L’immigration clandestine en Algérie

25.000 migrants clandestins en Algérie

Le nombre de ressortissants de pays africains se trouvant en situation irrégulière en Algérie ne dépasse pas 25.000, a déclaré, jeudi, le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Tayeb Belaïz.

Intervenant devant les membres du Conseil de la Nation à l’occasion de la séance des questions orales, il a précisé que leur nombre « ne dépasse pas 25.000 migrants de dix nationalités » tout en soutenant que l’Etat avait aménagé des centres dans les wilayas pour les prendre en charge.

Evoquant les migrants clandestins nigériens, dont beaucoup ont été rapatriés à la demande de leur gouvernement, le ministre a fait savoir qu’une deuxième opération de rapatriement était prévue fin mars 2015.*algerie1.com/ 26/03/2015 | 

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Dély IBrahim : Nuit de terreur à Bouchbek

A l’intérieur de la cité, toutes sortes de trafics ont lieu, et ce, depuis plusieurs années.

C’est la stupeur à Dély Ibrahim. Des échauffourées ont éclaté entre les habitants de la cité Bouchbek et les Africains qui squattent deux carcasses de maison. Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche vers 22h30. Selon des habitants rencontrés à l’intérieur de la cité quadrillée par un important dispositif de gendarmerie, les Subsahariens qui ont élu domicile dans les deux bâtisses, ont tout fait pour se mettre les habitants à dos. Dans la cité, plusieurs trafics de grande envergure ont été mis en place depuis plusieurs années.

Les habitants ont pris leur courage à deux mains et osé faire face à ces migrants qui affluent du Niger, de Côte d’Ivoire, du Mali ainsi que d’autres pays en proie aux guerres. Les habitants — une quarantaine de familles — ont depuis plusieurs années tenté d’attirer l’attention des autorités. «La gendarmerie, la police ainsi que le président d’APC ont été alertés, mais personne n’a bougé le petit doigt», déclare un habitant. Son voisin ajoute que des lettres, des pétitions ainsi que des plaintes ont été déposées auprès de la justice et de l’APC, «mais elles sont restées sans suite».

A notre arrivée sur les lieux, nous nous approchons d’une des bâtisses, une villa de briques décrépies, des planches de bois faisant office de mur. Des éléments des services de sécurité encerclent les lieux et aucun dépassement n’est toléré. En tenue de combat, les gendarmes sont sur le qui-vive. Nous essayons d’avoir leur version des faits, mais l’un d’eux nous interdit le passage et nous demande de quitter les lieux. Aucun commentaire n’a pu être glané.

Dans le parc Dounia mitoyen, des personnes observent et scrutent le moindre fait et geste des forces de l’ordre. Nous essayons de contourner le dispositif de sécurité et revenons vers les habitants de la cité. Tous demandent la même chose : «Nous voulons que ces personnes indésirables ici quittent cette paisible cité ! Nous en avons assez des problèmes qu’ils nous causent.» Des jeunes nous confient que leur cité est devenue un haut lieu de trafics : «Le kif, la cocaïne, l’héroïne sont omniprésents et depuis quelques années la prostitution a fait son apparition.

Chaque soir, des dizaines de voitures affluent pour se procurer toutes sortes de marchandises illégales ainsi que des femmes.» Un jeune homme nous interpelle pour ajouter : «Il y a même la vente d’alcool et le trafic de faux billets». A notre grande stupéfaction, on nous montre quatre faux billets de 1000 DA. «Un procédé chimique doit être utilisé pour arriver à imprimer la coupure. On a même entendu dire qu’il y avait des euros et des dollars.» «Le quartier est devenu aussi un repaire pour l’immigration clandestine.

Après être venus de pays africains, ils essayent de se faire de l’argent rapidement pour embarquer sur des bateaux de fortune qui les conduiront de l’autre côté de la Méditerranée», nous confie M. M. Nous quittons la cité et laissons derrière nous un décor de guerre urbaine : pneus calcinés, sol jonché de débris… Il y aurait eu quelques blessés qui ont affronté pas moins de 300 Africains armés jusqu’aux dents venus de Aïn Benian, Chéraga et d’autres communes de la capitale pour prêter main-forte à leur amis. *Rachid Larbi / el watan / mardi 29 novembre 2016

***devenue un fait accompli à gérer

De par sa situation géographique, l’obligation pour l’Algérie de gérer les flux de populations subsahariennes migrantes a dépassé le seuil du devoir pour devenir un fait accompli.

Pénétrant souvent dans le pays clandestinement, les Subsahariens ne cessent d’affluer vers l’Algérie, considérée pour nombre d’entre eux comme un pays de transit vers l’Europe. Pris dans le piège du fait accompli, le gouvernement algérien gère cette situation avec les moyens du bord en mobilisant les forces de l’ordre pour démasquer les migrants clandestins et le Croissant-Rouge pour l’action humanitaire.

D’après les derniers communiqués de la Gendarmerie nationale, un grand nombre de migrants  ont été arrêtés au cours de la semaine du 21 au 28 novembre en situation irrégulière. Impossible d’avoir de plus amples informations sur les actions entreprises sur terrain pour la gestion de ce flux de migrants au niveau des frontières. Il en est de même pour les services de la Sûreté nationale, qui demeurent injoignables.

Les derniers chiffres annoncés par le Premier ministre Abdelmalek Sellal font état de la présence de 20 000 migrants subsahariens en situation irrégulière et réfugiés, essentiellement originaires du Mali et du Niger. Expliquant ce phénomène par la situation sécuritaire tendue dans les pays du Sahel, la migration clandestine vers l’Algérie risque de perdurer encore longtemps.

Volet humanitaire, le Croissant-Rouge déclare avoir été mobilisé dans le rapatriement de plus de 17 000 migrants nigérians. En plus des camps de réfugiés implantés notamment dans les wilayas du Sud, le Croissant-Rouge veille à assurer les soins nécessaires à ces Subsahariens, surtout pour le dépistage des maladies qu’ils pourraient éventuellement véhiculer et transmettre à la population locale.

D’après Saïda Benhabilès, présidente du Croissant-Rouge algérien, le plus grand nombre de réfugiés subsahariens se trouve dans la wilaya de Tamanrasset. «Dans notre mission humanitaire, nous veillons à assurer la prise en charge sanitaire gratuite à ces personnes. Dans le cas où les compétences locales déclarent leur incapacité à les soigner, ces patients sont transportés par avion jusqu’à Alger et Tizi Ouzou pour bénéficier d’une couverture sanitaire», conclut-elle.  *Asma Bersali / el watan / mardi 29 novembre 2016

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*Des réseaux dans la filière marocaine ?

L’immigration clandestine en Algérie de ressortissants de pays
limitrophes entrant par le sud ou l’ouest afin de s’y établir ou pour transiter
vers d’autres cieux reprend ces derniers jours de plus belle. Ainsi, en l’espace
de quelques jours, 28 personnes ont été arrêtées dans la partie ouest et
sud-ouest du pays.
Il s’agit, selon le communiqué de la gendarmerie, de 14 ressortissants marocains et de 14 autres venant des pays subsahariens. Les Marocains ont été arrêtés par les gendarmes de Aïn- Témouchent. Ils venaient de Tlemcen, à bord de quatre véhicules conduits par des ressortissants algériens et se dirigeaient, le long de la RN2, vers Oran, indique le communiqué de la GN.
Une enquête est ouverte. S’agissant des autres migrants, le communiqué des
services de sécurité qui ne donne pas leurs nationalités, précise que 10 d’entre
eux ont été arrêtés au marché hebdomadaire Aïn-Sefra (Naâma), par les gendarmes de la localité. Les mis en cause, qui étaient en possession de produits
pharmaceutiques au moment de leur arrestation, ont été placés sous mandat de
dépôt par le procureur de la République de Aïn-Sefra pour immigration
clandestine,rappellececommuniqué. 14autres ressortissants subsahariens qui ont été arrêtés à hauteur de la ville de Kerzaz (Béchar) ont été également placés sous mandat de dépôt par le procureur du tribunal de Béni Abbès. Le communiqué de la GN précise que ces derniers voyageaient dans des bus qui partaient d’Adrar vers Tindouf.

Des cas qui donnent à réfléchir

Dans ces trois cas d’immigration clandestine, cela donnera sûrement aux
services de sécurité matière à réflexion. Le premier cas concerne les quatre
personnes qui voyageaient, dans un bus d’Adrar pour aller vers Tindouf. Quand on mesure le degré de sensibilité des régions d’où elles viennent — le Sahel infesté par les éléments d’Aqmi — et par où elles sont certainement passées –l’extrême sud du pays où se sont déroulés récemment des affrontements intertribaux — en se dirigeant vers la région la plus sensible du pays, on peut, en effet, se demander légitimement : que diable pouvaient- ils faire à Tindouf ?
Le cas des quatorze Marocains est sans doute moins grave mais laisse perplexe.
L’immigration clandestine particulièrement entre le royaume chérifien et
l’Algérie ne date pas d’hier et n’est pas près de s’arrêter. Par ailleurs, un
sujet marocain peut venir par la voie légale ensuite «griller» son délai de
séjour, se fondre dans la masse et continuer à travailler en étant quasiment
certain qu’aucun Algérien ne le dénoncera aux autorités. Nos voisins de l’Ouest
ont la réputation d’être de meilleurs travailleurs de la terre et de bons
artisans singulièrement en maçonnerie et comme l’Algérie est demandeuse dans ces secteurs et d’autres, ils trouvent facilement du travail. Mais il faut craindre l’installation de filières maffieuses pour faire entrer de la main-d’œuvre bon marché exposant des victimes à l’exploitation. Dans le cas qui nous intéresse, faut-il rappeler que c’est la première fois que des migrants clandestins voyagent en groupes relativement importants (14 personnes) et dans des véhicules conduits par des nationaux. L’hypothèse d’une organisation criminelle agissant des deux côtés de la frontière pour acheminer des bras travailleurs au détriment des droits humains n’est pas à écarter. *Abachi L.-Le Soir d’Algérie-13.10.2013

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2 réponses à “L’immigration clandestine en Algérie”

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    Jesse Grillo (15:07:06) :

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