Jeux olympiques-Londres.2012
**entre le 27 juillet et le 12 août 2012
****************************du 27 juillet au 12 août 2012
**Médaille d’or pour l’Algérien Taoufik Makhloufi sur le 1.500m
Disqualifié, blessé, repêché et finalement vainqueur : l’Algérien est passé par toutes les émotions avant de s’imposer sur le 1500m et devenir champion olympique. Ce faisant, il débloque le compteur des médailles de son pays dans ces JO 2012. Makhloufi a largement dominé ses rivaux, notamment le Kényan Asbel Kiprop, champion olympique et du monde en titre. Autre satisfaction du jour : la 3e place obtenue sur cette même distance par le Marocain Abdalaati Iguider.
Seize ans que l’Algérie attendait ça. Seize ans que le pays du Maghreb se cherchait un successeur à Noureddine Morceli, champion olympique en 1996 à Atlanta. Ce mardi 7 août 2012, Taoufik Makhloufi a mis fin à cette attente et offre du même coup la première médaille à sa délégation dans ces Jeux olympiques. Au regard de ses récentes performances sur cette distance – il a réalisé en quart de finale le meilleur chrono de toutes les séries confondues (3’35 »15) -, Makhloufi faisait partie des favoris, au même titre que le Kényan Asbel Kiprop, champion olympique et du monde en titre, qui, à la surprise générale, termine dernier de la course. De fait, l’Algérien a été impressionnant de bout en bout, particulièrement lors des deux cents derniers mètres qu’il a fini dans un sprint digne « d’un coureur de 400m », selon le consultant de France Télévisions Stéphane Diagana. Derrière lui, les deux coureurs les plus rapides ont été l’Américain Leonel Manzano, médaille d’argent, et surtout le Marocain Abdalaati Iguider, champion du monde en salle cette année, qui confirme sa bonne forme avec cette breloque en bronze.
Makhloufi, vit un rêve éveillé… qui aurait pu tourner au cauchemar. Hier encore (lundi 6 août), à la suite d’un incroyable imbroglio, ses espoirs de devenir le premier athlète à remporter une médaille pour l’Algérie lors de ces JO 2012 ont bien failli s’évanouir après que la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) l’a exclu pour » manque de combativité » dans les séries du 800m. (alors qu’il était blessé). Il a invoqué un problème physique – une légère blessure à la jambe gauche – qui sera confirmée après un contrôle médical. Ayant pu prouver sa bonne foi à l’IAAF, Makhloufi sera finalement repêché pour la finale du 1500m. Mais ce mardi soir, l’Algérien a fait parler de lui sur la piste en s’affirmant comme la nouvelle star du demi-fond mondial. L’Algérie jubile. Morceli aussi. (RFI-08.08.2012.)
*voir vidéo:Men’s 1500m Final – Taoufik Makhloufi wins Gold Medal
*une autre vidéo: Makhloufi توفيق مخلوفي
*Taoufik Mekhloufi médaille d’or
*Makhloufi décroche la médaille d’or-Interview
**L’athlète algérien Taoufik Makhloufi, sacré champion olympique sur les 1 500 m, affirme avoir mené cette compétition avec sérénité malgré toutes les pressions qui pesaient sur lui avant la compétition. « Pour moi, il y avait un choix à faire: soit je courais, soit je ne courais pas. J’ai décidé de poursuivre mon chemin. Tout s’est passé normalement », indique‑t‑il, ce mercredi 8 août peu après minuit, dans une déclaration à TSA à l’issue de son passage par le contrôle anti‑dopage qui s’est déroulé dans de bonnes conditions, selon le chef de la délégation olympique algérienne à Londres. « C’est un exploit pour l’Algérie et pour le monde arabe et musulman », a jouté Taoufik Makhloufi, joint au téléphone. Lundi, le coureur algérien a été brièvement exclu des JO avant d’être réintégré. Taoufik Makhloufi a été sacré champion olympique sur le 1 500 m en remportant la finale mardi soir à Londres. Le coureur algérien a gagné la course en devançant largement ses adversaires pour offrir la première médaille d’or de ces JO à l’Algérie. Makhloufi a réalisé un excellent temps de 3 minutes 34 secondes et 8 centièmes (3’34″08). Il a devancé l’Américain Leonel Manzano (3’34 »79) et le Marocain Abdalaati Iguider (3’35 »13). La médaille d’or de Taoufik Makhloufi est la première pour l’Algérie et le monde arabe aux Jeux olympiques de Londres. À présent, Taoufik Makhloufi pense faire une pause pour soigner sa blessure contractée lors de la demi‑finale du 1 500 m et se préparer pour l’année prochaine. (TSA-08.08.2012.)
**De l’or pour un brave
Taoufik Makhloufi a donné à l’Algérie sa première médaille d’or des Jeux olympiques de Londres 2012. Cette performance le place au même niveau que ses illustres aînés qui ont réussi l’exploit de décrocher une médaille d’or dans cette grande manifestation sportive, à savoir Noureddine Morceli (1996 à Atlanta), Hassiba Boulmerka (1992 à Barcelone) et Benida Merrah (2000 à Sydney).
Hier soir au stade Olympique de Londres, notre nouveau champion olympique a dominé ses adversaires du 1500 m avec maestria. Les millions de téléspectateurs algériens rivés sur le petit écran n’ont pas douté un seul instant de sa victoire finale, tellement son aisance dans la course, ses foulées franches et sereines, son sens tactique étaient au-dessus des capacités de ses rivaux, notamment les Kényans qui ont fait une course tactique pour «ferrer» l’enfant de Souk Ahras. En vain.
C’est la seconde fois en l’espace de trois ans qu’un sportif de cette ville fait vibrer l’Algérie. La première fois c’était en novembre 2009 à Khartoum, à l’occasion de l’historique match de barrage Algérie-Egypte (1-0). Antar Yahia est entré dans la légende du football et du sport et du football algérien en inscrivant l’unique but de la partie.Hier soir, Taoufik Makhloufi lui a emboîté le pas et offert à l’Algérie la médaille d’or que tout le monde attendait. Le mérite de cet athlète est incommensurable.
La veille de la finale de l’épreuve reine de l’athlétisme, il n’était pas sûr de prendre le départ, suite à sa disqualification par les juges arbitres de la course du 800 m qu’il n’a pas terminée, lundi matin, en raison d’ennuis musculaires qui l’ont contraint à abandonner la course au bout de 200 m au grand dam des arbitres qui ont estimé «qu’il n’avait pas fait montre de combativité».
Sur le champ, ils ont décrété son exclusion et par ricochet l’impossibilité pour lui de prendre part à la course du 1 500 m.
Son entourage et les spécialistes avaient craint que sa fin avait sonné. Durant toute la journée (lundi), il a été soumis à une terrible pression. Il ne savait pas s’il allait défendre ses chances au 1 500 m. A priori, cet épisode l’a surmotivé. Au lieu de s’effondrer en voyant s’éloigner son rêve de victoire sur le 1500 m, Taoufik Makhloufi a gardé espoir. Il a puisé dans cette adversité des ressources et une motivation incroyable qui lui ont permis en définitive de s’adjuger l’or devant des adversaires qui ne manquaient pas de talent.
Le brillant parcours de Makhloufi est le fruit d’un dur labeur accompli sous les ordres d’un coach somalien, Jama Adam, qui l’entraîne avec un groupe d’athlètes arabes ….
Durant la phase préparatoire aux Jeux de Londres, Taoufik Makhloufi s’est préparé durant plusieurs jours en Ethiopie. C’est dans ce pays et en Suède qu’il a préparé son exploit de Londres.
Faut-il rappeler qu’avant le départ de la délégation pour Londres, Taoufik Makhloufi était cité comme l’un des potentiels médaillés avec Soraya Haddad et les boxeurs. Les prévisions le concernant se sont vérifiées.
En lui, le demi-fond algérien détient enfin le digne successeur du trio médaillé d’or aux Jeux olympiques (Morceli, Boulmerka, Benida Merrah).
Au-delà de la victoire personnelle de l’Algérien Makhloufi, c’est le demi-fond maghrébin qui vient rappeler au monde que cette spécialité est redevenue l’apanage des athlètes maghrébins.
Hier, les champions avaient pour nom Hassiba Boulmerka, Benida Merrah, Noureddine Morceli (Algérie), Saïd Aouita, Hicham El Guerroudj (Maroc) qui peuvent être satisfaits de voir que la relève est assurée avec Taoufik Makhloufi et Abdelaatif Iguider (Maroc) en champion du monde cadet de la distance.
A présent, il s’agit de se projeter vers l’avenir, d’établir un bilan de la participation algérienne aux Jeux de Londres, sans passion, ni polémique. L’exploit (attendu) de Taoufik Makhloufi ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt, ni servir d’alibi à ceux qui ont une responsabilité dans la déconfiture enregistrée à Londres. Makhloufi ne doit pas être l’hirondelle qui fait le printemps. Pris en charge dès l’entame de leur carrière sportive, bien accompagnés, les sportifs algériens peuvent rivaliser avec leurs homologues des autres pays.
Il y a des sportifs qui ont des prédispositions pour briller dans des disciplines qui jadis nous ont valu beaucoup de joie à l’instar du hand-ball, du judo, de la boxe, qui continue à donner satisfaction, malgré le peu de moyens mis à sa disposition, sans oublier le football, cette discipline «carnivore» qui malheureusement échoue aux épreuves qualifications aux JO avec la régularité d’une montre suisse.
Les pouvoirs publics doivent prendre à bras le corps la problématique de la formation et la préparation de l’élite représentative dès les premières heures de l’initiation et de la pratique du sport. Sur ce chapitre, l’Algérie accuse un retard qui sera difficile à combler sans une réelle volonté du sommet de l’Etat de doter le sport algérien des moyens qui peuvent garantir sa réussite à travers une stratégie résolument engagée vers l’avenir et définitivement «libérée» des «bras cassés» qui parasitent le mouvement sportif national depuis des années.
Les sportifs algériens et leur nouvelle idole ont besoin d’engagements suivis d’actes de la part de ceux qui ont le pouvoir de leur offrir les moyens de gagner des titres et du bonheur aux Algériens… Le sport algérien a besoin d’une seconde réforme. Sa prise en charge ne doit plus être confiée aux trabendistes qui dilapident les deniers publics au su et au vu de tout le monde.
Une médaille en or aux Jeux olympiques, ce n’est pas beaucoup, mais ce n’est pas rien aussi. La performance de Taoufik Makhloufi a le mérite de mettre en exergue la vérité suivante. Lorsqu’ils sont placés dans d’excellentes conditions, bien, pris en charge pendant des années, les athlètes algériens, toutes disciplines confondues, peuvent nous valoir d’immenses satisfactions. Il suffit, pour cela, tout simplement le mettre le paquet pour extirper le sport algérien du marasme dans lequel l’ont confiné des apprentis sorciers. (El Watan-08.08.2012.)
** Merci !
Il s’est bien joué du destin notre désormais héros national. Voué aux gémonies par l’IAAF et le monde olympique et médiatique pour ne pas, soi- disant, été combatif lors des éliminatoires du 800 m dont il ne voulait pas, Taoufik Makhloufi a démontré, hier, dans la fraiche nuit londonienne, qu’il avait un caractère bien trempé en transformant ses émotions de la veille, lors de son exclusion temporaire, par une rage au cœur jamais égalée.
C’est vrai que l’on ne donnait pas cher de ses chances après les péripéties de lundi, dont on disait qu’elles l’avaient fatalement déconcentré. Mais au fil que la course s’égrenait, mètre après mètre, il a pris l’ascendant. Son finish a été tout simplement phénoménal, comme Noureddine Morcelli au temps de sa splendeur. C’était donc une course, tous les Algériens l’ont constaté, faite avec les tripes, même si l’on avait craint, un moment, un coup dur après qu’à la mi-parcours il fut pris en tenaille par deux coureurs kényans. Cela l’a au contraire stimulé pour voler euphoriquement vers une victoire qu’il n’a jamais voulu lâcher.
Que dire, si ce n’est que cet exploit inattendu nous a réconcilié avec cette période aoûtienne de Ramadhan, dominée le jour par les vicissitudes d’une vie contraignante et le soir venu par les incessantes défaites et éliminations des athlètes algériens aux Jeux olympiques, des athlètes mal préparés ou de peu de talent. C’est vrai que nous désespérions de voir certains d’entre eux n’avoir pas eu «l’esprit guerrier» quand dans tous les foyers d’Algérie l’on attendait un petit exploit pour se mettre un peu de baume au cœur. Heureusement que ce petit bonhomme de Taoufik a surgi, c’est le mot, ces dernières quarante-huit heures pour entretenir l’espoir jusqu’au bout et nous parer de la fierté légitime d’avoir été présent sur la plus haute marche du podium au son de Kassaman.
Mais ces émotions, ces larmes d’un bonheur inattendu ne doivent pas nous faire oublier les déboires d’une pratique sportive qui n’arrive pas à se relever, depuis des années, de sa médiocrité ambiante. L’or d’un brave, aussi inattendu que celui de Taoufik Makhloufi hier soir contraste fortement avec la faiblesse du sport national. Mais ceci est une autre histoire…(El Watan-08.08.2012.)
*Il était le seul à y croire
Après avoir frôlé in extremis la disqualification par l’IAAF pour une histoire d’abandon sur le 800 m, Taoufik Makhloufi était monté à bloc pour décrocher l’or.
Au stade Olympique de Londres, le jeune Algérien était prêt pour la bataille. Tous les yeux étaient braqués sur lui. Le Stéphane Caristan commentaire d’Europe qui a tenu des propos offensants : «J’aimerai bien connaître la nationalité de ce médecin qui lui a délivré le certificat médical.»
L’ancien champion français a choqué tous les téléspectateurs algériens. Toutes ces critiques lancées ça et là avant la course n’ont pas sapé le moral du coureur du GSP (Sonatrach). Sur la ligne du départ de la dernière course de la soirée, la tension était énorme. L’armada kényane à sa tête, Asbel Kiprop, champion olympique qui voulait barrer la route à Makhloufi, a échoué. Dès le coup de starter, Makhloufi, champion d’Afrique du 800 m, a décidé de contrôler la course tout en ayant un œil sur ses principaux adversaires. A l’issue d’un tour de piste, Makhloufi a fait la course idéale, c’est-à-dire juste ce qu’il fallait pour préparer pour l’attaque finale.
C’est le Bahreini Belal Mansoor Ali , qui prend la tête pour boucler le 400 m en 58’30. A partir de là, Makhloufi, qui a évité de s’embusquer dans le peloton, prend totalement confiance. Les choses sérieuses commencent au bout de 500 m de course, où Makhoufi commence progressivement à prendre l’avantage. Alors qu’il était asphyxie par la cadence en lâchant prise, son coéquipier, Nixon Kiplimo Chepseba, a tenté d’imposer son rythme en dominant le 800 m en 1’58’’63, mais Makhloufi, sûr de lui, allait reproduire le coup du premier tour et de la finale.
A la cloche, Makhloufi passe devant et décide de mettre fin aux longs suspens, en bouclant le dernier 400 m en un temps rapide (52’). Cette belle échappée à la manière de Noureddine Morceli a fini par décourager ses poursuivants, comme l’inattendu américain, Manzano Leonel ( 2e en 3’34’’79) et le jeune Marocain, Adelaati Iguiger (3e en 3’35’’13) qui n’ont pu revenir à sa hauteur. Tandis le super favori Kiprop a fermé la marche en 3’43’’83. Le doute a plané au tour de la déroute des athlètes kényans .(El Watan-08.08.2012.)
Réactions :
- Taoufik Makhloufi (champion olympique du 1 500 m)
C’était la volonté Dieu, hier j’étais exclu, aujourd’hui j’étais là. Je n’y ai pas pensé du tout pendant la course. J’ai toujours voulu cette médaille et j’espère que cela va ouvrir une nouvelle ère pour le 1 500 m en Algérie.
Je dédie cette médaille d’or à tous les musulmans et au peuple algérien en cette période de Ramadhan. La course a été tactique. J’ai su contrôler le rythme même si j’étais crispé en fin de la course. J’y croyais.
- Badreddine Belhadjoudja (président de la FAA)
Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma grande joie. Notre choix a été juste pour sauver Makhloufi contre vents et marées. Le travail et la sérénité collective de notre fédération ont fini par payer. Je ne le répèterai jamais assez qu’il difficile de remporter une médaille à ce niveau de la compétition. Je n’ai pas douté du mental de fer et l’immense potentiel de Makhloufi qui a réalisé une grande course.
- Younès Makhloufi (père du champion olympique)
Je remercie avant tout Dieu et tous ceux qui ont prié pour que mon fils Taoufik décroche sa médaille d’or. Je suis ému de voir Taoufik hisser l’emblème national à Londres. Cette victoire olympique a appartient à tout le peuple algérien.
- Kram Rachid (ancien athlète d’élite du 1500 m)
Makhloufi a démontré qu’il est monté en puissance pour s’imposer devant les meilleurs spécialistes du monde à Londres. Il a fait preuve d’une course tactique qui lui a permis de déjouer tous les plans de ses adverssaires.
**Vidéo: Makhloufi Taoufik. Algerie العدّاء توفيق مخلوفي. الجزائر
**Des youyous, dans les quatre coins de Souk ahras en liesse
Des youyous, dans la soirée d’hier, des quatre coins de la cité Ahmed Draia, quartier du champion des 1 500 mètres, Toufik Mekhloufi, les jeunes réunis en groupes ne juraient que par son exploit et les officiels promettent des festivités grandioses en l’honneur de celui qui a su hisser les couleurs nationales par un temps de disette pour une bonne partie des pays de la sphère sud de la planète. La plus haute marche du podium a été atteinte après de longues années de sacrifice et de sueur couronnées par une sélection méritée pour l’équipe nationale. Ses amis de son club d’origine Souk-Ahras se souviennent de celui que nul ne pouvait concurrencer dans cette spécialité et c’est un entraineur qui n’est pas sa première découverte, en l’occurrence Ali Redjimi, qui prédisait un avenir exceptionnel pour ce coureur rarissime techniquement. De l’or qui a mis du baume aux coeurs des millions d’Algériens qui ont adopté l’enfant prodige de Souk-Ahras et partagé avec lui ses moments de suspense, de joie et enfin de fierté. (El Watan-08.08.2012.)
**La cabale anti-Makhloufi …Pouvait-on appliquer l’article 142 des règlements des compétitions à l’athlète Makhloufi ? Absolument pas, du fait qu’il fait référence au forfait du concurrent. Or, dans le cas qui nous intéresse, Makhloufi s’est présenté à la ligne de départ et a même couru une centaine de mètres. Nous sommes dans un cas d’abandon et non de forfait.
Il est évident que la décision de vouloir suspendre Makhloufi ne reposait sur aucune base juridique. Mais certains peuvent également clamer que la direction technique algérienne aurait dû retirer l’athlète Makhloufi de la liste des participants à la course du 800 mètres puisqu’elle avait le 5 août 2012 comme date-butoir pour le faire. Effectivement, sauf que certains oublient de signaler que le 5 août, c’est le jour où Makhloufi devait disputer à 20h15 sa demi-finale du 1 500 m. Mais la délégation algérienne se devait de le retirer du 800 m le même jour mais avant… 13h. Imaginons le scénario qu’effectivement, il avait été retiré avant 13h de la liste des participants au 800 m. Le soir à 20h15 Makhloufi dispute la demi-finale du 1500 m mais n’arrive pas à se qualifier. Dans ce cas, on aurait privé l’athlète d’un «rattrapage » sur le double tour de piste (800 m) et tout le monde aurait crié à l’incompétence des responsables techniques d’autant que Makhloufi a réalisé 1’43 » sur cette distance. A partir de là, il est tout à fait évident que nous sommes face à une tentative orchestrée par des mains habiles pour éliminer Makhloufi. N’oublions pas que si tel avait été le cas, l’athlète repêché n’aurait été autre qu’un Britannique. D’un autre côté, des soupçons peuvent être également orientés vers un membre marocain de la commission technique de l’IAAS qui pouvait être tenté par l’élimination de l’Algérien au grand bonheur du finaliste marocain. (Le Soir d’Amgérie-08.08.2012.)
**La médaille algérienne leur est restée en travers de la gorge
**France 3 et les Marocains n’ont pas supporté la victoire de Makhloufi
«Donnez-nous vos avions, on vous donne nos couffins»-Larbi Ben Mhidi
Inconnu il y a quelques semaines, Taoufik Makhloufi a été sacré champion olympique sur le 1 500 m en remportant la finale à Londres. Le coureur algérien, qui a largement dominé ses adversaires, l’Américain Leonel Manzano et le Marocain Abdalaati Iguider, a offert la première médaille d’or arabe et algérienne dans ces JO, ce qui na pas été du goût de certains commentateurs de télévision, notamment les commentateurs de France 3 et les analystes marocains de Abou Dhabi TV et Al Jazeera Sport. Dès la victoire de l’Algérien, l’équipe de rédaction sportive de France Télévisions était sous le choc, le journaliste de France 3 fait planer le doute sur la victoire de l’Algérien, allant même jusqu’à parler de suspicion de dopage. Diagana et Bernard Fort pensaient même que c’était un coureur de 400 mètres tellement ils ne croyaient pas dans la force et la vitesse du coureur algérien. C’est le fait que Makhloufi a été exclu de la liste des engagés de la finale du 1.500 mètres suite à son abandon durant les séries du 800 mètres, avant d’être réintégré au dernier moment, ce qui a alimenté les commentaires de bas étage de France Télévisions. L’incident de son retrait puis de sa réintégration a visiblement donné une belle occasion aux pseudo-spécialistes français de critiquer et de faire planer le doute sur la victoire algérienne. Visiblement, les Français et les spécialistes de France Télévisions n’ont pas supporté que cet Algérien porte encore les couleurs vert et rouge de l’Algérie indépendante, qu’il n’a pas repeint son passeport en bleu, comme certains athlètes algériens nés en France à l’image de Mehdi Baala. Ces pseudo-spécialistes ont oublié que Zidane et Benzema sont d’origine algérienne, qu’ils ont offert les plus grands moments de football à la France. France Télévisions ont peut-être oublié que le judoka Djamel Bouras et le boxeur Brahim Asloum sont d’origine algérienne et qu’ils ont offert à la France des médailles aux JO. Une polémique stérile de France Télévisions qui démontre une nouvelle fois le manque d’esprit de sportivité des Français, colonisé complexé dans une compétition très relevée…. Mais dans cette affaire, il n’y a pas que les Français qui n’ont pas supporté la victoire de l’Algérien. Les Marocains, adversaires traditionnels des Algériens sur 1.500 m, sont aussi tombés des nues. Un analyste sur Abou Dhabi TV n’a pas caché ses larmes de déception de voir l’Algérien gagner face au Marocain, alors qu’un autre sur Al Jazeera a reproché à l’Algérien de ne pas l’avoir trainé avec lui sur la deuxième place du podium. Hachemi El Guerrouj qui était consultant pour Abou Dhabi TV, a été sans doute le plus sportif de tous les Marocains démontrant la grande valeur humaine et éducative de ce grand champion. Merci Hachemi. Tu es un grand. Dans cette affaire, l’Entv était out du scoop, puisque c’est Al Jazeera et Abou Dhabi qui ont décroché les premières déclarations. Intervenant sur la chaîne Al Jazeera Sport, le champion olympique, souriant et détendu, a dédié sa victoire à tous les musulmans et à tous les Arabes, mais particulièrement au peuple algérien. Vive Makhloufi! (L’Expression-09.08.2012.)
**Virevoltant», «phénoménal», le nouveau «roi» du 1500 m…*C’est une revanche sur le destin. Il s’est imposé lors de la finale du 1.500 m au stade olympique de Londres. Et de quelle manière ! Il fait un tour de piste -400m-, comme s’il commençait sa course, en pulvérisant tous ses adversaires, qui n’ont plus vu que son dos. Un maestro !
**La performance de l’athlète algérien est saluée, analysée sous toutes ses coutures, encensée par les amoureux des sacres olympiques. Ceci, toutefois, n’a pas empêché le concert d’aigris et primaires envieux de jouer leurs pathétiques partitions. Si certains canards et médias occidentaux ont usé de formules amusées et amusantes, soit pour masser le «genou béni» de Makhloufi, louer sa «foudroyante accélération», son «prompt rétablissement» ou son «dernier tour de folie», d’autres n’ont pas lésiné sur les petites phrases assassines, remettant en doute aussi bien la probité de l’Algérien, la réalité de sa blessure ou la valeur du certificat médical présenté au CIO par le staff algérien. Autant dire de basses insinuations autour d’une grotesque idée de «triche», de «dopage» que seuls ses commentateurs ont dépistée. «Makhloufi le blessé vainqueur, Liu l’éclopé maudit», écrit Mark Trevelyan, journaliste à Reuters, l’agence de presse du Royaume-Uni. «Entre plaies et bosses, les Jeux olympiques de Londres ont eu des bleus à l’âme en voyant claudiquer Liu Xiang, ex-roi du 110 m haies devenu maudit, et en assistant au 1500 m victorieux de l’Algérien Taoufik Makhloufi, exclu lundi puis réintégré sur la foi d’un certificat médical.» Au stade olympique de Stratford, la victoire de Makhloufi «suscitera son lot de critiques», observe Reuters.
Le podium pour fines matoiseries revient par ailleurs à l’AFP, l’Agence France presse. «Makhloufi, du cocasse à l’or sur fond de doute», titrait hier une dépêche de cette agence. Dans son câble commenté, Astolfo Cagnacci tentera de faire de l’humour à petites foulées tout en instillant le doute sur le mérite de l’Algérien et la validité de sa victoire. «Les trois Kényans, écrit l’AFP, ont justement été inexistants en finale olympique, en particulier le champion sortant Asbel Kiprop, 12e et dernier. Malade, Kiprop y est allé de sa petite phrase en zone mixte : «Ce que je sais, c’est que moi je suis innocent». De quoi alimenter la rumeur…» «Makhloufi écœure ses adversaires», observe (sur son site web) France 24, la télévision du Maghreb et du Monde arabe. «Le traitement (dispensé à l’athlète algérien, ndlr) fut donc très efficace», car en plus de pouvoir courir mardi sur la piste du stade olympique, Makhloufi a terrassé ses adversaires à la faveur d’une accélération foudroyante dans les 300 derniers mètres, parcourus en 39 secondes 36, qui a laissé sur place tous les autres prétendants au titre. Ton résolument moqueur, ironique, La Presse, un des grands tirages canadiens, n’a pas fait aussi dans la dentelle. Dans son article intitulé «Le genou de Makhloufi fait jaser», Yves Boisvert, l’envoyé spécial de La Presse aux JO, raconte le bref échange qu’il a eu avec le sportif algérien : «Alors, Taoufik, comment va ton genou ? Le champion olympique a fait un immense sourire. Mais il ne fallait pas trop déconner. Makhloufi est passé à un poil de genou d’être expulsé des Jeux olympiques pour avoir simulé une blessure.» «Vous savez, quand vous gagnez, vous ne sentez plus la douleur», a dit l’Algérien. Et de commenter : «C’est fou les progrès de la médecine sportive, mesdames et messieurs.» «Ceci, conclut-il, n’enlève rien à l’homme au genou béni, qui a couru un dernier tour à un train fou (les 200 derniers mètres en 25 secondes) et distancé tout le monde (3’34’’08 au final).» (El Watan-09.08.2012.)
**La victoire de notre champion olympique du 1 500 m, l’Algérien Taoufik Makhloufi, fait jaser. Elle suscite de la jalousie et la haine chez une bonne partie de la presse française pour on ne sait quelle raison. Les Algériens ont été surpris voire choqués de lire des commentaires et des titres d’une rare méchanceté. France24, Le Point et L’Express, pour ne citer que ceux-là, n’ont pas digéré la victoire de l’Algérie à Londres. «Taoufik Makhloufi, médaille d’or sur fond de polémique», «Du cocasse à l’or sur fond de doute», «Makhloufi, le blessé vainqueur»… sont autant de titres qui laissent perplexes. Mais les Français qui s’égosillent à remettent en cause la blessure de l’Algérien médaillé d’or ne parlent pas du complot ourdi par les Anglais et qui consistait à écarter Makhloufi pour laisser la place à leur compatriote Baddeley Andrew, qui avait terminé à la 13e place des deux séries du 1 500 m lors des demi-finales de dimanche dernier, derrière le Bahreïni Belal Mansour Ali. Comme il n’y a que 12 athlètes en finale, on comprend bien que l’écartement de Makhloufi aurait permis à l’Anglais de prendre part à la finale. Cette affaire est d’autant plus étrange que c’est l’agence Reuters, reprise par la BBC, qui a distillé l’information de l’exclusion de l’athlète algérien ; une information «révélée» par un juge arbitre. Pour les spécialistes, il était clair que cette histoire d’exclusion a été montée de toute pièce pour écarter un sérieux concurrent, comme l’a précisé une source de la Fédération algérienne d’athlétisme à Algériepatriotique. Notre source ajoute que les Kenyans, qui gagnent beaucoup d’argent dans cette discipline et habitués à occuper le haut du podium, y sont aussi pour quelque chose. Revenant sur le choix controversé qui consistait à ne pas retirer Makhloufi de la liste du 800 m, notre source explique que «la délégation sur place sait ce qu’elle fait. Nous avions jusqu’à dimanche 13h pour retirer Makhloufi du 800 m. Or, la demi-finale du 1 500 m avait lieu le soir même. Nous ne pouvions donc pas prendre de risque de le retirer de la liste. Imaginez un instant qu’il ne se soit pas qualifié en finale du 1 500 m ?» Grâce à sa victoire amplement méritée, Makhloufi touchera une prime de trois millions de dinars et un salaire de 140.000 DA pendant deux ans, outre un véhicule offert par un concessionnaire d’une grande marque allemande. (algérie patriotique-08.08.2012.)
**Kassaman retentit enfin dans le ciel londonien!
N’en déplaise à nos confrères du Daily Telegraph, ce quotidien à grand tirage qui avait qualifié en des termes insultants l’hymne algérien de provocateur, Quassaman a bel et bien fini par retentir dans le ciel londonien, après la brillante médaille d’or remportée sur le 1500 mètres, par le coureur algérien Toufik Makhloufi. L’enfant de Souk Ahras a surtout offert à l’Algérie sa première médaille d’or aux JO 2012 de Londres, dans des conditions sans précédent et surréalistes, pour le plus grand dam des nombreux détracteurs et éternels ennemis jurés de l’Algérie. Une course finale comme l’épreuve reine du 1500 mètres, ne pouvait échapper mardi passé à ce jeune coureur du demi-fond, tant ce dernier a tout simplement survolé tous ces adversaires, au terme d’une course qui a fait chavirer de bonheur le prestigieux Marocain Hichem El Guerroudj, l’ex-roi incontesté de la distance sus-citée. L’ex-champion du monde et médaillé olympique, qui avait détrôné un jour l’incomparable roi incontesté du 1500 mètres durant les années 1990, en l’occurrence l’Algérien Noureddine Morceli, était tout simplement devenu subitement complètement hystérique, et surtout au bord des larmes, mardi soir, dans le nouveau stade olympique de Londres. Le bonheur du Marocain El Guerroudj contrastait complètement avec les commentaires amers et surtout sarcastiques, qui ont émané de la part de certains médias et commentateurs français, visiblement toujours prêts à dire et à redire quand il s’agit de critiquer l’Algérie.
Mais pour le jeune Toufik Makhloufi, que même beaucoup d’Algériens ne connaissaient pas du tout, sa première participation à des Jeux olympiques entrera désormais dans l’histoire, au même titre que sa compatriote Benida Merrah, l’autre médaillée d’or inattendue aux JO 2000 de Séoul, sur cette même distance du 1500 mètres qui avait aussi projeté sur le devant de la scène mondiale la première Algérienne consacrée en or dans des JO, l’autre ex-championne du monde Hassiba Boulmerka. C’est d’ailleurs dans les bras de sa compatriote et aînée Merrah que s’est jeté le jeune Makhloufi, et reçu l’emblème de l’Algérie qu’il portera fièrement sur ses épaules juste après la course, dans un stade olympique de Londres, encore sous le choc de l’exploit de l’Algérien. Même la grosse armada kenyane, constituée pourtant de trois coureurs, et non des moindres, s’est avérée totalement incapable d’entraver les desseins d’un jeune coureur algérien que personne n’attendait de voir remporter la finale reine du 1500 mètres avec autant d’aisance et de facilité. Nous-mêmes, qui étions complètement rivés sur notre petit écran, et proches de l’étouffement, nous n’en revenions pas devant la course fournie par le jeune Toufik Makhloufi. Inimaginable pour le commun des mortels, tellement notre unique représentant sur la distance du 1500 mètres, avait bel et bien scellé définitivement le sort de tous ses adversaires, en plaçant une accélération foudroyante avec une étonnante facilité, 400 mètres environ avant la ligne d’arrivée. Des adversaires d’un soir totalement asphyxiés par le démarrage d’un athlète algérien qui vient d’offrir à l’Algérie une médaille en or, comme pour perpétuer à son tour une tradition propre aux coureurs de demi-fond maghrébin, et ressuscitée sur le sol britannique cher aux ex-champions de la distance reine, les prestigieux Steve Cram et Sébastien Coe. N’est-ce pas ce commentateur sur France 3 qui commentait en direct la finale du 1500 mètres et qui avait qualifié l’Algérien Makhloufi de monstrueux à la manière du Britannique Coe, aujourd’hui, principal organisateur des JO de Londres ? Quel bel hommage, même si après-coup, certains commentaires racistes et malveillants se sont faits entendre comme d’habitude. (L’Expression-09.08.2012.)
**J.O: Quand les télés françaises distillent leur venin
Le monde sportif a salué la victoire de Toufik Makhloufi dans le 1500m des Jeux olympiques de Londres. Le monde sportif mais pas les chaînes de télévision françaises qui ont montré presque de la haine pour ce succès. Surtout ce Bernard Faure, consultant sur France 2 et France 3 qui a réagi comme quelqu’un qui venait d’être poignardé.
Alors que le commentateur Patrick Montel se laissait aller à décrire la chevauchée fantastique de l’Algérien, Bernard Faure répliquait : «C’est quoi, ça ? On dirait un finish à la Sebastian Coe. Regardez, ce n’est pas un coureur de 1500, c’est Michael Johnson dans un 400 mètres. Ecoutez, il gagne mais j’ai des doutes sur cette victoire.»
Au même moment, sur la chaîne Eurosport, le consultant Stephane Caristan, ex-athlète du 110m haies, y est allé de son : «Je voudrais bien connaître la nationalité du médecin qui lui a délivré le certificat qui lui a permis d’être racheté par l’IAAF et de courir ce 1500m.»
Plus tard dans la soirée, lors d’un débat sur France 3, le commentateur Patrick Montiel a fait part de doutes sur cette victoire, «surtout, a-t-il dit, la veille il avait fourni un certificat médical attestant qu’il était blessé.» Voilà donc ces télévisions françaises qui n’ont pas admis qu’un Algérien puisse remporter une médaille d’or.
Elles devraient, pourtant, avoir de la reconnaissance pour ce pays puisque le seul médaillé en athlétisme pour la France, pour le moment n’est autre que Mahieddine-Mekhissi, un Algérien d’origine. Comme elles devraient être reconnaissantes à notre pays pour la victoire de leur équipe nationale de football en Coupe du monde en 1998 grâce à deux buts inscrits par Zineddine Zidane, un autre fils de l’immigration algérienne.
Et si en ce moment elle s’extasie en football pour un certain Karim Benzema, avant-centre du célèbre Real Madrid et de l’équipe de France, il ne faudrait pas qu’elles oublient qu’il a un nom et un prénom bien algériens. Les Français ont jusqu’à présent remporté 28 médailles à Londres dont 8 en or. Il n’est venu à aucun algérien de mettre en doute le mérite d’un tel palmarès. Ils ont gagné, point barre. La suite viendra plus tard.
Si ça passe c’est bon. Si ça casse alors tant pis. Des champions surpris pour dopage il y en a eu et il continuera à y enavoir. Seulement, tant qu’il n’y a rien de concret, il faut se garder de tout extrémisme comme le fait ce Bernard Faure qui semblait catastrophé que les Kenyans n’aient pas gagné ce 1500m.
Quand quelques jours plus tôt nous avons vu un certain Yannick Agnel venir de l’impossible épingler les intouchables américains dans le dernier relais du 4x100m nage libre, il n’est venu l’idée à personne de douter de cette performance. Bernard Faure devrait nous expliquer le pourquoi de cet exploit d’Agnel comme il devrait nous expliquer comment un Français du nom de Florent Manaudou, pratiquement repêché pour participer à la finale du 50m nage libre, a pu remporter l’or de cette course. Bernard Faure est surpris de la performance de Makhloufi ? Cet athlète n’est pourtant pas sorti de l’inconnu. Il se trouve que le 1500 m se cherche un champion depuis des lustres. Il n’y avait pas un athlète qui le dominait régulièrement. Avant de venir à Londres, Makhloufi avait réalisé 3 :30.80 au 1500m du meeting de Monaco le 27 juillet dernier. C’était la 5e performance mondiale de la saison, c’est-à-dire un temps qui faisait de lui un potentiel médaillé, pour peu qu’il reste dans cette forme. Quoi de plus normal alors qu’il se soit montré aussi performant lors des Jeux ? Cela arrive comme cela arrive que des athlètes très forts passent complètement à côté de leur sujet le jour d’une finale comme l’ont fait les Kenyans. En 1972, aux Jeux olympiques de Munich, le monde avait été surpris de voir un coureur américain sur 800m du nom de Dave Wottle qui avait réalisé de très bons temps juste avant les Jeux.
Il était allé à Munich et avait battu tout le monde, même le grand favori, le Russe Arzanov. Personne alors n’avait crié au scandale comme le fait aujourd’hui Bernard Faure pour la victoire de Makhloufi.
Il n’y a d’ailleurs que les télévisions françaises à se plaindre au cours de ces Jeux. Quand ce sont les athlètes de leur pays qui gagnent, tout va bien, mais lorsque ce sont les autres qui alignent les succès, alors là elles ruent dans les brancards.
Comme en cyclisme par exemple où elles émettent des doutes sur toutes les victoires des Britanniques.Quant à Stephane Caristan qui voudrait connaître la nationalité du médecin qui a délivré le certificat à Makhloufi, il devrait s’inspirer de la réflexion de son ex- collègue de l’équipe de France d’athlétisme, la sauteuse en hauteur Maryse Ewanje-Epée. Consultante sur Radio Monte Carlo, elle s’est exprimée sur l’exclusion temporaire des Jeux de Makhloufi.
«A partir du moment où Makhloufi a été inscrit sur deux épreuves, il est obligé de courir, a-t-elle déclaré.
Si vous ne prenez pas le départ du 800m, vous n’êtes pas autorisé à courir le 1500m. Il a pris le départ et s’est arrêté. Ça arrive dans toutes les épreuves. On l’a vu depuis des lustres sur 100 et 200m.
Dans ces disciplines, on n’a jamais vu une exclusion. C’est la première fois que je vois un athlète suspendu par l’IAAF alors que cela se fait sur toutes les autres courses.
Je n’ai pas d’explications. Personnellement, je trouve cela choquant. Il peut être exclu du village olympique pour non-sportivité. Dans ces cas-là, on peut exclure tous les athlètes qui ne donnent pas le meilleur d’eux-mêmes. Nous sommes dans une aberration incroyable.
Makhloufi s’est arrêté volontairement mais il n’avait pas le choix. C’est impossible de faire le 800m et le 1500 en même temps aux Jeux Olympiques. Vous ne pouvez pas.»
La consécration de Makhloufi a une particularité puisqu’il s’agit de la première médaille d’or remportée par un pays arabe lors de ces Jeux de Londres. Grâce à ce succès, l’Algérie apparaît pour la première fois dans le tableau des médailles où elle occupe la 38e place, ce qui n’est pas mal quand on sait qu’il y a 205 nations à participer à ces Jeux. Le champion a en outre dédié sa victoire au Monde Arabe.*(mamhoud- réaction d’un internaute.08.08.2012.)
**Après le coup d’éclat de Makhloufi…Bien des masques vont tomber
Comme le dit souvent l’adage, chassez le naturel, il revient au galop! Mais le dernier grand galop avec succès effectué sur la distance du 1500 mètres par le jeune coureur algérien Taoufik Makhloufi, a surtout fait tomber bien des masques.
La médaille d’or brillamment remportée mardi dernier à Londres sur la distance reine du demi-fond international, a encore fait remonter à la surface des sentiments de haine envers l’Algérie, nourris essentiellement par certains médias et confrères français qui devraient plutôt avoir honte, au lieu de se perdre en des excuses que nous avons beaucoup de mal à accepter aujourd’hui. Nos amis de France Télévisions et ceux d’Eurosport, ont réellement fait preuve de comportement profondément indigne et insultant envers notre pays, à travers des commentaires totalement hystériques, avant même le déroulement de la finale du 1500 mètres remportée par l’Algérien Makhloufi.
On a même crié au scandale de ces JO de Londres, lorsque notre jeune représentant a finalement été autorisé à prendre part à la finale sus-citée. Pis, le mot dopage est revenu plusieurs fois dans la bouche de certains confrères français, notamment quand ces derniers ont assisté, impuissants, à la belle consécration du coureur algérien.
Certains d’entre eux ont poussé le bouchon jusqu’à traiter de véritable mascarade, le fait d’avoir permis d’autoriser le coureur Taoufik Makhloufi à s’aligner sur la ligne de départ du 1500 mètres. Après coup, certains de ces mêmes commentateurs français, qui avaient taillé en pièce le coureur algérien, avaient subitement changé de langage le lendemain, au moment où Toufik Makhloufi recevait sa médaille d’or des mains d’un autre ex-champion olympique, et ancien champion du monde sacré, en l’occurrence, le Marocain Hichem El Guerroudj.
Une véritable volte-face émanant comme d’habitude de la part de certains lobbys français toujours aussi racistes et faisant preuve d’une mauvaise foi, nauséabonde, envers tout ce qui n’est pas français.
Une France dont beaucoup d’athlètes de couleur ont souvent permis à la Marseillaise de se faire entendre aux quatre coins du monde, dans bien des sports, mais qui n’oublie pas son hideux passé colonial. Des journalistes français qui ne se sont pas gênés pour tenter vainement de vouloir à tout prix discréter notre nouveau champion olympique du 1500 mètres, devraient plutôt balayer devant leur porte, et constater pour leur plus grand dam, qu’une nation comme la Chine, est une véritable et authentique nation du sport, avec un nombre impressionnant de médailles en or, glanées aux JO de Londres, et de très loin supérieur à celui des médailles remportées à ce jour par la France. Alors, messieurs les journalistes de l’Hexagone, l’Algérie n’a rien de comparable avec la Chine, mais la seule médaille d’or remportée par le sport algérien, par un jeune athlète qui a réussi un authentique pied de nez, a certainement fait encore tomber bien des masques parmi les éternels ennemis jurés de l’Algérie. (L’Expression-11.08.2012.)
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*Bonne affluence au stand de l’Algérie au Village africain
Une bonne affluence a été enregistrée hier au stand de l’Algérie au Village africain situé au Kensington Parc dans le centre de Londres et érigé dans le cadre des Jeux olympiques 2012, a-t-on constaté sur place. Un public nombreux, dont un grand nombre de touristes venus pour les JO, a pu découvrir la richesse de la culture algérienne sous toutes ses facettes.
Le stand de l’Algérie, représenté par l’Office national du tourisme (ONT) est la troupe de musique andalouse El Inchirah qui est devenue au fil des jours, une des principales attractions de l’exposition africaine.
Le directeur du stand, M.Khorsi Mahmoud a déclaré hier: «Il y a eu une affluence remarquable au niveau national depuis l’ouverture de la manifestation samedi dernier. Nous avons distribué des objets promotionnels pour faire connaître les potentialités touristiques de l’Algérie. Les étrangers ont exprimé un attrait particulier aux régions du Sud. Les visiteurs sont éblouis par les tableaux exposés sur l’Algérie, notamment le Grand Sud. Ainsi, nous avons ramené une bonne documentation sur l’Algérie basée sur le produit culturel et le Sud.»
Le responsable algérien a souligné que le stand Algérie a reçu la visite des représentants de plusieurs chaînes de télévisions étrangères.
L’orchestre sous la direction de Smain Hini, a donné un récital andalou puisé du patrimoine national qui a ravi le public.
Resplendissantes, les joueuses de luth et de violon, vêtues de Kaftans et d’habits traditionnels reflétant la haute couture algéro-mauresque, ont enchanté le public. Plus d’une vingtaine de pays sont présents au Village africain, inauguré samedi en présence du Premier ministre, M.Ahmed Ouyahia. Cet espace est destiné à accueillir les visiteurs pendant les Jeux olympiques et leur présenter les richesses culturelles, artistiques et sportives de l’Afrique à Londres. Les pays participants au village sont l’Algérie, l’Angola, le Cameroun, le Congo Brazzaville, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, l’Ethiopie, le Gabon, le Ghana, la Guinée, la Guinée équatoriale, la Libye, le Maroc, le Nigeria, l’Ouganda, le Rwanda, le Togo et la Tunisie. (APS-01.08.2012.)
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**Les Jeux Olympiques sont sans doute l’événement sportif gigantesque par excellence. Quelques illustration en chiffres.
* Près de 10 500 athlètes vont participer aux 302 épreuves de la quinzaine dans les 26 sports au programme.
*Pour les accueillir, les organisateurs ont construit un village olympique de 250 000 m2, comprenant 11 immeubles, 2818 appartements et 16 000 lits.
*34 sites différents accueilleront les épreuves
*Symbole des Jeux, le Stade olympique a une capacité de 80 000 spectateurs..Il est situé dans un parc olympique de 246 hectares, soit l’équivalent de 357 terrains de football.
* 2 nouvelles épreuves font leur apparition cette année (le double mixte en tennis et la boxe féminine). Les femmes sont ainsi représentées dans toutes les disciplines pour la première fois de l’histoire des Jeux.
* 6250 contrôles antidopage sont prévus durant la compétition, un record en la matière et 600 de plus qu’il y a quatre ans à Pékin.
*Plus de 21 000 représentants des médias et des diffuseurs ont été accrédités pour l’événement
*70 000 bénévoles seront à pied d’oeuvre pour le bon déroulement des Jeux
* 25 000 agents seront chargés de la sécurité des Jeux, dont le budget est estimé à 644 millions d’euros
*9,3 milliards de livres, soit 11,6 milliards d’euros ont été dépensés pour l’organisation de ces Jeux. C’est presque quatre fois plus que le budget prévu au moment de la désignation de Londres comme ville hôte en 2005
*8,8 millions de billets ont été vendus pour l’ensemble des épreuves, dont 75% aux ressortissants britanniques
*Pour enflammer la vasque olympique vendredi soir, 8000 personnes se seront relayées depuis le 19 mai
* Les Jeux seront retransmis dans plus de 200 pays pour une audience estimée à 4,8 milliard de téléspectateurs…(source:Sport24-*26.07.2012.)
*La participation algérienne
Certains déclarent qu’ils ne vont pas jeûner pour assurer une bonne représentativité et réussir une grande performance alors que d’autres insistent pour jeûner en dépit de la difficulté des épreuves.
Concernant la représentativité de l’Algérie avec ses 39 athlètes dont 12 volleyeuses, engagés dans 12 disciplines, on relèvera qu’une partie des athlètes algériens pour ces Jeux olympiques 2012 (JO 2012), prévus du 27 juillet au 12 août, se trouvent à Londres.
Un premier contingent de la délégation sportive algérienne, composé de trois athlètes de trois disciplines (escrime, aviron et cyclisme), s’était envolé vendredi matin pour la capitale britannique. Le deuxième contingent des sportifs algériens avait quitté, mardi matin, la capitale algérienne pour Londres. A l’aéroport international Houari-Boumediene, ils ont été salués par le ministre de la Jeunesse et des Sports, M.Hachemi Djiar, qui les a encouragés afin de «représenter dignement le pays».
Composée de 24 athlètes représentant cinq disciplines (volley-ball, boxe, tir sportif, natation et judo), la délégation a été accueillie à Heathrow Airport par l’ambassadeur d’Algérie en Grande-Bretagne, M.Amara Abba, qui a salué l’ensemble des athlètes, staffs techniques et accompagnateurs. Deux autres départs des athlètes algériens sont prévus le 31 juillet et le 6 août prochains. A noter que les premiers athlètes algériens qui concourront dans ces joutes seront en piste samedi prochain. Il s’agit des boxeurs Mohamed Amine Ouadahi et Abdelmalek Rahou ainsi que de l’EN féminine de volley-ball en boxe et les volleyeuses.
Quant aux objectifs des athlètes algériens dans ces joutes, la majorité des présidents de Fédérations ont observé un mutisme qui cache bien des doutes sur les futures performances de leurs athlètes. D’aucuns spécialistes sont pessimistes quant à voir des médailles algériennes au vu du niveau qui caractérise notre sport en général. D’autant que même sur le plan des gestionnaires, des Fédérations connaissent des périodes de crises à commencer par le Comité olympique algérien et la mésentente qui existe entre les membres du bureau exécutif et le président Rachid Hanifi. A cela s’ajoutent les deux
«scandales» du dopage des deux éléments de l’athlétisme et ce vol dans un magasin en France commis par deux volleyeuses de l’EN algérienne. Ce qui donne déjà une mauvaise image du pays. Seulement, cela n’a pas empêché le ministre de la Jeunesse et des Sports, M.Hachemi Djiar, à saluer les athlètes algériens à leur départ vers Londres en souhaitant «des résultats probants.» Au final, c’est donc comme presque habituel, on s’attend à des performances des athlètes algériens dans trois disciplines: La boxe, l’athlétisme et le judo. D’ailleurs, le président du Comité olympique algérien (COA), Rachid Hanifi, place tous ses espoirs sur ces trois disciplines. C’est ainsi qu’il a estimé que «la boxe algérienne est en mesure de remporter des médailles aux JO de Londres, tout comme la judokate Soraya Haddad qui a acquis une grande expérience internationale, mais également le nouvel espoir de l’athlétisme algérien, Toufik Makhloufi (1500 m)».Il est juste important de rappeler enfin qu’historiquement, la participation algérienne dans ces JO a été la plus prolifique en 2000 à Sydney (Australie) où les athlètes algériens ont arraché cinq médailles dont une en or, oeuvre de la spécialiste du demi-fond, Nouria Benida Merrah. Quant aux derniers JO 2008 à Pékin (Chine), ce sont les judokas Amar Benyekhlef et Soraya Haddad qui ont offert les deux seules médailles à l’Algérie. Le premier en argent et la seconde en bronze. (L’Expression-26.07.2012.)
**Quand l’humour british perd ses racines…
Le quotidien britannique « The Telegraph » apprécie mal notre hymne national!
Quand on accueille des invités en l’occurrence ceux des JO, on n’insulte pas les symboles de leur nation..
Les Britanniques ne semblent plus avoir l’esprit de l’hospitalité, sinon comment expliquer l’ «accueil» qu’a réservé un quotidien britannique aux Algériens. Dans son édition du jeudi 26 juillet, The Telegraph, quotidien londonien a publié un improbable palmarès «Jeux olympiques de Londres 2012: les 10 pires hymnes nationaux». The Telegraph a dressé une liste de 10 pires hymnes nationaux sur les 205 hymnes de toutes les nations qui participent aux Jeux olympiques de Londres. Et dans ce «top ten» figure en toute vraisemblance le symbole de la Nation au million et un demi de martyrs à savoir notre hymne national, Kassaman. En effet, l’hymne nationale a été bien ancré au milieu de ce peu glorieux classement «dominé» par la Corée du Nord, lequel a été adopté en 1947, suivi de celui de l’Uruguay «Uruguayens, la Patrie ou la Mort», inspiré d’un opéra du compositeur italien Domenico Gaetano Maria Donizetti (1797-1848), puis de l’hymne national de la Grèce, «Hymne à la Liberté», écrit par Dionýsios Solomós en 1823, ensuite La Marcha Real (La Marche Royale) de l’Espagne, le plus vieil hymne au monde composé vers 1761. L’hymne algérien arrive donc en 5eme position. Les explications de ce canard concernant cette «profanation» sont les suivantes: «Le compositeur de l’hymne national de l’Algérie, le poète Mufdi Zakaria, a écrit les paroles avec le sang sur les murs de sa cellule dans une prison coloniale française en 1956», avant d’ajouter: «En plus de glorifier les mitrailleuses et la poudre à canon, l’hymne est celui parmi les quelques-uns au monde à faire référence à un autre Etat, à savoir la France». Pour son argumentation, The Telegraph, a expliqué qu’il ne faisait que de l’humour british, soulignant le fait qu’il ne s’est pas privé de se moquer des athlètes britanniques, écossais, irlandais, etc. Quel rapport peut-il y avoir entre se moquer d’un athlète et brocarder le symbole d’un peuple? Ce qu’a éructé le Télégraph qui ne pouvait être assimilé à de l’humour a indigné et blessé les Algériens de cette attaque gratuite contre l’hymne de l’une des plus grandes révolutions qu’a connues le XXe siècle. Quand on accueille des invités, en l’occurrence ceux des JO, on ne les insulte pas en établissant un listing des pires hymnes. Ce n’est pas ça l’esprit olympique, Messieurs du Telegraph… Pourquoi autant de haine contre le symbole d’un peuple qui a souffert de plus de 130 ans de colonialisme et qui plus est l’année du cinquantenaire de son indépendance?. C’est sans surprises que les réactions coté Algériens ont fusé de tout part tel les premiers coup de feu de Novembre 54. L’ambassade d’Algérie à Londres a élevé une «vive protestation» auprès du directeur de la publication du Daily Telegraph a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration. «Réagissant à l’article paru le 26 juillet dans la version online du Daily Telegraph qui porte atteinte aux symboles de l’Etat algérien, particulièrement à son hymne national, l’ambassade d’Algérie à Londres a élevé une vive protestation auprès du directeur de cette publication, assortie d’une mise au point à insérer dans ce quotidien», a précisé le porte-parole. «Une démarche sera effectuée auprès des autorités compétentes pour attirer leur attention sur la teneur de cet article qui bafoue l’esprit et l’idéal olympique, porte atteinte aux longues souffrances endurées par le peuple algérien pour recouvrer son indépendance et sa dignité de nation souveraine et qui attente à son hymne national qui est une conquête immuable de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954», a-t-il ajouté. L’Organisation nationale des enfants de chouhada (Onec), pour sa part aussi, a dénoncé avec vigueur les provocations émanant du journal britannique. «Nous dénonçons et condamnons avec la plus grande vigueur cette attitude hostile, immorale et criminelle qui s’inscrit dans l’esprit néocolonialiste britannique», a souligné l’Onec dans un communiqué. Pour cette organisation, «Daily Telegraph feint ignorer le contenu de l’hymne de son pays et ceux de nombreux autres pays au passé colonialiste». «Cet hymne est le symbole de notre souveraineté, il représente notre Etat. Bien d’autres peuples ayant lutté contre le colonialisme s’en sont inspirés», rappelle le communiqué qui met l’accent sur la nécessité pour les hommes dignes de dénoncer ces viles attitudes. Pour l’Onec, l’Etat devrait mettre fin à ces attitudes en «usant de tous les moyens pour amener ce journal à présenter des excuses pour cet acte criminel». Cette histoire a également provoqué l’indignation général sur les réseaux sociaux. Les réactions sont des plus virulentes. «Ce n’est pas de l’humour british mais du mépris, de l’indécence, de l’impolitesse british. Le journal aurait pu établir un listing de ce qu’il juge être les beaux hymnes mais pas l’inverse», lit-on sur un mur d’un Facebookeur algérien. «L’humour british qui juge que notre hymne est haineux et dangereux et demain ils jugeront que notre drapeau est inadéquat?», s’interroge un autre. Pourtant, l’hospitalité et la classe british sont reconnu de par le monde tout comme leur ouverture d’esprit et leur sens de l’intégration, en témoigne la cérémonie d’ouverture qui a mis en scène les différentes cultures qui vivent en Grande Bretagne.(L’Expression-31.07.2012.)
*Réactions d’internautes…En réaction à un commentaire d’un français qui déclare que la presse est libre en grande bretagne, un internaute belge lui répond ceci: depuis quand la presse occidentale est-elle libre ? Vous parlez de celle de Murdoch qui a espionné les gens via leurs portables ? Celle de Buygues ou celle financée par le Qatar ? Celle de Canal + qui a poussé au suicide un journaliste qui essayait de faire son métier, celle de Mr Guéant et ses écoutes, pardon, ses « repérages », celle des spin doctors américains, ou celle des fadettes du juge Courroye ?
**Plusieurs festivités sont au programme de la cérémonie, mais la journée de vendredi sera marquée par le son des cloches qui sonneront dans le Royaume-Uni à commencer par Big Ben qui sonnera aussi vite et fort que possible pendant trois minutes, annonçant le début de cette grande fête internationale. La capitale britannique, signalons-le, est la première ville à avoir organisé cette joute internationale à trois reprises après celle de 1908 et 1948.
La ville de Londres, rappelons-le, a été choisie parmi cinq villes candidates à savoir, Londres, Paris, Madrid, Moscou et New York lors de la 117e session du Comité international olympique (CIO), le 6 juillet 2005 à Singapour. Demain donc sera le dernier jour du relais de la flamme olympique de Londres 2012. Après avoir été portée dans le plus ancien labyrinthe végétal du monde à Hampton Court Palace, la flamme qui a parcourue plus de 12 000 kilomètres montera dans la Gloriana, la barque de la reine, sur laquelle sera allumée la vasque. Pendant la matinée, sept relayeurs à bord du Gloriana allumeront une torche sur la vasque et la porteront chacun pendant environ huit minutes. La dernière étape du relais de la flamme verra le dernier relayeur du Gloriana apporter la flamme à Tower Bridge vers 12h45. Elle restera ensuite à l’abri des regards jusqu’à la cérémonie d’ouverture le soir. La diffusion dans le monde entier de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, débutera, selon les organisateurs à 21h et sera suivie par des millions de personnes aux quatre coins du monde. Concernant les participants à ce rendez-vous mondial, l’Afrique sera représentéepar le plus grand nombre de pays avec 53 pays, suivie de l’Europe avec 49 pays, l’Asie 43, l’Amérique 41 et l’Océanie avec 17 pays. Les pays les plus représentés sont le pays organisateur avec 542 athlètes, les Etats-Unis avec 530 et la Russie avec 430 sportifs. A l’inverse, le Tchad, le Cap-Vert et les Kiribati ne seront représentés qu’avec un seul athlète. .L’Algérie quant à elle prendra part à cette édition avec 39 athlètes dont 12 volleyeuses. Deux contingents des sportifs algériens se sont déjà envolés pour Londres et deux autres contingents sont prévus le 31 juillet et 6 août prochain.
Plusieurs festivités sont au programme de la cérémonie, mais la journée de vendredi sera marquée par le son des cloches qui sonneront dans le Royaume-Uni à commencer par Big Ben qui sonnera aussi vite et fort que possible pendant trois minutes, annonçant le début de cette grande fête internationale. La capitale britannique, signalons-le, est la première ville à avoir organisé cette joute internationale à trois reprises après celle de 1908 et 1948.
La ville de Londres, rappelons-le, a été choisie parmi cinq villes candidates à savoir, Londres, Paris, Madrid, Moscou et New York lors de la 117e session du Comité international olympique (CIO), le 6 juillet 2005 à Singapour. Demain donc sera le dernier jour du relais de la flamme olympique de Londres 2012. Après avoir été portée dans le plus ancien labyrinthe végétal du monde à Hampton Court Palace, la flamme qui a parcourue plus de 12 000 kilomètres montera dans la Gloriana, la barque de la reine, sur laquelle sera allumée la vasque. Pendant la matinée, sept relayeurs à bord du Gloriana allumeront une torche sur la vasque et la porteront chacun pendant environ huit minutes. La dernière étape du relais de la flamme verra le dernier relayeur du Gloriana apporter la flamme à Tower Bridge vers 12h45. Elle restera ensuite à l’abri des regards jusqu’à la cérémonie d’ouverture le soir. La diffusion dans le monde entier de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, débutera, selon les organisateurs à 21h et sera suivie par des millions de personnes aux quatre coins du monde. Concernant les participants à ce rendez-vous mondial, l’Afrique sera représentéepar le plus grand nombre de pays avec 53 pays, suivie de l’Europe avec 49 pays, l’Asie 43, l’Amérique 41 et l’Océanie avec 17 pays. Les pays les plus représentés sont le pays organisateur avec 542 athlètes, les Etats-Unis avec 530 et la Russie avec 430 sportifs. A l’inverse, le Tchad, le Cap-Vert et les Kiribati ne seront représentés qu’avec un seul athlète. .L’Algérie quant à elle prendra part à cette édition avec 39 athlètes dont 12 volleyeuses. Deux contingents des sportifs algériens se sont déjà envolés pour Londres et deux autres contingents sont prévus le 31 juillet et 6 août prochain. (lemidi-dz.com..26.07.2012.)
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**échos des jeux
Empreintes : lors de l’opération de prélèvement des empreintes digitales des membres de la délégation algérienne, les services concernés de la police des frontières de Heathrow ont été stupéfaits devant l’absence d’empreintes chez une volleyeuse de la sélection algérienne. Finalement, l’énigme a été résolue puisqu’ils ont réussi après plusieurs tentatives à faire apparaître les empreintes de l’athlète. Selon le chef de mission, Mohamed Azzoug, un cas similaire s’est produit il y a quelques années avec l’athlète Souad Aït Salam.
Report : la judokate, Sonia Asselah (+78), et son entraîneur, Samir Boutebcha, ont décidé de retarder leur déplacement à Londres jusqu’au 30 juillet prochain. Le coach préfère poursuivre la préparation de son athlète en Algérie. En revanche, le président de la fédération algérienne de judo fait partie de la délégation.
Activités : le président du comité olympique algérien, Rachid Hanifi, a un programme chargé en marge des JO de Londres, avec notamment la réunion du comité international olympique sous la présidence de Jacques Rogge, dont ce sont les derniers jeux comme patron du CIO. Hanifi participera également aux travaux du congrès de l’ACNOA, ainsi qu’à d’autres réunions de travail.
XXL : le nageur Nabil Kebbab, seul représentant de la natation algérienne aux Jeux de Londres, n’a pas enfilé sa tenue de parade officielle lors du déplacement de la délégation algérienne à Londres pour la simple raison que la tenue qui lui a été remise était de petite taille. Une déception qui se lisait sur le visage de Kebbab.(APS)
**Les Algériens s’installent dans le village olympique
Les athlètes algériens du deuxième contingent, arrivés mardi après-midi dans la capitale britannique pour prendre part aux Jeux Olympiques Londres-2012, ont pris leur quartier et rejoint leurs compatriotes au village olympique à Stratford.
Après le premier contingent vendredi, composé des athlètes d’Escrime, cyclisme et d’aviron, c’était au tour des représentants de la boxe, volley-ball dames, natation, tir sportif et judo de découvrir le lieu d’hébergement dans le magnifique village olympique à quelques encablures du parc olympique.
La délégation algérienne est installée dans le bâtiment F qui donne sur la salle du Basket-ball non loin de la polyclinique du village. Les athlètes occupent trois étages du bloc F (7é au 9e étage) dans des conditions parfaites, selon le chef de mission Mohamed Azzoug.
« Toutes les dispositions ont été prises et l’opération de remise des clés s’est effectuée rapidement grâce à l’assistance des organisateurs. Je peux vous affirmer que tout est parfait », a déclaré Azzoug à l’APS . Au programme de la première journée, après l’installation des athlètes dans les appartements, la découverte des sites d’entrainement. Les boxeurs ont préféré effectuer leur séance de décrassage à l’intérieur du village olympique.
« La séance de récupération a été effectuée dans le village olympique pour la simple raison que le site d’entrainement est loin. Au programme de ce mercredi deux séances, la première a été effectuée dans la matinée et la seconde est prévue à 18hoo.
Les boxeurs ont hâte de débuter la compétition. Pour le moment tout se passe bien. Les conditions d’hébergement sont parfaites et le restaurant est ouvert h 24″, s’est réjoui le directeur technique national, Mourad Meziane. Un troisième contingent de la délégation algérienne est attendu à Londres à la fin du mois de juillet, il sera constitué des athlètes d’athlétisme, de la judokate Asselah Sonia, de trois lutteurs et d’un athlète du Taekwondo. (APS-26.07.2012.)
**CIO : les nouveaux vice-présidents et membres de la Commission exécutive connus
L’Ukrainien Sergueï Bubka, l’Espagnol Juan Antonio Samaranch Junior et le Guatémaltèque Willy Kaltschmitt ont été élus, jeudi à Londres, membres de la Commission exécutive du Comité international olympique (CIO), dont le Britannique Craig Reedie et la Marocaine Nawal El-Moutawakel sont devenus vice-présidents.
Le Thaïlandais Nat Indrapana a échoué, pour sa part, à gagner sa place dans la Commission exécutive, véritable gouvernement du CIO, alors que l’Américaine Anita de Frantz et le Libanais Toni Khouri, qui avaient annoncé leur candidature mercredi, l’ont retirée à la dernière minute.
Quatre autres candidats, qui étaient assurés de leur présence dans la Commission exécutive en raison de leurs fonctions, ont été nommés. Il s’agit du représentant des Fédérations olympiques d’hiver, le Suisse René Fasel qui conserve son poste et est rejoint par trois nouveaux venus : le Taïwanais Wu Ching-Kuo, au titre des fédérations d’été, l’Irlandais Patrick Hickey, représentant des Comités nationaux olympiques (CNO) ainsi que l’Allemande Claudia Bokel, nouvelle présidente de la Commission des athlètes.
Les deux postes de vice-présidents, qui donnaient lieu à un vote de confirmation puisque seuls deux membres étaient candidats, ont été attribués au Britannique Craig Reedie (85 votes pour, 4 contre) et à la Marocaine Nawal El-Moutawakel (81 pour, 10 contre).
Ce vote, organisé lors de la 124e assemblée générale du CIO qui s’achève ce jeudi, à la veille de la cérémonie d’ouverture des 30es jeux Olympiques à Londres, intervient un an avant l’élection du successeur du président Jacques Rogge, en poste depuis 2001.(APS-26.07.2012.)
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**Le village olympique, tour de Babel des JO
Des stars millionnaires du football britannique se plient à l’étroitesse des lits jumeaux, tandis qu’un couple de sportifs australiens s’est plaint de devoir faire chambre à part : bienvenue au village olympique des JO de Londres.
Onze bâtiments, plus proches du HLM que de l’hôtel 5 étoiles, abritent pour la durée des jeux 2 818 appartements de «standing olympique», selon les organisateurs. Pour des footballeurs britanniques habitués au faste des grands hôtels, les conditions sont plutôt spartiates : lits jumeaux avec table de nuit de bois clair, sac à linge sale et deux serviettes de toilette, une penderie pour deux et l’autorisation de ramener chez soi la couette aux couleurs olympiques. Le milieu de terrain de Liverpool Craig Bellamy a reconnu que c’était «nouveau pour nous», tout en trouvant que «manger avec les autres sportifs constituait un ajout heureux à l’expérience». Les footballeurs sont «généralement tenus à l’écart», observe-t-il, tout à fait prêt à «se mettre dans le bain». Le champion de tir australien Russell Mark s’est plaint en revanche de ne pouvoir partager sa chambre avec son épouse Lauryn, également membre de l’équipe australienne de tir, pendant les Jeux. Selon lui, il s’agit d’une mesure de rétorsion des autorités sportives australiennes mécontentes d’une photo de Lauryn dans un magazine masculin, en bikini et fusil à l’épaule. «Le plus stupide est que des tonnes de couples homosexuels dans les équipes olympiques vont partager la même chambre, alors que nous sommes pénalisés en tant qu’hétérosexuels», a-t-il protesté au grand dam de Nick Green, chef de mission de l’équipe australienne. «Ce n’est simplement pas vrai… l’hébergement est organisé pour faire en sorte que tous les athlètes puissent dormir au village», a-t-il assuré. En tout cas, ce mode d’hébergement ne sera pas synonyme de mauvais moment à passer pour tout le monde, si on en juge par la mise à disposition de 150 000 préservatifs au village olympique…(Le Soir d’Algérie-23.07.2012.)
**Londres, capitale olympique en quelques chiffres
11 MILLIONS DE BILLETS ont été émis pour les JO et les Jeux paralympiques, dont 6,60 millions à des spectateurs britanniques. 75% ont été vendus au Royaume-Uni. Le reste se répartit entre le CIO (5%), les sponsors (8%) et les comités olympiques nationaux (12%).
9,3 MILLIARDS DE LIVRES (11,6 milliards d’euros) ont été dépensés pour l’organisation des Jeux. C’est presque quatre fois le coût prévu au moment où la candidature de Londres avait été acceptée, en 2005. Les budgets établis initialement pour la sécurité et les cérémonies d’ouverture et de clôture ont doublé. Celui de la sécurité atteint maintenant 553 millions de livres (690 millions d’euros), selon les dernières estimations, tandis que celui des cérémonies s’élève à 81 millions de livres (101 millions d’euros).
10.490 ATHLETES, inscrits dans 26 disciplines olympiques, vont concourir pour 302 épreuves. Ils seront soumis à 5’000 tests antidopage.
1 MILLION D’ARTICLES DE SPORT seront nécessaires pour ces Jeux, dont 26’400 balles de tennis, 600 ballons de basket et 6’000 cibles de tirs à l’arc.
Sortez couverts…
150.000 PRESERVATIFS seront à la disposition des participants dans le village des athlètes.
34 SITES sont prévus en Grande-Bretagne pour les JO, dont neuf dans le parc olympique lui-même, situé dans l’est de Londres. Il a fallu trois ans et 10’000 tonnes d’acier pour construire le stade olympique, situé au coeur du parc. 10’000 toilettes provisoires ont été installées sur ces 34 sites, « de quoi suffire aux besoins de la population de Malte », proclament les organisateurs.
2 MILLIONS DE VISITEURS sont attendus à Londres pour les JO, selon le secrétaire d’Etat en charge des Jeux, Hugh Robertson. Les spectateurs vont effectuer au total quelque 20 millions de trajets pendant les JO, dont 3 millions par jour au pic des Jeux, mettant sous pression le réseau de transports publics de Londres, déjà aux limites de ses capacités en temps normal.
14 MILLIONS DE REPAS seront servis pendant les JO. 232 tonnes de pommes de terre, plus de 100 tonnes de viande, 75’000 litres de lait et 330 tonnes de fruits et légumes sont prévus pour nourrir les troupes. McDonald’s, qui a installé sur le site olympique le plus grand de tous ses restaurants au monde, pense écouler 50’000 Big Macs, 180’000 portions de frites et 30’000 milkshakes.
46’000 OUVRIERS ont construit le parc et le village olympiques. Au total, 200’000 personnes sont mobilisées pour les JO, dont 100’000 contractuels et 70’000 volontaires.
12’875 KILOMETRES seront parcourus au total par la flamme olympique avant son arrivée au stade pour l’ouverture des Jeux.
70 MOUTONS, 12 CHEVAUX, TROIS VACHES, DEUX CHEVRES, DIX POULETS ET TROIS CHIENS DE BERGER seront rassemblés pour le premier tableau de la cérémonie d’ouverture dans le stade olympique, transformé pour l’occasion en un idyllique paysage champêtre. (agences/bond.23.07.2012.)
***3.500 athlètes musulmans à Londres
le jeûne et ses conséquences sur les performances des compétiteurs
Dans un article paru dans lepoint.fr, entre 3.000 et 3.500 musulmans s’apprêtent à disputer les Jeux olympiques à Londres entre le 27 juillet et le 12 août 2012. Hasard du calendrier, le Ramadhan concorde avec les dates de l’épreuve sportive. Or le jeûne peut avoir de graves conséquences pour la santé et les performances des compétiteurs.
« Un sportif en plein effort a besoin de 250 ml d’eau toutes les 20 minutes. De ce fait, le jeûne est déconseillé aux compétiteurs », déclare Dr Hicham Moutaouakil, secrétaire général de l’Association régionale de médecine du sport (Arms) de Rabat. Le médecin du sport Jean-Baptiste Mercier confirme cette théorie : « À part tôt le matin, la pratique du Ramadhan paraît inconcevable au regard de l’intensité des épreuves sportives de haut niveau. »
« Le report du Ramadhan est un droit inscrit dans le Coran. Certains sportifs suivent le jeûne, d’autres le reportent. L’important est de respecter l’intégrité physique des sportifs », explique Nassurdine Haidari, adjoint au maire du premier secteur de Marseille, Patrick Mennucci, et ancien imam. « À travers la pratique sportive, on peut montrer la flexibilité d’une religion. »
Pour Mohamed-Khaled Belabbas, coureur du 3000 m steeple sous les couleurs de l’Algérie, le choix est simple : « Je ferai le Ramadhan comme j’ai l’habitude de le faire. Ce n’est pas une nouveauté pour moi. » Pour Darren Cheesman, joueur de hockey anglais de confession musulmane, la volonté de respecter le Ramadhan peut même donner un « ascendant mental » aux athlètes concernés, selon les déclarations recueillies par lepoint.fr
Pour ce site internet, pour autant, une majorité de musulmans auront recours au report du jeûne pour des raisons de performances. « Incontestablement, nos capacités physiques sont diminuées. On est partagés entre la volonté de respecter l’un des cinq piliers de notre religion et celle d’arriver le plus en forme possible aux JO », témoigne la nageuse marocaine Sara El-Bekri, qui ne jeûnera pas. Mahiedine Mekhissi, le spécialiste des 3000 m steeple français, ne suivra pas non plus le Ramadhan. « Non, je ne vais pas le faire. Je le rattraperai plus tard », déclare-t-il dans une interview au Monde. Avant d’ajouter : « Je suis croyant, et pour moi, mon dopage, c’est la foi. »
Lepoint.fr indique qu’à l’annonce des dates des Jeux olympiques, la Commission islamique des droits de l’homme avait demandé au Comité international olympique de repousser les épreuves sportives. Le CIO a immédiatement refusé en expliquant que les JO étaient une épreuve laïque. Pour faciliter la pratique du jeûne cependant, le CIO a équipé le village olympique de cantine aux heures de repas adaptées aux lever et coucher du soleil. À Londres, les mosquées serviront également des repas de rupture du jeûne aux sportifs et aux touristes musulmans. Coïncidence, avec Saint-Louis aux États-Unis, Londres est la seule ville à avoir connu des olympiades pendant la période du Ramadhan, en 1908 et en 1948. (Liberté-23.07.2012.)
** Ramdhan: Un programme spécial au profit des athlètes musulmans durant les JO
Un programme spécial a été élaboré par le Comité d’organisation des jeux olympiques (LOCOG) au profit des athlètes musulmans qui participent aux JO de Londres qui coïncident avec le mois sacré de ramadhan.
Au sein du village olympique, les résidences des sportifs musulmans ainsi que les lieux de compétition sont tous dotés de salles de prière. Le personnel composé essentiellement de bénévoles, a été instruit des besoins spécifiques des musulmans au cours du mois de Ramadan notamment le respect de l’heure de l’Iftar.
Le gouvernement britannique propose un service religieux pour permettre à environ 17.000 athlètes et officiels, à pratiquer leurs religions durant les Jeux.
L’esprit qui prévaut dans le village olympique est le strict respect des neuf religions représentées par les athlètes internationaux.(APS-24.07.2012.)
**un problème de taille, à la fois physique et spirituel, posé aux athlètes musulmans.
**Partagés entre leur foi et leur désir de performance, les 3.500 athlètes de confession musulmane présents à Londres doivent honorer deux rendez-vous importants, le mois du Ramadan et les jeux Olympiques qui s’ouvrent vendredi.
Pour la première fois depuis 1980, les dates de rendez-vous olympique coïncident avec celles du Ramadan, l’un des cinq piliers de l’islam, qui a débuté le 20 juillet 2012.
Les protestations de nombreux pays musulmans à l’époque de la désignation de Londres n’ont rien changé. Ni le comité d’organisation des JO-2012, ni le Comité international olympique n’ont envisagé la possibilité de décaler les dates des compétitions, posant ainsi un problème de taille, à la fois physique et spirituel, aux athlètes musulmans.
Selon la tradition, les musulmans se privent de nourriture et de boisson du lever au coucher du soleil, ce qui semble mal s’accommoder avec la pratique du sport de haut niveau et de performance face aux meilleurs athlètes du monde.
Les 72 sportifs marocains ont ainsi été autorisés à ne pas observer le ramadan, à la condition de jeûner plus tard pour les jours non respectés à Londres. Une fatwa, ou avis religieux, saluée par l’entraîneur en chef de l’équipe marocaine de boxe, Abdel Haq Achic: « La boxe est un sport très difficile avec deux séances d’entraînement par jour, ce que ne peuvent pas faire des athlètes qui jeûnent ». « Après trois heures de discussion avec les athlètes (avant même la fatwa, NDLR), ils ont décidé de ne plus jeûner, mais la décision leur a été difficile à prendre, car ce sont des musulmans pratiquants, mais ils n’ont pas d’autres choix s’ils veulent décrocher des médailles », rappelle-t-il. Au sein de la délégation marocaine, les footballeurs ont pourtant choisi de faire le Ramadan durant le tournoi olympique.
« Nous devons jeûner, car c’est une obligation et car Dieu nous aidera le jour des Jeux », explique le gardien de but Yassine Bounou qui va rejoindre l’Atletico Madrid.
Comme le Maroc, l’Algérie, l’Egypte, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et la Malaisie ont autorisé leurs athlètes à repousser le jeûne de plusieurs jours, mais c’est souvent le choix individuel, en conscience, qui prévaut.
« Nos athlètes vont participer aux JO pour accroître le renom de notre pays, ils peuvent jeûner à leur retour en Malaisie », justifie Harussani Zakaria, mufti de l’Etat malaisien du Perak. « Certains jeûnent, certains ne jeûnent pas, chacun fait comme cela lui convient », résume Hassan Rifaat, chef de la délégation des Emirats arabes unis.
« J’ai essayé de jeûner depuis que je suis arrivé à Londres, mais je me suis rendu compte rapidement que cela serait très, très difficile pour moi qui participe à une épreuve demandant beaucoup d’énergie », admet Methkal Abu Drais qui participera au marathon sous le maillot de Jordanie. Il y a enfin des athlètes qui concilient la lettre de leur religion et l’esprit olympique, en rappelant que l’important est avant tout de participer: « Il y a peu de probabilité que nous gagnions une médaille et jeûner est une priorité pour nous », souligne le Nigérien Hamadou Djibou Issaka qui participera aux épreuves d’aviron.(AFP-.24.07.2012.)
***départ du 2e contingent d’athlètes algériens pour Londres
Le deuxième contingent d’athlètes algériens devant prendre part aux jeux Olympiques 2012 (JO-2012), prévus du 27 juillet au 12 août, s’est envolé mardi matin à destination de Londres.
Vingt-quatre (24) athlètes algériens représentant cinq disciplines (volley-ball, boxe, tir sportif, natation et judo) étaient au départ de l’aéroport international Houari Boumediene (Alger).
Ils ont été salués avant leur embarquement pour Londres par le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar.
Un premier contingent de la délégation sportive algérienne, composé de trois athlètes de trois disciplines (escrime, aviron et cyclisme), s’était envolé vendredi matin pour la capitale britannique, rappelle-t-on. Deux autres départs des athlètes algériens sont prévus le 31 juillet et le 6 août prochains.
L’Algérie sera représentée aux JO-2012 de Londres par 39 athlètes dont 12 volleyeuses, engagés dans 12 disciplines. (APS-24.07.2012.)
**L’algérie participe avec 39 représentants dans 12 disciplines
Alors que la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques se déroulera vendredi à Londres, l’Algérie vient d’envoyer le deuxième contingent d’athlètes qui participeront à la compétition internationale….24 sportifs algériens représentant 5 disciplines olympiques sont partis mardi de l’aéroport Houari Boumédiene en direction de la capitale britannique. Pour la 13ème participation de l’Algérie aux Jeux, le pays envoie 39 représentants dans 12 disciplines. Le ministre de la jeunesse et des sports Hachemi Djiar était présent à l’aéroport pour adresser un dernier encouragement aux sportifs avant leur départ : « vous devez faire preuve de fair-play et représenter dignement le pays. Je suis convaincu que vous allez donner le meilleur de vous et que le meilleur gagne, » a-t-il déclaré. Sur toutes les disciplines dans lesquelles concourt l’Algérie, on peut envisager plusieurs possibilités de médaille. les 12 volleyeuses algériennes sont déterminées à représenter au mieux le pays. Amel Khentache, membre de l’équipe nationale, a déclaré à l’agence APS : « Nous ne pouvons pas prévoir ce qui se passera mais nous allons essayer de donner le meilleur de nous-mêmes et pourquoi pas gagner un set ou un match. Rien n’est impossible ».En judo, la médaillée de bronze de 2008 à Pékin Soraya Haddad croit en ses chances : « La compétition sera très difficile (…) nous nous sommes préparés à tout. Il faudra se concentrer et aller combat par combat. Je suis très optimiste ». L’Algérie sera également massivement représentée dans la boxe, pour laquelle elle envoie 8 athlètes. Azzedine Aggoune, sélectionneur nationale, attend beaucoup des combats : « Nous nous sommes assignés certains objectifs, entre autres la récupération des places perdues aux plans régional, continental, olympique et mondial, ce qui est chose faite et il nous reste seulement le podium olympique qui est dans nos cordes. Nos boxeurs sont concentrés et déterminés à réaliser ce dernier objectif. Le podium olympique nous fuit depuis 2000, » a-t-il indiqué à l’agence APS.Les regards sont braqués sur le boxeur Abdelhafid Benchebla, qui déclare : « Les J.O. sont difficiles avec le haut niveau qu’on leur connaît et avec le Ramadhan, ça va être encore plus dur ». Le boxeur soulève une préoccupation lancinante chez les athlètes musulmans, présents en nombre : cette année les jeux olympiques tombent pendant le mois sacré du Ramadan. Le dilemme est véritable pour les 3500 athlètes musulmans désirant remplir un des piliers de l’Islam et concourir aux Jeux. C’est la première fois depuis 1980 que ces deux événements coïncident, et malgré une tentative des pays musulmans de faire pression sur le Comité International Olympique (CIO) pour reporter la date, les sportifs devront bel et bien choisir.« Les jeux olympiques rassemblent pratiquement toutes les religions et croyances. Il va de soi que certains jours (vendredis, samedis et dimanches) présentent des difficultés pour les pratiquants de religions diverses. La pratique religieuse relève de chaque athlète et de ses convictions personnelles », a expliqué le CIO dans un communiqué récent.La plupart des athlètes ont décidé de suspendre leur jeûne pour le reprendre à la fin de la compétition, et plusieurs pays dont le Maroc et l’Algérie ont émis des fatwas autorisant les sportifs à manger. Malgré cela, l’algérien Mohamed-Khaled Belabbas, coureur du 3000 mètres steeple jeûnera comme tous les ans : « Je le ferai comme j’ai l’habitude de faire. Ce n’est pas une nouveauté pour moi ». (Algérie-focus.25.07.2012.)
**Le dilemme de l’athlète musulman…Dès lors, les compétiteurs de confession musulmane sont bien forcés de faire un choix. Certains feront prévaloir le respect de la religion, au risque d’être moins performants durant les épreuves.C’est le cas de Mohamed-Khaled Belabbas, spécialiste algérien du 3.000 mètre steeple. Il nie par ailleurs que la pratique du Ramadan puisse affecter ses performances en course. Tout juste concède-t-il être davantage fatigué après l’arrivée.Le joueur de hockey anglais Darren Cheesman va lui encore plus loin. A son sens, la volonté de respecter le Ramadan coûte que coûte donne un véritable ascendant mental aux athlètes concernés. En sport, le mental est au moins aussi important que le physique et la technique, demandez à Richard Gasquet ou Yoann Gourcuff. En ce sens, l’argument du Britannique peut-être convaincant. Mais bien des athlètes ne sont pas de cet avis. Ainsi, la nageuse marocaine, Sara El Bekri, interrompra son jeûne. Elle s’en explique : « Incontestablement, nos capacités physiques sont diminuées. On est partagé par la volonté de respecter l’un des cinq piliers de notre religion et celle d’arriver en meilleur état de forme possible aux JO. » Pour elle, ce sera le second choix, et sans hésitation. Même si elle compte sur une dérogation des oulémas marocains.Mais d’autres paramètres que le choix individuel rentrent en ligne de compte. Ainsi, Mohamed Sbihi, rameur britannique, souhaitait respecter son jeûne mais a finalement décidé de s’en abstenir. En effet, il refuse que ses coéquipiers puissent penser qu’il ne sera pas à son maximum lors des épreuves par équipe d’aviron, où la confiance mutuelle est absolument essentielle. Dans chaque cas, l’avis diverge. D’autres estiment que la performance sportive doit être prioritaire, que le jeûne doit être suivi uniquement si l’on considère sincèrement que cela n’affectera pas ses performances. D’autres, qui respectent habituellement le jeûne lors des compétitions sportives, feront une exception pour les Jeux, compétition reine de bien des disciplines. Toujours est-il que la décision est dans bien des cas très difficile à prendre. Alors, certains tentent de faciliter la vie des athlètes musulmans. Ainsi, plusieurs pays ont demandé à leurs autorités religieuses d’envisager la promulgation d’une fatwa qui autoriserait les athlètes à reporter leur mois de jeûne après les Jeux. Une fatwa de ce type a déjà été émise aux Emirats, par le grand mufti de Dubaï en personne. Au Maroc, les oulémas sont en train de réfléchir à la requête soumise par le gouvernement. En revanche, il est peu probable de voir des athlètes saoudiens par exemple bénéficier de telles largesses de la part de leur très rigoriste clergé wahhabite. Et, pour sa part, la Grande Mosquée de Paris a refusé d’émettre une telle décision. Du côté des organisateurs des Jeux, on tente de trouver des solutions pour les athlètes qui tiendraient à jeûner. Si modifier le calendrier était inenvisageable, le Comité d’organisation a toutefois consenti à quelques arrangements : ainsi, il se chargera de fournir de la nourriture aux athlètes dès le coucher du soleil, et a sommé les restaurants du village olympique de rester ouverts de nuit.Certaines mosquées de Londres, enfin, ont décidé de lancer l’opération « Iftar 2012 », l’iftar étant le nom donné au repas de rupture de jeûne. Ainsi, dès le coucher du soleil, elles serviront des repas aux athlètes, mais aussi aux touristes et badauds. Qu’ils soient musulmans ou non. Une belle initiative au sein d’un pays souvent brocardé pour son communautarisme très marqué. (jolPress .com)
**Nageurs marocains…Sara El Bekri (première athlète à gauche) a choisi de ne pas jeûner
***Dix-huit athlètes féminines des six monarchies arabes du Golfe vont participer aux jeux Olympiques de Londres, un nombre inédit pour une région où le sport féminin de compétition est confidentiel, voire inexistant comme dans le royaume ultraconservateur d’Arabie saoudite.
L’Arabie saoudite n’a jamais envoyé d’athlètes femmes aux JO.
La participation féminine aux JO est encouragée par le Comité olympique international (CIO), dont les dirigeants ont discuté longuement avec l’Arabie saoudite, le Qatar et Brunei pour que ces trois pays envoient pour la première fois des femmes aux Jeux de Londres.Le Qatar a déjà sélectionné quatre athlètes pour Londres, le petit royaume de Bahreïn huit, le Koweït trois, les Emirats arabes unis deux et le sultanat d’Oman, une athlète.Cette participation est le signe d’une évolution dans les sociétés conservatrices du Golfe qui commencent à favoriser le sport féminin, notamment au Qatar qui entretient de grandes ambitions sportives. « Nous sommes très heureux de la participation des athlètes femmes aux Jeux Olympiques », a souligné cheikh Saoud ben Abdel Rahmane Al-Thani, secrétaire général du Comité Olympique du Qatar.Selon lui, le sport féminin au Qatar commence à s’affirmer, les athlètes femmes de son pays ayant remporté 32 médailles dont 8 d’or, lors des derniers Jeux Arabes. Après avoir obtenu le Mondial-2022 de football, le Qatar s’est porté candidat pour les JO-2020. Il en a été écarté mais n’a pas renoncé à présenter sa candidature pour ceux de 2024. Le petit royaume de Bahreïn compte quant à lui sur un podium en alignant Mariyam Jamal, double championne du monde du 1.500 mètres. « Notre participation va donner de l’impulsion au sport féminin à Bahreïn et dans la région », se félicite cheikh Khaled ben Abdallah Al-Khalifa, directeur exécutif du Comité olympique bahreïni. La délégation des Emirats arabes unis comptera deux femmes (haltérophilie et 1.500 mètres) qui ont été qualifiées en bonne et due forme lors de sélections régionales, selon Awatef Moutawa, dirigeante sportive. Le Koweït et le sultanat d’Oman alignent respectivement trois et une athlète féminine, ayant déjà envoyé des femmes dans de nombreuses compétitions sportives.Mais c’est en Arabie saoudite, la plus conservatrice des six monarchies du Golfe, que la participation des femmes fait débat, les responsables religieux se montrant hostiles au sport féminin en général parce qu’il implique la mixité.Human Rights Watch a rappelé le 25 juin que le sport était toujours interdit à des millions de femmes en Arabie saoudite en dépit de l’annonce de la participation d’une Saoudienne aux Jeux de Londres. « C’est un pas en avant important, mais il n’aborde pas les obstacles fondamentaux qui empêchent les femmes de participer aux sports dans le royaume », où les compétitions sportives publiques pour femmes sont interdites, souligne cette organisation de défense des droits de l’Homme basée à New York. Le 24 juin, l’Arabie saoudite avait indiqué que le royaume autoriserait pour la première fois des athlètes féminines à participer aux JO cet été. Le Comité olympique saoudien va « superviser la participation des athlètes féminines qui peuvent être qualifiées », a indiqué l’Arabie saoudite en faisant publier son communiqué à Londres, probablement pour ne pas heurter les milieux conservateurs. La cavalière Dalma Rushdi Malhas, pressentie pour être la première Saoudienne à participer à des jeux Olympiques, n’a finalement pas réussi à se qualifier pour Londres (27 juillet – 12 août), selon la Fédération équestre internationale (FEI). « Cependant, nous savons que le Comité international olympique examine le cas d’un certain nombre d’autres athlètes saoudiennes, dans d’autres sports », a ajouté Ingmar De Vos, secrétaire général de la FEI dans un communiqué. L’Arabie saoudite n’a jamais envoyé d’athlètes femmes aux JO. AFP- (France.24 -23.07.2012.)
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**le football féminin lance les JO…Deux jours avant le déroulement de la cérémonie d’ouverture, les Jeux olympiques de Londres commencent ce mercredi 25.07.2012, sur le terrain, avec six rencontres du tournoi féminin de football. La France affronte les États-Unis en fin d’après-midi. Les JO de Londres ouvrent officiellement vendredi, avec la reine Elizabeth II ; mais ce sont d’autres Britanniques, les footballeuses de « Team GB », qui vont donner le coup d’envoi sportif de la grande quinzaine olympique, mercredi à 17h00, contre la Nouvelle-Zélande.Une heure plus tard, ce sont les Bleues de Bruno Bini qui entreront à leur tour en scène, sur la pelouse du Hampden Park de Glasgow, en Ecosse. En face d’elles, les Américaines. Les triples championnes olympiques les avaient privées de la finale lors de la Coupe du monde 2011.
Depuis ce Mondial allemand, les Françaises ont gagné leurs 17 rencontres. Avec 61 buts marqués contre 4 encaissés seulement.
Elles sont devenues une puissante émergente dans le monde du ballon rond féminin. Et elles visent clairement une médaille lors de ce tournoi olympique, avec en ligne de mire la finale de Wembley le 9 août.
Pour les filles de l’équipe de Grande-Bretagne, ce duel face à la Nouvelle-Zélande, à Cardiff, sera en tout cas l’occasion d’une première historique: c’est la première fois que des joueuses anglaises, galloises, écossaises ou nord-irlandaises évolueront sous le même maillot.
Les filles du football, chargées d’inaugurer les JO de Londres, pour 19 jours de compétitions, seront imitées jeudi par leurs collègues masculins. Puis ce sera au tour des archers vendredi, quelques heures avant la cérémonie d’ouverture officielle, au coeur du stade Olympique.
Mais il faudra attendre samedi pour voir tomber les premières des 302 médailles d’or attendues jusqu’au 12 août. Et les regards seront immédiatement tournés vers la piscine, avec le maître Michael Phelps, à la recherche d’un quinzième titre olympique. (AFP)
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*Vidéos : La flamme descend du ciel
*arrivée spectaculaire de la flamme olympique à Londres
La torche, enfermée dans une lanterne et portée par un commando de marines, s’est offert une descente en rappel de 55 mètres au niveau de la Tour de Londres. Le maire Boris Johnson était présent pour l’accueillir. Deux relayeurs se sont transmis la torche avant qu’elle ne rentre dans la Tour de Londres pour y passer la nuit en compagnie des joyaux de la couronne et des 4700 médailles des Jeux olympiques. Dès ce samedi 21.07.2012., la flamme entame un voyage d’une semaine dans Londres, avec une traversée des 33 arrondissements de la capitale. 982 porteurs de torches se relaieront. Le 27 juillet 2012, elle descendra la Tamise à bord d’une barge royale avant de rejoindre le stade olympique où elle allumera une vasque monumentale, donnant le coup d’envoi des Jeux.
***La qualification de l’équipe nationale féminine de volley-ball aux jeux Olympiques de Londres 2012 est un «pari relevé», a déclaré le président de la Fédération algérienne de volley-ball. «Nous avons relevé le challenge. Notre équipe nationale féminine ira aux jeux Olympiques de Londres 2012, malgré quelques personnes sceptiques qui ne croyaient pas à cet objectif », a affirmé Mustapha Lemouchi. Pour rappel, le six algérien s’est qualifié aux joutes de Londres, à l’issue de sa victoire sur son homologue du Kenya par 3 sets à 1 (25-16, 25-21, 20-25 et 25-12), en match comptant pour la 3e journée du tournoi préolympique (zone Afrique) disputé à Blida. C’était la 3e victoire des volleyeuses algériennes après celles enregistrées respectivement devant l’Egypte (3-1) et les Seychelles (3-0). Le Kenya a pris la 2e place, grâce à ses victoires sur les Seychelles (3 -0) et l’Egypte (3-2). Donnant son avis sur l’évaluation de ce tournoi, le boss de la FAVB dira : «C’est une qualification historique, la seconde consécutive après celle de 2008. Elle intervient au moment où plusieurs équipes africaines ont effectué beaucoup de progrès dans leur jeu. Ces équipes représentent désormais de sérieux clients pour la sélection nationale algérienne. Je citerai le Cameroun, l’Egypte, la Tunisie, et le Kenya. Le niveau de ce tournoi préolympique de 2012 est de loin plus relevé que celui de 2008. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Trois victoires consécutives face à l’Egypte, les Seychelles et le champion d’Afrique en titre d’Afrique n’est pas une mince affaire. Certes, la manière a fait défaut parfois, mais ce n’est pas ce qu’il faut retenir. Le volume de jeu n’est pas encore satisfaisant, mais ça ne devrait plus tarder. C’est la principale lacune de cette équipe algérienne qui puise sa force de son bloc défensif et d’un contre foudroyant. En outre, elle peut compter sur des joueuses capables de faire la différence sur une action individuelle. Je pense que le dernier stage a fait beaucoup de bien à cette équipe. Ce qu’il faut améliorer encore, c’est indéniablement l’animation offensive. Concernant le regard qu’il porte sur ce tournoi très réussi sur tous les plans, Mustapha Lemouchi dira encore : «Les équipes venues en Algérie n’avaient qu’un seul objectif : celui de partir à Londres. Algérie-Egypte et Algérie-Kenya m’ont beaucoup plu pour le rythme et l’intensité. Même chose pour Egypte-Kenya. Le niveau s’est amélioré au fil des matches, et ça c’est de bon augure pour le volley-ball africain. Evidemment, les jeunes files algériennes appelées à la rescousse confirment de match en match l’étendu de leur talent. Elles ont bien fait les choses. En fin, je dirais que le résultat de l’équipe nationale est le fruit d’un long processus. Nous avons cueilli le fruit d’un long processus de préparation qui a débuté il y a de cela une dizaine d’années. J’aimerais, à ce propos, rendre hommage à tous les techniciens qui se sont succédé à la barre technique de l’équipe nationale, tels que Naïm, Mouloud Ikhedji et Ahmed Boukacem à qui je souhaite un prompt rétablissement», a-t-il conclu son discours. (La Tribune-13.02.2012.)
La championne d’Afrique en titre, Zahra Bouras, a remporté le 800 m du meeting de Montreuil (France) en 1’58″78, et se qualifie ainsi pour les Jeux olympiques de Londres-2012. Zahra Bouras a devancé la Biélorusse Maryna Arzamasava (1’59″63) et la Marocaine Malika Akkaoui qui a pris la 3e place (1’59″97). (07.06.2012.)
*le ballon officiel des JO Londres 2012
*La nageuse olympique américaine Natalie Coughlin
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*L’Arménie promet 700.000 euros à ses athlètes pour chaque médaille d’or
L’Arménie est prête à offrir des primes de pas moins de 700.000 euros à ses athlètes qui décrocheront une médaille d’or lors des jeux Olympiques 2012 (JO-2012), prévus du 27 juillet au 12 août à Londres, ont rapporté lundi des médias.
Le gouvernement a promis de verser 100.000 dollars (82.600 euros) pour un titre olympique, le Comité olympique arménien 50.000 dollars, tandis que le président du Comité olympique, politicien et homme d’affaires, Gagik Tsarukyan, s’est engagé à ajouter la bagatelle de 700.000 dollars, soit un total de 850.000 dollars (700.000 euros).
Gagik Tsarukyan avait déjà promis une récompense similaire aux JO-2008 de Pékin mais aucun des athlètes engagés n’avait ramené le vermeil, se contentant de six médailles de bronze. Depuis sa première participation en tant que nation indépendante en 1996, l’Arménie n’a remporté qu’un seul titre olympique, précisément à Atlanta (Etats-Unis) en lutte. (L’Expression-23.07.2012.)
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