Anarchie et scandales
* irrégularités, non-conformité aux procédures d’attribution de marchés publics, surfacturation et autres délits
Nouveau scandale à la CNAS
Un caprice à 600 milliards
le 22.05.2018 |
L’Association algérienne de lutte contre la corruption appelle la justice à s’autosaisir. Bir Mourad Raïs, pour un montant de 600 milliards de centimes.
L’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) dénonce des «irrégularités» dans l’acquisition par la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas) d’un siège de 13 étages dans le quartier résidentiel Les Vergers, dans la commune de Bir Mourad Raïs, pour la somme de 600 milliards de centimes.
Djilali Hadjadj, président de l’AACC, appelle la justice à s’autosaisir sur la non-conformité aux procédures d’attribution de marchés publics, sur la surfacturation et autres délits entachant cette transaction, qui serait loin d’être un simple caprice d’un établissement public et dont certains détails ont été dévoilés, il y a trois jours, par nos confrères d’Algérie Part.
L’enquête menée par l’AACC révèle, en effet, le caractère «exagéré et inapproprié» de cette dépense au moment où la direction de la Cnas attire l’attention sur les recettes maigres de la caisse et le souci de maintenir un équilibre à peine réalisé après plusieurs années de difficultés qui menaçaient la caisse de faillite. L’entreprise a d’ailleurs opéré un tour de vis sur les prestations pour pouvoir maintenir l’équilibre.
Le bâtiment acquis, selon notre source en 2016, actuellement en voie d’achèvement pour le transformer en bureaux afin d’accueillir le siège de la direction générale de la Cnas était à l’origine un projet de promotion immobilière de haut standing. Qu’est-ce qui motive la direction de la Cnas à consentir une telle dépense dans un contexte financier aussi peu favorable ? Pourquoi le choix de ce site et de ce placement résidentiel pour un siège administratif ?
La même source indique que ce marché a été signé «sans respect des procédures légales». La décision de l’acquisition de ce bien encore en chantier n’a pas été validée par le conseil d’administration de la Cnas, «qui ne s’est jamais réuni sur cette question», assure le président de l’AACC, citant plusieurs sources, dont des membres du conseil d’administration et d’autres sources internes de la Cnas.
«La décision de l’achat est donc nulle et non avenue», conclut l’AACC. L’enquête révèle par ailleurs que la décision a été signée par le directeur du patrimoine et des réalisations, ainsi délégué par le directeur général, qui reste, cependant, juridiquement et pénalement responsable de cette transaction.
On s’interroge si la direction de la Cnas n’a pas subi des pressions pour la signature de cette transaction. Car cette affaire rappelle étrangement celle du dépôt des fonds de la Cnas chez la défunte Al Khalifa Bank. Ces interrogations n’ont pas trouvé de réponses auprès de la direction générale de la Cnas.
Zahia Hamitouche, chargée de la communication de cet organisme, a démenti ces informations avant de revoir sa réponse. Contactée hier par téléphone, cette responsable a dit ne pas être au courant du projet du nouveau siège de la direction, avant de nous renvoyer aux services du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Les services du département de Zemali n’ont pas, non plus, donné suite à nos sollicitations.
L’AACC interpelle les pouvoirs publics à se prononcer «en toute transparence» et appelle à l’annulation de la décision d’achat «inappropriée». L’AACC s’interroge si les mêmes irrégularités n’entachent pas le nouveau siège récemment acquis par la Casnos (Caisse nationale des assurés non salariés) au Val d’Hydra, dans la capitale.
**Fatima Arab / el watan / mardi 22 mai 2018
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un puissant homme d’affaires hypothèque un terrain à 150 milliards de centimes alors qu’il ne lui appartient même pas !
Berrahal, une commune paisible de la wilaya d’Annaba, est secouée depuis plusieurs années par un scandale de détournement foncier qui fait couler beaucoup d’encre. Un scandale dans lequel est impliqué l’un des hommes les plus riches de tout l’est algérien, à savoir Ryad Hacen-Khodja. Enquête.
Cet homme d’affaires est le propriétaire et PDG de l’Eurl KIV Group, le représentant exclusif de la marque chinoise de véhicules utilitaires Foton. Le 20 avril 2017, le constructeur chinois, Foton, a signé à Alger un accord de partenariat avec son distributeur algérien, KIV, pour la création d’une usine d’assemblage de camions à Annaba. Pour cet événement, l’homme d’affaires a réussi à faire venir à Alger une forte délégation chinoise composée des hauts responsables de la municipalité de Pékin.
Un terrain de 41 000 m2 a été dégagé pour l’implantation de l’usine des véhicules FOTON qui se trouve à quelques encablures de la ville d’Annaba. Il s’agit d’un projet d’investissement qui est évalué à 50 millions de dollars avec une création de 200 emplois directs dès son lancement. Ryad Hacen-Khodja prévoyait l’assemblage de 5 000 véhicules pour 03 modèles dès l’entame des activités, un chiffre appelé à augmenter graduellement pour atteindre 50 000 unités à l’horizon 2028, avec l’ensemble des modèles qui seront assemblés en Algérie.
Jusque-là tout va bien et Ryad Hacen-Khodja est présenté comme, du moins dans les apparences, l’un des représentants de cette nouvelle génération d’industriels algériens ambitieux et prometteurs. Sauf que la face cachée de l’iceberg dévoile une autre facette de totalement méconnue jusque-là de ce personnage. Algérie Part a obtenu des documents exclusifs qui retracent l’implication de cet homme d’affaires prospère dans un scandale de détournement de foncier à Berrahal (Annaba). L’investisseur a hypothéqué le 20 février 2014 auprès de l’agence d’Al Baraka un terrain de 2 hectares. Cette hypothèque lui permet d’obtenir un crédit de 150 milliards de centimes. Et pourtant, ce terrain ne coûte pas plus de 15 milliard de centimes, a-t-on constaté au cours de nos investigations. Mais ce détail n’est pas le plus étrange de cette affaire car ce terrain en réalité ne lui appartient même pas !
Il s’agit d’une assiette foncière dont la propriété est revendiquée par Redouane Ainouz, un commerçant de Berrahal qui possède au moins 1,5 hectare du terrain hypothéquée par le patron de Foton Algérie auprès d’Al Baraka Bank. Redouane Ainouz se bat depuis de longues années au niveau de la Cour de justice d’Annaba et du tribunal de Berrahal pour reprendre le terrain de son défunt père, Abdelmadjid Ainouz, l’avait acheté en 1985. Un acte de propriété en bonne et due forme a été publié en 1995.
Situé sur un site stratégique ayant attiré les convoitises depuis des années, la famille Ainouz a préféré l’exploiter au lieu de le revendre. Redouane Ainouz obtient un permis de construire pour bâtir un poulailler en 1985. Les années passent et rien n’ébranle la sérénité des nouveaux propriétaires de ce terrain. Mais en 1998, un événement vient chambouler le destin de Redouane Ainouz. Dans l’anonymat total, les services du cadastre ont procédé à l’arpentage des terres de la famille Khroufi, les anciens propriétaires des terres vendues en 1985 à la famille Ainouz. Les agents de l’administration du cadastre opèrent une grossière manipulation et attribuent toutes les terres à Fella Khroufi, la grand-mère de la famille des propriétaires terriens. Toutes les terres y compris celles qui ont été vendues à d’autres familles comme les Ainouz en 1985.
Secrètement, la conservation foncière va pondre un plan de partage de terrains qui attribuera la propriété du terrain du père de Redouane Ainouz à Fella Khroufi ! Une incroyable manipulation que personne ne va découvrir avant 2014. Et pour cause, en 2006, le milliardaire Ryad Hacen-Khodja entre en scène et achète d’un coup pas moins de 8,5 hectares aux héritiers de la famille Khroufi. Le terrain de Redouane Ainouz se trouvait parmi ces 8,5 hectares. En 2010, l’histoire s’accélère et ces terrains deviennent très précieux puisque la wilaya d’Annaba décide de transformer cette zone naguère rurale en une zone d’activité économique avec tous les avantages y afférents.
Le 16/ 12/2013, Redouane Ainouz est “agressé” dans sa propre propriété par des bulldozers dépêchés par l’homme d’affaires Ryad Hacen-Khodja qui veut démolir le poulailler familial ainsi que les premières fondations d’une briqueterie que Redaoune Ainouz envisageait de lancer sur son terrain.
Bouleversé et choqué, Redouane Ainouz saisit la gendarmerie nationale et dépose plainte le 17/11/2013 pour demander la suspension des travaux de démolition. Les forces de la gendarmerie interviennent une première fois, mais personne ne saura arrêter les engins de l’homme d’affaires. Le procureur de la République près le tribunal de Berrahal se contentera d’exiger uniquement à l’homme d’affaires de suspendre la démolition des infrastructures appartenant à Redouane Ainouz. Cependant, les équipes du patron de Foton Algérie ont été autorisées à poursuivre le terrassement du terrain qui lui appartient même pas ! Un long combat judiciaire commence pour Redouane Ainouz.
De fin 2013 jusqu’à aujourd’hui, ce citoyen algérien qui possède tous les documents démontrant qu’il est le propriétaire de ce terrain dont il a été dépossédé par l’arbitraire, a subi 20 procès. Des procès durant lesquels il n’a jamais récupéré son terrain. Il a seulement obtenu le gel des travaux de construction et démolition d’une partie de son poulailler et une autre partie de sa future briqueterie. Mais le richissime Ryad Hacen-Khodja tire énormément profit de cette assiette foncière hypothéquée auprès d’Al Baraka Bank à Annaba. Il ne subit donc aucun préjudice contrairement à Redouane Ainouz.
Pour ce dernier, il n’y a aucun doute : le pouvoir de l’argent a corrompu l’administration foncière et judiciaire à Annaba pour le déposséder de son terrain situé au coeur de la zone d’activité de Berrahal. “J’ai des preuves que des pots-de-vin ont été versés pour trafiquer et manipuler des documents de la conservation foncière dans le seul but de me prendre mon terrain”, s’indigne ce concitoyen qui promet de poursuivre son combat face au pouvoir occulte de ces grosses fortunes. Au cours de toutes ces procédures judiciaires, Redouane Ainouz découvre que les services de la conservation foncière ont tenté de remettre en cause l’acte de propriété délivré à son père en 1995 à la lumière d’un plan d’arpentage plus que contestable. L’homme va découvrir également d’étranges et suspectes collusions d’intérêts entre le richissime propriétaire de Foton Algérie et des hauts responsables de la wilaya ainsi que la conservation foncière d’Annaba.
“Je déposerai plainte après le Ramadhan contre l’homme d’affaires Ryad Hacen-Khodja et l’administration foncière. Je ferai en sorte que l’affaire soit transmise jusqu’à la Cour Suprême. Je ne vais pas me taire face à cette injustice”, conclut sur un ton amer et déterminé à la fois ce compatriote dont la vie a basculé dans l’absurde à cause du diktat de notre administration.*
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*Anarchie et bousculades dans les bureaux de poste
*Un service public défaillant depuis des années, et on laisse faire
Les retraités et autres usagers des services postaux continuent de manger du pain noir et leurs cris de détresse, pour dénoncer les nombreuses défaillances de ce qui est considéré comme étant au sommet du service public, ne semble pas avoir eu d’effets auprès des responsables d’Algérie Poste, qui continuent à afficher un silence inexplicable. Après avoir accueilli, favorablement, le versement de leurs pensions de retraite et autres salaires de la fonction publique, avant l’Aïd, les usagers estiment qu’Algérie Poste n’a pas été à la hauteur des exigences et, depuis jeudi, y compris vendredi, les agences postales connaissent un flux inhabituel et faute de personnel et d’espaces, les files d’attente débordent sur la voie publique et ce, aussi bien à la poste Saint Charles’, Houha, Oussama ou Eckmühl pour ne citer que celles-là, l’anarchie règne en maître absolu et les premiers usagers affirment qu’ils sont sur les lieux depuis 6 h du matin. A l’intérieur des postes et en dépit des moyens humains très limités et des pannes de réseau fréquentes pour saturation, le personnel essaie, tant bien que mal, de satisfaire cette forte demande. Si dans les agences, fonctionnant selon le système de brigades, les agents se relaient, pour celles aux horaires normaux, la tâche n’est, nullement, aisée et il arrive que chaque agent effectue jusqu’à 400 opérations par jour. «Pour une simple demande d’avoir, l’attente peut durer jusqu’à deux heures», nous affirme un usager exaspéré et qui précise que le site d’Algérie Poste, pour la consultation en ligne du compte est difficilement accessible de par sa saturation.
Pour les distributeurs automatiques de billets (DAB), la majorité affiche le service interrompu. Souvent, des usagers font plusieurs structures afin d’effectuer des retraits, même en dehors de l’agglomération où ils résident. Certes, Oran, de par sa position de métropole, attire des usagers en provenance d’autres wilayas, mais cette donnée est censée être prise en considération par les responsables d’AP. Ces derniers, depuis le constat, fait il y a deux ans, par le ministre des PTIC et qui avait révélé que pour atteindre la norme nationale qui est d’un bureau de poste pour 9.000 habitants et un manque de plus de 40 bureaux de poste, se sont lancés dans une course contre la montre et les quelques bureaux de poste ouverts, sporadiquement, ne semblent pas avoir changer cette situation anachronique, surtout après la fermeture de la Grande Poste.
Cette situation s’explique, notamment par le fait que sur le plan humain, Algérie Poste n’a pas assez investi, avec un plan de recrutement au compte-gouttes et tous les receveurs se plaignent d’un manque de personnel. Des postiers jaloux de leur entreprise estiment qu’il est tant que des mesures radicales soient initiées pour remettre sur pied ce service public dont l’image est ternie. Voir une vieille dame, à Boulanger, sur une chaise roulante, faire la chaîne, en est la parfaite illustration de cette décadence.*Le Quotidien d’Oran-13/10.2013
**voir d’autres articles analogues:
L’empire des scandales et des échecs
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les effets bureaucratiques pervers qui bloquent notre développement
Les ressources naturelles éphémères n’ont jamais été à l’origine de la richesse des nations et les surcoûts traduisent la faiblesse de la planification stratégique de l’Etat algérien. Il s’agira à l’avenir de mieux articuler les rôles respectifs et complémentaires de l’Etat régulateur et non propriétaire gestionnaire et du marché. L’on devra impérativement veiller à asseoir une autre organisation gouvernementale évitant les télescopages, dans la mesure où bon nombre de projets sont de nature transversale imposant aux différents ministères une concertation permanente afin d’échanger les informations pour plus de cohérence dans la politique socio-économique.
L’Algérie n’a pas mis en place les bases de l’Intelligence Economique – des cellules de veille stratégique- pouvant être définies comme la capacité à gérer stratégiquement l’information pour prendre les bonnes décisions. Profitant des incohérences criardes de certains responsables, certains experts ou des politiques versent dans la sinistrose dénaturant TOUT, niant tout ce qui a été réalisé depuis l’indépendance politique et annonçant une catastrophe imminente. Sans occulter beaucoup d’insuffisances, que j’ai toujours mises en relief , il s ‘agit impérativement de lever les contraintes objectives pour éviter le scénario catastrophe des impacts de 1986, qu’aucun algérien patriote ne souhaite renouveler, et dans ce cadre , je prend six exemples pervers élaborés dans les bureaux climatisés de nos bureaucrates.
– Premier exemple, la confusion du fait du manque de discours transparents entre les licences d’importation des années 1970 et ceux introduits récemment par le gouvernement, qui respectant ses engagements internationaux sont contenues dans les règles de l’OMC qui prévoient pour certains produits pour des pays qui ont des difficultés de balance de paiement des restrictions quantitatives mais transitoirement. C’est le cas en Algérie où du fait de la chute d’environ de 45% du cours es hydrocarbures depuis juin 2014, la balance courante a accusé un solde positif d’un milliard de dollars en 2013 mais un solide négatif de 9,11 milliards de dollars fin 2014 et un solde global de la balance des paiements qui a été de 130 millions de dollars en 2013 et négatif de 5,88 milliards de dollars fin 2014 et durant les cinq premiers mois de l’année 2015, par rapport à la même période de 2014, la balance commerciale a enregistré un déficit de 6,38 milliards de dollars.
– Deuxième exemple, sans s’attaquer à l’essence de la sphère informelle, certains méconnaissant le fonctionnement réel de la société, croient combattre la sphère informelle par des mesures techniques comme dans les économies développés à économie de marché concurrentielle structurée où d’ailleurs les recettes tant monétaristes que keynésiennes sont un effet inverse. Et ce comme le montre la dévaluation du dinar de plus de 400% entre 1970/2015 corrélé actuellement à plus de 70% aux recettes de Sonatrach ( 0,60 dinar un FF français 1974- le cours officiel en ce mois de juin 2015 approche les 100 dinars un dollar et 110 dinars un euro contre 160 dinars sur le marché parallèle ) qui aurait du dynamiser les exportations hors hydrocarbures qui stagnent à moins de 3% depuis quatre décennies.
– Troisième exemple, avec la mentalité d’antan, l’on continue toujours de privilégier la production matérielle, même dans les bonifications fiscales contenues dans les différentes lois de finances alors que certains segments de services se fondant sur l’économie de la connaissance (production immatérielle) contribuent de plus en plus à la création de la valeur ajoutée. Dans ce cadre la qualité de l’enseignement s’étant détériorée du primaire au supérieur en passant par la formation professionnelle, outre le manque de coordination entre ces secteurs névralgiques, l’on continue, comme dans la production matérielle, dépenser sans compter, de privilégier la quantité au détriment de la qualité.
– Quatrième exemple, nos bureaucrates ont toujours pensé résoudre le problème du développement par le changement d’organisations notamment industriel avec en 2015, moins de 5% de l’industrie dans le PIB. Or l’Algérie, faute de vision stratégique a connu des dizaines de changement d’organisation depuis l’indépendance politique : sociétés nationales entre 1965/1980, réorganisation de ce ces sociétés en micro-unités entre 1980/1987, fonds de participation de l’Etat vers les années 1988/1990, holdings vers les années 1995, sociétés de gestion des participations de l’Etat SGP-vers les années 2002, et depuis 2015 groupes industriels et l’Algérie est toujours mono –exportatrice , 97/98% et important 70% des besoins des entreprises et des ménages.
– Cinquième exemple, la confusion terminologique à propos des carburants entre les notions de rationalisation et de rationnement. La rationalisation suppose de s’attaquer aux subventions (subventions et transferts sociaux ont totalisés 60 milliards de dollars en 2014 soit 27/28% du PIB, étant suicidaire dans le temps) en les ciblant aux couches sociales les plus démunies et aux secteurs que l’on veut encourager. Comme il s’agira d’aller vers l’efficacité énergétique qui implique d’autres secteurs (industries-habitat- transport) et une nouvelle culture des ménages impliquant une nouvelle politique axée sur un Mix énergétique conditionnée par une politique de régulation globale et une tarification ciblée interprofessionnelle et péréquation interrégionale, afin d’inciter les consommateurs à utiliser l’énergie la plus abondante dans le pays ( GNW- GPc ). Alors que le rationnement est la distribution de bons comme en économie de guerre qui est une action utopique, favorisant les pratiques occultes informelles et de surcroît étant coûteux, étant impossible de ficher au niveau de toutes les stations plus de 8 millions d’utilisateurs.
– Sixième exemple, sous le faux couvert d’un discours populiste, l’on continue de diaboliser le secteur privé national et international créateur de richesses, l’assimilant à bradage du patrimoine national, en élaborant des règles juridiques pour bloquer son extension, comme la règle des 49/51% généralisable aux secteurs stratégiques et non stratégiques , continuant à assainir à couts de dizaines de milliards de dinars des entreprises obsolètes, (plus de 60 milliards de dollars entre 1971/2014 et le seul pays dans la planète ayant cette vision étant la Corée du Nord) , en fait pour préserver des intérêts de rente, et bloquer les réformes micro-économiques et institutionnelles qui déplacement d’importants segments de pouvoir. Ce constat affligeant montre que l’Algérie souffre de vision stratégique comme facteur d’adaptations aux nouvelles mutations tant locales que mondiales et d’une absence de communication transparente. La stratégie 2015/2020 doit s’inscrire dans le cadre d’une transition à la fois globale et énergétique d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures dans le cadre des nouvelles mutations géostratégiques mondiales.
Pour terminer à l’occasion du 05 juillet, date de recouvrement de l’indépendance de l’Algérie, puissent nos gouvernants en ces moments de grands bouleversements géostratégiques trouver la voie de l’unité et l’apaisement, grâce à la consolidation d’un front social interne fondée sur la démocratisation des décisions. Puisse l’Algérie réaliser une transition socio-économique maîtrisée pour son développement, qui du fait de ses immenses potentialités surtout humaines, a toutes les possibilités pour devenir un pays pivot, conditionnée en ce XXIème siècle au sein d’intégrations régionales, par une bonne gouvernance et la valorisation du savoir.
**Professeur des universités, docteur d’Etat (1974) -expert international –Dr Abderrahmane MEBTOUL
*Contribution parue dans algerie1.com/ | 04/07/2015 |
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*Rien ne va plus à la Faculté des Langues et des Lettres de l’Université Alger 2
Fin de mission pour la doyenne et démission collective
L’enquête intitulée «Les tromperies des concours de doctorat» parue dans le dernier numéro d’El Watan étudiant a suscité de nombreuses réactions. Fin de mission pour la doyenne de Lettres et des Langues de l’Université Alger 2, démission collective de son staff, lettre de dénonciation des étudiants, réactions épidermiques des lecteurs et enquêtes en cours. Echos.
Rien ne va plus à la Faculté des Langues et des Lettres de l’Université Alger 2. Moins d’une semaine après la parution sur les colonnes d’El Watan étudiant de l’enquête intitulée «Les tromperies des concours de doctorat» (voire El Watan n° 7068 du 08/01/2014), éditée la veille de la tenue de la conférence nationale des chefs d’établissement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, c’est le branle-bas de combat dans cet établissement universitaire. Dès dimanche, le nouveau recteur – installé le 2 décembre 2013 – a mis fin aux fonctions de la doyenne de la Faculté des Langues Mme Feriel Fillali.
Une décision motivée par «les grands problèmes qui secouent la faculté», atteste Hamidi Khemisti. «Dans certaines classes du département d’anglais, les cours n’ont pas commencé à ce jour. Et cette faculté connaît des troubles importants qui traînent depuis plus de trois ans. Je me devais de trancher pour amorcer un changement dans cette université», argumente le recteur. Aussitôt informés, une bonne douzaine de responsables de la faculté présentent une démission collective dans un geste rarissime dans les annales du secteur de l’enseignement supérieur.
Dans une lettre à l’intitulé sans équivoque, «Démission collectives suite à la fin de mission de la doyenne», les signataires (les vice-doyen, la présidente du Conseil scientifique de la faculté, la majorité des chefs de département et autres présidents de domaines) notent que la doyenne a été démise de ses fonctions alors qu’elle «a soulevé préalablement d’épineuses affaires de trafic dans différents domaines. Et au lieu d’enquêter et d’évincer les acteurs de la corruption après l’envoi de plusieurs requêtes destinées au rectorat, le recteur a choisi de démettre la doyenne». «En fait, c’est un règlement de comptes. Depuis qu’on a refusé à certains enseignants le payement d’indues heures supplémentaires et dès qu’on a commencé à dénoncer via des lettres adressées au ministère de l’Enseignement supérieur (MESRS) et aux différents recteurs qui se sont succédé à la tête de l’université des cas d’irrégularités, on subit des pressions terribles. Ce sont les personnes impliquées dans ces trafics de tous genres qui ont provoqué les grèves des étudiants et bloqué la faculté. Et ce sont eux les fauteurs de troubles», assure un démissionnaire.
Ce dernier atteste qu’il détient des «dossiers lourds» sur de prétendus trafics et détournements qu’il transmettra au ministère. «Il est étonnant qu’au lendemain de la constitution par la doyenne d’une commission d’enquête sur l’un des départements de la faculté que Mme Fillali soit démise de son poste», constate-t-il en invitant le MESRS à engager des enquêtes «impartiales» dans l’établissement. De son côté, le recteur de l’université d’Alger 2 nous a assuré ce lundi dans une communication téléphonique n’avoir «pas reçu officiellement de démission collective».
Après une longue réunion qui aura duré plusieurs heures, Hamidi Khemisti assure que plusieurs signataires de la lettre se seraient rétractés. «Une seule personne nous a fait faux bon», conteste le démissionnaire. Mais, au-delà de toute ces justifications et argumentations, depuis plusieurs semaines de nombreuses manifestations de colère et de dénonciations par presse interposée secouent cet établissement universitaire. Des suspicions de fraude dans les concours et des cas de favoritisme sont dénoncés à longueur de colonnes. Depuis moins d’une semaine, selon des sources internes, une commission d’enquête a été installée au niveau du rectorat en réaction à ces articles.
Une information confirmée par le recteur. Ce qui reste étonnant dans ce qui se passe à l’université Alger 2, c’est qu’au lieu d’engager des investigations impartiales et approfondies pour déterminer les responsabilités de chacun, le recteur en place depuis à peine un mois et demi procède à l’éviction d’une doyenne établie depuis un an et quelques mois par décret présidentiel, sans argument clair. Au-delà de la justesse de la décision, ne serait-il pas temps que le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Mohamed Mebarki, constitue une commission d’enquête indépendante pour tirer au clair tout cet imbroglio ? Les parties prenantes aux conflits assurent tous détenir des dossiers et des preuves irréfutables sur des dépassements dangereux au niveau de l’université ; ne faudrait-il pas tirer tout cela au clair pour le salut de l’université ? Car, faire sauter les «fusibles» en désignant des têtes à abattre avant que les conclusions d’une enquête est un procédé éculé adopté pour étouffer les affaires. Et, pour une fois que des voix, de toutes parts, ont décidé de dénoncer, il est plus que temps d’aller au fond des problèmes.
Réactions :
-Youcefbaoui : Système LMD
(…) La réforme LMD en Algérie ne peut aller mieux que lorsque, parallèlement, les structures administratives traditionnelles feront elles aussi objet de réformes. De ce fait, nous nous retrouvons aujourd’hui dans un système schizophrène : une organisation architecturale des activités pédagogiques et scientifiques dépendant de la décision d’une organisation administrative traditionnelle qui préserve encore des prérogatives pédagogiques. Résultat : forte collision entre les deux organisations, où le primat est accordé à l’administratif qui, en jouissant de prérogatives de contrôle, agit, chez certains responsables, avec suspicion et abus d’autorité.
-mhno : Doctorat mon œIl !
Personne ne veut écouter ; alors payez le prix de la décadence de l’université. (…). La réalité, aujourd’hui, est autre, les enfants des responsables ont fait leurs études à l’étranger et reviendront eux des docteurs, pas les nôtres. (…). Les filières sont des chasses gardées pour les responsables des parcours. Ils feront des docteurs sur mesure. C’est le cursus qui dicte l’accès au doctorat et non pas le concours. Dans le cursus LMD, le major de promo est désigné dès sa première inscription (généralement le fils ou la fille d’un enseignant, d’un responsable local, d’un responsable du gouvernement s’il n’est pas à l’étranger et j’en doute fort).
Youcef70 : Des enquêtes et des sanctions attendues
Les articles dans la presse se succèdent et confirment les faits que beaucoup de gens n’osent pas contester ouvertement. L’administration des universités compte sur tantôt la peur, tantôt l’irresponsabilité des enseignants. Tous ces faits montrent en effet à quel point l’administration utilise sa position avec un grand sentiment d’impunité pour se livrer sans aucune précaution ni retenue à des fraudes aussi grossières. Forte de ce sentiment, elle pratique l’intimidation sur toute voix discordante (…). Il est temps que les enquêtes soient déclenchées pour cette année. Il est temps aussi que la tutelle arrête net ces mascarades. Il est temps d’identifier les responsabilités. Il est temps de procéder aux sanctions…*Samir Azzoug-El Watan-15.01.2014
*réactions des internautes:
**un Indigné–Le concours de Doctorat de l’année dernière n’a rien à envier à celui de cette année. La fraude était tellement criarde et avérée que les responsables de cette fraude étaient obligés de « réduire son ampleur » et de fabriquer une deuxième liste où la fraude était « moins voyante » en complétant la liste des lauréates propulsées, sans avoir pourtant le niveau et la compétence nécessaires, par les vrais candidats qui méritent d’occuper les premiers rangs. La corruption et les dérives gangrènent tout le corps de l’enseignement supérieur à partir des hauts responsables jusqu’au petits employées qui gardent les portes des toilettes moyennant des sommes en retour du « service rendu ». Le mal est fait, cependant il n’est jamais trop tard de réagir et de nettoyer toute cette pourriture qui prolifère au sein de Bouzaréah. Je dis à M. le Recteur que le temps de l’impunité est révolu, il faut agir avec fermeté et détermination avec cette bande de pseudo-responsables et enseignants qui pourrissent Alger2 et spécialement le Département des langues. Il ne faut pas se contenter de limoger et de blâmer les personnes inculpées, mais il faut les traduire devant la justice afin que cette dernière fasse son travail.
*MR HAMIDIIIIII !!! SVP!!!!! continuez!!
Faîtes comme tous les algériens : entourez-vous d’une équipe neuve; les vôtres et c’est logique; vous ne ferez rien avec l’équipe de Henni. De grâce faîtes vite!!!! Tous ceux qui obéissaient à Henni doivent dégager. Après Filali et, avons-nous entendu dire hier, le Dahoum (dont la fille est impliquée dans le scandale car inscrite au doctorat de français remis en cause et, ce qui l’éclabousse et le dégage par la petite porte, dont le nom éclate dans El Watan), il faut dégager les vices recteurs, les présidents des CS et tous les chefs des dpts avec leurs complices, président des comités scientifiques des dpts. Enseignants de Bouzarreah, préparez les dossiers compromettants, venez avec les preuves des fraudes et des vices de formes, des détournements d’argent… et tous les dossiers que vous détenez de ceux qui habitent en France et qui perçoivent leur salaires à Alger 2… Il faut provoquer une très grande AG avec des observateurs externes, appeler les travailleurs et tout exposer au grand jour pour que soient jugés par la justice tous les faussaires qui ont ruiné le savoir d’Alger 2.*BELIMOUNE
*sham1–Cet enseignant du département de français qui habite en France, ne vient en Algérie que durant les vacances scolaires de France, et ils ordonnent à ses étudiants de venir assister au cours, sinon les absences sont comptabilisées. Il bénéficiait de la couverture des recteurs (Henni et ses amis khennour Filali et Derridj). Cette année, Filali était obligée de lui retirer les primes des heures sup, afin de protéger d’autres personnes qui travaillent dans d’autres pays et perçoivent toujours leurs salaires en Algérie, c’est le cas de la femme de Henni et la présidente du conseil scientifique de la faculté Mme Bensafi.
Maintenant que ce système a été dissous, cet enseignant du département de français s’amuse a déposer des arrêts de travail, et pas pour n’importe quelle maladie, il présente des certificats psychiatriques !!!!!
*libre2014—le premier ministre nous à promis que dorénavant place aux jeunes,mais c’est le contraire qui est survenu les jeunes ont été poussé vers la sortie et les plus de soixante ans se sont installés,comment faire confiance?
– combien de jeunes ont obtenu leurs licences d’anglais(15%) et combien ont été recalés(85%)
-le saviez vous que pour éviter la main mise sur les étudiants d’anglais , ces derniers ont poursuivi les cours à Constantine et Oran.
– le Recteur a limogé la Doyenne car il savait que ni elle ni son staff composé des meilleurs enseignant et des plus intègre n’accepteront de dépassement.
– le Recteur après seulement un mois et demi s’est entouré de proches de la famille( interprétariat et vice doyenne) d’amis ou partenaires( Doyen et responsable des langues intensives) du fameux professeur d’anglais et son épouse .*Précisions–1-Est ce que en un mois le nouveau recteur peut connaitre si la Doyenne à des compétences ou pas? 2-Mr le recteur depuis son installation au jour de la démission collective n’a jamais tenue une séance de travail ni avec les démissionnaires ni avec la doyenne. 3- les intérêts de responsables de l’université ont été touchés. 4- Le Professeur de Français qui vie et habite en France et pour ne pas assurer ces cours dépose des certificats Psychiatrique et il reçoit toujours son salaire malgré que le rectorat est au courant. 5-Le Professeur d’Anglais qui à préparé le concours de Magister d’anglais dont l’épouse a été major de l’examen puis après que l’ancien recteur l’a dévoilé ,elle a continué ses cours à l’université de Tizi ouzou.
*SUGGESTION/ACTION–Plus rien à démontrer, en attendant que Hamidi fasse d’urgence le nettoyage en limogeant les restes du mal, les khoubata et les pourritures, je suggère une assemblée générale à Bouzarréah. Il faut que chacun vienne avec ses dossiers de preuves de fraudes et de malversations de tous genres. Il faut que chaque dossier soit exposé publiquement en présence des médias et d’observateurs externes. Nous sortirons de cette AG avec un dépôt de plainte collective auprès de la justice. On cotise les frais d’avocat et pour une telle cause, nous aurons même des avocats bénévoles. Ne vous inquiétez pas, notre justice sait agir et très vite quand on lui présente des preuves tangibles de sabotage de l’avenir de notre pays. Il faut aider Hamidi, il est de bonne foi et il les connaît un par un. En ce moment, ils sont abattus, c’est donc le moment de les enfoncer. Ils ont peur et ils ne dorment pas. Ayya, allons-y. Il y a les réseaux sociaux, la presse, le net, c’est notre devoir ! Agissons !! Il y a trop de dégâts; on ne peut pas rester les bras croisés face à l’impunité. Même après limogeage, ces voyous doivent être jugés. Après limogeage, ils n’ont plus d’appui, ils sont affaiblis, c’est donc le moment idéal pour leur faire payer leur turpitudes, leurs fraudes, leurs tricheries et leurs fautes morales et académiques. Il faut une réaction dans ce sens. A présent, tout le monde sait tout. Il faut les tribunaux. Il ne suffit pas de les limoger, ils doivent payer. Un enseignant de Bouzarrea.*BELIMOUNE
*Fraudes tentaculaires–Aujourd’hui les responsables, cachant un vaste réseau de fraudes, sont tentés de faire de ces graves dérives dans l’organisation des concours de doctorat, une mince affaire.C’est une affaire grave et l’Etat doit se saisir de ce dossier. Ces fraudes n’impliquent pas que l’université, elle implique des sphères d’influence qui ont peur d’être éclaboussés. La doyenne a toujours eu le sentiment d’être dans l’impunité parce qu’elle revendiquait devant qui veut bien l’entendre des relations solides auprès de hautes autorités de l’Etat. Aujourd’hui, elle mobilise les enseignants qui sont mouillés dans la fraude au département de français pour contester son départ et dénigrer le recteur qui l’a limogée. Fronde honteuse menée par la responsable de section syndicale UGTA des enseignants du département. Ont-ils peur de l’enquête qui révélera sans doute les ramifications de cette fraude et la proximité des lauréats avec certaines sphères d’influence à l’intérieur comme à l’extérieur de l’université, déjà que le doyen de la faculté des SH d’Alger2 est impliqué et la fille de l’ex recteur UFC aussi.*Youcefbaoui
**Dans une Lettre rendue publique
Les étudiants de l’université d’Alger 2 dénoncent
Nous, étudiants (littérature et FOS) ayant passé le concours de doctorat LMD du département de français le dimanche 15 décembre 2013 à l’Université Alger 2, et étudiants de Master sciences du langage, venons respectueusement par la présente porter à votre connaissance les conditions inacceptables du déroulement des concours de doctorat «socio didactique» et «littérature». – Le non-affichage du lieu et dates du concours et la non publication de l’appel à son organisation dans un média national (…) – Acceptation des dossiers incomplets, qui va à l’encontre de l’article 11, chapitre 3, de l’accès à la formation (…) – Annulation des notes de Monsieur Zenati, enseignant en sciences du langage, suite à la décharge signée par certains étudiants de cette même spécialité (…) – L’attribution des convocations de l’accès au concours de doctorat «socio didactique» pour les étudiants en Sciences du langage le dimanche 15/12/2013 c’est-à-dire, le jour même du déroulement du concours. – Le non respect de la circulaire n° 01 du 17 mai 2010 précisant les critères d’accès au 3ème cycle LMD. (…) – Le non respect de la procédure d’anonymat (…) – L’étude des dossiers pour la candidature au concours de doctorat a été portée sans présence du comité pédagogique (…) – La tenue de la levée d’anonymat a eu lieu le mardi 17/12/2013 par certains enseignants du Département de Français, sans la présence des responsables des deux doctorats ni du comité scientifique. (…) – La triche est criarde quand on consulte la liste des admis : parmi eux, on retiendra Melle Bensaid, Melle Dahoum, la fille du Doyen des Sciences Humaines de l’Université d’Alger II et Melle Lemnouar, la fille de l’ex Recteur de l’UFC de l’Université d’Alger I. (…) – L’affichage officiel de la liste des admis en doctorat a eu lieu le jeudi 19/12/2013, sans qu’il y ait : le cachet de Madame la Doyenne de la faculté des Lettres et Langues, le cachet du Madame le Chef du département, le cachet du Comité pédagogique. (…) Nous vous avisons que nous dénonçons ces agissements illégaux et injustes et nous demandons l’annulation de ces deux concours de doctorat «socio didactique» et «littérature».
Les intéressés ; Les étudiants en Master d’Alger 2
*parue dans El watan-15.01.2014
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Annaba livrée à son triste sort
C’est la débandade dans cette wilaya qui fait l’objet d’une usurpation à grande échelle, « en bonne et due forme ».
Le retard dans la nomination d’un nouveau wali à Annaba a poussé un groupe d’investisseurs à intervenir auprès du ministre de l’Intérieur. Ces opérateurs économiques dénoncent, selon eux, la léthargie qui pèse lourdement sur la wilaya, déjà proie à un important trafic foncier durant le mandat de l’ex-wali Mohamed El Ghazi. Outre ce problème, ils dénoncent également la mainmise du chef protocole sur toutes les affaires commerciales de la wilaya entravant ainsi les missions des autres cadres tous statuts confondus. «Il intervient dans toutes les opérations de la wilaya. Pour approvisionner la wilaya en café ou assurer la restauration des invités ou encore bénéficier du marché de l’impression des affiches publicitaires, c’est lui qu’il faut contacter. Même les marchés publics et dossiers Calpiref, son aval est indispensable. Et pour preuve, ses proches ont été tous servis en projets et autres avantages avec la bénédiction, bien sur, de l’ex-wali qui lui a légué ce pouvoir. Animés par la volonté de servir l’intérêt général et créateurs de richesses dans une wilaya considérée maudite par ses habitats, nous, opérateurs honnêtes, sommes persona non gratta», lancent ces investisseurs spécialistes dans différents secteurs.
Nos tentatives de le joindre dans son bureau sont restées vaines. Entre-temps, Annaba est livrée à son triste sort. Elle croule sous ses ordures, ses routes sont défoncées, sans éclairage public dans la majorité des quartiers, les moustiques et autres bestioles nuisibles assiègent tous les immeubles, son eau «potable» est puante, ses trottoirs devenus conduites d’eaux usées, la majorité de ses écoles primaires dans un état lamentable et son président de l’assemblée populaire, paradoxalement imposé par le même ex-wali, est pratiquement aux abonnés absents.
Ce qui a fait pousser les autres élus de l’assemblée populaire de Annaba à signer une pétition de retrait de confiance,-nous en détenons une copie-, pour la déposer auprès du prochain wali, dès sa désignation et installation. Ce même «élu» demeure cependant très actif en matière de contrôle de chantiers privés où il ne rate pas une occasion pour notifier des arrêts de travaux à des particuliers au gré de son humeur. Ce qui n’est pas le cas pour d’autres barons qui sont nombreux à être dénoncés par les habitants, en vain.
« Nous sollicitons le ministre de l’Intérieur de dépêcher inopinément une commission d’enquête pour découvrir ce que les habitants de Annaba endurent avec ses responsables. Les dépassements sont quotidiens et légion. Aucun secteur n’est épargné. Les services de la wilaya, tout autant ceux de la commune, demeurent un mal qui ronge notre belle ville devenue une plaie béante et infecte par la force de la négligence que revêt le caractère de ses responsables», affirment les mêmes sources.*El Watan-13.10.2913
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