histoire universelle
* il y a 81 ans, à Mers el-Kébir – Oran, les Anglais coulaient la flotte française - Le 3 juillet 1940, à 16 h 53,
*Le 3 juillet 1940, la Royal Navy attaque la flotte française amarrée dans la rade de Mers el-Kébir, près d’Oran (1297 morts et 350 blessés chez les marins français).
Pétain n’avait pas laissé le choix à Churchill. Un cuirassé de coulé et près de 1 300 morts à mettre sur le compte du maréchal.
Le 3 juillet 1940, à 16 h 53, l’amiral britannique James Somerville passe à l’attaque. C’est du gâteau, les navires français sont coincés au fond du port. Il y a là un porte-hydravions, deux cuirassés, deux croiseurs de bataille et six contre-torpilleurs. Ce n’est pas toute la flotte française, mais un gros morceau.
** Coincés comme des rats
L’aviation britannique commence par balancer des centaines de mines magnétiques dans la passe du port pour empêcher les navires français de fuir. Coincés comme des rats, ils ne peuvent pas répondre aux tirs des Britanniques. C’est un jeu de massacre. Le cuirassé Bretagne explose, puis coule quasi instantanément, entraînant 997 marins dans la mort. Le Provence et le Dunkerque, malmenés, s’échouent. Seul le croiseur de bataille Strasbourg parvient à s’échapper, indemne, de la nasse, suivi de cinq contre-torpilleurs. Ils trouvent refuge à Toulon. Quant au porte-hydravions Commandant Teste, il appareille à la nuit tombée, ralliant lui aussi Toulon. Le bilan est lourd pour les Français (1 295 morts) et très léger pour les Britanniques (2 morts et la perte de 4 avions).
L’attaque des Britanniques aurait-elle pu être évitée ? Churchill est-il un salaud ? L’affaire est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Devenue le dernier rempart face à l’ogre nazi, la Grande-Bretagne ne pouvait absolument pas se permettre de laisser la flotte française passer à l’ennemi. Aussi quand Pétain fait savoir qu’il s’apprête à signer un armistice avec les Allemands, Churchill lui donne son aval à la condition que la marine française se saborde ou passe dans le camp britannique. Il faut savoir que le 25 mars 1940, avant les hostilités, la France et l’Angleterre avaient pris l’engagement de ne pas conclure une paix séparée.
**Hors de combat
Lorsque Pétain négocie l’armistice avec les Allemands, il zappe la demande anglaise. Le texte du traité prévoit seulement que les navires tricolores rejoignent leur base navale d’attache pour y être désarmés. Churchill en mord son cigare de colère. Il sait les Allemands tout à fait capables de s’emparer des navires français. Il lui faut donc agir pour les mettre hors de combat. Or, ce qu’il ne sait pas à l’époque, c’est que la flotte française n’aurait pas pu rallier les ports tricolores de l’Atlantique et de la Manche qui avaient été sabotés par les marins français. Par ailleurs, le 24 juin, l’amiral François Darlan avait donné l’ordre à ses états-majors de saborder les bâtiments si les Teutons tentaient de s’en emparer. Il avait même précisé que s’il lui arrivait, ultérieurement, de donner un ordre contraire par la suite, on ne devait pas en tenir compte.
**Opération Catapult
Quoi qu’il en soit, le 27 juin, le Premier ministre de sa gracieuse Majesté donne son feu vert à l’opération Catapult consistant à neutraliser les bâtiments français ancrés dans le port de Mers el-Kébir, sur la côte algérienne. À noter qu’à Alexandrie, en Égypte, où une autre escadre de la marine française s’est réfugiée, les deux états-majors britanniques et français sont parvenus à un compromis : les cuves des navires sont vidées de leur mazout et les canons débarrassés de leur mécanisme de tir. Ce qui leur vaut de rester peinards au port jusqu’en mai 1943 quand l’escadre reprend la mer, mais dans le camp des forces alliées.
À Mers el-Kébir, la situation est donc tout autre. Aucun accord ne peut être trouvé. Avant d’ouvrir le feu, l’amiral Somerville envoie un ultimatum au vice-amiral d’escadre Marcel Gensoul. Il lui offre quatre options : rejoindre la flotte britannique, se saborder, rallier un port britannique ou encore un port neutre américain. Sinon, les canons britanniques tonneront. Il semble que Gensoul aurait été favorable au sabordage, mais au même moment, il reçoit un message de Vichy l’avertissant que les escadres de Toulon et d’Alger volent à son secours. Les Britanniques ayant intercepté le message, Somerville fait ouvrir le feu. Bref, peut-on vraiment en vouloir à la perfide Albion d’avoir coulé le cuirassé Bretagne ? – source: Publié le 02/07/2021 – Le Point
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***La flotte française ne doit pas devenir allemande
Seuls à faire face aux nazis, après l’armistice franco-allemand du 22 juin 1940, les Anglais craignent non sans raison que la flotte française, puissante et réputée, ne soit un jour réquisitionnée par les Allemands même si la convention d’armistice prévoit le désarmement des navires dans leur port d’attache.
Churchill décide en conséquence de s’emparer de tous les navires de guerre français à sa portée. À tout le moins, il demande que les Français les mettent hors de portée de l’ennemi, à la Martinique, par exemple. C’est l’opération « Catapult ».
Dès le 2 juillet 1940, par des ruses diverses ou par la menace, des officiers britanniques montent à bord des navires français amarrés dans leurs ports, à Portsmouth et Plymouth. Capturés, les marins et officiers se voient proposer de rejoindre de Gaulle. La plupart refusent, par fidélité au gouvernement légitime, et se font rapatrier.
Les Anglais excluent de s’en prendre aux navires français amarrés à Toulon, car leur attaque est risquée et d’autre part inciterait les Allemands à occuper ce port, pour l’heure épargné. L’escadre amarrée dans la rade de Mers el-Kébir, en Algérie, paraît davantage à leur portée.
**Churchill affiche sa détermination
Churchill doit résister dans son propre cabinet de guerre à ceux qui, tel Lord Halifax, conservent l’espoir d’amadouer Hitler ! Le Premier ministre voit donc dans l’attaque de Mers el-Kébir un double avantage : d’une part enlever aux Allemands toute chance de s’emparer des navires, d’autre part – le plus important sans doute à ses yeux – briser tout espoir d’accommodement avec le Führer et ses douteux comparses de Vichy.
Il veut prouver en particulier au président américain Franklin Roosevelt qu’il est déterminé à poursuivre la guerre envers et contre tout, au besoin contre son ancienne alliée la France, si celle-ci devait se rapprocher de l’Allemagne.
Il câble à l’amiral Sir James Somerville, basé à Gibraltar : « Vous êtes chargé de l’une des missions les plus désagréables et les plus difficiles à laquelle ait jamais été confronté un amiral britannique ».
Il est vrai que ce dernier reçoit de mauvais gré l’ordre de mettre hors d’état de nuire ses anciens compagnons de combat. Il va tout tenter pour éviter l’irrémédiable… Le 3 juillet au matin, l’amiral se présente devant la rade de Mers el-Kébir, à la tête d’une puissante flotte de guerre.
Un plénipotentiaire anglais, le capitaine Cedric Holland, se rend auprès de l’amiral français Marcel Gensoul, sur le croiseur Dunkerque, et lui propose soit de suivre les Anglais, soit encore de se réfugier dans les Antilles, soit à la rigueur de se saborder.
L’amiral Gensoul fait traîner les négociations en longueur et met ses navires en position de combat ainsi que peut l’observer le plénipotentiaire. Il fait valoir qu’une attaque anglaise équivaudrait à une « déclaration de guerre ». À 15h, pour montrer sa détermination, Somerville fait miner l’entrée de la passe par ses avions de l’aéronavale.
Cependant que les discussions s’éternisent, les Anglais captent un message de l’amiral Darlan au vice-amiral Gensoul : le chef de la marine française lui fait savoir que les escadres de Toulon et d’Alger se portent à son secours ! À 17h30, Somerville fait savoir à l’amiral Gensoul que son ultimatum arrive à expiration. Les négociations s’interrompent et le plénipotentiaire regagne aussitôt la flotte anglaise, à l’abri derrière la jetée qui protège le port.
Peu avant 18 heures, les Anglais ouvrent le feu sur l’escadre, composée de puissants et prestigieux croiseurs ou cuirassés : Dunkerque, Strasbourg, Provence, Bretagne, ainsi que de 15 torpilleurs, 6 sous-marins etc. Coulé à la troisième minute du combat, le Bretagne entraîne près d’un millier de marins dans la mort.
Au bout d’un quart d’heure, le tir cesse mais les avions anglais reviennent à la charge le 6 juillet et endommagent gravement le Dunkerque.
Les Anglais ont néanmoins la surprise de constater que le Strasbourg et trois contre-torpilleurs, dissimulés par la fumée des combats, ont réussi à franchir le barrage de mines. Ils regagnent Toulon, suivis quelques semaines plus tard du Provence et du Dunkerque. Ces navires vont en définitive se saborder avec le reste de la flotte le 27 novembre 1942 pour échapper cette fois aux Allemands.
**Alexandrie et Dakar aussi
L’opération «Catapult» a plus de chance à Alexandrie, en Égypte, où l’amiral Godfroy accepte l’ultimatum poli de l’amiral Sir Andrew Cunningham et fait désarmer ses navires sur place, sous contrôle britannique. Deux ans plus tard, ils entreront dans la guerre aux côtés des Alliés.
À Dakar, le cuirassé Richelieu est endommagé dans la nuit du 7 au 8 juillet 1940 par des avions qui ont décollé d’un porte-avions britannique. Le 23 septembre suivant, il répondra par des coups de canon au général de Gaulle, qui avait tenté d’entrer dans le port à bord de navires alliés en vue d’obtenir le ralliement du Sénégal à la France libre.
L’attaque de Mers el-Kébir a un immense impact dans tous les pays. Le président américain Roosevelt tout comme Hitler comprennent que les Anglais ne renonceront pas à la lutte. Les députés anglais sont également rassurés et font une ovation à Churchill dans les Communes.
Côté français, les réactions sont amères. La brutalité de l’attaque réveille en France une anglophobie latente. C’est une aubaine pour les partisans d’une cohabitation avec l’occupant allemand. Une semaine plus tard, le 10 juillet, l’Assemblée nationale (Chambre des députés et Sénat réunis) vote à une écrasante majorité les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
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* 15e édition des Rendez-vous de l’Histoire du 18 au 21 octobre 2012 a Blois en France
L’Algérie invité d’honneur
La ville de Blois en France accueille, du 18 au 21 octobre, la quinzième édition des « Rendez-vous de l’Histoire » en présence de nombreuses personnalités du monde politique, des arts et des lettres. Dédié au thème de la paysannerie, cette édition est placée sous la présidence de Erik Orsena de l’Académie française.
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