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**Entre le fromage synthétique et les îles flottantes sans œufs, l’industrie agroalimentaire nous fait avaler n’importe quoi.

Un livre enquête sur ce phénomène. A en perdre l’appétit.

    Dans l’enfer de la malbouffe

consommateurs et prix.1 20071015Malbouffe

Le scandale des lasagnes à la viande de cheval a jeté une lumière crue sur le phénomène de la malbouffe. Mais cet événement est une goutte d’eau dans la mer. Et ce serait presque une gentille rigolade par rapport aux futurs scandales qui risquent d’ébranler le domaine de l’agroalimentaire. Dans un ouvrage qui sort mercredi, «Vive la malbouffe, à bas le bio», Christophe Labbé et Olivia Recasens, journalistes au Point, Jean-Luc Porquet et Wozniak, journaliste et dessinateur au Canard    enchaîné, nous dressent le musée des horreurs de la bouffe.

Le bio

«C’est une bonne démarche,affirme Christophe Labbé. Une alternative à l’agriculture productiviste.» Mais, car il y a un gros mais,    le bio n’est pas toujours blanc comme neige. «Il est présenté comme la solution à tout, relève le journaliste. Et ne peut être critiqué. Le consommateur est prié de croire et d’avaler le bio avec    le sourire. Mais, dans ce domaine aussi, il y a des aigrefins qui tentent de tirer profit.» Exemple cité dans le livre, ces magouilleurs qui ont acheté des céréales et des fruits secs en Roumanie avant d’inonder le marché européen avec ces produits faussement labellisés bio. Sans oublier les traces de pesticides parfois retrouvées dans des fruits et légumes certifiés bio. Les auteurs    soulignent toutefois que ces quantités sont toujours nettement inférieures à celles qui se retrouvent dans les produits classiques. La plus grande inquiétude qui pèse sur la filière reste    l’attrait qu’elle exerce sur les grands groupes. On a même vu naître un concept plutôt particulier: le bio industriel. Exemple avec la province espagnole de Huelva, l’usine à fraises de l’Europe,    où certains font de la fraise bio avec des méthodes pas très éloignées de celles, contestées et contestables, de leurs concurrents produisant de manière classique.

L’abattage

Des canards shootés au gaz hilarant, des animaux malades bourrés de médics pour recevoir l’autorisation de passer à la moulinette ou encore des carcasses de bœuf stimulées électriquement pour fournir de la viande plus tendre, le monde des abattoirs fait froid dans le dos. «Ce sont des usines à mort dans lesquelles il est plus difficile d’entrer que dans une usine d’armement, relève Christophe Labbé, qui enquête dans le secteur depuis plusieurs années. Car, pour tenir les cadences et produire de la viande en quantité    et à bas prix, il faut mettre en place des systèmes que les consommateurs ne toléreraient pas de voir.» Et le journaliste de rappeler que le scandale des lasagnes a montré que, dans la filière de la viande, tout est récupéré et recyclé. «Et les déchets se retrouvent dans les plats les plus industriels. Ceux que les consommateurs les moins fortunés achètent.» Pour trembler encore un peu    plus, pensons à ces chers chercheurs néerlandais qui se félicitent d’avoir réussi à créer de la viande in vitro. Vous reprendrez bien un peu de jambon?

L’huile de palme

Le principal ingré-dient de la malbouffe, souligne l’ouvrage. Matière grasse la moins chère, et donc la plus vendue dans le monde,    elle se retrouve partout. Chips, pizzas, barres chocolatées, etc., peu d’aliments industriels y échappent. «Pourtant, l’effet délétère sur la santé de l’huile de palme hydrogénée est clairement    établi», souligne Christophe Labbé. Le journaliste appelle donc à une prise de conscience des consommateurs. «Il faut lire les étiquettes et se tourner vers les produits les moins transformés    possibles. Plus un aliment est travaillé, plus il perd en nutriments et en traçabilité.» Car, comme le rappelle l’auteur, l’industrie agroalimentaire n’a qu’un but: gagner de l’argent.    «L’agrobusiness a une peur terrible de la transparence. C’est pour cela qu’il investit énormément d’argent pour faire la publicité de ses produits. Cela lui permet de tirer un rideau sur la    réalité et de raconter une histoire pour enfants aux consommateurs.» Dans les faits, 80% de ce que les consommateurs européens avalent continuent à être de la nourriture industrielle.

Pesticides et pollution

«Il faut cultiver notre jardin», conclut le Candide de Voltaire. De nos jours, il faut bien y réfléchir, affirme le bouquin. Les    bobos berlinois qui se targuent d’avoir un potager sur leur balcon ou leur toit ont du souci à se faire. Des scientifiques de la capitale allemande ont en effet analysé la production de ces    petits coins de paradis. Plomb, cadmium, cuivre et chrome, les légumes sont fortement contaminés aux métaux lourds à cause du trafic routier. Et, en ce qui concerne les champs, l’Europe a décidé de faire la chasse aux pesticides. Eh oui, mauvais pour la santé et l’environnement. Mais tellement efficaces. Alors, en même temps que de nombreux produits sont interdits, tout un tas de    dérogations sont accordées pour utiliser ces substances. Le livre ne se prive pas d’ironiser en lançant: les pesticides, c’est l’avenir. Pas pour les abeilles en tout cas, qui périssent en partie    à cause de cela.

Les OGM

Personne n’en veut.Le dernier sondage auprès des Suisses montre que deux tiers de consommateurs helvétiques y sont opposés. Nos    voisins ne dérogent pas à la règle. «Malgré cela, ils sont imposés dans notre assiette, lance Christophe Labbé. De quel droit l’industrie se permet-elle cela? De quel droit le lobby de l’agrobusiness se démène-t-il pour que nous avalions quelque chose que nous ne voulons pas manger?» La coprésidente des Verts Adèle Thorens rappelait récemment dans la Tribune de Genève que, si un moratoire interdisait en Suisse la culture de plantes génétiquement modifiées vouées à la commercialisation, cela ne préserve pas le consommateur helvétique d’ingérer des OGM. Rien n’empêche la commercialisation chez nous de tels produits importés.

L’obésité

mcdo+malbouffe+fast+food

Quinze millions de tonnes. C’est le poids de la malbouffe. Autrement dit, le surpoids que se trimballe l’humanité dans son entier.    «L’épidémie d’obésité est clairement liée à la malbouffe, remarque Christophe Labbé. Et elle n’est pas près de s’arrêter.» Preuve en est toutes les astuces développées pour nous gaver. Portions    de plus en plus grandes, mode du snacking (soit le prêt-à-manger disponible dans tous les rayons de supermarchés et permettant de grignoter à longueur de journée) et maintenant invention aux Etats-Unis de l’après-dîner. Un quatrième repas à prendre après 22 heures et de préférence dans un fast-food…Dans cet océan de graisse et de déprime, tout espoir n’est pas perdu. Pour reprendre le contrôle de son assiette, Christophe Labbé préconise une recette simple. Mettre les plats cuisinés au rancart et passer plus de temps dans sa cuisine. C’est bon pour la santé et c’est, paraît-il, un très bon moyen pour déstresser. *source: wikistrike.com-19.04.2013

«Vive la malbouffe, à bas le bio!», Christophe Labbé, Jean-Luc Porquet, Olivia Recasens et    Wozniak, éd. Hoëbeke, 186 pages, sortie le 17 avril.

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*Loi de finances 2017

      Augmentation  des Taxes = Hausse des Prix

***Coup dur pour le pouvoir d’achat

***Les inquiétudes de la classe politique

Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017)  propose l’augmentation de taxes, impôts et droits de timbre pour compenser partiellement  la chute des recettes fiscales pétrolières budgétisées, attendues en baisse  de 30% par rapport à 2016.

Le texte, qui sera bientôt soumis aux débats de l’APN, propose une augmentation  de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) la portant de 17% à 19% pour le taux  normal et de 7% à 9% pour le taux réduit.  Cette hausse de la TVA, dont le produit alimente le Budget de l’Etat  à hauteur de 80% et les communes à hauteur de 20 %, permettra au Trésor public  d’engranger une plus-value fiscale de 110 milliards de dinars (mds DA), précise  lÆexposé des motifs accompagnant ce projet de loi.           

Afin de se mettre en conformité avec l’introduction par les Douanes  du nouveau tarif à 10 chiffres, le PLF fixe la liste des biens et services soumis  à la TVA à taux réduit (9%), qui contient 80 positions tarifaires.  Mais dans la perspective de faire basculer certains produits et opérations  soumis du taux réduit de la TVA vers le taux normal, un  groupe de travail intersectoriel  a été mis en place pour décider des produits concernés, expliquent les rédacteurs  du PLF qui précisent que les conclusions de ce groupe seront finalisées en 2017.         

Dans le domaine immobilier, les revenus issus de la cession, par les  particuliers, d’un immeuble bâti ou non bâti, sont soumis à l’impôt sur le  revenu global (IRG) d’un taux fixé à 5%. Les plus values issues de la cession d’un immeuble détenu pour plus  de 10 ans sont toutefois exclues de cette imposition. La location des habitations à usage individuel est soumise à un nouveau  taux l’IRG à 10% alors que le taux de 7% demeure applicable aux  revenus provenant de la location des habitations à usage collectif.          

Le taux de 15% demeure quant à lui applicable aux revenus provenant  de la location de locaux à usage commercial ou professionnel ainsi que pour  la location à usage d’habitation conclue avec des sociétés. Il est précisé que le locataire et le bailleur sont solidaires pour  le paiement de cet impôt. Le texte propose en outre la suppression de l’exonération en matière  d’IRG/locatif  pour les locations aux étudiants.  Il est aussi proposé d’augmenter la taxe sur les permis immobiliers  relatifs aux permis de construire et certificats de conformité.         

Ainsi, le tarif du permis de construire passe d’une fourchette actuelle  de 1.875 DA-50.000 DA à une fourchette de 3.000 DA-75.000 DA pour les constructions  à usage d’habitation et passe de 50.000 DA-150.000 DA à 75.000 DA-225.000 DA  pour les constructions à usage commercial ou industriel.  Les tarifs des certificats de conformité passent à leur tour d’une fourchette  de 1.000 DA-12.000 DA à une fourchette de 1.500 DA-18.000 DA pour les constructions  à usage d’habitation et de 6.000 DA-20.000 DA à 9.000 DA-30.000 DA pour celles  à usage commercial ou industriel.         

Pour permettre au Trésor d’encaisser 20 mds DA supplémentaires, la taxe  intérieure de consommation (TIC), composée d’une partie fixe et d’un taux proportionnel,  est à son tour augmentée pour certains produits dits « de luxe ».  La TIC passe ainsi pour la partie fixe de 1.260 DA/kg à 1.760 DA/kg  pour le tabac blond et à 2.470 DA/kg pour les cigares alors que le taux proportionnel  de cette taxe reste inchangé à 10% pour chaque paquet de cigarettes.  La TIC augmente par ailleurs à 30% pour d’autres produits de luxe comme  les véhicules tout-terrain et les cylindrés supérieurs à 2.000 cm3 et inférieurs  à 3.000 cm3.           

*Nouvelle hausse des taxes des prix des carburants

Le PLF 2017 propose par ailleurs, dans son article 28, d’augmenter les  tarifs actuels de la Taxe sur les produits pétroliers (TPP) de 1 à 3 DA/litre  respectivement pour le gasoil et les trois types d’essence. La TPP de l’essence super et sans plomb sera de 9 DA/l au lieu de 6  DA actuellement (soit une hausse de 50%), et celle de l’essence normal passera  à 8 DA/l au lieu de 5 DA actuellement (+60%) alors que la TPP sur le gasoil  passera à 2 DA/l au lieu de 1 DA actuellement (+50%).         

Ainsi, le prix de vente en détail de l’essence normale sera de 32,47  DA/litre (+14,11% par rapport au prix actuel), celui du super à 35,49 DA/litre  (+12,94%), celui de l’essence sans plomb à 35,08 DA/litre (+13,08%) et du gasoil  à 20,23 DA/litre (+7,85%), selon le PLF.  Le relèvement de la TPP, dont le produit est affecté au budget de l’Etat,  permettra au Trésor d’encaisser une plus-value de 42,49 mds DA dont 30,36 mds  DA pour la seule TPP et 12,13 mds DA pour la TVA, car toute hausse des prix  engendre automatiquement une hausse des produits de la TVA.         

D’autre part, Le projet de loi institue une Taxe d’efficacité énergétique  (TEE), applicable aux produits importés ou fabriqués localement  fonctionnant à l’électricité, aux gaz et aux produits pétroliers, ce qui permettra  au Trésor public d’encaisser pas moins de 10,7 mds DA (9,2 mds DA en TEE  et 1,5 mds DA en TVA). Pour ce qui est des droits de timbre, le PLF suggère l’introduction  d’une  »procédure accélérée » qui permet de délivrer le passeport biométrique  dans un délai maximum de huit jours de la date de dépôt de la demande, contre  le paiement dÆun timbre de 25.000 DA pour le livret de 28 pages et de 45.000  DA pour celui de 48 pages.         

En cas de perte du passeport, qu’il soit ordinaire ou biométrique, la  délivrance d’un nouveau passeport donne lieu au paiement, en plus du droit de  timbre, d’une taxe de 10.000 DA sous forme de timbre fiscal et de 3.000 DA pour  ce qui est du passeport collectif. De même, le PLF propose le paiement de 1.000 DA pur le renouvellement  de la carte nationale biométrique, en cas de vol ou de détérioration. Une nouvelle taxe est instituée sur les pneus neufs importés ou fabriqués  localement, fixée à 10 DA par pneu destiné aux véhicules lourds et à 5 DA par  pneu destiné aux véhicules  légers. Ces recettes sont destinées à financer les communes et la Caisse de  garantie et de solidarité des collectivités locales à hauteur de 40%, le Fonds  national de l’environnement à hauteur de 35%, le centre national de la sécurité  routière à 15% et le Fonds national du patrimoine culturel à 10%.         

Le PLF relève aussi les montants de la taxe sur les demandes d’enregistrement  des produits pharmaceutiques importés où fabriqués localement, instituée en  2003. Cette taxe passera à 12.000 DA (contre 4.000 DA depuis 2003) pour ce  qui est du contrôle des lots, à 30.000 DA (contre 10.000 DA actuellement) pour  le contrôle et expertise des produits soumis à l’enregistrement et à 15.000  DA (contre 5.000 DA) pour ce qui est des analyses et contrôle des matières premières  de ces produits. A rappeler que le PLF prévoit une hausse de 3,5% de la fiscalité ordinaire  en 2017, qui passe à 2.845,4 mds DA contre 2.722,68 mds de DA en 2016./ APS / mardi 18 octobre 2016

**Relèvement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

      **Coup dur pour le pouvoir d’achat

Acculé par la nécessité de réduire le déficit budgétaire et développer au mieux la fiscalité et les finances locales, le gouvernement a pris la décision d’instaurer, dans le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017), une nouvelle hausse des taxes dont, essentiellement, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

L’article 23 du PLF 2017 prévoit, en effet, un relèvement du taux de TVA de deux points de pourcentage, soit de 7 à 9% pour le taux réduit et de 17 à 19% pour le taux normal. Deux conséquences majeures découleront inéluctablement de cette hausse : une augmentation généralisée des prix des produits de consommation, localement fabriqués ou importés, et, par ricochet, un rebond de l’inflation. Le pouvoir d’achat des ménages, déjà effrité, va encore baisser et le taux d’inflation, dépassant actuellement les 6%, atteindra facilement des niveaux de 8%, comme le prévoit beaucoup d’observateurs.

Le gouvernement justifie le relèvement de la TVA par la nécessité de venir en aide aux collectivité locales, puisque «les recettes de ces taxes leur seront affectées afin d’améliorer leur situation financière». Ce relèvement devrait rapporter au budget de l’Etat pas moins de 100 milliards de dinars, affirment encore certains analystes. En fait, la TVA représente 35% des revenus communaux fiscaux, soit la deuxième ressource après celle provenant de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) qui est de 58% des ressources et a fait l’objet d’une réduction intervenue cette année.

«Pas tellement méchant»

Selon un bilan établi par le ministère des Finances, le produit des impôts divers sur affaires (TVA, TIC…) s’est chiffré, en 2015, à 803,2 milliards de dinars  contre 765,2 milliards de dinars en 2014. La TVA, à elle seule, imposée aux importations a rapporté 467 milliards de dinars, alors que celle imposée à la consommation intérieure a été de 265,3 milliards de dinars.

Il faut rappeler à ce propos que la fiscalité ordinaire du pays est induite, en moyenne à 20%, par la TVA à l’importation. Les droits de douanes prélevés à l’importation représentent 20% de ces importations. Le cumul de la TVA à l’importation et des droits de douanes prélevés à l’importation représentent 39% des ressources fiscales ordinaires. Selon les experts, malgré le relèvement de la TVA à 19%, le gouvernement doit maintenir le volume des importations à un certain niveau qui permet d’assurer ces ratios.

Cependant, si le renflouement des caisses met les finances locales dans une situation moins contraignante qu’elle ne l’est actuellement, l’augmentation de la TVA entraînera, en revanche, une hausse générale des prix des produits de large consommation, ainsi que ceux des services comme l’électricité, l’eau, les communication téléphoniques et autres. Pour le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad, «augmenter la TVA de deux points n’est pas tellement méchant». Il affirme à ce propos que «les membres du Forum n’auront aucune réserve à se soumettre au rehaussement de cette taxe».

Le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Mohand Saïd Naït Abdelaziz, estime, quant à lui, qu’il serait «à la limite de bonne guerre que le gouvernement recoure à ce genre de solution dans une situation où il est nécessaire d’équilibrer nos finances», mais toute l’attention doit être portée sur les répercussions que cette hausse peut avoir sur «la production nationale». Selon lui, «il faudrait plutôt instaurer des taxes ou en augmenter d’autres sur les produits de luxe, de façon à ce que ces augmentations ne touchent pas l’ensemble des produits».

Tout en insistant sur la nécessité de «faire la part des choses pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens aux revenus faibles», le président de la CNPA souligne que ces augmentations ne doivent pas «pénaliser l’acte de production». «Alors que l’économie manque déjà de vigueur, la hausse ne ferait que ralentir encore la croissance. En touchant la production nationale, ce relèvement risque de compliquer les choses. Il doit nécessairement concerner les produits importés, notamment ceux n’étant pas de première nécessité», précise-t-il. Du côté de l’Association de défense des droits des consommateurs (Apoce) on insiste également sur l’impact négatif que peut avoir le relèvement de la TVA sur le pouvoir d’achat des citoyens.

Selon le président de cette association, le docteur Mustapha Zebdi, toute hausse de la TVA ou dez prix de produits ou services se répercutera sur la capacité des ménages à subvenir à leurs besoins. «On ne peut que défendre la stabilité des prix et nous ne pouvons accueillir avec joie ces taxations et ces hausses», souligne le Dr Zebdi. Et d’ajouter : «Il y a des produits de première nécessité dont les prix doivent continuer à être subventionnés par l’Etat, jusqu’à ce que les conditions de levée de ces subventions soient bien mises en place, à savoir l’élaboration du fichier national des familles nécessiteuses et la mise ne place d’une grille de subventions directes au profit de ces familles.»

Quant aux produits secondaires, de luxe ou superflus, l’Apoce affirme «ne trouver aucune gêne à ce qu’il y ait des taxations supplémentaires pour renforcer le Trésor public et diminuer les importations, d’autant que le pays traverse une période financièrement difficile». Mieux encore, Mustapha Zebdi affirme avoir demandé, à maintes reprises, l’instauration de dispositions imposant aux importateurs de «financer l’importation de ces produits sans recourir aux devises des banques algériennes».*Lyes Mechti / el watan / mercredi 19 octobre 2016

**Les inquiétudes de la classe politique

L’explosion que tout le monde redoute, notamment les partis de l’opposition, est-elle un sérieux risque ou juste une vue de l’esprit ? Il faut le dire, la chute brutale des prix du pétrole et ses lourdes conséquences sur l’économie nationale inquiètent au plus haut point.

La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, ne cesse de prévenir sur les incidences de la politique du gouvernement en considérant que «la politique d’austérité est meurtrière». Pour elle, «ceux qui décident ne savent pas qu’ils réunissent les conditions pour que la majorité du peuple se soulève». La pasionaria du PT craint une explosion sociale qui risque de se produire.

Au Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), les responsables nourrissent les mêmes inquiétudes. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion du dernier conseil national, le parti indiquait que «l’érosion continue du pouvoir d’achat de larges couches de la population — sous l’effet conjugué d’une dévaluation du dinar, de l’augmentation des prix de la plupart des produits et des services et de la stagnation des salaires — est annonciatrice de graves troubles sociaux».

Pour le RCD, «l’austérité organisée autour des investissements structurants dans la loi de finances 2016, reconduite avec plus de rigueur dans le projet de LF 2017, ne peut que faire le lit d’une révolte aux conséquences incalculables». «Notre pays se trouve dans une situation périlleuse du fait des déviations enregistrées, la propagation de la corruption, le népotisme, le crime, le chômage, l’injustice, les atteintes aux acquis sociaux, la marginalisation, le bradage continu des richesses», estime le Front des forces socialistes (FSS) dans une déclaration faite récemment par son premier secrétaire, Abdelmalek Bouchafa.

Le président de Talaie El Houriat, Ali Benflis, parle lui d’«une impasse politique dont il importe de sortir la nation, d’une crise économique d’une exceptionnelle acuité qu’il faut savoir surmonter et des prémices d’une déstabilisation sociale qu’il importe de réussir à conjurer». L’Instance de concertation de suivi de l’opposition (Icso) fait le même diagnostic et décrit «une situation d’effondrement et de faillite de l’économie nationale qui a exacerbé la tension sociale en raison de la dégradation du pouvoir d’achat et de la non-tenue par le pouvoir de ses promesses de réaliser un développement global et la fin de l’Etat social».

Elle a affirmé que «le large fossé qui existe entre les citoyens et les institutions de l’Etat détruit l’esprit de citoyenneté et amplifie la fracture nationale avec l’apparition de facteurs de démantèlement du tissu de la nation, porteurs de risque d’effondrement des institutions de l’Etat». / el watan / mercredi 19 octobre 2016

***Les salariés, victimes expiatoires du déficit budgétaire

Non encore adopté par le Parlement, le projet de loi de finances (PLF) 2017 fait déjà grincer des dents.

Intervenant dans un contexte économique marqué par la raréfaction des ressources et le quasi-assèchement du Fonds de régulation des recettes, le texte risque de mettre sérieusement en péril un pouvoir d’achat déjà sérieusement ébranlé par l’inflation et la dépréciation de la monnaie nationale. Le fait est qu’il prévoit l’augmentation de certaines taxes et tarifs dont l’impact est direct sur les ménages.   

Parmi les nouveautés de ce projet de loi, l’augmentation des tarifs des carburants, qui vient s’ajouter à celle opérée en 2016, l’élargissant du champ d’application de la TIC (taxe intérieure de consommation) à certains produits de luxe et son élévation pour le tabac, une hausse de la TVA ou encore l’institution de nouvelles taxes sur la délivrance de certains documents administratifs.

La première priorité du gouvernement depuis 2016 est de récolter de nouvelles ressources pour augmenter les recettes non pétrolières et le PLF 2017 s’inscrit justement dans ce cadre. Selon les chiffres avancés dans le document, l’incidence financière des mesures contenues dans ce projet serait de plus de 240 milliards de dinars de ressources en plus (graphe 1).

On reste toutefois bien loin de ce dont a besoin le budget de l’Etat pour s’équilibrer, ce chiffre représentant à peine 20% du déficit du Trésor pour l’année 2017. Une misère quand on sait par exemple qu’en 2014, l’administration des impôts estimait le manque à gagner, dû uniquement aux exonérations fiscales, à près de 800 milliards de dinars chaque année.

A mesure que la crise s’installe et que les besoins en liquidités pour alimenter le budget de l’Etat se précisent, l’idée de s’attaquer plus efficacement à certaines niches fiscales était devenue presque inévitable pour le gouvernement. Mais en théorie seulement. A titre d’exemple, les exonérations fiscales accordées généreusement à certains dispositifs d’investissement n’ont pas été touchées dans le projet de 2017.

On estime à environ 10% du total des exonérations fiscales la part qui profite aux investisseurs dans le cadre des dispositifs Andi et Ansej. Cette enveloppe a atteint en 2013 plus de 90 milliards de dinars, dont près de 80% bénéficient aux investisseurs dans le cadre de l’Andi. Les avantages accordés dans le cadre des régimes privilégiés Ansej, Angem, Cnac et Andi ont dépassé les 270 milliards de dinars en 2013.           

Le projet de 2017 reste pourtant timide sur cet aspect. «On compte dans ce projet une petite partie de nouveaux impôts et taxes, le reste des dispositions concerne l’augmentation du taux d’impôts et taxes déjà appliqués», analyse un économiste.

Le texte prévoit ainsi «essentiellement des dispositions visant à corriger les incohérences induites par la loi de finances pour 2015 suite aux modifications relatives à l’Impôt forfaitaire unique (IFU) et suite à l’exclusion des professions libérales du champ d’application de l’IRG», nous explique-t-il.

Après la loi de finances complémentaire de 2015, on estime que les opérateurs économiques, qui sont passés au régime du forfait et qui n’étaient plus concernés par l’IRG ou l’IBS, ni par la TVA et la TAP, représentaient 96% des entités économiques nationales (sur la base du recensement de l’ONS pour 2011), soit un manque à gagner énorme pour le fisc. Le texte de 2017 corrige le tir en réintroduisant les professions libérales dans le champ d’application de l’IRG.

En outre, les nouvelles impositions concernent la réintroduction de l’IRG de 5% sur la plus-value obtenue grâce à la cession d’immeubles bâtis ou non bâtis ou encore l’application d’une TVA sur les marges réalisées par les marchands de meubles d’occasion.
L’IRG et la TVA se trouvent justement être les principales sources des recettes fiscales. L’IRG salaire est prélevé à la source et la TVA est recouvrée à hauteur de 85%, soit des ressources disponibles et garanties (graphes 2).

«L’idée répandue est que les salariés payent plus que les autres assujettis à l’impôt, car ils sont soumis au régime de la retenue à la source. Le rendement de la fiscalité sur les salaires semble évoluer bien au-delà des autres postes faisant apparaître la fiscalité salariale comme une source majeure des revenus de l’Etat», note Khaled Menna, maître de recherche au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread).

Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs dans un réquisitoire contre le PLF 2017, affirmait justement qu’il y avait plusieurs pistes inexploitées qui permettraient à l’Etat d’engranger des ressources supplémentaires, estimant que l’amélioration du taux de recouvrement des impôts reste «très loin du montant astronomique d’impôts non perçus par l’Etat (soit 9981 milliards de dinars fin 2013)». Une somme qui, si elle était récupérée «contribuerait à réduire le déficit budgétaire et éviterait d’aller chercher l’argent dans la poche des travailleurs».

A titre d’exemple, l’impôt sur le patrimoine représente 0,02% de la structure des impôts directs, tandis que l’IRG salaire en représente 60%. Le DG des impôts a déjà admis que le rendement de l’impôt sur le patrimoine est en deçà de ce qu’il devrait être. C’est sans doute pour cela que le PLF 2017 prévoit une TIC de 30% sur des biens, comme les yachts et les bateaux de plaisance.

Facilités

L’Etat a besoin de toutes les ressources, mais il ne peut disposer que de celles auxquelles il peut accéder. Et à défaut de pouvoir récupérer l’argent de la fraude, de l’évasion fiscale et des riches, le gouvernement mise sur ce qui existe déjà en augmentant notamment certaines taxes, comme la TVA et la taxe sur les produits pétroliers (TPP).

Ainsi, le texte propose d’augmenter les tarifs de la TPP de 1 DA/l pour le gasoil et de 3 da/l pour les autres types d’essence. La TPP sur l’essence super et sans plomb sera de 9 da/l au lieu de 6 DA actuellement, l’essence normal passera à 8 da/l au lieu de 5 da et le gasoil passera à 2 da/l au lieu de 1 DA.

L’autre augmentation, qui promet de faire mal, est la TVA, qui est l’une des principales sources de financement du budget de l’Etat et le deuxième poste de recettes fiscales après l’impôt sur le revenu global. Dans le PLF 2017, le taux normal de cette taxe passe à 19% au lieu de 17%, alors que le taux réduit passe à 9% au lieu de 7%. Le gouvernement espère engranger plus de 100 milliards de dinars de recettes en plus en relevant ce taux. Mais aussi en étendant son application.

Mais ce n’est pas tout. Le projet introduit également une mesure soumettant, en cas de vol,  la délivrance d’un passeport à une taxe supplémentaire de 10 000 DA, qui s’ajouterait au droit du timbre initial. La carte d’identité biométrique serait, quant à elle, obtenue moyennant le paiement de 1000 DA en cas de perte, détérioration, vol ou renouvellement.

Entre explorer le potentiel de nouvelles niches fiscales et tirer le maximum des assujettis déjà existants, le gouvernement a sans doute fait le choix de la facilité devant l’urgence de la situation, mais un choix dont l’impact pourrait être mitigé. «Lorsqu’on institue un impôt ou une taxe, il faut prévoir le mécanisme de son calcul et de son contrôle par l’administration fiscale, sinon la niche fiscale ne serait d’aucune utilité», estime Larbi Sarrab, expert en fiscalité. Il cite l’exemple de la TVA sur la marge des marchands des biens de meubles d’occasion.

«C’est une nouvelle niche fiscale, mais c’est une énorme absurdité parce que les particuliers n’établissent pas de facture à la vente de leur véhicule ou de leur meuble, document essentiel pour calculer la TVA de cette marge. Aussi, pour les marges, on applique l’impôt sur le bénéfice et non pas la TVA», explique-t-il.

Alternatives

L’augmentation des impôts est peut-être «la solution la plus facile» pour faire face à cette conjoncture difficile, mais il en existe d’autres, estime Khaled Menna. Le souci est qu’elles sont «politiquement et socialement difficiles à surmonter ou à faire passer». Endettement, privatisation, coupures budgétaires drastiques ne sont pas plus populaires qu’une hausse des impôts pour les ménages.

Tout le «dilemme» de devoir choisir entre «augmenter l’imposition sur les ménages et les entreprises au risque d’impacter négativement la croissance économique ou inciter les agents économiques par des mesures incitatives mais au prix de grands déficits budgétaires et de risques inflationnistes», explique l’économiste. Le temps est venu pour l’Etat de trouver d’autres sources de financement du budget et pour l’administration fiscale d’aller chercher l’argent où il se trouve. «Il faut imaginer d’autres solutions pour permettre un meilleur recouvrement de l’impôt. L’informel qui représente 35 à 40% du PIB peut être une source formidable pour améliorer le recouvrement des impôts», affirme Khaled Menna.

Encore faut-il pouvoir s’y attaquer. En attendant, les petits contribuables continueront à sacrifier leur pouvoir d’achat pour combler le déficit.*Safia Berkouk/  el watan / lundi 24 octobre 2016

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*Avant même l’entrée en vigueur de la nouvelle loi des finances, les prix flambent déjà.

Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhelfa, a reconnu hier en marge de l’adoption de la loi de finances 2016 qu’avant même l’entrée en vigueur des dispositions de cette loi, les prix flambent déjà.
«En tant que ministre des Finances ainsi que le ministre du Commerce on a constaté que les prix flambent déjà.» «Le gain facile est une trahison contre le pays et les citoyens», a-t-il accusé les commerçants et spéculateurs ayant déjà revu à la hausse les prix des produits à la consommation. Le ministre qui n’explique pas par quel moyen ni comment réguler le marché pour lutter contre la spéculation, prétend que cette loi plébiscitée par les deux chambres du Parlement, «vise à faire revenir la confiance entre l’Etat et les citoyens».
Dans ce contexte, il a indiqué que «les familles, citoyens et citoyennes, ne seront pas touchées par d’autres taxes et relèvements fiscaux que celles relatives aux augmentations des tarifs de gasoil, des essences, du gaz naturel et d’électricité qu’on a quantifié d’avance». «On a fait de sorte que le prix du gasoil, carburant le plus utilisé dans le secteur agricole, le transport public et l’industrie, soit moins augmenté que l’essence et ce malgré le fait que ce produit, dont la consommation a connu une hausse vertigineuse, est payé en espèces sonnantes et trébuchantes puisque provenant de l’importation», a-t-il noté. «Ces augmentations ne rapportent pas grand chose à l’Etat mais leurs tarifs qui restent équilibrés même s’il sont revus à la hausse, permettront de compenser dans une faible mesure les pertes subies par la Sonatrach, Naftal et Sonelgaz, dues à l’importance du différentiel entre le prix de revient et le prix de vente de ces produits», a-t-il soutenu. D’après lui, «ces augmentations visent à lutter contre le gaspillage et réduire les flux de contrebande».
A titre de rappel, les prix des carburants vont passer à 19 DA/litre pour le gasoil et à 25 DA/litre pour l’essence super. Cependant, il a assuré qu’ «il n’est pas question de réduire les salaires ni les subventions destinées à l’éducation, la formation, l’habitat et les produits de large consommation». Cette loi a été adoptée hier à l’unanimité par les membres du Conseil de la nation. Le texte a été voté par 123 voix (94 présents et 29 par procuration) avec 121 voix pour et deux voix contre. Le rejet a été l’oeuvre des deux sénateurs du FFS. «La majorité écrasante des membres du Conseil de la nation a voté en faveur de la loi de finances 2016 après son adoption à l’unanimité à l’APN», a jubilé Abderrahmane Benkhelfa à l’issue de la séance du vote.
Le ministre qui a refusé de répondre aux questions des journalistes, en les renvoyant aux prochaines occasions, a souligné que la LF2016 est «une loi normale dans un contexte exceptionnel marqué par la dégringolade des cours des hydrocarbures et la crise économique internationale».
Mais, en même temps, dit-il ce texte est une loi de finances «prometteuse» et «équilibrée» puisque ne comprenant aucune hausse d’impôts. «Le déficit budgétaire est d’à peine 9%. Il n’y a pas beaucoup de pays qui disposent d’un budget de 8 000 milliards de dinars», fait-il savoir pour signifier que le budget de l’ Etat reste considérable. Pour le ministre «le défi à relever consiste à poursuivre le développement, notamment au niveau des filières de substitution à l’importation et à générer la croissance au moyen d’autres ressources financières extrabudgétaires malgré la baisse drastique des revenus pétroliers», indique-t-il.
Sur ce point, il affirme que «la facture des importations reste très élevée malgré la légère baisse enregistrée cette année». «Les exonérations fiscales et facilités sont accordées à ceux qui produisent la valeur ajoutée. «La loi de finances vise à rationaliser la consommation des ménages et d’entreprise ainsi que les dépenses de l’ Etat», a-t-il réaffirmé.
Par ailleurs, étant donné les records enregistrés dans la baisse continue du prix du baril, les prévisions de ladite loi de finances risquent d’être revues à la baisse, selon de nombreux observateurs.*Par Mohamed BOUFATAH - Jeudi 17 Decembre 2015 / L’Expression

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Mardi 23 avril 2013, journée sans pain à l’échelle nationale

Mardi 23 avril, sera une journée sans pain à l’échelle nationale, telle est la décision prise par les boulangers, suite à l’appel lancé par la coordination des boulangers, lors de la réunion tenue à Alger le 14 avril 2013.
Une réunion régionale tenue sous la bannière de l’Union des commerçants et des artisans de la wilaya d’Oran, regroupant les représentants des boulangers d’Oran, Mascara, Tlemcen, Béni-Saf, Relizane, a eu lieu à Oran. Ils ont soutenu le mot d’ordre de grève annoncé pour le 23 avril.Les boulangers présents à cette réunion, s’accordent à dire qu’ils refusent catégoriquement de vendre le pain à perte, «Ça fait des années que nous vendons le pain à perte, nous ne voulons plus que ça continue, ne pouvant plus supporter des pertes, plusieurs dizaines de boulangers ont fermé boutique, ça ne semble pas inquiéter les responsables concernés, va-t-on importer le pain», s’interrogent des boulangers.
Prenant la parole, le représentant des boulangers de la wilaya d’Oran a précisé : «Ce n’est pas de gaîté de cœur que nous soutenons ce mouvement de grève, pour ne pas augmenter le prix du pain, nous avons fait toutes sortes de propositions au ministère du Commerce, allant de la réduction du prix de la farine, à la diminution du poids de la baguette de pain et à une subvention directe de l’Etat, comme cela se fait pour les laitiers, ainsi que d’autres propositions, mais en vain.

Ce qui nous oblige en tant que boulangers et pères de famille, à défendre notre gagne-pain, nous ne pouvons plus travailler à perte, nous avons fait une étude qui fait ressortir que le prix de revient de la baguette de pain est de 11,72 dinars, comment vendre ce produit à 8,50 DA», s’interroge ce représentant.

Il est à noter qu’au même moment où se tenait cette réunion à Oran, la même se tenait à Alger, à Sétif, Constantine, Béchar, Tiaret et dans d’autres wilayas.
Dans un communiqué, les sections des boulangers algériens agissant sous la bannière de la commission nationale de la même corporation relevant de l’UGCA, refusent l’utilisation de cette grève à des fins politiques et refusent la tutelle de Salah Souilah sur les boulangers et sur les commerçants, du fait du retrait de confiance et des poursuites judiciaires dont il fait l’objet.

Par ailleurs, à l’heure où nous mettons sous presse, selon une dépêche de l’agence d’information officielle, le président de la Fédération nationale des boulangers (FNB), M. Youcef Kelfat a affirmé hier à Alger la possibilité du maintien du prix de la baguette de pain à 8,5 DA, à condition de baisser le prix de la farine à 1500 DA/quintal et d’annuler la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les produits utilisés dans la fabrication du pain.
La FNB qui ne fait aucune allusion au mot d’ordre de grève insiste sur la nécessité de garantir une marge bénéficiaire aux boulangers avoisinant les 20%. Son président a précisé, d’autre part, qu’une série de propositions a été présentée afin de trouver les solutions adéquates à cette question.*Presse.dz-20.04.2013.

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**Le citoyen saigné par les prix des fruits et légumes

Les prix s'envolent à une vitesse vertigineuse

*Charte mondiale du consommateur

 ***D’autres articles sur le sujet: Consommateurs et prix.2

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**L’inflation en hausse continue

 Le pouvoir d’achat des ménages laminé

Depuis le début de l’année, l’inflation augmente en continu.
Le taux d’inflation va crescendo. Depuis avril dernier, l’inflation a même franchi le cap des 6%. Ce processus érode le pouvoir d’achat des ménages rattrapés par la pauvreté rampante. Les fortes augmentations des salaires et les importations de ces dernières années ont exacerbé ce processus. La crise de régulation ou la prédominance de la sphère informelle, la dépréciation du dinar sont d’autres facteurs contribuant à la hausse de l’inflation souvent «comprimée» ces dernier temps, par des subventions tous azimuts.
Depuis le début de l’année, l’inflation augmente en continu. Que fera l’Etat dans ce cas’ Va-t-il adopter un plan de rigueur pour y remédier’ «L’Etat qui ne pourrait pas agir sur les dépenses publiques d’équipement luttant contre le chômage a une marge de manoeuvre de diminution sur les subventions», selon certains économistes. Le rythme d’inflation en glissement annuel se situe à 7,3% en juin 2012.
Ce taux, qui se répercute sur le pouvoir d’achat, a été de 1,6% en 2005, 3% en 2006, à 3,5% en 2007, 4,5% en 2008, 5,7% en 2009, moins de 4% en 2010, plus de 4,5% en 2011 et allant vers 5,5% pour 2012 en glissement annuel. Les prix à la consommation ont augmenté de 8,7% au mois de juin dernier par rapport à la même période de l’année écoulée.
Les dépenses publiques et les augmentations salariales ont tiré en haut le taux d’inflation, selon les observateurs. L’inflation des prix de produits importés n’a agi que légèrement sur l’inflation nationale. La sphère informelle a des effets néfastes sur l’augmentation de l’inflation. L’une des raisons expliquant ce phénomène est sans doute la faiblesse de la production et de la productivité internes.
Le caractère tertiaire (commerce et services) domine l’activité économique nationale. Selon les chiffres de l’ONS, plus de 55% de l’ensemble des entités économiques sont recensées dans le secteur commercial dont 84% d’entre elles relèvent du commerce de détail. Or, les importations couvrent près de 75%% des besoins des ménages et des entreprises. Le taux d’inflation officiel est «biaisé, étant comprimé artificiellement par les subventions», selon Abderahmane Mebtoul.
La non-proportionnalité entre les dépenses monétaires et les impacts, est l’autre raison derrière la hausse de l’inflation. Plus de 500 milliards de dollars seront mobilisés entre 2004 et 2013.
Pour le Programme d’investissements publics 2010/2014, le gouvernement a retenu des engagements financiers de l’ordre de 286 milliards de dollars. L’équivalent de 130 milliards de dollars (46%) consacré au parachèvement des grands projets déjà entamés entre 2004/2009, et156 milliards de dollars pour l’engagement de nouveaux projets. Pour 2011, le déficit budgétaire a été de 63 milliards de dollars.
Pour la loi de finances prévisionnelle 2012, le déficit sera de l’ordre de 53 milliards de dollars. Ce léger recul du déficit budgétaire s’explique par le fait que le budget de l’équipement enregistre un recul de 32% par rapport à 2011.
Le recours au glissement du taux de change du dinar voile l’importance du déficit budgétaire. Et l’Etat algérien continue de dépenser sans compter en lançant des projets «non fiables» en terme économiques, souvent pour des raisons de prestige. Cependant, l’Algérie vit sur la base d’un cours du baril de 70 dollars pour le budget de fonctionnement et 40/50 dollars pour le budget d’équipement.
Ainsi si le cours des hydrocarbures baisse on risque une hyper-inflation. La dégringolade continue du dinar et la prédominance de la sphère informelle sont l’un des facteurs du processus inflationniste.
Cette sphère informelle en Algérie contrôle 65/70% des segments de produits de première nécessité auxquels plus de 70% des ménages consacrent presque l’intégralité de leurs revenus.
Le processus inflationniste que l’on comprime artificiellement par des subventions montre l’ampleur de la crise de régulation qui s’est accentuée en 2011. L’écart entre le taux de change officiel et celui sur le marché parallèle est un autre facteur qui tire en haut l’inflation. 40% de la masse monétaire est contrôlée par la sphère informelle soit 13,55 milliards de dollars, en somme, une sorte d’un Etat dans l’Etat. (L’Expression-23.07.2012.)

**Hausse de 8,1% de l’indice des prix en novembre 2012 en Algérie

L’indice des prix à la consommation s’est établi en hausse à 8,1% à Alger au mois de novembre dernier par rapport à la même période en 2011 (4,3%), accentuant la hausse du rythme d’inflation annuel qui s’est situé à 8,6% en novembre dernier contre 8,3% un mois auparavant, a appris dimanche auprès de l’ONS. L’indice des prix à la consommation de la ville d’Alger sert de référence pour le taux d’inflation national.

Cette hausse de l’indice des prix à la consommation au mois de novembre dernier a été tirée essentiellement par l’augmentation de plus de 22,6% des prix des produits agricoles frais, précise l’Office national des statistiques (ONS).

Les produits alimentaires en général ont augmenté de 12% avec 22,6% pour les produits agricoles frais et 3,3% pour les produits alimentaires industriels, indique l’Office.

A l’exception des fruits frais, qui ont connu une variation de près de 0,5%, les autres produits alimentaires sont en forte hausse, notamment la viande de poulet (41,6%), la viande de mouton (31,8%), le poisson frais (28,2%) et les oeufs (18,6%).

La même source relève également des augmentations des prix d’autres produits nécessaires à la vie quotidienne des ménages. Il s’agit de la pomme de terre (16,9%) et les légumes frais (14,2%).

Les produits alimentaires industriels avec une hausse de 3,3%, tirée principalement par des augmentations mais de moindre importance dont notamment les boissons (4,3%) et les huiles et graisses (3,2%), ainsi que le lait et dérivés avec 2,8%, ont accentué la hausse des prix à la consommation.

Les services et les produits manufacturés ont également connu une tendance haussière avec respectivement 5,1% et 4,7% en novembre dernier par rapport au même mois de 2011, ajoute l’office. Pour le mois de novembre dernier et par rapport au mois d’octobre 2012, l’indice général des prix à la consommation a reculé de 1,3%.

Cette tendance, qui intervient après des hausses relevées durant les quatre derniers mois, traduit les fluctuations des prix selon les catégories de produits. Les prix des biens alimentaires ont baissé de 3,8% durant la même période, suite à la baisse notable de 7,5% des prix des produits agricoles frais.

En effet, des chutes de prix plus ou moins importantes ont caractérisé certains produits, notamment les légumes (-19,5%), les fruits (-13,9%), la viande de poulet (-9,8%) et la viande de mouton (3,5%).

En revanche, les prix des produits industriels et les biens manufacturés et les services ont connu des évolutions modérées, avec respectivement 0,1%, 1,1% et enfin 0,8%.

Par ailleurs, et sur les onze premiers mois de 2012, l’indice des prix à la consommation à connu une hausse de 8,8% par rapport à la même période une année auparavant.

Cette hausse a été tirée essentiellement par les biens alimentaires (12%) dont 20,8% pour les produits agricoles frais et 4,7% pour les produits alimentaires industriels. Les biens manufacturés et les services ont également connu des augmentations respectives de près de 6,8% et 5% durant la même période.*L’Expression-24.12.2012.

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*Activités commerciales : hausse des infractions à la réglementation

Les infractions au marché noir constatées lors des contrôles sur les produits de consommation et sur la transparence commerciale ont augmenté de 29% durant le premier semestre de l’année 2012, comparativement à la même période de l’année 2011, a rapporté l’APS, citant un bilan du ministère du Commerce publié jeudi dernier. Le nombre d’infractions relevées par les services de contrôle est en progression constante ces dernières années, d’après  le ministère. Durant le premier semestre  2012, les poursuites judiciaires ont été en hausse de 36%, les saisies de 136% et les fermetures administratives de 55%, alors que le chiffre d’affaires dissimulé (non déclaré mais découvert) a baissé de 57%, ajoute la même source.

Sur 400 000 interventions opérées durant la même période, plus de 74 000 infractions ont été relevées. Il s’agit particulièrement d’infractions aux règles relatives à la conformité des produits mises à la consommation, à la loyauté et à la transparence des pratiques commerciales, détaille le département du Commerce. Les investigations opérées ont permis de mettre au jour un chiffre d’affaires illicite global de 10 milliards de dinars issu de transactions commerciales sans factures, alors que plus de 68 000 contrevenants ont été poursuivis.

Ces contrôles s’étaient soldés aussi par la saisie de marchandises pour diverses infractions d’une valeur de 375 millions de dinars et la fermeture administrative de plus de 4 200 locaux. Selon le ministère, ces résultats sont la conséquence directe «d’une surveillance accrue et d’une présence permanente des agents de contrôle sur le terrain, ciblant particulièrement les activités constituant des gisements de fraude». Entre autres actions efficaces, le retrait de lots de poudre de lait contaminée par des germes pathogènes, précise le ministère, qui ajoute que qui a permis, d’après ses dires, «d’éviter une crise sanitaire majeure».

En outre, il évoque l’inscription au fichier national des fraudeurs de plus de 10 000 opérateurs économiques agissant  pour la  majorité dans le commerce extérieur, auteurs d’infractions graves à la législation commerciale.
En 2011, près de 160 000 infractions à la réglementation ont été relevées et plus de 146 00 dossiers de poursuites judiciaires ont été élaborés.Les pouvoirs publics peinent à lutter contre le commerce informel. En janvier 2011, le gouvernement algérien avait renoncé aux mesures de transparence sur les transactions commerciales, notamment l’obligation du chèque pour les transactions de plus de
500 000 DA. En Algérie, l’économie informelle accapare plus de 40% de l’économie nationale. Ce phénomène occasionne un manque à gagner pour le Trésor public estimé à 155 milliards de dinars par an (2,6 milliards de dollars), selon les statistiques officielles et à 400 milliards de dinars, selon les sources officieuses. (El Watan-07.07.2012.) 

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*les prix du sucre et du café baissent sur le marché mondial

**En l’absence de l’Etat, les spéculateurs qui ont le monopole, vont garder les prix tels qu’ils sont…comme d’habitude.

*Fruit d’un excédent de la production à travers le monde, les prix du sucre et du café sont tombés à leur plus bas niveau depuis juin 2011.

Le sucre est un produit de première nécessité, aussi indispensable que le pain et le lait

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**comme à chaque approche de Ramadhan..les esprits malins viennent torpiller les bourses des croyants…! 

**Viande, Fruits et légumes: Tout a augmenté !

Les prix des fruits et légumes ont connu ce premier jour du mois de ramadhan une augmentation substantielle, a-t-on constaté au niveau de plusieurs marchés de la capitale. Un tour rapide dans ces marchés permet, en effet, de se rendre compte que le ramadhan de cette année ne déroge pas à la règle en matière de hausse des prix.

Au marché d’El Harrach, la pomme de terre est cédée à 50 DA le kg (contre 40 à 45 DA auparavant), la carotte à 80 DA (contre 50 DA précédemment), la tomate à 90 DA (contre 35-50 DA) et la courgette à 80 DA (contre 60 DA).

Les prix de la viande accusent également une courbe ascendante dans la mesure où le kg de viande rouge oscille entre 950 et 1000 DA (contre 800 à 850 DA avant le ramadhan), alors que le prix de celui du poulet (vidé) est fixé à 330 DA. Le prix du kg de foie est, quant à lui, inabordable et culmine à 1.800 DA.

Un boucher a imputé l’élévation du prix de la viande à l’insuffisance des quantités disponibles au niveau des abattoirs. «On ne peut pas s’approvisionner comme on le souhaite ce qui fait que la viande est rare», relève-t-il, ajoutant que même chère, les gens l’achètent. Au marché Ali Mellah situé à la Place de la Concorde (ex-1er Mai), le même constat peut être fait. «Le temps où certains marchés proposaient des prix qui étaient à la portée de la bourse de l’écrasante majorité des citoyens est, à mon sens, révolu. De nos jours, les mêmes prix sont, à quelques détails près, affichés un peu partout», estime un père de famille rencontré, un couffin à moitié vide à la main. La tomate, l’oignon et la pomme de terre sont respectivement cédés à 70, 40 et 55 DA.

La courgette, très sollicitée par les ménagères durant le ramadhan (étant un ingrédient essentiel de la chorba et la dolma) coûte, là aussi, 80 DA. Les prix des fruits n’ont pas échappé à cette tendance haussière. Ainsi, le kg de raisin est proposé à 120 DA, voire 140 DA, tandis que celui des dattes, un aliment indispensable à la rupture du jeûne comme le veut la tradition, atteint les 360 DA.

Seule la pastèque, dont le prix ne dépasse pas les 35 DA le kg, semble encore être à la portée des consommateurs. Au marché de Laâquiba à Belouizdad, la «fièvre» du ramadhan n’a pas été sans influer sur les prix (à la hausse).

Les fruits restent inabordables dans ce marché. Le kg de pommes et de pêches coûte 200 DA, alors que la banane et le raisin sont cédés à 120 DA le kg. De nombreux citoyens rencontrés sont toutefois persuadés que les prix baisseront assez vite, une fois que la «frénésie» des premiers jours du ramadhan se sera estompée. (Quotidien d’Oran-02.08.2011.)

**Les dattes à 500 da le kilo !  Les raisons d’une flambée

 «Les dattes n'attirent pas trop les consommateurs»

La «Deglet Nour», une variété prestigieuse de notoriété mondiale, demeure désirée chez elle.

Aliment traditionnellement incontournable pour les familles algériennes durant ce mois de Ramadhan, les dattes sont hors de portée des consommateurs. Les dattes, toutes variétés confondues, se vendent à 500 DA le kg. Pourtant, il s’agit d’un produit national, voire, l’Algérie est le 7e producteur mondial de dattes avec une production de 500.000 tonnes. Expliquant les raisons de cette flambée des prix de la datte, M. Ghemri, membre du Conseil national interprofessionnel de la filière datte, a soutenu que celle-ci est due à plusieurs facteurs.
Cette hausse de prix de ce produit si cher aux jeûneurs s’explique, selon M. Ghemri, à la conjoncture actuelle de la forte demande, née à l’avènement du mois de jeûne où les dattes sont traditionnellement prisées par les jeûneurs. Mais aussi au manque de ce produit sur le marché national, car la récolte n’interviendra que dans les prochains mois, soit vers la fin octobre.
A cela, s’ajoutent, relève-t-il, la spéculation et le manque de maîtrise des techniques de froid et de conditionnement. «On ne maîtrise pas encore les techniques de froid. La datte est stockée à une température allant de zéro à quatre degrés alors qu’il faudrait un certain taux d’humidité proche de la température naturelle de maturité pour que la datte puisse garder sa qualité», a fait remarquer le professionnel de la filière datte. D’où, selon lui, les dattes prennent une couleur un peu noirâtre avec un goût moins savoureux. «Les dattes n’attirent pas trop les consommateurs. Celles de qualité meilleure sont peu disponibles maintenant. Elles auraient pu conserver leur qualité si elles étaient stockées dans de meilleures conditions», a-t-il encore précisé. Fruit très prisé notamment durant le Ramadhan, les dattes aux grandes valeurs nutritionnelles se vendent, dans un pays producteur, au marché de détail entre 450 à 500 DA le kilogramme à Alger, pourtant les dattes exposées à la vente dans les étalages ont perdu de leur qualité visuelle et même de leur qualité organoleptique. C’est dire que la «Deglet Nour», une variété prestigieuse de notoriété mondiale, demeure désirer chez elle. Cette flambée des prix des dattes sur le marché dissuade donc plus d’un consommateurs aux revenus moyens. Pour ce qui de la production de la datte en Algérie, il faut dire que celle-ci se trouve disponible dans les régions de Laghrous, Bordj Benazzouz, Tolga, Foughala, Biskra, Ouled Djellal, Eddoussen, Djamaâ et Touggourt. A ce sujet, il faut dire que les exportations de l’Algérie ont atteint cette année 25 000 tonnes contre 15.000 tonnes, l’année dernière.
Selon M. Ghemri, «la datte algérienne, notamment «Deglet Nour» s’arrache sur le marché mondial parce qu’elle n’a pas d’égal, malheureusement les problèmes d’exportation font que les opérateurs algériens n’en profitent pas vraiment.» La «Deglet Nour» constitue une bonne partie des récoltes, néanmoins cette prestigieuse qualité, soutiennent les professionnels de la filière, ne connaît qu’un seul chemin, celui de la Tunisie et traverse d’autres pays limitrophes à travers le trafic.
La «Deglet Nour» est achetée par des faux intermédiaires auprès des agriculteurs, puis se fait passer illicitement en grandes quantités vers la Tunisie et ailleurs.
Une fois sur place, ces dattes algériennes sont empaquetées et emballées selon les normes du marché international pour porter différentes marques et étiquettes. (L’Expression-02.08.2011.)

La chorba a toutes les chances de coûter cher

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*Flambée des prix cet été…

une hausse de la consommation de 40% par rapport au taux régulier

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*Alors que les prix  ont  connu une importante baisse sur le marché mondial 

FLAMBÉE SANS PRÉCÉDENT DES PRIX DU SUCRE ET DE L’HUILE

La tendance haussière des prix de l’huile et du sucre sur le marché national vient d’être confirmée par l’Office national des statistiques. Dans son dernier rapport, celui-ci précise que le prix des biens alimentaires s’est caractérisé, durant les six premiers mois de l’année en cours, par des hausses dont la plus prononcée a touché le sucre et les produits sucrés (+42,27%). Cette tendance haussière a également concerné les huiles et graisses avec plus de 7,72%. Pourtant, sur le marché mondial, le prix du sucre a connu une importante baisse.
La flambée des prix a toujours été justifiée par leur augmentation au niveau de la Bourse mondiale. Mais la baisse des prix au niveau mondial n’est jamais répercutée au niveau du marché national.
Cette situation pèse lourd sur le budget des ménages. Surtout que ces produits de large consommation sont très demandés pendant le mois sacré du Ramadhan. Pour justement assurer un contrôle rigoureux du marché des produits alimentaires, le ministère du Commerce lance une enquête sur le monopole sur le marché local, notamment sur celui des aliments de base comme l’huile, le sucre et la farine.
«Il ne s’agit pas là d’une démonstration de force à la veille du mois de Ramadhan, mais la démarche s’inscrit dans une série de mesures initiées par l’Exécutif pour libérer le marché des spéculateurs qui font la loi et déterminent les prix, souvent au détriment du pouvoir d’achat des citoyens pris au piège», avait affirmé Mustapha Benbada, ministre du Commerce.
Ces déclarations ont été faites à l’APN à l’occasion de la présentation de deux projets de loi modifiant celles déjà existantes portant sur les pratiques commerciales et sur la concurrence pour ne plus laisser subsister un quelconque monopole.
On a même appris, de source sûre, que les services fiscaux ont ouvert une enquête sur le même dossier. Elle concerne un groupe ayant pignon sur rue en ce qui concerne le marché de ces produits.
Les décisions du gouvernement sont destinées à apporter les correctifs nécessaires aux dérèglements observés sur le marché, notamment les pratiques spéculatives sur les prix, au détriment des consommateurs. La loi permet aux autorités d’intervenir pour définir la marge bénéficiaire appliquée aux produits convoités par les spéculateurs à chaque fois qu’un dépassement est constaté. C’est que les hausses de prix ne grèvent pas seulement le portefeuille du consommateur mais menacent également la paix sociale et il n’est nullement souhaitable de jeter de l’huile sur le feu.
Par ailleurs, l’ONS indique que l’indice des prix à la consommation a connu une variation de +4,62% durant les six premiers mois de l’année en cours, induite essentiellement par la hausse des prix des biens alimentaires qui ont augmenté de 6,46% par rapport à la même période de l’année 2009, dont les produits agricoles frais (+6,12%) et les produits alimentaires industriels (+6,75%).
La baisse n’a concerné que les prix de la pomme de terre (-14,25%), les oeufs (-11,63%) et la viande de poulet (-6,82%). Le reste des produits, outre le sucre, s’est caractérisé par des hausses des fruits frais (+40,63%), précise l’organisme des statistiques. Cette tendance haussière a également concerné, outre les huiles, les poissons frais avec +16,79%, les viandes de boeuf (+13,36%), les boissons non alcoolisées (+17,76%), les viandes de mouton (+8,56%). L’indice des prix a aussi augmenté pour les biens manufacturés à 3,32% et pour les services à 2,67% durant les six premiers mois de 2010 par rapport à la même période de 2009, relève l’ONS.
De janvier à juin derniers, tous les produits de consommation du panier, représentatifs de la consommation des ménages, ont enregistré des hausses.
Par ailleurs, pour le seul mois de juin, l’indice des prix à la consommation a connu une légère croissance de 0,2%, comparativement au mois de mai 2010 qui a connu une hausse de 1,4%, soit une variation proche de celle relevée en juin 2009 (+0,3%), précise l’Office national des statistiques. Les prix des biens alimentaires ont connu une croissance de 0,3%, due essentiellement au relèvement des prix des produits agricoles frais (1%) en juin dernier et par rapport au mois précédent.
En revanche, les prix des produits alimentaires industriels ont enregistré une légère baisse (0,4%), au moment où les biens manufacturés ont augmenté de 0,1% et les services ont stagné, détaille l’ONS. (L’Expression-19.07.2010.)

***Les spéculateurs monopolisent les dattes

 afin d’en augmenter le prix du kilogramme jusqu’à 1000 dinars pendant le ramadan

Le Conseil national des professionnels des dattes –organisme créé récemment par le ministère de l’Agriculture, et dont le président est Salim Haddoud- craint que les spéculateurs ne fassent grimper les prix des dattes, prenant appui sur les pluies de mai et de juin, qui avaient dangereusement freiné la production des dattes à Biskra de façon notable.

Actuellement, les prix des dattes de moyenne qualité sont affichés entre 550 dinars et 600 dinars, et entre 450 et 500 dinars dans les marchés de gros, dépassant de loin le prix des fruits exotiques que l’Algérie importe. Les dattes de qualité supérieure sont devenues rares, ou très peu proposées, en particulier « deglet Nour », considérée comme la plus prisée et la plus chère en Algérie.

Pour l’adjoint-directeur de la société des Frères Lazhari, spécialisée dans l’exportation des dattes, et que nous avions contacté à Biskra, l’augmentation des prix des dattes n’est pas lié uniquement aux dernières pluies, mais aussi –et surtout- aux spéculateurs des dattes, qui sont en train d’acheter le produit pour le stocker en attendant le moment propice pour le vendre.

Pour lui, le prix-référence doit rester entre 250 et 280 dinars le kilogramme. « Toutefois, dit-il, il existe des négociants qui ont acheté les dattes avant même leur maturation, c’est-à-dire avant qu’elles soient cueillies, achetant parfois même des palmeraies entières. Beaucoup parmi ces négociants ont stocké le produit dans les chambres froides, et attendent patiemment le début de ramadan pour le vendre à leur prix ».

Il précise que le prix des dattes à Biskra, considérée comme la capitale des dattes, « avoisine les 450 dinars, c’est-à-dire beaucoup plus cher que la pomme, le kiwi ou la banane, fruits importés des pays exotiques et d’Europe  », alors que ces revendeurs achètent au prix de gros ces mêmes dattes pour 150 ou 180 dinars le kilogramme. D’autres motifs concourrent, selon lui, à faire grimper le prix des dattes, dont la surmultiplication des intermédiaires et des détaillants, les transporteurs et les vendeurs terminaux.

Il promet que son organisme, le Conseil national des professionnels des dattes, essayera de venir à bout des ces entourloupes et faire arriver les dates aux consommateurs à un prix raisonnable, ou pour le moins, en-déçà de ce qu’espèrent les spéculateurs.(Echorouk-24.07.2010.)

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**Pourquoi c’est plus cher chez nous qu’ailleurs? ….Cette flambée des prix des agrumes (des fruits et des légumes d’une manière générale) a toujours profité en premier lieu aux spéculateurs de tout bord (une véritable mafia en quelque sorte) ….qui contrôlent principalement l’approvisionnement du marché par des moyens de monopole de la livraison des produits, selon le bon vouloir de cette faune nuisible à la société. Ainsi, ils achètent sur pied des plantations d’agrumes (et autres fruits) et une fois la production arrivée à maturité, ils mettent les fruits et les quantités sur le marché comme ils l’entendent,  en contrôlant les cours suivant leur intérêt commercial et le désir de gagner beaucoup sans aucune vergogne,et sans que les services de contrôle des prix ne puissent intervenir étant donné que le marché des fruits et légumes est , soi-disant, libre. Mais dans cette histoire de l’offre et de la demande (et de tout ce qui est derrière), c’est toujours l’infortuné consommateur qui paie la note. Le plus souvent trop salée. l’Etat étant absent et ne contrôle plus rien dans ce domaine précis et d’autres domaines. Ailleurs dans le monde, ça ne se passe pas comme ça…il y a des mécanismes efficaces de régulation, de contrôle et de défense des consommateurs, qui surveillent, font des enquêtes, réagissent et sévissent contre tout excès, ou toute spéculation effrénée qui porte atteinte à l’intérêt des consommateurs…et de la société en général…(M.N. le 24.12.09.)

**On achève bien les smicards

 Jusqu’où iront les prix ? C’est la question que tout le monde se pose et qui est, ces derniers jours, au centre de toutes les préoccupations.

« C’est du jamais vu », nous dit une dame, ulcérée par ces pratiques, installées, au fil des jours, dans les moeurs. Et le même désespoir est exprimé par d’autres personnes ayant fait le tour de plusieurs marchés pour ensuite rentrer bredouilles. Les prix des fruits et légumes continuent leur irrésistible ascension. Tant et si bien, que la plupart des marchée se sont transformés en véritable zone interdite pour les petites bourses. A un moment donné, pourtant, l’on a naïvement pensé à un phénomène passager, circonscrit au seul mois de Ramadhan et aux fêtes de l’Aïd. Malheureusement, la situation ne s’est pas améliorée, et les prix sont toujours prohibitifs. Le désormais facteur de l’offre et de la demande a fini d’achever, chez le citoyen, le mince espoir qu’il nourrissait de voir l’Etat intervenir pour le défendre contre les fourches pointues des spéculateurs et autres charognards. La règle à présent est celle du « achète ou crève », et tout le reste n’est que « littérature ». Il appartient alors au consommateur de prendre lui-même en charge sa propre protection, en l’absence définitive des contrôleurs de prix, qui ne sont plus, depuis longtemps, concernés par ce « sacrifice » collectif imposé au pauvre citoyen.

« Dites-leur que les gens en ont marre et qu’il n’en peuvent plus », lancera un retraité assis à même le sol devant un marchand de légumes. Désormais, il ne reste aux pauvres qu’à recourir, par exemple, à la grève du panier, une expérience qui n’a hélas jamais été tentée, mais qui pourrait peut-être s’avérer efficace. Mais, où sont-ils ces citoyens conscients et consciencieux pour faire cette grève ? Il ne suffit pas de se plaindre pour infléchir les prix, lesquels sont devenus inabordables pour le consommateur, il faut une action concertée et surtout appuyée par tout le monde. Et malheureusement, sur ce point, il semble qu’il y ait pénurie de gens capables de l’entreprendre en donnant l’exemple. A Sétif, beaucoup de gens se sont donné le mot pour ne pas acheter, dérogeant ainsi à l’ordre établi, aussi cynique soit-il. Cependant, d’un côté on dénonce les prix pratiqués, et de l’autre on consomme sans discontinuer, une manière d’encourager ces vautours à sucer le sang du citoyen….(Source,El Watan-28.12.09.)

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***Les spéculateurs imposent leur loi

Le gouvernement ne semble pas pressé de s’attaquer au phénomène de la flambée des prix. Depuis plus d’un mois, il avait annoncé l’adoption d’une nouvelle législation pour protéger le pouvoir d’achat des travailleurs sans que le dispositif ne voie le jour. Le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub vient juste d’annoncer que la loi sur la concurrence sera modifiée sans citer d’échéance. On sait seulement que les marges bénéficiaires seront limitées. Cela ne doit pas être interprété comme un retour aux prix administrés, précise le ministre.
L’Etat ne viserait pas une fixation des prix mais leur contrôle. La liberté des prix demeure un principe inamovible, mais celle-ci ne doit en aucun cas léser le consommateur. Or, tout indique que c’est actuellement le cas. Sur le terrain, les commerçants ne savent plus quel argument brandir pour justifier la hausse des prix. A titre d’exemple, ceux de la volaille ont atteint des pics. Ainsi, de 170 à 200 DA, le prix du poulet vidé est passé à 350 DA le kilogramme.
Le prix de l’escalope de dinde est passé allègrement à 500/600 DA le kg, voire plus dans certains quartiers. Les raisons d’une telle envolée des prix, avancées par les vendeurs, ne tiennent plus la route. Pourtant nombre d’entre eux se défendent en accusant les fournisseurs d’être à l’origine de ces prix prohibitifs, assurant qu’une faible marge bénéficiaire leur est consentie. En amont, les aviculteurs mettent l’accent sur le prix de l’aliment. Négocié auparavant entre 4000 et 6000 DA le quintal, l’aliment de volaille a atteint le seuil record de 10.000 DA le quintal. Selon un volailler, cela expliquerait la montée en flèche des prix de détail. Sans parler de la viande, une protéine bien chère pour le citoyen lambda. Cette tendance haussière s’applique à l’ensemble des produits alimentaires.
Les produits maraîchers frais ne sont pas à l’écart de cette spirale.
Le manque de main-d’oeuvre et l’augmentation des frais de transport sont parmi les arguments invoqués pour justifier cette flambée. Selon des opérateurs économiques, l’application du crédit documentaire gêne considérablement l’approvisionnement du marché depuis l’étranger. Mais ce ne sont pas que les produits importés qui sont chers. Les dattes sont cédées à 300 DA/kg et plus. Le prix grimpe même jusqu’à 800 DA/kg pour Deglet Ennour, comme au marché de Bab Errahba de Blida.
Les oranges et mandarines, pourtant fruits de saison, se négocient, quant à elles, à des prix qui dépassent l’entendement et fluctuent actuellement entre 120 et parfois plus de 200 DA/kg.
Le prix des légumes secs n’est pas en reste. Les lentilles sont à 190DA/kg, et le ministre du Commerce considère que ce n’est pas encore trop élevé. Haricots secs ou encore les pois chiches semblent s’offrir un statut de luxe. Les commerçants tentent d’expliquer que les prix ont augmenté sur les places internationales. Certains décrient la faiblesse du dinar dont le taux de change n’arrête pas d’augmenter face à la monnaie européenne, zone d’où est importée la majeure partie des intrants pour l’élevage et l’agriculture (engrais, produits phytosanitaires, alimentation du bétail et de la volaille…). Tous ces éléments concourent à la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs. Ils n’arrivent pas à s’approvisionner convenablement en produits alimentaires variés.
La population subit durement cette flambée des prix qu’enregistrent les produits de large consommation.
Les dispositifs de régulation du marché jouent mal leur rôle quand ils ne sont pas absents. La spéculation et les intermédiaires continuent d’imposer leur loi.
C’est dans ce contexte que l’Etat est interpellé pour trouver des mécanismes capables de protéger le consommateur. Nombre de commerçants opèrent illégalement sur le terrain.
Permettre aux agriculteurs de commercialiser leur production réduirait certainement les prix à la consommation. En tout cas, pour l’instant, même l’augmentation des salaires n’a pas résolu le problème des prix. C’est pour que cette situation change que les travailleurs sont dans la rue. (L’Expression-20.01.2010.)

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**lire aussi   les consommateurs ont pris le pouvoir! 

** prix fruits et légumes à Oran

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12 réponses à “consommateurs et prix.1”

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