la corruption:un fléau mondial

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 A la base de la corruption, on retrouve la cupidité, la malhonnèteté et la concussion qui constituent un handicap néfaste dans l’évolution de toute société, depuis les temps anciens jusqu’à nos jours. Dans beaucoup de pays où la corruption fait des ravages, l’on cherche toujours le remède efficace pour déraciner ce fléau : comment empécher la main sournoise de puiser dans la caisse? comment prendre sur le fait, le virtuose de la ristourne ou le spécialiste du ténournement? comment attrapper les fonctionnaires véreux qui vendent des licences, des autorisations, des papiers administratifs ? le douanier qui laisse passer des marchandises prohibées, en échange de « pourboires » ? les hommes d’affaires qui désirent obtenir des autorisations, des faveurs ou des marchés, en glissant aux corrompus, des enveloppes garnies de billets de banque, ou des cadeaux faramineux ? Il ne faut pas croire que le fléau de la corruption est spécifique aux pays du Tiers-Monde seulement; on le retrouve partout, mème en Europe et aux Etats-Unis, comme dans les autres régions du globe. En fait, la notion mème de corruption est proprement occidentale. Dans certains pays, le népotisme est de règle. On y pratique aussi le système du parrainage, pour favoriser telle ou telle personne, tel ou tel projet, avec tout ce que cela implique comme dessous de table, vénalité judiciaire ou complicités douanières. Dans certains cas, une horde de personnes d’une mème famille s’accaparent des biens et services qui ne leur appartiennent pas, en bénéficiant de concessions spéciales, de « préts » qui ne sont jamais rendus, en prélevant dans les entreprises, ou carrément sur les deniers publiques... Des efforts sont faits dans certains pays pour essayer de déraciner ce fléau, et apporter les réponses qui s’imposent. Certains proposent carrément de changer toute la façon de vivre dans une société ravagée par la fraude et la corruption, et remplacer par des hommes de valeur, les dirigeants et les fonctionnaires dans les entreprises et les administrations minées par ce fléau. D’autres ajoutent à cela, la nécessité d’agir sur tous les fronts : social, économique et politique, développer l’enseignement et la formation , revenir aux valeurs morales qui ont participé aux succès d’une nation, développer les principes de démocratie et de liberté au sein de la société, afin de lui permettre de surveiller de plus près, les agissements des dirigeants et responsables à tous les niveaux. Ce n’est pas une mince affaire. Car derrière tout cela, il y a une question d’argent, de biens matériels exorbitants, de cupidité et d’appétits voraces…Pour conquérir la fortune, beaucoup se disent préts à tout, aux excès les plus déplorables et aux agissements les plus infamants…et cela, aux dépens de la société, des autres citoyens et des intérets de leur propre pays.

 

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La France mal classée en matière de corruption

Selon le rapport annuel de l’ONG Transparency International, l’Hexagone se situe seulement au 22e rang mondial et au 9e rang européen des États perçus comme les moins corrompus. Entreprises, système judiciaire et classe politique sont pointés du doigt.

Pas de quoi pavoiser. La France arrive seulement au 22e rang mondial – encore moins brillant, au 9e rang européen – des États les moins corrompus, selon le nouveau rapport annuel de Transparency International qui étudie 174 pays. Les meilleurs élèves se situent en Europe du Nord – Danemark, Finlande et Suède – suivis des Pays-Bas, de l’Autriche, de l’Allemagne, de la Belgique et du Royaume-Uni. Les partis politiques arrivent en tête des institutions jugées les plus corrompues.

La corruption prend de multiples formes, détaille l’ONG, qu’il s’agisse de marchés publics truqués, d’emplois fictifs, d’abus de pouvoir dans la fonction publique, de corruption d’agents publics, d’abus de biens sociaux, de prises illégales d’intérêt, de versement de pots de vin… Transparency cite ainsi cet ancien président de la Polynésie française – en l’occurence, Gaston Flosse – condamné pour avoir mis en place un vaste système d’emplois fictifs entre 1995 et 2004, pour un préjudice total se chiffrant en dizaines de millions d’euros. Autre exemple significatif, le groupe Safran a été condamné, en septembre, pour corruption active d’agents publics étrangers. Il est reproché à l’entreprise, qui a fait appel, d’avoir versé 380 000 euros de pots de vin pour obtenir un contrat de 171 millions d’euros.

Coût de la corruption en Europe, 120 milliards d’euros

La perception négative de la France dans les milieux d’affaires est confirmée par les rapports critiques des organisations internationales. L’OCDE et le Conseil de l’Europe pointent «le manque d’indépendance de la justice financière ainsi qu’une législation inadaptée à une poursuite et une sanction efficaces des cas de corruption», rappelle Transparency. L’ONG, s’appuyant sur un autre rapport commandé par l’Union européenne, qui compare 25 pays, cible aussi la classe politique – notamment l’exécutif et le Parlement – comme le maillon faible du système d’intégrité française. L’organisation souligne aussi la faible implication des institutions françaises dans la lutte contre la corruption, mis à part la Cour des Comptes et les organes de contrôle des élections.

L’ONG lance une grande campagne de communication afin d’alerter sur les coûts de la corruption, son effet négatif sur les finances publiques et la confiance des citoyens et l’urgence à lancer un plan d’action nationale. La Commission européenne évalue la corruption en Europe à 1 % du PIB, soit 120 milliards d’euros.*Le Figaro Économie-05.12.2012.

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**En Grèce: La corruption sévit à tous les étages 

 «Tu soulèves une pierre, il y a de la corruption en dessous! « 

*REPORTAGE……

.gabegie des élus.. «Qu’ils s’en aillent tous! Ils ne sont bons qu’à se faire construire des piscines!», s’énerve Apostolos, un retraité.

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Il y a quelques jours, George Papandréou, l’ex-Premier ministre grec, s’est excusé de la gabegie des élus. La scène a été très peu rapportée par les médias et pourtant elle est historique. En Grèce, la population a un fort ressentiment envers des élites qui ont massivement pioché dans les caisses ces dernières décennies. «Qu’ils s’en aillent tous! Ils ne sont bons qu’à se faire construire des piscines!», s’énerve Apostolos, un retraité.

 Mais la corruption n’est pas le seul fait des politiques. Elle est aussi pratiquée par tout un chacun, surtout les autres. «Tu soulèves une pierre, il y a de la corruption en dessous! s’exclame Angelica, employée dans un musée d’Athènes. Quand une nouvelle route est construite, un intermédiaire s’interpose et empoche une grosse commission. Du coup, la route est faite avec des matériaux de moindre qualité et cela cause des accidents.»

 La santé touchée aussi

 Trois jeunes femmes dégustent un capuccino dans le très chic Café d’Athènes. Elles sont juges. Elles entendent parler d’histoires de bakchich tous les jours. «Le pire, dit l’une, ce sont les fonctionnaires qui émettent des documents officiels, ou les collecteurs de taxes. Ils accélèrent ou ralentissent les dossiers au gré des dessous-de-table.»

 Le secteur de la santé est aussi très touché par les pots-de-vin. «Des médecins dans des hôpitaux magouillent. Les gens commencent à se lasser de ce système», constate Sophia, une pharmacienne. Costas Bakouris, président pour la Grèce de l’ONG Transparency International, a une raison d’espérer: «La corruption n’a pas baissé, mais les gens se disent qu’ils ont peut-être fait des erreurs par le passé et qu’il faudrait désormais procéder autrement, avec un système plus organisé».(20Minutes-20.02.2012.)

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Le maire de Montréal arrêté et poursuivi pour corruption et complot

Le maire de Montréal a été arrêté lundi par la police et accusé de « complot, abus de confiance et actes de corruption », nouveau rebondissement dans les scandales qui frappent la métropole québécoise et qui impliquent élus, fonctionnaires, entrepreneurs et membres de la mafia.
Veste noire et chemise blanche, petit sourire en coin, Michael Applebaum est arrivé vers 06H45 (10H45 GMT) au siège de la Sûreté du Québec (SQ, police provinciale) dans une voiture banalisée de l’Unité permanente anti-corruption (UPAC), après avoir été interpellé à son domicile, a constaté un journaliste de l’AFP.
Quatorze chefs d’accusation ont été retenus contre lui, dont « complot, abus de confiance et actes de corruption dans les affaires municipales », a indiqué l’UPAC lors d’une conférence de presse.
Les faits reprochés s’étendent de 2006 à 2011 -avant qu’il ne soit maire de Montréal- et portent « essentiellement sur l’obtention d’autorisations et d’appuis politiques concernant deux projets immobiliers » dans l’arrondissement qu’il dirigeait alors, a déclaré André Boulanger, responsable des enquêtes sur la corruption à la SQ.
Deux autres hommes ont également été arrêtés: il s’agit de Jean-Yves Bisson, ancien haut fonctionnaire du même arrondissement, et de Saulie Zajdel, ancien conseiller municipal et ex-candidat aux législatives fédérales du Parti conservateur au pouvoir à Ottawa.
En tout, 23 accusations, dont celles de « fraude envers le gouvernement » et « commissions secrètes », ont été portées contre MM. Applebaum, Bisson et Zajdel. La police a indiqué qu’ils devraient être remis en liberté plus tard lundi et qu’ils comparaîtraient en octobre devant la justice.
« Dans les dossiers qui touchent la ville de Montréal, nos enquêtes se poursuivent, c’est pourquoi nous ne pouvons préciser davantage les faits reprochés », a précisé à la presse Robert Lafrenière, numéro 1 de l’UPAC.
L’opposition veut un nouveau maire
L’opposition de la ville a réclamé la nomination d’un maire intérimaire d’ici 30 jours pour diriger Montréal jusqu’aux élections municipales en novembre.
En conférence de presse, la chef de l’opposition, Louise Harel, a demandé que soit « totalement exclue » la mise sous tutelle gouvernementale de la métropole. Une telle mesure avait été récemment mise en oeuvre pour Laval, la troisième ville du Québec, au nord de Montréal, frappée elle aussi par des scandales de corruption.
Ce nouveau développement intervient alors que les investigations menées par la commission d’enquête publique Charbonneau et par l’UPAC ont abouti depuis le début de l’année à de multiples révélations sur un système de corruption impliquant responsables de la mairie, entrepreneurs en bâtiment et membres de la criminalité organisée.
Selon plusieurs déclarations, le système consistait en appels d’offres truqués, les entrepreneurs reversant une partie de leurs gains au parti du maire précédent, Gérald Tremblay, et à la branche montréalaise de la mafia italienne.
M. Applebaum, premier maire anglophone de Montréal depuis plus de 100 ans, avait été élu en novembre dernier dans la foulée de la démission de Gérald Tremblay, qui avait dû jeter l’éponge face à des révélations en série incriminant son administration.
A la tête de Montréal pendant 10 ans, M. Tremblay a toujours affirmé son innocence et, bien qu’entendu par la commission Charbonneau, aucune accusation n’a été portée contre lui.
Créée en 2011, la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction -surnommée commission Charbonneau, du nom de sa présidente, la juge France Charbonneau- doit faire la lumière sur les stratagèmes de corruption dans l’industrie du bâtiment et éclaircir leurs liens avec le financement occulte de partis politiques.*AFP-17.06.2013.

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**Lutter contre la corruption

Pourquoi votre rue est-elle pleine de nids-de-poule depuis cinq ans alors que dans le quartier d’à côté, celui où vit le maire, les chaussées sont refaites chaque année ? Comment se fait-il que vos enfants soient sur la liste d’attente de la meilleure école du quartier, alors que ceux de votre voisin enseignant y ont été admis immédiatement ? Qui, en définitive, paie vraiment le prix de la corruption ?
La vie n’est peut-être pas juste, mais nous avons tous besoin de croire que les règles qui gouvernent nos vies le sont, et que la corruption pourra être éradiquée. Cela revient à assurer que l’esprit, et non uniquement la lettre, de la loi est bien respecté et que nos sociétés sont régies par un ensemble correct de règles et de réglementations. S’attaquer à la corruption et aux abus est essentiel pour rétablir la confiance de tous et sortir de la crise économique actuelle. Dans le secteur public, la corruption est synonyme de médiocrité des services publics tandis que dans le secteur privé, le coût est répercuté sur les consommateurs qui finissent par payer plus cher les biens et les services qu’ils acquièrent. Et en période de crise économique, où chaque dollar, euro, peso, livre ou yen compte, il importe encore plus que le peu d’argent dont on dispose ne soit pas englouti par la corruption.

Jusque-là, tout paraît clair, c’est pourquoi les règles et principes internationaux tels que la Convention anti-corruption ou les Principes pour renforcer l’intégrité dans les marchés publics, tous deux édictés par l’OCDE, donnent une définition précise de ce qu’est la corruption et des moyens de la combattre. En outre, l’initiative CleanGovBiz appuie les efforts déployés par les gouvernements, les entreprises et les acteurs de la société civile pour développer l’intégrité et lutter contre la corruption sur tous les fronts.

Pourtant, il ne suffit pas qu’il y ait des règles en soit : pour qu’elles aient un sens, il faut aussi qu’elles permettent d’aborder la question correctement et il faut surtout qu’elles soient appliquées. Les auteurs d’infractions doivent être poursuivis et payer pour leurs méfaits. La crise économique et financière a fait voler en éclats la confiance fondamentale que les citoyens avaient dans la capacité de leurs gouvernements et de leurs institutions financières à réglementer le système – et à se réglementer eux-mêmes. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, seuls un peu plus de la moitié (56 %) des citoyens affirment faire confiance à leurs institutions publiques, et dans certains pays ce taux est inférieur à 30 %. Or, moins les citoyens ont confiance dans leurs gouvernants, plus ils sont portés à se croire victimes de la corruption.

Le problème, ce ne sont pas seulement les énormes pots-de-vin versés à des hauts fonctionnaires pour remporter des marchés, ce sont aussi les ouvrages (ponts, routes, immeubles) mal exécutés dont pâtissent les simples contribuables. Il y va aussi de l’accès de tous aux services publics : dans la dernière enquête sur la corruption réalisée par Transparency International auprès d’habitants de 86 pays, une personne sur quatre a indiqué avoir dû verser un pot-de-vin pour obtenir des services de santé ou d’éducation.

Le contexte importe également. Lorsque l’économie se porte bien, les gens sont moins enclins à accorder l’attention ou l’intérêt qu’il mérite à un article de journal consacré à un fonctionnaire ayant accordé des marchés à son beau-frère ou à une grosse société ne payant presque pas d’impôts. Les gouvernements souhaitent vivement associer les citoyens à la lutte contre la corruption, mais pour cela, il faut d’abord rétablir la confiance du public dans le système et réaffirmer que les accusations seront suivies d’enquêtes.

Le secteur public est un très gros marché. Les Etats de l’OCDE consacrent chaque année 15 % de leur PIB aux marchés publics, et perdent chaque année 400 milliards de dollars en fraudes et en corruption, alors que cet argent serait tellement utile à la fourniture de services publics. Des instruments tels que la Convention anti-corruption de l’OCDE, qui rend illégal le versement de pots-de-vin par une entreprise à un agent public étranger pour remporter un contrat, ou d’autres instruments nationaux ou internationaux, constituent à cet égard un outil important, de même que le système de suivi prévu par la Convention grâce auquel les pays doivent rendre des comptes lorsque les efforts qu’ils déploient pour identifier et sanctionner les responsables de la corruption ne sont pas suffisants.

Quelquefois, les systèmes de contrôle ne suffisent pas. La corruption est par essence dissimulée et souvent, il est nécessaire qu’elle soit dénoncée par un « rouage » interne. Si vous pensez que votre employeur, qu’il appartienne au secteur public ou au secteur privé, verse ou accepte des pots-de-vin, bafoue les règles environnementales ou ignore la réglementation sur la sécurité alimentaire, c’est faire preuve de civisme que de donner l’alerte. Mais que faire si vous ignorez à qui vous adresser dans votre entreprise, ou bien si la dernière personne à l’avoir fait a perdu son emploi ou a été accusée de violer les règles de confidentialité ?

Les donneurs d’alerte qui agissent avec les meilleures intentions s’aperçoivent souvent qu’on les considère comme un problème plutôt que comme une solution : ils perdent leur emploi, sont discrédités et finissent même quelquefois en prison pour avoir parlé, ce qui suffit à dissuader quiconque de faire ce qu’il faut. Des organisations de la société civile telles que Transparency International font depuis longtemps campagne en faveur de la protection des donneurs d’alerte, et les travaux de l’OCDE sur la lutte contre la corruption prônent également avec force une telle protection. Lors du sommet de Séoul en 2010, les dirigeants du G20 se sont engagés à prendre d’ici la fin de 2012 des mesures pour que les donneurs d’alerte soient protégés, dans le cadre d’un Plan anti-corruption fondé sur des recommandations présentées par l’OCDE. Le Groupe d’action financière (GAFI) révise actuellement ses 40 Recommandations sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, afin de fournir aux autorités nationales de tous les pays du monde des outils plus efficaces pour agir contre les criminels qui blanchissent les produits de la corruption et de la criminalité.

La crise a également incité les gouvernements à prendre des mesures énergiques contre la corruption dans d’autres domaines. Prenons l’exemple des impôts, où les efforts internationaux concertés de lutte contre l’évasion fiscale ont permis de récupérer presque 14 milliards d’euros de recettes fiscales dans quelque vingt pays au cours des deux dernières années. L’OCDE avait commencé à y travailler, avec des résultats très progressifs, dix ans avant la crise, mais cette question est devenue une priorité des Etats depuis que les dirigeants ont fait clairement savoir que la fraude fiscale ne serait plus tolérée.

En même temps, alors que de nombreux rapports font état du fossé qui se creuse entre les riches et les pauvres dans nos sociétés, les citoyens se demandent si certaines des règles établies ne devraient pas elles-mêmes être revues. Les banquiers devraient-ils pouvoir, par contrat, prétendre toucher l’intégralité de leur prime alors même que leurs bénéfices ont plongé et que les contribuables ont dû mettre la main à la poche pour renflouer les banques ? Le président d’une société devrait-il être imposé au même taux que sa secrétaire ? Dans la dernière édition d’Objectif croissance, l’OCDE examine la structure des systèmes fiscaux mis en place par les différents Etats et indique qu’il est possible de raboter des niches fiscales favorisant les secteurs les plus prospères de la société, par exemple le taux réduit dont bénéficient les intérêts hypothécaires ou les options d’achat d’actions, de manière à répartir plus équitablement la charge fiscale et à libérer des fonds permettant de soutenir les plus pauvres.

Une chose est sûre. Pour rétablir la confiance, il faut mettre en place des règles claires et les faire respecter. Et une confiance rétablie est le gage de politiques meilleures pour une vie meilleure. (Etude  de l’OCDE)

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« La corruption est souvent la porte ouverte aux drogues, aux médicaments illicites, à la contrebande, à la traite d’êtres humains, à toutes sortes de crimes qui dépassent les frontières.

»Richard Boucher, Secrétaire général adjoint de l’OCDE,
14e conférence de l’IACC, Bangkok

« Ne l’oublions jamais : des millions d’Américains qui, tous les jours, travaillent dur et respectent les règles du jeu méritent un gouvernement et un système financier qui font de même. L’heure est venue d’appliquer à tous les mêmes règles, du sommet à la base… Une Amérique faite pour durer doit mettre en avant la responsabilité de tous. »

Barack Obama, Président des États-Unis, discours sur l’état de l’Union 2012

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Marseille : sept policiers ont été écroués pour corruption

Ils sont accusés de vol et d’extorsion, avec cinq autres policiers placés sous contrôle judiciaire. Leur équipe a été dissoute vendredi soir par le ministre de l’Intérieur Manuell Valls.

Au total, douze policiers ont été pour l'instant mis en examen.

Sept des douze policiers soupçonnés d’avoir volé et extorqué de l’argent et de la drogue à des dealers dans les quartiers nord de Marseille ont été écroués. Les cinq autres ont été placés sous contrôle judiciaire. Tous avaient été mis en examen vendredi soir.

Au même moment, le ministre de l’Intérieur, Manuell Valls, a prononcé la dissolution de l’équipe de jour de la Brigade anti-criminalité (BAC) du nord de Marseille où travaillaient ces hommes. Les faits pour lesquels ils sont poursuivis sont d’une exceptionnelle gravité» et «s’ils sont avérés», ils «portent atteinte à l’honneur et à la probité dont doivent être porteurs celles et ceux qui assurent la sécurité de nos concitoyens», a expliqué le ministère dans un communiqué. Plus tôt dans la journée, le procureur de la République, Jacques Dallest, avait évoqué une véritable «gangrène» au sein du service de police concerné et «une affaire lourde, loin d’être terminée».

Des preuves «accablantes»

L’instruction est menée depuis le 22 février par les juges Patricia Krummenacker et Caroline Charpentier pour des faits de vols et d’extorsion commis en bande organisée, passibles de 20 ans de réclusion, et d’infractions à la législation sur les stupéfiants. Selon les informations du Figaro, près de vingt fonctionnaires de police en activité sont concernés, à des degrés divers, par cette affaire.

Les mis en cause sont âgés de 25 à 50 ans environ et le plus gradé est brigadier-chef. Des micros et des caméras ont été cachés par la police des polices dans les véhicules de la BAC pour les confondre. Selon le procureur, les preuves obtenues sont «accablantes» et révèlent «tout un catalogue d’agissements inacceptables». Les fouilles menées cette semaine dans les vestiaires et les faux plafonds de l’unité ont permis retrouver du cannabis et d’herbe, des liasses d’argent et des bijoux, avait révélé RTL.

«Les policiers sont blessés dans leur chair»

La police marseillaise avait déjà fait l’objet d’une opération «mains propres» à l’été 2010 sur fond d’arrestations dans le milieu du banditisme et de soupçons de fuites. «En dépit d’une ampleur que nul ne conteste, cette affaire ne doit pas conduire à jeter le discrédit sur l’ensemble des 7000 policiers des Bouches-du-Rhône», a souligné le ministère de l’Intérieur.

Pour Alphonse Giovannini, du syndicat Unité SGP Police, «les policiers sont blessés dans leur chair. Il y a des collègues qui ont trahi la profession, mais c’est une infime partie». «Ce que je regrette, c’est que personne dans la hiérarchie n’ait pu arrêter tout cela alors qu’on a une pluralité d’acteurs et que ça durait depuis plusieurs années», a relevé de son côté Yves Robert, du Syndicat national des officiers de police.*Le Figaro-06.10.2012.

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Pour faits avérés de Corruption au Bangladesh,

 la Banque mondiale exclut SNC-Lavalin des appels d’offres

SNC-Lavalin ainsi que toutes ses filiales ne pourront pas soumissionner aux appels d’offres de la Banque mondiale pendant 10 ans en raison d’affaires de corruption au Bangladesh. Un accord confidentiel a été conclu entre la Banque mondiale et le groupe d’ingénierie canadien SNC-Lavalin, a annoncé ce dernier dans un communiqué.

Le groupe d’ingénierie canadien SNC-Lavalin ainsi que toutes ses filiales ne pourront pas soumissionner aux appels d’offres de la Banque mondiale pendant 10 ans en raison des affaires de corruption au Bangladesh. Un accord confidentiel a été conclu entre la Banque mondiale et SNC-Lavalin, a annoncé cette dernière dans un communiqué : «L’accord comprend la suspension, pour une période de dix ans, du droit de SNC-Lavalin et de ses sociétés affiliées de soumissionner et de se voir octroyer des projets financés par le groupe de la Banque mondiale.» «La suspension pourrait être levée après une période de huit ans si les conditions énoncées sont pleinement respectées (conditions confidentielles, ndlr)», ajoute la même source, qui précise que SNC-Lavalin «devra à l’avenir collaborer avec la Banque mondiale en ce qui a trait à diverses questions de conformité».

L’affaire qui a abouti à cette suspension remonte à octobre 2011, quand la Banque mondiale avait «suspendu un prêt au Bangladesh pour un projet dans lequel la firme d’ingénierie québécoise SNCLavalin était engagée, en raison d’allégations de corruption», selon les médias canadiens. Ce prêt de la Banque mondiale, qui s’élevait à 1,2 milliard de dollars, devait financer un pont de 6,5 km, le plus long du pays, enjambant le fleuve Padma au sud de la capitale, Dacca.

«Selon la Banque mondiale, une compagnie détenue par un ministre du gouvernement bengalais aurait discuté de commissions avec les firmes qui veulent participer à la construction», rapportait Radio Canada à l’époque.
Le PDG de SNC-Lavalin, l’Américain Robert G. Card, qui a succédé à l’ancien PDG Pierre Duhaime, lui-même accusé de corruption, trouve que «la décision de SNC-Lavalin de conclure un règlement témoigne de notre détermination tandis que nous continuons d’établir des normes de conduite éthique dans les affaires et de bonne gouvernance qui sont irréprochables». «La société a déjà pris des mesures et continuera de le faire pour assurer la mise en œuvre de procédures rigoureuses en matière de conformité et de contrôle», a-t-il ajouté.

En Algérie, une enquête est en cours sur l’attribution, en 2005, d’un contrat de 826 millions de dollars à SNC-Lavalin pour la réalisation de la centrale électrique de Hadjret Ennous (Tipasa). La compagnie canadienne est aussi soupçonnée par la justice italienne d’avoir versé des pots-de-vin (200 millions de dollars) à un intermédiaire, Farid Bedjaoui, pour «sécuriser» ses contrats en Algérie. Fin mars, un porte-parole de SNC-Lavalin avait confirmé à El Watan que la compagnie «collabore avec les autorités algériennes à cette enquête». Bien que SNC Lavalin explique à qui veut l’entendre qu’il n’y a pas eu de système de corruption et que tout est à mettre sur le compte d’actes individuels, la Banque mondiale a quand même sanctionné la compagnie car elle demeure responsable des agissements de ses agents.*El Watan-20.04.2013.

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