assumer sa juste place en tant que nation parmi les nations où la prospérité, la paix et la sécurité existent pour la population ».Interrogée si Washington allait soutenir des partis islamistes algériens, Mme Hillary Clinton a nié que son pays soutienne une partie politique contre une autre. Elle a notamment répondu : « nous ne finançons aucun parti politique à travers le monde mais nous proposons de travailler avec des partis, dans le cadre de l’échange des opinions et nous finançons l’organisation d’élections dans l’objectif d’assurer des élections libres et justes et intègres ». (El Khabar-25.02.2012.)

 **L’AXE ALGÉRO-AMÉRICAIN SE PRÉCISE

L’Algérie et les USA ont actionné de nouveaux leviers dans le sens d’un rapprochement géostratégique, au moment où le Monde arabe vit des révoltes.

 

«C'est un plaisir personnel et profond d'être ici en Algérie»

La visite éclair effectuée, hier à Alger, par la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, renseigne largement sur les relations étroites entretenues par Alger et la Maison-Blanche. D’autant plus que cette escale intervient dans un contexte régional marqué par des profondes mutations politiques survenues et en cours en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Un espace géographique où l’Algérie tend à devenir un acteur et un interlocuteur régional incontournable. Ce fait s’explique notamment par une dynamique de rapprochement entreprise depuis 2010, par les deux parties dans les domaines politique, économique, militaire et sécuritaire. Cela avant que ces relations bilatérales enregistrent une forte densité l’année écoulée à la suite des révoltes intervenues au Moyen Orient et dans le Maghreb. Il n’y a qu’à voir le nombre de visites d’officiels, de secrétaires d’Etat, des représentants de la sécurité nationale, des envoyés spéciaux de la Maison-Blanche, mais aussi des militaires de haut rang effectuées à Alger. A l’évidence, l’Algérie et les Etats-Unis d’Amérique ont actionné de nouveaux leviers dans le sens d’un rapprochement géostratégique dans les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, qui vivent une situation historique. Outre le partenariat algéro-américain dans le cadre de la lutte antiterroriste, il faut dire que les changements en cours au Moyen-Orient et au Maghreb et la chute de certains régimes traditionnellement alliés des USA, en l’occurrence le régime égyptien, ont fait de l’Algérie, épargnée par les vents de révolte dans le Monde arabe, étant un acteur et un interlocuteur stratégiques dans la région. «Soucieux et avertis, les USA ont inclus l’Algérie comme un partenaire régional stratégique dans la nouvelle carte géostratégique de tout le Moyen-Orient, mais surtout de l’Afrique du Nord», précise le directeur du Crss, M’hand Berkouk, corroborant cela par les consultations entreprises entre les parties algérienne et américaine au sujet de la stabilité régionale et les réformes politiques en mesure d’assurer des changements ordonnés et pacifiques au Maghreb et au Moyen-Orient. Des régions, explique le spécialiste des questions géostratégiques, où les Etats-Unis d’Amérique comptent des intérêts majeurs qu’ils considèrent inclus dans sa nouvelle carte politique mise en oeuvre par l’administration Bush, connue sous le nom de projet du «Grand Moyen-Orient». Outre l’ensemble des pays arabes, il couvre l’Afghanistan, l’Iran, le Pakistan, la Turquie et Israël qui ne partagent pas un dénominateur commun avec le Monde arabe. Pour M’hend Berkouk, l’Algérie constitue par conséquent un allié stratégique pour les USA en Afrique du Nord et à un degré moindre au Moyen-Orient. «Le souci de la sécurité énergétique américaine et l’introduction des grandes firmes pétrolières chinoises en Afrique et dans certains pays du Machrek obligent les USA à se rapprocher de l’Algérie», a fait remarquer dans une précédente interview à l’Expression, William B. Quandt, un ancien membre du Conseil de la sécurité nationale américaine. L’Algérie constitue d’une part, analyse-t-il, désormais au regard des USA, l’un des plus grands pays d’Afrique et ce, en matière d’espace, de ressources énergétiques, mais aussi en matière de stabilité et de cohésion nationale. Et de l’autre, il a relevé que les changements intervenus dans le cadre du Printemps arabe et leurs conséquences au plan régional et international ont précipité et redessiné les relations traditionnelles de l’axe Alger-Washington. D’autant plus que cela s’est passé au moment où la diplomatie française multiplie ses maladresses et des propos à la limite de la provocation à l’égard de l’Algérie. Qui ne se souvient pas des déclarations du ministre français des Affaires étrangères accusant l’Algérie d’avoir prêté main-forte à l’ex-régime de Mouamar El Gueddafi en Libye? Néanmoins, il est à signaler que tout au long de cette «guéguerre diplomatique» algéro-française, les USA renforçaient et déclaraient leur soutien à la position algérienne qu’ils n’avaient pas manqué de saluer à diverses occasions et ce au moment même où Paris mettait à rude épreuve Alger. Les visites officielles entre Alger et Washington, ayant marqué l’année écoulée, en sont les preuves. (L’Expression-26.02.2012.)

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*Des entrepreneurs américains à Alger

 *Plusieurs d’entre eux viennent de SILICON VALLEYDans le cadre du Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques (Napeo), une délégation constituée de 12 entrepreneurs, mentors, capital-risqueurs et investisseurs providentiels américains éminents effectue une visite de trois jours (29 au 31 octobre) en Algérie. La délégation est dirigée par la représentante spéciale des affaires commerciales au département d’État américain, Mme Lorraine Hariton.
Le Napeo est un partenariat public – privé entre le département d’État et les Partenaires pour un nouveau départ (PNB). Les Partenaires pour un nouveau départ est une alliance mondiale des partenariats publics – privés dédiés à la mise en oeuvre de la vision du Président Obama présentée lors de son discours à l’Université du Caire en 2009 visant à élargir et approfondir les relations entre les États-Unis et les communautés locales à travers le monde.

La délégation se rendra au Maroc et en Tunisie, en plus de l’Algérie. La visite en Algérie est organisée en partenariat avec le Conseil consultatif du PNB- Napeo et l’Initiative Start-Up de l’Algérie, tout en étant gérée par le Programme d’entrepreneuriat mondial du département d’État américain. Plusieurs des membres de la délégation sont de la diaspora maghrébine, y compris des entrepreneurs originaires d’Algérie.
La délégation articule son initiative sur la conférence Etats-Unis-Maghreb sur l’entrepreneuriat – Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques (Napeo) qui a eu lieu à Alger en décembre 2010, et qui a été co-organisée par le Département d’État américain et le Conseil d’affaires algéro-américain.
L’objectif premier de la délégation demeure la promotion et l’approfondissement des relations et des partenariats entre les investisseurs américains et les entrepreneurs et leurs homologues locaux dans les marchés émergents, ainsi que la mise en relief du talent local en Algérie et dans toute la région maghrébine.
La délégation assistera à des séances de présentation de plans d’affaires et des ateliers pour soutenir les entrepreneurs les plus prometteurs en Algérie.
Dix à quinze start-ups présenteront leurs idées à la délégation, et d’autres entreprises et des jeunes entrepreneurs auront des séances de consultation avec les mentors. Les membres de la délégation seront les invités de tables rondes avec les investisseurs providentiels et d’autres séances avec des institutions locales qui forment les entrepreneurs.
La visite est placée sous le thème de «l’innovation» au sens large du terme. Plusieurs des membres de la délégation sont des entrepreneurs et des investisseurs technologiques venant de la Silicon Valley, mais la délégation inclura aussi des représentants d’autres Etats dont celui du Michigan avec Détroit, qui connaît une concentration de population arabo-américaine.
Parmi les activités au programme de la délégation, les opportunités d’échange de contacts avec des entrepreneurs algériens et des dirigeants d’entreprise, une visite à une école des affaires commerciales ainsi que des sessions sur les réseaux d’investisseurs providentiels. (L’Expression-30.10.2011.)

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 *Un physicien algerien à la NASA….

*membre de la mission spatiale vers Mars

Un chercheur d’origine algérienne établi aux Etats-Unis, Noureddine Melikechi, compte parmi l’équipe de la NASA qui lancera, samedi, une sonde spatiale en direction de la planète Mars en vue d’obtenir des informations cruciales sur la planète rouge à travers un micro imageur à distance. Cette recherche, si elle aboutit, permettra sans conteste une avancée appréciable dans la détection du cancer et ouvrira d’autres horizons aux scientifiques. Noureddine, qui se dit comblé, voit ainsi ses efforts, entamés en 1995, se matérialiser.
En fait, c’est son rêve qui se réalise depuis tout jeune à Thénia, sa ville natale où il a vu le jour en 1958.
Il y a vécu enfant et accompli ses études avant de rejoindre le lycée Abane Ramdane à El Harrach au début des années 1970. «J’en garde un excellent souvenir, où j’ai baigné dans une ambiance conviviale voire familiale, en nouant des liens amicaux avec bon nombre de mes camarades de lycée.» Son bac en poche, Noureddine intègre l’université des sciences et des technologies de Bab Ezzouar pour poursuivre des études de physique.

 «Durant ces années, j’ai non seulement beaucoup appris mais aussi acquis une expérience très enrichissante sur le plan scientifique et humain. J’ai eu la chance d’avoir des professeurs qui sont non seulement très compétents mais aussi dévoués à leur travail et au développement scientifique et technologique du pays. Thénia, le lycée Abane Ramdane, l’université de Bab Ezzaour font toujours partie intégrante de ma personne», reconnaît-il humblement.
Pourtant, la carrière de Noureddine aurait pu avoir une autre trajectoire si l’on s’en tient aux convictions de certains hurluberlus, comme ce prof d’arabe au CEM de Thénia qui lui avait prédit une autre destinée. On était à quelques jours de l’examen du BEG, et le prof fait passer un devoir d’arabe aux élèves, dont Noureddine, qui n’a pas pu sortir indemne d’une conjugaison. Alors, le prof menaçant, de lui proférer cette sentencieuse phrase : «Va retirer tes frais d’examens, tu es trop faible pour réussir.» Trop vexante, cette phrase a eu pour effet de motiver davantage notre homme qui s’avérera un élève surdoué.

Un de ses amis, Slimane Boukhalfa, nous fera savoir que cet intermède n’aura pas d’effet sur le parcours élogieux de notre prodige, à qui la direction du CEG fera sauter deux classes, de la 4e à la 6e années, compte tenu de ses capacités intellectuelles !
Surdoué, mais attaché à son milieu et fou de foot, puisqu’il partageait avec ses amis d’interminables matches au quartier la Justice de Thénia en restant  un amoureux indestructible du ballon rond.
Attaché à sa famille, à son pays, Noureddine ne manque pas d’y retourner chaque fois qu’il en a l’occasion pour saluer sa famille et notamment son père Saïd, ancienne cheville ouvrière de l’hôpital de Thénia, à qui il doit beaucoup.
Noureddine a été choisi pour faire partie de l’équipe ChemCam qui est une des dix expériences qui font partie de la Mars Science laboratory Curiosity, dont le lancement est programmé pour le samedi 26 novembre, pour atteindre la planète Mars, si tout va comme prévu, le 6 août 2012. L’objectif est de savoir si la planète rouge est ou était habitable ou si l’on y trouve de l’eau.

 «Un des axes de mes recherches touche les détections de biomarqueurs pour la détection de cancer. Pour ce faire, nous développons des méthodes optiques et des modèles mathématiques qui nous permettent de déceler très tôt des signes de cancer par des méthodes non invasives. Une des méthodes que nous utilisons pour le travail consiste à exciter un échantillon biomédical par le biais d’un laser suivant : une technique appelée Laser indice de Break Down Spectioscopie (LIBS). Cette approche est une combinaison de techniques laser et spectroscopiques dans les milieux très complexes avec de nouvelles méthodes mathématiques de classification et d’identification et qui s’avèrent très prometteurs pour la recherche de signaux spectroscopiques dans un environnement aussi complexe et extrême que la planète Mars. Il y a un instrument LIBS qui sera du voyage sur Mars. Du coup, je suis impliqué en tant que physicien dans l’équipe ChemCam».

 Et, lorsque la mission sera terminée, il s’agira pour Noureddine de collecter toutes les données, de les analyser en collaboration avec des géophysiciens, des géochimistes et d’autres physiciens.
Melikechi mène ses recherches depuis des années. La consécration ou l’apothéose, c’est le lancement du DSU vers Mars qui emplit d’orgueil Noureddine, qui se dit honoré et favorisé pour faire partie d’un programme énorme. Son travail a consisté à établir un puits à dépression pour simuler les conditions atmosphériques sur la planète rouge pour examiner un laser sur le vagabond réel, un laser semblable tirera des éclats d’énergie assez forts pour produire de la chaleur, aussi intense que la surface du soleil — cinq milliardièmes durables d’une seconde. Le laser fondra la roche et le dispositif de spectroscopie mesurera la lumière émise du plasma des roches.
L’espoir caressé par le chercheur et ses collaborateurs est de déceler la présence d’eau dans ce voisin planétaire le plus proche de la Terre.

 Aller sur Mars a toujours été un rêve sinon un fantasme. Depuis la nuit des temps, scientifiques, philosophes, mathématiciens se sont penchés sur cette lancinante question.
«Aller sur Mars l’explorer comme jamais cela n’a été possible est à présent réalisable et deviendra, In Challah, réalité le jour de l’atterrissage de la «Rover Curiosity» prévu en août prochain. Dans quelques mois, nous aurons la possibilité d’explorer Mars sans aucune présence humaine sur la planète, ce qui constitue déjà une nouvelle démonstration de la grandeur de la pensée humaine et de la capacité de l’être humain à innover.
Noureddine que passionnent à la fois la physique, la musique, la lecture et le foot et qui a connu un parcours classique, a creusé un sillon bien à lui.
Cet homme calme et discret se définit avant tout comme un «scientifique universaliste» qui revendique l’autonomie du savant à l’égard du politique. Il n’est pas peu fier d’être formé en Algérie, même s’il déplore la saignée qui affecte l’élite intellectuelle algérienne tentée d’aller faire valoir ses compétences ailleurs.

 «Si le chercheur, le médecin ou le savant sont enclins à faire leurs valises et à s’exiler volontairement, c’est qu’ils trouvent dans cet ailleurs ce qu’ils n’ont pas, hélas, dans leur propre pays, où de surcroît ils sont peu considérés.» Ce constat amer nous dévoile une triste réalité. Ces dernières années, l’Algérie a perdu plus de 40 000 chercheurs dans tous les domaines. La matière grise algérienne, au départ limitée à la France pour des raisons de proximité géographique, est aujourd’hui présente partout, notamment aux Etats-Unis et au Canada. Aussi, les chercheurs algériens, à l’image des autres cadres de l’Etat victimes d’une politique salariale humiliante et surtout de l’absence d’une perspective d’avenir émigrent à la moindre occasion. Noureddine est parti au début des années quatre-vingts à l’université de Sussex en Angleterre, puis rejoint Delaware en début des années 1990 où il s’est définitivement établi.

 «A l’époque, note-t-il, le contexte social économique et sécuritaire en Algérie ne s’y prêtait pas. On ne pouvait rien faire de probant. Et puis, je ne cache pas que je voulais participer à un effort universel plutôt que de me perdre dans les méandres  de l’incertitude. Arrivé en Amérique, il ne faut surtout pas croire d’emblée que c’était l’eldorado rêvé. Il fallait batailler dur, prouver ses compétences et ses capacités dans un environnement nouveau. Dans ce contexte, la nationalité ne compte plus. On est scientifique au service de l’humanité, c’est tout ; j’avais un PHD, une culture scientifique, je parlais anglais et puis j’ai eu la chance de trouver des profs qui m’ont donné l’opportunité de faire ce que je voulais, c’est-à-dire la physique atomique et moléculaire.»
Le gouverneur de Delaware, Jack Markell, a nommé récemment Noureddine, qui est aussi vice-président à la recherche de l’université d’Etat du Delaware, «ambassadeur de Mars» en reconnaissance de ses réalisations et surtout de son rôle dans le lancement, samedi, de la mission spatiale sur la planète rouge.

 Avec une pointe d’humour prononcée, le gouverneur a déclaré : «En tant que  nouvel ambassadeur du Delaware, nous vous serions très reconnaissants si vous pouviez faire savoir aux touristes martiens et à leurs investisseurs que le Delaware est situé sur la côte est. Il est doté d’un grand port, d’une excellente main-d’œuvre et d’installations de recherche de premier ordre.» Et d’ajouter toujours sans rire : «Nous avons de belles plages, des sites historiques importants et bien sûr des boutiques hors taxes.»
Le gouverneur a expliqué que le titre original décerné à Noureddine «est une reconnaissance pour l’engagement et la contribution du scientifique qui a aidé à faire de l’Etat l’un des berceaux de l’innovation».
D’après la Nasa, le Mars Science Laboratory dispose de près de 10 instruments scientifiques consacrés entièrement à la recherche «d’environnements favorables à la vie microbienne, y compris  les ingrédients chimiques pour la vie sur la planète Mars.»(El Watan-24-11-2011)

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*L’ambassadeur US à Alger, M. Henrey S. Ensher  :

« Les américains connaissent mal l’Algérie et son économie »

« il revient aux Algériens de faire connaître leur pays à l’étranger»

L’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, M. Henrey S. Ensher, a affirmé, hier, au forum politique d’El Khabar « Fatour Essabah » que les américains, en général, connaissent mal l’Algérie, ajoutant que de nombreux investisseurs américains ignorent la situation économique du pays. Selon M. S. Ensher, il revient aux algériens de faire connaître leur pays, soulignant dans le même sillage que les Etats-Unis ont une volonté réelle d’élargir la coopération économique avec l’Algérie. Dans ce contexte, le diplomate américain a indiqué que l’Algérie a été classée par son pays comme étant le 1er partenaire commercial pour deux années consécutives. « J’ai rendu visite aux compagnies américaines, dont celles activant au sud. Leur présence est un exemple de la présence des compagnies américaines en Algérie. Nous souhaitons approfondir les relations commerciales entre nos deux pays. Lesquelles ne devraient pas se limiter uniquement au domaine des hydrocarbures, car d’autres occasions de partenariat sont disponibles. Nonobstant, il a déploré la faiblesse des échanges commerciaux hors hydrocarbures. « Les américains connaissent mal l’Algérie et son économie. L’image de l’Algérie est absente dans l’imaginaire des américains. Ils pensent toujours que la situation sécuritaire est instable et la situation économique est difficile et compliquée, c’est pourquoi ils optent pour d’autres marchés », soutient-il. (El Khabar-07.02.2012.)

**l’Ambassadeur des Etats-Unis à Alger Henri S. Ensher« Plusieurs algériens soutiennent les idées des islamistes…c’est ce que je trouve normal »

L’Ambassadeur des Etats-Unis à Alger M. Henry S. Ensher a déclaré que le gouvernement américain est prêt à jouer le rôle de médiateur entre l’Algérie et le Maroc dans la résolution de leurs conflits, si les deux parties le souhaiteraient. A propos des prochaines élections en Algérie, l’Ambassadeur US pense que les nouveaux partis qui ont eu leurs agréments n’ont pas assez de temps pour se faire connaitre et faire connaitre leurs projets et programmes.

Les Etats-Unis soutiennent, selon son ambassadeur à Alger, tous les efforts visant à la réouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc et à la résolution des conflits qui caractérisent les relations entre les deux pays. Henry S. Ensher ne s’est également pas opposé à la demande du Maroc portant le retour à l’avant l’été 1994, ni aux réserves algériennes exprimées sur la réouverture des frontières algéro-marocaines. L’Ambassadeur des Etats-Unis à Alger préfère, toutefois, dire que les Etats-Unis soutiennent les efforts des amis à résoudre leurs problèmes, et nous pensons qu’il existe de grandes possibilités d’arriver à une complémentarité économique dans la région. Pour ce qui est des détails diplomatiques et politiques, qui s’effectuent entre les deux pays, l’Ambassadeur US a expliqué que les Etats-Unis préfèrent ne pas s’y ingérer. Interrogé sur une éventuelle médiation américaine dans la résolution des conflits entre l’Algérie et le Maroc, l’Ambassadeur américain à Alger a déclaré que les américains l’accepteraient volontiers. Il est à rappeler que des rumeurs ont fait état, de par le passé, d’une médiation de l’Arabie Saoudite entre Alger et Rabat. Cette nouvelle qui a été démenties des deux côtés algérien et marocain, à la base qu’il existe déjà une relation diplomatique entre les deux capitales et qu’elles n’ont pas besoin d’une troisième partie qui assurera ce rapprochement. A propos des réformes politiques qui ont été initiées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, sous formes de lois amendées, l’Ambassadeur Américains les a qualifiées de pas positif soutenu par les Etats-Unis. Il a, toutefois, insisté à ce que ces réformes devraient répondre aux aspirations des algériens. L’ambassadeur a qualifié ces six lois d’importantes dans le processus de réformes en cours. Il a, toutefois, considéré qu’il est prématuré de les juger positivement ou négativement, avant de constater les résultats sur le terrain. « Je pense que les prochaines élections seront une station qui montrera sur le terrain l’efficacité des réformes engagées », a-t-il ajouté. Pour ce qui est du retour en force des islamistes lors des prochaines élections, qui se dérouleront en mai, M. Ensher a considéré que les élections pluralistes prévues sont les seules qui détermineront la force et le volume des partis qui y prendront part. Indiquant que les anciens partis semblent prêts à mener cette compétition, contrairement aux nouveaux, sur lesquels je n’ai pas assez d’informations, mais il semblerait qu’ils n’ont pas assez de temps pour se faire connaitre par le peuple algérien avant les prochaines élections », a-t-il estimé. L’Ambassadeur US à Alger a expliqué qu’il est presque impossible de prévoir les résultats des prochaines élections, tout comme il était impossible d’imaginer la nouvelle carte politique infligée par les élections dans les pays voisins, où les islamistes ont remporté les élections, faisant allusion au Maroc et à la Tunisie. Les contacts qu’avaient eu l’Ambassadeur des Etats-Unis en Algérie avec les algériens dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, lui ont permis de constater que les terreurs des années 90 vécues que les algériens ont traversé les pousseront forcément à éviter de voter pour les islamistes. Il a, toutefois, estimé qu’une partie des Algériens soutiennent les idées des islamistes, ce qui est une chose normale selon l’Ambassadeur, puisqu’ils partagent ensemble la même société et le même pays et parce qu’ils sont, les islamistes, une partie de la société. L’Ambassadeur des Etats-Unis à Alger a indiqué que les Etats-Unis encouragent les algériens à participer aux élections, s’il existe un régime démocratique. Toutefois, si le taux de participation aux élections sera faible, sera aura forcément des répercussions sur le prochain gouvernement, qui manquera de crédibilité. C’est-à-dire que le staff gouvernemental qui sera issu de ces élections manquera de crédibilité. Dans le cas où les Islamistes remporteront les prochaines élections, les Etats-Unis ne changeront pas de position, selon Ensher, qui a ajouté : « nous n’avons aucun problème d’ordre idéologique ou religieux avec quiconque. Toutefois, ce qui est important c’est qu’aucun parti n’utilise la violence ou la force pour arriver au pouvoir », a-t-il conclut. (El Khabar-07.02.2012.)

**M. Henry S. Ensher : « Nos intérêts seuls peuvent définir notre position sur les différentes révoltes arabes »

 l’ambassadeur US n’a pas manqué de clarifier la position de son pays sur certains conflits secouant le monde arabe, dont la crise syrienne. Bien que les Etats-Unis soutiennent les révoltes arabes, leur position dépend toujours de leurs intérêts dans les différents pays touchés par le Printemps arabe.

Selon M. S. Ensher, les Etats-Unis ont toujours soutenu les révoltes des peuples pour accéder à la liberté et à la démocratie, reconnaissant que des nuances caractérisent la position des Etats-Unis d’un pays à l’autre. Il a cité dans ce sens l’exemple du Bahreïn et de l’Arabie Saoudite. Répondant à une question sur la réaction des Etats-Unis aux révoltes arabes, le même interlocuteur a indiqué que l’administration américaine s’est trompée en s’appuyant sur des dictateurs dans la région pour protéger leurs intérêts. L’administration américaine est prête à avoir des relations avec touts les partis accédant au pouvoir, peu importe leur appartenance idéologique, a-t-il relevé.

A une question sur la possibilité d’une éventuelle remise en cause des Accords de Camp David par le parlement égyptien, contrôlé par une majorité islamiste, l’ambassadeur US a tenu à dire que « cela n’est plus à l’ordre du jour, mais s’il y aura lieu, les Etats-Unis vont prendre toutes les mesures pour protéger leurs intérêts », ajoutant que la Maison Blanche respecte la position du parlement égyptien. (El Khabar-07.02.2012.)

**L’américain Harris équipera l’armée de l’air algérienne

Le fabricant américain spécialisé dans les télécommunication militaires, Harris Corporation va équiper l’armée de l’air algérienne en système de communication voix et données pour le contrôle aérien militaire Liberty Star VCCS. Ce dernier représente le septième équipement du genre en Algérie. Quatre autres systèmes VCCS sont en option.

Ces équipements vont permettre à l’armée de l’air algérienne de contrôler le trafic aérien même dans des endroits les plus reculés du pays notamment dans l’extrême Sud. En effet, selon plusieurs sites d’information spécialisés dans la défense Harris Corporation a décroché ce contrat il y a quelques jours. Le déploiement de ce système permettra une communication en temps réel avec les aéronefs, ainsi qu’un transfert de données en haut débit vers le sol et ce sur l’ensemble du territoire national, selon les mêmes sources qui ne précisent pas le montant de ce contrat. *algerie1.com-10.04.2013.

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*COOPÉRATION JUDICIAIRE ET SÉCURITAIRE
Alger et Washington passent aux choses sérieuses
 Dans le cadre de leurs enquêtes sur le terrorisme, les Américains veulent les renseignements détenus par l’Algérie.

La police et la justice algériennes n’auront plus de secret lorsqu’il s’agit de coopérer avec les Américains sur des cas de terrorisme et même d’autres activités criminelles. C’est le sens qu’il faut donner au traité mutuel d’assistance juridique entre les deux pays. C’est le ministre américain de la Justice, Eric Holder, qui s’est déplacé hier à Alger pour signer le traité avec Tayeb Belaïz, son homologue algérien. Les deux ministres ont examiné les moyens de renforcer et d’élargir la coopération juridique et judiciaire ainsi que la consolidation des relations bilatérales. Holder s’est également entretenu avec le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni avant d’être reçu par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le ministre américain a été clair sur ses motivations.
Selon un communiqué de presse, la prolifération de la criminalité transfrontalière rend indispensable le développement d’outils pour la coopération internationale et traduire en justice les criminels, y compris les terroristes.
Il ajoute que l’accord confirme l’objectif commun dans la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et d’autres graves violations des lois des deux pays. Sur le contenu du traité, il a dit qu’il permettra l’échange des éléments de preuve dont les officiels aux États-Unis et en Algérie ont besoin pour enquêter et poursuivre les activités criminelles. Il couvre tous les crimes et un large éventail d’assistance y compris les déclarations des témoins, les preuves matérielles et les documents bancaires et d’affaires. Il ne se trompe pas lorsqu’il qualifie l’accord d’«événement véritablement historique». Après avoir été reçu par Zerhouni, le ministre américain a dit que les deux pays sont confrontés au terrorisme, au trafic de drogue et à la cybercriminalité. Le ministre Belaïz a affirmé lors de la cérémonie de signature du traité que 83 documents similaires ont été signés avec 15 autres pays. Le ministre espère que cet accord puisse être un prélude à une coopération plus avancée. Ce sera le cas pour la formation et l’échange d’expériences entre les juges. L’objectif visé par le ministre est de parvenir à une justice qui respecte pleinement les droits de l’homme et les valeurs humaines communes. Le ministre n’est pas opposé à pousser la coopération entre les deux pays plus loin encore. «La main de l’Algérie reste tendue pour toute forme de coopération au service des deux peuples», dit Belaïz. Son homologue américain rappelle que le traité complètera l’actuelle coopération croissante entre les organismes d’enquête. Cette coopération est rendue plus nécessaire depuis la tentative d’attentat contre un avion se dirigeant vers les Etats-Unis. Cela a conduit les Américains à imposer une étroit contrôle aux ressortissants algériens empruntant le transport aérien vers les Etats-Unis. Ce qui est appelé la liste noire, a été ensuite étendue à tous les pays du monde.(L’Expression-08.04.2010.)

 *****ANNULATION DE LA LISTE NOIRE PAR LES ETATS-UNIS

Sarkozy isolé

Le politologue Ahmed Adhimi affirme que la France se trouve dans une position «inconfortable» «en se précipitant à classer l’Algérie dans sa liste noire».

La France est prise au piège de ses décisions. En voulant copier sur la première puissance mondiale les USA, le président français Nicolas Sarkozy a mis son administration et son pays dans une situation pas du tout confortable. Sans se concerter avec l’Algérie, son partenaire traditionnel, ou l’avertir, la France a décidé de la rajouter dans sa liste noire, faisant d’elle un pays à haut risque? Cela est intervenu à quelques semaines de la décision américaine.
Ce ralliement français à la thèse américaine, a apporté un peu plus de froid dans les relations bilatérales. Aujourd’hui, le président français se trouve isolé, du fait du recul de la position américaine. Mais surtout du refus de ses partenaires à l’UE du bien-fondé de sa décision de classer l’Algérie sur une liste noire. Nicolas Sarkozy qui a mené une véritable campagne pour pousser l’Europe à appliquer des mesures restrictives au niveau de ses aéroports à l’égard des citoyens algériens, n’a pas trouvé les arguments qu’il faut.
Son Excellence l’ambassadeur du Royaume d’Espagne en Algérie, M.Gabriel Busquets, avait affirmé dans l’une de ses sorties médiatiques qu’il était extrêmement difficile de prévoir quelle sera la position de l’Europe. L’Espagne qui assure la présidence tournante de l’Union européenne, souhaite donc «une position commune de l’UE».
Or, tout le monde sait que Paris a agi d’une manière unilatérale. L’Algérie, si l’on se réfère à la déclaration du ministre des Affaires étrangères, M.Mourad Medelci, a appris cette mesure par voie de presse. L’Espagne avait insisté sur le fait que chaque position «doit respecter les principes des droits de l’homme et les règles internationales». De son côté, Londres a mis Washington et Paris hors-jeu. Un haut responsable du Foreign Office, a révélé au mois de février, que l’Algérie n’est pas une source de terrorisme et rien ne justifie son inscription sur la liste noire de pays à risque.
Cette semaine, les USA décident de faire marche arrière. Au terme de consultations avec des représentants de divers gouvernements et des compagnies aériennes, ainsi que de membres des services américains de police et de renseignement, le gouvernement Obama a annoncé de nouvelles mesures de sécurité. Celles-ci annulent de fait les mesures d’urgence qui exigeaient l’inspection renforcée de passagers en partance de certains pays. Dans un communiqué diffusé le 2 avril, le ministère de la Sécurité intérieure souligne que les nouvelles mesures apportent une souplesse et une efficacité accrues au contrôle des passagers puisqu’elles sont conçues de manière à «refléter les toutes dernières informations disponibles» aux autorités américaines pour assurer la sécurité des voyageurs.
Cette modification élimine l’attention particulière à laquelle il avait été décidé de soumettre les ressortissants de 14 pays au lendemain de l’attentat manqué à la bombe dont avait fait l’objet un avion à destination des États-Unis le 25 décembre 2009.
Le politologue Ahmed Adhimi, affirme que la France se trouve dans une position «inconfortable» «en se précipitant à classer l’Algérie dans sa liste noire, la France a agi sans réfléchir aux conséquences» précise-t-il dans une intervention hier à la Radio nationale.
«Sarkozy a deux choix. Il est appelé soit à annuler la liste, soit la maintenir; dans les deux cas sa position est sérieusement fragilisée par la démarche américaine. J’imagine, poursuit-il, qu’il optera, du moins pour l’avenir proche, à garder la même situation. Le deuxième choix confirmera le ralliement parfois « aveugle » de la politique extérieure française aux choix américains depuis l’élection de Sarkozy.» (L’Expression-08.04.2010.)

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*Le Dr Elias Zerhouni connecte Alger et Washington

 L’envoyé scientifique des Etats-Unis, Elias Zerhouni, n’est pas venu à Alger uniquement pour parler de coopération scientifique. Il a aussi rencontré le ministre d’Etat, représentant spécial du président de la République. Ils ont abordé le dossier concernant le classement de l’Algérie sur une liste de pays dont les résidents font courir un risque à la sécurité des transports aériens. C’est le Dr Elias Zerhouni qui a fourni ces détails lors d’une conférence de presse organisée hier à la faculté de médecine d’Alger en présence de l’ambassadeur américain à Alger, David Pearce.
Le Dr Zerhouni a dit qu’il s’est entretenu avec la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, qui l’a assuré que la démarche concernant la liste des pays concernés par ces précautions est d’ordre purement technique. Selon lui, il ne faut y voir aucun signe d’islamophobie. Pour preuve, il ajoute que les Etats-Unis nomment un grand nombre de personnalités musulmanes à des postes de responsabilité. Plus que n’en fait la France, ajoute-t-il. Cela ne l’empêche pas de penser que cette mesure touchant l’Algérie doit être levée et il a bon espoir que ce sera fait.
L’ambassadeur des Etats-Unis n’a pas donné sa position sur le sujet. Il préfère mettre l’accent sur le fait que son administration cherche à nouer des liens scientifiques avec l’Algérie car pour lui, les contacts humains sont importants. Sa mission ne s’arrête pas à traiter des questions de sécurité et d’énergie, ajoute-t-il. Pourtant, l’énergie renouvelable est parmi les dossiers de coopération avec l’Algérie qu’Elias Zerhouni est chargé de promouvoir. Cinq autres dossiers lui sont confiés. Il est chargé par le président Obama de venir en Algérie et dans d’autres pays du Maghreb et du Golfe pour discuter des moyens de matérialiser les promesses faites lors de son discours en Egypte sur le dialogue américano-musulman. Un bilan sera effectué sur l’état d’avancement de ce projet avant le premier anniversaire du discours d’Egypte, a dit M.Zerhouni. Les cinq autres dossiers sur lesquels travaille Zerhouni concernent la sécurité alimentaire, la production de l’eau, la santé, le transfert de technologie et le changement climatique auquel il faut s’adapter malgré le manque d’avancée au niveau mondial, a-t-il ajouté.
Dans la matinée d’hier, Elias Zerhouni a eu à présenter une conférence devant les étudiants de la faculté de médecine d’Alger comme il a eu des entretiens avec son doyen, Moussa Arrata.
Se trouvant dans la capitale depuis deux jours, il a pu avoir le temps de s’entretenir avec les ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur, respectivement Saïd Barkat et Rachid Harraoubia. Ces discussions ont donné lieu à inscrire un autre dossier à son escarcelle qui est celui de la collaboration dans l’enseignement et le jumelage des instituts. Zerhouni souligne qu’il n’a jamais été sollicité auparavant pour transmettre ses connaissances à des Algériens. Il manque un cadre organisé pour cette mission, a-t-il dit.
Mais les choses devraient changer. Le doyen de la faculté de médecine a dit qu’au sein de son nouveau bâtiment à Ben Aknoun, il est prévu d’installer une bibliothèque virtuelle pour disposer du fonds documentaire des facultés américaines. Tous ces aspects seront discutés à nouveau en avril prochain à l’occasion de la rencontre scientifique entre les Etats-Unis et le monde musulman, à laquelle participera une délégation algérienne.
Zerhouni a insisté sur le fait que sa mission est aussi d’essence diplomatique. C’est ainsi qu’il a pu rencontrer Djamel Ould Abbès, le ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Communauté nationale à l’étranger, pour aborder les possibilités de collaboration avec des scientifiques algériens établis aux Etats-Unis avec leurs homologues qui sont restés dans le pays. Zerhouni a rencontré aussi le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
Le conférencier a eu la consigne de ne rien imposer mais de discuter afin d’adapter les objectifs de la politique américaine aux besoins des pays concernés par cette coopération. Il reste à mettre en oeuvre les modalités pratiques de cette coopération. Parmi les 13.000 Algériens enregistrés à l’ambassade, 2000 sont des doctorants et 1000 sont des chercheurs. Certains seront associés à réaliser le plan d’Obama. (L’Expression-09.03.2010.)

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L’envoyé scientifique des USA à propos de l’inclusion de l’Algérie sur la liste noire

“C’est une mesure technique qui sera corrigée”

L’envoyé scientifique de l’Administration Obama a certifié qu’il n’y avait là, “de la part de tous les responsables américains, aucune intention de discriminer les Algériens”.

Le Dr Elias Zerhouni, envoyé scientifique du président américain Barak Obama en Algérie, a clos, hier, sa visite officielle de quatre jours par une conférence de presse qu’il a animée à la faculté
de médecine de la capitale, en présence du doyen le Pr Moussa Arrada et de l’ambassadeur des États-Unis à Alger.
Le conférencier a commencé par révéler que son déplacement en Algérie, qui intervient juste avant son périple dans les pays du Golfe et avant celui qu’il effectuera en Tunisie et au Maroc, témoigne de la volonté de l’administration américaine d’engager un partenariat pour le développement économique et scientifique et échanger des capacités ciblées dans des domaines qui intéressent les deux États.
À ce titre, six axes de coopération ont été tracés, pour l’heure. Ils touchent à la sécurité alimentaire, l’eau, les énergies renouvelables, la santé, les changements climatiques et le domaine scientifique. “Nous avons les mécanismes qui permettent le développement économique et la création d’emplois, que nous mettrons au service de l’Algérie. C’est le principal message que je suis venu transmettre de la part du président Obama”, a-t-il attesté.
Au plan de la coopération bilatérale dans le domaine des sciences médicales, le Dr Elias Zerhouni a indiqué qu’“un pont virtuel électronique” sera établi entre les universités algériennes et américaines, par l’ouverture d’accès des banques de données scientifiques aux étudiants algériens. “Il existe d’immenses possibilités de connecter nos étudiants aux connaissances les plus actualisées en matière de sciences
médicales”, a complété le Pr Moussa Arrada.
Interpellé sur l’inclusion de l’Algérie sur la liste noire des USA, qui astreint les ressortissants algériens à un contrôle strict dans les ports et aéroports américains — disposition qualifiée de discriminatoire par les autorités algériennes —, l’envoyé scientifique de l’Administration Obama a certifié qu’il n’y avait là, “de la part de tous les responsables américains, aucune intention de discriminer les Algériens. C’est une mesure technique qui sera corrigée”.
Il a enchaîné, en réponse à une autre question, que les autorités américaines ne pratiquent nullement une politique islamophobe. “Il y a juste les conséquences d’une situation qui peuvent être interprétées comme telles”, a-t-il suggéré. Il a soutenu, par ailleurs, que les États-Unis n’ont aucune réserve à collaborer entièrement au développement de l’énergie nucléaire pour une utilisation pacifique. “Nous voulons, au contraire, encourager cela, car c’est une ressource alternative”. (Liberté-09.03.2010.)

 

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