L’Algérie,un énorme chantier.1
*L’espoir est de retour
A l’assaut d’un marché en or
Les Asiatiques veulent investir en masse en Algérie
Contrairement aux Européens, les Asiatiques veulent être la force tranquille dans l’investissement en Algérie. Pour eux, tous les domaines sont importants, et ils souhaitent établir des partenariats d’investissements durables pour sortir de l’ornière des échanges commerciaux. Aucune barrière ne leur résiste et ils savent s’adapter aux réalités des pays grâce à la progression de leurs chiffres d’affaires dans le continent africain.Toutefois, les Chinois, les Sud-Coréens, les Japonais et les Indiens préfèrent la destination algérienne. L es investissements asiatiques en Algérie sont en perpétuelle hausse. Une tendance inscrite depuis les années 2000 avec une concentration dans des secteurs comme le bâtiment, les infrastructures et la construction qui concurrencent ainsi les grands groupes européens.
D’abord, les Chinois et les Japonais ont attendu longtemps pour investir mais ils n’ont jamais été absents étant donné qu’ils avaient noué les premiers contacts dès l’indépendance. Aujourd’hui, l’Algérie est devenue la deuxième destination préférée sur le continent africain après le Nigeria, selon une enquête de la fondation Heritage, un think tank américain, dans une enquête sur ce sujet.
L’enquête révèle que «les travaux publics, le bâtiment, le tourisme, les hydrocarbures, la pétrochimie, l’hydraulique, la téléphonie sont les secteurs où les Chinois sont absolument partout en Algérie. Le chiffre clé est celui du montant global des investissements chinois.
Ces derniers ont investi depuis 2005 plus de 10,5 milliards de dollars, dont 8,8 milliards dans les transports et 1,3 milliard dans l’immobilier. Motivés par une demande abondante, les Chinois offrent un avantage dans les coûts et l’extrême dynamisme de leur maind’oeuvre, la moins coûteuse dans le monde. Et ce sans oublier les Japonais qui restent également dans la position de maître dans «le pays africain le plus apprécié». Pour le Japon, c’est surtout la technologie électronique, l’automobile et l’industrie qui dominent le portefeuille de leurs investissements.
Jusque-là, le marché était réputé «avalé» par le bloc européen et nord-américain, mais le Japon a créé une tendance fidèle sur l’approvisionnement du marché algérien en termes de produits électroniques et industriels des plus performants. Les marques japonaises font toujours fureur et déclassent parfois la tendance européenne ou américaine. Pour l’Algérie, le Japon consomme assez de pétrole et de gaz pour devenir un client traditionnel en matière d’achat d’hydrocarbures.
La balance commerciale est plutôt en équilibre du moment que la moyenne des ventes de gaz au pays du Soleil Levant varie entre 1 et 1,5 milliard de dollars annuellement, alors que le Japon exporte vers l’Algérie une moyenne de 1,2 milliard de dollars, constituée principalement de machines outils pour l’industrie et d’automobiles.
Arrive dans collimateur la Corée du Sud qui se taille actuellement une bonne place parmi ces concurrents en occupant un rang assez appréciable dans les télécoms et la construction. L’autre pays qui compte également dans ce chapelet est l’Inde. Son offensive sur le marché est certes moins marquante, mais cela ne l’empêche pas de bien lorgner dans les secteurs à forte valeur-ajoutée comme la pharmacie, l’aciérie et les produits agroalimentaires.
Autour de ce quatuor, le cercle se referme pour ne laisser aucune ambition aux autres pays de mener la bataille de l’investissement. Reste l’affrontement avec les géants de l’Union européenne qui ne se laissent pas dominer pour un marché en or.
Tous les secteurs sont importants
Contrairement aux idées reçues, les Asiatiques n’ont pas de préférence pour un secteur donné. Les Chinois l’ont à plusieurs reprises manifesté. «Il ne suffit pas de vendre mais il faut investir partout», résume un des responsables chinois d’une entreprise de construction présente en Algérie. L’autoroute Est-Ouest a été un test concluant pour accéder au grand marché infrastructurel.
Dans leur carnet d’offres, les Chinois proposent la construction de tout ouvrage réputé difficile et «hargneux» pour les autres. Comme cela était démontré avec l’hôtel Sheraton d’Oran, les chantiers AADL et la participation au projet de terminal de l’aéroport d’Alger. Rien n’est laissé au hasard. Les coûts d’abord moins onéreux permettent aux Algériens d’économiser un peu par rapport aux grosses factures exigées par les grands groupes européens. Selon Abdelatif Benachenou, il n’y a pas d’alternative à l’investissement asiatique.
Cette idée, il la résume dans son livre «Pour une meilleure croissance», où il considère qu’il y a «un potentiel considérable de coopération avec les pays d’Asie, notamment la Corée du Sud, l’Inde et la Chine. Ma conviction est que s’il y a des acteurs avec lesquels la croissance économique peut se faire, c’est bien les pays d’Asie ».
Argument ? L’ex-ministre des Finances explique que «ni les pays d’Europe, qui sont intéressés à investir beaucoup plus en Europe de l’Est et en Turquie (c’est le cas de l’Allemagne), et encore moins les pays arabes, qui disposent de capitaux mais manquent d’expertise ne peuvent égaler les Asiatiques qui disposent de capitaux et de technologies nécessaires pour une bonne coopération économique».
D’autres reconnaissent, comme le signale Abdelhak Lamiri, expert en management, que «la Chine et la Corée du Sud profitent du dynamisme que recèlent les IDE». Avec 2 000 milliards de dollars que représentent ces investissements, la Chine réalise une bonne partie de son portefeuille qui la hisse au premier investisseur dans le monde.
Pour Thierry Pairault, chercheur au CNRS, «contrairement à d’autres Etats africains, comme le Soudan par exemple, l’Algérie ne manque pas de liquidité. C’est un pays relativement riche en Afrique, qui ne procède donc pas à un échange de ses ressources contre la construction d’infrastructures». Mais pour l’Algérie, la Chine est vue comme «une solution d’urgence» pour sa croissance. Le chercheur établit ce constat.
«Quand ils viennent en Algérie, les investisseurs chinois apportent tout, y compris une main-d’oeuvre formée et pas chère. Ils n’embauchent jamais sur place.» Ainsi, près de 45 000 Chinois sont salariés d’une entreprise chinoise en Algérie. «Il s’agit de travailleurs contractuels envoyés pour un chantier spécifique. Une fois leur mission terminée, ils rentrent en Chine», conclut Thierry Pairault.
Une concurrence impitoyable pour un marché porteur
Les Asiatiques mènent une offensive tranquille sans grand tapage. Leurs ambitions sont mesurées, à la limite des moyens qu’ils déploient pour charmer les autorités. Lors d’un colloque sur les relations Maghreb-Asie, l’expert en finances Camille Sari a estimé que «les Asiatiques ne viennent pas investir dans ces pays s’ils ne présentent pas les caractéristiques d’un marché. Il faut que le marché soit important, d’où la nécessité d’une intégration régionale».
Il plaide, à cet effet, pour une intégration régionale des pays maghrébins. «Le PIB des 5 pays maghrébins totalise quelque 350 milliards d’euros, soit l’équivalent de celui de la Grèce en proie à une grave crise financière, mais largement inférieur au PIB de la Chine ou du Japon. Ce qui démontre l’incapacité de ces pays à s’imposer comme partenaire régional fiable s’ils restent éparpillés», considère M. Sari.
L’idée d’encourager les investisseurs japonais à s’implanter durablement dans le marché algérien n’est pas nouvelle. Le responsable de la diplomatie japonaise l’a signifié dernièrement. En effet, Tsukasa Kawada a annoncé la mise en place en 2013 d’un forum qui regroupera les chefs d’entreprises japonais et leurs homologues algériens en vue de se pencher sur les opportunités de lancement de projets de partenariat.
La communauté des ressortissants japonais constituée de 600 personnes ne se plaint pas. Pour l’ambassadeur du Japon, «il y a en outre près de 600 Algériens établis au Japon». Le Japon privilégie le domaine du tourisme en Algérie, où les Japonais ne rencontrent aucun inconvénient dans leurs séjours en Algérie.
Le cas de la Chine reste cependant exceptionnel du fait du nombre assez impressionnant d’expatriés chinois en Algérie et qui ne cesse d’augmenter. Les hommes d’affaires chinois multiplient les initiatives en acceptant les conditions exigées par les autorités algériennes sans hargne ni critiques. Aidé par un échange dense le hissant avec près de 5 milliards de dollars, l’axe Chine-Algérie reste prospère.
La nouveauté chez les Chinois est d’investir d’avantage sur la logistique du transport afin de résorber les coûts à l’investissement, estime un des économistes algériens. Un autre profil se dessine chez les investisseurs chinois. Les provinces les plus prospères, à l’instar du Taipei et Shanghai, veulent s’attaquer au marché algérien en souhaitant réaliser des plates-formes d’industries ou des zones de libre-échange. Pour l’heure, ces propositions sont l’étude.
Comme celle de l’initiative du partenariat assez exceptionnel que voudrait établir la Corée du Sud en Algérie. Son capital reste dans la ressource humaine particulièrement qualifiée dans l’innovation industrielle. «Tout ce qui se réalise en Corée du Sud peut se réaliser en Algérie», a plaidé l’un des membres du forum. La recherche et développement dans l’industrie de l’électroménager et les télécoms sont les deux points forts de l’investissement sud-coréen en Algérie. De même que les Indiens veulent se propulser dans l’industrie pharmaceutique, où ils sont particulièrement incisifs.
Pour Ahmed Aït Ramdane, chef de division au ministère de l’Industrie, «aujourd’hui, il est question pour nous de passer à un autre niveau dans nos relations économiques, sortir du cadre des échanges commerciaux et nouer des partenariats». Le médicament et le bâtiment sont les domaines qui intéressent les deux pays.*presse-dz.com-24.04.2013.
**15 Milliards de dollars pour financer les projets de logements
Prés de 1.200 milliards de dinars (15 milliards de dollars) seront engagés par les banques publiques pour financer la réalisation de 300.000 logements notamment de type location-vente et promotionnel public (LPP), a indiqué dimanche le PDG du Crédit populaire d’Algérie (CPA), M. Mohamed Djellab.
Une convention de financement pour réaliser les projets de logements promotionnels publics a été signée dimanche par le CPA au nom de l’ensemble des banques publiques et l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI).
Cette convention permet au CPA, désigné comme chef de file des banques publiques, de financer les projets de l’ENPI qui vise à réaliser plus de 150.000 logements de types LPP.
Une autre convention a été signée fin avril pour financer la réalisation de 100.000 logements publics de type location vente par les banques publics sur les 150.000 logements que l’AADL (Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement) compte réaliser en 2013 et 2014.
Le montant global du financement consenti par les banques publiques dans les deux conventions avoisine les 1.200 milliards de dinars, soit près de 15 milliards de dollars.
Pour le PDG du CPA, il s’agit de « la plus grosse opération de financement par concours bancaire dans l’histoire de l’Algérie, et l’une des plus importantes opérations au niveau mondial ».
Cette « énorme » opération représente « une mutation très importante » pour le secteur de l’Habitat qui couvre désormais la grande part du coût de ses projets par le financement bancaire et non pas par le recours direct au Trésor public, a-t-il souligné.
De son coté, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme Abdelmadjid Tebboune a considéré que « l’Algérie vient, grâce à ces conventions, de franchir une étape extrêmement importante dans la reconversion de l’économie nationale ».
Cette transition du financement budgétaire vers le financement bancaire vise essentiellement à garantir la continuité des projets publics et aller vers une économie marchande, selon le ministre.
« Ces conventions qui couronnent quatre mois de concertation et de négociations, ont pour but de changer le modèle du financement de logements en impliquant davantage les banques publiques à cette opération », a déclaré M. Tebboune lors de la cérémonie de la signature.
« Après la signature de ces conventions de financement et l’attribution des assiettes foncières nécessaires, toutes les conditions sont réunies pour le lancement des projets de logements que le citoyen attend avec beaucoup d’espoir », a-t-il ajouté.
A cet égard, l’ENPI entamera dans quelques semaines les projets de réalisation de logements LPP qui seront réservés à la classe moyenne dont le revenu mensuel ne lui permet pas de bénéficier ni du logement social, ni du logements AADL.**El Watan avec APS- 12.05.2013.
**Algérie: Les importations de ciment ont presque doublé en 2012
Les importations de ciment de l’Algérie ont presque doublé en 2012, contribuant ainsi à une hausse de près de 12% de la facture des importations de matériaux de construction du pays, a-t-on appris lundi auprès du Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes.
La facture des importations des ciments de construction (5 types de produits) a augmenté de 94,67% en 2012, passant à 244,4 millions usd, contre 125,537 millions en 2011, selon un bilan du CNIS obtenu par l’APS. Les quantités de ciment importées ont connu la même tendance, passant de 1,361million de tonnes à 2,701millions de tonnes, soit une hausse de 98,37%, indique la même source.
La facture des importations des matériaux de construction en 2012, a augmenté de 11,67% totalisant 2,89 milliards de dollars (mds usd) contre 2,59 mds usd en 2011, précisent les chiffres du Cnis.
Les quantités importées de matériaux de construction (ciments, fer et bois) sont passées de 5,02 millions de tonnes à 6,88 millions de tonnes, également en augmentation de 37,08%, ajoute la même source.
Par ailleurs, les importations du fer et d’acier destinés à la construction se sont chiffrées à 1,97 md usd en 2012, contre 1,83 md usd en 2011, soit une hausse de 8,16%, précise le centre des Douanes. Les quantités importées ont enregistré le même rythme, passant de 2,477 millions de tonnes à près de 2,89 millions de tonnes.
Le troisième produit indispensable pour la construction, le bois, a lui aussi connu une augmentation des importations durant la même période. Ainsi, les quantités sont passées de 1,185 million de tonnes à 1,296 million de tonnes (+9,36%).
En terme de valeur, la hausse est de plus de 5,4% puisque le montant est passé de 641,77 millions usd à 676,77 millions usd, précise encore le Centre des Douanes. Cette hausse des importations des matériaux de construction s’explique, selon le CNIS, par la dynamique que connaît le secteur du BTPH et les nombreux chantiers de logements lancés par l’Etat.*APS-28.01.2013.
**Réalisation de 4 nouvelles cimenteries publiques
Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) compte réaliser, d’ici à 2017, quatre (4) nouvelles cimenteries d’une capacité globale de plus de 5 millions de tonnes/an au niveau national pour faire face à la forte demande sur le ciment, a indiqué lundi à Alger le PDG de ce groupe public.
Ces cimenteries seront réalisées à Bechar, Oum El Bouaghi, Relizane et In Salah (Tamanrasset), a expliqué à l’APS M.Yahia Bachir, en marge de la présentation du plan de développement de GICA. « Le cahier des charges relatif à la réalisation d’une cimenterie à Sigus (Oum El Bouaghi) est en cours de finalisation », a-t-il précisé.
Un avis d’appel d’offres sera lancé en juin prochain pour cette usine qui sera réalisée par le groupe GICA seul, a précisé M. Bachir. Cette cimenterie entrera en production le premier trimestre 2017 et devrait produire 2 millions de tonnes/an. Elle générera 500 emplois directs, selon le premier responsable de GICA.
Le groupe GICA prévoit également la construction d’une usine de ciment à In Salah, d’une capacité de production de 500.000 tonnes/an, a indiqué M.Bachir. « L’opération d’exploration et de recherche de gisement des matières premières (calcaire et argile) pour la fabrication du ciment est terminée.
Nous sommes en phase de constitution du dossier pour l’obtention des titres miniers auprès de l’Agence du patrimoine minier (ANPM) », a-t-il ajouté.*APS-13.05.2013.
**Plus de 181.000 nouvelles entreprises créées en 2012
Plus de 181.000 nouvelles créations d’entreprises ont été enregistrées en 2012, générant plus d’un million de postes d’emploi, a-t-on appris dimanche auprès du Centre national du registre du commerce (CNRC).
« En 2012, le bilan des activités en matière d’inscription au registre du commerce fait ressortir un nombre global (immatriculations, modifications, radiations et réimmatriculations) qui s’élève à 359.310 dont 181.150 créations nouvelles d’entreprises », a précisé la même source.
Sur le total de ces nouvelles entreprises, 166.342 (91,8%) ont été créées par des personnes physiques et 14.808 (8,2%) sont des personnes morales ou des sociétés.
Comparativement à 2011, les nouvelles immatriculations sont en hausse de 10,7% (14.808) pour les personnes morales et en baisse de 28,8% pour les personnes physiques.
Par secteur d’activité, près de la moitié des nouvelles entreprises (42,9%), soit 77.713 entreprises exercent dans les services, 63.403 (35%) dans le commerce de détail, 27.173 (15%) dans le BTPH et l’industrie, 7.246 (4%) dans le commerce de gros, 5.072 (2,8%) dans l’import-export et 543 (0,3%) dans la production artisanale.
« L’emploi généré par ces nouvelles créations est estimé à un peu plus d’un million », a soutenu le CNRC.*APS-12.05.2013.
**Câbles à fibre optique
20 000 km en cours de réalisation
Au sujet du programme portant sur la pose de câbles à travers le territoire national, le président-directeur général d’Algérie Télécom (AT), Azouaou Mehmel, lors d’une conférence à Annaba, à l’invitation de l’Ecole préparatoire des sciences économiques commerciales et des sciences de gestion de Annaba, a indiqué que toutes les localités de plus de 1000 habitants seront raccordées au réseau téléphonique avec des supports à fibre optique dans le but, entre autres avantages, d’offrir une connexion Internet à haut débit. Le plan d’investissement d’Algérie Télécom prévoit deux millions d’accès supplémentaires au haut débit, a-t-il fait savoir à ce propos, avant de mettre l’accent sur le rôle des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le développement économique, social et culturel. Le P-DG d’Algérie Télécom a également estimé «nécessaire, aujourd’hui, de réadapter les supports conçus pour la téléphonie aux objectifs d’amélioration des services et de l’accès à Internet avec une connexion de meilleure qualité». La modernisation de ces supports «permettra de rattraper le retard qu’accuse le pays en matière d’accès à Internet», a insisté M.Mehmel lors de sa conférence à l’issue de laquelle des étudiants de l’école lui ont posé de nombreuses questions liées à la place des TIC dans la stratégie de développement multiforme du pays.*L’Expression-12.05.2013.
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*Deux centrales électriques pour Béchar et Ghardaïa
Ces deux projets, qui viendront s’ajouter à la centrale de Cap Djinet, font partie du plan des 2000 milliards de DA mobilisés pour produire 12.000 MW supplémentaires à l’horizon 2016.
Chose promise, chose due. L’Etat n’a pas tardé à annoncer ses «réformes» en matière d’énergie. Après l’annonce de l’extension de la centrale électrique de Cap Djinet, voilà que l’Etat va construire deux autres centrales électriques dans les wilayas de Béchar et Ghardaïa.
En effet, la Société algérienne de production de l’électricité (SPE), filiale de Sonelgaz, a lancé ce mardi 21 août deux appels d’offres pour la construction de deux centrales électriques à turbines à gaz dans les wilayas de Béchar et Ghardaïa. La première, qui sera réalisée à Beni Abbès, aura une puissance de 2X17 MW et la seconde, qui sera construite à El Goléa aura une puissance de 2X20 MW, révèle la SPE.
Cet avis d’appel d’offres ne se limite pas seulement à la conception. Il prévoit également une prestation complète qui comprend la fabrication des matériels ainsi que la formation du personnel du maître d’ouvrage. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 1er octobre prochain. Ces deux appels d’offres viennent confirmer la volonté de l’Etat de revoir sa copie en matière d’énergie.
Après que le pays ait évité de justesse de basculer dans les «émeutes de l’électricité», le ministre de l’Énergie et des Mines, Youcef Yousfi, avait fait savoir que l’Etat allait relancer ses investissements en matière d’énergie. A cet effet, il avait indiqué qu’une enveloppe de 2000 milliards de dinars (20 milliards d’euros) avait été dégagée. Ce plan consiste à doter l’Algérie d’une capacité électrique supplémentaire de 12.000 mégaWatts d’ici à 2016.
Il prévoit la construction de 9 centrales électriques totalisant une puissance de 8050 MW, de 300 postes très haute et haute tension, de près de 10.000 km de réseau de transport très haute tension et de 500 km de réseau de transport de gaz destiné à l’alimentation des centrales. Le premier projet de ce plan qu’avaient annoncé les autorités est la construction d’une centrale électrique géante à Boumerdès qui sera une extension de celle déjà existante à Cap Djinet. Celle-ci coûtera plus de 753 millions d’euros.Voilà que l’Etat prend ses précautions pour éviter l’«électrocution»…(L’Expression-22.08.2012.)
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Revêtement de plus de 640 km de la route Tindouf-Adrar
Un tronçon de 646 km a été revêtu sur les 1107 km prévus dans le projet d’axe routier devant relier Tindouf à Adrar, a-t-on appris auprès de la Direction des Travaux publics de la wilaya de Tindouf.
Une enveloppe a été dégagée pour la réalisation des 461 km restants de cette route et dont les travaux, prévus en cinq tranches, actuellement en phase des procédures administratives, devront démarrer, au plus tard, avant la fin du mois de novembre prochain, a-t-on signalé.
Les travaux des 461 km restants seront scindés en cinq tranches de 100 km, 170 km, deux fois 50 km et 90 km, a-t-on précisé à la DTP.
Selon les responsables de la DTP de Tindouf, « la wilaya souffre actuellement moins du déficit en entreprises de réalisation, qu’elle ne fait face à la contrainte de la rareté de l’eau le long du tracé de cet ambitieux projet », d’où le redoublement d’efforts, en coordination avec la Direction des Ressources en eau, pour la prospection de réserves hydriques destinés à l’approvisionnement des chantiers.
Le projet routier Tindouf-Adrar a consommé jusque-là une enveloppe de plus de 5,2 milliards de DA, et devra attirer d’autres financements pour le parachever dans ses délais fixés à la fin de 2014, a-t-on fait savoir.
Cette route sera ensuite reliée aux réseaux routiers en zones frontalières, dans la perspective d’y faciliter la circulation des personnes et des marchandises. (APS-07.09.2012.)
**127 milliards de DA pour le programme d’investissement de la Société national de transport ferroviaire
Le programme d’investissement de la Société national de transport ferroviaire comprend l’achat de 17 autorails pour les grandes lignes en cours de réalisation, de 20 automotrices électriques de grande ligne et de 30 voitures couchettes pour les trains de nuit. D’ici à 2015, le trafic des voyageurs en Algérie devrait atteindre 84 millions de passagers, soit un taux de croissance de 160%, alors que le fret devrait couvrir 13 millions de tonnes à la même date, soit une évolution de 190%.
Une enveloppe de 127 milliards de DA a été allouée à la Société Nationale des Transports Ferroviaires (SNTF) pour réaliser un ambitieux programme d’investissement pour la période 2012-2015, a-t-on appris dimanche auprès de cette société publique.
Cette somme sera utilisée par la SNTF pour la concrétisation de projets portant sur le renouvellement et le développement du matériel roulant, a déclaré à l’APS M. Fernane Hakim, chef du département « Développement matériel » à la SNTF, en marge d’une conférence qu’il a animée à l’occasion du salon national des transports.
M. Fernane a précisé dans sa communication « programmes d’investissements de la SNTF » que le nouveau plan porte sur deux axes : l’un concernant la réhabilitation et la modernisation du matériel existant et l’autre sur l’acquisition de nouveaux matériels.
La SNTF compte lancer prochainement un appel d’offres pour l’acquisition de 30 nouvelles locomotives diesel électriques, a avancé M. Fernane. Quatre nouvelles locomotives sont prévues pour 2013, quinze pour 2014 et 11 pour 2015.
Dix sept autorails de grandes lignes doivent par ailleurs être achetés par la SNTF afin d’assurer le transport des voyageurs sur les nouvelles lignes en cours de réalisation. Le nouveau programme triennal prévoit l’acquisition de 8 autorails en 2014 et 9 autres en 2015.
Le transport des voyageurs sera encore renforcé par l’achat prévu de vingt automotrices électriques de grande ligne et de trente voitures couchettes pour les trains de nuit.
Et, pour augmenter la capacité du transport des marchandises, il est en outre prévu l’acquisition de vingt locomotives électriques bi-tension, c’est-à-dire aptes à fonctionner sur des lignes électrifiées en 25 kilovolts (KV) alternatif ainsi que sur la ligne minière équipée en 3 KV courant continu, selon les explications de M. Fernane.
L’acquisition de 380 wagons à boggies de 60 tonnes est par ailleurs programmée pour le transport de minerais, phosphates et engrais notamment dans l’est du pays.
L’aspect sécuritaire n’a pas été en reste puisque le plan de développement de l’entreprise prévoit l’acquisition et l’installation progressives de 158 systèmes de signalisation embarqués, techniquement appelé ERTMS, afin de renforcer la sécurité des circulations et augmenter la densité du trafic ferroviaire, a souligné le même responsable.
D’autre part, la SNTF prévoit la réhabilitation et la modernisation d’ici 2015 de 202 voitures en y introduisant un nouveau design avec de nouveaux aménagements intérieurs, d’un système d’information et de communications à bord des trains ainsi que d’un nouveau système de climatisation.
Dès l’année prochaine, 60 voitures doivent ainsi être réaménagées. Quant à la maintenance du parc des locomotives, la société compte recourir à un partenariat étranger pour profiter d’une assistance technique en la matière, a précisé M. Fernane.
A l’horizon 2015, le trafic des voyageurs devrait atteindre les 84 millions de passagers, soit un taux de croissance de 160%, alors que le fret devrait couvrir 13 millions de tonnes à la même date, soit une évolution de 190%, selon les chiffres de la SNTF.
Créée en 1976, la SNTF a été dotée en 1990 du statut d’EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial) chargée d’assurer l’exploitation d’intérêt général.
Actuellement, la SNTF gère un réseau de 4.440 km et 3.854 km de lignes en exploitation dont 490 km de lignes en double voie, 3.404 en voie unique et 323 km en voie électrifiée.
Le réseau de l’entreprise compte 247 gares, 212 haltes, 52 km de tunnels, 7624 ouvrages d’art et 1380 passages à niveau dont 1.133 non gardés.*.maghrebemergent-11.09.2012.
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Conférence internationale sur l’investissement énergétique en Algérie
Alger abritera dimanche prochain (04.11.2012.) une conférence énergétique internationale de deux jours axée sur les opportunités d’investissement dans le secteur algérien de l’énergie et les possibilités de développement des gaz de schiste en Algérie.
« Algeria Energy Forum » offrira l’opportunité aux Algériens de faire connaître davantage le domaine minier national et les mesures gouvernementales visant à en intensifier l’exploration, d’autant plus que l’Algérie s’apprête à adopter une nouvelle loi sur les hydrocarbures pour doper l’investissement pétrolier et gazier.
Le programme de cette conférence, organisé sur neuf séances, comprend l’intervention de hauts responsables de compagnies énergétiques internationales, comme Didier Holleaux, PDG du groupe français GDF-Suez, et Jacques Manaud des Grottes, président Afrique du groupe Total.
Halliburton, le groupe américain représenté par plusieurs responsables de projets de gaz de schiste, animera un atelier axé sur les défis et les opportunités de développement des gaz non conventionnels en Algérie.
La plupart des groupes et compagnies énergétiques activant en Algérie participeront à cette conférence à l’instar de Statoil, Repsol, Anadarko, Schlumberger, RWE et Talisman.
Pour l’Algérie, ce forum, organisé par le groupe CWC, organisateur d’événements énergétiques basé à Londres, constitue une occasion pour tisser des « liens forts » avec les géants de l’industrie du solaire qui vont y prendre part.
L’initiative Desertec (DII), un consortium industriel composé de 21 compagnies internationales, et représenté par son PDG Paul van Son, prendra également part à cette conférence.
Le groupe international Abengoa Solar qui avait déjà réalisé en Algérie la centrale hybride gaz/solaire de Hassi R’mel animera une session avec la compagnie First Solar, premier fournisseur mondial des solutions solaires, sur l’identification des technologies les plus durables pour promouvoir les énergies non renouvelables en Algérie.
La conférence sera ouverte par le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, qui doit prononcer une allocution intitulée : « assurer l’avenir énergétique florissant de l’Algérie ».
L’intervention du PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, portera quant à elle sur l’industrie des hydrocarbures et les moyens de maximiser le potentiel des ressources conventionnelles et non conventionnelles en Algérie, tandis que Le PDG de Sonelgaz, dont le groupe est chargé par les autorités publiques de mener le programme des énergies renouvelables, interviendra sur l’avenir de l’Algérie dans les énergies alternatives.*APS-02.11.2012.
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*Entrée en exploitation de la centrale électrique de Terga-(wilaya d’Ain Témouchent)
La centrale électrique en cycle combiné de Terga (Ain Temouchent) est entrée en production au mois de juin, a affirmé lundi le Directeur de l’antenne locale de la Société de distribution de l’ouest (SDO). Ce mégaprojet, d’une puissance de 1.200 mégawatts (3X 400 MW), «est entré en exploitation ce mois-ci et sa production sera largement suffisante pour couvrir les besoins de la wilaya et ceux d’autres régions du pays », a indiqué M. Hasni Boutouil lors d’une conférence de presse consacrée au bilan d’activités 2011. «Cette centrale est appelée à jouer un rôle déterminant dans le cadre de l’interconnexion des réseaux nationaux d’électricité », a-t-il ajouté.
Le chef de ce mégaprojet avait avancé la date du 15 juin 2012 pour sa réception lors de la visite ministre de l’Energie et des mines, M. Youcef Yousfi en septembre dernier, a-t-on rappelé. Avec pour actionnaires, les Groupes nationaux Sonelgaz (51%) et Sonatrach (49%), la centrale, fonctionnant au gaz naturel et au gasoil (secours), sera gérée par la société par actions (SPA) « Shariket Kahraba Terga » (SKT). Elle a été réalisée par le consortium dirigé par Alstom et comprenant la société égyptienne Orascom Construction Industrie pour la partie génie civil et construction, pour un montant de deux milliards de Dollars US. Elle assurera un apport appréciable en énergie électrique et contribuera à la sécurisation de l’approvisionnement énergétique du pays, outre les possibilités d’exportation de ce produit.
Ce grand acquis a permis, cette année à la wilaya, l’injection de 49 nouveaux postes transformateurs dont 29 pour la ville d’Ain Temouchent, a encore indiqué M. Hasni Boutouil. En parallèle, la SDO a lancé les travaux pour la concrétisation de trois nouvelles sources d’alimentation électrique, totalisant 50 km de réseaux à partir de Boutlelis (Oran). Toutefois, cette antenne reste confrontée au problème de recouvrement de ses créances auprès des abonnés ordinaires et administratifs. D’un total de 226,7 millions de DA, ces dettes sont d’une importance vitale pour l’entreprise, d’où l’importance de leur recouvrement, a-t-on évoqué. L’entreprise a du faire face, durant l’exercice 2011, à 15 actes de vols de câbles électrique en cuivre, soit une consistance de 15 km, a-t-il dit, signalant que la reprise de ces réseaux a coûté à la SDO un montant de 39,5 millions de dinars. Cette antenne a investi, en 2011, des montants de plus de 62 millions de DA pour l’électricité et plus de 7 millions de DA pour le gaz. En 2012, une somme de 539 millions de DA doit être investie dans ces deux domaines énergétiques, a-t-on également indiqué.(L’Expression-25.06.2012.)
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*Société Générale: une banque qui se porte bien en Algérie
Société Générale Algérie (SGA), détenue à 100% par le Groupe international Société Générale, qui est une des toutes premières banques privées à s’installer en Algérie depuis 1 999, a présenté hier à Alger son bilan d’activité et les résultats atteints en 2011.
Une présentation d’ensemble a d’abord été faite par Pierre Boursot, président du directoire, lequel a été relayé par divers responsables qui ont détaillé les volets des activités financières, des ressources humaines, de la formation ainsi que de la solidarité «active» de cette banque qui se dit «citoyenne». Le communicateur sur l’aspect financier a mis en exergue la croissance de la SGA laquelle se traduit, selon lui, par «la création d’emplois» précisant à cette occasion que la moyenne d’âge du personnel de la banque est de 32 ans. Il a développé les objectifs d’une politique de recrutement qui a qualifiée d’«ambitieuse». Toujours sur le plan financier proprement dit, il a indiqué que la SGA reste attentive aux enjeux de développement durable et qu’elle a organisé en Algérie le premier atelier sur la finance carbone, terme générique employé pour désigner les achats de réductions d’émissions de gaz à effet de serre en vue de compenser les émissions ayant lieu dans les pays de l’Ocde (Organisation de coopération et de développement économiques). Ainsi, «si vous pouvez négocier du blé, vous pouvez négocier du carbone» se plaisent à dire les courtiers de Wall Street. Abordant le volet formation, il a indiqué que le cursus de manager intéresse quelque 150 agents concernés par un parcours de formation et de culture managériales. Ainsi, 81 stagiaires ont été accueillis en 2011 et la formation a concerné 23 étudiants en fin de cursus universitaire venus des 3 grandes écoles de banque. 15 millions de dinars sont alloués à ce secteur par SGA qui a organisé des journées «métiers» dans les établissements scolaires.
Qualifiant la SGA de «banque citoyenne» là où elle est installée il a précisé qu’à peine 200 Français de souche travaillent à la SGA qui emploie 60.000 personnes de par le monde. L’activité solidaire déployée par SGA se distingue par divers dons de matériel au profit de pouponnières, écoles et aides sociales aux personnes âgées en notant particulièrement l’aide apportée aux femmes atteintes de cancer du sein. Il a également cité les sponsorings à Handisport suite à un contrat avec la Fédération algérienne des handicapés. (L’Expression-18.04.2012.)
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*Mercedes devance Renault en Algérie
Les Français ont pour habitude de se référer au modèle allemand. Pour tout. Pour le système de retraite, pour la création d’emplois, pour l’équilibre budgétaire, pour l’automobile, etc. Pour tout, absolument tout! Ils n’ont pas tort. Les Allemands viennent, encore, de les prendre de vitesse dans l’industrie automobile en Algérie. Trois sociétés à capitaux mixtes ont vu le jour, hier, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. Une pour la production, à Rouiba, de camions, cars et bus, la seconde produira, à Tiaret, des véhicules utilitaires et enfin la troisième, à Oued Hamimine (Constantine), pour la production de moteurs des gros engins. Dans ces trois sociétés, la partie algérienne est représentée par plusieurs entités économiques du secteur public dont la Snvi, le fonds d’investissement Aabar représente les Emirats et Mercedes-Benz la partie allemande. Les véhicules (camions et utilitaires) seront produits dès 2013 et en 2014 suivra l’usine des moteurs pour les gros engins. Pendant que le groupe français Renault «joue les prolongations» dans son projet en Algérie, même lorsque l’industrie automobile tombe en ruine dans son pays, la célèbre marque allemande Mercedes le devance et s’installe en force en Algérie. Il sera dit que les Allemands auront toujours une longueur d’avance sur les Français. Comme une fatalité. Voilà un sujet qui alimentera, sûrement, le petit déjeuner que partageront, ce matin, les chefs d’entreprises françaises en Algérie avec leur ministre des Affaires étrangères en visite dans notre pays. Dès 2013, 10.000 véhicules particuliers Mercedes sortiront de l’usine de Tiaret. Une quantité qui «rognera» sur celle qu’écoulent les autres marques sur notre marché. La montée en cadence de la production fera le reste. A terme, l’automobile allemande se fera une place plus que confortable dans le parc algérien. Il va sans dire qu’un réseau de services après-vente est déjà prévu par les Allemands. Il suivra la progression de la production. Les équipementiers ou sous-traitants algériens auront, avec le temps, appris à travailler sur le modèle allemand. Une référence pour le développement durable. Globalement, les trois sociétés mixtes ne vont pas faire dans le bricolage. Entre les camions, cars, bus, véhicules tout-terrain, utilitaires et les moteurs, l’éventail de production touche une importante partie de l’ensemble du secteur des transports en Algérie. A la clé, ce sont des milliers d’emplois, des centaines de PME-PMI, une grande stimulation de l’économie locale autour des sites d’implantation, une formation et un transfert de technologie de haut niveau. Ceci dit, la création de ces trois sociétés mixtes mettent à plat tous les prétextes avancés jusque-là par Renault pour ne pas investir en Algérie. Rappelons-nous son argument du coût du travail en Algérie pour justifier son implantation à Tanger. Le même argument que celui de PSA qui met sur le coût du travail son plan de licenciements. Pas plus tard qu’hier, Henri Emmanuelli, ancien secrétaire d’Etat français au budget, a «démoli» cet argument. Il a rappelé que le coût horaire de la main-d’oeuvre dans l’industrie automobile allemande est de 43, 14 euros alors qu’en France il n’est que de 33, 38 euros. Pourtant, l’automobile allemande se porte bien. On peut y ajouter «l’absence des équipementiers en Algérie» avancée par Renault. On a envie de lui conseiller de demander aux Allemands ce qu’ils font de cet argument en s’installant chez nous. En réalité, la coopération algéro-allemande relève de l’intérêt mutuel des deux pays. Sans autre considération. C’est pourquoi la création des trois sociétés avec les Allemands est bien accueillie par les Algériens. Elle rassure et s’intègre parfaitement dans la stratégie industrielle qui pérennise notre économie hors hydrocarbures. Pour nous, l’essentiel est là! *Par Zouhir MEBARKI - Lundi 16 Juillet 2012 – l’Expression.
**Les usines tant attendues par les Algériens pour la production de camions, bus et engins de la marque allemande Mercedes ouvriront leurs portes en 2013.
Celle destinée à la fabrication de moteurs Mercedes Benz, Deutz et MTU sera opérationnelle en 2014, «après réalisation des investissements d’infrastructures», précise le communiqué du MDN. Ces investissements entrent dans le cadre du protocole d’accord portant sur la création de trois sociétés par actions entrant dans le cadre du partenariat entre l’Algérie et le géant allemand Daimler. Ce protocole fait état de la création de trois entités : la société algérienne de production de poids lourds de marque Mercedes Benz, dont le siège est situé à Rouiba ; celle destinée à la fabrication de véhicules 4×4 et utilitaires légers de marque Mercedes Benz se situe à Tiaret (l’ancien site de Fatia) ; la troisième entité, située à Oued Hamimine, dans la wilaya de Constantine, produira des moteurs de marque allemande (Mercedes Benz, Deutz et MTU), selon le communiqué du MDN .
La société de Rouiba produira 15.000 camions et bus par an, alors que celle de Tiaret fabriquera 10.000 véhicules tout-terrain et véhicules légers utilitaires par an. Le démarrage de la production est prévu en 2013, mais le communiqué n’a pas précisé le mois d’entrée en production. La société algérienne pour la fabrication des moteurs devra entrer en service au courant de l’année 2014. Elle produira 26.000 moteurs par an. Ces moteurs seront destinés à «motoriser notamment les véhicules industriels, les engins agricoles et les engins de travaux publics». Lors de sa visite en Algérie, il y a de cela quelques mois, Peter Alexander Trettin, président et chef exécutif Europe, Afrique et Asie de Daimler, a évoqué, avec le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdelmalek Guenaïzia, l’état d’avancement des projets communs de Rouiba (véhicules industriels, cars et bus), de Tiaret (véhicules 4×4 et fourgons) ainsi que le projet moteurs de Oued Hamimine (Constantine). Ce programme, faut-il le préciser, entre dans le cadre du partenariat industriel et commercial algéro-émirati-allemand. D’autres prétendants pourraient faire leur entrée à l’image de l’autre constructeur allemand de véhicules légers, Volkswagen, par le biais du fonds d’investissement qatari qui détient des actions dans le groupe. «Aujourd’hui, je peux vous confirmer que toutes les conditions sont réunies ou en cours de mise en œuvre pour lancer une construction d’automobiles en Algérie (…). La fin de l’année 2012 constituera, nous l’espérons, la date de démarrage effectif du développement de l’industrie automobile en Algérie», a déclaré le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, dans un long entretien à l’APS. (source: El Watan-16.07.2012.)
**Air France et Alitalia affichent une bonne santé en Algérie…
L’alliance d’Air France-KLM avec Alitalia porte ses fruits. Les deux compagnies affichent de bonnes progressions en termes de vente de billets en Algérie. Une nouvelle agence est désormais opérationnelle à Alger.
(Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Pas de chiffres mais des tendances. Les directrices d’Air France et d’Alitalia en Algérie ne cachent pas leur satisfaction des résultats enregistrés lors du premier semestre de l’année en cours. Une progression et une augmentation de parts de marché saluées par Giselle le Nozer et Wassila Boussad qui annonçaient, hier, l’ouverture d’une nouvelle agence commune au niveau du Sofitel. Un choix qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat et qui «témoigne de la priorité des deux compagnies d’offrir à leurs clients en Algérie de nombreuses possibilités de correspondance optimisées sur tout le réseau des trois partenaires», expliquait hier la première responsable d’Air France. Pour le mois de Ramadan, des tarifs promotionnels seront consentis sur les vols d’Air France avec un Alger-Marseille à 15 000 dinars et un Alger-Paris à 34 000 Dinars. A une question relative à la politique des prix, la directrice d’Air France répondra que les tarifs pratiqués en Algérie résultaient de plusieurs facteurs, notamment un environnement peu concurrentiel. Un marché que la directrice d’Alitalia a qualifié de «particulier » et ne ressemblant même pas à celui des pays voisins. Néanmoins, les voyageurs y bénéficient d’avantages quasi similaires à ceux accordés sous d’autres cieux. C’est le cas du programme BlueBiz qui est destiné aux petites et moyennes entreprises et qui permet d’accumuler des points en fonction du nombre de voyages effectués. Des Blue crédits qui sont par la suite automatiquement convertibles en billets, en sur-classement ou en excédent de voyage. L’adhésion à ce système est gratuite et est sans conditions préalables. Les détails sont visibles sur le site internet d’Air France. Un site qui a fait peau neuve avec une toute nouvelle charte graphique.
N. I…L’adhésion d’Air Algérie au Sky Team n’est pas impossible
Ayant formulé le vœu de rejoindre l’alliance des compagnies aériennes Sky Team, Air Algérie pourrait le faire prochainement. La directrice d’Air France, qui dit n’avoir pas eu vent d’informations à donner au sujet de contacts entre Sky Team et Air Algérie, affirme néanmoins que l’ensemble des compagnies membres seront heureuses d’accueillir Air Algérie comme cela a été le cas récemment pour les compagnies saoudienne et libanaise.(19.07.2012.)
**Découverte de gaz et pétrole au sud-est de Hassi Messaoud
Le numéro un allemand de l’énergie EON, qui cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement, a annoncé mardi avoir trouvé du gaz et du pétrole en Algérie, où il est associé avec le groupe public Sonatrach. La découverte, qualifiée de prometteuse par EON dans son communiqué, a eu lieu dans une zone située à 250 kilomètres au sud-est de Hassi Messaoud, dans le Sahara oriental. Il s’agissait du septième forage effectué dans le cadre d’un permis délivré en 2008, détenu à 51% par Sonatrach et à 49% par EON, qui a la direction opérationnelle. Le groupe allemand a fait savoir qu’il allait maintenant procéder à d’autres forages pour évaluer la quantité d’hydrocarbures sur le site. Ces découvertes en Algérie sont une nouvelle étape dans l’activité d’exploration et de production en pleine croissance d’EON, a commenté Frank Sivertsen, qui dirige la division concernée, EON E&P.L’Algérie est un pays jugé particulièrement attractif par les grands noms allemands de l’énergie, qui sont très dépendants du gaz russe et qui cherchent à diversifier leurs sources. Le numéro deux allemand de l’énergie, RWE, est également actif en Algérie via sa filiale pétrolière et gazière DEA. (Réflexion-18.07.2012.)
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Le FMI prévoit une croissance de 3,1% pour l’Algérie en 2012
Le Fonds monétaire international (FMI) table sur une croissance du PIB de l’Algérie de 3,1% en 2012 et de 3,4% en 2013, a-t-il indiqué mardi dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales. Par ailleurs, l’institution de Bretton Woods prévoit une inflation de 5,5% en 2012 et de 4,5% en 2013.Abordant la question de l’emploi, le Fonds avance que le taux de chômage connaîtra des baisses consécutives en Algérie en passant à 9,7% en 2012 avant de se replier encore à 9,3% en 2013, contre 10% en 2011. (Ennahar-17.04.2012.)
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*L’Algérie plus stable que les pays touchés par le Printemps arabe, selon Global Peace Index
En raison du déclin de leur niveau de pacifisme, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont maintenant les régions les moins pacifiques du monde. Cette dégradation reflète largement les bouleversements et l’instabilité résultant du Printemps arabe. En effet, les cinq indicateurs du GPI qui ont le plus baissé l’année dernière concernaient des mesures relatives à la sûreté et à la sécurité dans la société, et semblent refléter l’agitation qui secoue le monde arabe depuis décembre 2010. En raison de l’éclatement de la guerre civile en Syrie, le pays a dégringolé dans le classement, enregistrant la plus forte chute, suivi de l’Égypte et de la Tunisie, respectivement, tous deux recouvrant d’une révolution. (12.06.2012.)
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Lors des « Rencontres Algérie 2012″ organisées à Paris par l’Agence française pour le développement international des entreprises, Ubifrance, le directeur général de l’Agence nationale de développement de l’investissement, Abdelkrim Mansouri a plaidé pour des investissements étrangers productifs en Algérie au lieu de simples échanges commerciaux, pour réduire le coût des importations. « L’Algérie veut substituer à ses besoins énormes d’importation une production nationale à laquelle les investisseurs étrangers sont invités à concourir en établissant des partenariats bénéfiques pour les deux parties », a-t-il déclaré devant des économistes et des hommes d’affaires algériens et français. Mieux encore, M. Mansouri a informé les investisseurs potentiels que des projets dans divers secteurs proposées par des opérateurs algériens existent déjà et n’attendent que des partenaires étrangers pour les mettre en œuvre. « La Bourse de partenariats » élaborée par l’ANDI contenant tous ces projets dont 10 dans les matériaux de construction, 18 dans les industries diverses, 8 dans l’industrie chimique, 22 dans l’agroalimentaire, 6 dans la santé et 6 dans le tourisme, est consultable à distance.
Des dizaines de projets maturés attendent des partenaires étrangers
« Ces projets sont maturés par leurs promoteurs, qui souhaiteraient rencontrer des hommes d’affaires étrangers pour monter ensemble des joint-ventures et produire en Algérie », a indiqué le directeur général de l’ANDI. Evoquant les importations de l’Algérie et la volonté de l’Etat algérien de les réduire en faveur d’investissements productifs, M. Mansouri a indiqué que le volume des importations de l’Algérie a atteint 46 milliards de dollars en 2011, dont 3 milliards représentant sa facture du blé et 1,7 milliard pour les produits pharmaceutiques. « J’incite les investisseurs français à venir investir. L’Algérie souhaiterait substituer ces importations par la production nationale et les activités induites par le plan quinquennal 2010-2014 (plus de 286 milliards de dollars) pourraient être facilement supportées par des PME », a-t-il lancé. Il a assuré que le risque Algérie a « beaucoup évolué » de 1998 à 2010. Ce risque a considérablement baissé ces dernières années et l’Algérie, comparée à ses voisins et à certains concurrents comme l’Egypte, est le pays le plus stable de la sous-région, politiquement et économiquement », s’est félicité le responsable algérien, signalant que tous ses indicateurs macro-économiques sont « au vert ». (source: Cap Export Algérie)
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**LG envisage d’ouvrir une usine en Algérie
Une étude réalisée au niveau de 50 pays place le marché algérien à la 3e place, en termes de croissance pour LG.
Fraîchement installé, le nouveau DG de LG Algérie ne cache pas les grandes ambitions qu’affiche le géant sud-coréen pour le marché algérien. Comme première étape, Ahn Woo Sang, n’exclut pas l’installation d’une usine de montage des produits LG en Algérie. La maison mère à Séoul n’écarte pas cette possibilité. C’est ce qu’a affirmé M.Sang, jeudi lors de sa première rencontre avec la presse algérienne au siège de LG Algérie, sis à Dely Ibrahim, Alger. Le DG de LG estime que cette option est motivée notamment par l’importance que représente le marché algérien. Dans une étude réalisée au niveau de 50 pays, l’Algérie est classée 3e pays des marchés les plus importants, en terme de croissance, pour LG. Elle arrive après l’Iran et les Etats-unis d’Amérique. Cela sous-entend que l’Algérie est le premier pays le plus important en Afrique et dans le Monde arabe. LG a réalisé une croissance de 70% en 2011 sur le marché algérien. Un chiffre perçu comme très encourageant. Pour M.Sang, un tel résultat dépasse de très loin les prévisions tracées en début de l’année. Pour l’année en cours, il affirme que les investissements de LG seront triplés, sans préciser le montant exact d’investissement. Une chose est certaine, le nouveau patron de LG Algérie table sur les produits de LG, avec rapport qualité, prix, pour devenir la marque préférée des Algériens.
La politique de LG est de faire en sorte de devenir la marque number one sur le marché algérien, et ce aussi bien au niveau des produits blancs que ceux de l’électronique. M. Sang annonce que depuis l’installation officielle de LG en Algérie, en avril 2010, beaucoup de temps a été consacré pour l’organisation et l’implantation de la société au niveau national. C’est ce qui a permis à son entreprise d’ouvrir environ 70 showrooms au niveau national. Cette même politique sera développée en 2012, avec comme objectif de tripler le nombre de showrooms avant la fin de l’année en cours. Cette année, LG va axer, explique le même responsable, sa politique sur les télévisions et les téléphones mobiles. Dans ces deux segments, LG est passé de 6 à 19%, en terme de croissance, pour les LCD. En ce qui concerne la part de marché dans la téléphonie mobile, elle est de l’ordre de 9% avec une croissance de 270%, dévoile-t-il, citant le bureau d’études GFK. «Pour longtemps, nous sommes leader dans les produits blancs (renforçateurs, machines à laver et climatiseurs), cette année nous ferons de nos télévisions et de nos téléphones portables, les produits fétiches des Algériens», a-t-il annoncé. Pour y parvenir, M.Sang estime que son entreprise a largement les qualités requises pour s’imposer sur le marché algérien dans son segment électronique. «Nous offrons la meilleure qualité avec des prix très concurrentiels. Mais nous avons un atout que nos concurrents ne possèdent pas, à savoir la garantie de nos produits. Nous sommes les seuls qui avançons une garantie de 10 ans sur les moteurs de machine à laver et réfrigérateurs. Nous étions certifiés par un bureau d’études allemand, VDE, comme étant les seuls à pouvoir offrir une telle qualité aux consommateurs», a-t-il dit encore. Abordant le problème du marché informel, M.Sang affirme que cela constitue un obstacle important pour tous les opérateurs et non pas uniquement à LG. (L’Expression-22.01.2012.)
**Monroe s’installe en Algérie…Il propose plus de 3000 références
Le groupe Tenneco vient d’ouvrir un bureau de liaison en Algérie. Cette stratégie est dictée par une forte demande en pièces de rechange d’origine. Les références de Monroe devront couvrir la majorité des véhicules européens, japonais et coréens.
La croissance qu’enregistre le marché de l’automobile en Algérie attire de plus en plus les équipementiers soucieux de développer des liaisons et une prestation de proximité. Mieux vaut tard que jamais, l’équipementier Monroe, qui voudrait s’inscrire dans cette dynamique, prolonge sa gamme de pièces de rechange, dont la suspension et la direction.
Le challenge est permis dès que le groupe Tenneco vient d’ouvrir un bureau de liaison en Algérie. La représentation en Afrique du Nord est dirigée par le responsable régional, Mounir Aït Aïssa, appelé afin à apporter l’aide et le support marketing aux distributeurs officiels en Algérie et autres pays voisins.
En ce sens, le directeur du développement au sein de la division pièces de rechange Europe, Didier Longret, a affirmé que “grâce à la nouvelle gamme de produits de suspension et de direction de Monroe, les installateurs ont à leur disposition un éventail encore plus large de pièces de haute qualité, qui leur permettra désormais d’offrir des prestations complètes en matière de suspension et de contribuer ainsi à améliorer la sécurité et le confort des véhicules. Nous souhaitons donc leur apporter une expertise et un savoir-faire technique de pointe pour une prestation complète sur la suspension”. Proposant, dans un premier temps, plus de 3000 références, Monroe renforce son image de fournisseur privilégié auprès des professionnels de l’installation en matière de suspension.Il faut savoir que l’offre Monroe se compose notamment de 1051 références en pièces de direction (incluant des biellettes, rotules et soufflets de direction), 1620 références en pièces de suspension (triangles et rotules de suspension, butées d’amortisseurs et silentblocs), ainsi que 468 références en matière de barres stabilisatrices (biellettes de barre stabilisatrice et kits de montage). Cette panoplie de produits est explicitement décrite dans un catalogue homologué Monroe, où les professionnels vont retrouver toutes les références couvrant la majorité des véhicules européens, japonais et coréens. Ces pièces sont dans le catalogue électronique Tec-Doc ou sur catalogue électronique Monroe seulement. Une manière de se prémunir contre la contrefaçon. Sur ce registre, “les pièces de suspension et de direction représentent une part importante et primordiale des véhicules modernes et permettent aux conducteurs de bénéficier d’une plus grande maîtrise et d’un meilleur confort. Les pièces de suspension et de direction sont très fortement sollicitées au cours de la conduite. Situées dans des espaces non protégés, sous la voiture à proximité de la roue, ces dernières sont donc très exposées à l’eau, à la neige, au sable et autre impact, d’où la nécessité de vérifier régulièrement les systèmes de suspension et de direction”, explique-t-on. (Liberté-06.12.2011.)
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*Volkswagen veut construire une usine automobile en Algérie
*L´Algérie est un marché qui absorbe 300.000 nouvelles voitures/an
Les discussions autour du projet d’usine automobile en Algérie sont d’une brûlante actualité.
Alors que les discussions entre les pouvoirs publics algériens et le constructeur automobile français Renault accusent le pas, l’allemand Volkswagen est plus que jamais pressenti pour figurer comme candidat de choix pour le projet d’usine automobile en Algérie. Le ministre de l’Industrie, de la PME, et de la promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi, qui s’est exprimé sur les ondes de la radio nationale, vient à ce titre de faire savoir que son département avait remis une conception d’un projet de fabrication de véhicules au constructeur automobile allemand Volkswagen. «Avec Volkswagen, nous avons tenu deux réunions et nous avons remis un dossier technique sur la conception du projet (…). Nous attendons actuellement une réponse de sa part pour engager ensuite les discussions techniques», a indiqué le ministre. Rappelons que le patron de l’Industrie algérien a déjà signalé que le constructeur Volkswagen voulait investir seul en Algérie, alors que les Sud-Coréens sont intéressés par le montage automobile.
Les discussions autour du projet d’usine automobile connaissent donc un regain de dynamisme et le constructeur Renault, qui traîne la patte, risque d´être dépassé par ses concurrents. Contrairement aux constructeurs français, les Allemands et les Sud-Coréens sont plus déterminés à investir en Algérie. Généralement, la conception du projet sur le plan technologique a été arrêtée et il est question aujourd’hui d’approcher le volet de la sous-traitance, lequel verra l’intégration progressive des entreprises algériennes à ce schéma. Le taux d’intégration sera alors entre 20% à 25% dans une première étape pour augmenter ensuite à 60% avec l’intégration de la pneumatique et du vitrage.
Ces sous-traitants, déjà identifiés, vont permettre de développer, après leur mise à niveau, une filiale de l’industrie automobile en Algérie. Rappelons par ailleurs que le constructeur allemand veut prendre en charge la totalité de l´investissement sans compliquer la donne. «Si l’autre constructeur veut faire un partenariat en Algérie, Volkswagen préfère investir seul alors que les Coréens optent plutôt pour le montage», avait dernièrement déclaré M. Benmeradi, en marge des assises du Commerce. M.Benmeradi avait presque au même moment affirmé au sujet de l’usine automobile en Algérie: «Il y a de la place pour tout le monde.» Et d’ajouter: «Nous sommes en train d´étudier toutes les propositions».
A l’en croire, l´Algérie est un marché qui absorbe 300 000 nouvelles voitures/an et peut, par conséquent, «s´engager dans deux ou trois projets à la fois». En parallèle à ces déclarations, M. Benmeradi a annoncé la réalisation d’un complexe sidérurgique de 5 millions de tonnes/an avec un partenaire qatari. L’usine va aider à réduire les importations importantes de produits sidérurgiques, a-t-il indiqué «Nous avons identifié des partenaires avec lesquels nous avons signé un premier document d’entente», a déclaré M. Benmeradi à la Radio nationale.
L’investissement sera engagé suivant les nouvelles règles de partenariat édictées par l’ordonnance sur l’investissement (51%-49%), a-t-il précisé tout en évoquant la décision de l’Etat de poursuivre son investissement avec ArcelorMittal. (L’Expression-25.10.2011.)
**Au sujet d’implantation d’une usine Volkswagen en Algérie, certaines sources rapportent que des pourparlers seraient en cours autour d’un projet d’assemblage de véhicules en Algérie. Le groupe allemand aurait insisté beaucoup et proposé même de considérer l’Algérie comme son point d’appui pour le marché africain. Volkswagen progresse suivant des objectifs stratégiques clairs et conformes à la politique économique du pays. Volkswagen compte seulement et uniquement trois usines hors l’Allemagne -une usine au Mexique qui fabrique la Beettle, une en Espagne pour la Polo et une usine en Chine en raison de la portée de ce méga marché. A l’exception de ces trois filiales, toutes les usines de Volkswagen sont implantées en Allemagne»…la prochaine serait installée en Algérie…(26.03.2012.)
***cloture du Salon international de l’automobile..Il a drainé un monde comme jamais vu.
Le Salon international de l’automobile a baissé rideau après avoir connu une affluence record.
Contrairement aux éditions précédentes, le Salon de l’automobile, cette année, a drainé un monde fou. Du jamais-vu. Avec plus de 50 exposants, c’était une véritable opportunité pour les concessionnaires de démontrer le succès de leur mode d’organisation. La 15e édition du Salon international de l’automobile d’Alger, qui s’est déroulée durant 10 jours au Palais des expositions (Pins maritimes), a réuni toutes les firmes présentes en Algérie… qui n’ont d’ailleurs fait que vendre.
Du côté du Palais des expositions (Safex), dix jours durant, l’ensemble des participants ont tenté de réussir un sans-faute… et ils ont presque reussi. L’opportunité était offerte aux membres de l’AC2A, mais également à la Safex, de souligner la création d’espaces dédiés à l’encouragement des investissements économiques dans le secteur automobile et la promotion de la sous-traitance nationale, la prévention et sécurité routières et la mise en place d’un programme d’animation multiforme traitant de thématiques d’intérêt national. Des promotions et des surprises, tout y était. Et des foules de visiteurs étaient là pour la découverte. Des «pics» ont été constatés durant les week-ends, rappelant ceux que connaissait autrefois la Foire internationale d’Alger. Avec ses dizaines d’hectares, le Palais des expositions des Pins maritimes, situé à 10 km à l’est d’Alger, s’est avéré incapable de contenir un tel événement. Le bâti n’aura pas suffi à contenir tout les modèles et les parkings n’ont pas pu contenir aussi les visiteurs affluant sur la foire.A l’intérieur, les stands débordaient de véhicules. A l’extérieur, des fourgons tôlés, des camions à benne, à plateau ou des frigos et même des véhicules de tourisme, étaient entreposés dans le désordre.De l’avis des concessionnaires, le SIA n’a jamais connu autant de commandes. D’ailleurs, ce salon a été l’occasion pour les concessionnaires d’écouler leurs stocks. Plus aucun véhicule de disponible chez la majorité d’entre eux, et cela au moins jusqu’au moins de juin. L’exemple de la Skoda Fabia Monte Carlo est le plus frappant. Cette série limitée présentée par Sovac s’est écoulée en moins d’une semaine. Et malgré cela, les potentiels acheteurs continuaient à affluer dans l’espoir d’en commander. C’est le cas aussi pour les Polo de Volkswagen et les Ibiza de Seat qui sont présentées par le même concessionnaire, à savoir Sovac. Donc, en plus d’avoir connu une affluence record, le 15e SIA a démontré la passion qu’ont les Algériens pour l’automobile.
A côté de l’automobile, d’autres stands d’un autre type ont attiré les foules. Il y a eu la présence de stands d’associations de prévention des accidents de la route, de la Protection civile, de la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), de la Gendarmerie nationale… Vulgariser, expliquer, écouter, étaient les maîtres mots qui s’échangeaient pour sensibiliser et convaincre les visiteurs sur la réalité de l’insécurité routière.
Au-delà des efforts consentis par les éléments du département spécialisé en accidentologie à l’Institut de la GN de Bouchaoui et des escadrons de la Dgsn, on relèvera le merveilleux travail que font des associations qui ne lésinent pas sur leurs efforts. L’association El Baraka a également occupé un espace important lors de ce salon pour expliquer aux visiteurs les conséquences de l’insécurité routière. En somme, et pour revenir au monde de la voiture, une certitude nous vient à l’esprit: les Algériens achètent! «Qui a dit que l’Algérien n’est pas riche?», tranche Samir en souriant.
***Sonatrach prévoit d’investir plus de 68 milliards de dollars d’ici 2016
Le groupe pétrolier national Sonatrach prévoit des investissements de 68,2 milliards de dollars pour la période 2012-2016, annonce lundi le P-dg du groupe, M. Abdelhamid Zerguine, selon lequel les réserves prouvées de l’Algérie sont évaluées à environ 4 milliards de TEP. Les principales missions de Sonatrach à l’orée 2016, dans l’amont pétrolier sont »le renouvellement des réserves pétrolières et gazières », a souligné M. Zerguine. »L’élargissement du portefeuille des activités de l’exploration est passé de 30 périmètres de recherche en 2011 à 57 périmètres de recherche et 15 périmètres de prospection en 2012 », a-t-il ajouté dans un entretien à El Moudjahid.
»A l’horizon 2014, il est même prévu 79 périmètres de recherche, et le programme prévisionnel d’exploration pour la période 2012-2016 comprendra une moyenne de 10.000 km2/an pour la sismique 2D et 18.000 km2/an pour la sismique 3D », a-t-il détaillé, précisant que »la majeure partie de ce programme prévisionnel, soit 86%, sera prise en charge par Sonatrach en effort propre ». Selon M. Zerguine, ce programme devrait porter la production primaire d’hydrocarbures à 234 Millions de TEP (tonne équivalent pétrole) en 2016, soit une hausse de 11%. Dans l’aval, »plus de 27,5 millions de m3 de gaz naturel liquéfié (GNL) sont produits alors que 7,2 millions de tonnes de GPL étaient séparées dans le Nord », a t-il indiqué, précisant que le volume total des hydrocarbures commercialisés s’élève à 148 millions de TEP dont 11 millions de TEP exportés. Le volume du pétrole traité par les raffineries du Nord a atteint, selon M. Zerguine, 21millions de tonnes. Les exportations du groupe ont atteint près de 72 milliards de dollars en 2011, contre 57 milliards de dollars en 2010, en hausse de 26%. Environ 3.697 milliards de dinars ont été versés au Trésor public au titre de la fiscalité pétrolière, en hausse de 27% par rapport à 2010, rappelle-t-on. (APS-28.05.2012.)
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**Pierre Boursot président du directoire de la Société Générale Algérie(SGA)
La filiale algérienne n’est pas affectée par la crise
Si les grandes banques des pays de la zone euro se trouvent en position de baisse de trésorerie, la Société Générale en tant que société mère «n’est pas plus impactée par la crise que les autres banques», a affirmé hier, le président du directoire de la Société Générale Algérie(SGA), Pierre Boursot, qui a succédé en mi-juin dernier à Gerald Lakaze qui était à la tête de la SGA durant ces 4 dernières années. Certes, il y a le fait que cette baisse a tendance à s’étendre sur la monnaie unique ou à l’euro d’où la première préoccupation de la Banque centrale européenne qui consiste en l’injection de capitaux ou la recapitalisation des banques. Mais encore là, «il n’y en aura pas d’effet sur la filiale algérienne. La SGA ayant acquis une certaine autonomie, se suffit à elle même dans la mesure où elle prête l’argent qu’elle a récolté. La banque SGA s’autofinance en matière de la trésorerie et n’a jamais obtenu de prêt de la maison mère en matière de ligne de trésorerie», a-t-il expliqué. Outre qu’elle n’a pas été affectée par les dernières pertes qu’a subies la société mère à travers le monde, la filiale algérienne de la Société Générale (SGA), installée en Algérie depuis 2000, «continue de réaliser des performances», a-t-il précisé. Cette résistance aux chocs financiers, manifestée par la SGA, résulte de l’autonomie financière dont jouit la banque qui «s’autofinance sur le marché algérien et ne bénéficie d’aucune ligne de crédit de la société mère», a-t-il encore précisé aux journalistes. «Nous avons une large trésorerie qui nous a épargnés de l’impact des rétrécissements des banques européennes», a-t-il réitéré. «Le marché algérien a offert à SGA l’opportunité d’avoir une solidité financièrement». M. Boursot a estimé que «rares sont les pays qui ont la chance d’avoir autant de liquidités sur leurs marchés». En 2008, Société Générale avait annoncé des pertes massives de plusieurs milliards de dollars dues à une fraude interne et à des dépréciations d’actifs engendrées par la crise des subprimes aux USA. La Société Générale Algérie qui compte un réseau de 75 agences opérationnelles ambitionne d’atteindre d’ici 2015, le chiffre de 120 agences pour couvrir les régions de l’intérieur et du Sud du pays suivant les orientations des autorités monétaires algériennes. «12 agences dont le dossier d’autorisation est soumis à la Banque d’Algérie sont en attente d’ un agrément», fait savoir le même responsable en souhaitant que «la délivrance de cette autorisation soit un peu plus rapide». Cette banque, gérant un portefeuille de 294.685 clients -l’équivalent de 700.000 comptes- dont 265 000 particuliers, 5400 PME et 286 grandes entreprises privées (celles dont le chiffre d’affaires dépasse les 4 milliards de dinars) a atteint un chiffre d’affaires de 12 milliards de dinars en octobre 2011. En l’espace de 10 ans, son capital est passé de 500 millions à 10 milliards de dinars et à près de 25 milliards de fonds propre. Selon son président, la SGA n’a augmenté ses dividendes que deux fois, puisque les profits sont réinvestis pour le développement de la société. «L’encours des engagements de SGA en Algérie est estimé à 224 milliards de DA dont 120 milliards de DA de crédits décaissés», a-t-il indiqué. Au cours des 10 premiers mois de 2011, la banque, qui emploie plus de 1400 personnes, a enregistré 2 milliards de DA de bénéfices.
La SGA, détenue à 100% par le groupe Société Générale qui compte 35 filiales à travers le monde, est parmi les premières banques privées étrangères installées en Algérie. Concernant la filiale d’assurance que la SGA comptait créer en partenariat avec un partenaire privé, le président dira que «la SGA aurait aimé être majoritaire dans la mesure qu’il s’agit des produits spécifiques et sensibles, ce que la règle des 51/49 et d’autres problèmes qui se sont greffés ne permettaient pas. Toutefois, la création de la filiale en partenariat avec une compagnie d’assurance internationale (Sogicap) est maintenue».(L’Expression-07.12.2011.)
** Industrie : amélioration des performances du secteur public
Les performances du secteur industriel public ont connu une amélioration « notable » durant les dix premiers mois de 2011 avec notamment une hausse de 12% de son chiffre d’affaires sur un an, indique la Société d’études économiques d’analyses financières et d’évaluation prospective (Ecofie).
Les entreprises publiques économiques (Epe) ont enregistré « une nette amélioration, un regain d’activité et une tendance de redynamisation » surtout en termes de valeur ajoutée, d’excédent budgétaire et d’effectifs employés, précise l’Ecofie dans son dernier bilan. Ainsi, il a été enregistré une augmentation globale du chiffre d’affaires du secteur à 244 milliards de DA (+12%) durant la même période par rapport à l’exercice 2010.
Selon l’Ecofie, la branche agro-industrie a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 47%, suivie de la chimie-pharmacie dont le chiffre d’affaires a augmenté de 25%, et les matériaux de construction (+13%). Quant au chiffre d’affaires de la branche de l’industrie mécanique, il a crû de 7% entre janvier et octobre 2011. « Ces quatre branches totalisent à elles seules 72% du chiffre d’affaires global (des entreprises publiques industrielles). La métallurgie reste en net recul en raison des baisses affichées par plusieurs entreprises de cette branche (Alfapipe-Entpl-Emb) », explique-t-on.
Le bilan de l’Ecofie, qui analyse le chiffre d’affaires, la valeur ajoutée, l’excédent budgétaire d’exploitation et des effectifs, a fait ressortir une hausse de 11% de la valeur ajoutée réalisée par ces entreprises à 98 mds DA. Cette « progression notable » s’explique, selon le document, « à la fois par l’augmentation aussi bien de la production physique qu’à l’effet des prix ».
Ainsi, la branche industrie alimentaire a enregistré une hausse de la valeur ajoutée de 38%, (+18) pour les entreprises publiques relevant de la filière chimie-pharmacie, et (+14) pour la branche mécanique. Ces résultats, relève le bilan de l’Ecofie, « sont perceptibles surtout au niveau des entreprises publiques économiques (EPE) de la SGP Céréales (Cegro), et de Saïdal (médicaments). De plus, il y a lieu de noter que +l’effet prix+ a également joué en faveur de la Snta (tabac et allumettes) ». L’Ecofie souligne, dans ce sens, que « le niveau de production du groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica) a assuré le maintien des prix de vente sortie usine au profit des consommateurs ». En revanche, l’industrie métallurgique et des constructions métalliques a connu une baisse de sa valeur ajoutée entre janvier et octobre 2011 de 12%, de même pour la branche industries électriques et électrodomestiques (-8%) et (-5%) pour l’industrie du textile et les cuirs.
S’agissant de l’excédent budgétaire d’exploitation, l’Ecofie a souligné qu’il était en hausse de 19,8% à 45 mds DA, en raison notamment de « l’amélioration de la valeur ajouté » ajoutant, cependant, que trois branches ont connu « un niveau de recul assez conséquent en raison notamment du poids de charges de personnels.
Il s’agit des textiles, cuirs et bois (-47%), de l’industrie électrique et électronique (635%) et de la métallurgie et constructions métalliques (-29%) ». L’Ecofie a, par ailleurs, indiqué que le secteur industriel public employait, entre janvier et octobre 2011, 97.338 agents un chiffre en hausse de 1,5%, précisant que les contrats à durée déterminée (CDD) représentent 30% de l’ensemble des effectifs. L’évolution des effectifs s’explique par « l’intégration au secteur de l’entreprise Tonic-industrie », ajoute-t-on de même source. (Echorouk-07.12.2011.)
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*****Le nouveau programme quinquennal d’investissements publics (2010-2014) que vient d’adopter le Conseil des ministres est tellement grandiose et ambitieux qu’il ferait renaître l’espoir chez le plus pessimiste d’entre nous. Du jamais-vu! 286 milliards de dollars d’investissements. Deux fois plus que le précédent programme (2005-2009) dont on ressent pourtant une nette amélioration tant sur la vie quotidienne des citoyens que sur la réalisation d’infrastructures structurantes. Le cauchemar de la pénurie d’eau est à présent oublié. A tous les barrages construits jusque-là et qui permettent aujourd’hui à pratiquement tous les foyers d’avoir de l’eau sans interruption, vont s’ajouter 35 autres barrages, 34 stations d’épuration et 8 nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer.
A toutes les infrastructures scolaires qui ont accueilli plus de 8 millions d’élèves cette année et plus d’un million d’étudiants, vont venir s’ajouter 3000 autres écoles primaires, près de 2000 entre collèges et lycées, 600.000 places pédagogiques universitaires, sans compter les internats, cantines, cités pour l’hébergement des étudiants et les restaurants U prévus en grand nombre pour les cinq prochaines années. Au million de logements construits à fin 2009 vont s’ajouter 2 autres millions dans le nouveau programme. Un million de nouveaux foyers seront raccordés au réseau de gaz naturel, ce qui repoussera l’affreuse image des bouteilles de gaz et le calvaire de leur livraison. Et comme pour signifier que l’Etat n’a aucunement l’intention de céder la place, 172 hôpitaux supplémentaires sont au programme, 377 nouvelles polycliniques et 1000 autres salles de soins y sont également inscrites. De 2005 à 2014, soit une décennie, la «cagnotte» mise pour le développement n’est pas loin des 500 milliards de dollars. Une manne que l’on doit à notre pétrole certes, mais dont on ne doit pas oublier la fermeté et la rigueur du président de la République qui a su la préserver, malgré les quelques détournements que l’on connaît, de bien d’autres prédateurs qui n’auraient pas hésité à racler même les fonds de caisse. L’ombre de l’ancien Premier ministre, Brahimi et ses affirmations sur les 26 milliards de dollars plane toujours. Aujourd’hui, l’argent du pétrole est visible. Il sert à tous les Algériens. A ces centaines de milliards de dollars, il faudra ajouter le montant de la dette extérieure remboursée par anticipation et celui déboursé chaque année pour nos importations en biens de consommation. Cela dit, l’investissement pour des réalisations structurantes n’est pas une fin en soi. Il n’est qu’un moyen, puissant il est vrai, pour mettre en route et lancer la «machine» du développement. Un développement qui se doit d’être continu et qui, sans le capital humain, ne pourra jamais exister. D’autant que le pétrole est une richesse non renouvelable. C’est pourquoi, il est heureux de constater qu’il est prévu dans le nouveau programme près de 10.000 milliards de DA (pas loin de la moitié des 286 milliards de dollars) au développement humain. Nous avons là une chance inouïe de nous sortir à jamais du sous-développement. De laisser à nos enfants un pays dont ils seront fiers et tout aussi fiers du travail de leurs aînés. Et ainsi de prendre la relève pour l’élever encore et toujours plus haut. Oui, l’espoir est de retour! (L’Expression-26.05.2010.)
****L’Algérie ressemble depuis quelques années à un énorme chantier dont les travaux ne trouvent pas de fin. Des projets lancés en grande pompe et dotés de sommes colossales demeurent en chantiers et suscitent moult interrogations, notamment sur les coûts qu’ils aspirent.
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**en matière de mobilisation et d’utilisation rationnelle des ressources en eau,
*Pour la Banque mondiale, «L’Algérie est un pays exemple»
D’après la BM, l’Algérie déboursera annuellement 83 millions de dollars jusqu’en 2050 pour maintenir une offre équilibrée pour la population.
Il est rare que la Banque mondiale distribue les bons points aux pays de la rive Sud. Mais pour le cas de l’Algérie, elle l’a fait avec beaucoup d’honneur. L’Algérie est «un pays exemple» dans la région Moyen-Orient, Nord Afrique (Mena) en matière de mobilisation et d’utilisation rationnelle des ressources en eau, a affirmé hier, un représentant de la Banque mondiale (BM).
S’exprimant lors d’un atelier sur «les perspectives de l’eau dans la région Mena, lien entre le dessalement et les énergies renouvelables», M.Bekele Debele Negwo de la BM a indiqué que l’Algérie avait engagé une politique équilibrée en matière de mobilisation et de diversification des ressources en eau, au moment où plusieurs pays de la région sont confrontés à de difficultés graves pour approvisionner leurs populations en eau potable.
M.Debele, qui présentait une étude en cours de réalisation par la BM sur les perspectives régionales en eau, a souligné que la Mena connaît une accélération remarquable de la raréfaction des ressources hydriques en raison notamment d’une baisse drastique des précipitations et une surexploitation de la ressource. Il a, dans ce sens, noté que les ressources hydriques de cette zone, connue pour son aridité, ont chuté de 75% durant les 60 dernières années, tandis que les précipitations, déjà très faibles, devraient encore baisser de 20% d’ici 2050.
De même, a-t-il poursuivi, plus de 80% de la ressource disponible actuellement sont destinés à l’irrigation, alors que les fuites représentent entre 30 et 40% du réseau avec un niveau d’efficacité d’utilisation inférieur à 5%. La subvention des prix de l’eau dans la plupart des pays de la Mena et le fait qu’une grande partie des ressources sont non renouvelables ou proviennent de zones de conflits ont également accentué la surexploitation de la ressource. Selon des données présentées par le représentant de l’institution de Breton Woods, la demande en eau potable dans la région devrait grimper à 417 milliards de mètres cubes d’ici 2050 contre 263 m3 actuellement, soit une évolution de 60%, ce qui portera le déficit en la matière à 220 milliards m3 contre 43 milliards actuellement. Ceci nécessitera des investissements annuels de l’ordre de 100 milliards de dollars durant les 30 prochaines années pour tenter de combler ce déficit. Pour le cas de l’Algérie, l’intervenant a affirmé que sa politique de diversification ainsi que son approche actuelle de gestion des ressources serviront d’exemple pour les autres pays de la région.
D’après les prévisions de la BM, l’Algérie aurait à débourser annuellement quelque 83 millions de dollars jusqu’à 2050 pour maintenir une offre équilibrée et disponible pour toute la population.
Outre son programme de réalisation de 13 stations de dessalement de l’eau de mer qui permettra de contribuer à hauteur de 2,3 millions m3 par jour aux efforts d’alimentation en eau potable, l’Algérie oeuvre pour une distribution équitable de l’eau à travers toutes les régions à la faveur de son vaste programme de grands complexes et transferts hydriques à l’image de ceux de In Salah-Tamanrasset, le MAO (Mostaganem-Arzew-Oran), le complexe de Beni Haroun à Mila ou encore le projet de grand transfert des Hauts-Plateaux actuellement en phase d’étude. Il s’agit-là des grands axes de la stratégie nationale en matière de mobilisation et de gestion de l’eau et qui ont été présentés lors de cette rencontre par le directeur de l’AEP au ministère de l’AEP, Messaoud Terra.
Dans sa communication, ce responsable a affirmé que les efforts consentis par l’Etat en la matière avaient permis «un accès sécurisé et durable» de la population à l’eau potable et une augmentation considérable des zones irriguées, et ce, en dépit, de l’accentuation de l’aridité du pays en raison de la baisse constante des précipitations enregistrées ces deux dernières décennies.
Une centaine de barrages en 2016
L’Algérie disposera de 96 barrages à l’horizon 2016 pour une capacité globale de 9 milliards de mètres cubes, a indiqué à Alger un responsable au ministère des Ressources en eau.
Actuellement, 64 barrages sont en exploitation sur l’ensemble du territoire national pour une capacité de quelque 7 milliards de m3 contre 44 barrages (3,3 milliards m3) en 1999, a indiqué le directeur de l’alimentation en eau potable au ministère des Ressources en eau, Messaoud Terra, lors d’un atelier sur l’eau et les énergies renouvelables.
Ce nombre sera ainsi porté à 96 barrages à la faveur de la construction d’une trentaine d’autres infrastructures de différentes tailles, a ajouté ce responsable, précisant que certains projets sont déjà lancés et ont atteint un taux de réalisation «très avancé». Le même responsable a, en outre, rappelé que les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont estimées à 17,2 milliards m3, dont 12 milliards de ressources superficielles dans le Nord, 2 milliards de ressources souterraines (nord) et 5,2 milliards m3 dans le Sud (superficielles et souterraines).
Terra a, par ailleurs, tenu à souligner que l’Algérie a largement dépassé les critères de la Banque mondiale en matière d’accès à l’eau potable avec un taux national de raccordement de plus de 93%. (L’Expression-29.06.3011.)
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Six nouvelles usines de médicaments en projet
Intervenant a l’issue de la réunion restreinte d’évaluation consacrée M. Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise et de la Promotion de l’investissement, le président de la République a rappelé la nécessité d’investir davantage dans la valorisation de notre potentiel hors hydrocarbures et dans les ressources humaines tout en recherchant à obtenir des gains de productivité de l’économie nationale.
Le chef de l’Etat a en outre indiqué que le programme de redéploiement et de développement des entreprises publiques économiques est appelé à se poursuivre en s’appuyant, notamment, sur le développement des activités et filières industrielles porteuses de croissance et disposant d’un potentiel de compétitivité sur le marché international. Le chef de l’Etat a assuré dans ce sens que la relance de l’industrie, la promotion de la petite et moyenne entreprise et le développement de l’investissement, sont au cœur de l’objectif stratégique de diversification de l’économie nationale. Lors de la présentation de l’exposé sur la situation de son secteur, M. Benmeradi a indiqué que les résultats du secteur industriel public pour les 6 premiers mois de 2011 font ressortir une reprise de l’activité avec une valeur ajoutée en hausse de 4,6% et un chiffre d’affaires en progression de 11,5%. Le ministre a souligné que cette progression est le fait, notamment, des branches : Mécanique, Agroalimentaire et Chimie-Pharmacie.
M. Benmeradi a en outre annoncé un programme de 141 milliards de dinars pour le développement du groupe public Ciment. L’objectif de cet investissement est de porter la capacité de production de ciment actuelle de 11,5 millions de tonnes à 20 millions de tonnes à l’horizon 2015. Pour le médicament, M. Benmeradi a indiqué qu’un plan de développement de Saidal d’un montant de 16,7 milliards de dinars a été mis en place et porte sur la modernisation de 5 sites de production et la construction de 6 nouvelles usines de médicaments, ainsi que la création d’un centre de biotechnologie, d’un laboratoire de bio équivalence et le renforcement du Centre de recherche-développement. Cet investissement permettra de faire passer la gamme de 279 à 343 produits pharmaceutiques et de faire évoluer la capacité de production de 173 millions à 370 millions unités de vente. Les plans de développement dans le domaine des véhicules industriels et de machinisme agricole ont été réaménagés et bénéficient de financement et de crédits bonifiés de l’ordre de près de 20 milliards de dinars consacrés à la mise à niveau et à la modernisation des équipements.
Concernant le secteur de la sidérurgie, le ministre a souligné que plusieurs projets sont en phase d’entrée en production à Oran, M’sila et Boumerdès. Dans la branche de l’industrie automobile, les discussions se poursuivent avec des partenaires étrangers en vue de la création d’une industrie automobile avec une intégration locale appréciable. Pour sa part, le programme d’appui à la branche agroalimentaire consiste, notamment, à encourager le développement dans la transformation des produits agricoles, développer une industrie de l’emballage et créer 4 technopoles agroalimentaires. A propos des PME, le ministre a indiqué que le plan d’actions repose sur la préservation et le renforcement des capacités productives à travers des programmes de soutien et d’accompagnement pour améliorer leur compétitivité. S’agissant de la promotion de l’investissement, les mesures décidées par le gouvernement portant principalement sur la facilitation de l’accès au foncier, aux financements et à l’allègement des charges fiscales et parafiscales, permettront de dynamiser la croissance économique et d’encourager plus particulièrement l’investissement créateur de richesses et d’emplois. A ce titre, la mise en concessions d’assiettes déjà disponibles et la création de 36 nouvelles zones industrielles devront favoriser le développement de nouveaux investissements. (Quotidien d’Oran-10.08.2011.)
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*28,8 milliards de dollars investis au 1er semestre 2011
dont près de sept milliards de dollars d’investissements étrangers en 6 mois
L’an dernier, l’Algérie était classée huitième sur les dix premiers pays d’accueil africains des investissements directs étrangers (IDE), en retard sur les chiffres de 2009 (cinquième rang), cette année et selon le bilan, rendu public lundi dernier, les services du Premier ministre font état de 113 projets, d’un montant de 6,9 mds de dollars, représentant les investissements étrangers (directs et en partenariat) réalisés en Algérie au premier semestre 2011. L’année dernière, l’Algérie était devancée par l’Angola (9,94 milliards de dollars d’IDE), l’Egypte (6,38 milliards de dollars), le Nigeria (6,1 milliards de dollars), la Libye (3,8 milliards de dollars), la RD Congo (2,9 milliards de dollars), le Congo (2,8 milliards de dollars) et le Ghana (2,5 milliards de dollars). Le Soudan et l’Afrique du Sud clôturaient ce top 10 avec respectivement 1,6 milliard de dollars et 1,55 milliard de dollars d’IDE en 2010. Suivant le bilan du gouvernement, les investissements étrangers les plus importants l’ont été en partenariat. Sans surprise, le secteur de l’énergie et des mines s’est taillé la part du lion dans ces investissements avec plus de 50% des projets réalisés d’un montant de 1,5 milliard de dollars, les 50 projets restants, représentant des investissements directs ou en partenariat, ont été réalisés dans le reste des secteurs dans le cadre de l’Agence nationale pour le développement de l’investissement l’ANDI.
Parmi les projets développés dans le volet de l’énergie et des mines, 14 pour l’exploration d’hydrocarbures, 23 concernent le développement de gaz et de pétrole, 4 unités de dessalement et 22 projets de mines et carrières. Hors hydrocarbures, les investissements étrangers ont atteint 5,4 milliards de dollars et comportent 32 projets réalisés en partenariat d’un montant de 386,2 mds DA et 18 projets d’IDE de 10,5 mds de DA. Le secteur de l’eau a, quant à lui, capté 8 projets en partenariat alors que celui de l’agriculture, pêche et sylviculture n’a drainé aucun investissement étranger, ni direct ni en partenariat. Par ailleurs, 3 projets ont été, entre autres, réalisés dans le secteur de l’industrie sidérurgique, mécanique et électrique, 4 projets dans le secteur des matériaux de construction, céramique et verre et 4 dans les services fournis aux entreprises, selon les chiffres du gouvernement. En IDE, 4 projets ont été développés dans le BTPH, 3 projets dans l’industrie des lièges, bois et papier-imprimerie et 2 projets dans l’industrie sidérurgique, mécanique et électrique.
Quant aux investissements nationaux réalisés au premier semestre 2011, ils s’élèvent à 21,8 mds dollars, financés par de nombreuses structures entre autres le budget de l’Etat, avec 1.190 mds DA, et le FNI (Fonds national d’investissement) à hauteur de 176 mds DA. Les investissements réalisés dans le cadre du micro-crédit de l’ordre de 46,12 mds DA, dont 34,63 mds DA par l’Ansej, 10,24 mds par la Cnac et 1,24 md DA par l’Angem. Les investissements réalisés dans le secteur agricole qui s’élèvent à 21,08 mds DA, dont13,2 mds DA d’investissements financés à travers les différents fonds et destinés à 9.847 projets et 7,88 mds DA d’investissements destinés au financement de 1.162 projets inscrits dans le budget d’équipement du secteur. Les investissements réalisés par les banques hors Ansej et hors agriculture sont de l’ordre de 161,97 mds DA destinés pour le financement de 1.358 projets dont 368 projets financés par la BDL, 236 projets alimentés par la BNA, 457 projets financés par la BADR, 205 dossiers au niveau du CPA, 11 projets financés par la CNEP et 81 projets pris en charge par la BEA.
Le même bilan chiffre à 1.090.435 emplois créés, durant le 1er semestre de 2011, grâce à cet effort financier consenti. Au niveau des entreprises publiques économiques (EPE) relevant des sociétés de gestion des participations (SGP), 61.831 recrutements ont été effectués, avec, en tête, le secteur agricole qui a créé 7.262 postes de travail. Quant au dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP), il a enregistré le plus grand nombre d’emplois créés durant le 1er semestre 2011 avec 397.675 postes de travail. Suivent les chantiers de construction avec 367.314 emplois créés, alors que le dispositif du micro-crédit a permis d’embaucher 92.280 personnes, et le secteur de l’artisanat, avec 35.930 nouveaux emplois créés. Sur le volet réalisations, le bilan du Premier ministre relève la réalisation de 64.500 logements, tous types confondus, à l’échelle nationale. (Quotidien d’Oran-10.08.2011.)
**Groupe pétrolier américain Anadarko
18% des investissements hors USA orientés vers l’Algérie
Le groupe pétrolier américain Anadarko semble réussir une assez bonne opération en Algérie, qui se classe parmi les plus gros récipiendaires des engagements de la firme en dehors des Etats-Unis. Les chiffres publiés par le groupe au titre des résultats du 4e trimestre de l’exercice 2011 et reprise par Pétrole et Gaz arabes démontrent qu’au cours de cette période, les investissements du major pétrolier représentaient 18,8% des 313 millions de dollars d’engagements en dehors des USA.
Ils se sont ainsi établis à 59 millions de dollars, classant l’Algérie à la seconde position en termes de montants investis par Anadarko, derrière l’Afrique de l’Ouest qui a reçu 115 millions de dollars et devant le Brésil et la Chine.
Un projet de 4,5 milliards de dollars
D’ailleurs le projet d’El Merk que la firme américaine développe en association avec la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, dans le bassin de Berkine, avance selon le calendrier prévu.
Selon les précisions d’Anadarko, le taux global d’achèvement du projet a atteint 88% et devrait être «mis en production au cours de cette année».Si le major pétrolier a indiqué que la production sur le bloc 208 du bassin de Berkine devrait atteindre un niveau significatif, il est utile de rappeler que, selon les premières estimations, celle-ci pourrait être de l’ordre de 170 000 barils/jour d’hydrocarbures. Notons aussi que le coût du projet est estimé à 4,5 milliards de dollars. En termes de bilan, PGA précise que la firme américaine a enregistré des résultats appréciables sur ses opérations en Algérie, notamment au niveau des deux pôles de Berkine sud et Ourhoud.
Ainsi, la production des gisements algériens où la firme détient des participations a atteint 345 000 barils/jour au cours du 4e trimestre 2011.Cependant, l’Algérie ne participe que pour 8,4% dans la production mondiale des hydrocarbures d’Anadarko, le fait est, note PGA, que le groupe américain n’a pas accès à une production de gaz en Algérie, alors que le profil de la compagnie est orienté vers le gaz. Pour autant, l’Algérie a représenté en 2011, avec 57 000 barils/jour, 26,3% des ventes mondiales de brut et de condensat.
Les ventes de liquides algériens ont d’ailleurs atteint au 4e trimestre 60 000 barils/jour contre 51 000 b/j, une année auparavant. La production américaine du major pétrolier a continué à constituer le plus gros des ventes avec une part de 60,8%, des 217 000 b/j commercialisés par Anadarko.Plus globalement, l’Algérie a produit 54 millions de tonnes de pétrole et 141 milliards de mètres cubes de gaz en 2011. Cependant, note PGA, les exportations en gaz ont inscrit une légère baisse l’année dernière pour descendre à 54 milliards de mètres cubes, notamment en raison de la crise en zone euro.
Cela n’entame en rien les objectifs d’expansion de la production d’hydrocarbures que se fixe l’Algérie avec un plan d’investissement de 70 milliards de dollars à l’horizon 2016. Les capacités de production de liquides et de gaz naturel devraient atteindre, à l’horizon 2015, 235 millions de tonnes équivalent pétrole et les exportations 125 millions de tonnes équivalent pétrole. Soit une hausse de respectivement 12 et 13%. (El Watan-29.02.2012.)
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**La production de ciment s’annonce sous de bons auspices pour 2011.
**4.000 tonnes commercialisées par jour
**le sac de ciment de 50 kg acheté à 300 DA aux cimenteries est cédé à 400 DA.
Après plusieurs crises, le marché du ciment a enfin retrouvé une stabilité et un équilibre entre l’offre et la demande, particulièrement durant cette période estivale où la demande est plus forte, entraînant par ricochet une hausse faramineuse du prix de ce produit.
C’est du moins ce qu’a affirmé hier à l’APS M. Benalia Deghim, PDG de la Société de distribution des matériaux de construction Sodismac, filiale du Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica), qui commercialise une quantité de 4.000 tonnes par jour de ciment. Actuellement, la production de ciment du secteur public a atteint 5,468 millions de tonnes durant le premier semestre 2011 contre 5,459 par rapport à la même période en 2010 (+0,16%).
«L’offre et la demande sur le marché national du ciment sont équilibrées. Cela fait des années que nous n’avons pas constaté une offre de ciment égale à la demande, comme c’est le cas en ce mois de juillet.», a relevé M. Benalia Deghim
M. Deghim a anticipé la persistance de la même tendance pour le mois de Ramadhan. «En août, la Sodismac va distribuer du ciment autant qu’en juillet» et commercialise près de 300 000 tonnes de ciment par an. Selon M. Deghim, «les cas de spéculation se font en dehors des cimenteries», notant que les quantités écoulées sur le marché noir représentent près de 2 millions de tonnes, alors que la production nationale globale (secteur public et privé confondus) avoisine les 18 millions de tonnes.
Par ailleurs, au niveau des unités de la Sodismac, où elle distribue aussi des produits rouges et des céramiques, le sac de ciment de 50 kg acheté à 300 DA aux cimenteries est cédé à 400 DA. (Le Temps-20.07.2011.)
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**Les bureaux étrangers dans le BTPH ont transféré 11 milliards de dollars de bénéfices durant la période 2005-2009 !
L’Union générale des entrepreneurs algériens (UGEA) a tiré la sonnette d’alarme concernant le recours excessif aux bureaux d’études étrangers dans le secteur du BTPH. Ces derniers ont transféré à l’étranger pas moins de 11 milliards de dollars de bénéfices durant la période 2005-2009, dénonce l’UGEA.
“C’est du gâchis, il faut donner la réalisation, sauf pour certains grands projets, aux entreprises nationales”, a déclaré Dennouni Abdelmadjid, président de l’UGEA, lors d’un débat organisé par le quotidien El Moudjahid sur la situation des entreprises nationales du BTPH. “Nous sommes suffisamment outillés pour réaliser l’actuel programme 2010-2014 dans les délais et dans les règles de l’art”, a affirmé cet entrepreneur, dénonçant les allégations selon les quelles les entreprises algériennes du BTPH ne sont pas en mesure de réaliser ce programme. “Nous avions perdu une année pour la mise en oeuvre de ce programme en raison des retards dans l’élaboration des études de maturation de projets”, a regretté M. Dennouni, précisant que les entreprises de réalisation, sans plan de charge durant cette période, ont été contraintes de préserver la main d’oeuvre. A l’exception de l’autoroute Est ouest dans les travaux publics et le grand transfert d’eau Ain Salah-Tamanrasset, les entreprises algériennes ont réalisé l’essentiel du programme de BTPH durant le dernier quinquennal, selon M. Dennouni.
Rien que pour le logement, elles ont construit 86% du programme d’un million de logements prévu à cet effet. Le secteur du BTPH compte 200 entreprises publiques et 62.000 privées et emploie près de 1,3 million de travailleurs, selon des chiffres fournis lors de ce débat par la Caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique. L’Algérie a mobilisé 6.500 milliards de DA au titre du programme quinquennal 2010-2014 pour le secteur du BTPH, dont presque la moitié (3.100 mds de DA) est destinée au projets de développement des travaux publics, selon Lahmar Abdelkader, conseiller auprès du ministre des travaux publics.
Mais, pour être associé à ce programme, l’Etat a demandé aux entreprises privées de se constituer en partenariat avec des entreprises publiques, a fait savoir Dennouni. A cet effet, trois groupements ont été constitués pour réaliser un tronçon de l’autoroute Est-Ouest, a-t-il dit. Malgré les discussions engagées avec les autorités en vue d’améliorer la situation des entreprises du BTPH, des problèmes persistent encore selon lui. Dennouni déplore, à ce propos, l’octroi aux entreprises publiques de marchés gré à gré, accordés dans le cadre des contrats de performance. Un privilège qui ne “met pas sur un même pied d’égalité le public et le privé”, d’après lui. “Nous ne sommes pas contre les contrats de performance, mais nous demandons en tant que privés à être traités au même titre que les entreprises publiques”, a-t-il revendiqué. ….(…) (Algérie-Focus.28.04.2011.)
**PROGRAMME D’INVESTISSEMENTS PUBLICS 2010 – 2014
286 milliards de dollars et des interrogations.
Le programme d’investissements publics retenu pour la période allant de 2010 à 2014 a été revu à la hausse de 150 milliards de dollars à 286 milliards de dollars. C’est en somme ce qui ressort du Conseil des ministres qui s’est réuni, lundi, sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En effet, plus de 130 milliards de dollars ont été additionnés à l’enveloppe qui a été retenue auparavant sans pour autant expliquer le pourquoi de cette modification de taille. D’autant plus que sur les 286 milliards de dollars, 130 milliards de dollars sont destinés au parachèvement des grands projets déjà entamés, soit presque l’équivalant de trois quarts de l’enveloppe financière allouée à l’ancien programme d’investissements publics. La question qui s’impose d’elle-même : dans quels créneaux ont été absorbés les 150 milliards de dollars du programme quinquennal 2005/2009 ? Quelles sont les incidences de ce plan sur les agrégats macroéconomiques ? Ces interrogations ne manquent pas de sens, notamment, à la lumière de l’inexistence des bilans financiers de chaque secteur et les réévaluations répétitives des coûts de certains projets qui n’arrivent pas jusqu’à présent à prendre forme en dépit de la mobilisation des capacités financières supplémentaires. Par ailleurs, le programme public de développement économique et social pour la période 2010-2014, examiné et adopté par le Conseil des ministres, s’articule autour de six axes fondamentaux portant sur le développement humain, le développement des infrastructures de base, l’amélioration du service public, le développement économique, la lutte contre le chômage, la recherche scientifique et les nouvelles technologies de la communication. Le développement humain bénéficie d’une enveloppe globale de l’ordre du 9386,6 milliards de DA repartis entre plusieurs secteurs d’activités. La part de lion revient au développement des infrastructures de base il bénéficie d’un budget global de l’ordre 6447 milliards de DA, suivi par le secteur de l’Habitat avec un budget de plus de 3700 milliards de DA, du Transport avec plus de 2816 milliards de DA ainsi que celui de l’amélioration du service public avec un budget global de 1790 milliards de DA et plus de 1566 milliards de DA seront consacrés au chapitre développement économique ainsi qu’une enveloppe de plus de 1130 milliards de DA pour le secteur de la Jeunesse et des Sports. L’éducation nationale bénéficiera d’un budget de 852 milliards de DA, alors que celui de l’enseignement supérieur s’est vu alloué un budget de 868 milliards de DA. Une enveloppe de près de 619 milliards de DA est destinée pour le secteur de la santé et 500 milliards de DA sera destinée à l’Aménagement du territoire et l’environnement. Le secteur de la justice sera doté de près de 379 milliards de DA, l’énergie avec 350 milliards de DA, 295 milliards de DA au secteur des finances, et une enveloppe de 250 milliards de DA sera destinée à la recherche scientifique et aux nouvelles technologies de la communication. Près de 178 milliards de DA seront alloués à l’Enseignement et la formation professionnelle. Pour la lutte contre le chômage, une enveloppe de 360 milliards de DA a été dégagée, dont 150 milliards de DA destinés à l’appui à l’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle dans le cadre des programmes de formation et de qualification, 80 milliards de DA en soutien à la création de micro-entreprises et de micro-activités et 130 milliards de DA pour les dispositifs d’emplois d’attente. Les affaires religieuses disposeront de plus de 120 milliards de DA et la culture de plus de 140 milliards de DA. Près de 100 milliards de DA seront également destinés à la Petite et Moyenne entreprises, dont 16 milliards de DA destinés à l’accompagnement de la création des petites et moyennes entreprises, 80 milliards de DA dédiés à l’appui au programme national de mise à niveau de 20.000 petites et moyennes entreprises, sous forme d’aides directes ou de bonification de crédits bancaires. Par ailleurs, plus de 40 milliards de DA seront destinés à la Solidarité nationale, 39 milliards de DA seront destinés au secteur du commerce, 19 milliards de DA seront alloués aux moudjahidine et plus de 16 milliards de DA seront alloués à la pêche. (Le Courrier d’Algérie-26.05.2010.)
*****Première ferme éolienne en Algérie
Le projet attribué au consortium algéro-français Cegelec
Le projet de construction de la première ferme éolienne à Adrar a été provisoirement confié hier au consortium algéro-français Cegelec, à l’issue d’une séance publique consacrée à l’ouverture des offres commerciales relative à l’appel d’offres international portant sur ce projet.
Filiale du groupe Sonelgaz, la Compagnie de l’engineering de l’électricité et du gaz (CEEG) a retenu Cegelec à la faveur de son offre jugée meilleure que ses concurrents en matière du coût total de l’investissement et du coût du kWh de l’énergie électrique produite. Trois autres soumissionnaires étaient en lice.
Il s’agit de l’espagnol Comsa Emte (2,087 milliards de dinars et un kWh de 7,749 DA), du chinois CECIC/CGC (2,087 milliards de dinars et un kWh de 7,596 DA,) et du français Vergnet (2,81 milliards de dinars et 8,908 DA le kWh). Dans son offre commerciale, Cegelec a proposé un investissement de 2,21 milliards de dinars et un coût du kWh de 7,257 DA. «La révision du projet pour la troisième fois nous a permis de réaliser un gain de 30% sur son coût.
C’est la meilleure technologie qui a été retenue», a estimé Mohamed Arkab, PDG de CEEG, en marge de la séance d’ouverture des offres commerciales, organisée à l’Institut de formation de l’électricité et du gaz de Ben Aknoun. D’une puissance totale de 10 MW, la future ferme éolienne, implantée à Kabertene, à 73 km au nord de la ville d’Adrar, s’étale sur une superficie de 30 hectares. Le délai de réalisation du projet est de 24 mois et sa mise en service est prévue pour 2012, selon M. Arkab. «Les travaux seront entamés au plus tard dans 4 mois après l’attribution finale du marché», a-t-il fait savoir, estimant que ce projet vise à répondre aux besoins de la région en matière d’électricité produite à partir de l’éolien et permettre le transfert de technologie en matière d’exploitation et de maintenance. Selon le cahier des charges, le constructeur retenu assurera les prestations d’études, de fabrication des équipements, les essais et mises en service. Il lui est imposé de confier en exclusivité aux entreprises algériennes la réalisation du génie civil, les travaux de montage et le transport. En novembre 2007, la CEEG a lancé un premier appel d’offres pour la réalisation du même projet.
Un seul soumissionnaire a déposé une offre lors de la séance d’ouverture publique des plis des offres techniques tenue en juin 2008 avant que cet appel d’offres ne soit déclaré infructueux.
Pour la seconde fois, la filiale de Sonelgaz a relancé le projet en septembre 2008 en publiant un autre appel d’offres suite auquel quatre offres ont été déclarées recevables lors de la tenue de la séance d’ouverture des plis des offres techniques en octobre 2008. Le projet a été attribué provisoirement à Vergnet qui a offert le prix du kWh le moins cher. Après vérification et examen de l’offre, la CEEG a décidé l’annulation de l’appel d’offres considérant le prix offert excessif. Vergnet avait proposé un investissement de 3,05 milliards de dinars et un coût du kWh à 9,620 DA. (El Watan-14.12.2010.)
***SELON UN RAPPORT DU FMI SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE
L’Algérie en 7e position
Les réserves de change devront atteindre 158 milliards de dollars en 2011.
La dernière édition du rapport du Fonds monétaire international (FMI) intitulé «Perspectives économiques régionales pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (Mena)» a relevé une augmentation du taux de croissance en Algérie et dans les autres pays de l’Afrique du Nord pour l’année 2010. Avec une croissance de l’ordre de 4,6% en 2010 et de 4,1% en 2011, l’Algérie est classée au 7e rang sur une liste de 12 pays pétroliers de la région Mena, selon les prévisions du FMI. Les exportations devront atteindre 58,1 milliards de dollars en 2010, et 61,1 milliards de dollars en 2011 contre 48 milliards de dollars en 2009, prévoit également le Fonds. L’institution de Bretton Woods signale également la hausse du niveau des réserves de change de l’Algérie qui devront atteindre 150 milliards de dollars en 2010, 158 milliards de dollars en 2011 contre 147,2 milliards de dollars en 2009. Le rapport table aussi sur une forte reprise alimentée par l’intensification des entrées de capitaux et la poussée des cours du baril pour l’année 2011. L’augmentation de la production pétrolière et des prix du brut devrait faire remonter l’excédent des transactions courantes à 140 milliards de dollars et la croissance du PIB pétrolier à 4,3%’, précise le même rapport. L’activité hors hydrocarbures, accompagnée par une relance budgétaire soutenue dans certains pays, devrait également afficher un taux de croissance de 4,1%, prévoit le FMI. Le document note également une nette embellie en comparaison de l’année 2009. Le rapport indique que la mise en oeuvre de vastes mesures de relance a contribué à booster la croissance et atténuer l’impact de la crise économique et financière mondiale. De même, souligne le document, l’activité hors hydrocarbures a progressé de 3,6% en 2009. Le constat et les perspectives énumérées par cette institution internationale concernent aussi bien l’Algérie que les autres pays exportateurs de pétrole de la région Mena (Arabie Saoudite, Emirats arabes unis, Bahreïn, Iran, Irak, Koweït, Libye, Oman, Qatar, Soudan et Yémen). Les pays évoqués ont opté pour de vigoureuses politiques macroéconomiques contre-cycliques, afin d’éviter le choc induit par la crise, est-il observé. Les réserves de change accumulées ces dernières années et une dette faible ont permis aux pays de Mena d’engager de vastes programmes concentrés sur les investissements d’infrastructures. Dans le cas de l’Algérie, le FMI note qu’avec ses ressources financières dont celles provenant du Fonds de régulation des recettes (FRR), le pays a pu continuer son programme d’investissements publics. Selon ce document, les dépenses publiques en Algérie ont augmenté à un rythme de 10% annuellement entre 2007 et 2009. Il signale aussi que la croissance des crédits en Algérie a augmenté de 20% annuellement. S’agissant des perspectives économiques en chiffres, le Fonds indique que l’Algérie devra enregistrer un PIB nominal de 156,8 milliards de dollars en 2010 et de 167 milliards en 2011 contre 140 en 2009. (L’Expression-26.05.2010.)
*****L’Algérie sera-t-elle le prochain Eldorado pour les investisseurs étrangers ? c’est la question que se posaient des économistes lors d’une rencontre-débat organisée par le Cercle des économistes arabes, un club formé de personnalités, chercheurs, d’experts en questions économiques et financières qui agitent le monde.Tout d’abord, pour les auteurs Abdelajalil Bouzidi et Amine Benaicha, «l’Algérie dispose d’une économie financièrement saine», le tout appuyé d’une «volonté de l’Etat de relancer le développement», deux éléments décisifs même si la situation actuelle peut être dépassée, à terme, par «le relèvement de la qualité de la croissance, la construction d’une meilleure attractivité et l’injection d’investissements productifs».
La réflexion passe en revue la situation du pays de 2005 à 2009, en s’arrêtant plus longuement sur les quatre moteurs de la croissance que sont la consommation, la dépense publique, les investissements, les exportations. Pour les exportations, on le sait, ce sont les hydrocarbures qui en portent le poids avec 98% des recettes, pour les investissements, la primauté est à l’investissement public qui tire la locomotive et qui s’adjuge ainsi les 84 %, suivi du privé 15% et enfin des investissements directs étrangers 1%. Ce sont des données émanant de la Banque mondiale et du FMI, que les analystes ont disséquées, en sus de ceux de l’Agence nationale d’investissement (ANDI).
Les experts estiment que l’évolution de l’économie algérienne se «confond avec son taux de change». Celui-ci avait enregistré après une période de dévaluation entre 1988 et 2000, une stabilisation. Pour ce qui est de l’Eldorado en question, on cite deux secteurs phares : l’industrie du médicament et les assurances.
Le premier point est illustré par la taille du marché qui a atteint en 2009, le chiffre de 2,7 milliards de dollars soit «le plus important de la région Moyen- Orient/Afrique du Nord».
La demande connaîtra une croissance de 17 % de 2004-2008 et l’on s’attend à un taux évolutif autour de 23% jusqu’en 2012. Les producteurs sont amenés, soulignent les auteurs, à renforcer leurs investissements du fait de «l’interdiction d’importation de certains produits fabriqués localement».
Enfin, le chapitre assurances est tout aussi dynamique, dit-on. «Les assurances ont connu une croissance de 18 % ces quatre dernières années». Avec la démographie, la bancassurance, il y a donc autant de «facteurs concrets» de développement et un «potentiel de rattrapage avéré», souligne-t-on.
Après une lecture des dernières mesures vis-à-vis de l’investissement étranger, plus particulièrement, les dispositions de la loi de finances complémentaires pour 2009 sur la majorité de capital, le crédit documentaire, le droit de préemption, on arrive à une conclusion toute simple : «On est à face à un marché attrayant mais complexe». L’optimisme vient du fait que «les indicateurs macroéconomiques sont au vert», «il y a un marché domestique soutenu et une croissance économique hors hydrocarbures attrayante ».
Quant à la complexité qui alimente ce que les auteurs appellent «une méfiance vis-à-vis de l’investissement étranger», elle ne serait que la «conséquence d’une transition économique non achevée». (Horizons-18.08.2010.)
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**VENTE DU FONCIER INDUSTRIEL
L’Aniref lancera bientôt sa nouvelle mercuriale.L’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (Aniref) lancera, incessamment, une nouvelle mercuriale des prix du foncier industriel au profit des investisseurs les informant sur les tendances du marché national, a indiqué hier la directrice générale de l’Agence Hassiba Mokraoui au siège de sa direction. Mokraoui, a expliqué que cette mercuriale, deuxième du genre, a été réalisée sur la base de données collectées à partir d’une quinzaine d’enchères publiques organisées par l’Aniref durant les six derniers mois, et des quelque 300 opérations de mise en vente (cession) d’actifs par des propriétaires privés enregistrées en 2009. La nouvelle mercuriale des prix prendra en compte, a-t-elle assuré, les tendances à la fois des opérations de mise en concession d’actifs fonciers relevant du bien de l’État que l’Aniref organise sous forme d’enchères publiques restreintes (réservées uniquement aux porteurs de projets), et les mises en cession de terrains destinées aux projets industriels par des propriétaires privés. Mokraoui a précisé que les prix des actifs varient d’une région à une autre et que la moyenne nationale est d’environ 400 DA le mètre carré, en ajoutant que les prix des actifs au niveau de la capitale empêche une analyse claire du marché national en matière de foncier. Le prix du m2 dans la capitale dépasse les 1.000 DA alors qu’il est d’environ 80 DA dans certaines régions de l’intérieur du pays. Elle a fait savoir, que l’agence vient de concevoir un nouveau site Internet interactif qui sera opérationnel vers la fin de ce mois de mai. Elle a relevé que l’ancien site a enregistré 2000 contacts. Selon elle le bilan des activités de l’Aniref entre les mois d’octobre 2009 et mars 2010 -période d’entrée en vigueur de la concession comme unique moyen légal pour bénéficier d’un actif industriel relevant du bien de l’État est positif. Mokraoui, a relevé que sur les 56 actifs (108 hectares) proposés par l’agence durant ces six mois, 44 actifs (76 ha) ont été attribués à des porteurs de projets via des enchères publiques restreintes. Répartis à travers 13 wilayas, les actifs mis en concession accueilleront des projets industriels des secteurs notamment de la fabrication de matériaux de construction avec 18 projets suivie de l’industrie agroalimentaire avec 6 projets. Estimés à plus de 8,6 milliards de dinars, les projets prévus permettront la création d’au moins 3.500 emplois, a-t-elle ajouté. Les bénéficiaires de ces actifs sont des PME à 61%, des personnes physiques à 30%, et des Sociétés par action (SPA) à 9%. L’Aniref réalise 5 à 6 enchères publiques, ajoutant que 63 actifs sont mis sur le marché au cours de ce deuxième trimestre de l’année. La directrice de l’Aniref a fait savoir que les investisseurs se sont montrés satisfaits par rapport au nouveau dispositif. Elle a relevé que dans le cadre des 56 actifs mis en concession entre le 4éme trimestre 2009 et le 1er trimestre de l’année en cours, 709 cahiers des charges ont été retirés et 217 porteurs de projets ont payé une caution pour prendre part aux adjudications organisées durant cette même période. Mokraoui a rappelé que l’Aniref, a récupéré 725 actifs. L’Aniref, par la voix de sa directrice générale, prévoit le développement de plusieurs zones industrielles en bordure de l’autoroute Est-Ouest, a encore indiqué la directrice générale. La même source a ajouté qu’il sera question de réaliser des bâtiments et des usines. L’étude élaborée pourrait probablement être mise en application bientôt. L’Aniref attend juste l’accord du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements. (Le Courrier d’Algérie-26.05.2010.)
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