infos d’Algérie.1

*6140,7 milliards de dinars (près de 60 milliards de dollars) échappent aux banques, à la fin de l’année 2020.

*ils sont entre les mains des barons de toutes sortes, alors que les simples citoyens, notamment les retraités, ne trouvent pas souvent les liquidités nécessaires pour retirer leur argent!

34,7% de la masse monétaire hors du circuit bancaire :

Les barons de l’informel dictent leur loi

**les responsables concernés impuissants ou bien ils laissent faire ?!

La Banque d’Algérie a divulgué, dimanche soir, les derniers chiffres de la situation monétaire dans le pays, en révélant la hausse conséquente de la masse monétaire circulant en dehors du circuit bancaire, qui a atteint 6140,7 milliards de dinars (près de 60 milliards de dollars) à la fin de l’année 2020. Soit une hausse de 12,93% durant une seule année.

L’argent thésaurisé et qui alimente le secteur de l’informel a atteint ainsi 34,73% de la masse monétaire M2 fin 2020, contre 32,94% fin 2019. Une situation qui indique que la politique appliquée jusque-là par les pouvoir publics peine à réaliser ses objectifs en termes de bancarisation de l’argent hors circuit bancaire.

Dans une note de la Banque d’Algérie sur l’évolution des situations monétaires et prudentielles pour la fin de l’année 2020, il est indiqué une «expansion» de la masse monétaire 2, qui a enregistré une hausse de 7,12% à la fin de 2020 par rapport à la fin 2019, «cumulant ainsi un montant de 17 682,7 milliards de dinars contre 16 506,6 milliards de dinars à fin 2019».

Selon le Dr Farouk Nemouchi, ancien enseignant à l’université de Constantine, «l’ampleur du phénomène des fuites monétaires est une catastrophe pour le système financier». Il a estimé que la pénurie de liquidités aggrave le sentiment de désaffection des citoyens vis-à-vis des institutions financières. l faut savoir que lorsque la monnaie fiduciaire augmente, la liquidité diminue et les banques sont contraintes de solliciter la BA. On est dans un cercle vicieux préjudiciable.

L’Etat est resté dans l’expectative

Pour sa part, le consultant en management Mohmed Saïd Kahoul a estimé que «la croissance de la masse monétaire circulant en dehors du circuit bancaire est logique par la nature du marché dominé par l’économie informelle». «Chaque fois que l’Etat injecte de l’argent dans le marché, une partie va renforcer l’informel», a-t-il expliqué. Un autre élément va encore renforcer ce phénomène, à savoir la baisse du «Taux des réserves obligatoires (TRO) à 2%, qui va aussi voir une partie rejoindre l’informel, parce qu’il libère une partie des réserves».

Donnant plus d’explication, le consultant en management a rappelé qu’en en 2010, «la masse en banque était de 2500 milliards de dinars avec un taux de réserves obligatoires de 9%. En 10 ans, le TRO a chuté de 7% pour être réduit à 2% et une masse de 612 mds de DA en banque, en notant au passage que l’Etat a imprimé dans le cadre du financement non conventionnel, près de 6000 milliards de DA»«Une situation de dégradation devant laquelle l’Etat est resté dans l’expectative», a-t-il encore souligné. 

Par contre, il a considéré qu’on «ne peut pas dire que l’Etat a échoué à domestiquer l’économie informelle, mais plutôt il n’a rien fait pour bancariser la grande partie de l’informel». M. Kahoul a estimé encore que «l’inflation et l’érosion du pouvoir d’achat des ménages accéléreront la pression sur les banques et les CCP par les besoins des ménages qui verront leur épargne se réduire». Toutefois, il a expliqué que «ce n’est pas avec la dépréciation du dinar, la baisse du TRO, l’élargissement de l’assiette fiscale et une hypothétique appréciation du prix du baril qu’on arrivera à des solutions pérennes».

Car «on élargit l’assiette fiscale ou on augmente les taux, quand tous les instruments fiscaux existants sont épuisés par une bonne collecte. Or ce n’est pas le cas, puisque la BA donne le chiffre de plus de 6000 milliards de dinars en dehors du circuit bancaire», a-t-il fait savoir. Toutefois, il a considéré que «la solution pérenne est de trouver une issue à l’économie informelle qui a une corrélation élevée avec la corruption pour la réduire à un niveau marginal».   

La baisse des dépôts bancaires se poursuit

Le même document de la Banque centrale a précisé que les dépôts bancaires pour l’année 2020 ont poursuivi leur baisse, mais avec un rythme moins important. Les dépôts à vue ont diminué de 3,22%, contre -19% à la fin 2019, passant ainsi de 4351,2 milliards de dinars fin 2019 à 4211 milliards de dinars fin 2020. Quant aux dépôts à terme, ils ont enregistré une croissance positive de 3,98% pour l’année 2020 contre une hausse de 5,71% une année auparavant.

Le secteur privé a été le plus dynamique en termes des dépôts, puisque il a réalisé une hausse de 10,62% pour les entreprises privées et 9,01% pour les ménages en termes des dépôts à vue. Contrairement au secteur public où les dépôts ont fortement baissé de 17,80% à fin 2020. De même, pour les dépôts à terme collectés auprès du secteur privé, entreprises et des ménages qui ont enregistré «une hausse respective de 30,53% et 2,70%», alors que ceux du secteur public «ont connu une baisse de 7,86%» précise encore le document de la Banque centrale.

Légère hausse des crédits accordés à l’économie

Les crédits accordés à l’économie affichent une croissance de 3,05% en 2020, ils ont été moins que ceux accordés en 2021 contre 8,84 % en 2019, a précisé la Banque d’Algérie. Donnant plus de détails, elle explique que «les crédits encours sont passés de 10 857,8 milliards de dinars fin 2019 à 11 188,6 milliards de dinars fin 2020». Parallèlement, le secteur public a eu la part du lion en termes de crédits accordés à l’économie en 2020 avec 51,67 % du total, alors que les crédits accordés au secteur privé représentent 48% dont 8,20 % sont accordés aux ménages.

S’agissant de la liquidité bancaire, la Banque d’Algérie a souligné une légère amélioration des montants de la liquidité au cours du dernier trimestre de 2020, sous l’effet des mesures de politique monétaire décidées par la Banque d’Algérie en matière de baisse du taux des réserves obligatoires.

En effet, après une baisse de la liquidité globale des banques, qui est passée de 1100,8 milliards de dinars, à la fin 2019, à 461,8 milliards de dinars à la fin de septembre 2020, impactée par le déficit courant de la balance des paiements et aux impacts économiques de la pandémie Covid-19, la liquidité a repris lentement en atteignant 632,3 milliards de dinars fin 2020.

Une amélioration qui s’explique, selon la BA, par les mesures qu’elle a prises concernant la «baisse du taux des réserves obligatoires, l’augmentation des seuils de refinancement des titres publics négociables, l’allongement de la durée du refinancement de 7 jours à un mois et de la satisfaction totale des demandes de refinancement des banques».

En termes de respect des règles prudentielles sur les indicateurs de solidité financière, la Banque centrale a affirmé qu’au neuvième mois de l’année 2020, le système bancaire «laisse apparaître, un coefficient de solvabilité global de 18% et un coefficient de fonds propres de base de 14%, des niveaux largement supérieurs aux minima réglementaires exigés, à savoir au moins 7% pour le coefficient des fonds propres de base et 9,5% pour le coefficient de solvabilité, calculé sur la base des fonds propres réglementaires».

Par ailleurs, il est noter qu’au 31 décembre 2020, 95% des banques, dont les six banques publiques, ainsi que 90% des établissements financiers se sont déjà largement conformés aux nouvelles exigences du capital minimum requis et qui est de 20 milliards de dinars.

Toutefois, il est à signaler que la Banque d’Algérie n’a rien communiqué sur le niveau des réserves de change, ni sur d’autres paramètres macroéconomiques, comme elle a l’habitude de faire dans les anciennes notes de conjoncture qu’elle ne publie plus depuis 2018. En outre, cette année, même le rapport annuel n’est pas présenté par le gouverneur de la Banque d’Algérie devant l’Assemblée populaire (APN).

Selon le Dr Nemouchi, l’intervention devant l’APN, est obligatoire et elle prévue dans l’ordonnance relative à la monnaie et le crédit. «C’est un signe qu’il ne reste pas grand-chose de l’indépendance de la BA largement admise dans la LMC de 1990», a-t-il regretté.*KHELIFA LITAMINE  - elwatan- mercredi 03 mars 2021

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Louer un appartement à Alger, combien ça coûte ?

*prix d’une location d’un appartement en centre-ville à Alger en 2023. Cette année, pour s’offrir un loyer mensuel pour un appartement en centre-ville à Alger le coût est de 422.32 €.

Louer un appart à Alger, combien ça coûte ?

* Louer un appartement à Alger, combien ça coûte ?

Considéré comme l’un des besoins les plus essentiels, le logement est souvent la principale préoccupation pour de nombreuses personnes.

Trouver une location d’appartement pas cher n’est pas évident.

C’est un vrai casse-tête pour la plupart des familles, surtout à Alger où les prix de l’immobilier ne cessent de flamber.

Pour les besoins de cet article, nous avons visité plusieurs agences immobilières pour avoir une idée des prix actuels dans différents quartiers de la capitale.

La première où nous nous sommes rendus se situe à Hussein Dey.

Accueilli par son gérant, ce dernier nous a affirmé que le prix des appartements varie d’un endroit à un autre.

«Ce qu’il faut savoir, c’est que la location d’un appartement F3 peut aller de 35.000 DA à 110.000 DA. Si vous voulez habiter à El-Achour, Saïd Hamdine ou encore Garidi 1, c’est entre 110.000 DA et 75.000 DA pour 80 m². À Alger centre, vous pouvez trouver une location d’un bel appartement de la même superficie à 85.000 DA.

Là, on parle bien sûr d’un appartement refait et dans un bon état. Les prix baissent lorsque vous vous éloignez du centre-ville. Par exemple, à Souidania, Ouled Fayet ou encore Reghaia, vous pouvez trouver une location à entre 35.000 DA et 45.000 DA», nous a-t-il notamment confié.

«A l’ouest, c’est plus cher»

Notre destination a été par la suite Cheraga, où nous avons été reçus dans une autre agence immobilière. Une fois sur place, notre interlocuteur nous a fait d’autres révélations.

«Selon mon humble expérience, la location des appartements à l’ouest de la capitale est plus chère qu’à l’est d’Alger. Louer à Cheraga est plus coûteux qu’habiter à Bordj El-Kiffan par exemple.

Après, il y a aussi des quartiers où les prix sont exorbitants comme par exemple Hydra, Ben Aknoun ou encore Dély Ibrahim.»

En ce qui concerne les prix, celui qui a insisté pour garder son anonymat nous a dit : «Il n’y a pas eu une réelle hausse. Les prix changent d’un endroit à un autre.

Si vous voulez habiter dans une promotion immobilière, c’est sûr que ça vous reviendra plus cher, car vous allez vous offrir une certaine tranquillité. A Ouled Fayet par exemple, vous pouvez trouver un F4 à 45.000 DA et un autre à 100.000 DA. La seule différence, c’est les quartiers où se situent ces habitations. Etre dans la promotion Bessa, ce n’est pas comme habiter à Plateau sud ou Semrouni.»

 «La hausse des prix est inexplicable, mais la baisse est compréhensible»

Puis, il a ajouté : «L’augmentation des prix de la location est inexplicable, il n’y a aucune justification.

Par contre, la baisse des prix est compréhensible. Les différents programmes de logement lancés par l’Etat ont permis à plusieurs familles d’avoir leur appartement.

Du coup, ils ne sont plus dans l’obligation de louer, et lorsque l’offre est plus forte que la demande, c’est normal que les prix chutent. Il y aura d’autres programmes AADL, donc dans quelque temps, il y aura de moins en moins de personnes qui voudront louer des appartements.» Voulant savoir s’il y a une forte demande pour que des appartements soient loués au niveau de son agence, il nous a dit :

«Je reçois toujours des appels. Il y a des personnes intéressées. Nous concluons quelques affaires, mais moins que ces dernières années.»

«Louer, ce n’est jamais facile !»

Lors de notre sortie, nous avons également accompagné un jeune couple ayant deux enfants en quête d’un logement, puisque leur contrat de location actuel expire dans quelques semaines.

Ce qu’il faut savoir, c’est que ce père de famille a entamé les recherches depuis quelques mois déjà sans pour autant accélérer le processus. Seulement, à l’approche de la fin du bail, il a décidé de mettre les bouchées doubles pour éviter à sa famille toute mauvaise surprise.

Interrogé à ce sujet, ce père de famille nous a dit : «La location, c’est tellement stressant. Ce n’est jamais simple, il faut toujours s’y prendre à l’avance et ne surtout pas laisser cette opération à la toute dernière minute, car on risque d’être pris par le temps. Je suis marié depuis huit ans, chaque année, je dois renouveler mon bail de location et ça peut être pesant, car des fois nous sommes obligés de changer d’appartement à cause de l’augmentation des prix.»

Ensuite, il a enchaîné : «Je cherche un appartement de trois, voire quatre pièces. Ma fourchette est entre 35.000 et 45.000 DA. Jusque-là, je n’ai pas pris une décision finale, car il faudra déjà trouver un quartier qui m’arrange et arrange les autres membres de ma famille. Comme j’ai habité deux ans à Ouled Fayet, je vais opter pour un appartement qui se situe à Souidania, Baba Hassan ou Douéra.

Pour louer, des fois le bouche-à-oreille peut être une solution. Un collègue ou un voisin peut vous dénicher une bonne affaire. Pour ce qui est des prix, j’ai trouvé de bonnes affaires à l’est d’Alger, plus précisément à Réghaïa et Bordj El-Kiffan. Le premier est à 120 m² et le second à 80 m², les deux sont à 40.000 DA, mais c’est loin de mon lieu de travail.

A Souidania, un appartement de 100 m² m’a été proposé à 40.000 DA et ça pourrait bien m’intéresser. A Aïn Bénian aussi, je dispose d’une piste, seul inconvénient le prix, car c’est au dessus de mes moyens (53.000 DA). Je vais y réfléchir et en parler avec mon épouse avant de prendre une décision finale», nous a-t-il confié.

A titre d’exemple, à El-Achour, un appartement de 121 m² peut atteindre jusqu’à 140.000 DA/mois. A Cheraga, pour la même superficie, le client est appelé à payer 105.000 DA alors qu’à Bab Ezzouar, une affaire entre toutes les parties peut être conclue à 45.000 DA pour un logement de 100 m². – source: lalgerieaujourdhui.dz/ 5 mars, 2023

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* jusqu’ou ira cette flambée de la mercuriale ?

Incroyable, mais vrai ! En l’espace de deux semaines, tous les produits de première nécessité ont flambé pour atteindre des prix imaginaires à tel point que les petites bourses ne savent plus à quel saint se vouer.
Commençons par les fruits et légumes, les commerçant sans foi ni loi hissent la barre très haut puisqu’ils rendent les prix inaccessibles. Un petit tour dans les marchés de la wilaya nous renseigne bien sur la réalité des prix.
À titre d’exemple, la pomme de terre de gros calibre est cédée à 80, voire 90 dinars le kilo, la tomate se vend à 70 dinars le kilo, la laitue bat tous les records du fait qu’elle est cotée à 200 dinars, voire plus, le poivron à 100 dinars, la patate douce à 200 dinars le kilo, la carotte à 100 dinars, le citron à 300 et 400 dinars, l’ail à 500 dinars, l’haricot vert à 250 dinars.
Quant aux fruits, la pomme de bonne qualité est à 300 dinars, la banane à 250 dinars, le raisin à 250 dinars. Pour la viande blanche, il vaut mieux ne pas en parler, car au grand jamais, le prix de la volaille n’a atteint le prix affiché ces derniers jours. En effet, le prix du kilo a atteint 480 dinars et des fois, il frôle les 500 dinars, du jamais-vu dans la wilaya de Aïn-Témouchent qui est une wilaya à vocation agricole.
Les petites bourses ne font que scruter de leurs yeux les fruits et légumes disposés sur les étals des différents marchés de la wilaya. Un homme, la soixantaine nous dira : «Partout où tu touches, tu te brûles la poche.» Un autre abondera dans le même sens : «C’est du jamais-vu ! Les prix ont flambé en quelques jours, pourquoi cette cherté ? C’est à ne rien comprendre».
Même cas pour les légumes secs qui ont connu une augmentation sans précédent, les haricots blancs sont vendus chez les grossistes entre 260 et 280 dinars, les lentilles à 260 dinars, même prix pour les pois chiches.
Jusqu’où ira cette flambée des prix… Les prochains jours nous le diront.*
S. B.- le soir d’Algérie-  13.09.2021

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*les spéculateurs imposent leurs lois

En dépit des mises en garde des services concernés, les spéculateurs récidivent. Ces derniers imposent leurs règles dans un marché qui échappe, semble-t-il, au contrôle de l’Etat.  Pour preuve, les prix des légumes ont encore une fois pris des ailes. Ainsi, un kg de pomme de terre, à titre indicatif, a été vendu par certains commerçants peu scrupuleux à 85 DA, voire plus. Une hausse estimée à plus de 100 %. Idem pour les poissons, les viandes blanches et rouges et les autres produits tels que la tomate, la courgette, la carotte, etc. Peu importe les arguments avancés par le ministre du Commerce, rien ne justifie cette flambée des prix. Peu importe que le produit soit de première ou de seconde nécessité, rien ne peut justifier, faut-il encore une fois le rappeler, cette flambée incompréhensible des prix des produits précités. Cependant, au regard de l’anarchie qui règne dans nos marchés, il ne faut surtout pas trop s’étonner de cette « ascension » des prix qui sont, d’ailleurs, rarement affichés par les commerçants. La réglementation en vigueur est claire sur ce plan : l’affichage des prix est obligatoire. Une règle commerciale appliquée à travers le monde et que nos commerçants semblent négliger. Mais où réside réellement le problème ? Certainement, la spéculation en est pour quelque chose mais cela n’explique guère les causes, les vraies, qui sont derrière cette flambée des prix. Pour certains analystes avertis, il s’agit d’une volonté délibérée par des milieux cherchant à utiliser le prix d’un légume ou d’un fruit à des calculs malsains! En ces temps difficiles, tous les moyens sont bons. Le fait que la pomme de terre, un produit duquel dépendent toutes les cuisines des ménagères, soit vendue à 85 DA, importe peu à leurs yeux. Malheureusement, c’est le pauvre citoyen qui continue de subir les effets de cette anarchie ascendante des marchés.*l’est-républicain -  06 Sep 2021

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*Algérie : Voici le montant en Euros autorisé sans déclaration douanière

Officiellement entrée en vigueur, la nouvelle Loi de Finances 2020 autorise les voyageurs algériens à faire entrer/sortir 1.000 Euros (devise) sans déclaration douanière.

Sitôt permis, sitôt retiré. En effet, le montant en devise autorisé sans déclaration auprès des services de la Douane (entrée/sortie du territoire); a été réinitialisé au montant antérieur de 1.000 euros. Alors que la Loi de Finances 2020 l’avait revu à la hausse, soit à 5.000 euros ou l’équivalent de cette somme en d’autres devises; et ce, depuis le 1er janvier 2020. Voilà que cinq (5) mois plus tard, le P-LFC 2020 l’a rapporté à la case départ. 

En tant qu’expert et président de l’association nationale des conseillers fiscaux, Boubekeur Sellami; a pour sa part, approuvé la révision de ce montant, lors d’un passage au journal télévisé. Selon lui, autoriser le passage de 5.000 euros sans déclaration, risque de « défavoriser la transparence; que l’État algérien tend à rectifier ».

Faire passer un montant aussi important, sans prévenir les autorités, nuit à l’économie nationale et au circuit bancaire, a argumenté le conseiller fiscal. « 1.000 euros est un montant raisonnable; en principe une somme pareille, puisqu’elle est autorisée, je ne vois pas pourquoi les voyageurs ne le déclareraient pas »; s’est interrogé l’intervenant.

*Le montant maximum en Devise autorisé lors d’un seul voyage fixé

Une autre mesure incluse dans l’avant-projet de LFC 2020, détermine « le montant en devise (euros) maximum lors d’un seul voyage, qui s’élève à 7.500 euros ». Cette somme « doit être retirée d’un compte devise ouvert en Algérie »; indique la chaîne algérienne Ennahar (voir vidéo en bas de l’article). De plus, le voyageur est tenu de se munir d’une autorisation accordée par de la Banque d’Algérie; précise la même source. 

La banque ne va ni demander à son client la provenance de cet argent ni l’empêcher d’ouvrir un compte devise et de l’alimenter avec la somme voulue, a affirmé l’expert. Dans ce contexte, il a reconnu, qu’il était nécessaire d’ouvrir des bureaux de changes agréés afin d’éradiquer le marché noir de la devise. Il a ajouté en dernier, que « même pour un montant supérieur à 7.500 euros; le voyageur peut demander une autorisation auprès de la Banque d’Algérie. »

*Le gouvernement s’explique sur la baisse du montant en devise sans déclaration douanière

Rappelons, que le gouvernement a justifié cette révision en signalant « l’impact de la baisse de la valeur du dinar face à l’Euro et la détérioration des réserves de change de l’Algérie »; car l’ancien montant avait favorisé le recours au marché informel des devises. En même temps, les autorités ont mis en avant un constat attestant que « l’Algérie est appelée à prendre des mesures préventives; contrôlant les transferts de fonds et des flux financiers en monnaies nationale et étrangères »; afin de lutter contre le blanchiment d’argent.

*dzairdaily / 14 mai 2020

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**Taux de change du Dinar Algérien (DZD) face aux devises étrangères sur le marché noir (Square Port Saïd), ce 11 mai 2020.

EUR : En effet, l’Euro enregistre une hausse sur le marché noir de la devise pour la deuxième semaine successive. Ainsi, un euro se stabilise aujourd’hui au prix de 188 DA à l’achat, contre 185 à la vente, soit, 100 euros s’échange à 18 500 dinars.

USD : Pour sa part, la valeur du Dollar Étasunien, a connu une stagnation à l’achat et à la vente. Ainsi, un dollar s’échange à 170 DA à la vente, contre 167 DA à l’achat.

GBP : De son côté, la Livre Sterling comptabilise aussi une légère  baisse à l’achat et une stabilité à la vente. Un pound s’échange contre 210 DA à l’achat et se vend à une valeur maximale de 208 DA.

Devise Achat Vente
Euro 188.00 185.00
Dollar US 170.00 167.00
Livre Sterling 210.00 208.00
Franc Suisse 167.00 169.00
Livre Turque 30.00 28.00
Yuan Chinois 23.00 20.00
Rial Saoudien 44.00 42.00
Dirham Émirati 44.00 46.00
Dinar Tunisien 55.00 57.00
Dirham Marocain 13.00 15.00
Dollar Canadien 115.00 120.00

*Cotations et taux de change du Dinar Algérien (DZD) selon les chiffres du marché officiel

Voici ici-bas l’actuelle mise à jour du cours de change officiel (formel) des devises étrangères face à la monnaie nationale (DZD), ce lundi 11 mai 2020, selon les derniers chiffres rendus publics par la Banque d’Algérie (Banque Centrale).

Devises Cours Achat Cours Vente
USD US DOLLAR 128.7388 128.7538
EUR EURO 139.4885 139.5434
GBP BRITISH POUND 159.5474 159.6253
JPY JAPANESE YEN 120.0922 120.1398
CNY CHINESE YAN 18.1727 18.1851
CHF SWISS FRANC 13247.4583 13250.3653
CAD CANADIAN DOLLAR 92.4981 92.5421
DKK DANISH KRONE 1870.0347 1870.5243
SEK SWEDISH KRONE 1316.6304 1317.1879
NOK NROWEGIAN KRONE 1263.3713 1264.0147
AED UAE DIRHAM 35.0453 35.0560
SAR SAUDI RIYAL 34.2390 34.2704
KWD KUWAITI DINAR 415.9574 417.3543
TND TUNISIAN DINAR 44.0624 44.5052
MAD MORROCAN DIRHAM 13.0921 13.0937
LYD LIBYAN DINAR 90.5910 91.0464
MRU MAURITANIAN OUGUYA 3.4441 3.4445

**dzairdaily / 11 mai 2020.

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*Coronavirus en Algérie à la date du 11 mai 2020: 5.891 cas confirmés dont 507 morts et 2.841 guérisons.

**Avec une capacité de production estimée à pas moins de 200.000 unités par semaine, l’Algérie s’est lancée dans la production d’un test de dépistage rapide du Covid-19 « Made in Algeria » – mai 2020

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Report du BAC et du BEM à septembre 2020, la 5e AP annulée

il a été décidé de reporter la rentrée scolaire pour l’année 2020/2021 au début octobre 2020, lors du Conseil des ministres du 10 mai 2020 et reporter la tenue de l’examen du baccalauréat BAC 2020 à la dernière semaine du mois de septembre 2020; tandis que pour l’examen du BEM 2020 (cycle secondaire); ce dernier se tiendra durant la 2e semaine du mois de septembre 2020, annonce la même source.

Concernant l’examen de la 5e AP, l’examen du cycle primaire sera tout bonnement annulé. Le passage dans l’enseignement primaire; intermédiaire et secondaire se fera d’un niveau à l’autre; en calculant la moyenne des premiers et deuxièmes trimestres avec une réduction de la moyenne d’acceptation, précise la même source.

S’agissant de l’enseignement supérieur, le Conseil des ministres a décidé de reporter la rentrée universitaire à la mi-novembre prochain. En ce qui concerne les étudiants en fin de cycle, ces derniers pourront soutenir leurs thèses de fin d’études en juin 2020, annonce le communiqué du Conseil.*source: dzairdaily / 10 mai 2020.

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* Hausses des prix du carburant

De nouvelles hausses des prix du carburant sont prévues par le projet de Loi de finances complémentaires (P-LFC 2020), que le Conseil des ministres a adopté à la date du 11 mai dernier. Les nouveaux tarifs révélés

« Il est institué au profit du budget de l’Etat, une taxe sur les produits pétroliers (TPP) ou assimilés; importés ou obtenus en Algérie, notamment en usine exercée », indique l’article 28 de la LFC 2020; fait état ce mercredi d’augmentations de la TPP « de 9 DA le litre pour le gasoil, 17 DA le litre pour l’essence sans plomb et l’essence normal, et 16 DA le litre l’essence super

Le texte souligne également « dans ce cadre » que « la TPP (Taxe sur les Produits Pétroliers); constitue un outil efficace de réajustement des prix des carburants en fonction des impacts socio-économiques et budgétaires attendus. A cet effet, il est proposé, pour l’année 2020, une augmentation des tarifs de la TPP à raison +3 DA/L pour les trois catégories d’essence et +5 DA/L pour le Gasoil ».

Le prix d’un litre d’Essence haussera donc, selon le P-LFC 2020, de 3 Dinars, au moment où celui du Gasoil grimpera de 5 Dinars. Cela dit par conséquent que le litre d’essence normal passera à 41,94 Dinars. L’essence Super sera livré dans les stations services à 44,97 DA le litre; tandis que le Sans Plomb atteindra 44 Dinars/L. Le prix du litre de Gasoil, quant à lui, sera de 28,06 DA.

Hausse des prix des hydrocarbures : Le gouvernement s’explique

« Cette augmentation des tarifs de la TPP générerait des recettes budgétaires supplémentaires, au titre de la période juin-décembre 2020; estimées à 41,5 milliards DA en matière de TPP.

S’agissant des recettes budgétaires additionnelles en matière de TVA, elles sont estimées à 7,9 Milliards DA »; précise le gouvernement en guise de démonstration des perspectives enrichissantes, de la hausse de la taxe imposée aux produits pétroliers, pour le Trésor public.

Afin d’apporter des éléments argumentatifs en faveur de la justification de ces nouvelles hausses; le gouvernement évoque la hausse en Algérie de la consommation des carburants, leurs prix trop bas chez nous en comparaison avec ceux des pays du monde et la baisse continuelle des cours du brut; dans le cadre de l’actuel choc pétrolier.

« Compte tenu du prix bas et réglementés des carburants, leur consommation n’a pas cessé de s’accroître d’une année sur l’autre (14,41 millions de tonnes pour 2019) »; explicite le gouvernement, précisant également que « dans le contexte actuel de chute drastique des prix du pétrole » l’Algérie est obligée de « réajuster les prix de l’énergie »; en réduisant par conséquent les « subventions budgétaires implicites et explicites y afférentes ». -  dzairdaily / mercredi 13 mai 2020.

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Algérie Belgacem Haba

L’Algérien Belgacem Haba parmi les plus grands inventeurs au monde

dans les top 100 des inventeurs aux USA

Considéré comme l’un des plus grands inventeurs contemporains, le chercheur algérien Belgacem Haba a obtenu son 500e brevet d’invention aux Etats Unis d’Amérique, dans le domaine des technologies intelligentes.

Les récentes inventions du génie algérien Belgacem Haba, qui détient déjà plus de 1.000 brevets d’invention et d’applications d’invention à travers le monde, ont porté sur le développement de semi-conducteurs 3D et des technologies d’intégration pour les applications mobiles, de l’électronique grand public, de l’informatique, des centres de données, de l’automobile, de l’industrie et des sciences. 

Son dernier brevet a été obtenu auprès de « Xperi Corporation » (anciennement Tessera Holding Corporation), une entreprise basée en Californie, qui concède des licences de technologie et de propriété intellectuelle dans des domaines tels que l’informatique mobile et la communication, entre autres. 

«Nous félicitons le Dr Haba pour cette réalisation exceptionnelle. Ses contributions productives dans le domaine des semi-conducteurs ont contribué à jeter les bases d’une technologie innovante, qui permet des expériences extraordinaires aux citoyens du monde entier.», a dévoilé Jon Kirchner, président-directeur général de la société «Xperi ». 

*Le scientifique algérien est parmi les  plus grands inventeurs au monde

Après l’obtention de son grade (licence en physique) de l’enseignement supérieur à l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediene en Algérie, le Dr Haba part aux Etats Unis d’Amérique en vue de continuer ses études. Il rapatrie le territoire du pays au début des années 90, après avoir décroché deux magistères et un doctorat en énergie solaire.  

Il a enseigné quelques mois à l’université Mohamed Khider à Biskra, mais malheureusement la situation du pays n’était pas convenable pour le travail, alors il rejoint l’immense entreprise japonaise de l’informatique et de la télécommunication NEC. Il intègre ensuite la société américaine  « Rambus » et participe à la mise en œuvre des Playstation 2  et 3 (partie Hardware). Il est enfin chez le géant Google comme étant senior staff. Il a aussi fondé sa propre entreprise « High Speed Interconnect ». 

Grâce à ses contributions majeures et considérables à la communauté mondiale des technologies innovatrices, le chercheur algérien Belgacem Haba est reconnu comme l’un des plus grands inventeurs au monde.* dzairdaily / 1 mars 2020.

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*LA CONTESTATION REPREND À OUARGLA

    Le Comité des chômeurs réoccupe Sahat Chaâb

Devant le silence des autorités, l’accumulation des problèmes, l’absence de dialogue et le sentiment d’exclusion de cette région du Sud, le Comité des chômeurs a décidé de réinvestir la rue pour exiger l’équité mais aussi une réelle prise en charge de leurs doléances.

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*Les membres du Comité de défense des droits des chômeurs sont, depuis le début de cette semaine, à pied d’œuvre pour faire réussir le rassemblement prévu pour demain jeudi, à Sahat Chaâb, sise à Souk Sebt à Ouargla. Les membres, organisés en équipes, ont déjà sillonné plusieurs localités de la wilaya dans le but de convaincre la population de la nécessité d’adhérer à ce mouvement. Dans un communiqué rendu public et intitulé “La grande bataille vient de commencer”, le comité a indiqué que le rassemblement vise à dénoncer la politique d’austérité adoptée par le gouvernement et à exiger l’urgence du dégèlement de tous les projets du développement local dans la région. Comme il a été rappelé le rôle que joue la région dans l’économie nationale en disant qu’ “en dépit qu’Ouargla, à elle seule, contribue à hauteur de 70% dans le budget global de l’État grâce aux revenus du pétrole, du gaz et d’autres produits, son budget demeure déplorable par rapport à celui octroyé à certaines wilayas du pays qui bénéficient parfois deux fois par an des budgets supplémentaires et complémentaires”. Pis encore, dans ledit communiqué, il a été écrit que la wilaya enregistre le nombre de 400 projets en situation de gel à cause de l’amenuisement des recettes de l’État dû à la chute du prix des hydrocarbures. Parmi ces projets, il a été signalé celui de l’hôpital universitaire d’Ouargla ainsi que celui lié à la réfection des réseaux de distribution d’eau potable et d’assainissement. D’ailleurs, les membres du CDDC ont imputé l’apparition des cas de paludisme et d’autres épidémies dans leur région à la détérioration du réseau d’évacuation des eaux usées et à la mauvaise qualité de l’eau. La question liée à la révision de la tarification de l’électricité dans des régions du Sud a également été évoquée dans le document du CDDC. Entre autres, les chômeurs affirment que le rassemblement de demain est organisé pour dire non à l’exploitation du gaz de schiste, non à la loi de finances 2017, non au détournement du budget du tramway et non au favoritisme qui caractérise le dossier de l’emploi au niveau local. À remarquer que depuis que le mouvement de protestation des chômeurs a été déclenché, il y a plus d’un mois, aucune initiative n’a été prise par les autorités locales pour aller à leur rencontre ni à prendre en charge leurs revendications, pourtant jugées légitimes. Une attitude considérée comme une véritable politique de fuite en avant. Une telle négligence de la part des pouvoirs publics pourrait mener à des conséquences graves. D’ailleurs, des cas similaires ont été déjà vécus dans cette région. À ce titre, rappelons la protestation des habitants de Draâ El-Baroud de Touggourt en novembre 2014, qui, faute de dialogue, a tourné à des affrontements meurtriers entre les citoyens et les forces de l’ordre. Il semble que les autorités locales n’ont pas tiré la leçon des événements passés en persistant à fermer tous les canaux de dialogue.  **Liberté/ mercredi 23 novembre 2016

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*loi de finances 2017 : des taxes, des taxes et encore des taxes

          *Le pouvoir d’achat encore taxé

A peine ont-ils encaissé les hausses de l’année 2016 que les ménages devront encore puiser dans leur bas de laine en prévision de l’année à venir. Les premiers éléments de la loi de finances 2017 annoncent déjà la couleur : des taxes, des taxes et encore des taxes.

Après une première hausse des prix du carburant, du transport, des produits alimentaires de large consommation mais aussi de l’énergie suite à l’adoption de la loi de finances 2016, les Algériens devraient avoir droit à d’autres augmentations prochainement. Si plusieurs secteurs ont déjà été touchés par des hausses sensibles, il semblerait qu’ils ne seront pas épargnés pour autant. En effet, il se pourrait que le carburant et l’électricité soient à nouveau touchés par la hausse. De nombreux secteurs devraient être concernés, notamment les produits de luxe, l’immobilier, l’électroménager ou encore le tabac.

Cependant, hormis quelques indiscrétions publiées par la presse sur de nouvelles taxes, on sait encore très peu de chose sur le texte préparé par le ministère des Finances. A cet effet, l’expert financier Lies Kerrar précise : «Il n’y a pas de document officiel ou de projet de loi de finances que j’ai consulté.» Pour autant, les bribes d’informations rapportées dans la presse laissent déjà craindre le pire pour le pouvoir d’achat.

Hausse de la taxe sur la valeur ajoutée

La TVA devrait passer de 17% à 19% pour le taux plein et de 7% à 9% pour le taux réduit. Lies Kerrar explique cette augmentation : «L’effet de l’augmentation de TVA sera un renchérissement pour le consommateur final des biens et services.» Selon lui, en économie, il y a un lien direct entre l’inflation et l’augmentation des taxes à la consommation, dont la TVA. Combiné à d’éventuelles dépréciations du dinar, cela mettrait en place des pressions inflationnistes déjà présentes d’ailleurs.

Il confie : «La conjoncture implique, dans tous les cas, des pressions inflationnistes. Ce qui est important, c’est une gestion économique experte et très fine pour éviter l’emballement incontrôlable de l’inflation et limiter ses effets. En termes de ressources supplémentaires pour l’Etat, cela représenterait entre 400 et 900 millions de dollars.» Et selon l’expert, cela est peu.

Il explique : «Cette mesure n’est pas combinée avec une stratégie de formalisation des secteurs de la distribution. Si on associait cela à la suppression de la TAP et à une stratégie déterminée de formalisation de l’économie (notamment les circuits de distribution), ce sont des ressources supplémentaires en TVA de 4 à 7 milliards de dollars que l’on pourrait aller chercher à court terme. Et ces ressources croitraient chaque année.» De son côté, Kouider Boutaleb, professeur à l’université de Tlemcen rappelle : «L’Algérie a déjà un taux de TVA relativement haut, l’un des plus élevés du pourtour méditerranéen.»

Ainsi, selon lui, ce relèvement à une double conséquence : «Le renchérissement des prix entraîne une baisse du pouvoir d’achat et conséquemment une baisse de la consommation. Cette dernière ne sera pas sans effet sur les entreprises qui face à un marché déprimé réduiraient le volume de leur production (et de leur investissement) et conséquemment la création d’emplois.» Et de proposer : «Il aurait fallu, nous semble-t-il, différencier ce relèvement de la TVA pour ne pas toucher les biens de large consommation, ce qui aurait été plus judicieux.»

Hausse de la taxe intérieure sur la consommation

Déjà augmentée en 2016, la TIC concerne notamment les véhicules de grosse cylindrée, les fruits exotiques, le saumon et le caviar. Selon Lies Kerrar, cette taxe a ses avantages. Il explique : «La TIC sur les produits de luxe a comme avantage d’apparaître comme juste et équitable car elle fait payer plus les gens aisés. C’est une bonne mesure car elle fait participer les plus aisés à l’effort, mais il ne faut pas se faire d’illusions sur son impact budgétaire ou sur notre balance des paiements.»

En effet, ce dernier reste perplexe quant à la nécessité de cette taxe. Il confie : «Cette taxe ne constitue pas un apport important en termes de réduction des importations ni en termes de ressources pour l’Etat. Les consommateurs aisés ne sont pas très sensibles aux prix et cela ne diminuera pas de beaucoup les importations de produits de luxe. Ceux qui mangent du caviar n’en mangeront pas beaucoup moins s’il coûte deux fois plus cher.

Par ailleurs, les montants en questions sont très faibles et cette taxe n’apportera pas beaucoup de ressources additionnelles au Trésor.» A cet effet, l’expert propose : «Ce qui aurait plus d’effet sur notre économie, ce serait de taxer fortement les produits importés lorsque de la production locale existe. Et c’est sur les produits de large consommation que cela peut avoir un impact.

Les produits de luxe ne représentent pas des tailles de marché suffisantes pour que de la production locale soit initiée.» De son côté, le professeur Kouidri défend une autre vision : «La hausse de la TIC telle qu’elle est entendue, touchant les produits de luxe, est légitime. En période de crise budgétaire, on ne pioche pas dans les poches des pauvres mais dans celles des riches (concernés par la consommation des produits de luxe) et la marge de manœuvre sur ce plan est assez large pour augmenter les recettes de l’Etat.»

Le tabac coûtera plus cher

Le tabac ne sera pas en reste. En effet, la TIC sur les tabacs sera relevée. Elle concernera la partie fixe de la taxe, avec une augmentation de près de 100% pour les tabacs blancs et de 60% pour les tabacs bruns. La cigarette est «très peu taxée en Algérie», souligne Lies Kerrar. «Cette augmentation est demandée depuis des années. Par ailleurs, les prix bas des cigarettes en Algérie ont fait que les cigarettes algériennes sont vendues en contrebande dans les pays voisins et en Europe.

Or, nous importons une bonne partie du tabac que nous consommons ou qui est vendu en contrebande : 344 millions de dollars en 2014 selon les données extraites de la base de données de Comtrade.» En outre, l’expert insiste sur l’importance de cette taxe sur le plan santé : «Au delà des ressources fiscales et de l’effet sur notre balance des paiements, c’est l’effet sur nos coûts de santé qui a le plus d’impact positif.»

Même avis du côté du professeur Kouider : «La protection de la santé des citoyens s’impose et se justifie et il est du devoir des pouvoirs publics de mettre en place des politiques dissuasives, par l’institution de taxes relevant les prix des produits réputés nocifs pour la santé des consommateurs. Là aussi, les gisements sont importants si on considère d’autres produits tel que les alcools.»

Les marges des ventes de biens d’occasion seront soumises à une taxe

Cette nouvelle taxe est mise en place dans le but d’organiser le secteur de l’occasion. Mais finalement, est-ce une bonne idée ? Pour Lies Kerrar, «taxer un segment de l’économie qui n’a jamais été taxé demande une bonne préparation des modalités d’application et de leur gestion. Si tout cela est fait, c’est très bien». Sinon, il serait préférable, selon lui, de différer la mise en place d’une telle taxation et de s’atteler dès maintenant à préparer son application et sa gestion. De son côté, Kouider Boutaleb affirme : «La régulation des marchés est fondamentale dans les économies en quête d’efficience.

Cela relève des politiques publiques initiées, exécutées et contrôlées par des gouvernements engagés résolument dans la construction d’une économie de marché efficiente. L’objectif étant d’aboutir à une bonne régulation où tous les partenaires, agents économiques, consommateurs et pouvoir publics trouveront leur compte.» Et pour y arriver, le spécialiste soutient que cela ne sera pas possible sans la persévérance des institutions afin d’imposer le respect des lois et des règlements pour minimiser les fuites.

La location des habitations individuelles sera soumise à un nouveau taux de 10% d’impôt sur le revenu global (IRG)

Elle passera de 7% à 10%. Selon Karim Aouidet, président de l’association des agences immobilières, cette nouvelle hausse posera problème. Il explique : «Le souci de l’Etat aujourd’hui est de ramener de l’argent. Quand on a un marché transparent, on peut toucher les taxes et aucun problème ne se pose. A l’inverse, quand celui-ci est dominé par l’informel, comme c’est le cas en Algérie, cela devient plus difficile. Etant donné que le marché immobilier est dominé par l’informel à 80%, cette nouvelle taxe devient une sanction pour ceux qui activent légalement par rapport à ceux qui activent illégalement et cela va automatiquement engendrer de nombreux problèmes.»

Selon lui, le marché informel va s’étendre encore plus car il y aura des sous-déclarations. Pour remédier à ce problème, ce dernier propose : «Il faut se pencher sur la lutte contre le marché informel pour pouvoir arriver à une déclaration totale, qui va engendrer beaucoup d’argent au Trésor public.» De son côté, Kouider Boutaleb soutient : «La régulation du marché locatif se pose depuis de nombreuses années. Il s’agit d’un problème grave aux conséquences coûteuses.

Depuis longtemps, de nombreux économistes appellent à une régularisation de ce secteur qui est déterminant pour le marché du travail. Selon certaines données, des centaines de milliers de logements sont soit fermés soit loués en dehors des institutions de l’Etat. Le grand perdant étant le Trésor public.» Malgré cela, l’expert s’interroge : sur quelles bases ces taxes ont-elles été instituées ? Quels seront leurs impacts prévisibles ? Seront-elles acceptées par les concernés ?

Il poursuit : «Beaucoup d’observateurs prévoient une augmentation des loyers pour compenser les taxes, et de dissuader les potentiels propriétaires de logements vides à les mettre en location. Et le cercle vicieux du marché locatif qui devrait jouer un rôle important dans l’accès au logement perdurera.» Par ailleurs, il est à noter que les plus-values sur les cessions d’immeubles bâtis se verront imposées à hauteur de 5% (IRG) libératoire d’impôt, et ainsi, ce prélèvement pourra faire l’objet de jusqu’à 100% d’abattements selon la durée de conservation du bien.

L’expert Lies Kerrar rappelle qu’il y a quelques années, les plus-values de cession des biens immobiliers et fonciers faites par les particuliers ont été défiscalisées. «C’était une mesure qui pouvait être perçue comme injuste», selon lui. Et d’ajouter : «Par contre, si cette disposition est complète, il est étonnant que les plus values réalisées sur les terrains ne soient pas taxés.

D’autre part, la difficulté de ce type de taxe est la pratique de sous-déclaration de valeur.» L’expert propose : «A cet effet, mieux que la taxation sur les plus-values, dont les résultats seront mitigés compte tenu des pratiques de sous-déclaration de valeur, un véritable plan de mise en place d’une taxe foncière assise sur la valeur marchande des biens rapporterait plus de ressources et serait plus soutenable dans sa mise en œuvre. Pour y arriver, il faut d’abord que la Conservation foncière publie sur internet les registres des transactions foncières et immobilières. Cet outil indispensable pour avoir des valeurs marchandes permettra de mettre en place une véritable taxe foncière.»

Mise en place de la taxe d’éfficacité énergétique

Cette taxe qui varierait entre 30% et 60% serait mise en place afin de réduire la consommation d’energie. Cette taxe bénéficierait à hauteur de 90% au budget de l’Etat. Cette nouvelle taxe est-elle vraiment bénifique pour l’Etat ? Selon Lies Kerrar, ce serait une bonne chose. Cependant, «ses modalités doivent être néanmoins finement et professionnellement déterminées pour prévenir des effets contreproductifs». De son côté, le professeur Boutaleb estime que «ces taxes sont légitimes.

En dehors de l’objectif poursuivi, à savoir une augmentation des recettes de l’Etat, la taxation dans ce domaine joue un rôle important dans la transition énergétique qui est devenue une nécessité absolue dans la pespective de l’épuisement des énergies fossiles en raison de leurs effets néfastes sur l’environnement». Cependant, il met en garde : «On ne peut assurer un développement socioéconomique durable que si les modes de production et de consommation énergétivores avec leur cortège de conséquences néfastes sont remis en cause.

La prise de conscience de cette remise en cause est désormais entendue, demeurent les stratégies à mettre en œuvre et leur mode opératoire. L’institution de taxes constitue un levier important pour les pouvoirs publics, demeure toutefois la mise en application et, là aussi, on peut se demander si nos institutions de contrôle et de perception sont en mesure de faire appliquer ces dispositifs.»*Sofia Ouahib et Ryma Maria Benyakoub / el watan / 23 septembre 2016

Les commerçants anticipent déjà les augmentations des prix

*****Subite flambée des prix ces derniers jours

*Les commerçants profitent de la situation, ils anticipent déjà les augmentations des prix !

Certains commerçants n’ont même pas attendu l’entrée de la nouvelle année 2017 pour faire valser leurs étiquettes. C’est ainsi que certains produits ont connu ces derniers jours une subite flambée, en particulier les légumes secs, notamment les lentilles, les fayots, les petits pois concassées et les pois chiche.

Des augmentations qui se situent dans une fourchette de 10 à 20 dinars. «On vend les fayots à 120 dinars le balle kilogramme, depuis une semaine, car les grossistes ont augmenté le prix à la vente», reconnaît ce commerçant au marché de Rouïba qui rejette la balle à ces grossîtes.

Le sachet de lait, s’il n’a pas connu une augmentation au niveau du prix (officiellement fixé à 25 dinars), faut-il encore le trouver chez les dépositaires, chez qui des longues queues sont observées. «Il ne nous ramène pas une grande quantité, les livreurs de l’unité de Boudouaoua nous ont dit que la poudre manque», justifie un commerçant qui pense que cette tension «est un prélude à l’augmentation du prix prochainement.»

Pourtant, les responsables de l’ONIL (office national interprofessionnel du lait et produits laitiers) sont formels pour dire et expliquer que «ni la poudre ne manque, ni les prix ne sont augmentés.» Mais la perturbation du marché se manifeste aussi à travers la «rétention» de certains produits qui ont curieusement disparu des étals.

C’est le cas de la semoule, la farine, le riz, l’huile de table, à certains endroits. Les commerçants de gros préfèrent provoquer des pénuries en retirant du circuit de vente ces produits pour les vendre plus chers, après 2017 en tablant sur une augmentation de leurs prix. C’est une pratique courante. En tous cas les autorités ne comptent pas rester les bras ballants face à ces pénuries qui, peuvent générer des tensions sociales.

En effet, des brigades d’inspecteurs feront des visites fortuites, au niveau du marché de gros, comme par exemple Gué de Constantine, un des bastions de l’informel où les islamistes font et défont les prix au gré de leurs intérêts. Il faut aussi rappeler que  le ministre des finances, lors de son derniers passage devant la commission des finance de l’APN a assuré que «la subvention des prix des produits de large consommation sera maintenue.» Il ajoutera qu’une réflexion est actuellement engagée au niveau du gouvernement pour un ciblage plus pertinent de ces subventions.    * Par Nabil Semyane/  mardi 08 Novembre 2016 | algerie1.com

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*Grèves et  mouvements de protestation des étudiants

Les étudiants affiliés à l’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) ont entamé, hier, un mouvement de grève illimitée pour dénoncer le refus de l’administration d’ouvrir un dialogue sur  leur plate-forme de revendications.

L’accès à l’université des sciences et de la technologie (USTO) Mohamed Boudiaf a été fermé, hier, aux étudiants et au personnel pédagogique et administratif.

En effet, les membres de l’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) ont décidé d’entamer un mouvement de grève illimitée pour dénoncer le refus de l’administration d’ouvrir un dialogue sur la plate-forme de revendications pédagogiques et administratives qui lui a été soumise en vue d’améliorer leur cadre de vie universitaire. M. Lakhdar, membre organique du bureau de wilaya de l’UNJA, nous affirme qu’«avant d’opter pour ce mouvement de grève, nous avons avisé mardi dernier la rectrice sur la nécessité de nous accorder une audience afin de lui faire part de la plate-forme de revendications d’ordre pédagogique et administratif.

Cette responsable nous a demandé un délai de 24h pour nous recevoir. Passé ce délai, nous avons prolongé notre attente de 24 h encore, et devant ce mutisme dont elle a fait part, le bureau s’est réuni et a décidé à l’unanimité d’opter pour la grève jusqu’au règlement de toutes nos revendications». Les revendications, au nombre de 28, pointent du doigt, notamment, l’absence d’éclairage et de chauffage dans les salles de cours. La plate-forme met en exergue la mauvaise situation des laboratoires, et ce, est-il écrit, malgré les sommes colossales accordées à cet effet. L’absence de gaz naturel dans les laboratoires est aussi citée, ainsi que d’autres points d’ordre pédagogique et administratif.

De son côté, M. Bouzit, vice-recteur chargé de la pédagogie et représentant de la rectrice, affirme que l’administration n’a jamais fui ses responsabilités. «Cette plate-forme mérite-t-elle pour autant qu’on ferme les portes devant 20 000 étudiants, 1000 enseignants et autant de travailleurs ? Certains points soulevés peuvent-ils être traités en 24 heures et ne nécessitent-ils pas un temps plus long pour les solutionner ?», se demande-t-il, avant d’ajouter que pour le bon fonctionnement de l’université, on est prêts à faire le maximum. Il précise que, du 23 octobre au 06 novembre, l’administration a réuni toutes les organisations estudiantines sans distinction, avec la présence des membres de l’UNJA, et tous les problèmes furent évoqués. «Pourquoi alors soulever ce chapelet de problèmes à cet instant précis ?» s’interroge-t-il.*Hadj Sahraoui / el watan /lundi 05 décembre 2016

*****En pleine période d’examens, à quelques semaines des vacances d’hiver et surtout à quelques mois des élections législatives, les étudiants des Ecoles normales supérieures, les vétérinaires, les pharmaciens, mais aussi ceux de certains établissements universitaires  sont entrés en grève sur le territoire national. A Alger, Oran, Boumerdès, Béjaïa, Constantine ou encore à Ouargla, l’effet boule de neige a submergé toutes les régions du pays. La synchronisation de cette colère, son étendue géographique et surtout «académique» (elle touche plusieurs spécialités) ainsi que la diversité des revendications suscitent des interrogations, même si les problématiques posées sont réelles. il n’y auraient pas eu cette ampleur s’il n’y avait pas un malaise profond. Cela se ressent aussi bien au niveau des étudiants qu’à celui des enseignants», explique Farid Boutaba, membre du bureau national du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). «C’était prévisible. Cette colère est le résultat de la mauvaise gestion des établissements universitaires. La gestion des flux au détriment de la qualité de l’enseignement a fait des dégâts aussi bien sur le plan pédagogique que scientifique».*médias/ mercredi 30 novembre 2016

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*Les premières neiges sur les hauteurs d’Algérie, comme celles du Djurdjura et de Chréa.

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**L’Est du pays ces derniers jours est synonyme d’importantes précipitations  mais aussi de toutes premières chutes de neige sur les hauteurs comme celles du Djurdjura et de Chréa.

En effet, l’importante vague de froid, qui sévit depuis dimanche sur les régions du Nord de l’Algérie a entraîné les premières chutes de neige sur les reliefs.  

Dans les wilayas de Kabylie (Béjaia, Bouira et Tizi Ouzou) ou encore celles de Tissemsilt, Blida et Médéa, les montagnes commencent à se revêtir de leur manteau immaculé. 

img_5821de7bec975La chute de ces premiers flocons en cette période de l’année est synonyme d’une belle saison hivernale qui s’annonce et n’a suscité que joie et plaisir parmi les populations de ces régions. A noter que depuis lundi après-midi d’importantes chutes de pluies s’abattent sur les régions du Nord du pays notamment celle du Centre et de l’Est. Et une alerte météo a été même lancée par l’Office National de la météorologie (ONM) pour ces régions.

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A ce propos, il y a lieu de signaler que le Bulletin Météo Spécial (BMS) émis pour ces régions du Centre est toujours valide jusqu’à ce soir 21 heures. Des cumuls estimés atteindront ou dépasseront les 40 mm au Centre et les 80 mm à l’Est selon les prévisions de l’ONM. Et ces conditions pluvieuses persisteront jusqu’à la fin de la semaine courante. * Par Mourad Arbani | mardi 08 Novembre 2016 | algerie1.com

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*Abdelaziz Bouteflika hospitalisé à Grenoble

il pourrait subir, à nouveau, une opération chirurgicale.

*Admis hier-lundi 07 novembre 2016-  dans une clinique de Grenoble, en France, Abdelaziz Bouteflika pourrait subir, à nouveau, une opération chirurgicale. L’information, donnée par le journal locale Le Dauphiné libéré, n’est pas confirmée de source officielle.

Dans le communiqué qui a informé l’opinion publique de l’hospitalisation du chef de l’Etat, la Présidence de la République évoque «des contrôles médicaux périodiques». Le communiqué est en fait une copie fidèle de celui qui annonçait, en décembre 2015, une visite présidentielle dans le même établissement hospitalier français. La visite, la troisième dans cet hôpital spécialisé dans les maladies cardiovasculaires, est surtout justifiée par la présence de Jacques Monségu, le spécialiste en cardiologie qui a pour habitude de soigner Abdelaziz Bouteflika lorsqu’il exerçait à l’hôpital de Val de grâce, à Paris.

Abdelaziz Bouteflika, qui fêtera ses 80 ans en mars prochain, a repris, ces dernières semaines, ses activités publiques. Il reste cependant pratiquement aphone et ne s’adresse plus aux Algériens. Il a définitivement cessé de parler publiquement depuis son hospitalisation en avril 2013 pour un AVC. Il était resté à Paris quelques trois mois.*algerie-focus./  mardi 08 Novembre 2016 | 

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Assassinat du moudjahid Amar Aïssat :

Un crime qui suscite colère et interrogations

*le 05.11.16 | el watan

Le moudjahid Amar Aïssat (77 ans) a été enterré hier après la prière d’El Asr dans son village natal, Iwaryachen, sur les hauteurs de
Naciria, à 40 km à l’est de Boumerdès.

Le défunt a été retrouvé mort avec des traces de coups violents au crâne, mercredi vers 17h, par des citoyens près du village Djaouna, localité située entre Issers et Beni Amrane. Ce crime abject qui aurait été commis dans la soirée de la journée du 1er novembre suscite colère et moult interrogations parmi les habitants de la région.

Hier à l’enterrement, chacun y est allé de son commentaire quant aux mobiles de ce lâche acte qui a coûté la vie à ce valeureux moudjahid qui avait rejoint les rangs de l’ALN en 1956. «Mon père n’avait de problème avec personne. Il a quitté le domicile familial mardi vers 15h après avoir assisté à la cérémonie de recueillement organisée à la mémoire des martyrs de la Guerre de Libération à la mairie et à Ighoumrassen. Son ou ses tueurs l’ont contacté par téléphone, mais je ne peux rien avancer tant que l’enquête des services de sécurité n’a rien encore dévoilé», précise son fils Ahmed, ajoutant que son père avait été honoré lundi dernier par l’ONEC et l’ONFC des Issers.

Selon lui, il n’avait fait aucune déclaration concernant les harkis. Connu pour son patriotisme, le défunt a été accompagné par des centaines de personnes
à sa dernière demeure. Ses anciens compagnons parlent d’un homme engagé, pétri de valeurs humaines.

«Le défunt était connu durant la guerre sous le nom de Amar Awaryache. Il avait combattu à mes côtés durant plus de trois ans. L’homme avait fait de son mieux pour que l’Algérie vive libre et Indépendance. Et il n’est tout de même pas normal qu’il soit tué un 1er novembre. La justice doit faire son travail et débusquer les auteurs de ce meurtre dans les plus brefs délais», dira Rabah Ouagnouni, un moudjahid natif de Taouarga.

A l’heure où nous mettons sous presse, aucune déclaration n’a été rendue publique par l’organisation locale des moudjahidine pour dénoncer l’acte odieux qui a coûté la vie à l’un des leur.*Ramdane Kebbabi / le 05.11.16 | el watan

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*28 découvertes d’hydrocarbures annoncées par Sonatrach depuis janvier à septembre  2016

 Par Mourad Arbani| 31 Octobre 2016 | algerie1.com/
 Le groupe Sonatrach a annoncé, lundi, dans un communiqué que durant la période de janvier à septembre  2016, 28 découvertes d’hydrocarbures ont été effectuées dont la majorité ont été réalisées dans la zone de Hassi Messaoud et Berkine.La compagnie pétrolière a précisé que « dans le cadre de ses activités d’exploration, Sonatrach annonce la mise en évidence de vingt-huit (28) découvertes d’hydrocarbures au 30 septembre 2016″. Et la totalité de ces découvertes, dont trois sont en cours d’évaluation, a été réalisée « en effort propre ».La compagnie nationale des hydrocarbures a estimé que le volume total d’hydrocarbures mis en évidence grâce aux 25 découvertes est de 177,47 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) prouvé et probable (2P), et 401,37 millions de Tep prouvé, probable et possible (3P).Les volumes répartis par fluide et en 2P sont de 97,91 millions de Tep pour l’huile, 66,7 millions de Tep pour le gaz et 12,86 millions de Tep pour le condensat, toujours selon Sonatrach.L’ensemble des découvertes est réparti géographiquement comme suit :- Seize découvertes dans le bassin de Berkine (Wilaya d’Ouargla)- Cinq découvertes dans la région d’Oued Mya (Ouargla)- Quatre découvertes dans la région d’Amguid Messaoud (Ouargla)- Une  découverte dans le bassin d’Illizi- Une  découverte dans le bassin de Béchar- Une  découverte dans le bassin de Reggane.

***Par Mourad Arbani| 31 Octobre 2016 | algerie1.com/

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*Le ministre du commerce Bakhti Bélaib hospitalisé à Paris depuis dimanche

Le ministre du commerce Bakhti Bélaib se trouve actuellement hospitalisé à Paris, seln une information rapportée par le journal El Hayat. Suite à des ennuis de santé, dimanche, il a d’abord été transféré l’hopital de Ain Naâdja pour les premiers soins. Ses médecins, ajoute la même source, lui ont recommandé de se rendre en France dans l’hôpital qui détient son dossier médical.

Selon, les même source, le ministre du commerce, qui se rend régulèrent pour des soins dans la capitale française devrait rentrer vendredi au pays, à bord d’un vol régulier d’Air Algérie.

Ces derniers temps, le ministre était sous pression, suite à sa déclaration sur le retour de la formule d’importation des véhicules de moins de trois ans et surtout l’extension du phénomène de la corruption au niveau des douanses. Ces déclarations du ministre n’ont pas du goût du gouvernement, dont deux collègues ministres, Tayeb Louh et Abdeslam Bouchouareb qui l’ont vertement recardé publiquement.*Par Lila Ghali | mardi 11/10/2016 | algerie1.com

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*Le gouvernement Sellal est-il sur le départ ?

 Pour farfelue qu’elle puisse paraître cette question n’en est pas moins légitime dans le contexte  marqué par des piques aigres douces de certains acteurs politiques qui gravitent autour du centre décisionnel.  Depuis quelques jours, on entend des reproches, et des critiques adressées au gouvernement dont on devine qu’elles visent le Premier ministre,  Abdelmalek Sellal.

La dernière en date est celle du président du Mouvement populaire Algérien (MPA) Amar Benyounès,  qui a écorché son ancien patron. Profitant de la tribune que lui offrait l’université d’été de son parti, l’ex ministre du commerce a asséné qu’il «faut éviter d’apporter des réponses politiques et administratives à des questions économiques».

C’est une critique claire et nette à la démarche d’Abdelmalek Sellal  accusé ici, de se tromper de diagnostic. Autre reproche du chef du MPA au Premier ministre sans le citer ; celui de tenir un discours décalé de la réalité : «Il n’y aura point de solution pour l’économie nationale sans un recours à l’endettement extérieur», a-t-il martelé, pointant ainsi les déclarations récurrentes de Sellal selon lesquelles il n y aura pas de recours à l’endettement extérieur.

Tout le monde connait du reste les relations froides entre les deux hommes qui avaient abouti au renvoi de Benyounès du gouvernement dans le sillage de sa dénonciation de certains concessionnaires automobiles qui faisaient de fausses déclarations et qui ne payaient pas des impôts d’après lui. Ces piques acidulées de Benyounès ne sont pas sans rappeler celles d’un certain Ahmed Ouyahia qui, souvent, invitait le gouvernement à dire la vérité au peuple s’agissant de la situation financière du pays.

Entre Benyounès et Ouyahia, il y a une sorte de continuum et une cohérence dans le discours qui pourrait s’interpréter comme un forcing pour obtenir la tête de Sellal.

Feux nourris

Le patron contesté du RND est allé ces derniers jours jusqu’à envahir les réseaux sociaux pour sonder les militants sur les choix économiques adoptés par le gouvernement. «Pensez-vous que ce soit une bonne chose pour l’Algérie d’adhérer à l’OMC ? » est entre autres questions posées par le secrétaire général du rassemblement aux internautes. Au delà des réponses de ces derniers, l’opportunité de s’interroger suggère que Ouyahia et son RND ne sont pas sur la même longueur d’ondes que le gouvernement Sellal.

Aussi, même Abdesslam Bouchaoureb qui est l’un des ministres les plus en vue du cabinet Sellal, ne s’est pas empêché de glisser quelques critiques. Lors de son intervention à l’université d’été du Forum des chefs d’entreprises (FCE) le weekend dernier à Constantine, le ministre de l’Industrie a étonné l’assistance en déclarant avoir alerté  le gouvernement sur les prémices d’une crise annoncée quand le baril était à 100 dollars.

Last but not least, le président du FCE, Ali Haddad, a pointé la lenteur dans les réformes économiques estimant que la situation «n’en sera que pire, si on maintient le statu quo». Haddad a plaidé en faveur de «réformes courageuses et profondes» sous le sceau de l’urgence.

Ces quatre discours n’ont pas dû faire plaisir au Premier ministre Abdelmalek Sellal qui doit se sentir clairement ciblé. Ses jours sont-ils pour autant comptés à la tête du gouvernement ? Dans les salons feutrés d’Alger, certains milieux proches du RND pensent qu’il n’est plus l’homme de la situation. Ces mêmes milieux susurrent même que Ahmed Ouyahia se prépare à la succession, pour la… quatrième fois (une abomination !)  au palais de la rue  Dr Saâdane.*Par Hakim Megatli | 02/10/2016 | algerie1.com

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*Téléphonie mobile: la 4G enfin lançée en Algérie.

La ministre de la Poste, des Technologies de l’information et de la Communication (MPTIC), Imane Houda Feraoun, a procédé samedi 01 octobre 2016, à partir d’Ouargla au lancement officiel de la téléphonie mobile de quatrième génération (4G) en Algérie.

S’exprimant lors de la cérémonie de lancement de cette nouvelle technologie, organisée au siège de l’agence commerciale locale de l’opérateur public de  téléphonie mobile « Mobilis » (chef-lieu de wilaya), la ministre a affirmé que cette opération entre dans le cadre de la modernisation et du déploiement du réseau des télécommunications sur le territoire national, afin d’orienter le  pays vers l’économie de la connaissance.« Cette future économie doit être fondée sur les nouvelles technologies de l’information et les ressources humaines », a-t-elle souligné.*APS-samedi 01 octobre 2016,

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**Cafouillage au sommet

Des ministres qui se contredisent

Accusations mutuelles, aveux d’impuissance et déclarations contradictoires : un capharnaüm s’installe depuis quelque temps au sommet de l’Etat et en l’absence d’un commandant de bord, le navire n’a pas de cap.

Depuis quelques jours, les déclarations du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, habitué à des sorties fracassantes, ont étonné l’opinion publique. Le ministre s’est attaqué de front à une maffia qui écume le secteur du commerce depuis des décennies. Il dénonce des faits comme le ferait n’importe quel homme politique de l’opposition ou autre citoyen.

Sauf que malgré l’image de l’homme courageux qu’il peut donner, Bakhti Belaïb a probablement oublié de préciser qu’il est ministre de la République. Et c’est un autre ministre du gouvernement, le garde des Sceaux, qui le recadre de manière diplomatique. «Celui qui a un dossier n’a qu’à le présenter au procureur de la République», rappelle Tayeb Louh, qui s’est exprimé jeudi dans les couloirs de l’APN.

Et c’est la deuxième fois que le ministre de la Justice fait une sorte de rappel à l’ordre d’un de ses collègues. Il y a un mois, il avait utilisé le même langage à l’adresse de son collègue du Tourisme. Abdelouahab Nouri venait en effet de mettre en cause une décision de son prédécesseur qui consistait à octroyer des assiettes de terrain à des commerçants au sein du parc des Grands-Vents à Alger. Mais contrairement à Bakhti Belaïb, Abdelouahab Nouri a limogé le directeur du parc Dounia.

Plus grave encore, les flèches du ministre du Commerce s’adressent – en plus de la maffia – à certains de ses collègues au gouvernement. Car lorsqu’il désigne du doigt les failles qui ont permis aux importateurs d’imposer leur loi, c’est en réalité aux institutions douanière et policière qu’il s’attaque.

Les deux ministres concernés, à savoir les Finances et l’Intérieur, ne se sont toujours pas prononcés. Mais un cadre des Douanes, interrogé récemment par la radio, sous-estime le phénomène de la corruption dans l’institution douanière. Il reconnaît que 40 agents ont été radiés l’an dernier. Mais il a tenu à préciser que ce n’est pas forcément à cause d’affaires de corruption que ces décisions disciplinaires ont été prises.

Cela se passe à un moment où le Premier ministre reste complètement aphone. Alors que Abdelmalek Sellal s’est empressé de «rappeler à l’ordre» Abdelouahab Nouri en affirmant qu’il n’y a pas de scandale à Dounia Parc, il est resté muet sur les autres déclarations. Depuis l’intervention faite à Saïda pour demander d’extraire l’école des batailles idéologiques, le Premier ministre n’est même pas monté au créneau pour défendre la ministre de l’Education nationale qui se débat presque seule contre des attaques haineuses venant du courant islamo-conservateur.

Pour ne rien arranger à un cafouillage où tous les coups sont permis, la confusion règne depuis mercredi dernier autour du retour ou pas de l’importation des véhicules d’occasion. Alors que le ministre du Commerce a annoncé, par deux fois, le retour à cette disposition supprimée depuis une dizaine d’années, des médias ont annoncé son annulation. Et aucun responsable n’est en mesure de donner une exacte position des autorités sur ce point précis.

Tous ces égarements se passent à un moment où des rumeurs insistantes font état d’un imminent remaniement gouvernemental qui interviendrait dans les jours ou les semaines à venir. Personne ne confirme cette donne. Seul le ministre du Commerce, pris dans élan de langage, a parlé de son éventuel départ. Pour la confirmation, il faudra attendre un communiqué de la présidence de la République qui ne mettra pas forcément fin à l’anarchie gouvernementale.*Ali Boukhlef / el watan / 24 septembre 2016

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*L’Algérie achète pour 137,9 millions de dollars de blé livrables à partir d’octobre 2016

A la suite d’un appel d’offres, clôturé mercredi dernier, l’Algérie a acheté 700.000 tonnes de blé tendre pour livraison durant les mois d’octobre et novembre prochains, rapporte l’agence britannique Reuters.

Le prix de la tonne de blé étant estimé à environ 197 dollars, l’Algérie déboursera environ 137,9 millions de dollars pour les 700.000 tonnes.

Le blé importé peut provenir du Royaume-Uni, l’Allemagne, la Pologne, les Etats-Unis et la France, précise Reuters qui déplore la non publication par l’Algérie de détails sur ses appels d’offres.*Par Mourad Arbani | 13/09/2016 | algerie1.com

**Plus de 1000 blessés suite aux opérations d’abattage des bêtes du sacrifice, ont été traités durant les deux jours de l’Aid-Al-Adha dans les différents services des urgences médicales des CHU d’Alger, ont déclaré mardi à l’APS les responsables de ces services.

Selon les chefs de garde et le personnel des services des urgences du CHU Lamine Debaghine à Bab El Oued, du CHU Mustapha Pacha et du CHU Issad Hassani (Beni Messous), 1200 personnes blessées ont été enregistrées durant les deux jours de l’Aïd, précisant que 90 pc d’entre elles ont été blessées aux mains, aux pieds et à la tête au cours de l’opération d’écorchement de la bête de sacrifice.

Dix cas d’intoxication dus à la consommation de produits périmés et à la consommation excessive de viande ont été également enregistrés outre une quinzaine de cas de fractures chez les enfants.

Plus de 50 cas d’hémorragie ont été pris en charge chirurgicalement au cours de ces deux jours de l’aid, outre des complications dues au diabète et à l’hypertension outre des cas de fractures et de toxicomanie.

Le même responsable a affirmé que des téléphones portables et des équipements médicaux ont été volés ce mardi dans les chambres du personnel médical de garde aux urgences du CHU Mustapha Pacha.

Une plainte a été déposée auprès des services de sécurité qui ont ouvert une enquête pour identifier les auteurs.

Selon une source aux urgences chirurgicales de l’hôpital Issad Hassani de Beni Messous, plus de 150 citoyens de différents âges blessés par couteau au niveau des mains et des pieds lors de l’abattage se sont présentés les premier et deuxième jour de l’aïd à ce service où les soins nécessaires leur ont été prodigués.

De nombreux blessés dont des femmes ayant choisi de découper elles mêmes le mouton ont continué à affluer aux urgences dans la matinée de ce deuxième jour de l’aïd, a ajouté la même source. (Aps)–mardi 13/09/2016 | 

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*Rentrée scolaire et sociale

Les Algériens dépenseront 200 milliards de dinars en 15 jours

Les Algériens mettront doublement la main à la poche en raison de la proximité des deux événements à venir : la rentrée scolaire et l’Aïd El Adha.

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Encore une fois, le budget des ménages est mis à rude épreuve. Avec la rentrée sociale et scolaire, prévue dans quelques jours seulement, suivie immédiatement par la célébration de l’Aïd El Adha, les familles algériennes devront faire face à des dépenses faramineuses en peu de temps. Le pouvoir d’achat sera de plus en plus érodé. Selon Boulenouar El Hadj Tahar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), les familles algériennes dépenseront près de 200 milliards de dinars durant la première quinzaine de septembre.

«Selon nos estimations, les ménages dépenseront quelque 130 milliards de dinars pour l’achat du mouton de l’Aïd. Les 70 milliards restant seront dépensés dans l’acquisition des articles scolaires», explique-t-il. Contrairement aux multiples rumeurs qui circulent, il rassure sur la disponibilité des articles scolaires en quantité suffisante pour toute l’année. «Même si l’Etat œuvre à réduire la facture d’importation, l’Algérie continue à importer plus de 80% de ses besoins en fournitures scolaires, le produit local se limite à la papeterie, entre autres les cahiers.

Avec plus de 9 millions d’élèves, le marché des articles scolaires est estimé à 150 milliards de dinars, dont 120 milliards de dinars représentant le montant de la facture de l’importation», ajoute l’orateur, qui s’est exprimé hier dans ce sens au forum organisé par le quotidien El Mihwar. Accompagné de l’analyste financier Ferhat Aït Ali et de la responsable de la communication au sein de l’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (Apoce), Me Nadjah Achour, M. Boulenouar se demande quelle est l’utilité des différents patronats et des hommes d’affaires face à ce besoin en fournitures scolaires assouvi par l’importation.

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«Avec un marché quasiment vierge d’un montant de 150 milliards de dinars, pourquoi aucun homme d’affaires n’a investi dans la production locale ? On réduirait ainsi considérablement la facture des importations et offrirait au consommateur un produit local à moindre coût», affirme-t-il. Concernant les articles scolaires dangereux, il pourrait s’agir, selon l’orateur, de la pâte à modeler et des fournitures en plastique. La solution, selon ses propos, est d’accentuer les opérations de contrôle et surtout d’éradiquer les points de vente informels.

Quant au mouton de l’Aïd, l’Algérie accuse, selon M. Boulenouar, un grand déficit. Alors que la production nationale devrait atteindre les 60 millions de têtes, elle ne dépasse pas les 25 millions. «Toujours est-il que ce déficit n’est pas le seul incriminé dans la hausse des prix du mouton.

Il ne faut pas négliger le puissant rôle des réseaux informels de vente de moutons et celui des spéculateurs. Les éleveurs et les commerçants de cheptel ne sont en loin concernés par cette hausse des prix qui oscille entre 45 000 et 65 000 DA la tête», renchérit-il avant de demander que les espaces de vente de moutons soient réglementés et implantés en dehors des villes ainsi que l’obligation de la présence d’inspecteurs vétérinaires afin d’assurer la vente de bétail en bonne santé.*Asma Bersali / el watan / mardi 30 aoùt 2016

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*Les retraits journaliers effectués au niveau  des bureaux de poste d’Alger avoisinent 1,8 milliard DA, a fait savoir mercredi  le directeur de wilaya de la Poste et des télécommunications, Bouchikhi Abdelkader.            

La moyenne journalière des retraits de fonds effectués au niveau  des 210 bureaux de poste de la capitale avoisine 1,8 milliard de DA et peut  atteindre le pic des 2 milliards lors des périodes liées à différentes circonstances  telles les fêtes de Aïd el Fitr et Aïd el Adha, a indiqué le responsable.              

Le problème de manque de liquidité au niveau des bureaux de poste  d’Alger ou des 140 distributeurs automatiques de billets ne se pose plus, a  soutenu M. Chikhi. Même lorsqu’il arrive qu’il se produise incidemment pour  quel que motif que ce soit, il y est remédia en une journée tout au plus, a-t-il  affirmé.        

Une cellule de suivi a été mise en place depuis 2009 au niveau de la  direction à l’effet de parer à ce problème qui préoccupait les clients d’Algérie  Poste, a rappelé M. Bouchikhi. Pour ce qui est de la généralisation des distributeurs automatiques  de billets, le même responsable a indiqué que la nouvelle approche de la tutelle  se proposait d’améliorer cet aspect en procédant à la rénovation et à la généralisation  des équipements notamment à travers la maintenance en amont.        

S’agissant de la charge enregistrée au niveau des bureaux de poste,  le même responsable a assuré que le problème a été relativement atténué par  l’ouverture de 210 nouveaux bureaux affirmant que la couverture actuelle des  services postaux dans la capitale est estimée à un bureau de poste pour 13.000  habitants contre 30.000 habitants en 2006.        

La décennie s’étalant entre 2006 et 2016 a été marquée par la réception  de nombre de projets dans ce cadre avec une moyenne de 7 nouveaux bureaux par  an contre deux par an. Pour ce qui est des projets visant l’amélioration du service public,  14 nouveaux bureaux de poste sont en cours de réalisation à travers les circonscriptions  de Dar El-Beïda, Baraki, Draria, Birtouta, Bir Mourad Raïs, Bab el-Oued et Rouiba.        

Le secteur de la Poste bénéficiera de l’aménagement des locaux appartenant  à la wilaya en vue de leur aménagement en bureaux de poste dans le cadre de  la stratégie d’amélioration du service public.          

Ces nouveaux locaux devraient s’ajouter à ceux réceptionnés dans le  même cadre depuis 2013 à travers les circonscriptions de Dar El-Beïda, Bir Mourad  Raïs, El-Harrach, Draria et Chéraga en plus du réaménagement de 44 anciens bureaux  de poste à Alger.*APS- mercredi 31 aoùt 2016

**Le PIB algérien atteindre 17.677 milliards DA à fin 2016

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a affirmé  mercredi à Saida que le Produit intérieur brut (PIB) algérien qui était de 16.700  milliards DA en 2015 poursuivra sa croissance pour atteindre 17.677 milliards  DA à fin 2016 alors que les réserves de change ne baisseront pas sous les 100  milliards de dollars en 2019.      

« Le PIB algérien se situait à environ 16.700 milliards DA en 2015 et  poursuivra sa croissance pour atteindre 17.677 milliards DA à fin 2016 puis  22.000 milliards DA en 2019 car il y a un renforcement de la production nationale,  notamment dans le secteur industriel », a déclaré à la presse le Premier ministre  en marge de la visite de travail qu’il effectue dans cette wilaya.         

« Certains croient que l’économie algérienne connaîtra des difficultés  durant les prochaines années, mais nous avons étudié la situation et jusqu’à  2019, les réserves de change algériennes ne baisseront pas sous le seuil des  100 milliards de dollars », a-t-il assuré.          M. Sellal a ajouté que les réserves de changes « sont bonnes » et l’inflation  « stable », se situant entre 4 et 5%, mais que « le plus important est que le taux  de croissance demeure positif », précisant que celui-ci est de 3,5% en 2016  et atteindra 3,9% en 2017.         

« L’Algérie va bien, les choses sont stables et il faudra faire des efforts  supplémentaires notamment dans le domaine agricole afin d’exporter davantage »,  a-t-il poursuivi, notant « la constante augmentation des crédits à l’économie  et la création d’entreprises ».        

 Tout en plaidant pour une « solidarité », M. Sellal a estimé que « certaines  revendications nécessitent un ajournement ».         

Dans une déclaration à l’APS, il a ajouté que « de nos jours, la concurrence  économique est parfois plus rude et féroce que les guerres », relevant que « capter  les investissements et réaliser des partenariats « n’est pas du tout chose aisée ».         

Pour M. Sellal, réussir « notre mue économique est vital » car, a-t-il  soutenu, « même si les cours des matières premières augmentent, ils ne couvriront  pas nos besoins futurs de développement ».

Il a observé que malgré « l’effondrement » du marché pétrolier et la réduction  de moitié le volume de la fiscalité pétrolière, l’Algérie « résiste et continue  d’améliorer ses performances économiques ».        

 Le Premier ministre a souligné, dans ce cadre, que ces résultats ont  été obtenus grâce « aux mesures de rationalisation de la dépense, de maîtrise  du commerce extérieur, de réduction des importations, avec la poursuite des  efforts de l’Etat dans le domaine social et les secteurs névralgiques ».         

« En application des directives du Président de la République, nous avons  également veillé à répartir les efforts sur toutes les couches sociales, en  épargnant les catégories fragiles et les nécessiteux », a-t-il dit.       

 M. Sellal a indiqué qu’à travers le nouveau modèle de croissance, l’objectif  du gouvernement est de « préserver les acquis sociaux en menant des réformes  visant l’efficience de notre dispositif économique et social dans l’administration  publique et dans l’entreprise. C’est pourquoi il nous faut obligatoirement  rester solidaires et accepter la rigueur pour passer à la croissance ».**APS- mercredi 31 aoùt 2016

**Céréales : L’Algérie a importé plus de 7 millions de tonnes

La facture des achats de céréales a reculé à 1,5 milliard de dollars entre début janvier et fin juillet 2016, contre 2,1 milliards  de dollars à la même période de 2015.

La facture d’importation des céréales a reculé de 28,5% durant les sept premiers mois de 2016 par rapport à la même période de 2015, selon un bilan des Douanes, cité hier par l’agence APS. La facture des achats de céréales a reculé à 1,5 milliard de dollars entre début janvier et fin juillet 2016 contre 2,1 milliards de dollars à la même période de 2015, a ajouté la même source.

La même tendance a été observée pour les quantités importées, s’établissant à 7,33 millions de tonne (mt) contre 7,8 mt (-5,91%). Par catégorie de céréales, la facture d’importation des blés (tendre et dur) a baissé à 1 milliard de dollars contre 1,5 milliard de dollars (-33,18%), pour des quantités de 4,57 mt contre 4,9 mt (-6,78%).  Pour le blé tendre, la facture d’importation s’est réduite à 699 millions de dollars contre 962,5 millions de dollars (-27,38%), alors que les quantités importées ont reculé à 3,63 mt contre 3,77 mt (-3,66%).

Concernant le blé dur, la facture a également baissé à 304,3 millions de dollars contre 439 millions de dollars (-43,54%) avec une baisse des quantités importées qui se sont établies à 944 134,5 t contre 1,13 mt (-17,11%). Quant au maïs, les importations se sont chiffrées à 408,2 millions de dollars contre 503 millions de dollars (- 18,8%) avec un volume importé de 2,22 mt contre 2,46 mt (-9,5%). L’orge a enregistré pour sa part une baisse de la facture qui est passée à 94,07 millions de dollars contre 101,62 millions de dollars (-7,43%), mais avec une quantité importée en hausse de 25% passant à 528 721 t contre 422 962,6 t.

Les Douanes attribuent la baisse de la facture globale des céréales au recul des cours sur les marchés mondiaux, constaté depuis 2015 à la faveur de stocks abondants et de bonnes récoltes mondiales. Sur les 5 premiers mois de 2016, les prix à l’importation des céréales ont connu de fortes baisses : 332 dollars/tonne pour le blé dur (-32,5% par rapport à la même période de 2015), 196 dollars/t pour le blé tendre (-25%) et 179 dollars/t pour le maïs (-13,1%). La facture d’importation des céréales par l’Algérie avait été de 3,43 milliards de dollars en 2015 contre 3,54 mds dollars en 2014. Les besoins nationaux en céréales sont estimés à environ 80 millions de tonnes/an, ce qui classe l’Algérie comme l’un des plus importants pays importateurs de céréales.

Le pays, qui compte une population de plus de 40 millions d’habitants, importe près de 60% de ses besoins en céréales, en raison d’une production nationale faible. La production céréalière a été, cette année, l’une des plus médiocres de ces six dernières années, enregistrant environ 33 millions de quintaux, contre 40 millions l’année dernière. Cette baisse de la production est due, selon le ministre de l’Agriculture, Abdeslam Chelgham, à plusieurs facteurs, dont essentiellement la sécheresse qui a touché différentes régions à vocation céréalière, notamment Tiaret, Sidi Bel Abbès, Tébessa et Aïn Témouchent. *Hocine Lamriben / el watan / mercredi 31 aoùt 2016

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*Persistance des perturbations sur le front social -drogues et contrebande

*La gendarmerie nationale donne l’alerte et met en garde contre la situation « préoccupante » sur le front social

**37 kg de cocaïne saisie à travers le territoire algérien en 3 mois

«Malgré la diminution constatée, la situation sociale reste préoccupante et demeure marquée par la récurrence des contestations à caractère social», constate la gendarmerie dans son bilan du 2e trimestre de l’activité de sécurité publique générale et de police judiciaire.
Selon le document rendu public lundi, la situation sur le front social a été caractérisée par l’enregistrement de 429 cas de troubles à l’ordre public, soit cinq par jour, ainsi que 691 cas de conflits sociaux.

«L’analyse comparative par rapport à la même période de l’année précédente fait ressortir une hausse de 78% pour les conflits sociaux et une baisse de 14% pour les attroupements. Dans ce cadre, les unités de la gendarmerie nationale ont exécuté 23 réquisitions, dont 11 avec les moyens de maintien de l’ordre, soit une hausse de 15%  par rapport au 2e trimestre 2015», précise le bilan de la gendarmerie.

Les causes principales de ces mouvements sont essentiellement l’accès à l’emploi et au logement, l’alimentation en eau potable, le raccordement aux réseaux d’assainissement, de distribution de l’électricité et du gaz, l’amélioration des conditions de vie en général.

Les wilayas concernées par la délivrance des réquisitions sont situées principalement au centre et à l’Est : Médéa, Alger, Boumerdès, Aïn Defla, Blida, Batna, Annaba, Guelma, Skikda, Mila. Ne se contentant pas, pour une fois, de détailler les causes des troubles à l’ordre public, ce corps de sécurité placé sous la tutelle du ministère de la Défense nationale estime que les revendications sociales doivent être «une priorité» des pouvoirs publics.

«Ces préoccupations doivent être considérées comme une priorité des pouvoirs publics, qui n’ont ménagé aucun effort pour atténuer l’intensité des foyers de tension», constate la gendarmerie, qui étonne par sa franchise inhabituelle.
Selon le rapport de la gendarmerie, la paix sociale a connu une «amélioration» qui se traduit essentiellement par la régression des attroupements et des contestations sociales.

«Ce calme est le résultat de la réaction des pouvoirs publics à la prise en charge effective des préoccupations à caractère socioéconomique exprimées par les populations», lit-on dans le document, qui explique que cette régression est due notamment aux «efforts consentis par les unités de la gendarmerie sur le plan préventif, et ce, par le travail d’anticipation et la transmission de l’information aux autorités administratives en temps opportun».

Baisse de la criminalité

Traitant des actions de renforcement des dispositifs de sécurité publique, le document de la gendarmerie note qu’ils sont adaptés pour «répondre aux impératifs sécuritaires et, parfois, dynamisés pour le ciblage des foyers de délinquance à travers l’exécution d’opérations coup-de-poing». Dans ce cadre, il a été procédé à l’exécution de 1204 opérations coup-de-poing à travers le territoire national, engendrant une hausse de l’ordre de 3% par rapport au 2e trimestre 2015.

Dans la partie relative aux infractions aux lois spéciales, à l’exception  des infractions au code de la route, les unités de la gendarmerie ont traité durant le 2e trimestre de l’année 2016 3794 affaires ayant abouti à l’interpellation de 3220 personnes.

En comparaison avec la même période de 2015, il a été enregistré une diminution de 5,86% avec 4030 infractions. Les infractions liées à la réglementation des prix et au fonctionnement des marchés sont les plus fréquentes : 65% sont liées au défaut de registre  du commerce et 19% au défaut de facturation, suivis des infractions de débits de boissons, de l’urbanisme, du code des eaux et de la santé publique.

La gendarmerie constate, en outre, que la délinquance et la criminalité de droit commun, qui constituent un facteur affectant le sentiment de sécurité chez les citoyens, ont connu une baisse par rapport à la même période de l’année précédente. «Néanmoins, cet environnement reste encore affecté par des comportements  inciviques et indécents qui touchent à la sécurité publique», déplore la même  source.

En outre, le renforcement du maillage territorial et les dispositifs de surveillance et de contrôle au niveau des frontières ont contribué de «manière significative» dans la lutte contre la criminalité organisée, qui a connu une régression durant cette période, traduisant «l’efficacité des différents dispositifs sécuritaires mis en place», indique-t-on encore.

Toutefois, l’activité criminelle transfrontalière «persiste» malgré  sa régression durant cette période, note encore la Gendarmerie nationale, qui explique que ce constat est dû essentiellement à «la situation sécuritaire des pays voisins, démunis de capacités de lutte, notamment aux frontières», et d’autre  part par «la passivité et la complaisance des services d’autres Etats».*Nadir Iddir/ el watan/ mercredi 10 aoùt 2016

**Plus de 25 tonnes de kif traité, a été saisie dans cinq wilayas

La Gendarmerie nationale relève la persistance des perturbations sur le front social avant même la rentrée sociale qui s’annonce houleuse et sans prendre en compte les chiffres de la police concernant les zones urbaines. Sur le front social, une analyse comparative du bilan du premier trimestre 2016, par rapport à la même période de l’année précédente, fait ressortir une hausse de 78% des conflits sociaux et une baisse de 14% des attroupements. A ce chapitre, la situation s’est ainsi caractérisée par l’enregistrement de 429 cas de troubles à l’ordre public, représentant cinq cas par jour, ainsi que 691 cas de conflits sociaux, note la même source. Les causes principales de ces mouvements de contestation sont dues essentiellement au «manque d’alimentation en eau potable, au revêtement des routes, au raccordement aux réseaux d’assainissement, et à l’électricité et au gaz naturel».
Cela corrobore l’inquiétude exprimée à ce propos par la classe politique. La légère diminution du nombre de cas est due au «travail d’anticipation et à la transmission de l’information aux autorités administratives en temps opportun», estime-t-on de même source. Dans ce cadre, il a été procédé à l’exécution de 1 204 opérations coup de poing à travers le territoire national, engendrant une hausse de l’ordre de 3% par rapport au 2ème trimestre 2015, est-il précisé dans le bilan. Ces opérations se sont soldées par l’identification de 591 286 personnes et de 261 799 véhicules et l’arrestation de 1 456 personnes dont 500 ayant fait l’objet de mandats de justice. Les infractions liées à la réglementation des prix et au fonctionnement des marchés sont les plus fréquentes: 65% sont liés au défaut du registre du commerce et 19% au défaut de facturation, suivis des infractions de débits de boissons, de l’urbanisme, du code des eaux et de la santé publique. Toutefois, l’activité criminelle transfrontalière persiste, note encore la Gendarmerie nationale qui explique que ce constat est dû essentiellement à «la situation sécuritaire des pays voisins, démunis de capacités de lutte, notamment aux frontières», et d’autre part, par «la passivité et la complaisance des services d’autres Etats». Les coups et blessures volontaires demeurent l’infraction la «plus dominante» dans les affaires liées aux atteintes contre les personnes avec 3 304 affaires traitées durant le 2ème trimestre 2016. Pour ce qui est des atteintes contre la famille et les bonnes moeurs qui englobent notamment les agressions sexuelles et les atteintes à l’honneur, il a été enregistré un total de 347 affaires. Quant aux atteintes à la tranquillité publique, le même bilan fait état de 493 affaires, soit un taux de 5,03% par rapport à la criminalité de droit commun, et qui a permis l’arrestation de 788 personnes. La menace dans les zones frontalières est bien réelle. Pour eux seuls, les chiffres record de la Gendarmerie nationale, ressortant du bilan des activités du deuxième trimestre 2016, font peur. Le trafic de drogue, d’armes, de munitions, de véhicules, la contrebande et la migration irrégulière font florès au niveau des zones frontalières. Une quantité énorme, estimée à plus de 25 tonnes de kif traité a été saisie dans cinq wilayas les plus touchées, sans prendre en compte les quantités non saisies et celles saisies dans d’autres wilayas. L’acheminement vers ou l’expédition en dehors des frontières, de la drogue, prend aussi la voie maritime puisqu’une quantité importante rejetée par la mer, a été récupérée par la gendarmerie durant cette période. La poudre blanche, ou la drogue des riches, n’est pas en reste. Le trafic de cocaïne signalé jadis dans les grandes villes, s’étend désormais à d’autres contrées. Pas moins de 37,002 kg de cocaïne ont été saisis, dont 35,7kg à Jijel. S’agissant du trafic d’armes et de munitions, les unités de la Gendarmerie nationale ont procédé à la saisie de 88 armes, dont 17 armes de guerre.*Par Mohamed BOUFATAH - Mercredi 10 Aout 2016/ L’Expression

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*Avec une moyenne de 75,6 ans, les Algériens ont  la meilleure espérance de vie du continent africain. 

Les Algériens vivent en moyenne 75,6 ans. C’est du moins ce qu’indiquent les statistiques de ce mois de mai publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette dernière classe les Algériens comme étant le peuple qui a  la meilleure espérance de vie du continent africain. 

Les femmes algériennes ont une meilleure espérance de vie que les hommes. D’après les données de l’OMS,  les femmes algériennes vivent en moyenne jusqu’à 77.5 ans, contre 73.8 pour les hommes algériens.

L’OMS révèle également que les maladies cardiovasculaires, cancer, diabète et maladie respiratoire chroniques sont les quatre principales maladies qui causent le plus de morts en Algérie, notamment entre l’âge de 30 et 70 ans.

Beaucoup d’Algériens meurent également sur les routes. Preuve en est, le taux de mortalité due aux accidents de la route en Algérie est estimé à 23.8 pour 100.000 habitants, indiquent enfin les données de l’OMS.*algerie-focus./ mardi 24 mai 2016

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Les Algériens peuvent rentrer au pays sur présentation de la carte d’identité*

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra a assuré, samedi, que la facilité de voyager en Algérie avec la présentation d’un passeport d’une nationalité étrangère et de la carte d’identité nationale pour les membres de la communauté algérienne à l’étranger, n’ayant pas encore établi de passeport biométrique, a été prorogée.

S’exprimant devant quelques membres de la communauté nationale à Créteil (France), lors de l’inauguration du nouveau siège du consulat, il a déclaré que « le gouvernement a été appelé à prendre, dans des conditions particulières, la décision de permettre à ceux des compatriotes, qui n’ont pas encore leur passeport biométrique, s’ils disposent d’un autre passeport d’une autre nationalité, de pouvoir entrer en Algérie sur la base du passeport étranger et de la carte d’identité nationale ».

Lamamra a averti que cette « facilité exceptionnelle n’a pas vocation d’être permanente ». « Nous savons que certains Algériens, un petit nombre, pourraient être dans la situation où il souhaite bénéficier de cette facilité.

A titre tout à fait exceptionnel, la mesure est prorogée pour une courte période », a-t-il expliqué. « Ainsi, tous les compatriotes qui souhaitent entrer en Algérie, notamment pour la période du ramadan qui est propice aux voyages ont cette possibilité », a-t-il ajouté, soulignant que le gouvernement algérien a « à cœur » de servir ses compatriotes dans d’autres circonscriptions, d’autres villes et d’autres pays ».

M. Lamamra a également annoncé que d’autres dispositions seront prises par d’autres entreprises algériennes, sans donner de détail, assurant qu’Air Algérie, entre autres, « travaille pour que les choses s’améliorent d’une manière générale ».*Par Mourad Arbani | algerie-focus./  samedi 28 mai 2016

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*Cinéma en plein air pendant le Ramadhan

Le bonheur est dans le pré, tout près, au centre-ville, pas dans une salle obscure. Mais à l’air libre, en pleine nature, en plein air. Le cinéma est «indépendant» durant ce mois de Ramadhan. Il est sorti des sentiers battus.

Pour observer une halte au bien nommé Théâtre de verdure Laâdi Flici. Et offrir de bonnes toiles à la belle étoile. «Les Nuits du cinéma». Une initiative à saluer tout bas, dont l’auteur n’est autre que le distributeur de films MD Ciné-en collaboration avec Arts et culture, l’ONDA, le CNCA et le CADC et avec le concours des sites et réseaux sociaux filmaucinema, vinyculture, sortiecinemalger, nuitsducinema et kherdja- ayant habitué les cinéphiles algériens à des films récents, voire dont la sortie est simultanée avec les Etats-Unis et l’Europe. Le dernier coup de maître fut celui de l’oscarisé The Revenant, d’Alejandro González Iñárritu, avec Leonardo DiCaprio et Tom Hardy. Et ça plaît, et ça draine des mordus du 7e art à ce «drive in» immobile antique.

Le bouche à oreille aidant, cela fera un «buzz» grandissant en ville. La preuve. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali et le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, y ont fait un détour. Histoire de les encourager et accompagner pour de telles actions, certes ponctuelles, mais culturellement positives. Grands et petits, femmes et hommes, familles, couples et groupes d’amis viennent se payer une bonne «toile».

Pour 600 DA, on vous remet un coussin pour le confort et le sésame pour deux  séances. Celles de 22h, réservée aux enfants, projetant des films comme Tini Violetta, Le livre de la jungle, Kung fu panda, Zootopie ou encore Voyage d’Arlo et de minuit pour les blockbusters tels que X-Men (Apocalypse), Warcraft, Batman vs superman ou Stars War et même l’avant-première de Good Luck Algeria, la comédie de Farid Bentoumi mettant en vedette Sami Bouajila, Franck Gastambide et Chiara Mastroianni. En DCP(Digital Cinema Package) et en Dolby 5.1(Le format multicanal 5.1 désigne un système audio à cinq voies, destiné à reproduire six canaux sonores au cinéma, home cinema…). Et ce, dans un agréable et inespéré cadre bucolique donnant sur une vue imprenable de la baie d’Alger, sous la pleine lune et les étoiles (sans la guerre, un havre de paix) et empli d’une fraîcheur nocturne, cette brise marine.

C’est dans une ambiance conviviale que ces «visiteurs du soir» se font un «cinoche». Et à la bonne franquette ! Car on voit ces spectateurs bouger, aller à la cafétéria acheter du popcorn à 100 DA, un thé à 50 DA, une tarte à 150 DA de (chez Le Gâteau, une bonne pâtisserie, à Alger) ou encore un soda à 100 DA. Un effort économique est consenti par l’organisateur MD Ciné pour séduire le chaland cinéphile et lui conférer encore une fois un loisir confortable. «MD Ciné a repris la distribution avec des prestations aux excellents son et image en DCP. Après trois années pleines d’avant-premières, festivals…Et là, on a repris avec le nouveau James Bond, Spectre, en novembre 2015. On le passe à la salle Ibn Khaldoun. Et on constate que le public accroche.

Et en décembre, on fait sortir Stars War le même jour qu’à Paris. Et c’est ‘‘l’explosion’’. Voyant une forte demande, on a décidé de relancer la distribution en Algérie à la salle Ibn Khaldoun. Je remercie Arts et culture, à sa tête Nazim Hamadi qui m’a ouvert ses portes et qui a mis tous les moyens et surtout humains réussir les activités de sa salle. Là, c’est le Ramadhan et c’est l’été. Pourquoi ne pas profiter du plein air ? Alors, on a décidé d’organiser ces ‘‘Nuits du cinéma’’ en plein air au Théâtre de verdure d’une capacité de 6000 places. C’est sécurisé. Il y a un parking gratuit. On a créé la première édition. Et on sera là, chaque année inch’allah…», indiquera Ryad Ayadi, distributeur de films MD Ciné.*K. Smail

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*Mme Faraoun accuse l’ex PDG de Mobilis Said Dama d’avoir mal négocié les intérêts de l’Algérie

Il y a quelques mois (décembre 2015), le directeur général de Mobilis Said Dama était limogé, à la surprise générale, alors qu’il donnait l’impression d’être intouchable, en sa qualité de membre du comité central du FLN. Les initiés savaient plus ou moins que son limogeage était lié au contrat qu’il avait signé avec l’opérateur français Orange, au détriment de l’Algérie.

Lundi, la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Houda-Imane Faraoun, est revenue sur l’affaire pour expliquer qu’ « à aucun moment le ministère n’a été impliqué dans la décision ». « Moi -même, je l’ai appris par la presse. L’exécutif de Mobilis a toute latitude à gérer les questions commerciales. Ce n’est pas des questions sur lesquelles le ministère peut intervenir ni même l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) », a-t-elle dit.

Et de révéler plus loin le pot au rose « Néanmoins, une fois l’annonce faite, nous avons demandé à l’ex PDG de Mobilis des explications sur l’opportunité de cette convention. Ce qui est dommage, c’est qu’en aucun cas il n’a négocié des communications gratuites pour le client algérien alors que le groupe français a obtenu une gratuité totale des appels vers l’Algérie », a-t-elle regretté.

« J’ai des données chiffrées que je communiquerai prochainement à la Commission des finances de l’APN », a-t-elle encore ajouté. La ministre a indiqué que « la convention, effective depuis octobre 2015, prévoit neuf mois de test », ajoutant qu’ »au bout de ces neuf mois, nous déciderons de la maintenir ou non ».

Au sujet de réseaux sociaux comme Facebook, Viber et Skype, la ministre assure qu’ils ne seront pas bloqués en Algérie. « Le gouvernement algérien n’a jamais eu l’intention d’interdire les réseaux sociaux, car l’Algérie est un pays démocratique », a t-elle insisté.

Interrogé sur le fait que ces réseaux sociaux engrangent des milliards de dollars sans contrepartie pour l’Algérie, elle a expliqué que Facebook, Viber ou Skype vivent de la publicité, appelant les jeunes algériens à faire de même en créant des réseaux sociaux locaux.

« La seule solution pour contrer ce type de réseaux est d’investir sur le patriotisme des jeunes algériens et leur dire de créer un forum national ou un Facebook algérien », a-t-elle ajouté.

Sur la décision algérienne de lancer la téléphonie mobile 4G cette année, Mme Feraoun a indiqué que cette technologie est un passage obligé, et que le fait de passer de la 3G à la 4G « n’est pas un grand investissement en soi ». « C’est un petit investissement qui sera rapidement rentabilisé », a-t-elle estimé, relevant que « les opérateurs offriront certainement la 4G avec un prix un petit peu plus élevé que la 3G ». *Par Khidr Ali | 09/05/2016 | algerie1.com

Mme Faraoun accuse l’ex PDG de Mobilis Said Dama d’avoir mal négocié les intérêts de l’Algérie

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60% des visas délivrés par l’ambassade aux Algériens bénéficient aux  habitants des wilayas de la Kabylie 

*L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a indiqué, mardi à Tizi Ouzou, que 60% des visas délivrés par son ambassade aux Algériens bénéficient aux  habitants des wilayas de la Kabylie et que 50 % des étudiants algériens en France sont issus de cette même région.

Le diplomate français s’exprimait, devant les autorités locales et des députés, à Tizi Ouzou où il était arrivé en fin d’après-midi pour une visite, alors que la presse était tenue à l’écart de cet événement.

Il n’a pas manqué également de relever que la grande partie de la coopération universitaire entre l’Algérie et la France se fait entre l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou et celles de son pays.

Ces chiffres ont été mis en avant par Bernard Emié pour souligner l’attachement de sa représentation diplomatique à la nécessité de rouvrir le centre culturel français de Tizi Ouzou fermé depuis 1994 pour des considérations sécuritaires.

« Les relations franco-algériennes « excellentes et portées au plus haut niveau »

Devant l’insistance des rares journalistes, conviés dans un premier temps à couvrir sa rencontre avec les membres de la communauté française établie à Tizi Ouzou à l’hôtel Lalla Khedidja avant d’être priés de sortir, Bernard Emié a affirmé que les relations bilatérales entre la France et l’Algérie sont « excellentes et portées au plus haut niveau » avant de soutenir que son pays « investit beaucoup en Algérie et a confiance dans l’avenir de ce pays ». Comme il a tenu à rappeler, à l’occasion, l’importance des « intérêts économiques » de son pays en Algérie.

Questionné sur l’objet de son déplacement à Tizi-Ouzou, Bernard Emié a indiqué qu’après avoir été dans plusieurs villes dont Oran, Tlemcen, Constantine, Annaba et Biskra, il a souhaité se rendre dans la wilaya de Tizi-Ouzou « avec laquelle nous avons des relations de coopération très fortes dans le domaine culturel, de la langue française, ainsi que dans le domaine économique ».

Enfin, il est à noter que Bernard Emié a rencontré, mardi soir, les membres de la communauté française établie à Tizi Ouzou après avoir été reçu au siège de la wilaya par le wali et le président de l’Assemblée Populaire de Wilaya.

L’ambassadeur français devrait rencontrer demain des opérateurs économiques structurés au sein de la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Djurdjura (CCID), et visiter deux autres sites dans la wilaya de Tizi Ouzou avant de se rendre à Béjaia.*Par Ameziane Athali | mardi 10/05/2016 | algerie1.com/

*Le FFS  confirme les propos de l’ambassadeur de France

Les déclarations de l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, faites à l’occasion de son déplacement dans la wilaya de Tizi Ouzou continuent de susciter des réactions. Après la déclaration du ministre algérien des affaires étrangères qui a qualifié les propos de l’ambassadeur de « malheureux », après le communiqué de l’ambassade de  France, c’est au tour d’un responsable du Front des Forces Socialistes (FFS) de réfuter les propos contenus dans le communiqué du diplomate français.

En effet, le chef du groupe parlementaire du FFS, Chafaâ Bouaiche a posté un message sur sa page officielle sur le réseau social Facebook, confirmant les propos de l’ambassadeur tels que rapportés par Algérie1, en indiquant que « l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Émié, a bel et bien déclaré, lors d’une cérémonie organisée, à l’occasion d’une visite qu’il a effectuée dans la wilaya de Tizi-Ouzou, que 60% des visas français accordés aux Algériens ont été délivrés pour les habitants des wilayas de Tizi-ouzou et Béjaia et 50 pc des visas d’études sont également délivrés aux demandeurs de ces deux wilayas ». Ces déclarations ont été faites en présence de parlementaires du FFS, conviés à cette cérémonie, a tenu à préciser le même cadre du FFS.

Toujours sur sa page Facebook, Chafaâ Bouaiche n’a pas manqué de s’interroger « pourquoi de tels propos en ce moment précis ? Pourquoi la France n’accorde pas de visas aux Algériens d’autres régions ? Ces propos ne rentrent pas dans la stratégie de la séparation de la Kabylie de l’Algérie ? Juste des interrogations ».*Par Ameziane Athali | vendredi 13/05/2016 | algerie1.com/

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*Nuit d’horreur au complexe touristique à Zeralda :

    7 morts et un blessé suite à une bagarre

Toute la région de Staouéli et Zéralda est sous le choc. Le sont, encore plus, les résidants du complexe touristique Azur Plage, qui ont passé hier la nuit la plus mouvementée et la plus effroyable qu’ils n’ont, peut-être, jamais vécue.

Sept personnes ont perdu la vie et une autre a été atteinte de graves brûlures : tel est le bilan de l’incendie qui a ravagé la khaïma érigée au cœur du complexe. Un incendie provoqué et prémédité par des personnes étrangères suite à un malentendu avec le videur. Les faits remontent, selon les témoignages des résidants du complexe, à mardi en début de soirée lorsque cinq individus se sont accrochés avec le videur de la khaïma. «Armés, ils l’auraient blessé avec une arme blanche au visage.

Ne pouvant leur faire face, il s’est réfugié à la khaïma et s’y est enfermé laissant derrière lui ses ravisseurs fous de colère. Ces derniers seraient sortis du complexe, auraient appelé deux de leurs amis en renfort et sont revenus pour le deuxième round de la bagarre», raconte un des témoins résidant au complexe. Selon notre interlocuteur, toujours sous le choc, ces délinquants, qui n’ont pas pu accéder à la khaïma, ont carrément décidé d’y mettre le feu après avoir briser les vitres et immoler leur adversaire qu’il croyait à l’intérieur. «Ils ne savait pas que durant leur absence, il avait pris la fuite, de même que les quelques clients qui étaient venus y passer la soirée et qu’il n’y avait que les employés. Ils ont saccagé des véhicules avant de prendre la fuite.

Les prisonniers des flammes, dont deux femmes, n’ont trouvé de moyen pour se protéger que la salle d’eau où ils s’y sont enfermés avant de crier à travers les petites vitres à l’aide. Nous avons tout fait pour leur venir en aide, mais nous n’avons pas pu les sauver. Le temps que les secours et les gendarmes arrivent, ils étaient déjà morts», confie un autre résidant qui déclare qu’il s’attendait, ainsi que tous les résidants du complexe, à une pareille scène de violence. «Qu’attendez-vous d’un pareil endroit qui n’est autre qu’une boîte de nuit où tous types de délinquance sont permis, à commencer par les boissons alcoolisées jusqu’à la consommation de drogue.

Nous avons saisi à plusieurs reprises le directeur du complexe concernant la sécurité des lieux, notamment avec l’ouverture de cette khaïma, il y a de cela deux ans. Les quelques agents de sécurité sont incapables d’assurer à eux seuls la sécurité d’un aussi grand complexe sans caméra de surveillance. Malheureusement, rien n’a été fait.» Notre discussion avec les témoins est interrompue par les cris de la maman d’une  des victimes. Complètement effondrée, elle est venue pour avoir des nouvelles de son fils.

Les gendarmes et les éléments de la police scientifique l’ont envoyée à l’hôpital de Zéralda où se trouvent les corps des défunts, tous âgés entre 25 et 32 ans. A sa sortie, un gendarme accompagnait le gérant de cette boîte de nuit pour les besoins de l’enquête, qui a été ouverte immédiatement après les faits. Les résidants n’ont pas manqué de pointer du doigt les responsables du complexe qui ont autorisé l’ouverture d’un telle structure dans un endroit familial. Selon leurs dires, cet endroit est, d’après le cahier des charges, censé être une crèche pour les enfants des résidants, mais il a été détourné de sa vocation par des décisions dont ils doutent de leur validité juridique.

Toutes ces considérations et déclarations des témoins ainsi que les doigts pointés vers les responsables du complexe n’apaiseront pas la douleur des familles des victimes qui se sont rassemblées à l’hôpital pour récupérer les dépouilles des défunts. D’après les gendarmes, trois des présumés auteurs de ce crime seraient déjà identifiés. Cependant, ils demeurent toujours recherchés. Signalons que le feu a ravagé toutes les structures et nécessité une grande équipe dépêchée par la Protection civile avec 7 engins anti-incendie, qui a mis deux heures pour l’éteindre, et 10 ambulances. **Asma Bersali / el watan/ jeudi 14 janvier 2016

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*Incendie criminel dans un complexe touristique à Zeralda : 7 morts

*des jeunes ont surgi dans le bungalow avant d’y mettre le feu.

Sept personnes – cinq hommes et deux femmes – ont été tuées et une autre blessée dans un incendie criminel survenu dans un bungalow dans un complexe touristique à Azur plage à Zéralda, selon le communiqué de la Protection civile repris par l’APS. Le feu s’est déclenché ce mercredi à 2h33 du matin. Les victimes étaient âgées entre 25 ans et 35 ans.

Selon Samir Mekhalif, le chef de la brigade de la gendarmerie de Zeralda, des jeunes ont surgi dans le bungalow avant d’y mettre le feu. Une enquête a été lancée pour retrouver les auteurs de cet acte criminel, a indiqué Samir Mekhalif à Ennahar TV. Trois personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire sont activement recherchées par la gendarmerie, selon Ennahar TV.

Les éléments de la Protection civile se sont rendus sur les lieux dès le début de l’incendie. Ils ont mobilisé sept camions et 10 ambulances. La lutte contre le feu a duré un peu plus d’une heure.* mercredi 13 janvier 2016 | Par Walid Hamada | tsa

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** d’autres informations sur l’Algérie ici:

*Infos d’Algérie-3

  infos plus-Algérie

**Infos d’Algérie-2

**Infos d’Algérie 1

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348 réponses à “infos d’Algérie.1”

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