les 7 libertés principales
- il y a 7 sens bien différents de la liberté…
* 1- la liberté physique.. ( la pierre tombe en chute libre)
* 2- la liberté économique.. ( laisser faire, laisser passer)
* 3- la liberté civique.. ( droit de vote)
* 4- la liberté politique.. ( droits de réunion, d’association, d’opinion, d’expression, droit à l’information, etc..)
* 5- la liberté psychologique.. ( possibilité d’un choix entre deux tendances ou deux mobiles..)
* 6- la liberté morale.. ( engagement daans l’acte par jugement de valeur)
* 7- la liberté métaphysique.. ( pouvoir se reconnaitre dans son acte..celle de croire en Dieu.. et pratiquer une religion)
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La liberté peut avoir des définitions multiples et variées mais la liberté est de mon point de vue, responsabilité au premier chef et je trouve que c’est généralement le volet que l’on oublie volontiers dans ces définitions.
Si de prime abord la liberté confère à l’individu le droit d’agir de manière à ce que sa volonté soit autonome, cette autonomie doit cependant tenir compte, d’elle-même ou par la force du droit, des contraintes de la cohésion sociale qui sont liées non seulement aux intérêts des autres individus qui constituent le groupe, mais aussi au respect des générations passées qui ont laissé une empreinte sur ce pays, laquelle empreinte doit être sauvegardée afin de les honorer et ne pas les faire mourir de façon définitive et les effacer ainsi de l’Histoire du monde a l’évolution duquel il ont concouru. Mais aussi respecter les droits des générations futures et leur laisser le pays dans un état sain et exploitable.
Trois éléments fondamentaux relient notre peuple à cette terre et constituent ses racines et son lien avec l’esprit de ses ancêtres, Ces éléments sont aujourd’hui objet de consensus et cependant de discussions voire de conflits dans notre société: l’Islam, l’amazighité et l’arabité.
Intimement liés aux jeux de pouvoir, ces trois composantes ainsi que l’Histoire officielle qui les ignore, voire le dénature, sont plutôt devenues des paramètres dans des jeux politiques insouciants de l’avenir de notre pays meurtri par l’inconscience de ses leaders et servent à diviser plutôt qu’à rassembler, alors que de par leur nature, ils sont le ciment qui assure la cohésion de ce peuple.
Un autre volet, cette fois-ci politique, est venu s’imposer par la nécessité, dans notre vécu quotidien, lequel permettrait de nous affranchir si nous faisons preuve de sagesse, de la pérennisation de personnes inaptes au pouvoir de l’Etat et de choisir nos responsables et de les congédier, de sorte que s’ils doivent faire des dégâts, qu’ils en fassent le moins possible. Je vise bien entendu de la démocratie.
Mais le chemin qui y mène est long. Car la démocratie est une culture qui nous est étrangère mais qui s’apprend cependant et que rien n’interdit dans notre conception du monde, au contraire l’islam nous ordonne de mettre nos affaires en discussion et de nous consulter à leur propos, ce qui se rapproche de la démocratie.
C’est que seulement, avec le temps et les jeux de l’Histoire, les pratiques sociales aidant, nous nous sommes éloignés de ces principes et certains parmi nous taxent la démocratie de kofr, au motif qu’à un certain moment de l’Histoire de l’islam a été retenue l’idée de désigner un groupe, « les ahl al hal oual akd » à l’effet de désigner le dirigeant de la Oumma, pratique qui se retrouve dans le système préislamique de la Tribu « les ahl el djah oua ennoufoudh » d’où on s’est inspiré après le décès du prophète, alors que l’Islam prône l’égalité absolue entre les Hommes.
La démocratie doit d’abord devoir faire table rase de certaines de nos attitudes mentales telles que le patriarcat, très ancré dans notre société et qui fait que nous acceptons avec beaucoup de concessions d’être dirigés par des patriarches ayant perdu tout sens de la réalité mouvante, qu’ils n’arrivent plus à suivre. Il est bon de vénérer les personnes âgées en ce qu’elle ont accompli pour le pays, c’est un devoir civique, mais leur permettre de prendre en charge les destinées du groupe, alors qu’elles en sont incapables, n’est pas logique.
Les effets de cette pensée patriarcale se retrouve dans beaucoup de nos représentations et références sociales telles que la relation à la femme en général, à l’épouse, aux frères et s’urs, etc’mais juste dans sa version autoritaire et non pas de soutien, de solidarité et de responsabilité, encore une fois.
A croire que l’algérien aime l’autorité, mais n’aime pas être responsable et c’est ce qu’on retrouve à tous les échelons de la société chez nos triérarques : aucun ne se sent responsable ni n’est responsable même lorsqu’il a foiré.
La marche du monde s’accélère de plus en plus et nous devons renouer au plus tôt avec la civilisation tout en nous en appropriant ce que nous pouvons intégrer aux valeurs de la nôtre, c’est à dire sans nous laisser fondre dans cette civilisation occidentale envahissante.
Cette civilisation dont les relais chez nous tentent d’implanter une notion étrangère à nos concepts qui est la laïcité en estimant, par méconnaissance de l’islam que c’est une donnée strictement politique et que l’islam n’a pas le droit d’être politique ou de rejeter cette notion ou s’opposer à son application.
Ce concept est venu en occident en réaction aux pratiques de l’Eglise et signifie sa séparation avec le pouvoir temporel. Et donc ce concept ne veut pas dire séparation de l’Etat et de la religion, car les religions n’ont pas la même Histoire que celle de l’église, ni n’appliquent les mêmes règles à la société, qui ont été à l’origine de l’exclusion de l’église des affaires de l’Etat. Ce concept veut simplement dire la séparation de l’Eglise, uniquement et de l’Etat et à de ce fait une connotation religieuse liée à la chrétienneté. L’amalgame ne doit pas être fait.
C’est cependant cet amalgame que font certains, confondant une religion basée sur un livre écrit trois siècles et quart après le départ de son prophète à la demande d’un empereur qui a convoqué le concile et l’a piloté, par une église qui s’est donné des prérogatives que la société a fini par rejeter, avec un livre écrit du vivant de son prophète, dont on ne peut remettre en cause le contenu de ce fait lorsqu’on y croit et qui n’institue aucun clergé.
Il n’ y a aucune commune mesure entre situations qu’ont connu ou connaissent les deux religions et ce concept est étranger à la religion musulmane non seulement pour les raisons sus évoquées mais encore, la laïcité remet en cause un principe fondamental du Coran, à savoir que la loi coranique s’impose individuellement au musulman, fut-il chef de l’Etat ou simple fellah et collectivement à la société musulmane et plusieurs versets du coran interdisent expressément de légiférer en dehors du Coran et de la sunna et définissent la hiérarchie des sources de la législation tout en laissant une marge pour la raison humaine, comme source auxiliaire.
On ne peut pas, heureusement ou malheureusement, faire la profession de foi musulmane, croire en son livre saint et ne pas appliquer ses préceptes sous prétexte de désuétude, ce principe même en droit positif est décrié alors que dans le domaine d’un livre universel applicable « en tout temps et en tout espace » on voudrait l’appliquer. Dire désuettes des règles que par ailleurs on reconnaît comme divines et universelles c’est contredire sa foi. Cependant, l’application des règles tant religieuses que de droit positif, doit tenir compte du contexte et des circonstances et l’initiative du législateur humain et du juge peut jouer dans cette aire.
Ce dont nous avons besoin ce n’est pas de laïcité, c’est de liberté. Des gens libres sont plus tolérants, plus conviviaux et moins stressés. La convivialité étant entendue au sens de la « Capacité d’une société à favoriser la tolérance et les échanges réciproques des personnes et des groupes qui la composent » d’après le Larousse en ligne. Le bonheur que procure la liberté fera qu’ils voudront voir tout le monde heureux. La liberté chassera l’ostracisme, l’exclusion sous toutes ses formes, la pensée manichéenne et les comportements déviants que nous observons aujourd’hui en son absence.
Seul un Etat de droit peut garantir cette liberté, où chacun sera assuré de ses droits et surtout sera responsable quant à ses devoirs. Ou les minorités bénéficieront de la protection de l’Etat mais ou la majorité électorale emporte les votes sans crainte d’être remise en cause, mais sans espérer garder le pouvoir indéfiniment.(lequotidienalgerie.org-20.08.2012.)
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