Fitna dans les pays arabes

**l’imam Cheikh Mohammed Saïd Ramadan El Bouti tué dans une explosion a Damas

Cheikh Mohammed Saïd Ramadan Bouti

Un crime contre humanité, la religion, la morale, l’Islam et les musulmans

DAMAS, Syrie – Une explosion jeudi 21 mars 2013, a ravagé une mosquée dans la capitale syrienne, Damas, tuant l’imam sunnite Cheikh Mohammed Saïd Ramadan Bouti. Il était théologien émérite et prédicateur très respecté. Le nombre total de victimes a l’intérieur de la mosquée reste inconnu. Vous avez dit révolutionnaires ? Des gens qui tuent pour tuer, simplement pour terroriser les gens ? Cet «attentat terroriste» qui a frappé la mosquée Iman à Damas, prouve encore une fois que ces gens, qui se disent religieux, et prétendent croire en Dieu, ne font que le contraire de ce que disent les préceptes de l’Islam.*Les médias-21.03.2013.

***Cheikh Bouti a été tué dans la nuit de vendredi dans la mosquée al-Imane à Damas, dans un attentat kamikaze au cours duquel 49 ont péri avec lui, dont son petit-fils, selon un bilan définitif. Connu pour avoir été un grand érudit islamique, il a tout au long de sa vie défendu la voie de la modération (al-waçat), et dénoncé les écoles rigoristes qui en appelle à apostasier les autres et à les tuer. Il jouissant d’une grande estime et d’une grande
influence en Syrie.Depuis le début de l’insurrection meurtrière en Syrie et jusqu’à la fin de ses jours, il a catégoriquement rejeté l’insurrection meurtrière qui ravage son pays, la qualifiant de « complot contre la Syrie ». Il a fait partie de ceux qui en ont appelé au début du mois-ci la population syrienne à la mobilisation générale aux côtés de l’armée syrienne régulière. Ayant effectué ses études de théologie islamique à la prestigieuse université d’al-Azhar eb Egypte,  et détenteur d’un Professorat en philologie islamique de l’université du Caire, le martyr cheikh Al- Bouti est l’auteur de plus de 40 ouvrages islamiques, dont «  la femme, entre la tyrannie de l’Occident et les douceurs de la législation divine », «  Critique des illusions du matérialisme dialectique », «  L’Europe, entre technologie et spiritualité : le pont brisé, « Méthodologie de la civilisation islamique dans le Coran », «  Réalités sur les débuts du Nationalisme », «  Principes de la connaissance dans la législation islamique », etc…Il avait consacré sa vie à la prédication islamique et s’intéressait très peu à la politique. Il en était de même pour son père, également un grand dignitaire religieux, qui avait même refusé de vanter les mérites du président syrien Hafez el-Assad, au motif qu’il ne s’ingère pas en politique.Mais cheikh al-Bouti il s’est toutefois fait remarquer par deux positions :
*celle d’avoir vendu sa maison pour donner son prix à la résistance palestinienne, et celle d’avoir demandé aux Syriens d’ouvrir leur maisons aux familles libanaises, durant la guerre israélienne contre le Liban de 2006. Samedi 23.03.2013., une délégation du Hezbollah a été dépêchée par le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah, à Damas, pour particper à ses obsèques. En dépit d’un situation sécuritaire critique, des milliers de syriens étaient présents, pour un dernier Adieu.**23.03.2013.

le fils du défuntUn livre de cheikh al-Bouti : la prédication, le jihad et l'Islam politique

*Le plus célèbre dignitaire religieux de Syrie, Mohammed Saïd Al-Bouti,  âgé de 84 ans, a été tué avec 48 autres personnes  jeudi suite à un attentat suicide dans une mosquée du nord de Damas. L’information a été rapportée par  la télévision officielle syrienne qui a indiqué également qu’il y a eu également prés de 90 blessés.Mohammed SaÏd Al-Bouti était connu pour son soutien au régime syrien et sa position intransigeante contre les mouvements salafiste et wahabite.  Il était d’ailleurs persona non grata en Arabie Saoudite dont les autorités lui ont refusé, en 2012, le visa d’entrée pour effectuer son pèlerinage aux Lieux saints de l’islam.L’attentat n’a pas été revendiqué, mais son mode opératoire — un kamikaze actionnnt une ceinture d’explosifs — rappelle celui du réseau extrémiste Al-Qaïda notamment en Irak. Cette explosion a été particulièrement meurtière: 49 morts selon le ministre de la Santé et 52 selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Une source des services de sécurité à Damas a affirmé à l’AFP que cheikh al-Bouti refusait toute protection, affirmant qu’il remettait sa vie dans les mains de Dieu. Il était aussi hostile a toute fouille par la police des fidèles venus écouter ses sermons.
« Ils t’ont tué croyant faire taire la voix de l’islam et la foi dans le pays (…), ils t’ont tué pour avoir élevé la voix face à leurs idées obscurantistes visant à détruire les principes de notre religion clémente », a indiqué le président syrien Bachar al-Assad dans son message condamnant l’attentat suicide qui a tué ce célèbre dignitaire religieux.
« Je jure au peuple syrien que ton sang, celui de ton petits-fils et de tous les martyrs de la patrie n’aura pas coulé en vain, car nous serons fidèles à tes idées en anéantissant leur obscurantisme et leur incroyance jusqu’à ce que nous en nettoyons le pays », a-t-il poursuivi.

Cheikh Al Bouti était célèbre pour ses prêches en faveur de la paix. Retransmis à la télévision syrienne tous les vendredis, il n’avait de cesse appelé les différents protagonistes de la crise syrienne à la retenue et au dialogue, privilégiant les solutions pacifiques et mettant en garde contre le recours à la violence. Il était respecté dans tout le monde musulman. Fermement opposé à l’extrémisme et à l’obscurantisme, le religieux était connu pour des positions en faveur d’un «Islam tel qu’enseigné par le Coran, et non tel que dicté pas les Américains».Le religieux condamnait l’agenda américain des «rebelles» et ne cautionnait cependant pas le meurtre de civils par des militaires.Il était célèbre pour avoir de tout temps dénoncé le salafisme et le takfirisme des wahhabites du Golfe, et s’est opposé à l’Organisation des Oulémas musulmans, notamment après être devenue «le bras religieux» de l’Otan, avec le «printemps arabe».Il a été le premier savant à condamner, les larmes aux yeux, les exactions des terroristes islamistes en Algérie.

Connu en Algérie pour avoir été le premier homme de religion arabo-musulman à condamner le terrorisme islamiste responsable du massacre de la population algérienne dans les années 1990, quand ce dernier était soutenu médiatiquement et financièrement par les wahhabites.

Cheikh Saïd Al Bouti dénonçait souvent, dans ses interventions, les courants salafistes et takfiristes des monarchies wahhabites du Golfe, principaux alliés des Etats-Unis dans la région, et mettait en garde contre l’application de l’agenda américain et de l’Otan dans la région. Bien que des lieux de culte aient déjà été pris pour cible, la crise syrienne prend une tournure des plus alarmantes avec l’assassinat d’un des plus imminents théologiens musulmans de son époque. Les réactions des pays voisins et des instances musulmanes, notamment de l’Organisation des Oulémas musulman, qui a pour président son ennemi juré, Youssef El Qaradaoui, tardent à venir. Seuls l’Iran et la Russie ont condamné l’attentat aux côtés des différents groupes de la résistance palestinienne, qui perd un important ami.
Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi, a dénoncé « l’attaque terroriste » à Damas et insisté sur « la nécessité de capturer rapidement les auteurs de ce crime haineux ».
Membre d’une grande tribu kurde à cheval entre la Syrie, la Turquie et l’Irak, M. Bouti, né en 1929, était titulaire d’un doctorat de sciences islamiques.Les Médias-22.03.2013. 

**Vidéo. conférence de l’imam Al-Bouti a Mosquée d’Evry-2007

Muhammad Saîd Ramadân Al-Bûtî, orthographié aussi Al-Boti et Al-Bouti, est un savant musulman syrien .
Il est à la tête du département des Croyances et Religions de la Faculté de la Sharî`ah, à Damas. Il prêche régulièrement dans les mosquées de la capitale syrienne, ainsi que d’autres villes syriennes où des centaines de musulmans et de musulmanes viennent assister à ses cours, sermons et conférences. Il est l’auteur de plus d’une quarantaine d’ouvrages dont beaucoup sont traduits en plusieurs langues dont le français. Il arrive à la 23e position du classement des 500 musulmans les plus influents de 2009. L’immam Muhammad Saîd Ramadân Al-Bûtî était particulièrement apprécié pour sa méthodologie et son humilité. Al-Bouti est un représentant typique de l’école traditionnelle du Moyen-Orient, il s’oppose en cela aux fondamentalistes d’Arabie saoudite. Fervent défenseur de l’autorité des 4 écoles de jurisprudence (madhhab), il qualifie son éventuelle disparition comme « la plus dangereuse innovation menaçant la Sharia ». Dans un de ses livres, il accuse les salafistes modernes de manipuler le terme « djihad » dans leur intérêts, il souligne l’importance de la jurisprudence islamique (fiqh). Ses livres et essais traitent des fondements de l’islam et de ses réflexions sur la Civilisation islamique dans le monde moderne. Il est l’auteur d’une série d’ouvrage sur la question de la prédestination et du libre arbitre.*21.03.2013.

Une scène des victimes dans la mosquée

Attentat

*photo: le carnage a la mosquée Iman à Damas jeudi 21.02.2013.

vidéo: Suicide bombing at al-Iman mosque in Damascus إستشهاد الشيخ البوطي

Des images atroces, affreuses, insupportables…Pour ces  »thouar »personne ne doit donc soutenir Bachar al-Assad sinon, c’est la mort ? Comment des personnes qui se revendiquent musulmanes peuvent arriver à un tel degré de barbarie, qui plus est, dans une mosquée ? Et que penser de ces gens qui les soutiennent et osent même encore se montrer ? Quand des gens frappent même des lieux de culte, un tel degré d’ignominie dépasse l’entendement. Si cette mosquée est ainsi frappée, que penser des églises ? Ces  »thouar » sont armés et soutenus par le monde occidental et ses accolytes pour semer la mort et la destruction en Syrie.Dans cet attentat terroriste contre la mosquée al-Iman dans le quartier d’al-Mazraah, à Damas, l’explosion a tué l’imam sunnite Cheikh Mohammed Saïd Ramadan Bouti, ainsi que son petit-fils. Voici donc les fameux « résistants » de Laurent Fabius, inspirés semble-t-il, par le sang, tout comme leur mentor avec son histoire du sang contaminé et qui ose donner des leçons. C’est donc ça les amis de François hollande et de Barack Obama, des tueurs sans foi ni loi, prêts à tout pour le pouvoir ?

*vidéo: priére du mort et du martyr

***Hezbollah condamne l’assassinat de Cheikh al-Bouti

Un crime contre humanité, la religion, la morale, l’Islam et les musulmans

Syrie/Cheikh Mohammad Said al-Bouti

Hezbollah a condamné dans un communiqué publié jeudi soir l’attentat suicide qui a visé la mosquée d’al-Imane proche de la capitale syrienne Damas, coûtant la vie au grand religieux, cheikh Mohamad Saïd al-Bouti, et à des dizaines de fidèles qui priaient dans la mosquée.

Pour le Hezbollah : « Le terrorisme est aujourd’hui plus horrible que jamais, et il a dépassé toutes les limites. Le crime a visé aujourd’hui les hommes de Dieu, ses fidèles, les priants dans les mosquées, le plus bons des oulémas et le
plus pieux des religieux. C’est un terrorisme cruel et barbare, qui ne prend en compte aucune sainteté. Il va au-delà de l’horreur, et se classe parmi les crimes contre humanité, la religion, la morale, l’Islam et les musulmans. Les groupes terroristes qui ont planifié cette opération et qui l’ont exécutée, sont des groupes qui bafouent toute religion, et ne respectent aucune éthique, bien qu’ils se réclament islamistes, et qu’ils se mettent dans la peau des pratiquants de l’Islam ».

« Le Hezbollah condamne cet attentat, qui a visé les mosquées, les religieux et les fidèles innocents. Il exhorte le peuple syrien à se rendre compte de réalité de la nature et des origines du conflit. Il les appelle à s’unir dans un
seul front pour faire face au grand projet de sédition, de takfirisme et de destruction de leur patrie ».

« Le Hezbollah présente ses chaleureuses condoléances à la famille du grand martyr, aux familles des martyrs innocents qui ont péri avec lui, et à la Syrie qui panse ses plaies, direction, peuple et religieux. Il prie à Dieu pour que
les martyrs soient dans les plus hauts degrés du Paradis, et pour le prompt rétablissement des blessés ».*almanar.com.lb-22-03-2013

**l’imam de la mosquée Al-Haram à la Mecque Abdel-Rahman as-Soudeiss se réjouit de la mort de cheikh al-Bouti

Abdel-Rahman as-Soudeiss

Alors que les différents sponsors de l’insurrection syrienne tentent tant bien que mal de se laver les mains de l’assassinat du grand dignitaire religieux cheikh Mohammad Saïd Ramadane al-Bouti, l’imam de la mosquée Al-Haram à la Mecque Abdel-Rahman as-Soudeiss a affiché haut et fort sa pleine satisfaction.Estimant que sa mort soulage les cœurs des croyants, ce cheikh wahhabite en a appelé les Musulmans à se réjouir ouvertement de la mort de ce dignitaire.*23.03.2013.

*****Le mufti du diable

Un abonné de la chaîne Al Jazeera

Le prédicateur égyptien, Youssef Al Qaradaoui, président de l’Union internationale des  »savants musulmans », planqué au Qatar, est considéré comme l’un des principaux commanditaires de l’attentat abominable perpétré par un kamikaze dans une mosquée à Damas, qui a fait une cinquantaine de victimes dont le grand savant Mohamed Saïd Ramadhan Al Bouti.
Al Qaradaoui, suite à une fetwa, proclamait aux groupes armés, peu de temps avant, depuis le plateau de la chaîne satellitaire protagoniste Al Jazeera, «Uléma, intellectuels, ignorants, soldats ou autres ayant roulé pour le régime Al-Assad sont des cibles pour les jihadistes…» L’attentat a été sévèrement condamné par l’ONU, le Conseil de sécurité et la communauté internationale dont l’Algérie. «L’Algérie condamne avec la plus grande force l’attentat perpétré jeudi, 21 mars, contre la mosquée Al Imane, à Damas, faisant 49 morts dont l’éminent théologien et prédicateur, cheikh Mohamed Saïd Al Bouti», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, soulignant qu’«il s’agit d’un acte criminel consternant et intolérable qui suscite notre plus vive condamnation». La Russie, la Chine et l’Iran ont été autant d’Etats à avoir condamné cet attentat qui va peut-être réveiller les consciences sur la véritable nature des hordes armées, sous-traitantes des promoteurs du printemps arabe. Diplômé d’Al Azhar, Al Qaradaoui appartenant à la mouvance des Frères musulmans, a l’art de la manipulation et la manie d’instrumentaliser la religion dans le but d’entraîner le monde arabo-musulman dans la violence. Mais à quelles fins? Il sévissait il y a quelques jours pour légitimer la lutte contre l’Etat syrien, comme il l’avait fait pour l’Algérie. C’est sa fatwa qui a conduit au lynchage du colonel Mouammar El Gueddafi, il avait béni ses assassins. Ses propos sont du venin. Sur les sites internet et les réseaux sociaux, on le qualifie de «sanguinaire» ou de «vampire». Ayant dévié de son rôle d’homme de religion aspirant à la paix dans le monde, il est l’instigateur par excellence de ce qu’on appelle «le printemps arabe», incitant à la brutalité et la barbarie. «Il faut tuer les tyrans» avait-il lancé en faisant référence au gouvernement syrien. Cette même expression, Al Qaradaoui, qui avait obtenu une distinction du Congrès américain, comme le confirme son ex-épouse Asma Ben Kada, avait prêché contre le gouvernement algérien durant les années 1994 et 1995, apportant son soutien aux terroristes de l’AIS et du GIA et adoptant une position anti-algérienne. Mais «l’Algérie a vaincu la bête immonde» avait soutenu le défunt Mohamed Saïd Ramadhan Al Bouti, qui vient d’être assassiné. Un sage qui a toujours constitué un rempart contre les sectes wahhabites et leurs relais. Contrairement au protégé du Qatar, Al Bouti s’est distingué de façon brillante et courageuse en dénonçant le terrorisme. Il a toujours été ferme et radical à l’égard de ce phénomène.
Et sans hésitation, ni aucune réserve, l’intellectuel avait apporté son soutien à l’Algérie et aux Algériens dans la dure épreuve qui leur avait été imposée par les tueurs de bébés et violeurs de femmes. Erudit libre, Al Bouti était connu pour son immense savoir et son extraordinaire humilité, qui a écrasé les pseudo ouléma.
A l’inverse de ces prétendus compétents de la parole religieuse, Al Bouti, qui a été inhumé hier,  n’avait jamais dissocié le nationalisme et le patriotisme du dogme «al Aquida» islamique. Sa conception du jihad n’était pas celle de ceux qui veulent mettre les pays arabes à feu et à sang, à l’exemple d’Al Qaradaoui.
L’érudit martyr comme l’appellent désormais les Syriens est parti, mais sa doctrine, sa conception modérée de l’Islam, sa tolérance qu’il sut inculquer à ses étudiants demeurent une école à suivre.*L’Expression-24.03.2013.

**le cheikh et la fatwa qui s’est muée en fitna

Le mufti du  »Printemps arabe », l’Egyptien «qatarisé» Youssef Al Qaradaoui, ne sait désormais plus à quel saint se vouer, lui qui n’est plus en odeur de sainteté chez beaucoup de ses coreligionnaires. En osant étendre son qamis de prédicateur pour servir la «diplomatie religieuse» de son hospitalier émirat, le cheikh a fini par s’emmêler les pinceaux. Il vient en effet d’essuyer un autre retentissant échec pour avoir tenté le diable au lieu de servir Dieu.

Ses disciples du front Al Nosra, qu’il a couverts des mois durant de sa bénédiction pour guerroyer contre Al Assad et qu’il a affublés du qualificatif de «moudjahidine», viennent de lui filer entre les doigts. Leur destination ? Al Qaîda… Ces radicaux parmi les rebelles islamistes en Syrie ne remercieront jamais assez le vieux cheikh qui les a transformés en colombes de la paix à coups de sermons cathodiques via Al Jazeera.

Les colombes ont désormais pris leur envol ; et chemin faisant, elles se sont transformées en faucons prêts à piquer (plutôt tirer) sur tout ce qui bouge.Après avoir fait preuve sur le terrain des opérations par des attaques horribles contre les civils, que même les Occidentaux ont fini par reconnaître, les éléments du front Al Nosra puissamment armés par le Qatar ont acquis suffisamment de «technicité» en matière de djihad. En réussissant à avoir le label racoleur d’Al Qaîda, ils auront prouvé en tout cas, que les cours d’initiation de Qaradaoui n’étaient pas vains…

A son corps défendant et à son cœur tremblotant, le cheikh, attitré du Qatar, se rend compte que sa fatwa en faveur de la nouvelle recrue d’Al Qaîda s’est muée en une fitna. Il ne reste au controversé Qaradaoui que de pleurer à chaudes larmes d’avoir enfanté un monstre en Syrie. Mais il tente une ultime prière : exhorter ses «saints» soldats d’Allah de revenir sur le droit chemin en renonçant à aller grossir les rangs d’Al Qaîda.

Il est presque pathétique le communiqué du prédicateur égypto-qatari qui invitait comme dans un prêche ses frères d’hier du front Al Nosra à demeurer fidèles à l’Armée libre syrienne (ASL). Qaradaoui déplore cette allégeance à Al Qaîda qui a «déchiré les rangs des moudjahidine». Mais il fallait y penser avant ce fatidique 10 avril 2013, quand Al Nosra est tombée officiellement dans les bras d’Ayman Al Zawahiri.

Le cheikh tente de titiller l’ego de la nouvelle recrue d’Al Qaîda en Syrie, précisant que le front Al Nosra «a fait ses preuves dans le djihad contre le régime inique de Damas». Des supplications insuffisantes pour émouvoir une meute de tueurs fabriqués par son émirat d’adoption et qu’il a lui-même adoubés.
Ironie de l’histoire, Bachar Al Assad, qui a utilisé le spectre d’Al Qaîda pour justifier la guerre contre son peuple, aura vu juste. Grâce, en partie à Qaradaoui !Et c’est hélas un camouflet pour l’opposition et les rebelles syriens qui découvrent au grand jour que leurs rangs sont infestés de djihadistes.

Au plan international, la suspicion devient un peu plus grande sur ces djihadistes en herbe qu’on présente pompeusement comme des combattants de la liberté. On comprend mieux, avec du recul, pourquoi les pays occidentaux, notamment les Etats-Unis, rechignent à envoyer des armes à ces rebelles islamistes pas très… catholiques.
Quant à Qaradaoui, l’image du cheikh Al Bouti affalé sur le minbar, le corps criblé de balles, devrait le hanter jusqu’à la fin de ses jours.*Hassan Moali-El Watan-23.04.2013.

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Trois attentats à la voiture piégée en Turquie: Plus de 40 morts

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Une troisième explosion a secoué samedi – 11.05.2013- la ville turque de Reyhanli, proche de la Syrie, quelques heures après un double attentat à la voiture piégée qui a fait au moins 40 morts, a rapporté la chaîne d’information NTV. La troisième déflagration est survenue dans un quartier de logements collectifs à plusieurs centaines de mètres du centre-ville, a affirmé NTV, ajoutant que de nombreuses équipes de pompiers, ambulanciers et forces de sécurité se rendaient sur les lieux. Interrogé hors caméra par la chaîne, M. Güler a affirmé que le bilan des victimes pourrait encore s’alourdir, 29 blessés étant dans un état grave. Il a évoqué une « provocation » visant à saboter le processus de
paix mené depuis plusieurs mois par Ankara avec les rebelles kurdes, selon NTV* Source: Belga-11/05/13 – 19h27 

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L’organisation terroriste l’Etat Islamique menace de détruire la Mecque et réécrire le Coran

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La nouvelle organisation terroriste l’Etat Islamique (EI) a menacé de détruire la Mecque sous prétexte que son existence rend les musulmans « mécréants ».

En effet, selon la chaine de télévision américaine Fox News, l’EI a posté un Tweet dans lequel est écrit que « les pèlerins se bousculent pour toucher ces morceaux de pierres au lieu d’adorer Dieu, il faudrait les détruire pour purifier les croyances des musulmans » comme il affiche son intention de s’attaquer aussi aux textes sacrés du Coran en supprimant des versets qu’il jugeait faux, car selon lui, ils auraient été falsifiés par les chiites.

A ce propos, selon des rapports de presse turcs et égyptiens, l’ex-Daech compte commencer par la suppression de deux versets à savoir, le 6eme et dernier verset de la sourate Al Kafiroun (les infidèles) qui dit : « A vous votre religion, et à moi ma religion », et  de supprimer le verset 33 de la sourate Al Ahzab qui dit : « Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement ».

Pour rappel, le Prophète Mohamed (saw) a dit à propos de ce dernier verset que les criminels de l’EI veulent supprimer: « Ce verset est descendu sur cinq personnes: Sur moi, sur Ali, sur Hassan, sur Hussein ainsi que Fatima; ajoutant «Ô Allah, ils sont ma famille ».*algerie1.com/  02/09/2014 |

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*vidéo: Tariq Ramadan :  Les » revolutions » Arabes ont ete planifiées par les Americains

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*Révélations sur les opérations secrètes des militaires français et américains dans le Sahel

**Les Américains avaient refusé d’éliminer Belmokhtar.

Mme Vicki Huddleston, l'ambassadrice américaine au Mali, qui a bloqué l'opération d'élimination de Belmokhtar par un drone

Dans un livre fracassant signé par Vincent Nouzille et intitulé:  » Les tueurs de la République »- on révèle pour la première fois les opérations secrètes des militaires français et américains dans le Sahel, dont celle qui consistait à éliminer Belmokhtar.

Le livre très bien fouillé, signé par un journaliste d’investigation et grand reporter à L’Express, à L’Expansion et au Nouvel Économiste, révèle l’un des secrets les mieux gardés de la République française: les tueurs qui sont intervenus à tout moment pour éliminer des personnes jugées dangereuses pour la sécurité de la France ou ceux qui ont conduit des guerres secrètes contre des ennemis présumés. Autrement dit, la France tue parfois pour régler des comptes. Ainsi le livre raconte comment la France a mené clandestinement depuis des décennies, au nom de la protection de ses intérêts, du Moyen-Orient à la Françafrique, des actions meurtrières inavouables: vengeances d’État, assassinats en série, attentats commandités par l’Élysée, guérillas sanglantes, éradication de chefs terroristes, emploi de mercenaires sulfureux ou de services secrets alliés peu regardants... Pour ce faire, la Dgse (la direction générale de la sécurité extérieur, chargée du contre-espionnage) dispose de son Service action et, en marge de celui-ci, d’une cellule clandestine dont ce livre a retracé avec détails les opérations. Ses agents et des commandos des forces spéciales sont entraînés pour mener à bien ces exécutions ciblées, appelées «opération Homo» (pour homicide), ainsi que des opérations plus vastes de «neutralisation», souvent en marge des conflits déclarés. Ainsi, dans ce livre on découvrira que les forces spéciales de la Dgse avaient dans leur cible plusieurs leaders des groupes armés dans le Sahel.
C’est vers la fin 1999, que les services français repèrent une quarantaine de fidèles de la katiba du Gspc, au nord du Niger. «Nous surveillions leurs itinéraires, se souvient un cadre de la DGSE. Des écoutes laissaient penser qu’ils étaient armés, déterminés à faire un carton sur le rallye Paris-Dakar. Le risque était majeur.» Par ailleurs, la Dgse recommande des actions «de vive force» du SA (le Service action) de la direction des opérations (DO) au sein de la direction générale de la sécurité extérieure (Dgse) chargée de la planification et de la mise en oeuvre des opérations clandestines pour éliminer directement le groupe de Belmokhtar. Dans les derniers jours de décembre 1999, des équipes du SA sont sur place et le ministère de la Défense mobilise des forces stationnées en Afrique pour un possible raid sur le camp du «Borgne». La mauvaise cohabitation du président Chirac avec le Premier ministre Jospin avait conduit à bloquer les opérations. De plus, les autorités françaises craignent des représailles et des reproches de la part des Algériens, sourcilleux au sujet de tout ce qui se passe dans la zone sahélienne. «Nous pouvions éliminer Belmokhtar, et nous avons aussi eu El Para dans le viseur, mais le feu vert n’est pas venu, regrette un ancien du SA. Nous aurions pu éradiquer AQMI dès ce moment-là, alors qu’ils ne représentaient que deux cents personnes. Ce fut une grave erreur de ne pas s’en occuper à cette époque.» Quelques mois plus tard, Mokhtar Belmokhtar rejoint officiellement le Gspc, dont l’ascension devient irrésistible. En mars 2004, lors de combats violents avec des membres du Gspc Abderazak El Para est capturé par l’armée tchadienne, puis remis aux Libyens qui l’extradent vers l’Algérie en octobre 2004. Cependant, lorsque le Pentagone localise Mokhtar Belmokhtar et se prépare à frapper avec des missiles tirés depuis des drones, l’ambassadrice américaine au Mali, Vicki Huddleston, bloque l’opération, la jugeant trop risquée. Une erreur stratégique grave puisque en janvier 2007, le groupe grandit et s’entoure des émirs belliqueux et véreux comme le Touareg malien Abdelkrim al-Targui, le vétéran Mokhtar Belmokhtar et son nouveau rival Abou Zeid, un ancien bras droit d’El Para, fait surtout allégeance à Ben Laden et devient Al-Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi). C’est ce même chef terroriste Belmokhtar qui était dans le viseur des Américains qui a entrepris le kidnapping de deux diplomates canadiens travaillant pour l’ONU: Robert Fowler avec Louis Guay en 2008. Pour réparer leur faute sur le terrain militaire, les Américains transforment leur plan d’aide de 2002 en Trans-Saharan Counter terrorism Initiative (Tscti), avec un volet militaire doté d’une centaine de millions de dollars par an, répartis entre une dizaine de pays, dont l’Algérie. Mais le Tscti se révèle inefficace et s’embourbe à son tour, conclut Vincent Nouzille dans son livre.*Par Salim AGGAR - Mercredi 18 Fevrier 2015-L’Expression

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*La désintégration programmée du monde musulman.

**Et la chaos jaillit de l’éprouvette?!

Et le chaos jaillit de l'éprouvette...

L’auteur Amir Nour rapporte qu’en 1980 déjà, un plan a été soigneusement établi pour désagréger le monde musulman.

Une torche dans l’obscurité d’un monde sous l’emprise de la terrible accélération de l’Histoire. Le livre intitulé L’Orient et l’Occident, à l’heure d’un nouveau Sykes-Picot du chercheur en relations internationales, spécialiste de la politique du Moyen-Orient et du Maghreb, Amir Nour, apparaît en effet, comme une contribution majeure à la compréhension du mouvement de convulsions qui anime le monde depuis ces trente dernières années. Avec des détails saisissants, une foisonnante documentation, il remonte de fil en aiguille la stratégie de la désintégration massive adoptée par les puissances occidentales pour déconstruire le monde musulman.
L’auteur explique que depuis l’invasion de l’Afghanistan en 2001 et de l’Irak en 2003, un nouveau «Sykes-Picot» s’est mis en place mais d’une façon exactement inverse.
L’architecture territoriale dessinée par les puissances européennes après les accords secrets franco-britanniques de 1916 plus connus sous le nom d’Accord Sykes- Picot et après la Première Guerre mondiale, ne pourra pas résister face aux effets cataclysmiques qui ne manqueront pas de produire la remise en cause par la violence du sacro-saint principe de l’intangibilité des frontières héritées aux indépendances. La boîte de Pandore est ouverte, elle est annonciatrice de bien de malheurs… «De l’Afrique du Nord en Chine, en passant par le Sahel, le Proche-Orient et le Moyen-Orient, le Caucase, et l’Asie centrale, le monde musulman est plongé dans un chaos…», écrit l’auteur. Un chaos qui a jailli d’une éprouvette des laboratoires occidentaux. Des plans concoctés dans des officines étrangères dans le but de servir en premier lieu Israël. Amir Nour rapporte qu’en 1980 déjà, un plan a été soigneusement établi pour désagréger le monde musulman.
Quelques jours après l’invasion israélienne du Liban, écrit-il, une revue d’étude palestinienne avait publié un article d’Oded Yinon intitulé Stratégie pour Israël dans les années 80. L’auteur rapporte dans le menu détail comment a été programmée la désintégration du Monde arabe. Voilà ce qui était écrit entre autres dans cet article: «Si l’Egypte se désagrège, des pays tels que la Libye, le Soudan et même des Etats plus éloignés ne pourront pas survivre sous leur forme actuelle, et accompagneront l’Egypte dans sa chute et sa dissolution. On aura alors un Etat chrétien copte en Haute Egypte, et un certain nombre d’Etats faibles, au pouvoir très circonscrit, au lieu du gouvernement centralisé actuel; c’est le développement historique logique et inévitable à long terme, retardé seulement par l’accord de paix de 1979»…
L’article conclut: «Tout conflit à l’intérieur du Monde arabe nous est bénéfique à court terme.» Près de 25 ans après sa publication cet article est d’une funeste actualité puisque le plan garde sa terrible pertinence aujourd’hui. Il convient de souligner que le processus de morcellement de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord fut inauguré en janvier 1991 par la guerre en Somalie, Etat qui depuis lors est divisé. D’une noirceur absolue sur les perspectives de ce que sera le Monde arabe, ce livre est une véritable mine d’informations de première main et d’une remarquable précision.
Pour l’auteur, deux faits saillants marquent la fin de la Guerre froide: le confortement des Etats-Unis comme étant la superpuissance politique, économique et militaire majeure et le déplacement du centre de gravité économique et commercial du Vieux Continent vers le Pacifique sous l’effet du progrès spectaculaire du dragon chinois. S’ensuivent alors les grands bouleversements géostratégiques qui s’expriment par le printemps arabe, les manoeuvres politico-militaires en mer de Chine orientale, la crise en Ukraine.
Des convulsions qui sont loin d’être des épiphénomènes mais des éléments clés d’une recomposition d’un monde tiraillé entre les défenseurs du multipolarisme et les récalcitrants partisans de la domination occidentale symbolisée par les Etats-Unis d’Amérique. Voilà donc deux tendances, deux mondes et deux idéologies qui s’affrontent. A la faveur de ces spasmes qui agitent le monde, la géographie est en passe de reconquérir ses droits. Ce qui se passe en Ukraine est une revanche de la géographie sur l’histoire. La Providence a placé le monde musulman au coeur du globe. Sa géographie en a fait de tout temps le point de confluence de toutes convoitises. Dans cette équation, le monde musulman malgré ses asthénies, il reste l’ennemi à affaiblir et à diviser. Les musulmans accusés de poursuivre leur vieux projet de prendre d’assaut la citadelle occidentale, sont le meilleur faire-valoir pour les desseins stratégiques de la nouvelle coalition occidentale.
Ainsi se met en place la théorie de l’ennemi commun et du péril musulman. Et l’on voit apparaître une foisonnante littérature islamophobe sans précédent. Dans le but d’exalter les passions et d’exacerber les peurs, les idéologues les plus anti-islam n’hésitent pas à faire le parallèle entre la religion musulmane et le nazisme.
Amir Nour a offert à ses lecteurs cette conclusion: si l’expression «civilisation islamo-chrétienne» est sans doute un néologisme, son message, en revanche, n’est pas nouveau; il fait écho à une pensée identique exprimée en 1850 par l’Emir Abdelkader, fondateur de l’Etat algérien moderne et symbole de la résistance au colonialisme français: «Si les Musulmans et les Chrétiens avaient voulu me prêter leur attention, j’aurais fait cesser leurs querelles; ils seraient devenus, extérieurement et intérieurement des frères». Saura-t-on, un jour, prêter une oreille attentive à pareille voix de la sagesse et en faire un credo en vue de construire un monde meilleur? Mais hélas, la cohabitation des religions et le vivre-ensemble dans un monde apaisé a rejoint le cimetière des utopies, sommes-nous tentés de répondre.*Par Brahim TAKHEROUBT - Dimanche 15 Fevrier 2015–L’Expression

***L’Orient et l’Occident, à l’heure d’un nouveau Sykes-Picot, paru aux Editions Alem El Afkar, septembre 2014, de Amir Nour, chercheur en relations internationales

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*Le général Wesley Clark: nos amis et alliés ont fondé Daesh pour détruire Hezbollah

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Le général Wesley Clark, homme politique et ancien général des Forces armées des États-Unis a déclaré dans une interview avec la chaine américaine CNNque « l’Etat islamique (l’organisation terroriste Daesh) a été créée grâce au financement de nos amis et de nos alliés … dans le but de se battre jusqu’à la mort contre le Hezbollah ».

Les déclarations de Wesley tranchent avec celles des dirigeants israéliens qui affirment que la principale menace à la sécurité d’Israël provient de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah, et non pas de Daesh ou d’AlQaïda, rapporte Non Aligned Media.

En d’autres termes, l’objectif principal de créer Daesh, selon Clark, n’est autre que d’assurer la sécurité d’Israël face au Hezbollah, sa principale bête noire.

Les propos de Wesley viennent également confirmer les accusations iraniennes, irakiennes et syriennes, selon lesquelles Daesh a été créée par la CIA.

Il convient de rappeler dans ce contexte le largage des munitions américaines aux groupes terroristes de Daech lors des combats avec l’armée et les forces populaires irakiennes.

Le Général Wesley Clark est l’ancien dirigeant du Commandement Européen des États-Unis qui comprend toutes les activités militaires américaines dans les 89 pays et territoires en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient. En outre, il était le Commandant suprême des alliés en Europe (SACEUR), ce qui lui accordait le commandement total des forces militaires de l’OTAN en Europe de 1997 à 2001.(Agences)– 21/02/2015 |

*La vidéoLe général Wesley Clark

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« Le Jihad des musulmans contre les musulmans n’a pas de sens » , déclare Cheikh Abdellah Al Manbaa, membre de l’association des oulémas saoudiens

"Le Jihad des musulmans contre les musulmans n'a pas de sens" (cheikh saoudien)

Cheikh Abdellah Al Manbaa, membre de l’association des oulémas saoudiens, affirme que « le jihad n’a pas lieu d’être à l’intérieur des pays islamiques et que les événements en Syrie et dans d’autres états islamiques sont des guerres internes et non pas du jihad ».

cheikh Al Manbaa a violemment critiqué les « fatwas » qui incitent à la guerre
en Syrie. « L’une des conditions du Jihad est l’obtention de l’accord de la source religieuse et de l’Etat. On ne peut pas agir suivant son propre point de vue », a-t-il dit, au cours d’un entretien à la presse saoudienne.

« Il n’est pas permis qu’ils agissent seuls et de se mettre en danger et mettre en danger l’Etat. Ainsi il est interdit toute ingérence dans ces genres de guerres ». *Source: Irib News-26.03.2013.

**Contestation dans le monde arabe:

Des experts dénoncent l’instrumentalisation des mouvements

Des experts ont mis à l’index, samedi soir à Marseille, l’instrumentalisation par certains pays occidentaux des mouvements de contestation populaires dans des pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient,  en «fabriquant» des «révolutions pilotées», destinées à déstabiliser les régimes  en place, et à préserver leurs intérêts dans ces régions. Le Sahel comme nouveau foyer de déstabilisation régionale et internationale, en raison de la dissémination de divers armements consécutive au conflit en Libye et des menaces qui pèsent sur la sécurité des pays de la région, a aussi été évoquée par ces experts, réunis lors d’un colloque organisé à l’initiative de l’Union des universitaires algériens et franco-algériens (Ufac) sous le thème «Printemps arabes et guerre au Sahel, acteurs et enjeux véritables».
La tenue de cette rencontre est précisément dictée par «la menace avérée qui vise l’intégrité, la souveraineté et les ressources vitale des pays de ces régions», a souligné le président et fondateur de l’Ufac, Abdelkader Haddouche.
Intervenant à son tour, Mme Saida Benhabyles, ancienne ministre et Prix des Nations unies pour la paix civile, a rappelé l’intervention militaire de  la France et de l’OTAN en Libye. «Pour éviter tout quiproquo», elle a indiqué que sa prise de position concernant les «printemps arabes» est loin d’être une «défense des dictatures qui dirigeaient ces pays, encore loin une remise en cause des préoccupations et aspirations légitimes des populations, telles que la liberté, la dignité, la justice sociale et la démocratie».
Pour Mme Benhabyles, le mal sociétal est «réel» mais le problème, a-t-elle  ajouté, réside dans le fait qu’il a été «instrumentalisé» à des fins géostratégiques, économiques, «servant les intérêts de certains pays et non pas de ceux qui se sont soulevés dans ces régions».
Mezri Haddad, ancien ambassadeur de Tunisie à l’Unesco, a considéré  que la chaîne de télévision Al Jazeera a joué un «rôle primordial», dans la  manipulation de l’opinion internationale sur le mouvement de contestation populaire  en Tunisie. Hasni Abidi, directeur du Centre d’étude et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Genève) insisté dans son intervention sur l’intégration maghrébine, estimant que les événements que vit aujourd’hui, le monde arabe nécessitent une «réflexion sur cet espace maghrébin tant rêvé». Evoquant le Sahel, Yves Bonnet, écrivain, ancien député et directeur de la direction de la sécurité du territoire, considère que la situation qui prévaut dans cette région est «largement l’héritage du colonialisme européen».
«Ce qui s’est passé en Libye est le résultat d’une conspiration internationale. Je l’ai déjà dit et les événements m’ont donné raison car on a ouvert la cage aux oiseaux», a-t-il affirmé. «En l’occurrence, ces oiseaux ce sont à la fois des terroristes d’Al Qaïda et des armes qui se sont répandus dans le Sahel, où se sont repliés les  groupes armés du GIA et du GSPC, et contre lesquels l’armée et les services sécurité algériens ont remporté des succès très importants», a constaté cet ancien responsable du renseignement français.
«Après le chaos provoqué par les méfaits et les horreurs du terrorisme, l’Algérie manifeste aujourd’hui, une grande stabilité», a observé par ailleurs,Yves Bonnet .*APS-08.04.2013.

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Le Printemps arabe, une manipulation

un  livre de Naoufel Brahimi El Mili

Un livre, une lecture des révoltes arabes à rebrousse-poil des analyses de la presse internationale. Avec le Printemps arabe, une manipulation ?, Naoufel Brahimi El Mili, docteur en sciences politiques, professeur à Sciences-po à Paris et consultant international des médias,  rejette les idées reçues sur le Printemps arabe.
Le livre propose une autre lecture, celle des «impasses qui apparaissent ici et là et qui font renaître les conservatismes les plus classiques».

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Paris.
De la correspondante d’El Watan.

L’auteur de Le Printemps arabe, une manipulation ? – docteur en sciences politiques, professeur à Sciences-po à Paris et consultant international des médias sur les pays arabes explique, à la faveur d’une conférence, mardi, au Centre d’accueil de la presse étrangère (CAPE) de Paris, qu’à l’origine de ce livre (sortie en librairie le 18 octobre 2012), il y a «une double colère contre la lecture romantique des premiers événements désormais regroupés sous le générique ‘Printemps arabe’ et contre les complaisances occidentales à l’égard de ces dictatures soudainement honnies et à l’égard des Frères musulmans qui sont certes élus démocratiquement mais qui conservent l’implantation doctrinale de la charia (à plus ou moins long terme) comme axe central de leur politique sociétale. Ce danger, peu perçu au début à cause de l’instrumentalisation du Qatar, VRP de la compatibilité entre l’islam et la démocratie, s’esquisse en Libye, Egypte, Syrie et Tunisie».

Naoufel Brahimi El Milli explique qu’il a observé ce Printemps arabe en le mettant dans une perspective historique, en identifiant les principaux acteurs qui «ne sont pas toujours visibles» et en analysant les enjeux liés à ces bouleversements. En choisissant de suivre la «principale caisse de résonance médiatique» – Al Jazeera – des bouleversements qui se sont produits dans les pays arabes suscités. Et par le biais d’un travail de terrain en Tunisie, au sultanat d’Oman, en Egypte, en Libye et aux Emirats arabes unis.  

Selon Naoufel Brahimi El Mili, «parler de printemps peut devenir un sérieux contresens tant certains pays arabes entrent dans un grand hiver, où la rupture se conjuguerait paradoxalement avec le maintien du vieux système teinté de cet islamisme étiqueté modéré». Il considère que «ces révoltes arabes sont le résultat attendu du respect d’un agenda  visant un ’reshuffling’ politique des pays arabes». Et il avance qu’Al Jazeera, par exemple, «a su générer un mythe fondateur» de la démocratie en Tunisie à partir du récit de l’immolation de Mohamed Bouazizi, aboutissant ainsi à «un véritable storytelling de l’ensemble des révolutions arabes». «Les protagonistes de ces dernières, restés dans l’ombre, sont en réalité américains – qui voient dans ces événements l’occasion d’actualiser le projet néo-conservateur du Grand Moyen-Orient – qataris ou saoudiens dont les enjeux, gaziers notamment, priment bien sûr sur l’instauration d’un régime démocratique.»

Et l’auteur de conclure que «le Monde arabe ne vit pas une ’movida’ comme en Espagne où la mort du général Franco, le 20novembre 1975, a fait basculer le pays dans le camp des démocraties, après des décennies de chape de plomb. Poudrière en Syrie, chaos en Afrique subsaharienne, écrans noirs en Egypte et en Libye… autant d’incertitudes qui tendent à réduire à néant l’espoir d’une transformation démocratique rapide dans le Monde arabe. La zone de turbulences que traverse cette région semble s’installer dans la durée».

Qu’en est-il de l’Algérie ?

L’auteur ouvre le chapitre huit intitulé «L’Algérie entre en résistance», par ce rappel : «En 1998, l’Algérie est encore plongée dans la tourmente d’une guerre civile qui ne dira jamais son nom. Liamine Zeroual, alors président de la République, découvre sur Al Jazeera, jeune chaîne créée à peine trois ans auparavant, un reportage diffusant des combats supposés dans une région reculée de l’Algérie. En fait, les images avaient été tournées au Liban, les Qataris avaient reconstitué fictivement les affrontements entre les islamistes et l’armée, qui avaient certes lieu à l’époque, mais loin de toute caméra.

La décennie noire algérienne est un des rares conflits de ces dernières années qui n’aient quasiment pas donné lieu à des images. A l’évidence, l’intention des autorités de Doha est hostile. Le chef de l’Etat algérien décide de fermer le bureau d’Al Jazeera à Alger. Entre l’Algérie et le Qatar, les relations n’ont jamais été au beau fixe. Elles sont aujourd’hui, avec le Printemps arabe, juste exécrables.»  L’auteur rappelle qu’Al Jazeera avait relayé la campagne du «qui tue qui ?».

Et d’écrire que lorsque surviennent, début 2011, les émeutes d’Alger en raison de l’augmentation des taxes douanières sur les produits de première nécessité, cette question : le Printemps arabe va-t-il gagner l’Algérie ? «Les services de sécurité algériens apprennent qu’Al Jazeera a mis un dispositif dans la ville marocaine d’Oujda pour reconstituer d’hypothétiques scènes de révoltes : installation de caméras, organisation de studios, recrutement de figurants. Le but est de diffuser ces images, au moment voulu, comme si elles avaient été filmées en Algérie pour favoriser les désordres attendus par le Qatar… De nouveau, Al Jazeera ne recule pas devant la confection de reportages hostiles. Mais en vain ! Alger ne brûla pas. L’Algérie n’est pas néanmoins une cible facile.

L’immobilisme, l’opacité et la confusion du régime sont aussi… ses meilleurs atouts. Et la détermination de l’oligarchie algérienne à conserver le pouvoir n’est plus à démontrer, après ces années de lutte contre le terrorisme et les salafistes, où tous les coups étaient permis de part et d’autre.» «Les crises libyenne et syrienne ne vont certainement pas apaiser les relations entre Alger et Doha»…L’Algérie est intransigeante contre toute ingérence étrangère dans ce qu’elle considère comme son périmètre géostratégique : la Tunisie et la Libye à l’est, le Sahel au sud, le Sahara occidental et la Mauritanie à l’ouest.

La diplomatie algérienne a toujours voulu préserver ce Grand Maghreb, où elle serait incontournable, des interférences occidentales. Cette position radicale ne date pas du Printemps arabe…. Les troubles en Libye révèlent les enjeux politiques algériens…Pourtant, la diplomatie algérienne aurait pu briller sur ce dossier (libyen, ndlr) et même éclipser légèrement l’impérialisme qatari. Ahmed Ouyahia (alors Premier ministre, ndlr) et ancien diplomate, a une grande expérience dans la gestion des épineux problèmes africains…
Il semble que le président algérien ait préféré que son Premier ministre consacre toute son énergie exclusivement aux questions intérieures. Ce qu’il fallait pour Bouteflika, c’est que surtout Ahmed Ouyahia ne brille pas sur la scène internationale. Et tant pis pour l’image de l’Algérie…    

«Les bouleversements régionaux qui ont caractérisé le Printemps arabe importent moins parfois à Alger que les perspectives de la succession du président actuel. En effet, les tensions internes et les différentes luttes de clans sont attisées par la perspective de l’après-Bouteflika… En retrait sur les dossiers internationaux, le pouvoir tente d’allumer des contre-feux juridiques pour éviter la contagion du Printemps arabe (révision de la Constitution, de la loi électorale et de la loi sur les partis, ndlr)…En Algérie, rien ne pourra arrêter l’immobilisme.» *Par Nadjia Bouzeghrane. El Watan-11.10.2012.

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**Anis Nakache, à propos des Transformations politiques arabes :

“Les peuples demandent, l’Occident en profite”

Le célèbre militant libanais et président  du réseau stratégique AMMAN  Anis Nakache reste convaincu et convaincant   que ce qui se passe dans le monde arabe en termes de bouleversements s’inscrit dans une stratégie qui vise  le démembrement de ces pays.
Une guerre coûte cher ; et mieux vaut détruire un pays de l’intérieur. C’est l’intime con-viction de cet homme qui a consacré sa vie à soutenir la cause palestinienne et ne cache pas son penchant pour la pensée islamique.  Invité, hier, du Centre  de recherche stratégique et sécuritaire (CRSS), pour animer une conférence sur ce qu’il préfère appeler les « transformations politiques arabes », le conférencier  croit dur comme fer qu’une nouvelle carte du monde arabe se profile à l’horizon. Et «  diviser pour mieux régner » est le principal cata- lyseur. Pour Anis Nakache, ce que certains appellent printemps arabes reste intimement lié au retrait américain des territoires irakiens.
Car, pour lui, ce retrait est intervenu après que l’administration américaine eut fini par admettre  sa défaite militaire  et  après avoir compris qu’elle ne peut faire face aux poches de résistance dans ce pays. A partir de la leçon irakienne, les Américains ont décidé d’abandonner la politique de l’occupation qui demande d’énormes dépenses et des pertes humaines. Et le mieux est d’encourager les  changements revendiqués de l’intérieur mais guidés par l’extérieur. Et il ira jusqu’à dire que «  les peuples veulent et l’Occident en profite ». Les Occidentaux, dont les pays sont en faillite, veulent se replacer, et faire face à une véritable crise qui menace leurs fondements en cherchant à s’approprier les ressources et les richesses des pays arabes au nom de la démocratie.  Mais pour Anis Nakache, les armées ont un grand rôle à jouer pour faire face à cette  situation. Et pour exemples il citera la Tunisie où l’armée s’est impliquée et a demandé au président déchu Ben Ali de quitter le pays  et en Egypte où là l’armée a participé à 50 % dans la chute de Hosni Moubarak.
Au Yémen, elle est restée en observateur ce qui peut entraîner une guerre civile. Pour le cas de la  Syrie, les enjeux sont plus importants.
A ce propos, le conférencier dira que les médias parlent d’une révolution virtuelle.  Le  but de cette guerre médiatique  est de faire face à un bloc en phase de constitution composé de la Syrie, l’Iran et la Turquie. Et aujourd’hui si la Syrie fait l’objet d’une attaque comme ce qui s’est passé en Libye c’est l’explosion de toute la région. Et  justement ce sont les blocs qui dérangent. Et aujourd’hui alors que les Occidentaux restent groupés et défendent leurs intérêts d’une seule voix, ils veulent inculquer aux arabes l’individualisme. Mais les Arabes doivent comprendre que leur salut réside dans leur  union car la théorie des ensembles est la plus juste.*El Moudjahid-31-10-2011

**Stratégie israélienne «pour la partition du Monde arabe »

Le centre Echaâb des études stratégiques a organisé hier en collaboration avec le centre des études et de documentation, une intéressante conférence-débat autour du thème «la stratégie israélienne en vue de provoquer le morcellement du Monde arabe».
Cette rencontre, à laquelle ont notamment pris part les ambassadeurs des Etats de Palestine, du Soudan et du Yémen ainsi que le représentant de l’ambassade de Libye, a été animée par Dr. Hilmi Abdelkrim Ezzouabi, docteur en sciences politiques, chercheur et auteur de quinze ouvrages. D’emblée, le conférencier déclarera que «le Monde arabe est et restera exposé à l’opération de partition ». Appuyant ses dires, il se penchera, plus particulièrement, sur les cas du sud Soudan et de l’Irak, deux pays ciblés par cette stratégie, a-t-il souligné.
Evoquant le Sud Soudan – un Etat qui faut-il le rappeler a fait sécession le 9 juillet 2011, se séparant de la République du Soudan à la suite du référendum d’autodétermination —, l’orateur indiquera qu’au  lendemain même de l’accession de Juba à l’indépendance,  « Israël s’est non seulement pressée d’afficher son intention d’établir une coopération basée sur des relations diplomatiques solides, susceptibles d’assurer développement et prospérité au nouvel Etat, mais a également déclaré que le Sud Soudan n’est pas la fin du parcours puisqu’il y aura d’autres divisions ».
Mais quelles sont donc les causes ayant poussé Israël à adopter une stratégie visant le morcellement du Soudan ? A cette question, le conférencier répondra que ce pays qui bénéficie d’une importante superficie, constitue à la fois la profondeur stratégique de l’Egypte et une porte de l’Afrique.
De l’avis de l’orateur, l’Irak est l’autre terrain de choix pour la mise en application de cette stratégie d’Israël qui voyait en ce pays riche en pétrole, une puissance centrale, ayant joué un rôle majeur lors de toutes les guerres menées contre Israël.
Selon ce chercheur, la solution pratique pour combattre cette stratégie serait d’élaborer une ou des contre stratégies basées sur la coopération de plusieurs centres d’études « indépendants ». « En fait, regrettera Dr Ezzouabi, notre faiblesse réside dans le manque d’initiatives ». *El Moudjahid-17-10-2011

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six scénarios sur l’évolution de la crise syrienne, selon le quotidien israélien  Maariv

Dans son dernier numéro de Samedi 23.03.2013, le quotidien israélien  Maariv publie une analyse sur la situation en Syrie dans laquelle il présente six scénarios possibles de l’évolution de la crise syrienne.

Ainsi  « au bout de deux ans de guerre, aucune issue n’est prévisible et la Syrie peut faire l’expérience de l’un ou plusieurs des six scénarios suivants », écrit Maariv :

1 ) « Le maintien d’Assad au pouvoir : il pourrait être maintenu grâce à l’Iran , au Hezbollah et à la Russie et les troubles pourront prendre fin »

2) « Fuite d’Assad : si Damas et le palais présidentiel finissaient par tomber entre les mains des rebelles , Assad quitterait la Syrie . Il demandera dans ce cas l’asile en Russie ou en Afrique du sud. La Syrie aura besoin d’être
renconstruite et sera paralysée pour longtemps dans son rôle  régional (scénario souhaité de Tel Aviv?!) »

3) « La formation d’un gouvernement alaouite  dans les régions du nord ouest de la Syrie où les alaouites  sont majoritaires . Ces derniers constitueront leur propre armée et en cas où Damas tomberait , un gouvernement alaouite pourrait voir le jour dans cette région . Selon certaines informations le transfert de fond de gens s’accélèrent vers cette région ».

4) « En Syrie , de nombreuses minorités religieuses et ethniques vivent et donc l’argument ethnique pèse de tout son poids en  Syrie qui  pourrait se diviser en plusieurs micro-états (scénario souhaité de Tel Aviv) »

5) « Les extrémistes pourraient s’emparer de la Syrie en raison de l’absence de coordination entre les divers groupes d’opposition.  des groupes d’alqaïda extrémistes pourront finir par s’emparer de certaines régions et localités . En
cas de la chute d’Assad , beaucoup de ces localités resteront entre les mains des extrémistes ce qui veut dire le maintien ds tensions entre le gouvernement centrale et les milices pour longtemps.

6) « Une guerre civile sans fin  si aucune des parties ne parvient  à s’imposer . Le gouvernement central continuera à survivre mais il y aura partout des guerres.

« Dans les cas de figure évoqués seul le premier s’oppose aux   intérêts israéliens » conclut Maariv.*23.03.2013.

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Quand le printemps arabe vire au cauchemar

*Violents affrontements entre les forces de sécurité et un groupe terroriste en Tunisie

La Tunisie, au même titre que la Libye, mais aussi l’Égypte, ont vécu de fausses révolutions, téléguidées et financées par le Qatar, qui roule pour le compte des sionistes et des Américains, se retrouvent aujourd’hui pris au piège d’une violence endémique et «jihadiste » qui ne fait rien pour cacher son appartenance à Al- Qaïda.

Décidément, et au même titre que la Libye et l’Égypte, la Tunisie n’en finit plus de s’enfoncer dans la spirale de la violence. C’est ainsi que des affrontements armés ont opposé ce mardi les forces de sécurité tunisiennes, appuyées par la Garde nationale, et un groupe composé de six terroristes, dans la localité de Tajerouine, dans le gouvernorat d’El-Kef, à 170 km à l’ouest de Tunis. La gravité de la situation a poussé les autorités à dépêcher sur place d’importants renforts armés, afin d’encercler et de boucler les lieux pour arrêter ce groupe terroriste, appartenant au mouvement salafiste radical. La veille, les forces spéciales de lutte antiterroriste avaient mis hors d’état de nuire un terroriste poursuivi depuis plusieurs mois pour son implication dans les événements survenus dans les montagnes de Kasserine.

Par ailleurs, les forces de sécurité avaient mené durant la semaine écoulée des opérations de ratissage dans les zones montagneuses d’El-Kef en raison de la présence présumée de groupuscules terroristes, avec la collaboration de l’armée, de la sécurité et de la Garde nationale, faisant usage d’armes lourdes. Le mouvement salafiste, pour rappel, fait très souvent des siennes. Il n’hésite pas à agresser, à imposer ses visions obscurantistes par la force. Or, il bénéficie du soutien discret, mais très actif, du mouvement En-Nahdha que dirige Rached Ghannouchi, actuellement au pouvoir dans ce pays.

Ce mouvement, prétendument d’obédience islamiste modérée, fait au contraire tout pour imposer la «charia» version salafiste dans ce pays. Ghannouchi, en effet, a été filmé à son insu, il y a de cela quelques semaines, en train d’expliquer à des islamistes radicaux qu’il fallait faire diversion, ne pas afficher ses ambition, jouer la carte de la démocratie et de la tolérance, en éliminant un à un les laïques et les démocrates qui se trouvent encore à des postes clés et importants en Tunisie avant de prendre définitivement le pouvoir et d’imposer à tous son point de vue et son mode de vie.

En attendant, l’intolérance continue de faire son bonhomme de chemin face un tourisme moribond (alors qu’il constitue la principale -voire la seule- source de revenu de ce pays), au point où à Sidi Bouzid, foyer à partir duquel était partie cette révolution qui avait renversé Zine el-Abidine Ben Ali, tous les bars et restaurants, servant de la boisson alcoolisée, ont été saccagés, et fermés. Face à la crise qui sévit en Tunisie, le président tunisien Mohamed-Moncef Marzouki, avait prolongé au début du mois de mars l’état d’urgence en vigueur en Tunisie jusqu’au 3 juin 2013.

Plusieurs régions de la Tunisie ont vécu de graves tensions ponctuées d’opérations de démantèlement de réseaux de terroristes et d’arrestation de bandes armées, alors que des unités de combat se sont positionnées autour d’infrastructures de pétrole et de gaz au sud de la Tunisie, pour prévenir toute attaque terroriste. Auparavant, l’armée tunisienne s’est déployée le long de la bande frontalière avec la Libye après avoir découvert des armes de guerre, du matériel militaire et des explosifs dans plusieurs régions du pays provenant de Libye. Au vu de cette situation, les milieux politiques en Tunisie ont mis en garde contre la recrudescence de la violence et la hausse des activités terroristes, notamment le trafic d’armes et le recrutement de jeunes se réclamant du courant salafiste.

L’ensemble des composantes de la société civile n’a pas manqué également d’exprimer ses «inquiétudes» de voir se développer les foyers terroristes à travers la Tunisie à la lumière de l’escalade des activités des groupes armés, notamment après la «Révolution des jasmins», exploitant les tensions que vit le pays pour faire usage des armes stockées en Tunisie depuis le renversement du régime du colonel Kadhafi.*Le Courrier d’Algérie-21.03.2013.

***Ces prédicateurs qui n’ont aucun scrupule à attiser la fitna

et à nourrir la violence en appelant au meurtre, a l’intolérence, aux massacres et aux enlèvements

Certains «oulémas» n’ont aucun scrupule à attiser la fitna et à nourrir la violence au lieu d’apaiser et de cultiver l’esprit de paix et de tolérance. Mais ils ne sont pas les seuls à salir l’image de notre religion. Mains coupées, enfants violés…, autant d’actes qui lui portent un coup sévère à travers le monde.

La condamnable islamophobie qui se nourrit de l’extrémisme et du terrorisme dont sont auteurs Al-Qaîda et d’autres organisations satellitaires à cette nébuleuse, est, malheureusement, renforcée par le comportement anti-musulman adopté par certains oulémas qui, pourtant, sont censés défendre l’image de cette religion.

Certains oulémas devenus, en réalité, des ennemis de la religion musulmane, apportent ainsi de l’eau au moulin des islamophobes. Si les organisations terroristes, dont Al-Qaîda, en déformant complètement l’Islam, ont une grande part de responsabilité dans la réalisation et la diffusion des condamnables caricatures sur le Prophète Mohamed (QSSSL), certains oulémas ne font pas mieux.

C’est à coups de bombes, d’assassinats, d’enlèvements et de massacres que les terroristes favorisent l’islamophobie, et c’est à coups de dangereuses fatwas, d’appels au meurtre et autres comportements dénoncés par l’Islam que certains oulémas causent le même désastre. C’est le cas d’El-Qaradaoui, auteur d’un appel au meurtre lancé en direct via la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera contre Mouammar Kadhafi, lançant la fatwa de le tuer sans hésitation aucune. Le même El-Qaradaoui évite, en revanche, de s’en prendre à certains pays du Golfe, où la répression a été la seule réponse à des manifestations populaires pacifistes réclamant justice et démocratie. Cette fatwa n’est pas la première du genre.

D’autres prédicateurs ont, eux également, lancé des fatwas dangereuses causant une fitna dans certains pays, tout en en épargnant d’autres. Comme si ces «hommes de foi» émettaient des fatwas sur commande ou «à la tête du client». Il y a quelques jours, un prédicateur saoudien a été condamné à une courte peine de prison et à verser une compensation financière pour le viol et le meurtre de sa fille âgée de cinq ans. Il s’agit d’un scandale qui s’ajoute à l’horreur. Ce prédicateur saoudien a commis cette horreur le 25 décembre 2011, en violant sa fille, la petite Lama, hospitalisée avec le crâne fracassé, des côtes cassées, des traces de brûlure et un ongle arraché. La victime succombera à ses blessures le 22 octobre 2012.

La mère, qui était divorcée et n’avait pas pu voir sa fille dans les mois précédant l’hospitalisation, et une assistante sociale ont aussi évoqué des séquelles de viols particulièrement cruels, selon les trois militantes saoudiennes des droits de l’homme. Le 26 janvier, l’accusé a été condamné à verser une compensation financière à la mère, appelée «prix du sang», dans la jurisprudence saoudienne, basée sur une lecture wahhabite de la charia (loi islamique), et à une peine de prison correspondant à la durée de sa détention préventive, selon les militantes.

Dans un entretien pour une chaîne de télévision, la mère de la petite Lama signale avoir, à plusieurs reprises, demandé des comptes à son ex-mari, sur les raisons de son comportement avec sa fille, et n’avait eu de réponse que «des rires et des railleries». Selon elle, il se permettait une telle barbarie, parce qu’il savait qu’il jouissait d’une impunité.**source: InfoSoir – 23.03.2013.

**Libye: Des extrémistes font exploser un mausolée soufi de Tripoli

Libye: Des extrémistes font exploser un mausolée soufi de Tripoli

Des extrémistes d’obédience wahhabites ont une nouvelle fois visé un des mausolées soufis en Libye. Des habitants cités par l’agence Reuters ont rapporté qu’un grand mausolée soufi de la capitale libyenne Tripoli a été détruit jeudi aux premières heures par l’explosion d’une bombe.

La déflagration a soufflé portes et fenêtres et dévasté l’intérieur du bâtiment, a indiqué un habitant des environs, ajoutant qu’une personne avait été interpellée.

Le mausolée de Sidi Al Andloussi dans la banlieue de Tadjoura, qui date du XVe siècle, est classé monument national.Les wahhabites visent fréquemment les mausolées abritant des Imams descendants du Prophète Mohammad ou des personnalités islamiques.Une dizaine d’attaques de ce type ont été enregistrées en Libye durant le
printemps et l’été derniers.*site ElManar- 23.03.2013.

**Liban- Al-Qaïda veut « unifier le fusil salafiste » et proclamer un émirat à Tripoli

Des sources militaires ont rapporté que le plan de l’armée libanaise visant à contrôler la situation sur le terrain à Tripoli est toujours en vigueur, mais un possible embrasement de la situation n’est pas exclu.

Ces sources font état d’un plan bien étudié par les miliciens, notamment les salafistes et les partisans de l’Armée syrienne libre, pour transformer la ville en centre d’opération sécuritaire et logistique.

Les mêmes sources ajoutant qu’Al-Qaïda, en coopération avec les salafistes, veut faire de Tripoli un sanctuaire.

Aussi, l’organisation s’emploie-t-elle à acheminer des militants en provenance de Syrie, du Mali, d’Irak, du Soudan et de Jordanie.

Pour garantir le succès de son plan, l’émir d’Al-Qaïda au Liban, Houssam Sabbagh, s’efforce de faire subir un lavage de cerveau aux cheikhs sunnites de la ville, et les pousse à proclamer un émirat islamique à Tripoli avec l’approche de l’effondrement du régime syrien.

Cette option avait déjà été envisagée par le groupe de Mohammad Zein al-Abidine Ben Nayef Ben Srour, arrivé au Liban à la veille de la guerre de Nahr al-Bared, en 2007.

Les sources militaires ajoutent: «Les groupes affiliés à Srour sont présents aujourd’hui dans les ruelles de Tripoli.

Ils comprennent des Libyens, des Algériens, des Syriens, des Koweitiens et des Palestiniens. Ils coordonnent leur action directement avec Houssam Sabbagh et le Koweitien Yaacoub Choummari.

Leur but est de créer un Conseil religieux salafiste assez large, qui attirerait d’autres groupes salafistes afin d’unifier le fusil salafiste et mettre les détails du plan de proclamation d’un émirat islamique au Liban-Nord.

En plus du conseil religieux, ces groupes veulent former un conseil de guerre, qui serait l’unique autorité de référence à tous les salafistes du Liban.»

Les services de sécurité libanais sont au courant de ces plans en gestation et savent que ces idées sont fortement ancrées dans l’esprit des salafistes et de leurs partisans.

«Ils attendent que l’image s’éclaircissent en Syrie pour pouvoir contrôler Tripoli et y procéder à une épuration de tous les courants opposés à la pensée salafiste», ajoutent les sources militaires.*Mediarama-28.03.2013.

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*La Fitna en Syrie a fait au moins 33.000 morts en 19 mois

Alep, quartier de Saif Al Doula. Un tireur de l'Armée syrienne libre, sur la ligne de front de Hamadanieh.

Les violences de la guerre civile en Syrie ont fait au moins 33 000 morts, en majorité des civils, depuis le début du soulèvement contre le régime mi-mars 2011, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

« Au moins 23 630 civils (armés et non armés), 8 211 soldats et 1 241 déserteurs ont été tués dans les violences en Syrie » entre la mi-mars 2011 et le 12 octobre 2012, a précisé le président de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. « Il n’y a pas de mots pour décrire ce qui se passe, c’est une guerre ouverte », a-t-il ajouté.cette organisation basée en Grande-Bretagne qui s’appuie sur un large réseau de militants, avocats et médecins sur le terrain. AFP | 13.10.2012

**Lire par ailleurs:

Le Printemps arabe, une manipulation

*un  livre de Naoufel Brahimi El Mili

 pêche.pecheurs dans société

Avec le Printemps arabe, une manipulation ?, Naoufel Brahimi El Mili, docteur en sciences politiques, professeur à Sciences-po à Paris et consultant international des médias,  rejette les idées reçues sur le Printemps arabe.
Le livre propose une autre lecture, celle des «impasses qui apparaissent ici et là et qui font renaître les conservatismes les plus classiques».*cliquer ici: Afric+Monde arabe.1

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**pays fragilisés par la Fitna

Crise alimentaire dans les pays dits  »du printemps arabe »

On a abandonné les travaux agricoles des champs pour la kalatchnikov

Un vendeur de fruits et légumes dans le centre-ville de Zintan, en Libye.

Un vendeur de fruits et légumes dans le centre-ville de Zintan, en Libye.

Les baisses de production de céréales aux Etats-Unis et en Russie menacent la sécurité alimentaire en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, dans les pays fragilisés par le  »printemps arabe » dont le Yémen et la Syrie, note le cabinet de conseil londonien Maplecroft.

« La région reste classée à risque élevé en raison des récoltes réduites aux Etats-Unis et en Russie [en raison de la sécheresse], dans la mesure où ces pays dépendent toujours étroitement des importations de céréales et sont, par conséquent, vulnérables aux fluctuations du marché », estime le cabinet de conseil dans son index annuel des risques pour la sécurité alimentaire publié mercredi, le Maplecroft.

Les pays les plus exposés dans la région sont le Yémen et la Syrie, respectivement aux 15e et 16e rangs de l’indice, ainsi que l’Irak (54e) et la Libye (58e), classés à « hauts risques ». L’Egypte (71e) et la Tunisie (100e) sont considérés comme à « risques moyens ».

« ENVIRONNEMENT FAVORABLE AUX TROUBLES SOCIAUX »

« Les raisons qui ont conduit au printemps arabe étaient multiples et complexes y compris une colère de longue date de la population contre le haut niveau de corruption gouvernementale et la répression de l’opposition politique« , rappelle la présidente de Maplecroft, Alyson Warhurst. Mais, poursuit-elle, « quand ces facteurs se combinent à l’insécurité alimentaire, due à une flambée des prix mondiaux, se crée un environnement favorable aux troubles sociaux et aux changements de régime ».

Quatre pays d’Afrique figurent en tête de l’indice, et sont jugés à « risques extrêmes »Somalie, République démocratique du Congo, Burundi et Tchad – avec Haïti au 3e rang. « 75 % des pays du continent sont classés à risques ‘extrêmes’ ou ‘élevés’, note Maplecroft. La pauvreté alliée aux conflits armés, aux désordres civils, sécheresses, déplacements de population et mauvaise gouvernance se combinent pour créer les conditions [favorables] à une crise alimentaire. »

Selon le dernier rapport sur l’état de l’insécurité alimentaire dans le monde (SOFI 2012), présenté mardi à son siège de Rome par l’Agence de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), 868 millions de personnes souffraient de « faim chronique » dans la période 2010-2012 (contre 925 millions en 2010). Sur ce total, 234 millions vivent en Afrique subsaharienne.* Le Monde.fr avec AFP | 11.10.2012

**Fetwas incendiaires, appels au meurtre, comportement immoral

    Ces prédicateurs de la Fitna

La condamnable islamophobie qui se nourrissait de l’extrémisme et du terrorisme dont sont auteurs Al Qaïda et autres organisations satellitaires à cette nébuleuse terroriste, est, malheureusement, renforcée par le comportement antimusulman adopté par certains oulémas (savants en religion musulmane) qui, pourtant, sont censés défendre l’image exacte de cette religion.

De l’eau au moulin des islamophobes, donc. Eau apportée par certains oulémas devenus, en réalité, des ennemis de la religion musulmane. Si les organisations terroristes, dont Al Qaïda, en déformant complètement l’Islam, ont une grande part de responsabilité dans la réalisation et la diffusion des condamnables caricatures sur le Prophète Mohamed (QSSSL), certains oulémas ne font pas mieux.

C’est à coups de bombes, d’assassinats, d’enlèvements et de massacres que les terroristes favorisent l’islamophobie, et c’est à coups de dangereuses fetwas, appels au meurtre et autres comportements dénoncés par l’Islam que certains oulémas causent le même désastre.

C’est le cas d’El Qaradaoui, auteur d’un appel au meurtre lancé en direct via la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera contre Mouammar Kadhafi, lançant la fetwa de le tuer sans hésitation aucune. Le même El Qaradaoui évite, par contre, de s’en prendre à certains pays du Golfe, où la répression a été la seule réponse à des manifestations populaires réclamant justice et démocratie.

Cette fetwa n’est pas la première du genre. D’autres prédicateurs ont, eux également, lancé des fetwas dangereuses causant une fitna dans certains pays, tout en épargnant d’autres. Comme si ces «hommes de foi» émettaient des fetwas sur commande ou «à la tête du client».

Il y a quelques jours, un prédicateur saoudien a été condamné à une courte peine de prison et à verser une compensation financière  pour le viol et le meurtre de sa fille de cinq ans, ont rapporté samedi dans un communiqué trois militantes saoudiennes des droits de l’homme.

Il s’agit d’un scandale qui s’ajoute à l’horreur. Ce prédicateur saoudien a commis cette horreur le 25 décembre 2011, en violant sa fille,  la petite Lama, hospitalisée le 25 décembre 2011 avec le crâne fracassé, des côtes cassées, des traces de brûlure et un ongle arraché. La victime succombera à ses blessures le 22 octobre 2012.

La mère, qui était divorcée et n’avait pas pu voir sa fille dans les mois précédant l’hospitalisation, et une assistante sociale ont aussi évoqué des séquelles de viols particulièrement cruels, selon les trois militantes saoudiennes des droits de l’homme.

Le 26 janvier 2013, l’accusé a été condamné à verser une compensation financière à la mère, appelée «prix du sang», dans la jurisprudence saoudienne, basée sur une lecture wahhabite de la charia (loi islamique), et à une peine de prison correspondant à la durée de sa détention préventive, selon les militantes.

Dans un entretien pour une chaîne de télévision, la mère de la petite Lama signale avoir, à plusieurs reprises, demandé des comptes à son ex-mari, sur les raisons de son comportement avec sa fille, et n’avait eu de réponse que «des rires et des railleries». Selon elle, il se permettait une telle barbarie, parce qu’il se savait jouissant d’impunité.

Le voile à 2 ans !

Un autre prédicateur saoudien a préconisé de voiler intégralement les fillettes à partir de l’âge de deux ans pour éviter le harcèlement sexuel, s’attirant des protestations dans la presse et sur les réseaux sociaux. Lui, également, ne manquera pas d’apporter de l’eau au moulin des islamophobes, déformant davantage l’image de l’Islam, religion de paix et de tolérance.

C’est lors d’une intervention sur la chaîne d’émissions religieuses Al-Majd, que cheikh Abdallah Al-Daoud a estimé qu’il fallait «imposer le hijab (voile) aux fillettes à partir de deux ans», ajoutant qu’il fallait prendre exemple sur «les pays du sud-est asiatique», a-t-il été rapporté.

A noter que selon la religion musulmane, les filles doivent porter le voile couvrant les cheveux à partir de la puberté, et aucun texte dans le Coran n’évoque l’âge de deux ans.

«Si la fillette peut susciter un certain désir, ses parents doivent lui couvrir le visage et lui imposer le voile (…) pour ne pas tenter les pervers», a estimé le prédicateur. «La fillette peut tenter les agresseurs sans le savoir», a-t-il encore dit, déplorant le grand nombre de cas d’agressions et de viols d’enfants dans le royaume. Pour lui, donc, la solution serait de mettre le voile aux fillettes dès l’âge de deux ans, pour mettre fin à ces agressions.*10 Février 2013-Le Temps d’Algérie

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Brahimi annonce que Damas et les rebelles ont accepté une trêve pour l’Aïd

*Le médiateur Lakhdar Brahimi a annoncé mercredi au Caire avoir obtenu l’accord du régime et de responsables rebelles sur une trêve pour l’Aïd al-Adha, une des fêtes musulmanes les plus sacrées, à partir de vendredi en Syrie.
Les deux belligérants ont toutefois nuancé cette annonce, le régime affirmant ne pas avoir pris sa « décision finale » et les rebelles affirmant qu’ils ne se plieraient à la trêve que si les troupes cessaient en premier les hostilités.
Mercredi, les violences se poursuivaient sans répit avec notamment des raids aériens des forces gouvernementales sur la ville stratégique de Maaret al-Noomane (nord-ouest) tenue par les rebelles.
A Damas, un bref communiqué des Affaires étrangères a indiqué que « la décision finale » sur un cessez-le-feu serait « prise demain jeudi », affirmant que « l’armée étudie l’arrêt des opérations militaires durant la fête d’Al-Adha ».
Et alors que M. Brahimi avait indiqué que la « plupart » des responsables de la rébellion qu’il avait contactés avaient accepté son appel, l’Armée syrienne libre (ASL, insurgés) a annoncé qu’elle ne cesserait les hostilités qu’une fois que les troupes auront fait taire leurs armes.
« L’ASL cessera le feu si le régime en fait de même », a déclaré le chef du Conseil militaire supérieur de l’ASL, Moustapha al-Cheikh, joint par téléphone par l’AFP.
Si les combats s’arrêtent entre soldats et rebelles durant les quatre jours de l’Adha, la fête du sacrifice, il s’agira du premier cessez-le-feu respecté dans le conflit qui secoue la Syrie depuis 19 mois.
Cette interruption des violences, qui ont fait plus de 35.000 morts depuis la mi-mars 2011, est censée être consolidée afin de faire émerger un dialogue politique pour une sortie de crise. Mais en attendant le bilan continue à s’alourdir, dépassant quotidiennement la centaine de morts.
« En cas de succès de cette initiative modeste, on pourra mettre en place un cessez-le-feu d’une plus longue durée et lancer un processus politique », a déclaré M. Brahimi, à l’issue d’un entretien avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi.
Le 12 avril, un cessez-le-feu proclamé à l’initiative de Kofi Annan, le prédécesseur de M. Brahimi, et pour lequel les deux belligérants avaient donné leur accord, avait volé en éclats au bout de quelques heures, même si les combats avaient baissé d’intensité.
Paris a appelé à une « cessation durable des hostilités, avec un retour de l’armée syrienne dans ses casernes », mais certains étaient toujours sceptiques.
« La seule raison pour laquelle le régime pourrait accepter ce cessez-le-feu c’est qu’il donnerait du temps à l’armée pour se reposer et se réorganiser », a estimé Rami Abdel Rahmane, chef de l’OSDH.
« Sur le terrain, une trêve est pratiquement impossible, notamment parce que des deux côtés, il y a des groupes qui n’obéissent à personne », a-t-il ajouté.
Raids aériens et offensive rebelle
Mercredi, l’aviation a repris ses raids sur Maaret al-Noomane où insurgés et soldats s’affrontent pour le contrôle d’une importante base militaire et d’une portion stratégique de l’autoroute Damas-Alep, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Au sol, après avoir lancé le 18 octobre une vaste offensive sur la base militaire de Wadi Deif, les insurgés -de l’Armée syrienne libre (ASL) et du Front islamiste al-Nosra selon l’OSDH- sont repartis à l’assaut du site. Les rebelles espèrent y prendre armes, munitions et carburant.
Toujours dans la province d’Idleb, cinq personnes d’une même famille dont une femme et en enfant, ont été tuées dans un raid aérien, selon l’OSDH.
Selon un bilan provisoire de l’ONG, 47 personnes –28 civils, 12 soldats et un rebelle– ont été tuées mercredi, au lendemain de la mort de 164 personnes, pour moitié des civils.
Après que la communauté internationale, Etats-Unis en tête, a accusé Moscou d’armer son allié le président Assad, le chef d’état-major russe, le général Nikolaï Makarov, a accusé mercredi les rebelles d’utiliser des lance-missiles de fabrication américaine Stinger.
« Il faut encore déterminer qui les a livrés », a-t-il ajouté, jugeant possible qu’ils arrivent de l’étranger par différents moyens de transports, notamment aériens.
Se préparant malgré tout à un éventuel arrêt durable des violences, l’ONU a annoncé travailler sur un projet de force de maintien de la paix.
Mais il doit être approuvé par les 15 membres du Conseil de sécurité, profondément divisés, Moscou et Pékin protégeant leur allié syrien en utilisant leur veto. M. Brahimi s’adressera à eux mercredi par visioconférence pour dresser un bilan de sa tournée de onze jours à Damas et dans la région.*AFP-24.10.2012.

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Détournement d’un appareil syrien par la Turquie: un Airbus A-320

La Syrie a  accusé la Turquie de s’être livrée à un acte de « piraterie aérienne ».

Les services d’exportation russes ont affirmé qu’il n’y avait « ni armes ni composants pour des armements à bord de l’appareil

Ankara a intercepté mercredi un avion de ligne syrien en provenance de Russie, après avoir reçu des informations selon lesquelles il transportait des armes et des munitions à son bord vers Damas.

Un appareil syrien, un Airbus A-320, a été détourné en plein vol jeudi 11.10.2012. par deux avions F4 de l’armée de l’air turque, et forcé d’atterrir à l’aéroport d’Ankara-Esenboga. La cargaison suspecte a été saisie en conformité avec la réglementation de l’aviation civile, selon le ministre des affaires étrangères turc, Ahmet Davutoglu. « Il y a des éléments à bord qu’on peut qualifier de douteux », a déclaré le ministre turc.

L’avion a été finalement autorisé à redécoller d’Ankara, neuf heures après avoir été intercepté, avec ses trente-cinq passagers. Le matériel confisqué par la Turquieà l’occasion de cette escale forcée faisait toujours l’objet d’un examen méticuleux par les autorités turques.

Les autorités syriennes ont accusé jeudi le premier ministre turc de « mentir » au sujet des armes saisies à bord de cet avion. Damas a réclamé à Ankara la restitution « intégrale » des marchandises confisquées. Pour le régime syrien, l’interception de cet appareil est « un signe supplémentaire de la politique hostile menée par le gouvernement d’Erdogan qui [...] abrite [les rebelles] et bombarde le territoire syrien ». Cet épisode accentue la tension diplomatique entre la Turquie, la Russie et la Syrie.

Le ministre des transports syrien a aussi accusé la Turquie de s’être livrée à un acte de « piraterie aérienne ». Et la compagnie aérienne nationale syrienne a accusé les autorités turques d’avoir « agressé » l’équipage de l’avion. Selon elle, ce sont des « avions militaires turcs [...] qui ont obligé l’avion à atterrir sans que le pilote en ait été prévenu ». « Un accident aurait pu se produire tellement les avions militaires étaient proches », a précisé la directrice de Syrian Air.

Le ministère des affaires étrangères turc a rejeté les accusations de Damas et de Moscou concernant une mise en danger des passagers lors de l’interception de l’avion syrien en provenance de Moscou.

Le ministre des affaires étrangères russe a réclamé jeudi des explications à Ankara, estimant que les autorités turques avaient « mis en danger » des passagers russes en interceptant l’avion. De son côté, le ministère des affaires étrangères turc a convoqué jeudi l’ambassadeur de Russie en Turquie.

Une source russe dans les services d’exportation d’armes a affirmé à l’agence Interfax qu’il n’y avait « ni armes ni composants pour des armements à bord de l’appareil ». « S’il avait fallu livrer à la Syrie des équipements militaires ou des armes, cela aurait été fait en bonne et due forme, et non pas par une voie illégale, d’autant plus avec des civils à bord de l’appareil », a ajouté ce responsable.Les médias-11.10.2012.

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