Vitamines, oméga 3 et oligoéléments

**Les oméga 3 seraient des antidépresseurs naturels

Contenus dans des huiles végétales (huiles de colza, de noix, de soja), les graines (graines de lin, de chanvre, de blé) et les poissons gras (saumon, anchois, sardine, hareng, maquereau), les oméga 3 sont connus pour leurs effets positifs sur le cholestérol ou encore pour lutter contre l’obésité.
Mais une étude franco-espagnole, menée notamment par l’INSERM et l’INRA côté français, vient aujourd’hui leur prêter des vertus nouvelles. Les oméga 3 auraient un certain effet antidépresseur. Ou plutôt, ce serait un déficit en
oméga 3 dans le cerveau qui perturberait la transmission nerveuse et entrainerait la création de dépression.*menshealth.fr

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Vitamines, oméga 3 et oligoéléments sur la sellette

 Il y aurait en France plus de 28 000 compléments alimentaires sur le marché, dont le succès ne se dément pas. Crédit : Ajtme
Il y aurait en France plus de 28 000 compléments alimentaires sur le marché, dont le succès ne se dément pas. 

Sur 1 760 contrôles réalisés sur des compléments alimentaires, 220 anomalies ont été relevées, alors même que ces produits sont loin d’être indispensables.

Vitamines, oméga 3 et oligoéléments coeur- * Le marché des compléments alimentaires a explosé dans les pays industrialisés. À la mode des vitamines se sont superposées celles des oligoéléments, puis des oméga 3… On vend des suppléments alimentaires sur la base d’arguments publicitaires alléchants, comme la lutte contre le vieillissement, les troubles de la mémoire, la forme physique… Il y aurait en France plus de 28 000 compléments alimentaires disponibles sur le marché. Avant d’être commercialisés, ces produits doivent bénéficier d’un accord préalable avec le ministère de l’Industrie. Malgré cette réglementation stricte, les résultats d’une enquête publiée par la Direction générale de la consommation, de la concurrence, de la répression des fraudes (DGCCRF), mercredi dans son bulletin trimestriel, sont plutôt inquiétants : ils montrent que 35 % des entreprises inspectées sont en infraction.L’enquête, réalisée en 2008, porte sur le contrôle de 500 entreprises en France. Les investigateurs ont examiné l’étiquetage des compléments alimentaires et leur conformité avec le contenu, ils ont analysé leur composition et le respect des obligations liées aux procédures déclaratives. Sur les 1 760 contrôles réalisés, 220 anomalies ont été relevées. L’enquête met notamment en évidence un pourcentage non négligeable de défauts d’autocontrôle ou de traçabilité. Elle découvre principalement des pratiques commerciales trompeuses pour le consommateur et des anomalies d’étiquetage.

«Il peut s’agir d’allégations mensongères, de messages trompeurs ou ambigus, d’annonces d’effets bénéfiques non avérés, de composition ne correspondant pas à l’étiquetage, précise-t-on à la DGCCRF. Celle-ci recommande donc aux consommateurs de rester «vigilants», leur demandant de ne pas associer des compléments alimentaires revendiquant des effets similaires afin d’éviter des risques de surconsommation, de prendre garde aux produits vendus sur Internet fabriqués en dehors de l’Union européenne et de ne jamais acheter de produits dont l’étiquetage n’est pas rédigé en français.

«Bidons» et «parfois dangereux»

L’association de défense des consommateurs UFC-Que choisir avait également épinglé en octobre certains compléments alimentaires, estimant qu’ils étaient «bidons» et «parfois dangereux», après avoir étudié 33 produits appartenant à trois familles de compléments alimentaires parmi les plus vendus contenant de la vitamine C (9 produits), de l’oméga 3 (12 produits), ainsi que des compléments visant «ligne et minceur» (12 produits).

Ces mises en garde auront sans doute du mal à freiner l’engouement de nos concitoyens pour de tels produits affichant des messages qui répondent au désir largement partagé qu’un simple complément puisse prévenir le cancer, les maladies cardiaques, le vieillissement… Les études scientifiques sur l’intérêt des compléments alimentaires sont, elles, beaucoup plus réservées. Selon les experts, les personnes en bonne santé ayant un régime équilibré n’ont pas besoin de consommer en plus des vitamines ou des antioxydants. La question peut se poser pour des malades, menacés par des carences du fait de troubles alimentaires (anorexie, alcoolisme…) ou encore dans certaines affections comme la dégénérescence maculaire liée à l’âge où certains compléments sont discutés.

Une analyse de très grande envergure compilant les données de 67 études concluait l’an dernier que des cures de vitamine C (que l’on trouve dans les oranges) n’apportaient aucun bénéfice particulier, pas plus que celles de sélénium (présent dans le thon ou le foie de veau). En revanche, ils concluaient que les cures de vitamine A (présente dans le beurre) ou E (dans les noix et noisettes) ou de bêtacarotène auraient même plutôt tendance à augmenter, de manière certes très faible, les risques de décès prématuré.(Le Figaro)

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*Les nombreux bienfaits de la vitamine D

**Vitamine D…L’Académie de médecine préconise d’augmenter les apports quotidiens pour les adolescents et les personnes âgées.                 

Les nombreux bienfaits de la vitamine D

Des carences de plus en plus fréquentes, des apports insuffisants et «des recommandations inadaptées aux besoins» : l’Académie de médecine dresse un tableau plutôt sombre de la situation de la vitamine D en France. «Environ la moitié de la population française est carencée», expliquait mercredi, le Pr Bernard Salle lors de la présentation à la presse du rapport «Statut vitaminique, rôle extra-osseux et besoins quotidiens en vitamine D». «Mais si l’on considère que la valeur seuil est de 30 nanogrammes de 25 OHD (substance active dérivée de la vitamine D, NDLR) par millilitre de sérum sanguin, et non de 20 ng/ml, la proportion de personnes déficitaires passe à 70 %», insiste-t-il.

Ce constat est problématique car la vitamine D, en favorisant l’absorption intestinale du calcium, assure une bonne ossification et prévient un certain nombre de pathologies graves comme l’ostéoporose ou l’ostéomalacie, à l’origine de fractures chez le sujet âgé. Sans oublier, évidemment, le rachitisme chez l’enfant, qui fut efficacement combattu à partir des années 1920 par l’ingestion quotidienne d’une cuiller à café d’huile de foie de morue.

Les poissons gras sauvages (saumon, morue, flétan…) sont en effet l’une des rares sources alimentaires de vitamine D. Le reste est fourni à l’organisme par l’action des rayons ultraviolets B (UVB) sur la peau, à condition de s’exposer suffisamment (mais pas trop pour ne pas favoriser le risque d’une tumeur de la peau…) au soleil d’été, c’est-à-dire, sous nos latitudes, d’avril à septembre. Et de ne pas abuser de crème solaire écran total…

«En automne et en hiver, le soleil est trop bas sur l’horizon pour que les UVB arrivent jusqu’au sol, sauf en montagne, du fait de l’altitude. Du coup, seuls les UVA nous parviennent mais ils sont incapables de synthétiser la vitamine D», explique le Dr Jean-Claude Souberbielle, endocrinologue à l’hôpital Necker (Paris) et coauteur du rapport.

Vu le succès du traitement contre le rachitisme, c’est en dosant la quantité de vitamine D contenue dans une cuillerée d’huile de foie de morue, que les besoins quotidiens ont été établis par les autorités de santé, soit 400 unités internationales (UI) ou 10 microgrammes de vitamine D par jour. Mais depuis une quinzaine d’années, cette recommandation qui date des années 1930 est jugée insuffisante par de nombreux pays qui ont décidé de la relever, en particulier aux États-Unis, où elle est passée à 800 UI, soit un doublement.

Bénéfices multiples

En France, c’est toujours l’ancienne norme «inadaptée» qui prévaut. «Le but de ce rapport est de démontrer aux autorités de santé qu’elles doivent reconsidérer leur position», explique le Pr Salle. Avec cet argument massue: «En France, les apports moyens sont d’environ 100 UI par jour et par personne. Or il en faudrait dix fois plus pour atteindre le seuil minimum de 20 ng/ml, qui est d’ailleurs insuffisant si les apports complémentaires en calcium sont trop bas pour assurer une bonne ossification.»

Des études ont montré que pour réduire significativement les risques de chute ou de fracture chez les personnes âgées, la concentration sérique en 25 OHD doit être supérieure non pas à 20, mais à 30 ng/ml de sang. On en est loin…«L’absorption d’une ampoule de vitamine D par mois, devrait être systématique au-delà de 50 ans», poursuit le Pr Salle. Le tout sans risque d’hypercalcémie, une maladie grave mais rarissime, provoquée par un excès de vitamine D. Et un coût modique pour l’Assurance maladie.

Si le rachitisme carentiel du nourrisson a quasiment disparu en France, grâce notamment à une bonne supplémentation des laits maternisés, beaucoup d’adolescents présentent des carences à un âge charnière (entre 10 et 20 ans) pour la constitution de leur masse osseuse. «Depuis une dizaine d’années, nous constatons que 25 % des adolescents sans pathologie présentent en fin d’été un taux inférieur à 20 ng/ml, alors qu’ils sortent d’une période de fort ensoleillement», alerte le Pr Jean-François Duhamel, pédiatre au CHU de Caen et coauteur du rapport qui préconise lui aussi une supplémentation de 100.000 UI deux à trois fois par an à titre préventif, en particulier chez les personnes en excès de poids ou obèses.

Car outre son action sur le squelette, la vitamine D offre des bénéfices multiples. En stimulant le système immunitaire, elle permet de prévenir efficacement certaines maladies infectieuses comme la tuberculose et de lutter contre elles. L’efficacité des séjours en sanatorium s’explique d’ailleurs par la stimulation de la production de vitamine D sous l’effet de l’ensoleillement meilleur en altitude. Elle a également un impact positif contre les maladies cardio-vasculaires ou rénales, et certaines maladies auto-immunes (sclérose en plaques, diabète de type 1…). En revanche, son effet protecteur contre certains cancers, suggéré par certaines études fortement médiatisées, reste à confirmer, note prudemment l’Académie de médecine. (Figaro-Santé.25.06.2012.)

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Femmes voilées et ostéoporose

Certaines modes ou habitudes vestimentaires peuvent nuire gravement à la santé. Dans une étude publiée au printemps, l’Institut de veille sanitaire (InVS) constatait que les adultes originaires d’Afrique et du Moyen-Orient vivant en France ont un risque plus élevé de développer un déficit sévère en vitamine D (moins de 10 nanogrammes par millilitre de sang) que le reste de la population. D’après les auteurs, cette carence s’explique notamment par la pigmentation de la peau (moins réceptive aux UV que les peaux blanches) mais aussi par «l’existence d’habitudes culturelles, en termes vestimentaires ou de sortie en plein air, ne permettant pas une exposition suffisante au soleil». En clair, les femmes voilées ou restant trop souvent confinées chez elles, sont particulièrement exposées à des pathologies osseuses de type ostéoporose par manque de vitamine D. Selon le Pr Bernard Salle, membre de l’Académie de médecine, un dosage réalisé récemment sur 1000 personnes par une équipe de la faculté de médecine de Lyon a révélé que certaines femmes avaient des taux sanguins de vitamine D quasi nuls. Elles souffraient également de douleurs musculaires qui ont disparu après une supplémentation. En Iran, où le port du voile est obligatoire, 80 % des femmes sont carencées en vitamine D.

****La vitamine D joue un rôle essentiel dans la consolidation des os et des dents. Pour un apport quotidien suffisant, il faut une alimentation riche en vitamine D combinée avec une exposition au soleil de la peau.La vitamine D regroupe des substances différentes : les calciférols (dont les vitamines D2 et D3). L’organisme a deux sources de provenance de vitamine D : une partie est apportée par l’alimentation, l’autre est synthétisée par la peau sous l’action des rayons solaires. La principale fonction de cette vitamine est de maintenir une bonne capacité d’absorption de l’intestin pour le calcium et le phosphore. Ainsi, elle participe à la consolidation des os et des dents.

*Prévention de l’ostéoporose, traitement du psoriasis.

Une carence en vitamine D peut entraîner un rachitisme (déminéralisation des os)particulièrement chez le jeune enfant. Cela se traduit par des douleurs osseuses et musculaires, voire des déformations osseuses chez l’enfant en pleine croissance. En France, des mesures préventives d’ordre nutritionnel ont été prises pour éviter ces problèmes.
Chez les personnes âgées, le manque le vitamine D peut conduire aussi à des problèmes de minéralisation (ostéomalacie) et favorise l’ostéoporose. Cette dernière relève d’une égradation de la structure de l’os et entraîne souvent des fractures du poignet, des vertèbres, ou du col du fémur. Les personnes les plus exposées au risque de carence sont :
• Les nourrissons,
• Les femmes enceintes,
• Les personnes âgées,
• Les malades chroniques de l’intestin,
• Les personnes consommant beaucoup d’alcool,
• Les personnes peu exposées à la lumière du jour (grands malades, invalides,
habitants des pays nordiques), Les dermatologues peuvent prescrire des dérivés de la vitamine D pour traiter le psoriasis, en application locale.

*Apport nutritionnel conseillé.

Chez les enfants de un à trois ans, l’apport quotidien en vitamine D doit être de 400 UI (Unités Internationales) ou 10 microgrammes. Puis jusqu’à l’âge adulte de 200 UI (5 microgrammes) suffisent, mais la dose remonte à 10 microgrammes chez les femmes enceintes et celles qui allaitent. Et 800 UI chez les personnes âgées.
Mais certains experts, pour qui ces doses seraient trop basses, préconisent des apports plus importants. Un surdosage en vitamine D peut engendrer une élévation du taux de calcium dans le sang et donner lieu à des nausées, des maux de tête, des douleurs musculaires et osseuses, des troubles du rythme cardiaque, des problèmes rénaux. La prise de doses élevées de vitamine D doit faire l’objet d’un suivi médical.

*Où peut-on trouver la vitamine D ?

Les plus hautes concentrations de vitamine D se retrouvent dans les poissons gras et les matières grasses en général (par ordre décroissant) :
- huile de foie de morue,
- saumon, hareng, anchois,
- sardine, truite, maquereau, margarine,
- anguille, thon, huîtres, caviar, jaune d’œuf,
- rouget, foie d’agneau, beurre,…

 *conseils

Il est important de s’exposer un minimum au soleil (mais sans excès) chaque jour afin de permettre la synthèse de la moitié des apports quotidiens en vitamineD.

 En fin de grossesse, à partir du septième mois, le médecin prescrit une supplémentation en vitamine D (400 UI/j) ou une dose unique (en ampoule). C’est fortement recommandé !

Chez les jeunes enfants, une supplémentation en vitamine D est nécessaire. Celle-ci est supérieure pour les bébés nourris au sein, car depuis 1992 les laits infantiles sont enrichis en vitamine D. Jusqu’à 18 mois cette supplémentation est préconisée, puis seulement l’hiver
jusqu’à l’âge de… cinq ans. Une recommandation rarement appliquée jusqu’à cet âge.

 Aux personnes âgées : discutez avec votre médecin d’un éventuel traitement à la
vitamine D pour l’hiver. Votre médecin peut aussi prescrire un médicament associant calcium + vitamine D. (source: Santé.AZ)

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**Les nombreux bienfaits de la vitamine D

 » Au-delà de 70 ans, où l’on cumule les facteurs de risque de carence, on peut prendre de la vitamine D sans dosage sanguin préalable».

*Chez les personnes âgées, une prise quotidienne diminue les risques de fracture et prévient les maladies cardio-vasculaires.

coeur-Faut-iL prendre de la vitamine D ? Les spécialistes sont de plus en plus favorables à une supplémentation systématique dès 65-70 ans, d’autant que s’accumulent les preuves scientifiques des bienfaits de cette vitamine sur l’organisme. Sa grande particularité est d’être synthétisée en grande partie par la peau, sous l’effet des rayons solaires. Les apports alimentaires, surtout par les poissons et en particulier la célèbre huile de foie de morue, ne comptent que pour moins d’un tiers.Connue de longue date pour son rôle sur la minéralisation de l’os, la vitamine D a permis de faire quasiment disparaître le rachitisme infantile grâce à la supplémentation de tous les nourrissons. Après des décennies d’indifférence, elle a à nouveau le vent en poupe auprès des chercheurs. Des travaux récents suggèrent qu’elle pourrait prévenir certains cancers (notamment du colon), le diabète de type I, les accidents cardio-vasculaires, ou encore la dépression saisonnière. Surtout, une vaste étude internationale publiée cette semaine dans les Archives of Internal Medicine confirme que de fortes doses réduisent de façon significative les risques de fracture chez les sujets âgés.

Le Dr Heike Bischoff-Ferrari (université de Zurich) et ses collègues ont repris douze précédents essais évaluant les effets osseux de suppléments de vitamine D chez des plus de 65 ans. Cette compilation d’études (méta-analyse) a inclus au total plus de 42 000 personnes. Une prise quotidienne de 400 à 800 unités internationales de vitamine D (soit 10 à 20 microgrammes/jour), diminue de 20 % le risque de fractures non vertébrales et de 18 % celui des fractures de hanche, concluent les auteurs. Une dose inférieure n’aurait en revanche aucun effet, tout comme la prescription concommittante de calcium.

**Traitement peu onéreux

«C’est une avancée importante, estime le Pr Patrice Fardellone, chef de service en rhumatologie au CHU d’Amiens. Jusqu’ici, le rôle protecteur de la vitamine D vis-à-vis des fractures restait discuté, de précédentes méta-analyses n’avaient pu l’établir. Celle qui vient d’être publiée par Bischoff-Ferrari, qui est une des grandes spécialistes du sujet, est de très bonne qualité.» Face à de tels résultats, doit-on se précipiter chez son médecin pour se faire prescrire des ampoules buvables de vitamine D, d’autant que ce traitement est peu onéreux (quelques centimes d’euros par jour) et généralement bien toléré ?

«Au-delà de 70 ans, où l’on cumule les facteurs de risque de carence, on peut prendre de la vitamine D sans dosage sanguin préalable», estime Michèle Garabédian, directeur de recherche au CNRS et expert auprès de l’Agence fran çaise de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). «La prise peut être quotidienne à une dose de 800 à 1 000 unités ; ou tous les trois à six mois avec une dose de charge. Il faut cependant rester prudent, car des cas de surdosage ont été décrits.» En 2001, l’Afssa avait évalué à 10 microgrammes/j (400U) les apports conseillés en vitamine D pour les sujets âgés. Selon Michèle Garabédian, une réflexion est en cours pour revoir à la hausse les recommandations dans plusieurs tranches d’âge.

À Amiens, région peu ensoleillée, le Pr Fardellone n’hésite pas, surtout en hiver, à prescrire de la vitamine D aux sujets les plus vulnérables : femmes ménopausées, personnes qui sortent peu… Une insuffisance voire une réelle carence en vitamine D est fréquente en France, rappelle ce spécialiste. La proportion serait de 30 % chez les adultes vivant au nord de Paris. Elle grimpe à 50 % chez les femmes ménopausées et à 75 % en cas d’ostéoporose. Quant aux personnes vivant en institution, 98 % seraient concernées. «Augmenter les apports alimentaires de vitamine D est insuffisant pour corriger un taux sanguin bas» , précise encore le Pr Fardellone. Dans les aliments enrichis comme les huiles, le beurre ou le lait, les quantités autorisées sont infinitésimales par rapport aux besoins.»

«Il faut arrêter d’avoir peur de la vitamine D, note le Dr Sonja Belaid, généraliste à Lyon. Beaucoup de médecins craignent les surdosages, mais les doses thérapeutiques sont loin des doses toxiques.» Jeune remplaçante, elle a commencé à s’intéresser au sujet en constatant plusieurs cas d’hypovitaminose D sévère chez des femmes portant le voile. Pour sa thèse, elle a donc mené une enquête - publiée l’an dernier dans la presse médicale -, auprès d’une centaine de femmes voilées, âgées de 18 à 49 ans et consultant en médecine générale. Un dosage sanguin systématique a révélé un taux anormalement bas de vita mine D chez plus de 80 % d’entre elles. À une exception près, aucun médecin généraliste n’avait proposé de supplémentation.(Le Figaro)

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145 réponses à “Vitamines, oméga 3 et oligoéléments”

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