Guerres et crises humanitaires
*50 millions de personnes déplacées dans le monde
fuyant les guerres, les conflits ou la persécution
Dans un rapport pour l’ONU, le HCR fait état de 50 millions de réfugiés dans le monde
«Il y a eu en 2013 plus de 50 millions de personnes déplacées dans le monde, fuyant les conflits ou la persécution, en franchissant ou non les frontières de leur pays», a déclaré le chef du HCR (Haut commissariat aux réfugiés, agence de l’ONU), Antonio Guterres, ajoutant que fin 2013, «51,2 millions de personnes étaient déracinées, soit six millions de plus que les 45,2 millions comptabilisés fin 2012». Publié à Genève, le rapport a été présenté hier par M.Guterres au Liban, pour «rendre hommage à l’énorme générosité du peuple et des autorités libanaises, qui ont accueilli plus d’un million de réfugiés syriens».
Les Syriens, a ajouté M.Guterres, constituent aujourd’hui «plus d’un quart de la population au Liban, qui leur offre protection durant la dramatique guerre civile en Syrie, et indépendamment du gros impact sur l’économie et la société, sans oublier l’impact de la crise syrienne dans son ensemble sur la sécurité du Liban». Ces dernières années, les conflits se sont multipliés, et la tendance se poursuit en 2014, avec «le Soudan du Sud, la République centrafricaine, l’Ukraine, et à présent l’Irak», a regretté M. Guterres. Parallèlement, de vieux conflits, «comme la Somalie, l’Afghanistan et beaucoup d’autres perdurent pendant des décennies».
Pour le Haut-commissaire, «l’éclatement des conflits, l’impunité et l’imprévisibilité deviennent la règle du jeu, et les conséquences sont dramatiques pour les millions et millions de personnes en souffrance qui fuient leurs foyers». En 2013, il y a eu 2,5 millions de nouveaux réfugiés syriens et 6,5 millions de déplacés internes en Syrie depuis le début du conflit. De nouveaux importants déplacements de population ont aussi eu l’an dernier en Afrique, notamment en Centrafrique et au Soudan du Sud. La communauté internationale, a exhorté M.Guterres «doit surmonter ses différences et trouver des solutions aux conflits actuels au Soudan du Sud, en Syrie, en République centrafricaine et ailleurs». «Il y a actuellement autant de personnes déracinées que la population totale de pays tels que la Colombie, l’Espagne, l’Afrique du Sud ou la Corée du Sud», a ajouté M. Guterres pour donner une idée de l’ampleur du phénomène. Les déplacements forcés regroupent trois catégories de population: les réfugiés, les demandeurs d’asile, qui agissent à titre individuel, et les déplacés internes, qui restent dans leur pays, mais qui ont quitté leur foyer. Le nombre de réfugiés qui ont choisi le chemin de l’exil a atteint 16,7 millions de personnes, un nombre record depuis 2001. Les Afghans, les Syriens et les Somaliens représentent les groupes de réfugiés les plus importants. Par région, l’Asie et le Pacifique comptent le plus grande nombre de réfugiés au monde, soit 3,5 millions de personnes. Quelque 2,9 millions vivent en Afrique sub-saharienne et 2,6 millions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. 86% des réfugiés vivent dans des pays en développement. Par ailleurs, 1,1 million de personnes ont déposé l’an dernier une demande d’asile (+15%), pour la plupart dans les pays développés. Il s’agit d’un nombre record depuis 10 ans, qui s’ajoute aux 1,2 million de personnes qui ont déjà déposé une demande d’asile et qui attendent d’être fixés sur leur sort. L’Allemagne a été en 2013 le pays le plus recherché par les demandeurs d’asile, détrônant les États-Unis, avec 109.600 demandes, soit une hausse de 70% par rapport à 2012. Outre l’Allemagne, les trois autres pays de prédilection pour les demandeurs d’asile sont les États-Unis (84.000 +19%), l’Afrique du Sud (70.000, -15%) et la France (60.200, +9%). «La qualité des infrastructures d’accueil et la situation économique sont les deux raisons qui expliquent l’attrait pour ces pays», a indiqué M.Guterres. Enfin, les déplacés internes ont atteint le nombre record de 33,3 millions de personnes, soit 7,6 millions de plus qu’en 2012. Les quatre pays les plus concernés pour les déplacés internes sont la Syrie (6,5 millions), la Colombie (5,3 millions), la République démocratique du Congo (2,9 millions) et le Soudan (1,8 million).*L’Expression-Samedi 21 Juin 2014
*Chute du prix du pétrole, «Une autre guerre par d’autres moyens»
«Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent.» Jean-Paul Sartre
Un royaume du mal qui répand la terreur, l’Arabie Saoudite puisqu’il faut l’appeler par son nom est en train de déstabiliser plusieurs pays rien que par la seule force maléfique de la manne pétrolière. On ne sait toujours pas si elle le fait sur instruction ou si c’est sa volonté délibérée.
La chute du prix du pétrole, «la guerre par d’autres moyens»?
Comme l’écrit Catherine Gouëset: «Le prix du pétrole a baissé de 25% en quatre mois. Certains pays exportateurs accusent l’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, de manipuler les cours du brut. Avec l’assentiment des Etats-Unis, ou pas. Le baril de Brent est tombé à 82,60 dollars le baril, la semaine dernière, avant de remonter légèrement. Son niveau le plus faible depuis fin novembre 2010.La brusque baisse des cours du brut ces derniers mois après trois années de stabilité est-elle due aux seuls équilibres du marché? Peut-être pas. Certes, le ralentissement de l’économie mondiale, en particulier en Chine, «l’atelier du monde», contribue à freiner la demande. Certes, avec l’essor de leur production de pétrole de schiste, les Etats-Unis n’ont plus besoin d’importer l’or noir. Certes, le pétrole libyen et irakien a recommencé à couler abondamment, malgré le désordre au Moyen-Orient. Mais, le prix du pétrole qui s’est stabilisé autour de 110 dollars le baril au début de l’été a perdu 25% en l’espace de quatre mois. Il a atteint son plus bas niveau depuis 2010.
Les pays touchés
A des degrés divers, plusieurs pays vont souffrir du manque à gagner. Comme l’Opep est paralysée par les pays du Golfe qui détiennent plus de la moitié de la production (plus de 15 millions de barils/jour) elle ne se réunira pas. Ali al Naima a été clair, il va laisser filer les prix à la baisse. L’Iran, la Russie et le Venezuela premiers affectés. La monarchie saoudienne, dont la production représente un tiers de celle de l’Opep, dispose de suffisamment de réserves pour se permettre de supporter une baisse des prix pendant plusieurs mois, voire de nombreuses années. Plusieurs des pays rivaux du Royaume – ou ceux en conflit plus ou moins larvé avec les Etats-Unis – seraient en revanche durement affectés par une chute durable des cours en dessous de 90 dollars le baril. Les budgets de l’Iran, de la Russie, ou du Venezuela ont en effet été calculés sur la base d’un baril à plus de 100 dollars. Au point que plusieurs observateurs voient dans la position saoudienne une action concertée avec la Maison-Blanche pour les affaiblir. «Cette baisse des prix sert les intérêts stratégiques des États-Unis et de l’Arabie Saoudite», assure Thomas Friedman dans le New York Times L’éditorialiste subodore dans cette politique une «guerre par d’autres moyens» à l’encontre de Moscou et de Téhéran. Les recettes d’exportation de pétrole représentent environ 60% des recettes publiques de l’Iran et plus de la moitié de celles de la Russie. (1)
Les accusations de Moscou…
La Pravda avait d’ailleurs anticipé cette baisse, en pleine crise ukrainienne au printemps dernier: «Obama veut que l’Arabie Saoudite détruise l’économie russe», titrait le journal au mois d’avril, s’appuyant sur le passé pour justifier sa lecture des événements. L’action conjointe de l’Arabie Saoudite et des Etats-Unis dans les années 1980 serait même à l’origine de la fin de l’Urss: «En 1985, le Royaume a quintuplé sa production, de 2 à 10 millions de barils par jour, et provoqué une chute du prix du baril de 32 à 10 dollars. Acculé, Moscou a augmenté ses exportations, accélérant la dégringolade du baril jusqu’à 6 dollars. L’Arabie Saoudite a compensé la perte en multipliant sa production par cinq. Mais l’économie russe n’y a pas résisté et s’est effondrée.»
Pénalisé par les sanctions occidentales liées à son programme nucléaire, l’Iran dénonce également la politique de Riyadh, qui «tout en prétendant diriger l’Opep, agit pour les intérêts du G20», selon les termes de l’ancien ministre du Pétrole Masoud Mirkazemi. Même suspicion au Venezuela, dont l’économie est en difficulté: «La baisse des cours n’est pas liée aux fondamentaux du marché mais à une manipulation destinée à nuire aux économies des principaux pays producteurs de pétrole», a déclaré le ministre des Affaires étrangères Rafael Ramirez. L’Arabie Saoudite profite aussi de l’occasion pour faire pression sur les Etats-Unis, où la rentabilité de l’exploitation du pétrole de schiste sera mise à mal en dessous du seuil de 90 dollars le baril, selon plusieurs observateurs. Une façon de faire payer l’inquiétude qu’inspirent au royaume les négociations sur le nucléaire entre la Maison-Blanche et la République islamique. et sa hantise d’un rabibochage entre les deux ennemis de 35 ans. (1)
La Russie tente-t-elle de faire plonger les marchés financiers américains?
Dans cette guerre par d’autres moyens que la confrontation, on accuse la Russie probablement de concert avec la Chine, de riposter aux sanctions et à la manipulation du prix du pétrole en essayant de perturber les marchés monétaires anglo-sionistes et de faire plonger les marchés boursiers américains. Si la stratégie fonctionne, le déclin économique aux USA et en Europe sera semblable à celui qui a suivi l’effondrement du marché immobilier américain en 2008. (…) Si la volatilité persiste, en particulier sur les marchés boursiers américains, elle risque fort d’entraîner un krach majeur lorsque les investisseurs institutionnels se débarrasseront de leurs actions, ce qui entraînera un exode de la population en général quand la peur et la panique s’installeront.(2)
La chute anormale des prix du pétrole ne peut s’expliquer uniquement par le marasme économique mondial et la faible demande. Une publication parue le 15 octobre a attiré mon attention. Il est question là aussi d’une manoeuvre de l’Arabie Saoudite pour faire plier les Etats-Unis en rendant le pétrole de schiste non rentable si le prix du baril chute.
Nous lisons: «Les Saoudiens font chuter le prix du pétrole pour augmenter leur influence sur la politique des États-Unis au Moyen-Orient (..) Le Royaume saoudien, est prêt à accepter des prix du pétrole en dessous de 90 $ le baril, et peut-être de descendre jusqu’à 80 $, pendant un ou deux ans, selon les personnes qui ont été mises au courant de conversations récentes. De facto, le chef de file de l’Opep a la «puissance de feu financière «pour supporter des prix aussi bas que 70 $ pendant deux ans sans éprouver de difficultés économiques, selon Energy Aspects Ltd, un consultant à Londres. Cette stratégie permettra aux dictateurs du Golfe non seulement de conserver leur part de marché, mais les Saoudiens et d’autres vont utiliser cette stratégie pour ralentir, voire arrêter, les ouvertures américaines vers l’Iran et faire pression sur les États-Unis pour permettre un changement de régime en Syrie «(3).
Jusqu’où le pétrole peut-il baisser?
Selon la presse chinoise, l’administration américaine et les Saoudiens comptent réduire les cours pétroliers jusqu’à 50-60 dollars le baril pour faire pression sur la Russie et l’Iran, écrit lundi 20 octobre le quotidien Nezavissimaïa gazeta. Le président russe Vladimir Poutine pense que le baril ne sera pas inférieur à 80 dollars. Alors que les experts indépendants s’abstiennent de prédire la profondeur de la chute des tarifs pétroliers.(4)
Un ancien haut fonctionnaire de la Maison-Blanche a noté que même une baisse de cours jusqu’à 80 dollars le baril ne provoquerait que des pertes mineures pour l’Arabie Saoudite. Et si le tarif du pétrole brut aux USA tombait jusqu’à 85 dollars, les compagnies américaines qui produisent également de l’huile de schiste pourront quand même faire du bénéfice. Le quotidien chinois Renmin Ribao rappelle que la moitié des revenus de la Russie proviennent des ventes d’hydrocarbures, et si le prix du baril chutait réellement jusqu’à 60 dollars le baril, l’économie russe se retrouverait dans une position difficile.(4)
Les conséquences de la baisse du pétrole sont majoritairement positives pour l’Europe. Le prix de l’énergie baissant, les coûts de production en Europe vont baisser. En théorie, la chute des cours devraient bénéficier au consommateur européen. 80$ représentent le seuil en deçà duquel le pétrole de schiste n’est plus rentable. Les USA n’y ont pas intérêt. 80$ sont déjà en dessous du seuil a minima des business plans des compagnies pétrolières (88$ pour Total).
Tirer les prix du pétrole vers le bas pourrait se retourner contre l’Arabie Saoudite Selon une interview de Pepe Escobar, réalisée par Russia today,: «Bien des gens sont affectés. Il y a plus ou moins vingt pays qui ont besoin du pétrole pour boucler au moins 50% de leur budget. L’Opep n’est pas une organisation moraliste. La façon d’agir de l’Arabie Saoudite soulève bien des interrogations. En fait, sa stratégie est malhabile. Elle veut aussi plus ou moins contraindre le gaz de schiste produit aux USA à sortir du marché et aussi forcer la main de l’Iran vis-à-vis de ce qui se passe au Moyen-Orient, le fameux antagonisme irano-saoudien. Mais cela ne fonctionnera pas à long terme, car même l’Arabie Saoudite aura des problèmes, si le prix du baril de pétrole, oscille entre 70 $ et 80 $ au premier trimestre de 2015, comme prévu. Elle sera donc en difficulté aussi, et sa stratégie va finir par se retourner contre elle à long terme. (…) Lorsqu’on consulte le plus récent tableau, dressé à partir d’indices provenant de sources comme The Economist, le Wall Street Journal, Bloomberg et Reuters, ce prix est de 120 $ le baril pour le Venezuela et l’Équateur, qui vont se retrouver dans un sale pétrin. Dans le cas de l’Irak, ce prix oscille entre 106 $ et 116 $, ce qui met aussi ce pays dans le pétrin. D’après les indices publiés, le seuil de rentabilité de l’Iran varierait de 130 $ à 140 $ le baril. C’est trop, car le pétrole ne compte que pour 20% des revenus de l’Iran et n’est donc pas un élément essentiel.»(5)
«Quant à la Russie, nous savons qu’elle pourrait être affectée, car son budget de l’année 2015 prévoit un prix autour de 100 $ le baril. Ainsi, selon les meilleures projections dont nous disposons, si le prix du baril de pétrole oscille entre 70 $ et 80 $ et même entre 65 $ et 70 $ au cours des prochaines années, tous ces pays vont souffrir. Il faut donc s’attendre à des contre-mesures par de nombreux membres de l’OPEP.» (5)
Cependant, parmi les pays touchés il faut savoir que la Russie souffrira moins du fait qu’elle a d’immenses réserves, de plus, elle est tournée vers le marché asiatique et le deal avec la Chine: un accord intergouvernemental, indispensable pour que la Russie puisse livrer pour la première fois du gaz à la Chine par gazoduc. Ce mégacontrat est estimé à 400 milliards de dollars sur 30 ans et prévoit des livraisons de 38 milliards de mètres cubes par an à partir de 2018, via le gazoduc «Force de Sibérie» Il s’agit également d’accords sur le renforcement de la coopération entre le géant gazier russe Gazprom, le numéro un du pétrole russe Rosneft et le groupe chinois Cnpc.(5)
Le cas de l’Algérie
Parmi les plus touchés ce sera l’Algérie qui souffrira le plus parce que le pétrole couvre 98% de nos importations. On ne retient pas assez les leçons de l’Histoire. Souvenons-nous les manoeuvres maléfiques de l’Arabie Saoudite qui n’ont pas seulement détruit l’empire soviétique mais elles nous ont emmené en 1988; la stratégie actuelle de ce pays aura aussi comme répercussion de ruiner des petits pays producteurs comme l’Algérie. On se souvient qu’en 1986 la même Arabie Saoudite a voulu rivaliser en inondant le marché avec Margareth Teatcher et les gisements de la mer du Nord. Résultat des courses: le prix du pétrole a chuté à 9 dollars, l’Algérie a commencé à s’endetter pour nourrir sa population puis ce fut octobre 1988.. Souvenons-nous aussi que le roi Fayçal informé par Boumediene des répercussions négatives d’une décision de l’Opep eut cette réponse digne: «Si cette mesure peut nuire à l’Algérie je ne la prendrai pas». Le monde a changé depuis 1978.
L’Algérie est donc un cas unique! Depuis trente ans on parle de la nécessité de sortir de la dépendance du pétrole! et depuis trente ans on accélère notre dépendance à l’éphémère stérilisant toute création de richesse endogène au profit du container et de la paix sociale qui nous permet de vivre de sursis en sursis, alors que la maison brûle et nous continuons de regarder ailleurs. Une comparaison du prix de l’essence dans le monde nous montre l’étendue du bradage des carburants en Algérie. En Irak pays pétrolier l’essence est vendue à 0,59 euro/litre En France – 1,50 euro/litre, en Norvège pays pétrolier mais qui a le souci des générations futures au point de créer un Fonds de réserve de 200.milliards de dollars, l’essence est à 1,61 euro/litre sept fois plus cher qu’en Algérie (0,24 euro/l. Pour Les pays frontaliers on trouve la Tunisie – 0,71 euro/litre, le Niger – 0,81 euro/litre; la Mauritanie – 0,88 euro/litre; le Maroc – 0,93 euro/litre, et le Mali-1,08 euro/litre. Il vient que l’essence algérienne est l’une des moins chères au monde, exception faite du Venezuela et de l’Arabie Saoudite deux producteurs qui disposent de réserves 10 et 20 fois plus importantes que celles de l’Algérie.
Comparativement avec les pays frontaliers, l’essence algérienne est vendue de trois fois (Tunisie) à cinq fois plus importante (Mali) en passant par le Maroc où elle est plus de quatre fois plus chère. Ce qui explique les hémorragies aux frontières. Le différentiel est encore plus important s’agissant du gasoil et les ratios sont de 1 à 7.
Devons-nous continuer à brader cette ressource? Pour parer à cette baisse de plus en plus imprévisible des prix du pétrole, nous ne pouvons pas continuer à nous tenir le ventre chaque fois que les Saoudiens font de la «boulitique «sur le dos des faibles. Réduisons immédiatement le train de vie de l’Etat en faisant une réduction qui est à notre portée de 10% du budget. Chaque département ministériel devra se mettre au travail pour proposer dans les meilleurs délais un plan d’urgence pour faire mieux avec moins de ressources. Mettons en place le plus tôt possible une stratégie et expliquons aux jeunes les vrais enjeux au lieu de les bercer avec des maisons de jeunes pur produit de l’idéologie du parti unique que l’on continue à ressasser sans imagination en traversant le siècle. Il nous faut plus que jamais un cap et une stratégie multidimensionnelle où chacun sera jugé à l’aune de sa valeur ajoutée et non comme c’est le cas actuellement, il faut le regretter; de sa capacité de nuisance.*Par Pr Chems Eddine CHITOUR - Jeudi 23 Octobre 2014*L’Expression
1.Catherine Gouëset, http://www.lexpress. fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/la-chute-du-prix-du-petrole-la-guerre-par-d-autres-moyens_1613597.html#SAD8voYxSTBoDi2C.99
2. Is Russia Trying To Crash The American Stock Market? (vineyardsaker, anglais, 18-10-2014)
3.http://reseauinternational.net/les-saoudiens-font-chuter-prix-du-petrole-augmenter-influence-politique-etats-unis-au-moyen-orient/
4. Pétrole: Riyad et Washington suspectés de complot contre la Russie RIA Novosti 20/10/14
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*La honte
Ce qui s’est passé à Cologne, pendant le réveillon 2015/16 est une véritable honte qui prouve que les sociétés arabes sont encore à l’âge de pierre en ce qui concerne les femmes.
En voyant défiler ces hordes de migrants dont la majorité était constituée de solides malabars qui n’avaient pas à fuir leur pays en guerre mais à y rester pour résister à l’islamisme barbare et insensé.
À part les familles avec enfants et surtout les femmes avec enfants, les autres (Blancs ou Noirs) avaient des gueules de voyous et donnaient l’impression de sortir des ghettos de leurs pays et des salles puantes de body-body.
Ils portaient tous la barbe islamique de rigueur. Beaucoup donnaient l’impression qu’ils étaient là sur ordre de l’État islamique et étaient prêts à en découdre avec les forces de police des pays hôtes.
Impression, aussi, qui’ils étaient les voyous, la racaille des villes syriennes et irakiennes ou tunisiennes ou libyennes ou africaines et qu’ils avaient trouvée, là, le bon prétexte pour venir vivre dans « l’Eldorado européen » et tâter des filles occidentales blondes et bien en chair et qui n’étaient que des sales « salopes » hystériques du sexe qui ne voulaient que se vautrer dans leur fange à eux les vrais matchos et les vrais toros capables de saillir de la façon la plus brutale et la plus délirante, ces grosses vaches bien nourries de cette Europe impie.
La plupart de ces jeunes et vigoureux migrants mâles et célibataires apportaient avec eux leur misogynie congénitale et millénaire et leur haine et leur mépris de la femme qu’ils n’ont cessé de pratiquer dans leur propre pays.
Certains, aussi, étaient là pour organiser des attentats contre la « sale race » des chrétiens et des juifs. Et les autorités locales les ont laissés passer par pure égoïsme; avoir une main d’oeuvre parfois compétente et souvent malléables et corvéables à merci pour des raisons de profits sordides.
Les Allemands étaient en tête de ces pays voraces et affamés de main d’oeuvre parce que ce sont des pays vieillis et avachis, obsédés par la courbe des bourses financières et les bénéfices des actionnaires intransigeants.
La générosité de Mme Merkel n’était qu’une saloperie de plus, une tricherie de plus pour engraisser le capital d’un pays qui se croit le champion du plein emploi mais qui ne l’est pas du tout ! Mais pas du tout !!
Comme François Hollande qui veut casser du syrien mais qui reçoit, en contreparie, le boomerang du terrorisme dans la gueule ; et qui, lui, est le véritable responsable des attentas horribles que subit le peuple de France depuis une année, parce qu’il est un va-t’en guerre surexcité et souffre du complexe de l’élève maltraité dans la cour de récréation.
Mme Merkel, elle, sous ses dehors de nonne en pantalon et en veston stricts n’est qu’un valet passionné du gros capital internationl et une anti-communiste notoire !!
Les viols de Cologne, en fin de comptes, c’est nous qui les avons commis parce que nous sommes restés des peuples achaïques, mysogynes et sous-déceloppés.
C’est pourqoi nous avons honte. Toujours honte.
*Par Rachid Boudjedra/ dimanche 17 janvier 2016 | tsa
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*Mali – La face cachée d’une guerre
des dizaines de milliers de personnes continuent de fuir les zones d’affrontements vers l’Algérie et les pays voisins.
Des militaires maliens accusés d’exactions
Un peu éclipsée par l’intervention militaire franco-malienne, la situation humanitaire au Mali est préoccupante. Alors que des dizaines de milliers de personnes continuent de fuir les zones d’affrontements, les besoins ne cessent de croître. Les Maliens, qu’ils soient au nord ou dans les pays voisins, manquent de tout. Un véritable désastre humanitaire que ni la France ni le Mali n’a pris en compte.
Le problème malien ne se limite pas à la reconquête du nord du pays. Si les armées malienne et française reprennent une à une les positions des groupes terroristes, une autre bataille s’engage avec, au coeur de celleci, les populations civiles.
Depuis le début des frappes aériennes, des dizaines de milliers de personnes ont ainsi fui, en partie vers les pays voisins. Pour ces déplacés et réfugiés la galère ne fait que commencer.
Malnutrition, risques de choléra, accès aux soins, le manque est partout et l’ONU a déjà annoncé qu’il faudrait au bas mot 373 millions de dollars pour la seule année 2013. Dans le nord, à Kidal, la ville est à bout de souffle, frappée par une crise humanitaire sévère. Ce qui explique pourquoi la population a manifesté ces derniers jours pour réclamer l’aide de survie de la France. Sur place, il est de plus en plus difficile de vivre.
La frontière avec l’Algérie est désormais verrouillée et les camions de ravitaillement qui arrivaient régulièrement du grand voisin du Nord sont bloqués. Les humanitaires qui interviennent sur place confirment que l’approvisionnement est compliqué avec les raids aériens dans la zone et les routes fermées pour cause de mines posées par les terroristes.
Les ONG sont unanimes : «La région de Kidal connaît une crise alimentaire et les taux de malnutrition sont dangereusement à la hausse» Des préoccupations énoncées noir sur blanc par les chefs des tribus arabes et touaregs de la région de Kidal.
Dans une déclaration publique, les chefs traditionnels lancent un appel pressant à la France et à la communauté internationale afin qu’elles prennent rapidement leurs responsabilités face au drame que vivent les populations de l’Azawad tout entier.
Un appel à l’aide humanitaire mais aussi un message politique. Les chefs de tribus, à l’instar du MNLA, plaident pour la voie du dialogue. Pour eux, l’Azawad et le Mali ont souffert de l’instabilité qui règne depuis des décennies dans cette région.
Ils demandent un dialogue avec Bamako basé sur le respect de l’intégrité territoriale du Mali. Un dialogue qui ne soit pas «porteur de supercherie comme par le passé». La situation humanitaire dans le nord du Mali reste préoccupante, constate pour sa part le CICR. «Le pays fait face à une situation humanitaire difficile», affirme Jean-Nicolas Marti, chef de la délégation régionale du CICR pour le Mali et le Niger.
«Dans le nord, l’accès à l’eau potable demeure une préoccupation majeure, tant pour les populations récemment déplacées de Tinzaouatène, près de la frontière algérienne, que dans certains centres urbains de Ménaka, Tombouctou ou Gao». Depuis la reprise des hostilités au Mali de nombreuses allégations font état d’arrestations.
Le CICR poursuit son dialogue avec les parties au conflit pour avoir accès à toutes les personnes arrêtées et détenues en relation avec les hostilités, sur l’ensemble du territoire malien. Des délégués du CICR ont pu visiter des personnes détenues par les autorités maliennes, à Mopti, Sévaré et Bamako, pour évaluer leurs conditions de détention et leur traitement.
Des militaires maliens accusés d’exactions Un responsable de la communication de l’armée malienne a annoncé lundi soir à la télévision publique ORTM que des militaires «fautifs» ont été rappelés du nord du Mali, où des soldats ma-liens ont été accusés d’exactions dans le cadre de la guerre en cours contre les terroristes.
Des «éléments ont manqué de tact dans certaines situations, et le chef d’état-major général a pris des dispositions, il a rappelé les éléments fautifs qui seront mis à la disposition des autorités judiciaires », a déclaré le capitaine Modibo Naman Traoré de la direction de l’information de l’armée, à l’antenne de l’ORTM, chaîne captée à Dakar.
Interrogé sur les accusations d’exactions contre des soldats maliens à Tombouctou (nord-ouest) et des images diffusées par «certains médias internationaux» sur ce sujet, il a répondu : «Effectivement, c’est vrai». La France a réitéré hier à Genève son appel aux autorités maliennes qui combattent des groupes terroristes dans le nord du pays à «mettre en oeuvre leurs engagements en matière de droits de l’Homme et de lutte contre l’impunité».
«Nous devons tous être vigilants face à des risques d’exactions», a déclaré la ministre déléguée auprès du ministère des Affaires étrangères, chargée de la Francophonie, Yamina Benguigui. Ces exactions sont commises dans la plupart des cas par l’armée malienne contre les populations du nord et touareg arabe.
D’autant que ces populations ne devront pas être négligées dans quelques mois, lorsque le temps sera venu, selon le gouvernement malien, d’organiser des élections libres.
Si les dates des 7 et 21 juillet ont été fixées par les autorités pour la présidentielle – elles ont annoncé ce choix le 14 février –, d’aucuns ont d’ores et déjà trouvé cette échéance prématurée. Mais délai tenu ou non, il faudra une nouvelle fois trouver les fonds nécessaires afin d’assurer le bon déroulement du scrutin et, surtout, sa sécurisation.*27 Février 2013-Le jour d’Algérie
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*Au moins 10.000 enfants ayant fui leur pays d’origine, ont disparu en Europe
*Au moins 10.000 enfants non accompagnés, qui ont fui leur pays d’origine pour se réfugier en Europe, ont disparu, avertit mercredi Missing Children Europe, la Fédération européenne pour Enfants Disparus et Sexuellement Exploités. La coupole, qui regroupe pas moins de 30 organisations dans 26 pays européens, lance « Mention the unmentioned », une campagne de sensibilisation qui invite le grand public à agir directement par le biais de Facebook en demandant aux ministres en charge de respecter les droits des enfants en migration.
La majorité des autorités en Europe n’a pas pris les mesures nécessaires pour garantir le respect des droits de ces enfants et leur fournir la protection à laquelle ils ont droit, estime l’organisation. « Beaucoup d’entre eux vivent comme des prisonniers, dans des conditions atroces (…) Bien qu’ils aient le droit de rejoindre leurs familles, les procédures sont extrêmement lentes et complexes. C’est pourquoi beaucoup d’enfants ne voient pas d’autre solution que de ‘disparaître’ et de continuer leur route par eux-mêmes. C’est à ce moment précis qu’ils sont les proies les plus faciles », explique la secrétaire générale de Missing Children Europe, Delphine Moralis.
Selon Europol, 10.000 enfants réfugiés ont déjà disparu en Europe
En 2015, ils étaient au moins 89.000 à franchir la frontière européenne non accompagnés. Selon Europol, 10.000 enfants réfugiés non accompagnés ont déjà disparu en Europe. Un chiffre qui serait, en réalité, beaucoup plus élevé, selon l’organisation. « Ces enfants disparaissent parce qu’on ne propose pas d’alternative sans danger à leur situation. Et une fois qu’ils ont disparu, il est très difficile de les retrouver », pointe Mme Moralis.
Avec la campagne, « Mention the unmentioned », l’organisation invite tout un chacun à partager une image sur Facebook et à ‘mentionner’ son ministre en charge de l’asile et la migration.
Les Belges sont ainsi invités à visiter mentiontheunmentioned.eu pour partager le visuel et l’histoire de leur choix sur Facebook et à y mentionner Theo Francken (@franckentheo).
La campagne démarre huit jours avant la réunion informelle des ministres de la Justice et des Affaires intérieures à Malte, à laquelle participera également M. Francken, et durant laquelle ils discuteront des réformes sur la législation concernant l’asile européen et la migration.*mercredi 18/01/2017 -Source: Belga
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