L’Unesco

*les pays du Sud veulent récupérer leurs chefs-d’œuvre détournés ou  » volés » pendant la colonisation et les guerres

*La bataille de la restitution des œuvres que la colonisation, la guerre ou les fouilles archéologiques ont entraînées hors de leur pays d’origine remue fortement le monde de l’art.

 Fin 1996, ses proches collaborateurs offraient à Jacques Chirac pour son anniversaire une statuette en terre cuite provenant du Mali. Les photos de la petite fête dans le bureau du Président, publiées par Match, permirent aux responsables du Conseil international des musées (ICOM) d’identifier l’oeuvre: elle provenait d’un lot d’objets saisis par la police quelques années plus tôt sur un terrain de fouilles clandestines, volés pendant leur transfert au musée de Bamako. La statuette avait ensuite circulé dans le réseau du commerce international de l’art. Après plus d’un an de tractations, M. Chirac dut restituer l’oeuvre au musée malien. Nouvelle affaire en avril 2000 lors de l’inauguration au Louvre du pavillon des Sessions, une suite de belles et vastes salles au rez-dechaussée du musée, où étaient rassemblées des oeuvres d’art africain et océanien en préfiguration du futur musée du Quai Branly qui n’ouvrira qu’en 2006. Le quotidien Libération révéla alors que trois terres cuites des civilisations nok et sokoto exposées dans les salles provenaient de fouilles illicites au Nigeria. Le musée les avait achetées deux ans auparavant sur le marché belge pour près de 450 000 euros. Il dut bien sûr restituer les trois oeuvres à l’Etat nigérian.Et ça continue, encore et encore… Le 14 décembre dernier, à l’occasion d’une rencontre entre Nicolas Sarkozy et le président égyptien, Hosni Moubarak, la France a restitué à l’Egypte cinq fragments de fresques issus du tombeau d’un dignitaire de la XVIIIe dynastie (1550-1290 avant J.-C.), inhumé dans la Vallée des Rois, près de Louxor. Ces fragments avaient été illégalement sortis d’Egypte avant que le Louvre ne les achète en 2000 et 2003 «en toute bonne foi», précisent les responsables du musée français. Dans l’attente du retour des pièces, le chef du Conseil suprême des antiquités égyptiennes (CSA), le vibrionnant Dr Zahi Hawass, avait annoncé haut et fort la suspension de toute collaboration archéologique avec le Louvre. Dans la foulée, il avait de nouveau réclamé le retour au Caire de la célèbre pierre de Rosette, qui permit à Jean-François Champollion de percer le mystère des hiéroglyphes et qui est conservée depuis plus de deux cents ans au British Museum de Londres. Le sulfureux archéologue avait également en ligne de mire le buste de Néfertiti détenu par le Neues Museum de Berlin. Quant au Louvre, sa récente bonne volonté ne lui donna aucun passe-droit: Zahi Hawass réclama aussi à la France Le Zodiaque de Dendérah qui est au musée parisien depuis 1821. »

La rotonde du Neues Museum de Berlin avec, au centre, le buste de Néfertiti. Aujourd'hui, l'Egypte le réclame à l'Allemagne, qu'elle accuse d'avoir sorti l'oeuvre frauduleusement. Ce que récuse bien sûr le musée de Berlin, documents à l'appui.
La rotonde du Neues Museum de Berlin avec, au centre, le buste de Néfertiti. Aujourd’hui, l’Egypte le réclame à l’Allemagne, qu’elle accuse d’avoir sorti l’oeuvre frauduleusement. Ce que récuse bien sûr le musée de Berlin, documents à l’appui.

Ces demandes de restitutions se multiplient et se font de plus en plus insistantes. Le problème est épineux: un Etat peut-il réclamer un objet que la colonisation, la guerre ou les fouilles archéologiques ont conduit dans un autre pays? De nombreuses années de débats, de controverses, de discussions ont abouti à la convention de 1970. Mais c’est seulement en 1987 qu’elle fut adoptée par l’ONU par la résolution 42/7. Le long laps de temps entre ces deux dates révèle les innombrables difficultés que soulève la question. Lors du vote, les principaux pays industrialisés de l’Occident, dont ceux de l’Union européenne, les Etats-Unis, l’Australie, se sont abstenus. En effet, ce sont surtout ces pays qui sont concernés par les restitutions: anciennes puissances colonisatrices, elles ont acquis, rassemblé et conservé des biens culturels ayant appartenu aux peuples qu’elles avaient colonisés. Mais elles les ont acquis le plus souvent en toute légalité. Ces pays occidentaux accepteront-ils de se dessaisir de ces oeuvres pour les rendre aux pays où elles ont été créées? De vider leurs musées ethnographiques? Et selon quelles conditions et modalités seraient effectuées ces restitutions? Les pays détenteurs vont-ils les rendre sans contrepartie? Les pays d’origine disposent-ils de moyens de rachat, de conservation, de mise en valeur de ces oeuvres, une fois le retour effectué? En fait, les demandes de restitution, de registres très différents, appellent des solutions diverses.

L’affaire des reliefs en marbre du Parthénon

Premier cas de figure: la pièce revendiquée a quitté son pays d’origine depuis longtemps et légalement, faisant désormais partie du patrimoine de son nouveau propriétaire. L’exemple le plus fameux est celui des reliefs en marbre du Parthénon conservés au British Museum et dont la Grèce réclame à grands cris le rapatriement à la Grande-Bretagne. L’affaire remonte en 1801. Lord Elgin, ambassadeur britannique à Constantinople, avait demandé l’autorisation d’entrer dans l’Acropole. Athènes était alors occupée par l’Empire ottoman, c’est donc le sultan qui accorda son firman, son autorisation officielle, à lord Elgin. Aussitôt, les hommes d’Elgin commencèrent à découper la frise et les métopes du Parthénon pour les emporter en Grande-Bretagne où les marbres furent vendus au gouvernement en 1806 et entreposés au British Museum. Silence jusqu’en 1982 où l’actrice Melina Mercouri lance un appel passionné pour la restitution des marbres à leur propriétaire légitime. En 2009, l’ouverture du musée de l’Acropole a relancé le débat sur le retour des marbres. Les Grecs font valoir que le cas du Parthénon est unique: tous les éléments de sa décoration sculptée composent un seul et même ensemble, conçu et réalisé comme un tout, et comme un élément central de son identité culturelle. Ce que confirme le ministre grec de la Culture: «Ce retour ne doit pas constituer un précédent qui aboutirait à un mouvement général de demandes de restitution de biens culturels par les pays d’origine, privant ainsi les grands musées de pièces de valeur. Nous réclamons seulement le retour des sculptures enlevées du Parthénon et non celui de quelque autre oeuvre que ce soit. Nous voulons uniquement restaurer l’unité d’un monument unique qui est le symbole suprême de l’héritage culturel grec.»

La plupart des grands musées occidentaux gardent un silence prudent sur ce cas d’école. Tous abritent en effet des oeuvres qui ont une histoire similaire: la Vénus de Milo et la Victoire de Samothrace, acquises par la France et aujourd’hui conservées au Louvre. Ou le temple de Pergame (Bergama, en Turquie) démonté par les archéologues allemands et remonté au musée de Berlin. A Berlin toujours, mais cette fois au Neues Museum, le Buste de Néfertiti a fait couler plus d’encre qu’aucun autre objet. Il représenterait la grande épouse royale, femme d’Akhenaton, et serait l’oeuvre du sculpteur Thoutmôsis, actif au XIVe siècle avant notre ère. Il a été découvert à Tell el-Amarna en 1912 par l’archéologue allemand Ludwig Borchardt. Donné au musée de Berlin, il ne sera dévoilé au public qu’en 1924. Depuis, les autorités égyptiennes n’ont cessé de demander sa restitution en affirmant que le buste était sorti illégalement du territoire. Pour faire valoir ses droits, l’Egypte a été jusqu’à solliciter l’intervention de l’Unesco. Ironie de l’histoire: alors que les deux pays se disputent par dépêches officielles interposées, un expert lance un pavé dans la mare en déclarant que le plus célèbre portrait de l’art égyptien est un faux fait au XXe siècle. Décidément, Néfertiti n’a pas fini de faire parler d’elle.

«La Danse» de Matisse, peinte pour un collectionneur privé russe, sera confisquée par Lénine en 1918.
«La Danse» de Matisse, peinte pour un collectionneur privé russe, sera confisquée par Lénine en 1918.

La restitution de biens juifs à des propriétaires privés légitimes, qui s’est amplifiée depuis les années 1990 avec l’ouverture et la publication d’archives de différents Etats, a accéléré le processus. D’après de récentes enquêtes, on estime qu’environ 100 000 oeuvres d’art pillées en France par les nazis ont pris le chemin de l’Allemagne entre 1940 et 1944. A la Libération, une commission de récupération artistique a recensé et consigné toutes les réclamations. A peu près 60 000 objets ont été retrouvés et 45 000 restitués à leurs propriétaires. Reste 15 000 objets dont un millier est considéré comme de grande valeur. En attendant de retrouver leurs propriétaires ou leurs ayants droit, ils ont été confiés à la Direction des musées de France qui les a répartis dans plusieurs établissements à Paris et en province sous le sigle MNR (musées nationaux récupération). Parmi eux, des Chardin, Fragonard, Canaletto, Ingres, Courbet, Cézanne, Matisse, Léger, Picasso, Ernst… Tous les musées européens avaient des plans d’évacuation des oeuvres en cas de conflit. Le Louvre s’était replié à Chambord puis avait dispersé les oeuvres dans différentes caches. Le directeur des musées de France, Jacques Jaujard, s’efforcera de sauver des milliers d’objets dont certains venus de collectionneurs privés tels que les Rothschild ou les David-Weill. Les déplacements d’oeuvres d’art vont encore se compliquer après 1945 quand l’Armée rouge saisira de nombreuses oeuvres d’art en Allemagne. Aujourd’hui, la Russie refuse de les rendre: «Il n’y aura aucune restitution», a prévenu Alexandre Sokolov, ancien ministre de la Culture. La position de la plupart des musées occidentaux, bien que plus nuancée, est très nette: leurs directeurs font remarquer le rôle que jouent leurs institutions dans la promotion du patrimoine culturel universel ainsi que dans le partage mondial des savoirs. Ils ne sont pas seulement au service des citoyens d’une nation, mais au service des peuples de toutes les nations. Et ils sont plusieurs professionnels à se souvenir du vol au Musée national de Kinshasa, à la suite d’un changement de la politique au Congo en 1997. Une centaine d’objets ethnographiques, qui avaient été restitués vingt ans auparavant par le Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren près de Bruxelles, avaient été dérobés; des pièces rares que l’on avait ensuite retrouvées sur le florissant marché mondial de l’art africain. Autre cas d’espèce: les musées ont souvent accepté de mauvaise grâce de restituer des oeuvres que leurs propriétaires légitimes réclamaient comme autant de souvenirs familiaux, mais qu’ils se sont empressés de vendre aux enchères pour en tirer de substantiels bénéfices qui se chiffrent en millions d’euros. C’est le cas d’un chef-d’oeuvre de Gustav Klimt, le Portrait d’Adèle Bloch-Bauer. Confisqué par les nazis en 1938, il était réclamé depuis la fin de la guerre par la nièce et héritière du mari d’Adèle. A l’issue d’un interminable procès qui allait durer plus de sept ans, elle obtint gain de cause, mais elle ne garda le portrait de sa tante que quelques semaines: en juin 2006, on apprenait que le milliardaire et collectionneur américain Ronald Lauder, grand amateur de l’art viennois de la Sécession, avait acquis le fameux portrait pour la coquette somme de 135 millions de dollars.

Tous les cas ne se résolvent pas de manière aussi médiatique et la querelle des restitutions d’oeuvres d’art ne fera que s’amplifier. L’une des solutions serait de laisser les objets là où leur valeur historique et artistique les a placés. Vivons la géographie du patrimoine culturel en concordance avec la mondialisation. Après tout, qu’est-ce que le British Museum, ou le musée du Quai Branly, si ce n’est l’un des lieux où sont rassemblées les cultures du monde? Les oeuvres d’art ont toujours été des messagères.(Le Figaro-Mag.30.04.2010.)

<stro />Têtes de souverains et Reliefs historiés provenant du royaume d’Ifé,</strong> Nigeria, qui les réclame au British Museum. » /><br />
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<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00260.jpg » border= »0″ /><strong></strong></p>
<p><strong><span style=Têtes de souverains et Reliefs historiés provenant du royaume d’Ifé, Nigeria, qui les réclame au British Museum.

<stro />Marbres du Parthénon,</strong> rapportés en Angleterre par lord Elgin, puis vendus au British Museum. La Grèce exige leur restitution. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00265.jpg » border= »0″ /><strong><span style=Marbres du Parthénon, rapportés en Angleterre par lord Elgin, puis vendus au British Museum. La Grèce exige leur restitution.

<stro />La pierre de Rosette,</strong> entrée au British Museum en 1802, aujourd’hui réclamée par l’Egypte. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00256.jpg » border= »0″ /><strong></strong></p>
<p><strong><span style=La pierre de Rosette, entrée au British Museum en 1802, aujourd’hui réclamée par l’Egypte.

<stro />Zodiaque de Dendérah,</strong> exposé au Louvre depuis bientôt deux siècles, mais l’Egypte exige son retour. » /></p><br />
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<p><span style=*Zodiaque de Dendérah, exposé au Louvre depuis bientôt deux siècles, mais l’Egypte exige son retour.

<stro />Têtes de la civilisation nok,</strong> nord du Nigeria, conservées au musée du Quai Branly. Leur exportation est désormais interdite. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00251.jpg » border= »0″ /><strong></strong></p>
<p><strong><span style=Têtes de la civilisation nok, nord du Nigeria, conservées au musée du Quai Branly. Leur exportation est désormais interdite.

<stro />Léger, Femme en rouge et vert.</strong> En l’absence de toute certitude quant aux héritiers, l’oeuvre reste au centre Pompidou, MNAM. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00248.jpg » border= »0″ /><strong></strong></p>
<p><strong><span style=Léger, Femme en rouge et vert. En l’absence de toute certitude quant aux héritiers, l’oeuvre reste au centre Pompidou, MNAM.

<stro />Véronèse, Les Noces de Cana.</strong> Rapportées à Paris par Bonaparte. Il y a peu de chance que l’oeuvre quitte le Louvre pour retourner à Venise où elle était conservée jusqu’en 1797. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00243.jpg » border= »0″ /><strong><span style=Véronèse, Les Noces de Cana. Rapportées à Paris par Bonaparte. Il y a peu de chance que l’oeuvre quitte le Louvre pour retourner à Venise où elle était conservée jusqu’en 1797.

<stro />Statue de Ramsès II,</strong> musée de Turin. Réclamée par l’Egypte à l’Italie. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00250.jpg » border= »0″ /><strong></strong></p>
<p><strong><span style=Statue de Ramsès II, musée de Turin. Réclamée par l’Egypte à l’Italie.

<stro />Buste de Néfertiti,</strong> le fleuron du Neues Museum de Berlin. Réclamé par l’Egypte depuis trente ans. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00242.jpg » border= »0″ /><strong></strong></p>
<p><strong><span style=Buste de Néfertiti, le fleuron du Neues Museum de Berlin. Réclamé par l’Egypte depuis trente ans.

<stro />Klimt, Portrait d’Adèle Bloch-Bauer.</strong> Le musée du Belvédère de Vienne a dû le rendre en 2006 à la dernière descendante de la famille Bloch-Bauer qui vit à Los Angeles. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00241.jpg » border= »0″ /><strong></strong></p>
<p><strong><span style=Klimt, Portrait d’Adèle Bloch-Bauer. Le musée du Belvédère de Vienne a dû le rendre en 2006 à la dernière descendante de la famille Bloch-Bauer qui vit à Los Angeles.

<stro />Vermeer, L’Art de la peinture,</strong> Vienne, Kunsthistorischesmuseum. Acheté par Hitler en 1940 au comte Czernin dont les héritiers réclament aujourd’hui la restitution. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00240.jpg » border= »0″ /><strong><span style=Vermeer, L’Art de la peinture, Vienne, Kunsthistorischesmuseum. Acheté par Hitler en 1940 au comte Czernin dont les héritiers réclament aujourd’hui la restitution.

<stro />Gauguin, Jour de repos,</strong> Saint-Pétersbourg, Ermitage. Confisqué dans la collection de SergueïChtchoukine. Réclamé par son héritier. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00219.jpg » border= »0″ /><strong><span style=Gauguin, Jour de repos, Saint-Pétersbourg, Ermitage. Confisqué dans la collection de SergueïChtchoukine. Réclamé par son héritier.

<stro />Van Gogh, Portrait du Dr Rey</strong> Moscou, musée Pouchkine. Confisqué dans la collection de Sergueï Chtchoukine. Réclamé par son héritier. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00218.jpg » border= »0″ /><strong></strong></p>
<p><strong><span style=Van Gogh, Portrait du Dr Rey Moscou, musée Pouchkine. Confisqué dans la collection de Sergueï Chtchoukine. Réclamé par son héritier.

<stro />Trésor de Troie,</strong> volé par les Russes aux Allemands en 1945 et caché dans les réserves du musée Pouchkine à Moscou. Il réapparaît en 1993. Depuis, l’Allemagne le réclame.(photo : Sophie Schliemann porte ici une parure issue de ce trésor.) » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00217.jpg » border= »0″ /><strong></strong></p>
<p><strong><span style=Trésor de Troie, volé par les Russes aux Allemands en 1945 et caché dans les réserves du musée Pouchkine à Moscou. Il réapparaît en 1993. Depuis, l’Allemagne le réclame.(photo : Sophie Schliemann porte ici une parure issue de ce trésor.)

<stro />Matisse, La Musique,</strong> confisquée au collectionneur Chtchoukine, en 1918, déposée à l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, aujourd’hui réclamée par l’héritier de Chtchoukine. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00216.jpg » border= »0″ /><strong><span style=Matisse, La Musique, confisquée au collectionneur Chtchoukine, en 1918, déposée à l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, aujourd’hui réclamée par l’héritier de Chtchoukine.

<stro />Cézanne, Les Baigneurs,</strong> Moscou, musée Pouchkine. Confisqués dans la collection d’Ivan Morosov. Réclamés par son héritier. » /></p><br />
<p= » src= »http://www.lefigaro.fr/medias/2010/04/30/20100430PHOWWW00215.jpg » border= »0″ /><strong><span style=Cézanne, Les Baigneurs, Moscou, musée Pouchkine. Confisqués dans la collection d’Ivan Morosov. Réclamés par son héritier.

 

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*Les Etats-Unis et Israël perdent leur droit de vote à l’Unesco

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Les Etats-Unis et Israël ont perdu automatiquement, vendredi 8 novembre 2013, leur droit de vote à l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) dont le siège se trouve à Paris . Ces deux pays ont en effet cessé de payer leur contribution après l’admission le 31 octobre 2011 de la Palestine comme 195e membre de l’Unesco.  »Ni l’un ni l’autre n’ont présenté la documentation nécessaire pour éviter de perdre le droit de vote ».Washington ne s’est pas acquitté de sa cotisation en 2011, 2012 et 2013. « Les Etats qui n’avaient pas réglé leur cotisation avaient jusqu’à 10 heures aujourd’hui pour présenter une justification de non-paiement et un plan de paiement des arriérés, a-t-on précisé à l’Unesco, dont l’Assemblée générale se tient à Paris. A 10 heures, rien n’a été reçu de la part des Etats-Unis. » Cette procédure automatique a lieu au moment où les Etats-Unis tentent de sauver les négociations de paix israélo-palestiniennes qui se déroulent dans un climat tendu depuis l’annonce de la relance de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est.L’Unesco est devenue en octobre 2011 la première agence des Nations unies à accueillir la Palestine en tant que membre à part entière, une adhésion qui a suscité une vague d’espoir dans le monde arabe, qui y a vu un pas de plus vers une reconnaissance en tant qu’Etat à l’Organisation des Nations unies (ONU).

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Le retrait des Etats-Unis a provoqué une crise financière au sein de l’organisation, qui a dû gérer une amputation de 22% de son budget, passé de 653 à 507 millions de dollars. L’agence onusienne employait en 2012, 1.200 personnes au siège installé à Paris et 900 à travers le monde. Malgré ces difficultés, la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, de nationalité bulgare, avait réussi à lever 75 millions de dollars pour faire face à la crise, elle a été réélue début octobre 2013. La perte du vote américain constitue le dernier accroc en date dans les relations mouvementées entre l’agence onusienne et Washington. En 1984, l’administration Reagan avait décidé de quitter l’Unesco, invoquant entre autres une mauvaise gestion et une politisation de l’organisation. En 2003 – sous l’administration Bush –, après près de vingt ans d’absence, les Etats-Unis faisaient leur grand retour à l’Unesco et s’engageaient à participer activement aux programmes de l’agence, qui intervient notamment en faveur de l’éducation et de la protection du patrimoine mondial. *Le Monde.fr avec AFP et Reuters -08.11.2013

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6 réponses à “L’Unesco”

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