Ces métiers que les filles rêvaient de faire « plus tard »
« Quand je serais grand, je serais… »
6 métiers qu’on rêvait de faire « plus tard » (Filles et Garçons)
Ah, l’enfance, cette période bénie où tout est possible… Où l’on ignore encore tout de la crise financière, des licenciements collectifs et des allocations de chômage dégressives. Ce moment où la chose la plus compliquée n’est pas de boucler ses fins de mois mais de retenir ses tables de multiplications.
Quand on est un enfant, il est permis de rêver sans aucune limite, et d’imaginer son avenir comme on l’entend: « Quand je serais grand, je serais… »
On a tous voulu exercer certains métiers de rêve. Mais aujourd’hui, que penser de ces opportunités de carrière qui nous ont fait fantasmer?
**Métiers de rêve **
Maîtresse d’école
Votre maîtresse était gentille, belle, super intelligente et elle avait le droit d’écrire tout le temps sur le grand tableau noir. C’était l’idole de la classe: tous les garçons en étaient amoureux et toutes les filles voulaient lui ressembler. De retour à la maison, vous rassembliez vos peluches pour leur donner un cours de géométrie en dessinant sur les murs.
Quelques années plus tard…
Devenir prof ? Ca ne va pas la tête ? Mal payés, mal considérés, les instituteurs ne font plus rêver personne. Les élèves sont incontrolâbles, les parents irrespectueux et les conditions de travail très moyennes. Même si enseigner est toujous le plus beau métier du monde, le prestige d’autrefois est bien loin…
Astronaute
Même si vous êtes né bien après la grande conquête spatiale, vous avez sans doute grandi avec Neil Armstrong (voire Dirk Frimout) comme héros. Explorer l’infini de l’espace, partir à la rencontre d’autres formes de vie… Devenir astronaute, c’est le rêve ultime des enfants ambitieux.
Quelques années plus tard…
Oui, vous auriez pu devenir astronaute. Si vous aviez fait de brillantes études scientifiques, si vous aviez réussi tous les tests physiques et psychologiques, si vous aviez eu la chance d’être sélectionné parmi la réserve de recrutement (il y a peu d’appelés, et encore moins d’élus) et si vous étiez prêt à boire votre urine recyclée. En fait non, vous n’auriez pas pu.
Princesse
Les journées semblaient être faites d’essayage de longues robes froufroutantes, de sourires au balcon et de choix de diadèmes. Il y avait un problème bien sûr, c’est que vous n’étiez pas née dans le bon milieu. Mais, bercée aux héroïnes de Disney, cela ne vous semblait à l’époque pas être un problème: il suffisait d’épouser un Prince Charmant, voilà tout.
Quelques années plus tard…
Princesse, c’était une sacrée arnaque, tout compte fait. Jouer les potiches-en-chef névrosée et visiter des usines de boîtes en fer en serrant des mains sales toute la journée, très peu pour vous. Le coup de grâce du désenchantement? La tête du Prince Philippe.
Archéologue
Indiana Jones et Jurassic Park sont passés par là: enfant, vous rêviez de devenir archéologue. L’histoire vous fascinait, et une vie d’aventurier s’offrait à vous. Découvrir des reliques perdues, profaner des temples, retrouver le graal sacré… Vous ne risquiez pas de vous ennuyer!
Quelques années plus tard…
Vous connaissez aujourd’hui la vérité: être archéologue, c’est faire de longues études et galérer pour être engagé avant de rester assis dans la poussière en nettoyant des pierres avec un pinceau. Les possibilités de course-poursuite en wagonnet dans une mine ou de découverte de dinosaures sont extrêmement faibles.
Chanteur
Une vocation de plus en plus en vogue chez les petites filles et les petits garçons des années 2000. Le monde des paillettes, des stars et du showbiz attire plus que jamais. Biberonnés à la téléréalité, bombardés de Matt Pokora et de Star Academy, le but suprême des enfants de la nouvelle génération est d’être connu, de se produire sur scène et de voir sa vie privée étalée dans les magazines people.
Quelques années plus tard…
La vérité est peut-être sortie de la bouche de vos parents : « Tu chantes mal ma chérie. Très mal. Horriblement mal. Alors s’il te plait, arrête d’essayer de participer à The Voice et va finir tes études de droit. »
Super-héros
Cela semblait à l’époque tellement facile. Il suffisait de se frotter à de la kryptonite et d’enfiler un slip par dessus des collants. Et hop! A vous l’envol au dessus des buildings! Secourir la veuve et l’orphelin, c’était vraiment un métier d’avenir.
Quelques années plus tard…
Vous avez complètement déchanté : les super-héros, ça n’existe pas. De nos jours, tout ce que vous pouvez à la limite devenir, c’est Workman. Et laissez-moi vous dire que c’est pas très glorieux. *Références.Be -07-11-2012
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**Mannequin
Le crépitement des flashs, les défilés, les séances photo… Michèle Vanhooren n’avait jamais rêvé de ça. Pourtant, depuis quatre ans, elle se retrouve régulièrement à la une des magazines.
Elle n’avait pas non plus rêvé des sacrifices qui accompagnent sa profession. Régimes, drogues, disponibilité extrême, voyages à répétition… Tout n’est pas toujours rose dans la vie quotidienne d’un top-modèle.
Quelle petite fille n’a jamais rêvé de devenir top-modèle ? Michèle Vanhooren ! « Enfant, j’étais plutôt garçon manqué. Je n’ai jamais voulu devenir mannequin. »
Pas de chance : le destin en aura décidé autrement. À 16 ans, elle est repérée dans un H&M, rue Neuve à Bruxelles, par une styliste débutante qui lui propose son premier défilé. Elle est ensuite remarquée par une agence, puis par une autre… Les shootings s’enchaînent. On la voit sur des catalogues, des magazines, des affiches publicitaires. Sur quelques podiums, aussi. « Mais pas beaucoup. Car je mesure 1,76 m. Pour défiler, il m’aurait au moins fallu 4 cm de plus. »
Ses contrats l’emmènent tantôt à New York, tantôt à Milan, Paris, Berlin ou Barcelone. Elle voyage souvent. Beaucoup. Trop ? « Je découvre des endroits fantastiques. Une séance photo au Cap-Vert, que demander de mieux ? Mais, parfois, je me retrouve toute seule pendant un mois dans une petite chambre en Allemagne, sans même une table pour manger. C’est nettement moins agréable qu’on l’imagine. »
Cette jeune Bruxelloise ne crache toutefois pas dans la soupe. « Je gagne en 24 heures ce que je touchais en un mois lorsque je travaillais comme étudiante dans un restaurant mexicain. » Elle reçoit en général 1 200 € par journée de travail. Parfois, le cachet peut grimper jusqu’à 9 000 € (toujours par jour). Pas mal, lorsque l’on a à peine 21 ans. « L’inconvénient, c’est que l’on paie beaucoup de taxes. Au début, j’étais jeune, je croyais que chaque euro tombait directement dans ma poche. Puis, un jour, j’ai reçu une lettre des impôts… » Aïe.
Son confortable salaire lui ferait presque oublier les inconvénients liés à sa profession. Comme les essais non rémunérés dans l’espoir de décrocher un contrat. Comme cette hygiène de vie irréprochable. « Pas question de manger des frites tous les soirs ou de boire un verre de trop. » Ou ces soirées entre copains sacrifiées, ces fêtes de famille qui tombent à l’eau, ces moments en amoureux que l’on doit reporter pour cause d’agenda surchargé ou de boulots qui tombent à la dernière minute.
Derrière les paillettes, le quotidien est parfois moins brillant. À Paris ou à Milan, un centimètre de trop autour des hanches peut vous priver d’un contrat. Il y a la drogue, aussi. « Ce n’est pas un cliché. C’est vrai, certaines consomment. Des filles qui ont l’air tellement sympas, mais qui se rendent toutes les heures dans la salle de bains pour snifer un rail de cocaïne. En France et en Italie, surtout. Pas en Belgique. »
Michèle Vanhooren reste réaliste : à 25 ans, sa carrière de mannequin sera sans doute derrière elle. Alors elle vit l’expérience comme une parenthèse. Mais prépare activement son avenir, pour ne pas tomber dans le piège des lendemains douloureux, comme beaucoup d’autres avant elle. Elle vient de terminer sa troisième année à l’université. Son cursus ? Médecine. Un pied de nez « à tous ceux qui pensent que les belles filles ne peuvent pas être intelligentes. » *Références.Be -04-08-2011
***vétérinaire
Il soigne les animaux et rend le sourire à leurs maîtres. Oui… enfin, pas toujours. Être vétérinaire, c’est aussi gérer des circonstances dramatiques et des émotions fortes. Un boulot exigeant dans lequel il n’est franchement pas simple de se lancer.
Le responsable ? C’est le cheval ! Dans une majorité de cas, c’est lui qui fait rêver les enfants. Et pousse des centaines d’ados à se lancer dans les études de vétérinaire. « Dès l’âge de 6 ans, je voulais devenir vétérinaire », explique Éric Dassesse. « À la maison, on avait un poney. Cela a joué un rôle important dans ma vocation… »
Aujourd’hui, l’homme tient son cabinet dans le Brabant wallon. Il travaille avec passion. Un facteur essentiel pour durer dans une profession compliquée. « Déjà, les études furent difficiles. Durant les quatre premières années, il y avait peu de pratique. C’était très aride. À plusieurs reprises, j’ai failli tout arrêter… » Mais Éric s’accroche. Et décroche le précieux sésame.
Après avoir bossé à l’étranger, il revient en Belgique et se lance comme indépendant. « C’est très difficile de débuter. Il faut investir dans du matériel coûteux, mais aussi dans l’immobilier : salle de consultation, parking. Sans oublier la salle d’attente qui ne peut pas être trop petite. Ici, les patients prennent de la place ! » Et puis, il reste peut-être le plus difficile : se constituer une clientèle. Pas évident : les universités produisent beaucoup de vétérinaires et les places sont chères. Éric décroche la sienne et découvre un métier exigeant.
« Contrairement à un médecin généraliste, nous sommes souvent confrontés à la mort. À une dame qui montrait un attachement particulièrement vif pour son chien, j’ai un jour demandé si elle n’était pas trop possessive. Elle m’a répondu que l’animal était le dernier souvenir qui lui restait de sa fille, victime d’une leucémie foudroyante quelques mois plus tôt. J’avais fait une boulette. Il faut éviter de juger les gens, on ne connaît jamais leur vie… »
Tantôt considéré comme un bourreau, tantôt attendu comme le divin sauveur, le vétérinaire doit maîtriser toutes sortes de connaissances, mais aussi faire preuve de beaucoup de psychologie. Et accepter d’avoir une vie privée parfois bousculée. En cause : les inévitables gardes. « Ce n’est pas un boulot facile. Mais, pour moi, c’est le plus beau des métiers. Je ne parviens pas à le lâcher. Je pense que je le pratiquerai jusqu’à la fin de ma carrière…»
Les 3 défis du vétérinaire
1. Réussir les études
Six années exigeantes et pas toujours très pratiques. En Belgique francophone, il n’y a qu’à l’Université de Liège que l’on peut suivre le parcours complet.
2. Se lancer
Les frais sont nombreux et la clientèle n’apparaît pas par magie. Si vous ne voulez pas ouvrir votre cabinet, vous pouvez aussi travailler dans l’élevage ou l’expertise alimentaire.
3. Durer
Gérer des euthanasies, bosser le week-end, encaisser la souffrance des gens ou leur colère… Le boulot est rude, il faut pouvoir s’accrocher ! * Références.Be – 08-07-2011
***Certains métiers sont entourés d’une aura toute particulière… A cause de l’uniforme, de la prestance ou du sourire obligatoire, ces travailleurs sont dragués presque quotidiennement. Sexy ou impressionants, qui sont ces travailleurs que tout le monde cherche à séduire?
**Des métiers où l’on est dragué(e) tous les jours
* Infirmière
Souriante, dévouée, disponible, aux petits soins pour leurs patients désœuvrés, l’infirmière doit souvent faire face aux avances venant de la part des malades. Elles sont, de plus, fréquemment amenées à avoir des contacts physiques avec le corps des patients, notamment lorsqu’elles les lavent.
Il faut ajouter à cela la mythique blouse blanche, dont la légende voudrait que les infirmières ne portent rien en dessous. Le costume d’infirmière ‘sexy’ est d’ailleurs un ‘best seller’ des magasins de déguisements.
*Hôtesse de l’air
Hôtesse ou pilote, les métiers de l’aviation ont toujours fasciné. À des kilomètres du sol, entre deux destinations, on a l’impression que tout est permis. Faire l’amour dans les toilettes d’un avion est d’ailleurs l’un des fantasmes les plus répandus !
Dans leur uniforme strict mais sexy, avec leur foulard et leur déhanché lors du show de la sécurité, les hôtesses de l’air obsèdent les voyageurs en mal de distraction. Durant leur service, elles sont en plus obligées de faire preuve de diplomatie, de sang-froid et de garder le sourire en toutes circonstances, ce qui en fait évidemment des proies facile pour les dragueurs des airs.
*Pompier
Les pompiers sont dans l’imaginaire collectif les super-héros des temps modernes. Par définition musclés, braves et intrépides, ils sont en plus entourés de beaucoup d’’accessoires’ émoustillants, comme le camion rouge, la rampe d’urgence de la caserne et leurs puissantes lances à incendie.
Un courage sans faille, le visage plein de suie, les reflets des flammes dans les yeux, le pompier brave les incendies dans son uniforme pour sauver la vie des pauvres gens coincés dans leur maison en feu. Quoi de plus naturel que les trouver séduisants ? Surtout depuis que certaines casernes (notamment celle de Liège) ont décidé d’exposer le charme de leurs pompiers dans des calendriers…
*Professeur à l’université
Ah, le prestige du prof d’unif’… Qui n’a jamais laissé son esprit divaguer pendant le cours de son professeur préféré? L’enseignant est souvent impressionnant et passionné, il transmet son savoir, son expérience et fascine les jeunes étudiants sensibles.
Sur l’estrade, face aux étudiants, il représente l’autorité, l’inaccessible, l’interdit. Le professeur éveillera très vite l’intérêt des amateurs de challenge, et plus d’un va tenter sa chance.
*Musicien
Difficile de résister à un homme qui joue de la guitare ou à une femme violoncelliste. Si, en plus, le musicien est sur scène… Il devient particulièrement attirant. Au-delà du fait que tout le monde rêve de sortir avec une ‘star’ (il y a une groupie hystérique en chacun de nous), l’artiste attire grâce à son esprit romantique, créatif et torturé.
*Policier
Un uniforme évocateur assorti d’une matraque et de menottes qui lui battent les hanches… C’est un accoutrement qui rassemble pas mal d’adeptes ! Les représentants de l’ordre public sont en plus habilités à se balader en rue en portant une arme à feu, ce qui rajoute au frisson.
Mais au-delà du légendaire sex-appeal de la policière (ou du policier), il y a aussi ici un soupçon d’opportunisme! Pris en flagrant délit d’excès de vitesse ou lorsqu’on reçoit une contravention pour stationnement illégal, beaucoup essayent d’amadouer l’agent de police avec des sourires et des mots doux.* Références.Be -24-11-2011
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