Fruits et légumes d’Algérie
*les abricots du sahara
Aujourd’hui, en allant faire le marché à la rue des Aurès, en plein centre d’Oran, un nouveau fruit de saison est entré en force, il est venu agrémenter les étalages et cligner de l’oeil aux clients habituels de ce marché : il s’agit des abricots que j’avais déjà vus auparavant chez certains marchands de fruits à des prix prohibitifs allant jusqu’à 160 DA le kilo. Mais cet abricot de la rue des Aurès n’était pas cher du tout.. il était proposé ce matin à 80 da le kilo. Il avait une belle couleur orangée avec du rouge par endroits.. beaucoup de monde entourait la table du marchand qui semblait dépassé par la demande, et il recourait au stratagème de la monnaie qui lui manquait pour servir d’une manière anarchique.. J’ai essayé de savoir de quelle région était ramené cet abricot-là.. il me fut répondu: du sahara algérien.. J’ai été agréablement surpris que notre sahara ne produisait pas seulement du pétrole et du gaz.. mais qu’il y avait aussi l’agriculture qui se développe là-bas d’une manière encourageante, malgré un climat sévère, et qui commence à donner des résultats satisfaisants. A coté de l’abricot, il y avait d’autres fruits et légumes du sud algérien, comme la tomate à 30 da le kilo et les cougettes à 30 da également.. et la datte algérienne légendaire, bien sùr. Le pulpe de cet abricot était sain et limpide, il lui manquait peut-étre un peu de jus.. mais il sentait bon.. et on l’avait cueilli avant qu’il ne soit arrivé à sa pleine maturité, par crainte de la chaleur. Malgrè tout celà, il avait un goùt agréable et vu son prix du début de saison, il était à la portée de beaucoup de gens. Quelqu’un m’avait dit un jour que l’avenir du pays se fera à partir du sahara algérien. Il y a déjà des pionniers qui ont opté pour cet endroit-là. D’autres suivront peut-ètre.. avec la volonté, l’initiative et la persévérence.. du travail sérieux.. et un coup de pouce de la part des autorités.. on verra surgir là-bas dans le désert, des oasis d’un genre nouveau…Niar
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*les truffes d’Algérie .d’une haute qualité nutritive
les anciens la nommaient.. « la fille de la foudre ».
Les premières truffes sauvages (etterfas) ont fait leurs apparitions ces derniers jours sur les étals des souk de Ghardaia et d’autres villes du Sud algérien, avec un peu de retard cette année, à cause de la sécheresse. Ces tubercules, très prisés dans l’art culinaire des régions des Hauts Plateaux et du Sud, sont proposés à des prix variant entre 1.000 et 1.100 da le kilo (l’équivalent de 10 euros le kg). D’une qualité exceptionnelle, les truffes d’Algérie sont très répandues dans les vastes étendues du Hamadna, dans les régions de Mansourah, Guerrarra, Zelfana, les Hauts-Plateaux et le Sud-ouest algérien. On en ramasse environ 10 kg par ha, parfois plus. La truffe est le fruit d’une production sauvage, et non pas d’une production faite dans un cadre organisé, comme la pomme de terre par exemple. C’est un champignon souterrain de la famille des ascomycètes, aux différentes formes irrégulièrement rondes, allant de la taille d’une noix à celle d’un poing.. et bien connu des amateurs friands de sa saveur au parfum envoùtant. Il est généralement cueilli à l’état sauvage manuellement, au mois de janvier ou février, après les chutes de pluies. Sa production en quantité et qualité dépend aussi de la violence et la fréquence des tempètes. C’est là, une curiosité agro-climatique de la truffe.. les anciens l’avaient surnommée la « fille de la foudre ».. elle était connue au moyen-orient depuis, peut-ètre 6.000 ans, et ses vertus étaient appréciées par les plus vieilles civilisations (mésopotamienne, sumérienne, araméenne…). D’une haute valeur nutritive, contenant du sodium, du potassium, du phosphore, du chlore, du calcium, du souffre, du fer et des protides, la truffe est considérée par de nombreuses personnes comme un aliment aux grandes vertus thérapeutiques et aphrodisiaques. Ce légumineux du terroir est exporté vers de nombreux pays orientaux et européens. La cueillette des truffes s’effectue généralement au petit matin ou avant le coucher du soleil par des jeunes à l’oeil exercé et ayant le flair pour remarquer les craquelures du sol indiquant le « gite » d’une truffe. Les truffes du désert, celles de Ghardaia notamment, se caractérisent par leurs tailles, leurs couleurs et leurs saveurs. Ainsi distingue-t-on, la petite truffe noire qu’on déguste sans assaisonnement, en raison de son goùt prononcé, après l’avoir fait bouillir dans l’eau salée pour éliminer les grains de sable. La truffe blanche, plus grosse, aux saveurs fugitives, est utilisée pour le sauté de champignons au « d’han » (beurre local), ou pour garnir les pizzas. On en garde jalousement le secret de la congélation.
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*la cerise.. une bonne récolte à Tlemcen
C’est le temps des cerises, au cours de ces deux mois de mai et de juin.. Parmi toute une panoplie de fruits de saison, c’est la cerise qui monte au « podium » sur les étals comme une star, brandissant ses couleurs vives et brillantes.. un fruit magnifique et délicieux, aux qualités nutritionnelles indiscutables.. mais qui demeure relativement cher dans nos marchés, pour les bourses de beaucoup d’Algériens.., malgrès une bonne récolte annoncée cette année dans les vergers tlemcéniens de la commune de Attar. Contrairement aux années précédentes marquées par une faible récolte due notamment aux dégats causés par la gelée et quelques autres problèmes liés à la nature de cet arbre très fragile à entretenir, le rendement de cette année est meilleur et important, selon les déclarations des agriculteurs, d’où il ressort que tous les paramètres d’une production saine et de grande quantité ont été réunis.. un climat adéquat, avec un ensoleillement exceptionnel tout au long de l’année, une hygrométrie adaptée et un temps sec au moment des récoltes. Il convient de souligner que la culture des cerisiers exige beaucoup de patience et de savoir faire, et il faut attendre huit longues années après la plantation pour que le cerisier commence à produire.. Et c’est entre 12 et 25 ans d’àge que cet arbre fruitier se mette à produire abondamment. La cerise appelée dans la région « hab el moulouk » = (fruit des rois).. est actuellement proposée dans les marchés d’Oran, entre 280 et 320 dinars le kilo, à coté des abricots à 80 et 70 da, les pèches à 70 et 50 da, les oranges à 70 da, les nèfles à 60 et 40 da, les pommes à 130 da, les bananes à 110 da, les fraises à 200 et 160 da…(22.05.2008.)
* Il y a cerises et cerises.. des rouges, des jaunes, des cerises douces et sucrées, d’autres acides.. La cerise est le fruit le plus sucré des fruits rouges.., mais aussi le plus énergétique, avec une teneur moyenne en glucides de 15 % — Douce et fraiche, elle apporte 77 calories pour 100 g, quand elle est consommée crue. En plus des glucides, la cerise contient de l’eau, de la cellulose, des lipides, des protides, des substances minérales et oligo-éléments, tels que le calcium, le chlore, le cobalt, le cuivre, le fer, l’iode, le magnésium, le manganèse, la phosphore, le potassium, le sodium, le souffre et le zinc.. et des vitamines de différents groupes : A — B1 — B2 — B3 ou PP — B5 — B6 — C . Avec des propriétés anticancéreuses, la cerise est efficace contre les douleurs arthritiques ou de la goutte, elle aide aussi à trouver le sommeil, gràce à sa haute teneur en mélatonine.. D’un intéret diététique important, la cerise est un aliment alcalinisant, nutritif, énergétique, reminéralisant, rafraichissant, avec des propriétés digestives (eupeptique,régulatrice hépatique, laxative).. et une action diurétique et dépurative.. globalement la cerise augmente les défenses naturelles biologiques et elle aurait des vertus de rajeunissement tissulaire. Par la richesse de ses propriétés nutritives, la cerise mérite bien son nom de « hab el moulouk ».
**Les vertus du fenouil….Les fenouils sont hypocaloriques et adaptés au régime minceur. Mais l’intérêt du fenouil ne s’arrête pas là, il possède des vertus phytothérapiques expectorantes permettant de calmer les crises d’asthme et la toux. Le fenouil est riche en fibre et permet de faciliter le transit intestinal. Le fenouil est également diurétique et laxatif. On l’utilise aussi comme remède contre l’aérophagie, les ballonnements et les nausées.
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Deglet nour, huile d’olive, figues sèches, raisin de table…
Produits du terroir : Saveurs exquises en quête de label
Deglet Nour de Tolga, raisin de table de Médéa, olive de Sig, figue sèche de Beni Maouche, cerise de Miliana… On les appelle communément les «produits de terroir» et ils sont très prisés pour leurs vertus nutritives et sanitaires.
Ils constituent un véritable gisement d’«or vert» qui attend d’être judicieusement exploité. Mais faute d’un travail de valorisation plus soutenu et en raison d’une politique de labellisation qui tarde à porter ses fruits, nos produits agricoles de terroir peinent à concurrencer ceux de nos voisins méditerranéens.
Au-delà de l’aspect proprement technique et des approximations sémantiques, il faut dire que ce type de produits a le vent en poupe ces dernières années.
C’est que de plus en plus d’Algériens ont pris conscience de l’importance, sinon de «manger bio», à tout le moins de manger «sain». Et si, en prime, on y ajoute la petite touche culturelle, affective, le petit côté «Madeleine de Proust», le zeste de tradition, forcément la chose prend encore plus de sens.
Mais d’abord, qu’est-ce que l’on entend exactement par «produits de terroir» ? «Un produit de terroir, comme son nom l’indique, est issu d’un terroir, et qui dit terroir, dit terre, dit localité, dit caractéristiques géographiques, techniques, climatiques, écologiques et sociales d’un territoire», explique Zoubir Sahli, agroéconomiste et fin connaisseur du sujet (voir entretien).
Fonds de «terroirs»
Un recensement non exhaustif des produits de terroir donne à voir un large éventail de ressources naturelles où se mêlent fruits et légumes, viandes ovines et même les plantes aromatiques et médicinales.
Dans une étude intitulée : «Produits de terroir et développement local en Algérie» (Options Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens ; n° 89, 2009), Zoubir Sahli a sérié méthodiquement une large gamme de produits «ayant une qualité, une origine et une réputation spécifiques».
«On note essentiellement les produits végétaux typiquement méditerranéens comme le vin de cépage, les raisins de table, l’olive de bouche et l’huile d’olive, les fruits et légumes (tomate, pomme de terre primeurs et extra-primeurs ; abricot, pomme, grenade, figue sèche…) et enfin les produits de cueillette comme les plantes aromatiques et médicinales (thym, coriandre, jasmin, orange amère, géranium, sauge bleue, câpre, menthe, lavande sauvage….)».
Et d’ajouter : «On voit apparaître (sur des marchés formels, mais aussi sur des marchés encore informels) des produits qui sont fortement appréciés par les consommateurs citadins comme l’huile d’olive et les figues sèches de Kabylie, le miel de montagne ‘‘multi-flore’’, le pain ‘‘metloû’’ (galette maison), la ‘‘rechta’’ (pâtes traditionnelles des régions de Constantine et d’Alger faites à la main), le son et les germes de blé, le ‘‘hermes’’ ou ‘‘fermes’’ (abricot séché), le ‘‘klil’’ (fromage de brebis)».
Dans un autre document intitulé «Le rôle des pouvoirs publics dans la valorisation des produits agricoles du terroir», un cadre supérieur du ministère de l’Agriculture, Youcef Redjem-Khodja, fournit des éléments précieux à ce sujet. Le document distingue les «produits d’origine végétale» et «les produits d’origine animale».
Parmi les produits végétaux, on trouve beaucoup de fruits de terroir : le raisin de table du Titteri et du Dahra (variété Ahmar Bouamar et Mokrani), l’abricot de Messaâd (Aurès), la pêche de Bouhlou (Hauts-Plateaux steppiques), la cerise de Miliana (Monts du Dahra) ou encore la pomme de Tlemcen.
Pour la deuxième catégorie, retenons la viande de mouton de la race «Ouled Djellel» et «Rembi», élevées essentiellement dans les hautes plaines steppiques du Centre (Djelfa, Birine, Aïn Ouessara, Hellala…), ainsi que la viande de mouton de la race «Hamra» (que l’on trouve à Chott Echergui à l’Est, dans l’Atlas saharien au Sud et dans les monts de Saïda et Tlemcen à l’Ouest). Le représentant du ministère de l’Agriculture cite également le miel de montagne, notamment celui de l’Atlas blidéen.
«Rihet lebled»
Force est de le constater : les produits de terroir rencontrent un succès fou depuis quelques années. La demande ne fait que s’accroître et s’exprime même de l’étranger, de la part notamment de la «diaspora» algérienne, de plus en plus friande de ces produits qui fleurent bon le pays profond, «rihet lebled».
Et l’on ne compte pas le nombre de foires, de salons, d’expos-ventes, de colloques, de séminaires, de pages Facebook et autres événements dédiés à la promotion de ces produits très prisés.
On voit aussi apparaître des boutiques spécialisées qui proposent toute une gamme de produits «traditionnels», réputés plus authentiques» et plus respectueux de l’environnement. Les plateformes de vente de produits «100% DZ» fleurissent sur Internet, ciblant sans complexe le marché international.
Cet intérêt accru pour un régime nutritionnel de qualité pousse de plus en plus de professionnels de l’agroalimentaire à exploiter ce filon. On note par ailleurs l’émergence d’initiatives citoyennes soucieuses d’améliorer le contenu de notre panier. Retenons à ce propos le formidable travail du Collectif Torba qui inscrit sa démarche dans l’agroécologie.
Outre le développement de l’agriculture familiale, l’organisation d’ateliers pour encourager les citadins à pratiquer l’agriculture urbaine et à «verdir» nos cités, l’éducation environnementale auprès des enfants, Torba œuvre ardemment pour inciter les Algériens à «consommer terroir».
Dans son document fondateur, avec pour devise «Cultivons notre santé», le Collectif Torba relève : «Un engouement certain du consommateur pour les produits de terroir est constaté ces dernières années.
Contrastant avec la vie urbaine et les produits industriels de large consommation, le terroir attire aujourd’hui une clientèle de plus en plus intéressée par des produits de qualité et renforçant la santé». Et d’exhorter nos concitoyens à changer leur modèle de consommation : «Comment valoriser ces produits de terroirs ? Il suffit à chacun de nous de privilégier les aliments cultivés localement, produits dans le respect de l’environnement, de la santé et du patrimoine local.
Il y a les miels, l’huile d’olive, les céréales locales, le poulet et les œufs de ferme, le lait de vache et de chèvre, la viande ovine de nos steppes, les dattes, les variétés locales de légumes, et fruits cultivés sans produits chimiques…Il faut se donner les moyens de consommer ces produits locaux avant que les pratiques traditionnelles ne se perdent.
Notre collectif a pour ambition de faire connaître toute la richesse des produits de terroir à travers l’organisation ou la participation aux expositions, la médiatisation et, bien sûr, la consommation sans modération, pour notre plaisir, notre santé et celle de nos enfants !»
De «l’or vert» dans nos campagnes
S’ils sont fortement prisés pour leur valeur nutritive et leurs vertus sanitaires, les produits de terroir, insistent les spécialistes, sont une aubaine pour développer les zones marginalisées. La valorisation de ces gisements d’or «vert» que recèlent nos campagnes est de nature à changer sensiblement le quotidien de nos régions délaissées.
Dans un rapport sur le développement local élaboré par un groupe d’experts pour le compte du ministère de l’Industrie, une attention particulière est portée sur «la promotion des produits du terroir». Sous-titré «51 mesures visant le développement économique local», le rapport qui date de décembre 2011 note : «Le développement et la promotion des différents produits du terroir est une alternative prometteuse pour le développement local».
«En Algérie, il faudrait une politique volontariste pour identifier, labelliser, protéger, encourager et commercialiser le produit de nos terroirs», recommandent les auteurs de ce rapport. Ils invitent en conséquence les pouvoirs publics à «identifier les gisements divers des localités permettant d’améliorer l’attractivité du territoire pour attirer les investisseurs» (proposition 32) et à «instaurer des signes et des labels officiels de qualité» (proposition 33). «L’attribution d’Indications géographiques (IG) ou d’Appellation d’origine protégés (AOP) à des produits typiques comme les produits de montagne (les dattes Deglet Nour, raisins de table et huile d’olive) permet leur meilleure identification».
Aucun produit n’est officiellement labellisé
Reste que le processus de labellisation en est encore à ses balbutiements et tarde à porter ses fruits. A l’heure actuelle, aucun produit de terroir n’est officiellement labellisé. En 2013, un décret a été promulgué (le décret exécutif 13-260 du 7 juillet 2013 fixant le système de qualité des produits agricoles ou d’origine agricole) balisait juridiquement le terrain pour la mise en place d’un dispositif institutionnel de labellisation.
Le décret dispose en son article 2 qu’il est «entendu par système de qualité des produits agricoles ou d’origine agricole, leur reconnaissance par les signes distinctifs suivants : l’appellation d’origine (AO), l’Indication géographique (IG), l’Agriculture biologique (AB) ; les labels agricoles de qualité».
Le décret annonçait dans la foulée l’instauration d’un «système national de labellisation» (art.4) Celui-ci est «organisé en un comité national de labellisation, un secrétariat permanent, des sous-comités spécialisés et des organismes de certification». Le 30 juillet 2015, le «Comité national de labellisation» a été officiellement installé. Pour le moment, seuls trois produits pilotes font l’objet d’une démarche de labellisation : la Deglet Nour de Tolga, la figue sèche de Béni-Maouche et l’olive de table de Sig.
Ce projet est mené de concert avec l’Union européenne «dans le cadre des projets de jumelage entre l’Algérie et l’Union européenne lancés en octobre 2014», rapporte l’APS (dépêche datée du 30 juillet 2015) qui précise que l’UE finance cette opération à hauteur de 6 millions d’euros.
Un financement destiné notamment à parachever le dispositif institué par le décret de 2013 et au «renforcement des capacités des acteurs concernés et à la reconnaissance de trois produits pilotes par les signes distinctifs liés à l’origine». Des experts européens, indique-t-on, ont encadré des équipes dans les trois régions concernées «pour former les techniciens et les professionnels à s’organiser autour de ces produits pilotes».*Mustapha Benfodil / el watan/ dimanche 03 avril 2016
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*Sahara algérien devenue un véritable pôle agricole
**Plusieurs centaines de milliers d’hectares de terres sont cultivés dans le Sahara algérien. El Oued, une région aride du Sahara algérien, est devenue un véritable pôle agricole international. Cela a permis de créer des emplois et de renforcer la sécurité alimentaire du pays. Dans le cadre de sa stratégie agricole, l’Algérie est partie à la conquête du désert.
En quelques décennies, les dunes de sable ont laissé place à des parcelles maraîchères et cette région est devenue l’une des principales productrices de primeurs du pays.
Le soleil, toute l’année, permet aux agriculteurs de produire à contre-saison et d’exporter des pommes de terre, mais aussi les tomates, les arachides ou les oignons.
Des pivots puisent l’eau dans la nappe phréatique et arrosent les parcelles bordées de branches de palmiers, qui créent une sorte de microclimat.
« La quasi-totalité des exploitations sont raccordées par l’électricité. Elles utilisent des technologies modernes et qui économisent l’eau pour la préservation de la nappe. On utilise très peu de pesticides. Et j’insiste sur cette phrase : c’est une agriculture durable« , affirme Adlene Mathallah, directeur des services agricoles de la Wilaya d’El Oued.
**La technique du Ghout
L’agriculture est ancestrale à El Oued, surnommée la ville aux mille coupoles, qui coiffent les maisons de cette région.
Dans cette région, la technique traditionnelle est celle du Ghout, reconnue par l’Unesco.
Les palmiers sont plantés juste au-dessus de la nappe phréatique, dans des cavités creusées entre les dunes. La récolte des dattes se fait à la force des bras.
« Le côté positif dans l’agriculture saharienne, c’est l’existence du soleil toute l’année. Il y a moins de maladies. Les produits sahariens, à 70 ou 75 %, sont des produits bio« , détaille Belkhir Djebali, gérant du domaine Daouia.
La phœniciculture a évolué, en allant notamment chercher l’eau plus profond. Les 35 000 palmiers-dattiers et 25 000 oliviers du domaine de Daouia sont irrigués au goutte-à-goutte grâce à 14 forages de 300m de profondeur. Un nouveau forage ira bientôt chercher l’eau 2 000 m sous le sable.
Des technologies modernes sont aussi utilisées pour la pollinisation, la fertilisation et la récolte. Ces machines permettent aux ouvriers de traiter jusqu’à 80 arbres par jour, avec plus de confort.
« Quand on est rapide, on gagne plus d’argent. C’est exactement ce que la mécanisation a fait, tout en gardant la durabilité de l’agriculture et en préservant l’oasis et l’écosystème oasien« , explique Dalia Djaboub, ingénieure agronome.
Le domaine produit quelque 1 800 tonnes de dattes par an. Leur traitement est fait sur place, dans l’usine d’une entreprise fleurissante, qui emploie 350 permanents et 200 saisonniers.
**Attirer des investisseurs
« Nous avons une gamme très variée de produits : la date fraîche, dénoyautée, en branche, la pâte de dattes, etc. Nous exportons dans plusieurs régions du monde et vers les quatre continents : l’Europe, l’Amérique, l’Asie et l’Afrique« , ajoute Belkhir Djebali, gérant du domaine Daouia.
Pour sa sécurité alimentaire, l’Algérie s’appuie aussi sur de larges cultures verdoyantes plus au nord. Le pays, qui d’après l’ONU, compte le plus faible taux de malnutrition d’Afrique, veut aller plus loin et attirer des investisseurs étrangers, par exemple pour éviter d’importer la moitié du blé consommé dans le pays.
« C’est la politique actuelle, une politique de défi. Celui de pouvoir produire plus, dans la productivité, et pouvoir diminuer les importations et développer des partenariats« , dit Amine Bensemmane, président de la Fondation Filaha Innove.
Au fil des réformes, la filière continue de se structurer, tandis que des jeunes entreprises développent des solutions d’agriculture intelligente et cherchent elles aussi des partenaires.
« Aujourd’hui, on a vraiment des startupers algériens qui essayent d’innover, qui essayent de créer des solutions de Smart Farming ou autres. On a un vrai challenge de les faire maturer à une étape beaucoup plus forte et de créer un business », analyse Fazil Bouaiache, expert en technologies agricoles pour la Fondation Filaha Innove.
Ces nouvelles technologies seront essentielles pour préserver les eaux souterraines, et ainsi renforcer la durabilité de l’agriculture saharienne. source: euronews.com - 27/06/2022 – Par Cyril Fourneris
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**Vidéo: Tlemcen-exportation de la poudre du caroube
Un legs connu depuis des milliers d’années dans le bassin méditerranéen
Le caroubier, arbre aux multiples vertus, sous-exploité :
Le caroubier, Taslaghwa et akharrouv en kabyle ou El Kharoub en arabe, connu sous le nom scientifique de Ceratonia Siliqua, est un arbre méditerranéen aux nombreuses vertus.
Il est connu depuis des milliers d’années dans le bassin méditerranéen. Un arbre robuste, résistant à la sécheresse et au feuillage toujours verdoyant. Il peut vivre jusqu’à 200 ans. En Algérie, on le trouve un peu partout dans le nord du pays, et même au nord du Sahara dans des altitudes de moins de 1700 m.
Dans la wilaya de Boumerdès, les villageois des montagnes ont une longue histoire avec le caroubier. A Talilt, village sis sur les hauteurs de la commune de Beni Amrane, ses quelques habitants continuent encore de tirer bénéfice de cet arbre. «Auparavant, nous vivions avec ce que prodigue Dame Nature. Figues, olives, caroubes, etc. J’ai 25 caroubiers qui produisent chacun entre 3 à 4 quintaux selon les saisons. Actuellement, on vend la récolte à des prix qui varient aussi selon la production, entre 10 à 20 DAle kilo», dira Youcef, habitant de Talilt.
La cueillette du fruit, la caroube, est réservée aux enfants. Durant tout l’été, saison de la cueillette, les petits écoliers se bousculent sous les caroubiers pour ramasser le maximum de fruits. «Je n’ai pas quitté le village durant les vacances d’été, nous n’avons pas assez d’argent pour voyager ailleurs. Cette année, j’ai fait 15 000 DA de recette en vendant de la caroube. Je les utiliserai pour la rentrée scolaire», dira un enfant de Talilt, tout heureux de son exploit.
Un arbre à 100% utile
Dans les traditions des villageois, la consommation de la caroube se fait de différentes manières. «Soit on mange directement le fruit, soit on le moud une fois sec pour obtenir une farine qu’on mélange à l’huile d’olive pour la consommer. Auparavant, je me souviens qu’on faisait même du couscous avec», explique Ali, un sexagénaire. Le fruit du caroubier est d’un goût sucré. Par sa forme, il ressemble beaucoup plus à des gousses de haricot ou à des cornes. La caroube est largement utilisée depuis l’antiquité pour ses vertus thérapeutiques, notamment pour remédier aux troubles digestifs. Les vieillards qui le connaissent très bien l’utilisent à nos jours pour soulager les maux intestinaux. Il élimine les diarrhées et stoppe les reflux gastriques.
La poudre de la caroube est actuellement utilisée dans la production des confiseries. Les graines du fruit sont aussi utiles dans les domaines pharmaceutique et cosmétique, et aussi comme un substituant du cacao. Les autres parties de l’arbre sont aussi d’une grande utilité. Le bois du caroubier est d’une très bonne qualité, lourd et d’une couleur rougeâtre. Pendant la floraison, les abeilles en profitent pour produire le miel du caroubier. Les feuilles de cet arbre sont un bon aliment pour le bétail. Le fruit sert aussi à faire grossir le bétail tout en lui évitant d’accumuler la graisse.
Le caroubier sous-exploité
Tous ceux que nous avons interrogés à Talilt disent que les arbres de caroubier existant dans leur région n’ont pas été plantés par l’homme. «Nous ne plantons pas des caroubiers, ils poussent naturellement dans les montagnes. C’est un legs de la nature. Tout ce que nous faisons, c’est le greffage» expliquent-ils. Pour arriver à sa destination finale, la récolte de la caroube doit faire un long chemin. M. Naâmane, qui s’est spécialisé dans la collecte de la production locale de la caroube à Boumerdès, est l’un des principaux fournisseurs des entreprises spécialisées en la matière.
Il sillonne les villages avec sa camionnette à la recherche de la moindre quantité de la caroube auprès des propriétaires. Il a fait de la RN5 à la sortie de Beni Amrane son lieu de stockage et de commercialisation. Un camion semi-remorque stationné charge une grande quantité de caroube et s’apprête à quitter les lieux. Selon le chauffeur, il se dirige vers la commune de Remchi, à Tlemcen, pour acheminer la marchandise à une entreprise spécialisée dans la transformation des dérivés de la caroube.
Conscient de l’importance de la caroube, un particulier de Beni Amrane a eu l’idée d’investir dans de créneau. Il a déposé une demande au niveau de la direction des forêts de Boumerdès. Malheureusement, son projet est tombé à l’eau suite au refus des responsables du secteur des forêts dans cette wilaya. «Je leur ai proposé de reboiser les dizaines d’hectares ravagés par les feux dans les montagnes, et ce, en plantant des caroubiers. Tout ce que j’ai eu, c’était un rejet sans explications», déplore-t-il.
**Omar Arbane
EL watan
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Exportation / La poudre de caroube s’écoule à merveille
Le trophée de la meilleure entreprise algérienne exportatrice hors hydrocarbures pour l’exercice 2017 “Trophée Export 2017” a été décerné, jeudi soir, à la SARL Boublenza spécialisée dans l’exportation de la poudre de caroube.
******Composition chimique de la caroube (Cératonia siliqua) de la région de Tlemcen **N. Gaouar Boursali1 , C.Benamar2 , Z. Mami Soualem3 , S. Hmimed Bendimerad1 , M. Belarbi4 1- Doctorants au laboratoire des produits naturels, Université Abou Bakr Belkaïd, Tlemcen, Algérie. 2-Maître de conférence au laboratoire des produits naturels, Université Abou Bakr Belkaïd, Tlemcen, Algérie. 3-Maitre assistant au laboratoire des produits naturels, Université Abou Bakr Belkaïd, Tlemcen, Algérie. 4-Professeur au laboratoire des produits naturels, Université Abou Bakr Belkaïd, Tlemcen, Algérie. E-mail : nailagaouar@yahoo.fr Résumé : Originaire du Moyen-Orient, le caroubier (Ceratonia siliqua) est un arbre essentiellement méditerranéen d’importance écologique, industrielle et ornementale indiscutable Il joue un rôle important dans la protection des sols contre la dégradation et l’érosion et dans la lutte contre la désertification. En Algérie, le caroubier est fréquemment cultivé dans l’Atlas Saharien et il est commun dans le tell, on le trouve à l’état naturel en association avec l’amandier, Olea Europea et Pistacia Atlantica dans les étages semi-aride chaud, subhumide et humide, avec une altitude allant de 100m à 1300m dans les vallons frais qui le protègent de la gelée ; avec une température de 5°C jusqu’à 20°C et une pluviométrie de 80mm à 600mm/an, suivant ces critères climatiques ; on a établi l’aire de répartition du caroubier à Tlemcen dans les régions suivantes : Sidi M’djahed, Sebra, Henaya, Tlemcen, Aïn Tellout, Sidi Abdli, Remchi, Ben Sekran, Aïn Youcef et de Beni Saf jusqu’à Marsat Ben M’hidi. Afin de revaloriser ce patrimoine national nous nous sommes intéressés à la composition chimique de ses gousses (pulpes et graines), nous avons déterminé leurs teneurs en sucres, en matière grasse, en protéines, en fibres ainsi qu’en matière minérale, ce qui nous a renseignés sur la valeur nutritive de la caroube de la région de Tlemcen. Mots clés : Ceratonia siliqua, gousses, graines, composition chimique, valeur nutritive. Introduction : Le caroubier (Ceratonia siliqua L., Fabacae Césalpinoïdae) dont l’origine semble être l’Est de la méditerranée est domestiqué depuis 4000 ans avant J.C. C’est une espèce agro-sylvopastorale ayant d’énormes intérêts socio-économiques et écologiques considérables. Il présente un intérêt de plus en plus grandissant en raison non seulement de sa rusticité, de son indifférence vis-à-vis de la nature du sol, de son bois de qualité, de sa valeur ornementale et paysagère (Biner et al., 2007).*texte complet- ici: .feedingknowledge.net
*****Caroube brut – Algérie
*prix de vente: 55 da le kilo.
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*La culture de colza en Algérie
***Une première expérience de culture de colza dans la wilaya d’Oran a été entamée dans la commune de Boutlélis, au mois de novembre 2020, a-t-on appris auprès de la subdivision agricole de cette daira. Les graines de colza sont plantées sur une surface d’un demi hectare dans un champ expérimental de l’exploitation agricole « Dennouni Sid Ahmed .*médias
***La wilaya de Saïda a lancé sa première expérience de la culture du colza, une plante à huile, principalement conçue pour la préparation d’huile alimentaire, à l’alimentation animale mais aussi à la production de biocarburant.
Ainsi, quelque 200 ha sont consacrés à cette expérimentation dont une première opération a été lancée récemment, dans deux périmètres agricoles appartenant aux promoteurs privés sis dans les zones steppiques de Dhayet-Zraguet et Hount, d’où il est attendu une production de plus de 20 quintaux à l’hectare, a-t-on appris de la DSA (Direction des services agricoles), ajoutant que cette dernière a entamé une série de mesures (formation, conseils et suivi), permettant d’accompagner les agriculteurs ayant opté pour cette culture pour sa réussite, selon un programme quadriennal (2020-2024), élaboré par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Notons que le colza (brassica-naspus), de la famille des brassicacées, est cultivé partout dans le monde et même en Algérie, mais principalement dans les zones tempérées et fraîches. C’est une plante annuelle dont l’origine est néerlandaise, et dont le nom se traduit par « graine de chou ».
Les fleurs de colza sont d’un jaune éclatant et produisent un nectar abondant avec lequel les abeilles font un miel riche en glucose et de couleur claire. Il présente des avantages environnementaux non négligeables. Elle permet, en effet, de piéger les nitrates contenus dans le sol et donc de lutter contre la pollution des nappes *B. Henine- Le Soir d’Algérie le 25 – 01 – 2021
***CONSTANTINE- La première saison agricole de culture du colza en Algérie a démarré depuis la ferme pilote « Boulechfar Hocine » de la commune d’El Khroub (Constantine) en présence du directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC)
Dans une déclaration à la presse, en marge du lancement de la culture du colza, il a indiqué que l’opération concerne dix wilayas à l’Est du pays en plus de la wilaya de Saïda à l’Ouest et s’inscrit dans le cadre de la feuille de route du secteur de l’agriculture relative aux cultures industrielles.
« Le colza est une culture de plante à l’huile que l’Algérie entend lancer dans le but de contribuer à réduire la facture des importations des huiles et des fourrages », a affirmé le même responsable.
Il a également porté l’accent sur l’importance économique de la production de l’huile de table assurant que la culture du colza qui aura lieu sur les terres incultes contribue par les longues racines de cette plante à la fertilisation du sol et l’amélioration de ses rendements.
Les restes de cette plante riches en protéines seront utilisés après l’opération d’extraction de l’huile comme aliment de bétail et de volailles, a-t-il encore noté.
L’OAIC a mobilisé à travers les coopératives de céréales et légumes secs (CCLS) les conditions nécessaires dont les semences, les fertilisants les produits phytosanitaires pour accompagner les agriculteurs investisseurs impliqués dans ce projet de création d’un premier noyau de cette culture « stratégique », a affirmé son directeur général.
Il a également assuré que 100 points de stockage de proximité d’une capacité cumulée de 5 millions quintaux seront créés à travers le pays pour le stockage des céréales. La wilaya de Constantine a consacré une superficie de 853 hectares exploités par 58 agriculteurs et 8 fermes pilotes pour la culture du colza, selon les explications des cadres de la direction locale des services agricoles.*APS- Mardi, 17 Novembre 2020
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exportation de produits agricoles algériens vers la France
Le président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI-Ziban), Abdelmajid Khobzi a indiqué, mercredi, que le premier fret aérien destiné à l’exportation des produits agricoles, à partir de l’aéroport international Mohamed Khider de Biskra est prévu »pour le 4 décembre prochain 2017’’ .
Pour ce premier convoi aérien, près de 20 tonnes de produits agricoles de la région des Ziban (dattes , poivre , courgette et aubergine ) seront exportées vers Marseille (France) a précisé ce responsable.
Abdelmajid Khobzi n’a pas manqué de souligner que cette initiative ‘’concrétise les efforts menés par les autorités de la wilaya en coordination avec Air Algérie et la chambre de commerce et d’industrie dans la perspective de commercialiser les produits nationaux et d’aider l’émergence des agents économiques algériens sur les marchés internationaux’’.
A cet effet, des espaces de stockage ont spécialement aménagés à l’aéroport international de Biskra pour recevoir les produits destinés à l’exportation et notamment la datte en vue de faciliter son acheminement vers ses différents marchés étrangers, a-t-il indiqué.*.algerie1.com*mercredi 29 Novembre 2017
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