L’Algérie visée par des intérêts sordides.2

*voilà comment sont dilapidées les ressources du pays:

*on achète de la ferraille à plus de 2,2 milliards de dollars, puis on fait des dettes pour l’entretenir - un prêt de 250 millions de dollars – et continuer à alimenter les frais de la raffinerie d’Augusta qui est devenu un vrai gouffre financier. un scandale et une aberration de la gestion des ressources du pays.

***********************************

La raffinerie d’Augusta :

Sonatrach s’endette pour sa maintenance 

Après la rumeur qui se confirme de jour en jour sur un transfert d’argent de Sonatrach Petroleum Corporation (SPC), la filiale du mastodonte à Londres pour compléter le prix de son achat, évalué en définitif à plus de 2,2 milliards de dollars, voilà que l’Economiste maghrébin dans sa livraison du 23 décembre nous apprend (01) maintenant que l’entreprise a été obligée de contracter des prêts faire fonctionner la filiale et, partant continuer à alimenter les frais d’Augusta qui est devenu un vrai gouffre financier.

Sonatrach

***************************************************

Selon des sources, les exportations algériennes hors hydrocarbures, sont estimées a prés de 500 millions usd a fin 2019. une misère. Cela ne peut même pas compenser les pertes enregistrées avec les dilapidations des ressources pour entretenir la ferrailles d’Augusta.

Les produits qui sont exportés concernent les dattes, le poisson congelé, l’ammoniaque, les peaux, le marbre, la laine, les articles de maison et le rond à béton, etc.
***************************************************

Les équipements de la raffinerie étant plus adaptés au traitement de brut lourd et non pas léger comme celui de l’Algérie, cela pousse Sonatrach à aller chercher du brut au Moyen-Orient, notamment en Arabie Saoudite pour le raffiner.

La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, vient de contracter deux prêts auprès de l’Arab Petroleum Investment Corporation APICORP.

Cette dernière précise dans son communiqué que les deux prêts d’une valeur combinée de 250 millions de dollars seront versés sur le compte de Sonatrach Petroleum Investment Corporation, filiale de la compagnie nationale.

Le premier prêt, d’une valeur de 100 millions de dollars, servira à soutenir la maintenance du complexe Sonatrach Raffineria Italiana en Sicile, achetée par Sonatrach à l’américain Exxon Mobil en 2018. Le deuxième prêt est une lettre de crédit de 150 millions de dollars pour l’achat de brut de la Saudi Aramco à destination de la même raffinerie de Sonatrach en Italie.

Les équipements de la raffinerie étant plus adaptés au traitement de brut lourd et non pas léger comme celui de l’Algérie, pousse Sonatrach à aller chercher du brut au Moyen-Orient, notamment en Arabie Saoudite, pour le raffiner. C’est là un point qui avait été soulevé par certaines voix ayant contesté l’acquisition, en 2018, de la raffinerie d’Exxon Mobil.

L’acquisition par Sonatrach de la raffinerie Augusta en mai 2018, finalisée en décembre de la même année pour près d’un milliard de dollars, avait, pour rappel, suscité bien des critiques, notamment au sujet de sa vétusté, plus de 70 ans, nécessitant des travaux de maintenance, ne pas justifiant le coût d’un tel investissement surtout que des projets de raffineries sont déjà en cours en Algérie.

La direction de Sonatrach de l’époque justifiait cette acquisition par le renforcement des capacités de raffinage de la compagnie de 10 millions de tonnes de traitement par an, ainsi que les capacités de stockage d’un volume équivalent à une autonomie supplémentaire de trois jours de consommation en gasoil et de trois jours de consommation en essence.

Sonatrach aspirait aussi, à travers cette raffinerie, à permettre une ouverture à l’international pour ses produits. Le périmètre de l’accord d’acquisition de la raffinerie incluait, en outre, trois terminaux pétroliers de Palerme, Naples et Augusta, ainsi que des participations dans des pipelines reliant la raffinerie aux différents terminaux.

Ces terminaux sont toutefois en concession et non pas en complète acquisition par  Sonatrach, ce qui est une différence de taille. Sonatrach est par ailleurs tenue de par le contrat signé avec Exxon, d’opérer des travaux de dépollution du sol. 

  * elwatan- mardi 24 décembre 2019

********************************************

*Nouria Benghebrit:  les auteurs des fuites de sujets du baccalauréat voulaient porter atteinte à l’Algérie

La ministre de l’éducation nationale, Mme Nouria Benghebrit a déclaré, vendredi, que les auteurs des fuites de sujets du baccalauréat voulaient porter atteinte à l’Etat algérien. Mme Benghebrit a assuré que les services de sécurité poursuivent leurs investigations au niveau de tous les centres d’examen pour identifier les auteurs de ces fuites et élucider toutes les circonstances susceptibles de préserver la crédibilité de l’examen du bac. S’exprimant sur la chaine de télévision privée Ennahar Tv, sans fournir plus de détails, elle a indiqué que plusieurs hypothèses restent plausibles en attendant les conclusion de l’enquête. *Par Kaci Haider | vendredi 03/06/2016 | algerie1.com/

**les épreuves du BAC ont subi une série d’attaques informationnelles massives (faux sujets) sur internet à travers des pages et sites sur les réseaux sociaux, avant, pendant et après les épreuves. 

Le Ministère de l’éducation nationale a réagi dans un communiqué pour apporter des précisions sur les fuites massives des sujets du baccalauréat en indiquant que « Si les premières opérations d’examination se sont déroulées dans des conditions normales, dans le format de déroulement du Baccalauréat, les épreuves du BAC, quant à elles, ont subi une série d’attaques informationnelles massives (faux sujets) sur internet à travers des pages et sites sur les réseaux sociaux, avant, pendant et après les épreuves. C’est dire que l’examen du BAC a concentré toute une énergie et un arsenal technologique et télématique impressionnants, eu égard aux enjeux qu’il cristallise au sein de la société et des espoirs qu’ils suscitent chez les familles algériennes. »

Le département de Mme Benghabrit précise ensuite qu’ « A l’issue de la deuxième journée, et suite aux enquêtes menées avec diligence par les services compétents, des correspondances étaient établies entre des sujets diffusés chaque soir, à des heures tardives, et les contenus officiels des épreuves de l’examen. Cette diffusion des sujets a concerné la filière Sciences expérimentales et par ricochet trois autres filières ayant des matières communes avec la précitée. S’il peut étre affirmé que les candidats, consultant des pages sur les réseaux sociaux, ne croyaient pas en la teneur des dizaines de sujets (souvent faux), majoritairement, le reste des élèves contunuaient à travailler normalement en comptant sur leurs propres ressources. C’est pourquoi il a été décidé, prioritairement d’assurer un déroulement normal pour les filières », affirme la même source.

« Les enquêtes diligentées immédiatement ainsi que les mesures élaborées selon des protocoles précis ont permis notamment au centre de prévention et de lutte contre la criminalité informatique et cybercriminatité de la Gendarmerie nationale, d’identifier les plateformes d’échanges (plus de 15) ainsi que les profils Facebook (150 identifiés dont certains domiciliés à l’étranger) », ajoute t-on.

« De manière générale, en matière de déroulement de l’examen, les premiers éléments de conclusion font ressortir, sur un plan interne, la restriction des pratiques tradionnelles de triches et fraudes dans les salles d’examen, à concurrence de 20 °/, rapidement détectées par les acteurs de l’éducation: copiage, usage de documents miniaturisés, l’exclusion de fraudeurs: 121 candidats pour usage des technologies de la communication (téléphone portable), des sanctions contre les retardataires: 907 cas dont 728 candidats libres (80 °/) et 179 candidats scolarisés (20 °/) », souligne le ministère.

« La fraude sur intervention externe aux classes d’examen, par diffusion des sujets de la filière Sciences experimentales, au nombre de sept, appellent des décisions fermes à l’égard des auteurs de cette démarche, dans le sens largement partagé par la communauté éducative, en matière de préservation de la crédibilité du BAC et des principes de mérite, d’équité et d’édalité des chances entre tous les candidats », conclut le communiqué.*Par Abbès Zineb | jeudi 02/06/2016 | algerie1.com/

**Fuites des sujets du Bac : Les auteurs identifiés

     des dizaines de personnes arrêtées

*Des cadres de l’Office national des examens et concours, sous les verrous

Alors que la date pour la session de rattrapage du Bac est fixée du 19 au 23 juin 2016, l’enquête confiée à la Section de recherches de la Gendarmerie nationale (SRGN) progresse. Des dizaines de personnes impliquées sont arrêtées, dont des cadres, des enseignants, des chefs de certains centres et des employés de l’Office national des examens et des concours (ONEC).

Les personnes arrêtées ont été auditionnées, selon une source de la Gendarmerie. L’enquête diligentée au niveau de 30 wilayas dont Alger a permis de saisir les outils utilisés pour la fuite notamment des ordinateurs, des disques compacts (CD) , des téléphones portables.

Selon la même source, les enquêteurs ont été secondés par des gendarmes experts en cybercriminalité du Centre national de lutte contre la cybercriminalité relevant du Commandement de la gendarmerie nationale, outre l’Institut de criminologie et de criminalistique de la gendarmerie nationale qui effectue actuellement une expertise des outils utilisés pour la fuite.

L’enquête qui a déjà progressé « suit encore son cours », a précisé la même source avant d’ajouter que celle-ci a permis d’identifier les personnes suspectes qui ont traité et publié les sujets sur les réseaux sociaux outre l’identification des personnes intermédiaires impliquées dans l’opération des fuites.

Nous avons également appris de la même source que des interdictions de sortie du territoire national (ISTAN) ont été prises contre les personnes impliquées dans le scandale. L’enquête déterminera en outre si ces dernières ont agi par esprit mercantile, pour gagner de l’argent où pour des motivations politiques. *Par Abbès Zineb | mardi 07/06/2016 | algerie1.com/

**Des soutiens de partout à Benghabrit

il ne s’agit pas là de la ministre, mais de l’avenir de 800.000 de nos enfants...

Même des partis de l’opposition comme le RCD et le PT se sont élevés contre ce complot, car il ne s’agit pas là de la ministre, mais de l’avenir de 800.000 de nos enfants…

*Sous d’autres cieux, le scandale de la fuite des sujets du bac aurait provoqué une véritable tempête au sein du gouvernement. La ministre de l’Education aurait été contrainte à la démission, le gouvernement l’aurait désavouée publiquement, les élèves et leurs parents auraient gagné la rue et l’opposition aurait profité de l’occasion pour noyer le gouvernement. Mais rien de tout cela ne fut! Bien au contraire, ce «piége» qu’on a tendu à Nouria Benghebrit en utilisant les élèves comme bouclier humain aura finalement été bénéfique pour elle. La ministre qui ne faisait pas l’unanimité avant ce fâcheux épisode aura réussi à rassembler beaucoup de monde autour d’elle. Politiques et citoyens lambda sont en train de se relayer pour apporter leur soutien solennel à la ministre dans cette épreuve, qui vise à déstabiliser le pays. C’est sur les réseaux sociaux que tout a commencé avec des internautes de tout âge qui ont lancé spontanément des campagnes «je suis Benghebrit». Des milliers de personnes y ont adhéré et elles ont été partagées autant de fois. Leur nombre et leur timing, du fait qu’elle aient été lancées des l’éclatement du scandale, montrent la spontanéité de la chose et surtout le degré de conscience du peuple algérien qui n’est pas tombé dans le panneau…Le Premier ministre Abdelmalek Sellal n’a pas tardé à apporter le soutien du gouvernement à sa ministre de l’Education. Il a profité de la 19e tripartie pour faire les éloges de Nouria Benghebrit. Même si le contexte ne s’y prêtait pas, le chef de l’Exécutif a énuméré les avancées du secteur de l’éducation sous la coupe de la «Dame de fer». «Année pratiquement sans grève, pas de recours au seuil des cours pour les épreuves de fin d’année, de nets changements positifs…», a-t-il souligné en promettant de sévir sévèrement contre ceux qui ont «porté atteinte à la sûreté de l’Etat». Au même moment, son prédécesseur à la tête du gouvernement et actuel ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Ahmed Ouyahia, tenait une conférence de presse avec sa casquette de secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND). Il a profité de l’occasion pour, lui aussi, se solidariser avec la ministre de l’Education.
«Pourquoi cette ministre dérange-t-elle autant? Parce qu’elle veut réformer l’école et la faire sortir des griffes des partisans de l’idéologisation du système éducatif?», s’est-il interrogé avant d’enchaîner en s’élevant contre cette «politisation» de l’école. «On veut lui faire payer une facture sur le dos de 800.000 candidats. Elle est ciblée parce qu’elle s’applique à réformer l’éducation», ajoute-t-il avant d’accuser les islamo- conservateurs qui l’ont prise pour cible depuis sa nomination en l’accusant d’être derrière ce complot. Louisa Hanoune s’est également mêlée de la partie. Dans un communiqué, elle a condamné vigoureusement cette «opération criminelle qui a ciblé l’épreuve du baccalauréat 2016».
Le PT «considère qu’il ne s’agit pas d’une opération de fraude, mais bel et bien d’une opération visant à jeter le discrédit sur un examen national et par ce biais déstabiliser l’État qui l’organise».
Le parti de Louisa Hanoune dénonce également les attaques dont fait l’objet Nouria Benghebrit et renouvelle son soutien à la ministre qui «fait face dignement à cette épreuve douloureuse».
Le PT «condamne tous ceux qui ont utilisé la provocation pour s’attaquer à elle de manière immorale». Louisa Hanoune et son franc-parler ne sont pas les seuls à être venus au secours du «soldat Benghebrit». Même le RCD, grand parti de l’opposition, s’est levé contre ce qu’il qualifie «d’une opération commandée, organisée et bien étudiée». Son président Mohcine Belabbas qui est pourtant un fervent opposant au pouvoir et qui a comme nouvel allié les islamo- conservateurs n’a pas joué leur jeu en refusant d’accabler la ministre. «Je ne suis pas de ceux qui seraient tentés de porter la responsabilité sur la ministre en charge du dossier parce qu’il ne lui appartient pas de garantir que les sujets ne soient fuités d’autant plus que beaucoup pensent qu’il y a un complot dans cette opération», a-t-il attesté en assurant qu’un complot se tramait derrière cette histoire. «Je suis sûr qu’il y a un complot, mais je ne suis pas sûr de la cible de ce complot, est-ce que c’est la ministre ou le pouvoir dans sa globalité? Dans tous les cas, il y a un complot», a insisté le président du RCD. Des soutiens de taille qui montrent la solidarité des Algériens dans les moments difficiles, mais surtout que le discours islamiste est une recette démodée qui ne prend plus dans une société immunisée. Ce sont les seuls à avoir profité de l’occasion pour demander le départ de cette dame qui les dérange depuis qu’elle a pris la tête du secteur du fait qu’elle soit…une femme ministre. Leur plan de charognards machiavéliques n’aura en effet pas eu le résultat escompté. Au lieu de sonner la fin de Benghebrit, il l’aura confortée…Car, il ne s’agit pas là de la ministre mais de l’avenir de 800.000 de nos enfants. Ce qui a choqué la population…*Par Walid AÏT SAÏD - Mercredi 08 Juin 2016/ L’Expression

***Des cadres de l’ONEC sous les verrous

L’enquête menée par les services de la Gendarmerie nationale quant à la fuite des sujets du baccalauréat vient de dévoiler ses premiers résultats. Selon une source très proche de l’enquête, les principaux auteurs sont déjà démasqués. Il s’agit de trois hauts cadres de l’Office national des examens et concours (ONEC).

Il y aurait parmi ces trois accusés, selon la même source, des inspecteurs principaux de l’éducation. L’expertise menée par les enquêteurs a permis de fournir les preuves que ces trois cadres de l’ONEC ont transféré les sujets du baccalauréat quelques jours avant le début de l’examen. Selon nos sources, les cadres, écroués hier, risquent des peines de 15 ans pour «divulgation de secret d’Etat» et «atteinte à l’ordre public».

Par ailleurs, cinq autres personnes ont été identifiées dans les wilayas de Bordj Bou Arréridj, Oran et Aïn Témouchent, comme ayant participé à l’organisation de la fraude. Leur arrestation ne saurait tarder, assure-t-on. D’après les éléments de l’enquête, qui est toujours en cours, ces cinq individus auraient reçu les sujets des épreuves quelques jours avant le début de l’examen et les auraient distribués dans leurs régions. Des enseignants d’université et des directeurs de centre d’examen seraient aussi sur le banc des accusés.

Selon une source judiciaire, sept personnes seraient placées sous mandat de dépôt et 11 autres sous contrôle judiciaire sur ordre du procureur de la République près le tribunal de Djelfa. C’est sur la base d’un rapport détaillé transmis par la Gendarmerie nationale sur les fuites signalées que les autorités ont défini les matières concernées par la session exceptionnelle prévue du 19 au 23 juin courant. Le même corps est sollicité pour assurer un bon déroulement de l’opération au niveau national. Une cellule de veille sécuritaire a été mise en place.

Pour mémoire, dans le cadre de cette enquête nationale qui a touché jusqu’à présent 27 wilayas, une cinquantaine de personnes, notamment à Sétif et Mostaganem, ont été auditionnées et présentées devant le procureur de la République ; la plupart d’entre elles sont sous contrôle judiciaire.

Des perquisitions ont été opérées dans leurs lieux de résidence et le matériel informatique utilisé, faisant l’objet de perquisition électronique, a été saisi et envoyé à l’Insititut de criminologie et de criminalistique de la Gendarmerie nationale,  à Bouchaoui (Alger) pour expertise. Dès le début, les regards s’étaient aussi tournés vers l’ONEC d’où les sujets auraient fuité. *Asma Bersali / el watan /  Mercredi 08 Juin 2016

******************************************

*Atmosphère lourde de sens

*Par Rachid Boudjedra | tsa/  mercredi 2 décembre 2015 

Les cinéphiles connaissent bien cette réplique d’Arletti à Louis Jouvet dans le film « Hôtel du Nord » du grand réalisateur français Jean Carné, réalisé en 1938, c’est-à-dire deux ans avant l’invasion de la France par l’Allemagne nazie. À partir d’une banale histoire d’amour, Carné évoque l’atmosphère qui régnait en France à la veille de l’occupation allemande en 1940. Ce film a été une superbe métaphore poétique et politique, pour avertir le pouvoir français de ce qui allait advenir.

Tout cela pour dire qu’il règne actuellement en Algérie une drôle d’atmosphère qui est, peut-être, le prélude à des événements politiques qui ne sont pas de bonne augure pour le pays. Cette drôle d’atmosphère est lourde de sens et de non-sens et au vu des éléments dont on dispose aujourd’hui, on peut en déduire que cette atmosphère faite de non-dits très lourds, de silence écrasant ; et aussi de polémiques violentes entre des gens dont les points de vue divergent et entre des gens dont les points de vue convergeaient jusque-là. Cette situation très malsaine qui ouvre les portes très grandes aux spéculations anonymes, aux rumeurs incontrôlables et aux élucubrations farfelues mais parfois violentes.

Ainsi on arrête des généraux avec une brutalité étonnante et inutile, on en condamne à des peines de prison ferme (très fermes, en l’occurrence). Ainsi on voit des hommes d’affaires douteux devenir de grands leaders politiques ou bien, au contraire ! Se voir menacer d’interdiction de voyager ou de rentrer au pays. Certains ministres « techniques » montent au créneau et des parlementaires, de tout bord, transformer la première chambre en arène de boxe ou de tauromachie.

Pourquoi ? Est-ce la vacance du pouvoir ? Est-ce la fin d’un règne ? On ne le sait pas très bien. Mais ce que l’on constate, surtout, c’est une énorme excitation chez ceux qui pensent que l’Algérie est un portefeuille consistant et un pays qui rapporte beaucoup.

Maintenant que le pays ne sent plus le pétrole en train de se tarir et de se dévaluer, il pue l’argent.

L’argent sale !

******************************

*Qui cherche à bouffer Air Algérie?

Qui veut tuer son chien, l’accuse de rage»

Ceux qui savent aboyer ont déjà eu leur partie du boulot. Ils ont hurlé le «désastre Air Algérie» sur tous les toits. Il appartient maintenant à ceux qui savent légiférer de faire le leur.

La campagne menée avec hargne contre Air Algérie, ces jours-ci, nest pas et ne peut pas être innocente. Et ce qui, à première vue, ressemblait à une danse macabre autour de l’actuel P-DG qu’on voulait scalper, peut s’avérer, plutôt, une danse festive précédant et préparant le déclenchement d’une opération, plus grande, dont l’objectif serait d’aboutir, pas à l’ouverture du ciel, mais carrément à la privatisation d’Air Algérie.
La méthode est simple et aussi ancienne que le monde: Qui veut tuer son chien l’accuse de rage» dit l’adage. Or, à Air Algérie, il semble que certains aient trouvé mille rages. Le retard, le crash, la mauvaise gestion, les services bien en deçà de la norme, le cafouillage à chaque départ, la peur à chaque arrivée…tout y est passé et tout y est revu jusqu’au moindre détail.
De cette manière, il ne manquera plus au peuple qu’à courir remercier ceux qui achèteraient cette compagnie devenue inutile et si encombrante. Ils l’achèteraient comme d’autres avaient acheté d’autres entreprises, c’est-à-dire pour un bout de pain car lorsqu’on est si mauvais, non seulement on n’a pas le droit d’être exigeant mais, en plus, il faut remercier le seigneur Argent de tenter de sauver cette compagnie.
Ceux qui savent aboyer ont déjà eu leur partie du boulot. Ils ont hurlé le «désastre Air Algérie» sur tous les toits. Il appartient maintenant à ceux qui savent légiférer de faire le leur. Ils doivent nous débiter les discours sur les bienfaits de la privatisation, sur son efficacité, son efficience et sa performance et nous ne serons point étonnés d’entendre des politiques lever la voix pour demander la privatisation de la compagnie aérienne.
Il se peut même que cela soit fait par ceux dont la fonction est de ne rien dire dans les temps normaux. Ensuite, sur cette scène, si bien préparée, les acheteurs feront leur entrée, les mains levées en signe de victoire.
Une autre victoire contre le peuple et une autre victoire contre le monde. Ceux qui ont le sens de l’observation ont dû apprendre, avec le temps, que lorsque l’argent a faim, il se met à aboyer. Oui, de nos jours, l’argent mange. Parfois même à tous les râteliers et, il n’y a donc aucun étonnement à ce qu’il ait faim ou à ce qu’il ait envie d’avaler telle entreprise, telle compagnie, telle banque, telle usine… Et Dieu seul sait combien d’entreprises, bâties avec le sang et la sueur du peuple, à coups de privations et de sacrifices, ont été englouties par la grande gueule de l’argent lorsque l’envie lui en prit. On nous chantait alors les vertus de la privatisation et l’on oubliait de nous préciser les vrais desseins de la destruction du tissu industriel.
Lorsque la destruction fut achevée et lorsque tout fut bradé, alors certains s’étaient mis à regretter cette privatisation qu’ils avaient été les premiers à chanter, plus fort que tous les autres. Est-ce parce qu’ils ont regretté sincèrement le mal qu’ils ont fait au pays ou est-ce parce qu’ils n’ont pas été assez payés pour cette destruction du pays? La seconde option semble la plus plausible car on ne peut se faire une conscience lorsqu’on n’a plus la sienne, exactement comme on ne peut pas se refaire une virginité lorsqu’on a perdu la sienne.
La politique est la politique. Sale sur certains points, tuante sur d’autres, noble parfois, vile en d’autres jours, mais elle est ce qu’elle est, c’est-à-dire une tentative de recherche continue de la manière de faire les choses.
L’argent, de son côté, c’est l’argent. Parfois propre, le plus souvent sale. Peureux en des occasions, lâche en d’autres mais il lui arrive aussi d’être honnête.
Rarement sans doute, mais cela lui arrive aussi. Il est, lui aussi, ce qu’il est, c’est-à-dire un moyen d’échange qui sert la satisfaction des besoins et, lorsqu’il le peut, des folies.
Mélanger l’argent à la politique a toujours été l’erreur à ne pas commettre et les sages de ce monde ont toujours attiré l’attention sur le danger de ce mélange. Mais les temps étant ce qu’ils sont, la promiscuité n’a pu être empêchée et, bien que l’on n’en parle pas assez, l’argent chez nous a inondé le souk de la politique et, du coup, la politique chez nous a fini par prêter son dos à l’argent et aux détenteurs de cet argent. Mais comme cette association est simplement contre nature, les nôtres ont eu l’idée de tirer à eux quelques «intellectuels» pour tenter de légitimer cette intimité fort douteuse.
Ces derniers ont chanté dans des salles de conférences, réservées à coups de milliards, les vertus de l’entrepreneuriat et les histoires et les secrets de la réussite de certains de chez nous.
La bénédiction (intellectuelle) est obtenue et le tour est joué. L’argent peut alors sortir au grand jour, faire ses emplettes sur le boulevard de la République. Mais maniaque jusqu’au bout des ongles, l’argent ne se contente pas de prendre ce qu’il veut. Il exige d’être vu comme un sauveur.
Dieu, mais qu’avons-nous donc fait pour en être là?

*Par Aissa HIRECHE - Mercredi 20 Aout 2014 èL’Expression

*****************

*Jean Ziegler. Sociologue et écrivain suisse…affirme:

« Il est de l’intérêt de l’Occident d’affaiblir l’Algérie »

 ziegler.jpg

-Selon vous,  l’Algérie a échappé à la mainmise du capitalisme mondial. Comment ?

Je suis frappé de la permanence des principes en Algérie contenus dans la plateforme de la Soumam de 1956. Ces mêmes principes se retrouvent dans la politique étrangère algérienne : universalité, Etat solidaire, justice sociale, souveraineté, etc. L’Algérie est la principale puissance en Afrique du Nord. Lancer un plan de 240 milliards d’euros sur quatre ans en est un signe. Cette puissance est mise au service de la souveraineté. L’Algérie est pratiquement le seul pays d’Afrique qui maîtrise l’investissement étranger avec la règle du 51/49 contenu dans son code. Il y a  également le contrôle strict sur le transfert des profits.

L’Algérie a trouvé là le moyen de négocier avec les multinationales, avec les maîtres du monde et les maîtriser. Ces firmes ne cherchent qu’à maximiser les profits. Nestlé n’est pas la Croix-Rouge ! Je vis dans le cœur du monstre à Genève au milieu de ces multinationales et je sais de quoi je parle. Au Nigeria, Esso et Texaco dictent leurs lois. L’Algérie est le onzième producteur de pétrole membre de l’OPEP. Le Nigeria produit plus. Prenez ces deux exemples. Le Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique et qui sort 2,2 millions de barils de pétrole par jour, est sous les ordres des multinationales.

En Algérie, Sonatrach dicte sa loi aux firmes pétrolières étrangères pour travailler. Donc, il y a une notion de souveraineté totale. Au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, l’Algérie joue un grand rôle en présidant le groupe afro-arabe. Les diplomates algériens donnent le ton au sein de ce groupe en défendant les intérêts des pays du Sud.  Bouteflika, qui a été ministre des Affaires étrangères,  est l’un des hommes d’Etat du tiers monde qui  a une parfaite connaissance des mécanismes compliqués du système onusien. Driss Djazaïri, Mohamed Salah Dembri et Lakhdar Ibrahimi sont des diplomates connus

-Pour revenir sur les mesures sur l’investissement, des pays européens, tels que la France et l’Allemagne, ont critiqué ces dispositions…

Les multinationales veulent avoir le champ libre. Elles ne l’ont pas en Algérie. L’actuelle classe dirigeante française n’a jamais pardonné l’indépendance de l’Algérie. On ne se rend pas compte encore du traumatisme causé aux Européens. Il y avait la défaite de Diên Biên Phu, mais le Viêtnam est loin de leur monde. Le Maghreb est dans le même monde, et c’est là que ces Européens ont été radicalement contestés. La victoire de l’Algérie a ouvert la voie à la décolonisation en Afrique.

-L’instabilité au Sahel n’aide-t-elle pas les anciens empires à se réveiller ?

La situation au Sahel est dangereuse. L’Algérie est effectivement indépendante et montre l’exemple. L’Algérie ne fait pas partie de la francophonie. Souverain donc, ce pays doit être saboté. Je ne sais pas qui finance El Qaîda et qui est derrière. Mais il me semble évident  qu’il est de l’intérêt de l’Occident d’affaiblir l’Algérie. Al Qaîda est au cœur du Sahel. Qui sait, demain ils iront attaquer les champs pétroliers de Hassi Messaoud…

-Ces groupes sont-ils manipulés ?

Je le pense oui.  Sociologiquement, il existe un terreau avec l’appauvrissement des Touareg, le racisme noir contre les Touareg, etc. Les gouvernements n’ont pas tenu leurs promesses, la misère est toujours là. Ces groupes se financent par les rançons payées contre la libération des otages. Les Européens négocient et payent. Pour l’Algérie, cela crée des problèmes puisque ces groupes ont plus de possibilités de s’armer. Si vous payez 5 millions d’euros pour les otages, comme l’ont fait les Espagnols, cela devient un commerce alimenté par les Européens (…) La Suisse refuse d’extrader les islamistes recherchés par mandat international parce qu’elle ne veut pas provoquer ceux qui ont déposé des fonds dans les banques.

L’économie suisse dépend énormément des banques. La Suisse est le deuxième pays le plus riche de la planète avec le revenu par habitant. Ce pays, qui n’a pas de matière première, vit de l’argent d’autrui (…) Je n’ai pas les moyens de confirmer que l’Occident finance les groupes terroristes, mais je peux dire que certaines puissances occidentales ne seront pas mécontentes d’affaiblir l’Algérie. L’Algérie, dans tous les pays du Sud, est une épine, un pays qu’on ne peut pas mettre à genoux. C’est «le mauvais» exemple pour les autres. Imaginez que demain le Niger reprenne les gisements d’uranium au groupe nucléaire français Areva et crée une Sonatrach nigérienne. Cela va provoquer une explosion en France des prix de l’électricité, car pour l’instant, la France ne paye presque rien. Le président Tandja, qui voulait multiplier les investissements chinois et indiens, a été écarté.

-Le Maghreb uni en tant qu’entité économique n’est-il pas une menace pour l’Union européenne (UE) ?

Non. L’UE est constituée de 27 pays, de 400 millions de consommateurs et de 11 000 milliards de dollars  de produit intérieur brut (PIB). L’UE est une grande puissance économique qui habilement a associé les pays du Maghreb avec des accords et a créé un marché élargi. Avec le problème du Sahara occidental, le Maghreb uni, une idée merveilleuse, n’est pas possible. La Libye et l’Egypte posent aussi problème. Comme pour l’UE, les pays doivent créer un minimum commun, avoir des buts politiques et structures économiques communs…

-En Algérie, il y un dossier de corruption lié à Sonatrach. Pourquoi la corruption est fort présente dans les pays pétroliers ?

Pourquoi les Algériens seraient des anges !? A Genève, il existe une corruption incroyable, pourtant c’est une démocratie. Il s’agit de spéculations immobilières et les fausses factures. Partout où il y a de l’argent, il y a beaucoup de tentations. Les banquiers suisses ont pour la plupart des banques off shore aux îles Caïman pour échapper au fisc

-Des experts parlent de «malédiction du pétrole». Le Nigeria en est le parfait exemple…

Je mets l’Algérie à part. Il est faut dire qu’il n’existe pas de développement dans ce pays. Il y a des logements et des infrastructures qui sont en construction. Certes, il y a des problèmes sociaux,  mais il y a un investissement public, pas spéculatif privé, qui est impressionnant. Je ne suis pas venu depuis huit ans en Algérie et je constate qu’il y a un développement infrastructurel remarquable. Au Nigeria, des dictatures militaires se succèdent. Dans l’index du développement humain du PNUD, le Nigeria est en bas du tableau, alors que c’est le huitième producteur mondial du pétrole. Il faut peut-être renforcer le contrôle sur les dépenses publiques, mais on m’a dit que le président Bouteflika auditionne chaque année les ministres sur les projets. Cela n’existe pas au Nigeria ou au Soudan. Aux Algériens de savoir si de telles méthodes sont efficaces ou pas.

-L’absence de démocratie et de libertés n’aide-t-il pas le maintien des systèmes comme au Nigeria ?

Mis à part l’Egypte, l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Nigeria et l’Ethiopie, la majorité des 53 pays en Afrique vivent la misère sur le plan économique, surendettés et dirigés par des élites faibles. Dans ces pays, la construction nationale, durant les 50 dernières années, a été déficiente. Selon le FAO, 81 millions d’Africains étaient sous-alimentés en 1975. En 2005, ils étaient 202 millions d’Africains à être dans cette situation. La faim explose en Afrique. L’hypocrisie des Européens est totale. Ils pratiquent le dumping agricole en Afrique. Les surplus sont déversés sur les marchés de Niamey, Bamako, Dakar et d’ailleurs, et plus loin, le paysan africain s’épuise au travail et n’a aucune chance d’avoir un revenu normal parce qu’au marché, la ménagère peut acheter des légumes ou du poulet espagnols, grecs ou français à moitié prix des produits locaux. Les règles de l’OMC fonctionnent selon les intérêts des multinationales. L’OMC est  une entreprise de désarmement économique des pays du tiers monde. Ce dumping empêche les pays agricoles africains, qui constituent les deux tiers du continent, d’acquérir le minimum vital qui permet ensuite le développement de la démocratie. Brecht a dit : «L’affamé ne peut pas manger un bulletin de vote.» De l’autre côté, les Occidentaux se plaignent de l’absence de démocratie et des atteintes aux droits de l’homme en Afrique noire, alors que absence de démocratique est le résultat de la surexploitation économique pratiquée par ce même Occident. ..

-Quelles leçons peut-on retenir de la dernière crise financière internationale ?

Le 22 octobre 2008, les 15 chefs d’Etat des pays de la zone euro se sont réunis à Paris et ont décidé de libérer 1700 milliards d’euros pour remobiliser le crédit interbancaire et pour augmenter de 3 à 5% le plancher d’auto- financement des banques. C’est une somme énorme utilisée pour  sauver les bandits de la finance ! Des bandits qui ont engagé des spéculations de plus en plus risquées afin d’augmenter leurs bonus. Ce banditisme a été donc honoré par les gouvernements. En Suisse, l’UBS est devenue tellement puissante qu’il était impossible pour le gouvernement de la laisser tomber en faillite.

Le contribuable a donc payé pour ces opérations de sauvetage. Et ça continue, comme avant. Aujourd’hui, ils continuent à spéculer avec l’argent du contribuable. En Europe et aux Etats-Unis,  les gouvernements ont été incapables d’exproprier les banques et d’abolir les bonus. On attend la prochaine crise ! Le Programme alimentaire mondiale (PAM) a perdu la moitié de son budget parce que les pays industriels ont arrêté leurs cotisations pour donner l’argent aux banquiers. Les repas scolaires ont été supprimés dans plusieurs pays par le PAM. Au Bangladesh, c’est une véritable catastrophe.

Les spéculateurs de Wall Street sont des assassins. Ils font mourir des gens dans le tiers monde. «Quand les riches maigrissent, les pauvres meurent», a dit un écrivain français.  Selon la banque mondiale, 162 millions de personnes dans le monde se sont ajoutées à celles qui souffrent de la faim en raison de la crise financière mondiale. Il faut créer un tribunal de Nuremberg (crime contre l’humanité, ndlr) pour les bandits bancaires.

-Existe-t-il un lien entre cette crise financière et la multiplication des conflits actuellement ?

L’Amérique est la première puissance économique. Presque 25% des biens industriels fabriqués dans le monde sont l’œuvre des Américains, alors qu’ils ne sont que 300 millions. La matière première de cette formidable machine industrielle est le pétrole. Elle utilise 20 millions de barils de pétrole par jour, alors que la production mondiale est de 85 millions de barils par jour. Huit de ces 20 millions de barils sont produits entre l’Alaska et le Texas, le resté est importé de régions dangereuses, telles que le Delta du Niger, l’Asie centrale, le Moyen-Orient. Cela force les Américains à maintenir la plus gigantesque armada que le monde n’a jamais connue. Donald Rumesfeld (ancien secrétaire à la Défense, ndlr)  avait dit que les Etats-Unis doivent être capables de mener quatre guerres en même temps.

Les Etats-Unis soutiennent Israël pour contrôler le monde arabe et l’Iran. Si l’Arabie Saoudite, principal fournisseur des Etats-Unis en hydrocarbures, change de stratégie, il sera ciblé par Israël. La guerre D’Irak est une guerre du pétrole. L’Irak a les deuxièmes réserves de pétrole au monde avec 13 milliards de barils avec une faible teneur en souffre. Les pipes lines entre la mer Noire et l’océan Indien passent par l’Afghanistan. La guerre d’Afghanistan a également une motivation économique directe. Marx disait que «le capitalisme porte en lui la guerre, comme le nuage porte l’orage».  Il y a une logique contraignante, si vous dépendez du pétrole étranger, vous devriez assurer et contrôler les sources d’approvisionnement.

-Avez-vous des projets d’écriture ?

Tout ce dont je vous parle ici fait l’objet d’un livre que j’ai écrit, La Franceidentitaire, pour lequel je cherche un éditeur. Pour la première fois en 25 ans de publication, j’éprouve des difficultés à publier pareil ouvrage sur la montée de l’islamophobie en France. Je ne sais pas pourquoi. Il paraît que c’est la crise… (El Watan-05.11.2010.) 

**bio expressJean Ziegler, né le 19 avril 1934 en Suisse, est un homme politique, sociologue et écrivain. Il fut le rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation du Conseil des droits de l’homme de l’ONU de 2000 à 2008. Il est actuellement membre du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Il est l’auteur de plusieurs livres sur la mondialisation et sur ce qu’il considère être des crimes commis au nom de la finance mondiale et du capitalisme.

gif-anime-scintillant-etoile-etoiles-angel-paradise

*inquiétudes réelles quant à la cession de l’État à des intérêts étrangers

Le gouvernement accusé de travailler pour des intérêts étrangers et des lobbies

Les accusations envers le gouvernement formulées par l’opposition continuent de s’empiler. D’abord le Front des forces socialistes (FFS). Chafaa Bouiche, président du groupe parlementaire du parti à l’APN, a dénoncé les « ministres dont les noms ont été cités dans des affaires de corruption et dont certains sont encore au gouvernement [qui] ont accaparé des portefeuilles ministériels leur permettant de vendre notre pays à la mafia locale et aux sociétés étrangères ». « Des milliards ont été volés, les biens des Algériens ont été pillés et se sont retrouvés dans les poches des responsables qui ont acheté des appartements luxueux à l’étranger et ouvert des comptes en banque à l’étranger avec des millions de dollars », a déclaré le député du FFS.

Dans le même temps, le parti islamiste Ennahda, dans un communiqué publié mercredi 25 novembre, a dénoncé « la faillite économique du gouvernement et le recours aux solutions de facilité comme couverture pour faire passer les projets de lobbies faisant pression sur l’État », ainsi que l’annonce d’une « série de mesures de cessions des richesses nationales à des parties que le peuple ne connaît pas, liées à des agendas qui servent le pouvoir avec l’argent du peuple ».

Les critiques du FFS et d’Ennahda s’ajoutent à celles fréquentes du Parti des travailleurs, notamment de sa présidente Louisa Hanoune. Cette dernière a accusé des ministres au sein du gouvernement de « travailler pour des intérêts étrangers, pour l’ancien colonisateur, à travers des contrats ». « Il y a une recolonisation sans frais […] De plus en plus, l’Algérie ressemble à un protectorat, comme le Sénégal », ajoute Hanoune. Mohamed Touhami, député du PT à l’APN, a quant à lui accusé nommément le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, « de favoriser les opérateurs français ». « Il est quand même incompréhensible qu’on donne tout ou presque aux Français depuis l’arrivée de ce ministre », a dénoncé Touhami.

Face à l’accumulation des accusations, le gouvernement a opté pour le silence. , les accusations politiques proviennent d’horizons politiques différents.

La démarche de cette opposition ne semble pas coordonnée mais plutôt la résultante d’inquiétudes réelles quant à la cession de l’État à des intérêts étrangers. La gravité des accusations devrait donc au moins pousser les plus hauts membres du gouvernement à réagir. Autrement, l’opinion publique serait définitivement tentée d’adhérer au vieil adage qui veut que celui qui ne dit mot consent, et que les accusations ne sont peut-être pas si infondées que cela.* jeudi 26 novembre 2015 | Par Yacine Babouche |tsa

gif-anime-scintillant-etoile-etoiles-angel-paradise

**Les dessous d’un plan de déstabilisation de l’Algérie

La France va installer une base militaire au nord du Mali, près de la frontière algérienne. Elle est déjà présente en force en Mauritanie.

Les contours d'un plan machiavélique contre l'Algérie se précisent

Les marines ont choisi le sud de la Tunisie, l’Italie et l’Espagne pour implanter leurs bases afin de pouvoir intervenir au nord de l’Afrique en cas de force majeure. La raison est toute trouvée! La lutte contre le terrorisme, un prétexte dont les ingrédients sont réunis, cache les véritables visées occidentales. Assiéger l’Algérie, ce pays producteur de pétrole et de gaz naturel, ça serait trop naïf de ne pas croire à un complot stratégique et géopolitique contre le seul Etat qui n’a pas été soumis aux aléas du printemps arabe et c’est certainement les infortunes rencontrées par l’Occident en Syrie qui ont retardé l’éclatement de la société algérienne, mais c’est forcément aussi la maturité d’un peuple averti au préalable par 15 ans de lutte contre un phénomène usiné dans les laboratoires de la CIA à l’ombre de la guerre en Afghanistan contre la défunte Urss! Les contours d’un plan machiavélique contre l’Algérie se précisent. Moscou par le biais de son représentant diplomatique Lavrov a pris la peine d’avertir les autorités algériennes, d’autant plus qu’avec cette «nouvelle donne» faisant état de la création d’une base militaire française au nord du Mali, à Tessalit, tout près de la frontière algérienne. Selon l’organe de presse Jeune Afrique «l’Algérie sera officiellement informée de cette décision lors d’une visite du ministre de la Défense français à Alger». C’est donc juste une information dont on fera part à l’Algérie, autrement dit la décision est prise, l’Algérie n’aura pas à s’y opposer! A ce propos, le site d’information malien Maliactu, souligne pour justifier l’installation de cette base avancée «une partie des marchés obtenus par les entreprises françaises consiste dans le réaménagement de la piste d’atterrissage de l’aéroport du camp de la ville de Tessalit qui devrait accueillir la base». D’après les mêmes sources, «cette décision a déjà été prise mais elle ne sera pas officialisée tant que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n’en aura pas informé son homologue algérien de vive voix lors d’un déplacement ministériel à Alger». Comment Alger va concevoir les dessous de cette décision? Va-t- elle se soumettre à la volonté de l’Hexagone? Ou bien ira-t-elle au fond des choses pour refuser l’agenda caché de la France en Afrique, désormais dévoilé? L’on sait déjà que la France, souligne Maliactu, «semble avoir commencé son installation en attendant la signature de l’accord de défense qui devra officialiser l’acte de fait», prétextant qu’«il est primordial pour le gouvernement français de ménager ce pays, qui facilite actuellement le ravitaillement des troupes françaises présentes dans le nord du Mali à partir de son territoire». Pourquoi donc informer Alger? Qu’est-ce qui ressort réellement de la visite récente du ministre de la Défense malienne dans la capitale? Celui-là même qui prétendait à l’issue de son déplacement que «la géographie a fait de nous des voisins et l’histoire a fait de nous plus que des voisins, des frères et des partenaires, parce que nous avons une destinée commune». Lors de cette visite, il était question pour les deux pays de renforcer leur coopération sécuritaire dans les zones transfrontalières pour faire face et mieux contrôler le crime organisé sous toutes ses formes. A ce même propos, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra déclare, lors de la signature d’un procès verbal entre les deux pays que «la sécurité du Mali est d’une grande importance pour la sécurité de l’Algérie». A quoi joue le Mali? Par sa complaisance avérée qui n’est pas une nouveauté, ce pays aspire à arracher une satisfaction pour la France, en usant d’une amitié toute brodée mais contrefaite afin de ramener l’Algérie devant le fait accompli. Même le Maroc est partie prenante. Son déplacement dernièrement au Mali ne renseigne-t-il pas sur un programme tout tracé? La main du Makhzen n’est pas étrangère dans ce qui se passe à Ghardaïa qui vient de renouer avec des révoltes entre ses habitants. A l’origine de ce mouvement les barons du trafic de drogue et des éléments du Mujao, confient des sources très bien informées. L’intérêt, à l’évidence, est de créer un climat confus visant la déstabilisation du pays dont la scène politique est déjà tendue. La France n’aura pas tardé à s’ingérer en appelant l’Algérie à respecter le droit aux manifestants de s’exprimer pacifiquement. Allusion faite à l’égard du mouvement Barakat qui affiche son rejet d’un quatrième mandat pour la candidature de Abdelaziz Bouteflika. Ces pratiques sont connues et précédent généralement d’un bouillonnement populaire espére, avant de diaboliser l’ennemi et laisser naître, voire émerger une révolution populaire qui n’a que trop tardé pour les Occidentaux.*Par Ikram GHIOUA-L’Expression-Lundi 17 Mars 2014

gif-anime-scintillant-etoile-etoiles-angel-paradise

L’Algérie est au coeur d’un complot visant sa déstabilisation, selon Louisa Hanoune

*Derrière ce complot, qui vise l’Algérie, se trouvent le Qatar, l’Arabie Saoudite.

Les mises en garde de Hanoune, qui ne parle pas dans le vide lorsqu’il s’agit de défendre l’unité nationale, recadrent le débat sur cette question très sensible.

L'Algérie visée par des intérêts sordides.2

L’Algérie est-elle au coeur d’un complot visant sa déstabilisation? Les éléments avancés, hier à Alger, par la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) à l’ouverture d’une réunion ordinaire du bureau politique, corroborent cette thèse. Derrière ce complot, qui vise l’Algérie, se trouvent le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’administration américaine et d’autres forces étrangères… Première révélation de Mme Hanoune: 200 jeunes Algériens sont formés par une organisation rattachée à la redoutable agence de renseignement américaine CIA qui les prépare à des actes de subversion. L’oratrice accuse une autre organisation américaine proche de la CIA, dénommée Canvas-dont le quartier général serait en Bulgarie-de vouloir créer un mouvement dont l’objectif est le renversement du régime en Algérie. «Cette organisation veut faire bouger les syndicats et incite aux révolutions», a-t-elle accusé. La secrétaire générale du PT a cité également le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) qui serait «financé par les Européens et les Américains». Plus grave encore, Hanoune a évoqué un groupe terroriste séparatiste qui veut l’indépendance du Sahara algérien et est «conduit par un enseignant universitaire». Ce dernier serait, affirme-t-elle, victime de la loi électorale l’ayant empêché de se présenter aux élections législatives.
La guerre au Mali et l’intervention de l’Otan en Libye n’ont pas été en reste dans l’exposé de Mme Hanoune: «Le Sud algérien est visé par les plans impérialistes», qui viseraient aussi le démembrement de tous les pays du Sahel en se basant sur des données ethniques. Dans ce chapitre, Hanoune accuse ouvertement le Qatar et l’Arabie Saoudite, qualifiés de bras de l’administration américaine, de vouloir attiser le feu de la fitna. Les éclats de la bombe de la division que ces pays veulent faire exploser en Syrie doivent, selon ce plan révélé par Louisa Hanoune, atteindre l’Algérie.
«Il apparaît de jour en jour que notre pays est entré dans la zone de hautes turbulences», soutient la première dame du PT. Faire face à un tel complot est devenu, a soutenu l’oratrice, «une question de sauvegarde nationale».

Comment?
Pour ce faire, Louisa Hanoune appelle à des mesures d’apaisement du front social, de développement du Sud, des mesures radicales de lutte contre la corruption et de véritables réformes politiques. Ainsi, la secrétaire générale du PT plaide pour que la priorité, en matière de projets de développement économique et social, soit donnée aux wilayas du Sud du pays et aux régions enclavées du Nord. Elle plaide pour une politique d’industrialisation, à travers l’ouverture de zones industrielles et la réouverture des sociétés fermées, dans ces régions. Le gouvernement, qui a multiplié ses opérations de charme à l’égard des populations du Sud semble mesurer ce risque et le danger de persister dans la politique de l’exclusion et de la marginalisation de cette région. Les mêmes conditions qui ont conduit à la naissance du Mnla au nord du Mali, puis à la proclamation de l’indépendance de l’Azawad et enfin à l’intervention militaire étrangère sont, en effet, réunies concernant les Touareg du sud de l’Algérie.
L’objectif du gouvernement, dont le Premier ministre a fait allusion aux indépendantistes du Sud à partir d’In Amenas, le 24 février dernier, est de désamorcer cette bombe à retardement. Il est vrai que la menace que fait peser le MAK pour l’unité nationale est insignifiante devant la menace qui viendrait du Sud. Toujours est-il, Louisa Hanoune veut faire barrage à ces tentations.

La corruption est née du système du parti unique
Dans son allocution, Mme Hanoune n’a pas manqué d’évoquer la corruption, regrettant que l’affaire Sonatrach 2 ait été instruite en Italie. Hanoune a démenti le fait que ce phénomène est né en 1999. «Les scandales de corruption remontent à la fin des années 1970 et le début des années 1980. La corruption est née avec le système de l’ex-parti unique», a-t-elle indiqué. L’oratrice a déploré le fait qu’à cause de l’impunité, la corruption a atteint la majorité des secteurs, y compris le secteur privé. Pour lutter contre ce phénomène, elle appelle à des mesures radicales et des «décisions révolutionnaires» comme le renforcement des moyens de la Cour des comptes, la protection des agents de police, de douane et les juges et la confiscation des biens mal acquis. Sur le plan social, Mme Hanoune a appelé le gouvernement à une aide au loyer pour les familles qui n’ont pas bénéficié de logement, à la satisfaction des revendications des travailleurs et des chômeurs, à mettre fin à la répression et à mettre un terme à la spéculation qui provoque la hausse des prix des produits de large consommation. Sur le plan politique, elle a appelé à reporter le projet de révision de la Constitution après l’élection présidentielle de 2014.
Pour que cette dernière échéance soit transparente, Mme Hanoune plaide pour, entres autres, la révision de la loi électorale et l’assainissement du fichier électoral. *L’Expression-03.03.2013.

gif-anime-scintillant-etoile-etoiles-angel-paradisegif-anime-scintillant-etoile-etoiles-angel-paradise

Sortir de la FrançAlgérie

« La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts »

Dans un monde idéal, en plus d’être réjouissant, tout rapprochement entre les pays, les continents, les peuples, est de bon augure pour l’humanité. Or nous vivons dans un monde qui est loin d’être idéal et les relations internationales ne sont pas régies par les peuples, mais par les intérêts. De Gaulle disait : « La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts ». Voilà exprimée de façon claire et parfaite, la realpolitik qui, hier comme aujourd’hui, domine dans les échanges internationaux, en marge des discours humanistes propres aux tribunes des Nations unies.
À partir de là, on peut observer les pays dont les dirigeants agissent conformément à ces intérêts, notamment en mesurant le niveau de développement atteint par leurs populations. Dans un tel palmarès, l’Algérie ferait sans aucun doute triste figure, malgré l’importante manne pétrolière et 50 ans d’une indépendance chèrement payée par son peuple. Les raisons de notre sous-développement sont multiples, et la proximité de nos gouvernants avec l’ancienne puissance coloniale n’est pas des moindres. Beaucoup d’Algériens voient derrière les malheurs qui frappent leur pays depuis des décennies, les mains invisibles de la nébuleuse FrançAlgérie[1], satellite local des réseaux maffieux de la FrançAfrique dont la mission est le maintien de l’économie des ex. colonies, amarrée aux intérêts de la France. Aussi il ne s’agit pas de penser rapprochement ou renforcement de ces relations conflictuelles, à la limite de l’inceste, il serait plutôt salutaire pour l’Algérie, la grande perdante, de s’en distancer.
Bien sûr, la mainmise de la France dans les affaires algériennes ne dédouane en rien nos dirigeants, dont bon nombre sont impliqués et en bénéficient. Leur responsabilité est entière dans le chaos infligé au pays à travers des politiques et des partenariats préjudiciables aux intérêts du peuple algérien. Pour preuve, au lieu d »uvrer comme tout bon politicien à inciter la production locale dans son pays, notamment en faisant venir des partenaires créateurs d’emploi (usines de véhicules, de textiles, etc.), les dirigeants algériens, au grand bonheur des entrepreneurs des pays « partenaires », ont enfermé le citoyen dans un statut débile de simple consommateur de leurs produits, et fait de l’Algérie un bazar au service des économies étrangères. Tout cela, bien sûr, au profit des importateurs du régime qui font leur beurre en gonflant les factures, en toute impunité, tandis que la société est acculée au chômage et à la misère.
Partenariat inégal au détriment de l’Algérie
Un exemple type de cette curée est l’importation de véhicules qui serait la plus élevée au monde. Pour le 1er semestre 2012, 250 000 véhicules ont été importés. Sur ce chiffre, les marques françaises Renault et PSA Peugeot-Citroën trônent avec respectivement 63 221 unités pour une valeur de 500 millions d’euros, en hausse de 59,4 % par rapport à l’année précédente, et 26 781 d’une valeur de 240 millions d’euros.[2] Comme on le voit, le marché algérien est extrêmement lucratif pour ces deux marques, alors qu’elles sont en crise dans le reste du monde. Pourtant, ce n’est pas en Algérie que Renault investit dans une usine de production. Elle choisit de s’installer au Maroc, contribuer à l’économie marocaine et fourguer ses véhicules aux Algériens. Il ne s’agit pas de jeter le blâme sur Renault ou autre compagnie, ce n’est pas à elles de défendre les intérêts de l’Algérie. Mais nos décideurs oui. Comment expliquer leur incapacité à intéresser d’autres marques’ Ce n’est pas possible que l’Algérie ne soit pas aussi attractive que d’autres pays pour attirer l’investissement productif. À moins que le choix ne se limite qu’à la France. Et là, c’est vraiment grave puisque le constructeur français se croit irremplaçable et impose des conditions contraires aux intérêts de l’Algérie.
Cet exemple, qui est loin d’être unique en matière d’aberration, coûte très cher à l’Algérie, non seulement en terme d’emplois (directs et indirects), mais également, de savoir-faire pour les jeunes, et bien sûr de transfert de technologie. Des pratiques qui renseignent sur l’absence de volonté du régime algérien de promouvoir les activités essentielles au développement du pays. Ce n’est pas surprenant que l’Algérie s’enfonce dans le désarroi du sous-développement, tandis que les décideurs érigent des fortunes grâce à la corruption et aux détournements de fonds publics dans le cadre de contrats d’importation et/ou de partenariat avec des opérateurs étrangers. Etant le 1er fournisseur de l’Algérie, la France et ses entreprises, coutumières de commissions et rétro-commissions participent ainsi au pillage de l’Algérie.
Quel intérêt donc pour ces partenaires de construire des usines en Algérie, puisque de toute façon, le marché leur est acquis, grâce à une clique d’importateurs issus de la sphère au pouvoir et introduits dans les réseaux de la « Françalgérie » source de monopoles qui paralysent l’économie algérienne, empêchant, à la fois l’émergence de la production nationale, et l’accès des Algériens aux avantages de la concurrence du marché mondial. Certes, avec la mondialisation et l’arrivée de la Chine dans l’économie de la région, les relations «privilégiées » entre l’Algérie et la France sont en train de s’estomper. Les Algériens, les jeunes en particuliers, veulent entamer une nouvelle ère de l’indépendance. Une ère dans laquelle les dirigeants du pouvoir totalitaire, tout autant que leur vis-à-vis français seront chose du passé. Côté français, on enterre le projet mort-né de traité « d’amitié » entre la France et l’Algérie, conçu par Jacques Chirac en 2003, mais jamais concrétisé. Et pour cause! Entre gouvernements, il n’y a place que pour la Realpolitik, comme disait De Gaulle. Cessons donc de nous mentir et de voir l’amitié, là où elle n’est pas. Au sommet des Etats. Plus encore entre ceux dont l’histoire commune se résume en dominants/dominés. Une histoire qu’on demande aux victimes d’oublier, ou encore d’aller se faire voir, langage grossier de Gérard Longuet, ministre de la défense de Sarkozy dans son bras d’honneur à l’endroit de l’Algérie sur le plateau d’une télévision. Quelques indignations des deux côtés de la méditerranée, l’homme assume et l’actualité passe à autre chose.
Quoi qu’il en soit, et au-delà des discours, il y a un bouleversement certain dans les esprits, particulièrement dans les pays du Sud, où la question des droits de la personne a fait sa propre révolution et rentre peu à peu dans les m’urs. En aucun cas, les peuples ne revivront l’oppression des dictatures soutenues clandestinement par les puissances occidentales. Même en Algérie, le statu quo en vigueur n’est qu’apparence. La grande majorité des gens n’ont pas confiance en la capacité de leurs dirigeants, qu’ils considèrent trop compromis avec l’ancienne puissance coloniale, pour défendre correctement les intérêts de leur pays. Comment penser autrement d’un régime malade de sa corruption, prisonnier de ses alliances maffieuses et contesté dans sa légitimité. Désormais, il porte la mention « en sursis ». Idem pour la FrançAlgérie.
Par Zehira Houfani Berfas…Paru dans lequotidienalgerie–03.11.2012.
[1] Ensemble de réseaux occultes des relations algéro-françaises, popularisé par l’écrivain Lounis Aggoun
[2] Hamid Guemache, à Alger, Gros succès des Renault et des Peugeot en Algérie, La Tribune.fr, 1er août 2012

*l’Occident cherche toujours à affaiblir l’Algérie

***************

combattants-Daech-3

**Les trois mercenaires chez Daech qui menacent l’Algérie

Ils sont trois algériens, embarqués comme mercenaires chez Daech et ces trois énergumènes menacent leur pays des pires fléaux promettant l’enfer et un bain de sang.

Ces trois terroristes, qui ont enregistré leur vidéo en Syrie, sont originaires pour deux d’entre eux de Boudouaou (Boumerdes) et le troisième des Eucalyptus (Alger).

combattant-Daech-dz-2

Leurs photos circulent sur internet dans des forums jihadistes et c’est le blog secretdifa3 qui en a publié quelques unes où on les voit dans leurs nouveaux accoutrements, barbe et tenues afghanes.

Une photo les montre avant de s’engager dans la secte des assassins et d’autres prises en Syrie, probablement du coté de Raqqa, la capitale de Daech, en attendant que l’héroïque armée syrienne, qui est engagée sur 800 fronts, vienne les envoyer en enfer.

11753755_686203018176953_2121759385_nQuelque soit les motivations qui les ont poussé à se transformer en terroristes, ces Abou Hafs, Abou Abd el Barr et Abou Dherr (drôles de noms !) n’ont droit à aucune pitié puisqu’ils n’ont en pas pour la malheureuse population syrienne ni pour celle de leur pays, et surtout parce que s’ils avaient la possibilité, à Dieu ne plaise, ils n’hésiteraient à provoquer un bain de sang comme ils l’ont promis.

Après la tragédie provoquée par le FIS, le GIA et autre GSPC, le peuple algérien ne se laissera pas emporter dans une aventure aux conséquences incalculables, bien au contraire il se dressera comme un seul homme pour faire barrage à ces assassins, ces mutants qui ne font partie ni des humains ni des démons.*Par Kaci Haider | 15/07/2015 | algerie1.com

gif-anime-scintillant-etoile-etoiles-angel-paradisegif-anime-scintillant-etoile-etoiles-angel-paradise

******************************

 

11 réponses à “L’Algérie visée par des intérêts sordides.2”

  1. 20 10 2012
    Nike air yeezy 2 (00:03:58) :

    certainly like your website but you need to take a look at the spelling on quite a few of your posts. A number of them are rife with spelling issues and I in finding it very troublesome to tell the reality on the other hand I’ll certainly come again again.

  2. 7 11 2011
    samsung 1080p hdtv (06:18:42) :

    The way the writer has presented various viewpoints has raised my interest in this subject. I will be looking for more articles from this writer. http://www.samsung1080phdtv.net/

  3. 6 11 2011
    how to learn japanese (22:55:43) :

    Hello. I simply want to observe that what you say here is really nice sharing so I m thinking to post http://niarunblog.unblog.fr/infos-dalgerie/sonatrach-derange/loccident-cherche-toujours-a-affaiblir-lalgerie on my Digg profile so everyone can have the possibility to enjoy. I was happy when I saw this tittle, ELAyam-2 » l’Occident cherche toujours à affaiblir l’Algérie, on google search, and i was so becouse at long last I found what I was looking for. My regrds

  4. 3 11 2011
    traduceri romana maghiara in cluj napoca (05:16:42) :

    This it is a great piece of information this is the reason why I post a link to you in one of my site your link is here . But first of all I must salute all every one. Hy. And second I must say that I m thinking to post http://niarunblog.unblog.fr/infos-dalgerie/sonatrach-derange/loccident-cherche-toujours-a-affaiblir-lalgerie on my Hi5 profile. And this because at last I found what I was looking for. What you share here is really good sharing. When I saw this tittle, ELAyam-2 » l’Occident cherche toujours à affaiblir l’Algérie, on my google search I was very happy. Maybe I found something that have the same ideea here http://www.toplevel-traduceri.ro/traduceri_rapide_Romana_Maghiara_in_Cluj Napoca.html, I’m not sure but I thing it was the same. Thank you

  5. 1 11 2011
    burberry scarf (12:13:55) :

    There is obviously a lot to know about this. I think you made some good points in Features also.

  6. 31 10 2011
    traduceri (23:18:52) :

    What you have here it is a great article. But first of all I must salute all the visitors. Salve. And second I must say that I m going to post http://niarunblog.unblog.fr/infos-dalgerie/sonatrach-derange/loccident-cherche-toujours-a-affaiblir-lalgerie on my Facebook profile. I will do this because in the end I found what I was looking for. What you give us here is really very good post. In the minute I saw this tittle, ELAyam-2 » l’Occident cherche toujours à affaiblir l’Algérie, in my google search I was very happy. Maybe I found something like this here http://www.toplevel-traduceri.ro, I’m not sure but I thing it was the same. All the best

  7. 30 10 2011
    burberry scarf sale (05:33:19) :

    There is obviously a lot to know about this. I think you made some good points in Features also.

  8. 25 10 2011
    domain forum (21:16:20) :

    This it is an interesting article. But first of all I must say all every one. Hello there. And second I must say that I m going to post http://niarunblog.unblog.fr/infos-dalgerie/sonatrach-derange/loccident-cherche-toujours-a-affaiblir-lalgerie on my Facebook profile. I will do this because at last I found what I was looking for. What you share here is really nice information. In the minute I saw this tittle, ELAyam-2 » l’Occident cherche toujours à affaiblir l’Algérie, on google search I was very happy. It is possible I found something with the same ideea here http://www.domainonlineforum.com, I’m not sure but I thing it was the same. All the best

  9. 17 10 2011
    debt management plan (14:50:02) :

    This it is a great article. But first of all I must salute all the visitors. Hello there. After this I must say that I will post http://niarunblog.unblog.fr/infos-dalgerie/sonatrach-derange/loccident-cherche-toujours-a-affaiblir-lalgerie on my Facebook profile. And this because in the end I found what I was looking for. What you post here is really very good post. In the second I saw this tittle, ELAyam-2 » l’Occident cherche toujours à affaiblir l’Algérie, on my google search I was very happy. Maybe I found something with the same ideea here http://ivauk.com/debt-management.php, I’m not sure but I thing it was the same. My regrds

  10. 14 10 2011
    Tyesha Tolbert (21:59:15) :

    Respect to post author, some excellent entropy. « It’s always too early to quit. » by Norman Vincent Peale.

  11. 14 10 2011
    Gregoria Banville (15:29:21) :

    Couldn’t be written any better. Reading this post reminds me of my old room mate! He always kept talking about this. I will forward this article to him. Pretty sure he will have a good read. Thanks for sharing!




évasion |
Généalogies |
vivreavec1handicap |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | ANTI CORRIDA
| dartagnan
| Actualité de la Politique d...