La réussite des Algériens à l’étranger
**Sacré meilleur inventeur aux Etats-Unis
Le jeune Algérien qui révolutionne la médecine
L’adage qui dit que «nul n’est prophète en son pays» s’est encore une fois confirmé en Algérie. Un jeune Algérien à laissé exploser son génie mais… à l’étranger. Abdennour Abbas, 33 ans, un chercheur algérien à l’Université de Washington à Saint Louis, figure dans le Top 10 des lauréats de la première édition française du concours conduit par la Technology review, pour l’Institut américain de technologie de Massachusetts (MIT). Chaque année, le MIT (Massachusetts Institute of Technology) distingue des jeunes talents de moins de 35 ans. Ce concours conduit par la Technology review de l’Institut a distingué ces dix dernières années des personnalités devenues depuis des célébrités: Mark Zuckerberg en 2007, cofondateur de Google, Max Levchin, de Paypal, Linus Torvalds, développeur de Linux, Jack Dorsey, cofondateur de Twitter… Cette année, le prestigieux institut américain a lancé une version française de son glorieux concours. Et voilà que le 21 mars dernier, les résultats de ce concours pour la France ont vu notre jeune compatriote faire partie des 10 lauréats.
Le mérite de Abdennour Abbas est encore plus grand car ce concours est une reconnaissance par ses pairs. La Technology review repose sur un mode de sélection par les pairs: on ne se présente pas soi-même à ce concours. Mais quelle a été l’invention de notre petit génie pour qu’il ait une telle reconnaissance? Au fait, c’est dans le domaine de la recherche médicale que l’Algérien s’est distingué.
Le Dr Abbas a inventé un moyen simple, efficace et surtout pas cher pour détecter la présence d’une maladie ou connaître son évolution. Ce diagnostic peut se faire chez soi, sans avoir à consulter un médecin. Il a ainsi créé des biocapteurs ultrasensibles à base d’anticorps artificiels pour le diagnostic médical. En plus du fait que ces tests «populaires» se fassent à domicile, ce qui évite les allers-retours chez le médecin, la technologie conçue par Abbas, c’est qu’elle est un milliard de fois plus sensible que les précédents capteurs basés sur des bandelettes de papier. Cela permet ainsi de détecter les pathogènes dès les premiers stades de l’infection. Abdenour Abbas est donc sur le point de révolutionner le diagnostic médical dans le monde. Et pourtant, il est un pur produit de l’Université algérienne, tant décriée.
Le Dr Abbas a en effet fait ses études en Algérie. Il a fait ses études supérieures à l’Université de Tizi Ouzou où il a obtenu un DES en biochimie en 2003. Mais il aura fallu qu’il quitte l’Algérie pour voir son talent exploser. Il rejoint la France pour y préparer un master suivi d’un doctorat dans le domaine des nanotechnologies appliquées à la médecine à l’Université de Lille 1 en 2009. Ambitieux, il décide de voir encore plus grand que la France.
Il rejoint le pays par excellence du développement technologique et de la recherche scientifique, les Etats-Unis d’Amérique. Il travaille à l’Université de Californie avant de rejoindre celle de Washington comme chercheur associé. La réussite de Abdenour Abbas, originaire de Makouda dans la wilaya de Tizi Ouzou, est un autre exemple du succès de notre élite sous d’autres cieux.
Dans un pays composé à plus de 60% de jeunes, il faut dire qu’il y a des milliers de Abdenour Abbas, notamment à l’Université algérienne mais dont le talent n’arrive pas à exploser pour des tas de raisons. A commencer d’abord par les conditions de travail peu adéquates, la marginalisation pour aboutir au conflit de générations qui sévit dans tous les domaines et tous les secteurs. N’est-ce pas que la fuite des cerveaux est un faux débat? Il faut d’abord penser aux raisons de ce mal. Car quand on voit les conditions des universités algériennes, qui malgré cela «accouchent» de Abdenour Abbas, ce débat n’a pas sa raison d’être vu la marginalisation que subissent les cerveaux qui sont restés au pays et les conditions dans lesquelles ils évoluent.
Ce débat a-t-il droit de cité dans un pays où les jeunes diplômés, censés être la future élite, languissent dans les cafés faute d’emplois? *L’Expression-01.04.2013.
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*Exilés mais professionnels
La réussite professionnelle des Algériens à l’étranger a été le thème d’une rencontre vendredi au Centre culturel algérien de Paris. Par choix ou contraintes à l’exil, les personnes interrogées ont démontré que cette réussite qui n’est jamais fortuite, est à la portée de tous est dédiée d’abord à l’Algérie à laquelle ils n’ont en vérité jamais renoncée. La soirée qui a drainé un public important issu de la communauté algérienne établie en France venu se ressourcer dans cet espace culturel, qui les relie à leurs origines, a donné l’occasion à des Algériens de livrer leurs impressions et revenir sur leur pas pour raconter avec fierté pour les uns, humilité pour d’autres, leurs parcours respectifs dans les sentiers sinueux de la réussite. D’abord déclinée sur la présentation du réseau maghrébin Maghtec, cette rencontre a permis à son coordinateur algérien, Abdelkader Djeflat, président du conseil scientifique, d’éclairer l’assistance sur les missions de ce tissu de chercheurs, maghrébins soucieux d’intervenir sur une réflexion rénovée susceptible de contribuer au développement social de la région et des pays qui la composent. Un exemple qui démontre une fois de plus que les valeurs de la réussite se construisent dans la durée et l’opiniâtreté. Né dans la ville tunisienne de Sfax en 1994, le réseau Maghtec devait voir le jour en Algérie. La tragédie nationale qui a affecté le pays en a décidé autrement. Au moins trois bonnes raisons auraient conduit à sa création, selon son président. Il s’agissait, a-t-il expliqué, de mettre fin à l’état stationnaire auquel est parvenue la réflexion sur la liaison technologie- développement vers la fin des années 1980. Ce réseau de chercheurs étaient également interpellés sur la prolifération de manifestations scientifiques sans lendemain, sur l’absence de continuité dans la réflexion et, enfin, sur l’absence d’une masse de chercheurs permettant de créer des synergies et des dynamiques capables de favoriser la croissance. Pour Abdelkader Djeflat, la problématique essentielle a, par conséquent, tourné autour des stratégies pour intégrer les sciences et les technologies dans le développement des pays du Maghreb individuellement et collectivement, d’inscrire la question dans le contexte des économies en transition, comme celle des pays du Maghreb et lier la question aux mutations de l’économie mondialisée. Parti avec une quarantaine de membres réunis à Sfax, sans pratiquement de ressources, le réseau réunit à l’heure actuelle quelque 350 chercheurs, entrepreneurs, décideurs publics et couvre plusieurs disciplines. Le réseau a également publié plusieurs ouvrages, revues, thèses de doctorat et créé un master en ingénierie des projets de coopération à l’Université de Lille en 1998, dirigé par Abdelkader Djeflat qui a, depuis, formé plus de 300 diplômés. Ce master a été désigné au palmarès des 10 meilleurs masters en management de projets en France. Actuellement, il occupe une place importante sur la scène maghrébine, euro-méditerranéenne et internationale. La deuxième partie de la soirée à été consacrée à Iliès Halfaoui, un jeune réalisateur algérien, informaticien de formation et qui, parti d’une idée originale, a réalisé un film documentaire sur la réussite professionnelle des Algériens en France et dans le monde. Le synopsis est ainsi construit sur la rencontre avec cinq personnalités algériennes aux parcours aussi riches les uns que les autres. On voit alors défiler sur l’écran, le romancier Mohamed Moulessehoul (Yasmina Khadra) qui, converti de l’officier à l’écrivain, a choisi des prénoms féminins pour écrire des romans et dont le parcours atypique, la personnalité riche complexe et l’écriture fascinante suscite admiration et controverse. Interviewés par le réalisateur, ils ont tous affirmé que la réussite est à la portée de tous et qu’il est possible pour un Algérien de réussir sans renoncer à son algérianité et ils l’ont démontré. (Le Courrier d’Algérie-06.11.2010.)
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