Le système financier américain en faillite
*La fin du dollar roi ?
Le dollar va chuter très fortement dès 2021-2022, selon un économiste américain
le crash du dollar est pratiquement inévitable
Stephen Roach, ancien directeur de la banque américaine Morgan Stanley Asia, a affirmé auprès de la chaîne CNBC que le crash du dollar était pratiquement inévitable. Un effondrement qui, selon lui, est lié au déficit budgétaire croissant des États-Unis et à son processus de démondialisation.
L’ère du dollar pourrait bientôt toucher à sa fin, a prévenu l’économiste américain Stephen Roach, ancien directeur de la branche asiatique de la banque Morgan Stanley. Il affirme que l’immense déficit budgétaire américain pourrait mener à un effondrement de cette devise.
«L’économie américaine est depuis longtemps affligée de déséquilibres macroéconomiques importants, à savoir un taux d’épargne intérieur très faible et un déficit chronique des comptes courants», a-t-il expliqué dans une interview accordée lundi 15 juin à la chaîne CNBC.
«Le dollar va chuter très, très fortement. Ces problèmes vont s’aggraver au fur et à mesure que le déficit budgétaire se creusera dans les années à venir», a-t-il ajouté.
Même si le dollar s’est montré stable depuis le début de l’année, même dans un contexte de pandémie, M.Roach estime que sa valeur pourrait chuter de 35% par rapport à d’autres grandes monnaies, et ce d’ici un à deux ans.
***La démondialisation
L’économiste a également mentionné une «combinaison mortelle» avec les faibles taux d’épargne, à savoir que «l’Amérique s’éloigne de la mondialisation et s’efforce de se dissocier du reste du monde», en référence à la politique économique de Donald Trump. Il prévient dès lors qu’«un crash est pratiquement inévitable» et qu’il s’agit d’un risque que les investisseurs ne devraient pas ignorer.
«En général, c’est une conséquence négative pour les actifs financiers américains», a-t-il précisé, «cela indique la probabilité d’une inflation plus élevée, car nous importons davantage de produits étrangers plus coûteux, ce qui a un effet négatif sur les taux d’intérêt». Il craint ainsi qu’un krach ne déclenche une crise similaire à celle de la fin des années 1970, durant laquelle les prix avaient fortement augmenté alors que la croissance économique était modérée.
Selon lui, même un changement de cap à partir de novembre prochain ne fera pas beaucoup bouger les choses. Il admet d’ailleurs que «les décideurs politiques n’ont jamais eu à faire face à quoi que ce soit de semblable à un tel dérèglement». Pour rappel, la dette nationale américaine a récemment dépassé les 26.000 milliards de dollars, un record absolu.-*sputniknews./ 17.06.2020
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*récession économique imminente aux États-Unis
*Une bombe de 246.000 milliards de dollars posée sous l’économie mondiale
La longue guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine – les deux plus grandes économies du monde – et la détérioration des prévisions de croissance économique mondiale inquiètent les investisseurs qui pensent que l’ère du leadership américain touche à sa fin.
La guerre commerciale américano-chinoise a entraîné une nouvelle récession économique aux États-Unis, estiment les économistes interrogés par l’agence de presse Reuters. Ils prédisent également que la Réserve fédérale (Fed) réduira de nouveau son taux directeur en septembre, puis l’an prochain, écrit le site d’information Vestifinance.
Les économistes de Morgan Stanley pensent que la guerre commerciale a sapé la confiance des investisseurs, c’est pourquoi ils ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance économique mondiale.
D’après les prévisions de Morgan Stanley, si les USA augmentaient les taxes sur tous les produits importés de Chine jusqu’à 25% d’ici 4 à 6 mois et que la Chine prenait des contremesures, l’économie américaine entrerait en récession.
Les analystes pointent 12 signes d’une récession imminente de l’économie américaine.
- Le rendement des obligations
A l’issue de la journée de mercredi les indices boursiers américains avaient perdu 3% en moyenne. Après une courte pause, les marchés mondiaux ont de nouveau plongé. La situation fait vraiment penser à l’effondrement de l’an dernier.
L’exode des investisseurs vers les actifs sûrs a inversé la courbe du rendement des obligations américaines. Autrement dit, les taux à court terme sont supérieurs aux taux à long terme. Depuis plus de 50 ans, cet indicateur présage une récession prochaine.
- Le chômage
Le taux de chômage et le nombre de demandes primaires de chômage augmentaient juste avant ou dans les premiers jours des deux dernières récessions, avant que recommence une croissance soudaine. Actuellement, le taux de chômage aux États-Unis est à son minimum depuis 50 ans.
Néanmoins, les économistes avertissent de la nécessité de suivre attentivement le taux de chômage aux États-Unis pour capter en temps utile les signaux de détérioration de la situation au vu de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, qui a sapé les pronostics de croissance économique et la situation sur les marchés financiers. Ce qui a entraîné à son tour une détérioration de la situation sur le marché du travail. **L’écart de production
L’écart de production est la différence entre le volume de la production réelle et potentielle. Cet indicateur est utilisé pour évaluer l’état de l’économie.
S’il est positif, comme aujourd’hui, cela montre que l’économie fonctionne au-delà de son potentiel.
En règle générale, l’économie fonctionne bien en-dessous du potentiel à la fin d’une récession et augmente significativement au-dessus du potentiel vers la fin d’une période de croissance.
Cependant, cet indicateur peut rester positif pendant de nombreuses années avant le début d’une récession.
- La confiance des consommateurs
La demande de consommation est une locomotive importante de l’économie américaine. Historiquement, la confiance des consommateurs diminue en période de déclin économique. A l’heure actuelle, la confiance des consommateurs est au plus haut niveau.
- La bourse
La chute des marchés boursiers pourrait être un signal de l’approche ou du début d’une récession. Une telle baisse avait été observée à la veille des récessions de 2001 et de 2008. La récente baisse des actions américaines a suscité des craintes d’une récession imminente parmi les investisseurs.
- Le baromètre Boom-Bust
Le baromètre Boom-Bust élaboré par Edward Yardeni mesure les prix spot sur les marchandises industrielles comme le cuivre, l’acier et le plomb, et les divise par les demandes primaires d’allocations chômage. A la veille des deux dernières récessions, cet indicateur avait diminué. Il baisse progressivement depuis avril.
- Le marché du logement
En général, le nombre de demandes de permis de construire baissent à l’approche de récessions. Aux États-Unis, le nombre de constructions de nouveaux logements a diminué pour le deuxième mois consécutif en juin, et le nombre de permis de construire délivrés a atteint son minimum depuis deux ans.
Cela montre que le marché du logement continue d’éprouver des difficultés malgré les taux d’intérêt bas pour l’immobilier.
- La production industrielle
Étant donné que le secteur industriel ne joue plus, pour l’économie américaine, un rôle aussi important que par le passé, l’indice industriel établi par les économistes de l’Institute for Supply Management, qui était utilisé en tant qu’indice de croissance du PIB américain, n’a plus la même signification qu’avant.
Néanmoins, il convient tout de même d’y prêter attention, notamment quand on sait qu’il est resté inférieur à 50 pendant une période relativement longue.
Comme l’indique l’ISM, l’indice d’activité des entreprises nationales a baissé jusqu’à 51,2 en juillet, son minimum depuis août 2016.Par ailleurs, l’indicateur de l’activité industrielle a diminué jusqu’à son minimum depuis trois ans en juillet également.
Les économistes pensent que cela résulte de l’adoption de taxes sur les importations chinoises, et constitue une réaction aux contremesures chinoises.
- Les revenus
Les revenus des compagnies du S&P 500 avaient diminué à la veille des récessions précédentes. Selon les estimations, les revenus des compagnies du S&P 500 baissent actuellement, mais les compagnies s’attendent à une croissance au cours de l’année.
- L’écart du taux actuariel
La différence entre le rendement des obligations à haut rendement et gouvernementales avait augmenté à la veille de la récession de 2007-2009.
- Le transport naval de fret
L’indice Cass Freight Index de l’état du secteur du transport naval, déterminé par la compagnie Cass Information Systems Inc, a affiché une baisse de 5,3% en juin par rapport à l’année précédente. L’indice diminue pour le septième mois consécutif.
Que cela résulte de la guerre commerciale ou non, cet indice pointe des problèmes dans l’économie.
- L’indice des tourments
L’indice des tourments est un chiffre qui combine les taux de chômage et d’inflation.
En général, il augmente pendant la récession, et parfois à son approche. En 2019, cet indice a diminué aux États-Unis.
Les opinions exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur de l’article repris d’un média russe et traduit en français.
*sputniknews./ jeudi 15 août 2019
**********************dettes mondiales
Une bombe de 246.000 milliards de dollars posée sous l’économie mondiale
La dette mondiale a atteint 246.000 milliards de dollars, un record absolu dépassant de plus du triple le PIB mondial, c’est-à-dire la valeur de tous les produits et services sur la planète.
Les économistes avertissent que quand cette immense bombe posée sous l’économie mondiale explosera, une crise bien pire que celle de 2008 éclatera. Pourquoi la situation est-elle critique, quelles mèches ont déjà été allumées et parviendra-t-on à éviter un effondrement global?
**L’origine d’une telle dette
Selon le rapport de l’Institut de la finance internationale (IIF), au premier trimestre la dette mondiale a augmenté de 3.000 milliards de dollars en glissement annuel pour établir un nouveau record à 246.000 milliards de dollars, soit presque 320% du PIB mondial.
Dans les pays développés, les dettes ont augmenté de 1.600 milliards jusqu’à 177.000 milliards de dollars. La contribution principale a été apportée traditionnellement par les États-Unis, où la dette a atteint 69.000 milliards de dollars – dont 22.000 milliards de prêts publics qui continuent de s’accumuler à cause de l’appétit insatiable du gouvernement fédéral.
En juillet, le Centre américain de la politique bipartite (BPC) a rappelé que les USA risquaient un défaut de paiement dès septembre si les congressistes n’augmentaient pas de nouveau le plafond de la dette publique. Et ils l’ont fait. Ils ont repoussé l’échéance de deux ans, jusqu’au 31 juillet 2021. Autrement dit, ils ont autorisé le gouvernement à s’endetter sans limite. Selon les prévisions du Trésor américain, les emprunts courants dépasseront 1.000 milliards pour la deuxième année consécutive.
Les analystes de l’IIF constatent que cette dette mondiale immense et incontrôlée résulte de la politique irresponsable des banques centrales, addictives à la planche à billets et à la distribution de prêts. Les gouvernements, les compagnies et les particuliers empruntent pour le développement économique. Et, en l’absence de croissance, ils empruntent encore plus, qui plus est au vu des taux d’intérêts bas des plus grandes banques centrales. Avant même que la Fed n’assouplisse la politique monétaire, plusieurs banques centrales de pays émergents avaient réduit leur taux directeur.
**Prendre tant qu’on donne
Comme l’affirme l’IIF, ce sont les pays émergents qui sont apporté la plus grande contribution à la hausse de la dette globale. Leur dette a dépassé 69.000 milliards de dollars soit 216,4% de leur PIB. La plus forte hausse a été enregistrée au Chili, en Corée du Sud, au Brésil, en Afrique du Sud et au Pakistan. Sachant qu’une partie significative concerne les entreprises dont la dette a pratiquement rattrapé la somme du PIB des 30 pays émergents (92,6%).
Ayant obtenu un accès sans obstacles aux marchés des capitaux, en deux décennies les pays émergents ont vu la dette des entreprises grimper de 50%.
«Le fait est que ce groupe d’emprunteurs ne dispose pas d’une expérience suffisante de gestion de la dette durant plusieurs cycles économiques. Dès que le déclin commence, les obligations des compagnies qui ont du mal à les honorer augmentent», explique l’Institut de la finance internationale.
**La menace chinoise
Mais c’est la Chine qui inquiète le plus, dont l’économie se développe depuis plusieurs décennies grâce à des emprunts continus. Au final, la dette a quadruplé pour atteindre presque 300% du PIB. Le secteur des entreprises, où prédominent les compagnies publiques, a emprunté 21.000 milliards de dollars, soit 155% du PIB et presque deux tiers de la dette totale. A titre de comparaison, la dette des entreprises au Japon s’élève à 100% du PIB, et aux États-Unis à 74%.Pour évaluer l’ampleur du problème, il suffit de regarder le marché des obligations d’entreprises. En 2018, la Chine possédait 1.720 milliards de dollars de ces titres, derrière seulement les États-Unis (5.810 milliards de dollars). Cette année, les compagnies chinoises représentent 42% de la nouvelle dette des entreprises, ce qui accroît le risque de défaut à court terme.
Dès à présent, de nombreuses compagnies admettent des défauts sur les obligations en déposant le bilan. L’an dernier, 18.000 sociétés ont fait faillite en Chine, alors que le niveau de défauts sur les obligations a dépassé cinq fois l’indice de 2015. Un nouveau record est attendu cette année.
L’Organisation de coopération et de développement économiques avait indiqué plus tôt que le niveau élevé et instable de la dette chinoise risquait d’entraîner de nombreux défauts d’entreprises.
«Le ralentissement de la croissance et les dépenses accrues pour le financement compliquent la charge de la dette et font planer la menace de défauts. Cela affectera de manière négative la rentabilité des banques, provoquant des problèmes de liquidités», a indiqué l’OCDE.
Les économistes sont persuadés que la situation actuelle indique clairement que la bombe de la dette sous l’économie chinoise émet déjà de la fumée. La dette excessive, couplée au ralentissement économique, est un précurseur notoire de récession.
Une situation similaire avait été observée à la veille de la crise financière mondiale de 2008. A un moment donné, l’économie mondiale ne pourra plus digérer l’immense dette incontrôlée. Sachant que la crise imminente, prédite par les économistes, sera bien plus rude et conduira à un appauvrissement de masse, à une grande instabilité géopolitique, à des troubles sociaux et à des guerres.**sputniknews./ 02 août 2019
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La Chine pourrait faire effondrer le dollar par la vente de ses bons du Trésor américains
La Chine, qui possède des bons du Trésor américains pour 1.100 milliards de dollars, pourrait commencer à en vendre et ainsi déclencher une dépréciation du dollar, selon le South China Morning Post.
Pékin envisage de réduire ses investissements dans les bons du Trésor américains dans les prochains mois en réponse à une nouvelle montée des tensions dans les relations commerciales avec les États-Unis et une guerre des mots entre les deux plus grandes économies mondiales sur les origines et la gestion de l’épidémie de Covid-19, a annoncé le journal South China Morning Post.
Le journal rappelle que la Chine détient des obligations du gouvernement américain pour 1.100 milliards de dollars. Leur vente peut entraîner la dépréciation du dollar, selon le média.
«Cela peut créer des problèmes pour le marché des obligations du gouvernement américain, alors que Washington augmente considérablement l’émission de nouveaux titres pour financer un certain nombre de programmes de lutte contre la pandémie et contre les dommages économiques qu’elle cause», note le journal.
Cette décision risquée porterait atteinte à la réputation des États-Unis et remettra en question leur capacité à payer leurs factures aux investisseurs du monde entier.
Dans le même temps, le South China Morning Post souligne que de telles mesures sont considérées par Pékin comme des mesures extrêmes et que les dirigeants chinois tenteront d’abord de faire pression sur Washington par d’autres moyens.
En outre, selon l’économiste en chef de Deloitte Chine, Xu Xitao, cité par le journal, la Chine et la Russie envisagent de renoncer à l’utilisation du dollar américain que le gouvernement des États-Unis «utilise comme une arme» sur le marché mondial.
*Montée de tension entre Pékin et Washington sur fond de la pandémie
Les États-Unis ont accusé à plusieurs reprises la Chine de «dissimuler» des informations sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus sur le sol chinois. Le secrétaire d’État Mike Pompeo a affirmé que Pékin n’avait délibérément pas signalé la propagation de l’infection et qu’il avait mené une «campagne de désinformation». Il a également promis que Washington «punirait» les coupables.
Le Président Donald Trump a pour sa part déclaré que Washington étudiait l’hypothèse selon laquelle le nouveau coronavirus SRAS-CoV-2 a été créé à Wuhan. Les autorités chinoises ont de leur côté indiqué avoir adopté une position ouverte et responsable dès le début de l’épidémie en informant la communauté internationale sur la propagation du virus.
La pandémie du nouveau coronavirus a touché presque tous les pays du monde. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 3,8 millions de personnes en sont infectées, dont plus de 270.000 sont décédées.
*sputniknews./ 08.05.2020
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Gros trou d’air à Wall Street alors que les craintes d’une récession grandissent
Le Dow Jones a perdu 3,05% hier, à la Bourse de New York. Pour la première fois depuis douze ans, la courbe des taux d’intérêt sur les bons du Trésor américain s’est inversée brièvement, faisant craindre l’arrivée d’une récession aux Etats-Unis.
Douche froide sur les marchés. Wall Street a lourdement chuté mercredi 14 août dans un climat d’incertitude pour l’économie mondiale. Selon des résultats provisoires à la clôture, le Dow Jones a cédé 3,05% à 25 478,50 points et le Nasdaq a reculé de 3,04% à 7 772,69 points. Les Bourses européennes ont également subi ce contrecoup : le CAC 40 a perdu 2,08% à Paris, le Dax a reculé de 2,19% à Francfort et le FTSE 100 a cédé 1,32% à Londres.
Face aux tensions commerciales entre Washington et Pékin, au piétinement des croissances chinoise et européenne, les investisseurs ont délaissé le marché des actions au profit de valeurs jugées plus sûres, comme l’or et les obligations d’Etat.
**Inversion de la courbe des taux
Surtout, pour la première fois depuis douze ans, la courbe des taux d’intérêt sur les bons du Trésor américain s’est inversée brièvement, faisant craindre l’arrivée d’une récession aux Etats-Unis, même si pour l’instant la première économie mondiale se porte bien.
Une courbe des taux inversée signifie qu’il coûte moins cher d’emprunter à long terme que d’emprunter à court terme, précise le site New Trading. Un phénomène peu « rationnel », si l’on estime que l’argent prêté sur de longues années expose en effet l’investisseur à davantage de risques, donc son rendement devrait dépasser celui de l’argent prêté sur de courtes périodes. Ce phénomène est craint par les investisseurs comme un signe historiquement avant-coureur de récession.
**Menaces de Donald Trump envers la Chine
« Je pense qu’une récession est de plus en plus probable », a affirmé en début de semaine l’économiste en chef pour Moody’s Analytics. »Les risques qu’une récession intervienne entre maintenant et la fin de 2020 sont un peu supérieurs à 50% si le président (Trump) met ses menaces sur les tarifs douaniers à exécution », a-t-il ajouté.
L’administration américaine a annoncé, mardi, qu’elle reportait à la mi-décembre l’application de tarifs douaniers supplémentaires sur certains produits fabriqués en Chine, initialement prévue pour le 1er septembre. Une récente note d’économistes de Bank of America a aussi pointé une augmentation des risques de récession, vue désormais comme probable à 33% au lieu de 20% auparavant.*.francetvinfo.fr/ avec afp/ jeudi 15 août 2019
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*l’envolée de la dette américaine inquiète le congrès US.
Les USA dans une situation de défaut de paiement ?
Depuis plusieurs mois, les agences de notation s’inquiètent de l’envolée de la dette américaine. Et Moody’s a menacé jeudi les Etats-Unis de leur faire perdre leur meilleure note, AAA, d’ici le mois de juillet. 20Minutes fait le point sur la situation. Pourquoi Moody’s pourrait-il rétrograder la note des Etats-Unis?
Moody’s a annoncé jeudi qu’il y avait un risque en hausse que les Etats-Unis fassent défaut sur leur dette. Car les discussions entre le gouvernement et le Congrès sur une augmentation du plafond de la dette sont dans l’impasse.
Si aucun accord n’est pas trouvé d’ici le mois d’août, le pays ne pourra plus emprunter de l’argent sur les marchés et sera donc dans une situation de défaut de paiement.
Pour quelles raisons les discussions n’aboutissent pas?
Depuis le printemps, les États-Unis ont explosé le plafond de la dette, fixé actuellement à 14.300 milliards de dollars. Ce dernier a déjà été relevé en janvier mais Barack Obama a demandé au Congrès une nouvelle hausse.
Mais les élus républicains, qui ont repris le contrôle de la Chambre des représentants au début de l’année, refusent de la voter sans la mise en place d’un plan de rigueur drastique. Le déficit public est attendu 10,9% du PIB cette année, un niveau jamais atteint depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.
Le gouvernement et les démocrates ne veulent pas cependant engager de telles mesures d’austérité en ce moment.
Les Etats-Unis peuvent-ils faire défaut sur leur dette?
En pratique, il est très peu probable que les Etats-Unis fassent défaut sur leur dette. Moody’s a elle-même reconnu que le risque était faible. Les responsables démocrates ont assuré vendredi que le Congrès allait trouver une solution pour relever le plafond de la dette.
Car si un accord n’est pas trouvé d’ici le 2 août, cette situation pourrait paralyser l’économie américaine. En 1995, les républicains avaient déjà refusé de voter la hausse du plafond de la dette voulue par Bill Clinton. Plusieurs pans entiers de l’administration n’avaient pas pu fonctionner pendant plusieurs semaines. (20Minutes-03.06.2011.)
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*Menaces autour d’une crise de la dette américaine
**un plafond de 14.300 milliards de dollars
Les avertissements destinés à Barack Obama se multiplient : les Etats-Unis ne peuvent plus continuer à s’endetter à ce rythme. La pression monte alors que le budget 2012 sera présenté en février.
Rigueur pour réduire le déficit ou relance pour assurer une reprise fragile? Barack Obama devra arbitrer lors de la présentation de son budget 2012, début février. Mais les agences de notation viennent prêter main forte aux Républicains opposés à la «gabegie» de Washington. Après Moody’s, l’agence Standard & Poor’s a de nouveau prévenu les Etats-Unis qu’ils ne pouvaient plus continuer à laisser filer leur déficit.
«Notre perspective stable sur la note ‘AAA’ des Etats-Unis suppose que le gouvernement révélera bientôt un plan crédible pour resserrer la politique budgétaire afin de permettre au ratio de la dette rapporté au PIB de se stabiliser et ensuite de baisser à moyen terme», a expliqué Davis Wyss, l’économiste en chef de l’agence de référence.
Plafond de 14.300 milliards de dollars
Ce rappel à l’ordre intervient alors que les Républicains refusent de relever la limite légale d’endettement fédéral à la demande du gouvernent démocrate. Fixée actuellement à 14.300 milliards de dollars (10,6 milliards d’euros), elle empêchera dès fin mars le Trésor de rembourser les lignes de crédit dues aux investisseurs. Si l’État se trouve aujourd’hui acculé, c’est à cause des déficits budgétaires des années passées.
Les Républicains savent que bloquer le plafond ne peut pas réduire la dette. Ils cherchent à sensibiliser l’opinion publique à ce sujet pour «gagner en pouvoir de négociation lorsque le débat sur le budget 2012 débutera» lors de la deuxième semaine de février, analyse Davis Wyss. «Il s’agit du jeu de la poule mouillée, et ils espèrent forcer les Démocrates à céder en premier. Le risque avec ce genre de pari, c’est qu’aucun des deux partis ne cède à temps.»
Chômage technique
Dans ce cas, le gouvernement pourrait placer les deux millions de fonctionnaires fédéraux au chômage technique pour retarder l’échéance du défaut de paiement. Cette action, un «shutdown», a déjà été pratiquée deux fois en 1995 et 1996 par Bill Clinton lorsqu’il était au pouvoir. Inquiétée par la tournure des évènements, l’agence Moody’s avait alors menacé de dégrader la note américaine. Mais, au final, la Maison blanche avait gagné son bras de fer contre les Républicains.
Ces prochaines semaines, si la situation empire et que le Trésor ne peut plus rembourser ses créanciers, les conséquences seraient toutefois désastreuses. Les investisseurs, inquiets, pourraient demander des taux d’intérêt supérieurs. Le taux à 10 ans se situe actuellement à un niveau relativement faible, à 3,37%. Le coût de la dette fédérale s’alourdirait d’autant et, surtout, le loyer de l’argent dans l’ensemble de l’économie américaine grimperait. De quoi mettre à mal la reprise. «Nous vivrons ces prochains mois une période d’incertitude politique inhabituelle qui pose certains risques aux titres du Trésor américains», préviennent ainsi les économistes de Société générale.
Cela pourrait déclencher -même si la probabilité demeure faible, selon Société générale- une crise de la dette sur le modèle de ce qui se passe en ce moment en zone euro. La situation budgétaire de l’État américain n’est pas franchement meilleure: la dette brute représentera 101% du produit intérieur brut en 2012, selon l’OCDE. Un niveau supérieur à celui de la France. Même si les Etats-Unis sont protégés par un dollar incontournable et connaîtront une croissance plus forte (3,1% selon l’OCDE), ces niveaux pourraient à terme inquiéter agences de notation et investisseurs. (Le Figaro-19.01.2011.)
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** Le système financier américain en faillite
* 3.600 milliards de dollars de pertes !
3.600 milliards de dollars ! C’est le chiffre des pertes enregistrées par le système financier américain. Une situation de banqueroute générale à laquelle les politiques, enfermés dans la logique du système, peinent à répondre.
L’économiste américain Nouriel Roubini, celui-là même qui le premier, et bien avant les événements, avait annoncé la crise financière estime que le système financier américain est en état d’insolvabilité et qu’il devra probablement assumer une perte de l’ordre de 3.600 milliards de dollars, dont la moitié pour les seules banques. Les banques américaines dont la capitalisation est seulement de 1.400 milliards de dollars sont donc en état d’insolvabilité avérée. Le plan de sauvetage (TARP) décidé par le secrétaire au Trésor de l’administration précédente était de 700 milliards de dollars dont plus de la moitié ont été déjà dépensés sans effet sur la reprise du crédit, ni sur le retour de la confiance. Il est clair que le sauvetage des banques et la nécessité de faire face à la crise, notamment au moyen du plan de relance de 900 milliards de dollars récemment promulgué par le président Obama, vont très fortement augmenter les besoins de financement du gouvernement américain. Ainsi, le déficit budgétaire pour l’année 2008 qui est de 455 milliards de dollars devrait dépasser mille cinq cents milliards de dollars en 2009 pour revenir à 1.000 milliards en 2010. Le ralentissement de l’activité économique mondiale et la baisse importante des prix des matières premières, notamment celui du pétrole, ont pour conséquence de réduire de manière significative les réserves des Banques centrales qui sont les acheteurs de bons du Trésor américain. On a vu ainsi pour la première fois le niveau des réserves à l’étranger de l’Arabie Saoudite baisser nettement en décembre 2008.
Les questions que se posent les économistes américains tiennent en compte le fait que la crise mondiale va amener beaucoup de pays, les Européens et certains Asiatiques, à multiplier les émissions de crédit, contribuant ainsi à tendre les conditions du marché de la dette souveraine. Dans cet environnement peu favorable aux Etats-emprunteurs, le recours à la planche à billets, c’est-à-dire à l’inflation, paraît quasi inévitable. Or compte tenu des déficits abyssaux, la création monétaire sans contrepartie risque de provoquer des déséquilibres durables de très haute intensité.
Ces perspectives peu enthousiastes sont nourries par les indicateurs globaux de production et d’échanges qui tendent tous à présenter des niveaux de dégradation de l’activité jamais atteints. Ainsi tant en Europe qu’aux Etats-Unis, l’immobilier et la construction automobile sont virtuellement dans le coma. Et la reprise n’est pas pour demain dans un contexte où la demande solvable est très faible du fait de la montée rapide et massive du chômage aggravée par le tarissement du crédit bancaire ainsi que les anticipations négatives des ménages qui ont tendance à économiser le plus possible.
* Pire que la crise des années 30
Cette dégradation de la situation a été récemment exposée avec une franchise étonnante par le ministre de l’Education britannique, Ed Balls. Selon cet ancien économiste en chef du Trésor et proche allié du Premier ministre Gordon Brown, «la récession est l’une des plus graves depuis un siècle, plus grave que la dépression des années trente, et ses effets seront ressentis pendant une quinzaine d’années». Récession durable et hyperinflation sont donc des probabilités à court terme auxquelles devront faire face des élites politiques qui ne peuvent concevoir les restructurations nécessaires tant ces dernières remettent en question l’ordre libéral auquel elles doivent leur pouvoir. Cette incapacité à prendre les mesures nécessaires pour la reconstruction d’une économie mondiale fonctionnelle et moins encline aux dérives spéculatives est le phénomène le plus inquiétant. Il est vrai que l’ampleur de la crise est telle qu’elle semble échapper à tout contrôle. La classe politique, de qualité médiocre, constituée par le capitalisme financier triomphant des années qui suivirent la chute de l’URSS, a-t-elle les moyens, ou même la volonté, de se retourner contre ses maîtres ? C’est à ce niveau que devra se régler une partie du problème de l’organisation économique, notamment en ce qui concerne la redistribution des richesses. Le désarroi des dirigeants occidentaux face à l’irrésistible spirale récessive laisse penser que les réponses viendront d’autres horizons politiques. Pour l’heure, les mesures d’urgence qui se suivent font figure de replâtrage d’un système touché dans ses fondations. (Q.d’Oran)…19.02.09.
**Les Etats-Unis enregistrent pour le vingt-et-unième mois consécutif un déficit.
Sur les neuf premiers mois de l’exercice budgétaire, qui court du 1er octobre au 30 septembre, le déficit atteint 1.004,0 milliards de dollars. Il est de 8% inférieur au total de la même période de l’exercice précédent.
La Maison Blanche prévoyait en janvier que le déficit de 2010 serait de 1.555 milliards de dollars, supérieur aux 1.416 milliards de 2009. (13.07.2010.)
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