Ces femmes qui défient les hommes
* /03/2010 | Le Figaro-
Coup de projecteur sur cinq sportives audacieuses dans des disciplines mixtes.
Les Françaises Pénélope Leprévost et Ludivine Puy, l’Américaine Danica Patrick, l’Anglaise Samantha Davies et l’Iranienne Laleh Seddigh ont un point commun. Dans leur discipline (mixte), elles n’hésitent pas à se mesurer aux hommes et les battent parfois. Cavalière, navigatrice ou pilotes, ces cinq sportives n’ont pas froid aux yeux.
Samantha Davies et les loups de mer
En terminant quatrième du dernier Vendée Globe, le tour du monde en monocoque en solitaire, la jeune Anglaise de 35 ans a gagné sa place parmi les loups de mer de la course au large. Un record (le Tour des îles britanniques en équipage) et une nouvelle performance (deuxième de la Fastnet Race) plus tard lui ont valu le titre de marin de l’année 2009 en Angleterre.
Ses grands-pères, l’un commandant de sous-marin dans la marine britannique, qui lui a offert son Saint-Christophe, l’autre, dirigeant d’un chantier naval et pilote de bateau à moteur de course, lui ont transmis l’amour de la mer. Qu’elle-même a su développer lors de quatre Solitaire du Figaro puis si bien communiquer par contagion à tous ceux qui ont suivi son expédition autour du globe.
Et elle en redemande : Sam Davies veut devenir la première femme à remporter le Vendée Globe en 2012. En attendant, le 18 avril prochain à Concarneau, elle prendra le départ de la 10e Transat Ag2r, avec son compagnon Romain Attanasio. Un duo de mer. Et d’amour.
*Danica Patrick chez les durs à cuire du volant
Au lycée, elle jouait de la flûte, chantait dans la chorale et rêvait d’en faire son métier. Si cette native du Wisconsin (États-Unis) n’avait pas suivi sa sœur Brooke sur les circuits de karting pour se lancer en compétition dès l’âge de 10 ans, elle ne serait peut-être pas devenue la star du paddock en Formule Indy puis en Nascar depuis cette année, ni l’aimant à sponsors et médias, dont l’apparition cette année à Daytona a enflammé les audiences TV.
Première femme à mener pendant 19 tours les mythiques 500 miles d’Indianapolis, cette petite brune n’a pourtant cure de ce genre de records. «Je n’ai jamais pensé à être la première femme à réussir ceci ou cela. Je pense seulement à gagner la course», déclarait-elle à Playboy l’année dernière.
Quand elle ne pousse pas ses adversaires masculins à la faute sur les circuits, Danica Patrick fait du yoga, actionne un autre type de pédales avec celle de sa machine à coudre ou prend des cours de cuisine avec son mari. Elle n’oublie jamais de mettre ses lentilles de contact, sans lesquelles elle ne voit rien, et se vante d’être nulle en mécanique. Les clichés ne passeront pas par elle.
Laleh Seddigh, pilote au pays des ayatollahs
Fille d’un riche propriétaire d’usine qui lui a appris à conduire à 13 ans, cette Iranienne passionnée par le rallye a réussi à obtenir l’autorisation d’un ayatollah pour devenir la première femme à concourir parmi les hommes depuis la révolution islamique, toutes disciplines confondues.
Attirant une foule de ses semblables enthousiastes aux courses dans lesquelles elle était engagée, elle remporta le championnat national en 2004 et 2005, mais son succès provoqua quelques vagues dans son pays.
Même si elle remettait son foulard et un vêtement par-dessus sa combinaison pour monter sur les podiums, ceux où elle figurait furent privés de retransmissions télévisées. Accusée de tricherie, cible de tracasseries et interdictions, Laleh Seddigh a pour l’instant disparu des pistes. Mais elle a promis de revenir. Le combat continue.
Pénélope Leprévost, l’amazone pacifique
Elle n’est pas l’épouse d’Ulysse mais Pénélope Leprévost, pressentie pour des podiums équestres mondiaux à Lexington cette année et olympiques, à Londres en 2012, doit peut-être son prénom à la mythologie.
Alors que rien ne prédisposait cette jolie brune à pratiquer l’équitation malgré l’approche des poneys à l’âge de 3 ans, la Rouennaise d’origine poursuivit la compétition en amateur avant d’opter, avec le bac S en poche, pour une carrière professionnelle en 2000. La confrontation avec les hommes ne se résume pas pour Pénélope à un combat et à peine prononce-t-elle le mot de saine émulation : «Même s’il est agréable de précéder des cavaliers masculins aux classements, je n’ai perçu aucune rancœur de leur part, affirme-t-elle. Au contraire, je les préfère aux femmes, en nombre insuffisant dans les concours internationaux puisque, sur une bonne centaine, nous ne sommes que six ou sept à pouvoir rivaliser avec eux. Peut-être est-ce la conséquence de l’arrêt de la pratique de l’équitation après la grossesse, avec la peur des chutes.»
Mère depuis 2006 d’une petite Eden qu’elle a eue avec son époux Guillaume Blin-Lebreton, Pénélope n’a pas renoncé à la compétition, cueillant les plus beaux lauriers comme à Aix-la-Chapelle, l’an passé.
Ludivine Puy et les as du tout-terrain
L’enduro, qui est à la moto ce que le rallye est à l’automobile, demeure son royaume. Depuis toujours dans la roue de son père, et quand bien même les pilotes au féminin ne sont pas légion. Ludivine Puy n’en a cure.
Formée à l’école de Marcel Seurat, l’importateur éleveur de grands champions comme Stéphane Peterhansel, elle a roulé contre les hommes dès l’âge de 16-17 ans sur leur terrain de jeu, de boue, de pierres et de poussière. Dure au mal, la charmante «Lulu», 26 ans, est tellement intouchable en catégorie féminine (titres nationaux et internationaux, individuels et par équipes) qu’elle se plaît plus à se jauger à l’aune de ses pairs masculins contre lesquels elle a décroché un titre de championne de France national E3 (grosse cylindrée).
La revoilà cette année à la bagarre avec les meilleurs pilotes professionnels en championnat et sur les classiques. Ambitieuse, comme toujours. (Le Figaro)
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**Les Norvégiennes s’imposent dans le monde des affaires
Hilde Tonne, vice présidente exécutive de Telenor, soutient que “plus on monte en grade, moins la diversité va de soi”.
La Norvège fait un premier bilan de la loi de 2002 qui a imposé 40 % de femmes dans les conseils d’administration, alors que la France discute d’une mesure similaire.
OSLO — Arni Hole se souvient du séisme qui a ébranlé le monde des affaires norvégien en 2002, lorsqu’Ansgar Gabrielsen, ministre du Commerce et de l’Industrie, a proposé une loi exigeant que 40 % des membres du conseil d’administration d’une société soient des femmes. “On a entendu, littéralement, des hurlements, raconte la directrice générale du ministère de l’Égalité. C’était un véritable traitement de choc.”
Même dans cette société résolument égalitaire — 80 % des Norvégiennes travaillent, et la moitié des ministres de l’actuel gouvernement sont des femmes — l’idée semblait radicale, sinon par son objectif, du moins par l’ampleur du changement qu’elle impliquait. À l’époque, les Norvégiennes occupaient moins de 7 % des sièges des conseils d’administration du secteur privé ; un peu moins de 5 % des hauts cadres étaient des femmes. Après des mois de débats houleux, la mesure a été approuvée au Parlement par une large majorité. La loi donnait jusqu’à 2006 aux entreprises publiques et 2008 aux sociétés cotées en bourse pour obtempérer.
Nombre de capitaines d’industrie ont rejeté la loi de 2003, la qualifiant de manoeuvre politicienne et expliquant que la Norvège, avec seulement 4,8 millions d’habitants, manquait de femmes d’expérience pour satisfaire au quota. Le directeur général d’une société de logiciels a déclaré au journal économique Dagens Naeringsliv que les entreprises devraient recruter des «escort girls» pour y parvenir.
Après presque huit ans, les 400 firmes concernées comptent plus de 40 % de présence féminine dans leur conseil d’administration, et dans les 65 plus grandes sociétés privées, plus d’un quart des sièges sont occupés par des femmes. Pour nombre de féministes, c’est la décision la plus audacieuse jamais prise pour faire voler en éclats l’un des obstacles les plus durables à l’égalité des sexes.
Le monde entier l’a remarqué : l’Espagne et les Pays-Bas ont adopté des législations similaires, avec 2015 pour échéance. Le Sénat français va bientôt débattre d’un projet de loi de mise en place progressive d’un quota féminin en 2016, après que l’Assemblée nationale a approuvé la mesure récemment. La Belgique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la Suède envisagent des législations similaires.
Mais les chercheurs sont maintenant aux prises avec quelques faits frustrants : amener un grand nombre de femmes aux plus hauts échelons des entreprises norvégiennes n’a amélioré ni la qualité des conseils ni leurs performances. En fait, les premiers résultats d’une étude de l’université du Michigan passée plutôt inaperçue montrent que l’effet immédiat a été négatif. Et la multiplication par six des administratrices n’a pas encore été suivie d’une augmentation réelle du nombre de femmes chefs de grandes entreprises.
Au cours des 50 dernières années, le beau sexe a pris de plus en plus d’importance dans la politique et la société. Dix ans après le début du XXIe siècle, cependant, il n’a guère de pouvoir dans les entreprises — bien que, dans de nombreux pays, la moitié ou plus de la main d’oeuvre soit féminine.
Dans l’Union européenne, selon le réseau European Professional Women’s Network, 9,7 % des membres des conseils d’administration des 300 plus grandes entreprises étaient des femmes en 2008, contre 8 % en 2004. Aux États-Unis, elles occupent environ 15 % des sièges dans les sociétés du classement Fortune 500, tandis qu’elles restent rares au sommet des compagnies asiatiques. En Chine et en Inde, elles détiennent environ 5 % des sièges, au Japon, seulement 1,4 %.
Les traditions ont la vie dure. Plus on grimpe les échelons dans les entreprises, plus le choix de dirigeants considérés comme non “homogènes” est perçu comme risqué, explique Hilde Tonne, vice-présidente exécutive de Telenor, entreprise de télécommunications basée à Oslo. “Plus on monte en grade, moins la diversité va de soi.”
Quand le gouvernement norvégien a eu l’idée d’un quota, le nombre de femmes dans les conseils d’administration augmentait à un rythme annuel inférieur à 1 % depuis une décennie. Il aurait fallu deux siècles pour atteindre 40 %. Cette initiative a été présentée aux milieux d’affaires du pays comme un moyen de parvenir à une plus grande égalité sociale et comme un avantage concurrentiel : “Les bénéfices arrivent quand on emploie les meilleurs candidats, indépendamment de leur sexe”, affirme-t-elle.
Certains disent que même dans ce pays qui fait beaucoup pour ses citoyennes, les femmes ne se battent pas toujours pour obtenir des postes de direction. “Le pouvoir ne se donne pas, il se prend”, soutient Benja Stig-Fagerland. En 2003, cette économiste danoise a participé à une initiative de la Confédération des entreprises norvégiennes, le principal lobby d’affaires du pays, pour trouver des dirigeantes. “Je ne crois pas avoir jamais entendu une femme surestimer ses capacités.”
Pour certains, sacrifier l’expérience dans un souci d’équité sociale ne va pas sans risques. “Quand vous remplacez tout à coup 30 à 40 % de votre conseil d’administration par des gens inexpérimentés, ces nouveaux membres sont plus faciles à manipuler, ça tombe sous le sens”, affirme Ruilf Rustad, investisseur professionnel.
Hilde Tonne, qui était sceptique au début, est aujourd’hui convaincue que les effets à plus long terme l’emportent sur les inconvénients immédiats. “Les femmes ont été exclues pendant 1 000 ans, dit-elle en souriant. Nous avons donc déjà eu des quotas — mais ils concernaient les hommes.”(Le Figaro-05.03.2010.)
“Facteur femmes”, un projet du International Herald Tribune, présente durant toute l’année des articles sur la condition féminine au XXIe siècle. Retrouvez sur le site du IHT (en anglais) un exposé multimédia sur le 100e anniversaire de la Journée mondiale de la femme, ainsi que d’autres articles : global.nytimes.com/femalefactor
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**Les femmes à la conquête du pouvoir économique.
Il a fallu attendre 1924 pour que les filles aient le droit de poursuivre des études secondaires, et1965 pour qu’elles puissent ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de leur mari… Panorama de la lente mise en oeuvre des droits féminins dans la sphère économique et professionnelle.
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**Les jeunes Saoudiennes se jouent de la police religieuse
Un couple se promène sur les bords de la mer Rouge à Djedda.
Conscient des aspirations des moins de 25 ans, majoritaires, le roi Abdallah desserre le carcan.
Au premier jour des vacances d’hiver à Riyad, des bandes d’adolescentes fêtent les congés dans le centre commercial de la tour Faisaliyah, l’un des symboles de la capitale saoudienne avec sa tour de verre en forme de cône. Les jeunes filles rient fort en se tenant par les coudes. Maquillées, les sourcils épilés et redessinés, et surtout tête nue, les cheveux libres sur les épaules, elles représentent un défi aux règles strictes de l’islam officiel, qui ordonne aux femmes de se couvrir la tête de noir et de cacher leur corps sous un manteau informe de la même couleur, l’abaya. Celles des lycéennes sont largement ouvertes, dévoilant jeans et t-shirts à paillettes. Une brise de révolte souffle sur le royaume. Une partie de la jeunesse urbaine supporte de moins en moins les contraintes vestimentaires. Les filles inventent des subterfuges pour éviter l’abaya au quotidien. Dernière astuce en date, la blouse blanche de médecin, tolérée en public, portée par des adolescentes qui n’ont jamais mis les pieds dans un hôpital.
Normalement, les mutawas, les barbus de la «Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice», la police religieuse, doivent veiller au grain. Mais ce jour-là, dans le centre commercial, pas une seule barbe broussailleuse en vue. La Commission, bras armé de l’establishment religieux, semble faire profil bas. Le roi Abdallah a déjà limogé, il y a un an, son très radical dirigeant, Ibrahim al-Gheit. C’est maintenant au tour du Majlis al-choura, le Conseil consultatif royal non élu, de demander à la police religieuse un rapport précisant le rôle de chacun de ses membres, «afin de comprendre ses structures». L’objectif est «de créer une réglementation» selon laquelle les vertueux policiers «seront tenus pour responsables de leurs actes», cela afin de «réduire les incidents». Les journaux, propriété de membres de la famille royale, ont donné un large écho, ces dernières années, aux excès des religieux et à la résistance des citoyens ; des commissariats des mutawas ont été pris d’assaut par des familles de jeunes gens arrêtés simplement pour s’être trouvés ensemble dans des voitures ou des lieux publics, alors qu’ils n’avaient aucun lien de famille.
La mixité, tout comme l’absence d’abaya et de voile, est toujours théoriquement interdite. «Les policiers religieux ont des trucs pour identifier les couples non mariés. Par exemple interpeller des hommes et des femmes qui se promènent, et leur demander séparément la couleur de leur réfrigérateur, pour voir si leurs réponses concordent», raconte Ibrahim al-Mukatib, président de l’ONG Les droits de l’homme d’abord, non reconnue par le pouvoir.
Débat d’exégète
Ce harcèlement devrait pourtant disparaître, si l’on en croit le chef de la police religieuse pour la région de La Mecque. Dans une interview au quotidien Okaz, Abdelaziz al-Ghamdi assure que la mixité n’est pas interdite par l’islam. Ceux qui le croient s’inspirent de «hadiths faibles», assure-t-il. La hiérarchie des hadiths, les «dits du Prophète», est l’objet de discussions serrées parmi les savants islamiques. «Les hadiths corrects prouvent que la mixité est autorisée», ajoute al-Ghamdi.
Ce débat d’exégète sert un but très politique. Le roi Abdallah, conscient des aspirations des moins de 25 ans, qui représentent 60 % des Saoudiens, sait qu’il doit desserrer le carcan religieux instauré au début des années 1980. À l’époque, la monarchie avait été sérieusement ébranlée dans sa légitimité islamique par l’occupation de la grande mosquée de La Mecque, œuvre d’un groupe millénariste, et par la révolution khomeyniste en Iran. Les Saoudiens devaient donner des gages aux religieux. Le pouvoir dut ensuite faire face dans les années 1990 à une contestation islamiste multiforme, provenant aussi bien d’al-Qaida que d’intellectuels réclamant divers degrés d’ouverture politique.
Aujourd’hui, ces deux mouvements paraissent affaiblis. Le souverain se sent en mesure de poursuivre la modernisation de la société tout en remettant à plus tard l’avènement d’un Parlement élu. Le roi Abdallah doit cependant trouver un difficile équilibre entre une partie de la jeunesse, connectée sur Facebook et avide d’émancipation, et les secteurs conservateurs de la société. La progression à petits pas de la mixité à l’université illustre bien la prudence de la monarchie. Le roi Abdallah a inauguré en grande pompe près de Djedda la première université mixte du royaume, qui porte son nom. Elle compte environ 700 étudiants, saoudiens et étrangers, dont une vingtaine de Saoudiennes. Rien à voir avec le gigantesque projet dont le chantier, de la taille d’une ville, s’étale sur huit kilomètres le long de l’autoroute menant à l’aéroport de Riyad. Celui d’une méga-université exclusivement féminine. (Le Figaro-08.03.2010.)
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