Consommateurs et prix.3

**ils sont devenus milliardaires au détriment du pauvre et du simple citoyen

*bien sùr avec la complicité de ceux qui veillent au grain! ils appellent cela, la liberté des prix et du commerce

*A l’importation les prix de nombreux produits ont reculé, alors que chez l’épicier ils ont augmenté

Selon des chiffres du ministère du Commerce, publiés par l’APS samedi dernier, les prix au détail «de la majorité des produits alimentaires» ont connu une hausse au mois de juin dernier. Le même constat avait été fait pour le mois précédent. D’autre part et par le même canal, la même source nous avait appris que durant les quatre premiers mois de cette année «les prix à l’importation par l’Algérie des produits alimentaires et agroalimentaires ont, pour la grande majorité, baissé». A première vue, quand les prix baissent à l’importation, ils flambent chez l’épicier. La contagion à la hausse touche même les produits locaux. Une lecture plus attentive complique davantage le phénomène. A l’importation le prix du concentré de tomate a «reculé de -25,6%», alors que chez l’épicier il s’est «envolé à +8,1%». Idem pour le café (non torréfié) dont le prix a «reculé à -12% à l’importation» alors qu’au détail il a augmenté à +2%. Toute une série de produits sont dans ce cas. Baisse à l’international, hausse chez nous. Parmi les rares produits dont les prix «collent» à la hausse enregistrée sur le marché international se trouve l’ail. Enfin presque, puisqu’à l’importation le prix de l’ail a augmenté de +41% alors que l’ail local fait mieux, il a augmenté de +81,4%. Difficile de donner une interprétation juste de ces «fluctuations» hors normes. D’ailleurs, même le ministère du Commerce ne s’y hasarde pas. Il livre les chiffres comme du pain sec à avaler sans eau. Là où il s’est risqué à des explications sur les «disparités de prix substantielles entre les régions du pays» en les attribuant aux habitudes alimentaires spécifiques à celles-ci, en y ajoutant «les frais de transport pour les wilayas éloignées et la spécialité agricole de la région», il y a comme des «trous». Va pour la pomme de terre à 34 DA à Blida que l’on retrouve à Ouargla au prix de 55 DA. Va pour la viande de mouton affichée à Ouargla à 850 DA le kg alors qu’à Alger elle l’est à 1431 DA. Va pour la datte à 404 DA à Béchar, vendue à 668 DA à Sétif. Suivent d’autres produits au prix inégal selon les régions. Mais là où cette logique «sort de la route» c’est lorsqu’on apprend que la farine conditionnée coûte 42 DA/kg à Oran, alors qu’à Batna son prix est de 57 DA/kg. Sauf erreur, le blé tendre qui permet de produire la farine est importé. Sauf erreur aussi, il y a des minoteries à Oran comme à Batna. A prix égal de matière première et sans coût de transport, qui pourra expliquer cette différence? Assommer l’opinion publique avec des chiffres à l’état brut n’a rien d’une performance. Au final, on se demande pourquoi et dans quel but ils ont été publiés? Deux casse-tête en un! *Par Zouhir MEBARKI - Lundi 08 Aout 2016 / L’Expression

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Consommateurs et prix.3 fao-baisse-de-15-des-prix-mondiaux-des-produits-alimentaires-en-2016

Produits alimentaires

Les prix mondiaux en repli

*Les prix mondiaux des produits alimentaires ont enregistré un recul en avril dernier, indiquent les dernières statistiques de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

Ainsi, l’indice des prix des produits alimentaires de la FAO a affiché le mois écoulé une baisse de 1,8% par rapport aux prévisions de mars, et de 10% par rapport au même mois de 2016, sous l’effet des bonnes perspectives d’approvisionnement pour nombre de produits de base. Particulièrement accentuée selon l’organisation, la baisse des prix du sucre a été estimée à 9,1% en un mois, du fait à la fois de l’abondance des approvisionnements en provenance du Brésil et de la faiblesse persistante de la demande d’importation mondiale.

De même, est-il constaté, les prix des huiles végétales ont chuté de 3,9% durant la période considérée, en raison notamment du repli de la demande d’huile de palme et des bonnes perspectives de récoltes et de plantations de soja en Amérique du Sud et du Nord. Concernant les céréales, la FAO fait état d’un recul de 1,2% de son indice des prix en avril, un repli induit, selon elle, par la baisse des prix du blé, tandis que ceux du riz ont plutôt évolué à la hausse.

Pour les produits laitiers, les prix ont marqué un recul de 3,3%, suite notamment à l’entrée de la production dans l’hémisphère nord en haute saison, ce qui favorise une tendance aux approvisionnements à court terme. A noter que l’indice des prix de la viande a enregistré, pour sa part, une hausse de 1,7%, selon la FAO, qui a par ailleurs corrigé ses prévisions mondiales sur la production céréalière pour cette année, indiquant que le résultat net des nouvelles projections fait ressortir une baisse à 25,8% du ratio stocks-utilisation des céréales en 2017-2018, soit un chiffre historiquement élevé mais légèrement inférieur à celui de la saison actuelle.

Dans ce même ordre d’idées, l’organisation souligne que le Brésil s’attend à bénéficier de rendements de maïs plus importants que prévu, ce qui permettrait de porter la production mondiale de cette culture à 1054 millions de tonnes, alors que la prévision de production mondiale de riz est restée inchangée à 506 millions de tonnes et celle du blé à 740 millions de tonnes.

A fin 2018, avance enfin la FAO, les stocks de blé devraient augmenter de 3,3% pour atteindre un nouveau sommet de 247,6 millions de tonnes, tandis que le commerce international du blé et des céréales secondaires devrait régresser en termes de volume, contrairement à celui du riz qui devrait plutôt augmenter à la faveur d’une forte demande au Proche-Orient et en Afrique.

*el watan: mercredi 10 mai 2017

L'indice FAO affichait une moyenne de 175,5% en février. D. R.

L'Autorité de la concurrence enquête depuis plus de trois ans sur plusieurs fabricants de produits laitiers frais soupçonnés de s'être concertés sur des prix et la répartition du marché

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*Produits périmés, avariés, contrefaits ou ne répondant pas aux normes

*Pourquoi les produits douteux échappent au contrôle?

Outre les dangers directs ou sournois de la pollution industrielle, la santé de l’Algérien est exposée à une autre menace : les produits contrefaits, notamment ceux alimentaires. Chaque année, des milliers de cas d’intoxication sont enregistrés.

En 2015, les statistiques du ministère du Commerce font état de plus de 5500 cas d’intoxication alimentaire, à l’origine du décès de onze personnes, dont deux à Khenchela, deux à Souk Ahras et un dans chacune des wilayas d’Alger, Batna, Boumerdès, M’sila, Tiaret, Béjaïa et Mila, les causes étant multiples et vont des produits périmés, avariés, en passant par ceux contrefaits ou ne répondant pas aux normes de production et/ou de commercialisation.

Ces chiffres et ces causes qui n’ont pas laissé indifférent, les participants à la conférence de l’Anpep ont tenu à en débattre aussi : «La sécurité alimentaire est-elle efficacement maîtrisée, ou réellement garantie, en Algérie ?» s’interrogeait à chacune de ses interventions le Dr Mohamed Tahar Aïssani, anatomopathologiste exerçant à Skikda et membre très actif de l’Anpep. La sécurité dont il parle, outre les associations de protection du consommateur et les services répressifs du commerce, existe-il une quelconque autre structure censée y veiller aussi ?

A en croire Ali Halimi, président de l’Anpep, la réponse est «oui» et il s’agit du Comité national du Codex Alimentarius (CNCA). Or, s’emporte-il, «on n’en a rarement, si ce n’est jamais, entendu parler ou enregistré une quelconque réaction de ce comité après la série de scandales alimentaires, dont celui de l’Aïd El Adha. On se demande d’ailleurs quelle est son utilité et pour quelle finalité a-t-il été créé au juste». C’est au printemps 2005 que le CNCA avait été mis en place par Noureddine Boukrouh, alors ministre du Commerce.

Créé par décret exécutif n°05-67 du 30 janvier 2005, le CNCA regroupe des cadres, techniciens et des scientifiques des ministères des Affaires étrangères, de l’Industrie, de la Santé, de l’Environnement, de la Pêche et des Ressources halieutiques, des Finances, de la Recherche scientifique, des PME/PMI, des Ressources en eau et des représentants d’associations de protection du consommateur. Bien des années après, «l’on s’est rendu compte que la création du CNCA était une simple formalité à effectuer en prévision de l’adhésion à l’OMC.

La démarche devrait également permettre une meilleure maîtrise de la lutte contre la contrefaçon, principalement sur le marché des produits alimentaires». Elle a pour corollaire la mise à niveau et l’harmonisation des normes de sécurité alimentaire. Ainsi, en créant son comité national, l’Algérie n’a fait que conforter sa place parmi les 169 membres de la Commission du Codex Alimentarius (CCA), créée en 1963 à l’initiative de l’OMS et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Rappelons que plus d’une quarantaine de pays d’Afrique font partie de la convention de la CCA. Celle-ci a pour objectif majeur la protection de la santé du consommateur contre les produits alimentaires contrefaits ou ne répondant pas aux normes universelles. A travers des dispositions rigoureuses que tout pays adhérent est tenu d’appliquer scrupuleusement, la CCA veille au strict respect de la législation encadrant les pratiques commerciales et la protection des produits les plus échangés sur le marché contre la contrefaçon : «Le Codex est utilisé dans différentes législations nationales de nombreux pays en développement n’ayant pas les moyens d’élaborer leur propre réglementation.

Le Codex est également utilisé comme référentiel dans les conflits et différends commerciaux internationaux», faut-il le préciser. Il en ressort que se doter de son propre CNCA revient à mettre à niveau ses normes de sécurité alimentaire pour les aligner sur celles exclusivement reconnues par l’OMC. Or, sur le terrain, le fruit de cette mise à niveau est loin d’être perceptible, à en croire les conférenciers. Pour preuve, les scandales alimentaires qui se sont multipliés, surtout ces trois dernières années. Rappelons que depuis la signature des accords de Marrakech en 1994, les normes du Codex Alimentarius sont prises comme principale référence internationale pour l’OMC en matière de sécurité alimentaire.

Idem pour les accords sur l’application des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS), ainsi que les obstacles techniques au commerce (accords OTC ou TBT). Et c’est à travers les 237 normes pour les aliments contenues dans le Codex, les 41 codes d’usage, 3274 limites maximales de résidus de pesticides, 289 limites maximales de résidus de médicaments vétérinaires, 25 lignes directrices pour les contaminants et 1005 additifs alimentaires que la rigueur des dispositions du CC prend toute sa dimension. *Naima Benouaret / el watan / jeudi 29 décembre 2016

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Spéculation autour des produits subventionnés

Une campagne de dénonciation contre un manque de contrôle et la flambée des prix 

Dès mercredi 1er février 2017, l’Association de protection et orientation du consommateur, et son environnement (Apoce) prévoit le lancement d’une campagne nationale de dénonciation et de requêtes auprès des 48 directions du commerce du pays, dans une tentative de mettre le holà à la spéculation et la hausse des prix de plusieurs produits, notamment ceux de large consommation, dont la plupart sont subventionnés.

Dans une conférence de presse, tenue hier au siège du quotidien El Moudjahid, le docteur Mustapha Zebdi a annoncé que cette campagne concernera en premier lieu la semoule. «A travers nos différentes annexes dans les 48 wilayas, nous ferons en sorte de faire entendre notre voix et celle du consommateur qui est en train de payer cher le prix de la semoule, qui est un produit subventionné par l’Etat, s’exclame-t-il. Les 1,8 milliard de dinars de subvention pour les blés dur et tendre ne sont pas réellement ressentis sur le marché, étant donné qu’il existe un véritable vide juridique et un manque criant de contrôle, laissant place à la spéculation et à la flambée des prix.» D’après le conférencier, la mafia de la semoule ne respecte pas les prix édictés par la loi en vigueur, qui sont de 900 et 1000 DA/quintal, pour respectivement la semoule ordinaire et la semoule fine.

«Pis encore, les hausses qu’ils imposent sont parfois approuvées par certaines directions du commerce qui osent annoncer sur leur site web le prix de la semoule au-delà de celui fixé par la loi qu’elle est censée appliquer. En plus, certaines minoteries font en sorte, lors de la transformation du blé tendre en farine, d’avoir le maximum de déchet, qui n’est autre que du son, pour le vendre plus cher. Le son de blé coûte nettement plus cher que la farine ou le blé lui-même : 2350 DA/quintal alors que le blé est à 1280 DA/quintal. Ceci s’ajoute à la monopolisation de la distribution chez certaines minoteries pour des distributeurs bien précis. Ces derniers jouent avec les prix comme bon leur semble. Face à tous ces dépassement, il y aura, à partir du 1er février, des dépôts de plainte au niveau des directions de commerce et nous espérons que les responsables locaux pourront agir pour démasquer les véritables spéculateurs», ajoute notre interlocuteur avant d’annoncer que des campagnes similaires toucheront d’autres produits. Le Dr Zebdi a également annoncé la mise en service d’un numéro, le 3311, dès le 1er février, pour la réception des requêtes des citoyens.

Il appelle les hautes autorités à plafonner les marges bénéficiaires pour les produits de large consommation et les produits subventionnés et  en accentuer le contrôle. Le Dr Zebdi conclut en affirmant que cette campagne peut causer une pénurie sur le marché, mais elle sera bénéfique étant donné que les commerçants arrêteront d’acheter à des prix hors la loi.
Pour Boulenouar Hadj Tahar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens, les commerçants ne sont pas responsable de ces prix mais plutôt leurs fournisseurs qui sont les minoteries ou les importateurs. Il remet en cause le système de distribution établi par certaines minoteries qui laisse place à la spéculation. La preuve est la présence du même produit à des prix différents. Il dit adhérer à cette initiative bénéfique pour tous et appelle les minoteries à annoncer leur prix. Cela mettrait à nu les manigances des intermédiaires entre ces fournisseurs, le commerçant et le client.*Asma Bersali / el watan/ lundi 30 janvier 2017

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*Des lobbies mafieux infestent le secteur du commerce et de l’importation en particulier

*Confessions du ministre du commerce Bakhti Belaïb

Le ministre du commerce Bakhti Belaïb était mardi, l’invité de l’association des consommateurs devant laquelle il s’est laissé allé à quelques confidences sur son secteur. On apprendra ainsi, se fiant à quelques compte rendus de sa conférence, que l’interdiction d’importation des véhicules de moins de trois était le fait de « lobbies » qui avaient exercé une pression sur le gouvernement Ouyahia, lequel avait selon lui fini par céder.

En annonçant mardi au forum d’El Moudjahid le rétablissement « sous conditions » de l’importation de véhicules de moins de trois ans, c’est, pour Belaïb, l’Etat qui réimpose sa puissance devant ces lobbies mafieux qui infestent le secteur du commerce et de l’importation en particulier.

Bakhti Belaïb  assure, à propos du retour à l’importation des véhicules de moins de trois, que « le cahier des charges sera élaboré en toute transparence et avec la participation de tous les acteurs du secteur ».

Le ministre évoquera, tout en faisant part de son amertume, de la situation de trafic à grande échelle qui existe au port d’Alger. Fausses déclarations, containers abandonnés, menaces sur les fonctionnaires de son département sont monnaie courante dans le haut lieu de l’import/Import qu’est le port d’Alger.

Mais le ministre, dans ses confessions, a préféré limiter son propos à un de ces gros bras de l’import. Ce dernier, était censé importer des produits alimentaires. Mais, c’est une fausse déclaration, ses containers étaient remplis de pièces détachés. Et grâce à ses relations a niveau du port, il a pu, regrette le ministre, sortir en toute latitude sa marchandise. Cependant a t-il ajouté, ce gros bras est en fuite à Dubaï.

Belaïb, qui souligne être un ministre « en fin de parcours politique », assure qu’il n’a peur de personne et qu’il pèsera de tout son poids pour mettre de l’ordre dans le secteur du commerce avec ce souci de défendre les intérêts de l’Etat algérien en rétablissant la force de la loi.*Par Mourad Arbani | 21/09/2016 | algerie1.com

  «La délinquance dans le commerce se généralise»

Le pont qui relie le port d’Alger au boulevard de l’ALN est baptisé «pont des généraux»

*Le tiers des importations sont surfacturées. Un fait que la presse a estimé à près de 20 milliards de dollars.

*Bakhti Belaïb, qui pointe du doigt les activités illégales relevant de son secteur, ne fait que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

Bakhti Belaïb part-il en croisade contre la maffia ?

Abdelaziz Bouteflika avait affirmé que «15 chats ont pris en otage le pays»

En deux jours, le ministre du Commerce a défrayé la chronique et s’attaque de front à des commerçants qui ne semblent connaître aucune limite. Même si, comme ses autres collègues du gouvernement, il ne cite personne. A l’issue d’une rencontre avec des associations de consommateurs, tenue mardi dernier, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb a raconté l’histoire d’un importateur qui a réussi à faire dédouaner sa marchandise malgré l’interdiction de toutes les institutions de l’Etat (Douanes et DGSN).

Plus grave, la marchandise retrouvée dans les containers (pièces détachées) n’a rien à voir avec celle qui a été déclarée à l’origine (produits alimentaires). Le récit du ministre est circonstancié et précis : au lendemain du blocage de la garnison, l’importateur se présente au ministère du Commerce pour menacer les cadres. «Je vais faire entrer ces produits !» a-t-il dit, comme un défi. Malgré les oppositions de l’Etat, la marchandise est entrée sur le territoire national. Le ministre n’a pas dit si la marchandise a été écoulée ou pas.

Mais le fait est là : comme beaucoup d’autres commerçants, l’indélicat importateur a réussi à utiliser ses connaissances pour faire passer ce qu’il veut sur le territoire national. «La délinquance dans le commerce se généralise», accuse encore le ministre. En réalité, Bakhti Belaïb ne fait que dire tout haut ce que les Algériens pensent tout bas. Et ce n’est pas un hasard si le pont qui relie le port d’Alger au boulevard de l’ALN est baptisé «pont des généraux», même si cela ne signifie pas que tous les généraux font du commerce.

L’importateur «a des épaules», indique le ministre. Il est exactement comme ceux qui se permettent d’importer des produits interdits d’importation mais qui se trouvent, en quantité industrielle, sur le marché national. Lundi, le même responsable a révélé que ce sont des «lobbies», qu’il n’a pas nommés, qui ont arrêté l’importation des véhicules de moins de 3 ans. Une affirmation lourde de sens dans un pays où la transparence est l’élément qui manque le plus à la gestion des affaires publiques.

Ce n’est pas la première fois que Bakhti Belaïb défraye la chronique. Il y a quelques mois, il a indiqué sur les ondes de la Radio nationale que près du tiers des importations sont surfacturées. Un fait que la presse a estimé à près de 20 milliards de dollars. Il a tenté d’expliquer, plus tard, que ce ne sont pas tous les importateurs qui surfacturent. Mais la messe est dite.

Il faut dire qu’avant Bakhti Belaïb, Amara Benyounès avait lui aussi indiqué que certains concessionnaires automobiles faisaient de la surfacturation. Il avait également accusé une maffia d’être derrière un commerce illégal d’alcools. Mais ses déclarations, comme celles de Belaïb, n’ ont pas été suivies d’effet.

Cela rappelle également les déclarations de Abdelaziz Bouteflika au début de son règne. Il avait affirmé que «15 chats ont pris en otage le pays», en allusion à de hauts responsables qui détenaient le monopole sur le commerce extérieur. Mais 17 ans après, il semble que rien n’ait vraiment changé. Les ministres parlent, dénoncent comme le fait le simple citoyen. La maffia du commerce, elle, continue de sévir. *Ali Boukhlef / el watan/ jeudi  22/septembre 2016 

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*Lettre d’une poule au Minisitre du Commerce

Une poule nous a fait parvenir cette lettre

Monsieur le Minisitre du Commerce,

Qu’une poule vous écrive – une vraie, sauf votre respect – cela peut paraître surprenant, mais c’est un exercice auquel je ne pouvais me soustraire, compte-tenu d’un premier antécédent puisque le bruit s’est vite répandu dans les poulaillers faisant état d’une correspondance adressée par une sardine au ministre de la pêche et qui a été rendue publique par Algérie Focus. Alors j’ai été désignée à l’unanimité au cours de notre assemblée générale bimensuelle pour vous écrire moi aussi. Pour vos lecteurs, je tiens à préciser que nos assemblées ont lieu tous les quinze jours, parce qu’on ne vit pas plus de 4 semaines dans le meilleur des cas ; loisirs compris.

Avant de vous livrer mes sentiments, monsieur le Ministre, je voudrais vous poser une petite colle. Savez-vous quelle différence il y a entre un logement AADL et un poulet ? Réponse : aucune parce que dans les deux cas, il vous reste à finir 50% du travail. Pourquoi je dis cela ?

Parce que j’ai eu la chance hier d’être proposée vivante au marché et si j’ai survécu c’est parce qu’on me trouvait trop chère. Et j’ai donc observé que mes congénères qui n’avaient pas eu ma chance, étaient vendues au poids à moitié habillées. Le volailler nous vend avec le chapeau, les chaussures et le repas de la veille, particulièrement salé pour nous faire boire abondamment et peser de tout notre poids dans la balance. Ils ne sont pas bêtes vos frères volaillers.

Revenons à l’objet de ma correspondance.

J’ai donc observé hier au marché beaucoup d’angoisse dans le regard des clients, une morosité générale et des propos peu avenants à l’encontre des politiques. Permettez-moi de les garder pour moi, car il n’est pas dans nos habitudes de balancer. Bien au contraire ! On balance aux poulets et non l’inverse, vous le savez bien.

Et entre nous, ils ont raison d’être furieux. Des bananes à 950 DA le kg cela équivaut à 2 boîtes de Doliprane. Comprenons-nous. Il ne s’agit pas d’augmenter le prix du Doliprane mais de baisser celui des bananes. Ou alors de cesser d’importer des bananes car on me dit qu’on peut vivre sans. Comme j’ai passé ma journée chez le marchand de volailles en face du boucher, j’ai entendu des commentaires extravagants sur le prix de la viande : le filet de bœuf à 4000 DA le kg, le foie à 3500 DA, le mouton 1800 DA. De plus, chacun y allait de son commentaire sur les pommes à 600 DA, les oranges à 300 DA etc… etc …

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Certes je suis une poule, je ne connais rien à tout cela mais je ne suis pas bête car, au cours de notre brève existence, nous apprenons beaucoup de choses. En accéléré certes, parce tout est plié au bout de quatre semaines de gavage intensif, mais tout de même ! Du filet de bœuf à 4000 DA le kg ! Cela signifie que le travailleur algérien payé au SMIC gagne au bout d’un mois de travail l’équivalent de :

4,5 kgs de filet de bœuf, ou

5    kgs de foie, ou

18  kgs de bananes, ou

30  kgs de pommes

ou alors un aller simple pour Marseille ?

Moi qui suis vendue à moitié habillée 300 DA le kg, je trouve tout cela comique. Cela m’est égal parce que je vais rapidement disparaître, mais j’avoue que quelque part, je ne suis pas trop mécontente de savoir que ma cuisse et ma poitrine, proposées séparèment, vont jusqu’à 800 DA le kg, et je me dis que tant qu’à faire, autant vendre cher sa peau et que pour une poule –pas d’amalgame s’il vous plait – valoriser sa cuisse et sa poitrine c’est toujours flatteur, non ?

Voyez-vous, monsieur Le Ministre, ce qui me fait de la peine en définitive, c’est que vos citoyens sont toujours considérés comme quantités négligeables et qu’au lieu de se consacrer à leur travail dans la sérénité, ils passent leur temps à faire de l’équilibrisme pour savoir comment survivre dans un pays pourtant si riche. Vous pouvez toujours me rétorquer que ce n’est pas mon affaire, je vous répondrais que je ne fais qu’appeler votre attention en tant que simple témoin et qu’il nous arrive souvent dans notre vie si brève, nous les poules et les poulets, de nous demander si notre cervelle, au fond, n’est pas quelquefois de meilleure qualité que celle de certains de vos coreligionnaires incapables d’exploiter tant de trésors sous vos pieds, préférant vendre du pétrole pour acheter des bananes de Colombie, des manches à balais de Chine et des oranges d’Afrique du Sud. J’ai appris qu’on appelait ça la « H’chouma ». Mais il est vrai que cela demande du travail, beaucoup de travail. Et ça, c’est une autre affaire.

*Par Aziz Benyahia / algérie-focus / mardi 21 mars 2017

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*cherté des transports vers l’Algérie

  *Des promesses jamais tenues

**cessez de tromper le peuple algérien!

Le collectif  contre la cherté des transports vers l’Algérie (CCTA), ardent défenseur des usagers nationaux vivant à l’étranger, confrontés aux prix excessifs et injustifiables pratiqués par les compagnies aériennes et maritimes, en particulier le géant aux pieds d’argile (Air Algérie), l’ENMTV et leurs concurrents français (Air France, Aigle Azur, Air Méditerranée et la SNTM), écrit au nouveau ministre des transports, Boudjema Talai.

Dans cette correspondance, le CCTA s’inquiète comme à chaque fois à l’approche de la saison estivale de la cherté des prix, des nombreux désagréments rencontrés par les voyageurs désirant passer leurs vacances sur le sol national, les grèves sauvages, les retards dantesques, le mépris qu’ils subissent de la part d’agents des compagnies censés leur apporter aide et réconfort etc…

Le CCTA commence sa lettre en soulignant qu’il « dénonce une fois de plus les prix excessifs pratiqués par les compagnies nationales Air Algérie, Tassili Airlines et Algérie Ferries et leurs pseudos-concurrents ».

Des promesses jamais tenues

S’adressant au nouveau ministre, le Collectif lui rappelle que « Vous venez d’annoncer, dans la presse, un plan été visant à réduire le prix des billets, tout comme l’ont fait vos prédécesseurs (Amar GHOUL, Amar TOU, etc.) et que personne n’a jamais vu ! Effet d’annonce ? Nous espérons que non. Monsieur le Ministre l’été est dans trois semaines, vos déclarations à la presse concernent-elle l’été 2015 ? Si oui, pourriez-vous donner plus d’éléments sur l’application de ce plan miracle ? Car les Algériens ne vont pas attendre la veille pour choisir la destination de leurs vacances » !

Sceptique, le CCTA souligne dans sa missive « Comprenez bien que le CCTA et la diaspora ne croient plus, depuis bien longtemps, aux promesses faites par les responsables algériens des transports (Ministère des Transports et les PDG des compagnies nationales : Air Algérie et Algérie Ferries). Nos nombreux rassemblements de colère devant l’agence Air Algérie Opéra de Paris, à Londres et dans d’autres villes de France ont aussi été des rassemblements pour dire stop aux fausses promesses et pour dire stop aux mensonges » !

« Chaque été, et bien souvent même tout au long de l’année, c’est le même scénario qui se répète » ! rappelle le CCTA.

Des prix de billets hors d’atteinte

Donnant des exemples concrets sur le racket qui touche les billets de transport, le CCTA précise « En effet, à titre d’exemple, à plus de deux moins de la période de vacances, le prix des billets d’avion Paris->Alger est proposé au tour de 500 € par la compagnie Air Algérie, le Lille->Alger a déjà atteint les 700 €. Pour se rendre en Algérie par bateau, 3500 € est le prix d’un Aller/Retour en voiture par bateau pour famille de 5 personnes ».

« Aussi, la disponibilité et le manque de sièges est un problème récurrent chaque été : Air Algérie ne proposant jamais assez de vol entre la France et l’Algérie. Il est souvent difficile, voire impossible, pour les salariés et les familles de la diaspora d’obtenir des places aux dates qui leur conviennent ».

Pour cela, le Collectif CCTA « réclame une baisse immédiate, significative, durable et définitive des tarifs du transport aériens et maritimes. Nous ne demandons ni avantages injustifiés, ni charité. Nous exigeons le droit de notre communauté à pouvoir bénéficier de tarifs concurrentiels à l’instar de nos voisins marocains et tunisiens ».

Ouverture du ciel et de l’espace maritime algériens

Le collectif revient ensuite sur son cheval de bataille, revendiqué depuis des années et qui serait la panacée pour faire dégringoler les prix comme cela se passe dans le monde entier et en particulier chez nos voisins, en indiquant « ce que revendique avant tout le collectif CCTA, c’est l’ouverture du ciel algérien et l’espace maritime algérien aux compagnies Low-Cost nationales et étrangères, et ce dans l’intérêt du consommateur algérien et des finances publiques nationales. Même si nous sommes dans la certitude la plus absolue qu’Air Algérie ne pourra pas enfanter de vraie compagnie Low-Cost » !

« Nous sommes tous patriotes mais nous ne sommes pas obligés d’accepter que des compagnies nous ruinent avec des prix prohibitifs pour nous transporter dans des conditions désastreuses ».

Se voulant coopératif et ouvert au dialogue, le CCTA rappelle que « Un audit des trois compagnies nationales Air Algérie, Tassili Airlines et Algérie Ferries, réalisé par un comité indépendant du ministère des transports est indispensable. Nous pourrions vous proposer des experts intègres, hautement qualifiés, pour « décortiquer » tous les dysfonctionnements (Politique de recrutement, attribution des billets gratuits, etc.). Les résultats pourront faciliter le traçage d’un plan d’amélioration et de modernisation des compagnies nationales et du secteur des transports algériens. »

Le CCTA conclut sa lettre au ministre des transports en l’invitant à ne pas faire comme ses prédécesseurs « Monsieur le Ministre des transports, Boudjema Talai, ne trompez pas, vous aussi, le peuple algérien » ! *Par Khidr Ali | 27/05/2015 | .algerie1.com

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*Les produits et services qui vont augmenter en 2015

L’année 2015 sera celle des augmentations… mais pas des salaires! En effet, avec la chute vertigineuses des prix du baril de pétrole et la dégringolade continue du dinar, il faudra s’attendre à payer beaucoup plus cher certains produits et services. D’ores et déjà, on a eu un avant-goût de certaines choses qui seront payées plus cher en 2015. Même s’il n’a rien à voir avec le prix du pétrole et la dévaluation du dinar, le prix du timbre fiscal pour l’obtention d’un passeport a été l’une des premières annonces d’augmentation pour la prochaine année. Alors qu’il ne coûtait que 2000 dinars, dans la loi de finances (LF) 2015, il passera à 6000 dinars. Déjà cette nouvelle avait fait grincer les dents de la population. Qu’est-ce que ça sera quand ils sauront ce qui les attend? Car, ce qui est considéré comme l’aliment des pauvres, depuis que les lentilles et les pois chiches se sont vu pousser des ailes, va flamber! Le prix des pâtes, cet aliment essentiel chez les foyers algériens, va lui aussi connaître une hausse.
De mauvaises récoltes en Europe et au Canada, premiers exportateurs mondiaux, provoquent une baisse de la production de blé dur et une augmentation des cours mondiaux. La tonne de blé dur a pratiquement doublé en quelques mois, passant de 250 euros en juillet à 440 euros au mois de novembre 2014. Cette situation risque donc de «brûler» les pâtes. Le président de l’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), Mourad Oulmi, a récemment fait savoir que les prix des voitures connaîtront une hausse en 2015. «La baisse du dinar par rapport à l’euro et au dollar pénalise les concessionnaires automobiles. Le cours de change nous met dans une situation difficile dans le positionnement de nos produits», avait expliqué M.Oulmi en précisant qu’il tente de résister pour ne pas impacter une hausse vertigineuse à ses clients.
Néanmoins, l’augmentation sera inévitable. Tout comme celle des produits cosmétiques et certains produits pharmaceutiques, du fait que la majorité est importée ou bien leur matière première est importée. Même les services de la poste risquent d’être appelés à augmenter en 2015.
Dans une conférence-débat animée dimanche au forum du quotidien El Moudjahid, la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Zohra Derdouri, a annoncé qu’elle allait proposer au gouvernement «une légère augmentation des tarifs de la poste qui sont actuellement trop bas». Plus clairement, les tarifs de la poste tels que les timbres ou les montants relevés sur chaque transaction vont coûter plus cher! Autres produits qui vont flamber, mais pas essentiels cette fois-ci, le tabac et l’alcool. Les prix des cigarettes ainsi que les boissons alcoolisées augmenteront de 37%, selon ce qui a été décidé dans la LF 2015. Fumer ou boire coûtera ainsi plus cher l’année prochaine.
Le gouvernement espère améliorer sa santé financière et celle des citoyens en majorant la taxe sur ces produits qui menacent la santé publique.
Le prix de l’immobilier lui aussi continuera sa courbe ascendante. Vu l’avis des experts immobiliers, la bulle spéculative dans laquelle est plongé le secteur depuis des années ne risque pas d’exploser en 2015. Bien au contraire, la location et l’achat vont coûter encore plus cher, même si beaucoup d’Algériens ont été appelés à payer la première tranche de leurs logements Aadl mais la livraison de ces derniers n’est pas encore définitive! Alors, la demande continuera de dépasser l’offre et la spéculation fera bon train!
En plus de ces nouvelles augmentations, les Algériens auront droit aux flambées «traditionnelles» des produits alimentaires de base (viandes, fruits et légumes, ndlr). Car souvent en plein hiver, la mercuriale monte au rythme du froid… Par exemple, avec ces premières pluies, la tomate verte, les courgettes sont déjà à 200 DA.
Toutefois, l’augmentation des prix n’est rien par rapport au vrai risque que peut entraîner la chute des prix du pétrole et la dévaluation du dinar. Les observateurs craignent déjà une révision des subventions de l’Etat pour les produits de large consommation comme les céréales, le lait, le sucre, l’huile alimentaire, le gaz, les carburants, l’eau, l’électricité, le logement, l’éducation, etc.
La sortie, mardi dernier, du président du Conseil national économique et social (Cnes), Mohamed-Seghir Babès, connu pour être proche des cercles de décision, n’est pas là pour rassurer. Babès a estimé qu’il était judicieux de se pencher de manière «sereine» sur le système des subventions allouées par l’Etat pour soutenir les prix des produits de large consommation, le lait et le pain en particulier. Pour lui, il est impératif de marquer une halte pour faire le bilan de ces dispositifs en les évaluant. Cette sortie de Babès a été interprétée par beaucoup comme un message des autorités sur la possibilité de revoir très prochainement la politique des subventions. Est-ce vraiment le cas? Mystère et boule de gomme. Une chose est sûre en tout cas, l’année 2015 s’annonce déjà très rude. Vivement que le pétrole remonte… au moins jusqu’à ce qu’on prépare notre après-pétrole! *Par Walid AÏT SAÏD - Jeudi 18 Decembre 2014 *l’Expression

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*Flambée des prix des légumes et des viandes

et augmentation surprise fulgurante des prix du lait et de ses dérivés

Une fois de plus, les pouvoirs publics ont failli à leurs responsabilités. Aucun communiqué n’a averti de la hausse des prix du lait, des yaourts et des fromages. Un cadeau de début d’année qui a un goût de pilule amère. Une attitude qui dénote que tous les discours rassurants tenus par différents responsables, en ce qui concerne l’amélioration du quotidien des citoyens, ne sont que conjoncturels et ne représentent que du vent. La conjoncture est pourtant propice à un type de communication qui doit démontrer que ceux qui ont en charge les affaires du pays, ou ceux qui aspirent à cette responsabilité, sont sensibles aux préoccupations des Algériens. Et quoi de plus indiqué que ces flambées des prix chroniques qui n’épargnent aucun secteur de la consommation pour le prouver. Un thème qui doit tenir un rôle majeur dans la campagne présidentielle qui en principe doit démarrer incessamment sous peu sur les chapeaux de roues. Les flambées des prix se suivent sans crier gare. Des additions que paient les Algériens comme s’ils avaient une quelconque responsabilité dans ce type de phénomène qui a fini par s’instaurer comme sport national pour des spéculateurs qui mènent la barque à leur guise alors que les entreprises privées n’en font qu’à leur tête. Avec la bénédiction du département ministériel directement concerné par ce qui a fini par devenir un fléau: crises, pénuries ou flambées des prix sauvages. «La poudre de lait a effectivement connu en 2013 une hausse considérée entre 20 et 25%», écrit L’Expression dans son édition du 7 janvier citant le ministre du Commerce. «C’est cette situation qui a poussé les producteurs à augmenter leurs prix. Et en plus, ce ne sont pas tous les producteurs qui l’ont fait» explique Mustapha Benbada qui n’a visiblement pas encore pris conscience des conséquences que peut avoir ce fait accompli. Qu’a-t-il fait pour anticiper cette hausse dont il avait connaissance? Rien. Tous les producteurs ne l’ont pas fait affirme-t-il. Pourquoi tous les commerçants l’ont appliquée dans ce cas? Il n’y a qu’à faire un tour dans les épiceries ou les grandes surfaces pour se rendre compte que tout ce beau monde n’a pas refusé de se sucrer. Certains grossistes qui avaient eu vent de cette hausse ont baissé rideau pour écouler leurs stocks plus cher.«Les prix pour le lait en brique et les dérivés du lait ne sont pas subventionnés et ils sont libres», a ajouté le ministre comme pour adouber cette occasion qui fait la part belle aux opportunistes. L’année 2014 n’est pas annonciatrice de la fin du calvaire enduré quotidiennement par les Algériens. Comme les années précédentes. Faire son marché est devenu une épreuve, un chemin de croix pour la ménagère. Et chaque jour que Dieu fait réserve une mauvaise surprise pour les ménages. En témoigne cette augmentation surprise fulgurante des prix du lait et de ses dérivés (yaourt, fromage…) expliquée une fois la pilule avalée. Aux commandes du ministère du Commerce depuis le mois de mai 2010, Mustapha Benbada a connu à lui seul, et de façon cyclique, la crise de la poudre de lait, celle de l’huile et du sucre, de la pomme de terre, une flambée sans précédent des fruits et légumes, de la sardine… Aucune n’a trouvé de réponse pour qu’elle soit éradiquée de façon définitive. Au même titre des maladies incurables, la crise de la poudre de lait vient nous le rappeler. A un moment où l’économie nationale qui dépend de ses exportations en hydrocarbures enregistre une baisse de ses recettes de l’ordre de 50% alors que la facture des importations doit osciller autour des 60 milliards de dollars. Un niveau jamais atteint depuis l’indépendance. Face à une telle conjoncture et la contrainte de sans cesse recourir à des importations massives des produits de première nécessité (lait, céréales, légumes secs…), cette nouvelle crise de la poudre de lait est loin de ne représenter qu’un feu de paille…*Par Mohamed TOUATI- L’Expression-Mercredi 08 Janvier 2014

Même les fruits et légumes n'échappent pas à la hausse vertigineuse des prix

*Le citoyen perdu dans l’anarchie des prix

L’abandon des citoyens par l’Etat ne peut que produire la flambée des prix

Hélas, les prix des produits alimentaires ne cessent de flamber. Il semble qu’il n’y a aucune régulation des marchés par les pouvoirs publics et le citoyen est abandonné à son sort. Pourtant, si on touche à ces produits indispensables, l’explosion sociale est garantie. «Les prix au détail des produits alimentaires de large consommation ont poursuivi en décembre leur tendance haussière, tirés notamment par une flambée des prix des légumes frais», selon des statistiques du ministère du Commerce qui ajoute que les prix des légumes frais en hausse continue depuis plus de trois mois, marque en décembre leur plus haut niveau à 104% pour certains produits. Selon la même source le prix moyen de la courgette est arrivé à 230 DA/kg et la tomate à 109 DA/kg. Cette flambée remarquable est liée essentiellement à la baisse de l’offre, notamment durant la période précédente. Cette augmentation est arrivée respectivement à 104% et 69%. «En dépit d’une bonne récolte, le prix moyen mensuel de la pomme de terre a connu une hausse de 13%, oscillant entre 39 et 45 DA le kg, alors que celui de l’oignon sec a enregistré une augmentation de 7% durant la même période pour être cédé en moyenne à 30DA/kg», ajoute la même source. Néanmoins, les prix de la carotte et de l’ail importé ont connu une baisse, respectivement, de 3% et 2% à moins de 60 DA et 280 DA le kg. Côté fruits, les dattes ont connu la plus forte hausse avec 14% à plus de 335 DA/kg, viennent ensuite les pommes avec 7% à 135 DA/kg. Les oranges ont vu leur prix baisser de 2%. Le ministère du Commerce s’est contenté de constater que les prix des fruits et légumes frais sont très variables d’une saison à une autre, d’un produit à l’autre. Hors-saison, ils sont forcément plus chers. Le consommateur ayant perdu ses repères saisonniers, n’est plus habitué aux variations brutales de prix. Pourtant, les prix des légumes secs ont franchi la zone rouge, notamment ceux des haricots blancs qui sont à (280DA/kg) et des lentilles (112DA/kg) qui s’inscrivaient en hausse de 6% et 1% respectivement. Les prix de ces deux produits, très prisés en hiver, restent, selon le ministère du Commerce, des prix libres qui suivent les fluctuations du marché mondial. Sur un autre volet, le prix de la viande rouge est intouchable, notamment pour les familles modestes. Ce qui oblige les pères de famille à se retrouver en face d’une dure réalité, en effet, donc dans l’obligation de se reconvertir, par la force des choses, en experts comptables afin de s’imposer un régime restrictif au quotidien afin de tenir le coup. Les prix des viandes rouges ont connu durant le mois de décembre dernier une légère hausse par rapport au mois de novembre dernier: la viande ovine locale a été cédée à 1300 DA (+1%). Contrairement aux mois précédents, les prix du poulet ont, quant à eux, enregistré une hausse de 3% pour s’établir entre 264 et 272DA le kg (315,00 dinars à Oran et plus). Par ailleurs, les prix des produits d’épicerie (café, riz et pâtes alimentaires), de la semoule et de la farine sont restés relativement stables durant le mois de décembre comparativement au mois de novembre, selon la même source. Rappelons-nous les émeutes de l’huile et du sucre de janvier 2011 qui ont failli faire basculer le pays dans le chaos en plein printemps arabe.*Par Ilhem TERKI-L’Expression-Jeudi 16 Janvier 2014

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*Alimentation.

Les prix en plus forte hausse dans le monde en 18 mois 

Les prix alimentaires dans le monde sont en plus forte hausse depuis la mi-2012 en raison de perturbations climatiques et de la demande accrue, selon la FAO qui publie jeudi son indice mensuel, en hausse de 2,6% en un mois.

 les plus fortes augmentations depuis janvier ont été constatées pour le sucre (+ 6,2%) et les huiles (+ 4,9%), suivies des céréales (+ 3,6%) et des produits laitiers (+ 2,9%).

Une forte hausse pour le sucre et les huiles

Cette hausse (l’indice avoisinait en février les 208,1 points, soit + 5,2 points par rapport à janvier) n’est pas liée à la seule situation des céréales, du maïs et du blé, qui ont augmenté sous l’effet de la situation politico-militaire en Ukraine, estime dans un communiqué l’Organisation des Nations unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), dont le siège est à Rome.L’Indice mesure la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de denrées alimentaires.  Or les hausses de prix, qui font suite à une longue période d’accalmie, concernent « tous les groupes de produits, à l’exception de la viande qui a légèrement baissé »: les plus fortes augmentations depuis janvier ont été constatées pour le sucre (+ 6,2%) et les huiles (+ 4,9%), suivies des céréales (+ 3,6%) et des produits laitiers (+ 2,9%).

Les changements climatiques en cause

La FAO avance plusieurs explications pour expliquer le phénomène et le relativise: ainsi le prix des céréales est poussé à la hausse par « les préoccupations liées aux récoltes de blé aux Etats-Unis (après les grands froids de l’hiver), une forte demande de céréales secondaires, tant pour l’alimentation animale que pour les agrocarburants » et les prix élevés de certains riz.Mais, ils demeurent, dans l’ensemble, inférieurs de 18,8% à leur niveau de février 2013.  S’agissant du sucre, ce sont les « dégâts causés aux cultures par le temps sec au Brésil, et les récentes prévisions d’une chute potentielle de la production en Inde » qui stimulent le renchérissement.Enfin pour les huiles végétales, la hausse est « due aux inquiétudes planant sur les conditions climatiques défavorables en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud (sécheresse), et à la demande mondiale dynamique, notamment des producteurs de biodiesel pour l’huile de palme ».ouest-france.fr-06.03.2014

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**Fruits très demandés pendant le mois de ramadhan,

          les dattes voient leurs prix flamber

Un fruit très demandé durant ce mois sacré

*entre 450 et 550 DA pour le kg de moyenne qualité

Même les dattes n’ont pas échappé à la flambée des prix pendant ce mois sacré.

Un grand nombre de commerçants véreux profitent de l’absence des contrôleurs pour gonfler les prix. Durant ce mois, les prix de la datte quelle que soit leur qualité, sont évalués entre 450 et 550 DA pour le kg, a-t-on constaté dans plusieurs marchés de gros à Biskra. Hélas, les amateurs de «Deglat nour» se privent de ce fruit, largement consommé pendant ce mois sacré, à cause de la flambé des prix malhonnêtes. Il n’y a aucune régulation des marchés organisée par les pouvoirs publics et le citoyen est abandonné à son sort.
Le prix actuel de la datte varie entre 450 et 500 DA pour le kg dans les marchés de détail, pourtant, l’Algérie est classée deuxième producteur et 28e exportateur de dattes à l’échelle mondiale. Avec le début du mois de Ramadhan et comme chaque année, le prix des dattes augmente subitement dans tous les points de vente de Biskra, la capitale de Deglat Nour.
La qualité de la datte disponible actuellement sur le marché est moyenne avec des prix inabordables. Il faut noter que les dattes exposées sur le marché national relèvent de la récolte des mois d’octobre et novembre 2012. La récolte de la saison 2013 en est à ses débuts et la datte sera récoltée en fonction de son état de maturité.
Actuellement sur le marché, la datte Deglet Nour, considérée comme un produit de premier choix, reste le plus cher et de plus en plus très rare. Le premier choix est désormais indisponible sur le marché, même très rare, alors que le second choix dépasse les 250 DA en gros, 350 DA de détail et plus de 500 DA sur le marché, le dernier choix entre 300 et 450 DA le kg. La palmeraie de Biskra comprend environ 4,2 millions de palmiers dont 2,5 millions de Deglet Nour qui fournissent 60% de la production de dattes. La production de Deglet Nour est plus importante parce qu’elle est mieux soignée, question entretien, et protection phytosanitaire. Selon les grossistes, cette flambée des prix est due à la forte demande, en particulier des consommateurs locaux et les marchands des autres wilayas.
En dépit de ce manque, les commerçants eux aussi, se retrouvent dans l’incapacité de vendre leur produit.
«C’est vrai, la consommation de dattes pendant le mois de Ramadhan augmente mais ce n’est pas la raison essentielle, il faut voir si la production a diminué ou une pénurie suite à la hausse de sa consommation qui est organisée pour imposer des prix irréels et inappropriés et non commerciaux, ça serait donc le fait des parasites et des intermédiaires», souligne, Mehdi un grossiste.
Rachid, un autre grossiste qui partage le même avis de son ami indique que «la hausse des prix ne profite pas en vérité aux producteurs et à la production, car si la flambée des produits profite aux producteurs et aux paysans, ce n’est pas grave, et au moins on sait qu’une partie de cet argent va être investi de nouveau dans la production de la datte».
Enfin, ce sont les pères de familles qui encaissent et se retrouvent en face d’une dure réalité.
En effet, ils se retrouvent dans l’obligation de se reconvertir, par la force des choses, en expert comptable afin de s’imposer un régime restrictif durant le mois sacré, en administrant à leurs ménages une sage économie afin de tenir le coup jusqu’au dernier jour de ce mois sacré.*L’Expression-15.07.2013.

Ces

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