Le raisin muscat et autres

*Le raisin, muscat et autre sultanine

Gorgé de molécules prometteuses de jeunesse cellulaire, chasselas, muscat et autre sultanine ne nous veulent que du bien..

 

Petit mais costaud, le raisin est aussi délicieux à picorer que bourré d’anti-oxydants. Pour avoir la peau aussi lisse et rebondie qu’un grain de chasselas, on le met dans la centrifugeuse et on parie sur lui au rayon cosmétique.

Le grain qui rend belle

Dès la moitié du XIXe siècle, la cure uvale (une monodiète de 1 à 2 kg de raisin par jour) était réputée pour purger l’organisme et éclaircir le teint. Concentré de vitamines et de minéraux, sucré à souhait, le raisin est en effet bourré d’anti-oxydants dont des flavonoïdes et des polyphénols, efficaces contre le vieillissement et bénéfiques pour la circulation du sang.

En cuisine

Si on l’égrappe dans la salade de fruits, on peut aussi le préparer en tarte ou en clafoutis. Sec, on lui doit le muesli et le pain au raisin, mais c’est surtout son huile qui a le plus d’intérêt au quotidien. D’un goût subtil, elle résiste aux hautes températures, faisant des fritures blondes et délicates. Extraite à froid (uniquement dans le circuit bio), elle contient en bonne quantité de la procyanidine, l’un des anti-oxydants les plus redoutables.

Beauté maison

Sous Louis XIV, les belles appliquaient du vin pour préserver la blancheur et la beauté de leur peau ; on peut cependant trouver moins odoriférant et aussi efficace. Importantissime : utiliser une centrifugeuse pour profiter des bienfaits de la peau du raisin (plus elle est foncée, plus elle est riche en polyphénols) et des grains, qui contiennent l’huile.Filtrer le jus obtenu, impeccable en tonique express. Pour combiner les bienfaits, on prépare un masque anti-âge en mélangeant 2 c. à soupe d’argile blanche + 4 c. à soupe de ce jus de raisin + 1 c. à café d’huile de pépins de raisin. Enfin, l’huile est parfaite pour les massages, et pour les cheveux fins et cassants.

Dans la salle de bains

Il faut quand même une tonne de raisin pour obtenir un kilo de polyphénols. Si croquer du muscat ne peut faire que du bien, autant mettre toutes les chances de son côté en usant d’onguents riches en resvératrol, une molécule hyper rajeunissante (même Harvard l’a sacrée meilleur actif anti-âge !) extraite directement du raisin.
Historiquement, c’est l’actif phare de Caudalie, qui décline le raisin sur tous les tons pour lutter contre les rides. À privilégier en sérum hautement concentré comme le Vinexpert, ou dans le Baume Gourmand Corps, boosté par une Vinolevure apaisante et hydratante.
Façon cocktail d’automne, associé à de la pomme suisse et de la vitamine B3, on le retrouve aussi dans le trio Strivectin, dont la composition évoque un « techno-muesli » efficace contre le relâchement cutané !
Et pour celles qui ne veulent que du raisin, et rien d’autre, le mieux est de craquer sur la mini-fiole d’actif pur à utiliser au compte-goutte : c’est l’un des 38 actifs de Etat Pur, qui permet de composer sur mesure son soin. Du concentré de raisin ! (Madame-Figaro.27.09.2011.)

** 2 c. à soupe d’argile blanche + 4 c. à soupe de jus de raisin + 1 c. à café d’huile de pépins de raisin

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*une grappe de raisin vendue pour 10.000 euros 

Près de 10.000 euros: c’est le prix affolant et inédit auquel a été adjugée jeudi 07 juillet 2016 au Japon une grappe de raisins lors de la première vente aux enchères de la saison.

Un acheteur de l’ouest du Japon a payé ce prix pour une trentaine de grains de « Ruby Roman« , gorgés de sucre et dont chacun a la taille d’une balle de ping pong. « Nous allons exposer cette pièce dans notre magasin avant d’en faire goûter à nos clients, a expliqué aux médias l’heureux acquéreur Takamaru Konishi. Enchères de prestige
Il n’est pas rare que des fruits d’exception soient achetés aux enchères à des prix exorbitants par des acheteurs en quête de prestige ou des commerçants pour mettre en valeur leur magasin. Les coopératives agricoles organisent ce genre d’événements très médiatisés pour attirer ou raviver régulièrement la curiosité des consommateurs. 

Précédents
Une pastèque a atteint l’an passé la somme de 350.000 yens (3.150 euros au cours actuel) et une paire de melons cantaloup dits Yubari, roi des fruits au Japon, a trouvé preneur pour la coquette somme de 1,5 million de yens (13.400 euros).

Fruits de luxe
Les Japonais vouent un culte aux fruits de luxe. Les rayons traiteurs des grands magasins présentent des corbeilles spéciales à offrir, des cadeaux très appréciés. Même dans les supermarchés, les fruits japonais sont relativement chers: environ 200 yens (1,80 euro) pour une pomme de gabarit moyen.

*7/07/16 – Source: Belga

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*Polémique autour de la culture du raisin de cuve

Lors d’une rencontre avec la presse, le secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) de la wilaya d’Ain Témouchent s’est inquiété de voir des fellahs arracher du vignoble, un parc en régression depuis 2006.  C’était l’année durant laquelle des vignerons avaient jeté des quantités énormes de raisin de cuve, des cépages considérés, à l’époque, déclassés, sur le marché mondial des vins. Ce sont les variétés qui ont été subventionnées par l’Etat au titre du Programme national de développement de l’agriculture (PNDA), un plan  financé dans le cadre du FNDRA. L’autorité de l’agriculture qui y prenait part ne s’attendait pas à entendre une information venue à l’issue d’une question posée par un confrère. Sur le champ, elle a rétorqué pour signifier que l’information est à douter et que les fellahs n’ont pas été autorisés à arracher la vigne. Toutefois, souligne-t-elle, si jamais des agriculteurs s’aventuraient à arracher la vigne ils doivent rembourser les crédits. Pour notre part, on s’attendait à ce que des suites soient données. L’on apprend présentement qu’une commission a été désignée par la tutelle pour mener des contrôles sur le terrain. Selon toute vraisemblance, la région de Hammam Bou Hadjar a été la zone ciblée en premier. Certainement l’autorité chargée du secteur aurait demandé aux structures de daira et de commune de lui dresser une situation chiffrée sur l’opération d’arrachages de la vigne de cuve. Cependant, il est à rappeler que quand le problème de la mévente de la  production de raisin de cuve avait surgi et était suivi de contestations des agriculteurs d’El-Amria, Aïn Témouchent et Hammam Bou Hadjar, un ex-directeur des services agricoles, qui était sous les feux de la rampe, avait joué sur la sensibilité religieuse des agriculteurs en leur disant «que c’est du haram», concernant la culture du raisin de cuve. Face à cette situation ceux qui hésitaient parmi les agriculteurs ont été indirectement autorisés à arracher la vigne de cuve. Et c’est durant son mandat qu’une bonne partie du parc vitivinicole a été arraché (plusieurs milliers). C’était entre 2006 et 2009. Pourquoi donc l’autorité de l’époque n’avait rien pris comme mesures réglementaires, si l’on ose dire, contre les fellahs qui ont procédé à l’arrachage ? Depuis que les prix des céréales ont été alignés à ceux appliqués partout ailleurs dans le monde, l’arrachage a été accentué au profit de la céréaliculture. Avec les problèmes liés à la cherté des fertilisants et intrants et la rareté de la main-d’œuvre qualifiée, la tendance a augmenté davantage. Cependant, des promoteurs et des investisseurs de la région ont décidé de développer le raisin de table au niveau des zones traditionnelles de la vigne. Ces derniers ont dépensé des sommes colossales pour réussir leurs vergersde raisin de table. Mais ceux qui savent faire des lectures considèrent que les prix pratiqués au raisin de table sont excessifs, si l’on se réfère aux fruits exotiques tels que les bananes qui viennent de l’Amérique latine et des fins fonds de l’Afrique. La marge est de l’ordre de 60 à 80 DA. Ce qui est demandé aujourd’hui, après la mise en œuvre de la concession des terres agricoles du domaine privé de l’Etat, est de travailler la terre selon les normes techniques usuelles et ne plus voir la jachère dominer.*Le Courrier d’Algérie-25.11.2013

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