Algérie 2008..rétrospective
* DES « ACTEURS » POLITIQUES EN PANNE D’IMAGINATION
Si la priorité semble être accordée, ces derniers jours, (crise économique mondiale et recul des prix du pétrole obligent), au bilan de l’action du gouvernement pour 2008 et aux perspectives pour la nouvelle année, et quand bien même le gouvernement d’Ouyahia s’en réjouit, en dépit des critiques et autres insatisfactions « populaires », on ne peut dire autant pour ce qui concerne l’activité politique dont la scène a été dramatiquement désertée par les différents acteurs, particulièrement ceux qui se proclamant de l’opposition. D’ailleurs, de nombreux commentateurs et analystes n’ont pas manqué, sur la base de « l’absentéisme » de certaines formations politiques de conclure à l’incapacité des acteurs politiques à mener un réel combat et de se placer en véritable partenaire politique, s’inscrivant dans la logique du contre-pouvoir, d’autant que même les conditions d’exercice de la politique, en Algérie, soulignent certains observateurs, relèvent, parfois, de la prouesse, si ce n’est de l’ « illusionnisme »… Ainsi, 2008, année charnière par le fait qu’elle constitue la dernière ligne droite avant l’élection présidentielle de 2009, et que sous d’autres cieux de nombreuses personnalités politiques, prétendants à la magistrature suprême et autres associations satellitaires de partis politiques auraient consacré à l’élaboration de programmes, de rencontres de sensibilisation, de mobilisation et d’élargissement de leurs bases, n’aura servi à rien ou si, paradoxalement, à l’effritement du front dit « démocrate » et de la nébuleuse « islamiste »… Il est certain que l’état de délabrement dans lequel se trouve la majorité des partis d’opposition ou supposés tels aura bénéficié, en premier, à ceux de l’Alliance présidentielle, au point où, ceux-ci s’étaient mis à espérer un sursaut de la part de leurs opposants qui donnerait quelque crédit à leur « leadership », craignant, à juste titre, que l’opinion, déjà agacée par le cavalier seul dont fait preuve l’Alliance, se détourne encore plus de la chose politique, estimant que: » à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire »… D’ailleurs, les partis d’opposition, certes censés faire plus dans le politique que dans le syndicalisme, même si la frontière entre les deux demeure très perméable, qui plus est en ces temps de crise, n’auront même pas su, étonnant comportement qu’il revient aux politologues d’expliquer, exploiter la « colère » de nombreuses catégories socioprofessionnelles ayant débrayé des semaines durant, notamment la communauté de l’Education nationale ou encore celle des praticiens de la santé, pour faire entendre leur voix, non par opportunisme, bien qu’en politique on ne puisse jurer de rien, mais au moins pour rassurer leurs bases et signifier leur existence. Mais, s’il est, hélas, une constante qui a fait que les médias et autres observateurs se soient intéressés à l’activité de l’opposition, si l’on peut qualifier cela d’activité, durant cette année 2008, c’est bien la propension qu’ont eu de nombreux partis à « s’inventer » des crises internes, à couper la branche sur laquelle ils étaient assis, comme pour éviter de regarder la société algérienne dans le blanc des yeux et lui rendre compte des résultats de leurs « luttes », face à un pouvoir qui n’en demandait pas tant, voire qui aurait, selon certaines sources, proches de l’alliance présidentielle, tenté de remettre de l’ordre dans les rangs de cette opposition, car, disent ces mêmes sources, avec une pointe de philosophie, « la nature a horreur du vide »… Mais, à la décharge de ces formations, on se doit de reconnaître que, en plus du fait qu’elle aient été laminées lors des communales de novembre 2007, les partis au pouvoir se sont ingéniés à leur compliquer la tâche, d’abord en pavant leur chemin de difficultés pour l’accès aux médias lourds, en réduisant, à sa plus simple expression, la couverture de leurs activités, déjà limitées, dans le temps et dans l’espace, et en rognant sur leur « fonds de commerce » vital, par essence, oppositionnel, comme cela s’était produit déjà lors de la campagne électorale pour les municipales… A moins de quatre mois de la présidentielle d’avril 2009, rien n’indique que les choses devraient évoluer dans le sens d’un regain d’activité de la part de ces formations, si l’on exceptait le PT de Louisa Hanoune ou… Ahd 54 de Fawzi Rabaïne, le PRA de Yacine Terkmane, l’UDR de Amara Benyounès, même si les partis « islamistes », plus subtiles, veulent donner l’impression qu’ils courraient derrière un consensus autour d’un homme d’envergure qui parviendrait à leur faire transcender leurs différences pendant que les partis du pôle « démocratique », continuent de se tirailler, non seulement entre eux mais au sein même de leur formation, le cas le plus illustratif étant celui que nous offre le RCD après celui du FFS et à un degré moindre le FNA de Moussa Touati et le PAGS…(le Courrier d’Algérie)
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* Crise financière mondiale…L’Algérie à l’abri ?
La crise financière alimente aujourd’hui les débats. Au début, les pays émergents dont les systèmes financiers ne sont pas impliqués dans le système financier international se voyaient épargnés par ce vent de panique qui a touché en premier lieu les grandes économies mondiales. Avec la dégringolade des cours des matières premières personne n’est désormais à l’abri de ce tsunami financier. Dans un contexte de chute importante des prix du pétrole, Mohamed Laksaci, gouverneur de la banque d’Algérie a tenté de rassurer les Algériens quant à la situation de l’Algérie face à la crise. Selon lui, le pays peut maintenir pendant plus de deux ans le rythme des investissements publics et un financement bancaire soutenu des entreprises ». « Les disponibilités financières actuelles de l’Algérie peuvent assurer le financement des investissements publics pour plus de deux ans et même à un rythme supérieur à celui enregistré en 2008 », a-t-il affirmé. Les ressources du Fonds de régulation des recettes (FRR) estimées à 4 200 milliards de DA à fin novembre (l’équivalent de plus de 58 milliards de dollars) ainsi que l’excès de liquidités des banques évalué à 2 418 milliards de DA à la même période (plus de 33 milliards de dollars) « permettront de financer les investissements publics pour plus de deux ans et même à un rythme supérieur à celui enregistré en 2008 », a soutenu récemment le gouverneur de la banque d’Algérie. En plus du FRR et du niveau important des liquidités des banques, le gouverneur de la Banque centrale a également cité l’important niveau des réserves de changes estimé à 138 milliards de dollars à la fin novembre 2008 comme un autre facteur fondamental « permettant à l’Algérie de faire face sereinement aux chocs extérieurs même si la crise (financière internationale) venait à perdurer », a-t-il encore dit. Pour sa part, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a soutenu lors de la présentation du plan d’action du gouvernement à l’APN que l’Algérie peut résister pendant plus de cinq ans même si les prix du pétrole baissent au niveau de 37 dollars. « L’Algérie va engager dans ce scénario baissier un nouveau programme de relance quinquennal doté d’une enveloppe de 100 à 150 milliards de dollars », a-t-il assuré. Le grand argentier du pays Karim Djoudi, lui, a souligné à maintes reprises que l’Algérie va maintenir le rythme de ses investissements publics. En résumé, pour ces trois hauts responsables l’Algérie est à l’abri de la crise financière mondiale, mais la nouveauté dans la communication du gouverneur de la banque des banques ce sont les incidences en cas de persistance de la chute des prix du pétrole. Dans ce scénario, on assistera à une fonte des réserves en devises et une baisse du niveau des fonds accumulés dans la Caisse de régulation. « Au total, la gestion prudente des ressources au cours des dernières années, en contexte de renforcement progressif de la stabilité du système bancaire et financier, permet à l’Algérie d’appréhender aujourd’hui avec sérénité ses objectifs économiques de moyen terme ». Il demeure cependant que la crise financière internationale et la dégradation corrélative de la situation économique mondiale ont pour effet de réduire la capacité d’épargne du pays …
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*Le temps des syndicats autonomes
Le front social a été marqué cette année par une myriade d’actions de protestation. Les meneurs sont les syndicats autonomes de la Fonction publique. L’Éducation nationale, la santé, l’Enseignement supérieur, essentiellement, ont tous été touchés par des grèves et autres actions de protestation. Pour les syndicalistes, il s’agit là d’une manière d’exprimer leur ras-le-bol par rapport à la situation socioprofessionnelle des catégories de travailleurs qu’ils représentent et dire que « la fuite en avant des pouvoirs publics n’est pas une solution », que « les travailleurs ne croient pas aux promesses ». C’est ainsi que des siting, des rassemblements des grèves ouvertes et cycliques ont été initiés. Objectif des syndicats autonomes : « Faire entendre leurs voix qui sont aussi celles des travailleurs, tous secteurs confondus, mais aussi prouver une nouvelle fois que la base syndicale n’est pas la chasse gardé de l’Ugta (Union générale des travailleurs algériens, ndlr) ». Parmi les revendications principales des syndicats figure « l’impérieuse nécessité pour les pouvoirs publics de reconnaître ces organisations comme un partenaire social à part entière ». « Le terrain a prouvé, arguent-ils, que nous sommes des organisation bien ancrées au sein de la base des travailleurs et la meilleure illustration en est le taux de suivi des grèves dépassant les 80 %, voire même 90% ». Les actions les plus marquantes des organisations syndicales dites autonomes sont sans doute, cette année, la grève de la faim des enseignants contractuels qui a duré plus d’un mois et les arrêts de travail qu’ont connus les secteurs de l’Éducation et de la Santé. L’année 2008 s’achève en laissant une sorte de legs emprisonné pour 2009. Les syndicats autonomes du secteur de la Santé ont déjà annoncé une grève illimité à partir du 3 janvier ». Dans cette optique des mouvements de protestation, l’Éducation nationale n’est pas en reste : les syndicat autonomes activant dans le secteur, que ce soit ceux regroupés dans ‘’l’intersyndicale’’ que de ‘’la coordination’’, se préparent chacun de son côté à observer une grève à partir respectivement du 10 et du 13 janvier. Les enseignants contractuels pour leur part menacent de renouer avec la grève de la faim…(Le Courrier d’Algérie)..
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*Le pic des harraga - L’émigration clandestine est un des événements ayant marqué l’année 2008. En effet, il ne se passe pas un jour sans qu’on entende parler de tentatives de harga de dizaines de personnes pour rejoindre l’Europe. Le phénomène, qui a pris de l’ampleur ces derniers temps grâce à la mise en place de réseaux de passeurs professionnels, implique les ressortissants des pays du Maghreb ainsi que ceux de pays africains. Au cours des six premiers mois de 2008, selon les forces navales algériennes, 718 Algériens qui ont tenté d’émigrer clandestinement en Europe ont été interpellés et 38 embarcations saisies. Au mois de mai, les gardes-côtes de la wilaya de Annaba ont déclaré avoir intercepté quelque 346 harraga depuis janvier 2008. La Commission nationale pour la sauvegarde de la jeunesse algérienne, (CNSJA), dépendant de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), aile Hocine Zehouane, a annoncé dernièrement qu’environ 600 corps de harraga sont entassés dans les morgues espagnoles. L’idée d’une traversée vers l’Europe tente de plus en plus les algériens (jeunes et moins jeunes), privés du moindre confort. Le chômage, les problèmes du logement, du pouvoir d’achat, la cherté de la vie et d’autres problèmes caractérisent le quotidien de ces algériens candidats à une mort certaine au large de la Méditerranée. Au lieu d’améliorer les conditions de vie des algériens et de prendre en main ces problèmes à travers des politiques d’envergure d’aide à l’emploi d’une jeunesse désespérée, le Gouvernement continue à criminaliser ces tentatives de fuite à travers l’instauration de textes stipulant leur condamnation par des peines d’emprisonnement et des amendes exorbitantes. Ainsi des mesures sévères ont été prévues à l’encontre des membres des réseaux. Ces derniers encourent une peine de 15 ans de réclusion criminelle et une amende de 200.000 DA, doublée en cas de récidive. Dans son rapport sur la jeunesse pour l’année 2008, la Commission nationale pour la sauvegarde de la jeunesse algérienne déclare que « les différentes modalités de recrutement dans le cadre du programme des contrats pré-emploi créés officiellement depuis 10 ans ont abouti à un échec cuisant, puisqu’elles n’ont permis l’intégration professionnelle qu’à 2% des inscrits au programme». Selon le même rapport, les autres dispositifs de micro-crédit, tels que l’ANSEJ et la CNAC, n’ont pas atténué les taux du chômage puisque les chiffres confirment que les banques publiques n’ont financé que 4% des projets des jeunes malgré les instructions du Gouvernement et l’existence de la Caisse de garantie des crédits..
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*une année charnière contre le terrorisme. — L’année 2008 aura sans doute été une année charnière dans la lutte de notre pays contre le terrorisme. Avec le retour en force du renseignement, mené surtout grâce à des éléments patriotes disséminés sur le terrain, la plupart des cellules dangereuses reconstituées à partir des éléments du GIA élargis ont pu être mises hors d’état de nuire. Depuis le fameux 11 décembre 2007 jusqu’au dernier attentat kamikaze qui a visé une caserne de gendarmerie à Boumerdès, l’Algérie a véritablement frôlé le pire, revenant de bien loin. Lorsque toute la presse parlait du GSPC, que de prétendus spécialistes du terrorisme qualifiaient d’AQMI (se corrigeant par la suite), notre journal était le seul à pointer un doigt accusateur sur la reconstitution de cellules du GIA. Ces dernières étaient le pur produit de vétérans du groupe créé par Abdelhak Layada libérés en 2006 dans le cadre de la mise en application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Ces cellules, qui se trouvent derrière l’ensemble des attentats kamikazes, extrêmement médiatiques et spectaculaires, étaient menées par un ancien lieutenant de Zouabri, Abdelkader Seddouki, dit Errougi. Son élimination, rendue possible grâce à un travail de renseignement, mené surtout grâce à l’aide des patriotes qui avaient permis le démantèlement de ces mêmes cellules en 2002, a ainsi mis un terme à ces attentats. Il n’en demeure pas moins que des éléments très dangereux, absolument irréductibles, continuent de courir … Les risques d’autres attentats ne sont donc pas exclus. Partant, le renforcement de la sécurité demeure de mise, notamment aux portes d’Alger puisque ces terroristes visent avant tout les coups « médiatiquement porteurs », comme ce fut le cas après les attaques qui avaient visé le siège du gouvernement, celui de l’ONU ou bien certaines casernes. Ce qui reste sûr, c’est que l’année 2008 aura très certainement constitué un tournant majeur dans la lutte contre le terrorisme. Elle a également permis de donner raison à ceux qui mettaient en garde contre certaines « largesses » de cette charte, au moment où les patriotes, qui ont sauvé la République, sont presque toujours livrés à eux-mêmes. D’une manière générale, il n’est pas normal que l’on puisse faire confiance à un terroriste élargi. Il diffère forcément des terroristes qui se sont rendus volontairement aux autorités. Qui plus est, lorsqu’il s’agit d’éléments appartenants aux sanguinaires groupes islamiques armés. Le tournant en question consiste dans le fait que l’Algérie a définitivement remporté la victoire contre ce phénomène, avec une réduction significative du nombre d’attentats et de victimes. Cela grâce également à un harcèlement quasi quotidien des rares maquis où survivent les groupuscules sanguinaires et irréductibles du GSPC conduits par Droudkal, et ayant refusé l’appel au dépôt des armes que leur a lancé leur chef spirituel, Hassan Hattab. ( Le Courrier d’Algérie)..
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* VOX POPULI– «Kif-kif 2009»…..Fini 2008 bienvenue à 2009 ! A l’aube de la nouvelle année les résolutions, les projets, les espoirs fleurissent dans la tête des citoyens algériens mais le slogan semble être « les années passent et se ressemblent ». Leurs désirs demeurent très simples et n’évoluent pas aux fil des ans, la plupart d’entre eux souhaitent un changement radical dans l’éducation et la mentalité de la population. C’est le leitmotiv qui revient à chaque question. Sur le plan des projets, il demeure regrettable que la jeunesse soit démobilisée et démoralisée. A la question « qu’attendez vous de l’année 2009 ? » ils répondent en coeur « Walou ! », seule la perspective d’un départ à l’étranger semble être l’issue de leur avenir. La réussite dans les études et par dessus tout les terminer de l’autre côté de la Méditerranée est dans la tête de l’ensemble des étudiants. Sinon, leurs réponses générales demeurent folkloriques comme « la tectonique pour hymne national algérien» ou encore « mort du football ». Zinedine ,19 ans dénonce la violence dans les stades en déplorant le manque de fair-play : « Aller à un match de football c’est comme aller à un combat de gladiateurs, c’est pour cette raison que je souhaite la mort du football», Fouzia, 21 ans, étudiante à l’INC (Institut nationale de commerce) aimerait avoir le courage dans notre pays de faire le premier pas envers « un beau gosse ». Outre cet objectif personnel qui ressemble à une mission pratiquement impossible, elle a une pensée profonde pour le peuple palestinien qui vit ces derniers jours un véritable massacre. Sur la question internationale l’intérêt des algériens est mince car ils sont davantage préoccupés par ce qui se passe ici. Une jeune algéroise, Yassou, désire qu’en 2009 les jeunes gagnent en liberté et que plus d’activités culturelles soient proposées. Elle déplore le manque d’infrastructures en Algérie. Sur le plan politique, ce sont les plus de trente ans qui sont les plus virulents, « Pas de troisième mandat ! » prônent de jeunes algériens, étudiants et travailleurs en France, à la terrasse d’un café. Selon eux, ce qui a motivé leur départ c’est la perspective d’avenir dans leur secteur d’ingénieur en informatique plus sûre en France et moins envisageable en Algérie. Eux veulent plus que tout que leur pays s’ouvre et qu’il soit vu sur le plan international autrement que négativement. Par conséquent, ils souhaitent sa reconnaissance. Le plus surprenant dans cette histoire de souhaits est que c’est les plus anciens qui sont les plus rêveurs. Un professeur d’histoire à la fac central de Didouche Mourad, lui, a le souhait qu’enfin en Algérie, c’est le mérite qui règne et non le piston. Il veut la mise en place de la démocratie grâce aux luttes sociales et non à la violence, mais tout cela selon ce dernier ne pourra se faire qu’avec la solidarité de toutes les branches de la société. Autre rêve mais cette fois-ci sur le plan international : c’est la suppression de l’État d’Israël « mais pas du peuple juif », insiste-t-il, dans le même temps celle des États-Unis et de ses amis. Puis autre espoir : la fin de la prédominance des organismes comme l’OMC et le FMI qui ne profitent qu’à asseoir la puissance des pays occidentaux. L’utopisme en Algérie est représenté par nos ancêtres. Ceux qui feront l’Algérie de demain sont déjà désabusés par le peu qu’ils ont vécu. Cependant, la majorité du sondage l’emporte sur le souhait d’une bonne année et d’une bonne santé à tous. (Le Courrier d’Algérie)..
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