Eco-Fin.Divers
** Forum africain d’affaires et d’investissement
Alger du 3 au 5 décembre 2016
Le Rendez-vous d’Alger :
plus de 750 entreprises africaines ont confirmé leur participation
***L’Algérie sera à partir de samedi 03 décembre 2016, et durant trois jours ,la capitale africaine de l’économie et des opportunités d’affaires.
Pas moins de 750 entreprises africaines ont confirmé leur participation au Forum d’affaires et d’investissement prévu à Alger du 3 au 5 décembre 2016. L’événement, baptisé « le Rendez-vous d’Alger », a suscité également l’engouement parmi les hommes d’affaires algériens. Le comité d’organisation a enregistré, quelques 2000 demandes de participation formulées par des entreprises nationales. Les organisateurs prévoient de réunir 1600 entreprises africaines à Alger. La même source a affirmé que toutes les organisations patronales algériennes seront présentes lors de cet événement, qui aspire à marquer un tournant dans la politique économique du pays.**Farouk Djouadi L el watan / 27 novembre 2016
*****L’Algérie sera à partir de samedi 03 décembre 2016, et durant trois jours, la capitale africaine de l’économie et des opportunités d’affaires. Plus de 2000 hommes d’affaire africains, de représentants ders institutions, des établissements financiers et des organisations vont croiser les mots au Centre International des Conférences (CIC). Le forum africain d’investissements et d’affaires, qu’organise l’Algérie, ambitionne de mettre en place des accords de coopération interafricains gagnant-gagnant.
La manifestation est inédite en ce sens qu’elle va drainer les forces vives du continent qui vont tenter des trouver les voies et les moyens de développer des synergies à même d’impulser une coopération sud-sud. «Ce forum va permettre aux Africains de compter sur eux-mêmes», a déclaré le chef de la diplomatie algérienne lors d’une conférence de presse organisée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) en présence du son président M. Ali Haddad. «Le but de ce forum n’est pas de créer des relations économiques bilatérales Algérie-Afrique, mais de donner l’occasion à l’émergence d’un réseau de coopération à travers le continent» a expliqué Lamamra qui est l’un des architectes de ce forum.
Ce rendez-vous d’affaires unique en son genre est organisé par un comité d’organisation intersectoriel placé sous l’autorité du ministre des Affaires étrangères. C’est dire toute l’importance qu’attache l’Algérie à son succès.
En effet avec la chute brutale et durable des cours du pétrole, l’Algérie pays rentier par excellence, est obligée d’aller chercher l’argent pour créer de la croissance en dehors des hydrocarbures. Et l’Afrique est naturellement son terrain de chasse des bonnes affaires surtout qu’elle bénéficie de beaucoup de respectabilité dans de nombreux pays où la Révolution algérienne reste un phare pour les équipes dirigeantes issues des mouvements de libération nationale.
Des annonces importantes
Cela étant dit, l’Algérie et les pays africains ont sûrement beaucoup à gagner à lancer des projets de coopérations bilatéraux ou multilatéraux. En plus de permettre aux hommes d’affaires algériens de se lancer dans l’aventure africaine, notre pays pourra ainsi servir de plateforme de départ des investissements des multinationales en Afrique.
«Nous donnerons naturellement naissance au plus grand et performant hub méditerranéen pour l’Afrique(…) Le Grand Hub incarnera le mouvement d’intégration dès son annonce», a annoncé Ali Haddad, président du FCE, qui semble optimisme quant aux résultats attendus de ce forum.
Ali Haddad estime que le Forum africain d’investissements et d’affaires doit donner naissance à une «vision économique africaine qui se décline sur cinq domaines à savoir l’agriculture, l’énergie, le numérique, le capital humain et les infrastructures.»
Plus concret encore, le chef du FCE annonce d’ores et déjà la création de deux zones franches: l’une à Cherchell au nouveau port du centre, et l’autre à Tamanrasset connectées par la route transsaharienne.
Cette ambition économique est adossée à une position diplomatique enviable de l’Algérie. Ramtane Lamamra s’est fait fort de rappeler que les «grandes ambitions» de l’Algérie en organisant ce Forum, cadrent parfaitement avec sa qualité de «plus grand pays africain et dans le bassin méditerranéen en superficie». Le MAE estime à ce titre qu’il est légitime pour l’Algérie d’avoir des «aspirations proportionnelles». Et d’ajouter : «Lorsqu’on fait parler davantage la géographie, ce sont toutes les ressources de l’Algérie qui lui donnent les moyens d’un développement auto-centré et durable».
Un discours certes fondé mais qui attend d’être concrétisé à partir de demain par des engagements sérieux, des agendas et des mesures urgentes qui vont dans le sens d’un investissement sûr et irréversible sur l’Afrique.*Par Amel Benabi| 02 Décembre 2016 |algerie1.com
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*L’Algérie retrouve une « dynamique de croissance »
Après la surprenante réussite de la réunion informelle de l’OPEP, mercredi à Alger, un point positif à mettre au crédit de la diplomatie économique algérienne, une autre bonne nouvelle pour l’Algérie. C’est Francis Perrin, un expert international des questions énergétiques qui la donne. Selon lui, l’Algérie retrouve une « dynamique de croissance » de sa production et de ses exportations d’hydrocarbures, a affirmé l’expert, soulignant que l’année 2017 devrait marquer le début d’un accroissement supplémentaire.
« Les statistiques publiées par la Sonatrach en septembre, confirment que l’Algérie est en train de retrouver une dynamique de croissance pour sa production et ses exportations d’hydrocarbures liquides et gazeux », a expliqué Francis Perrin dans l’éditorial du dernier numéro d’Oil & Gaz Africa (OAG Africa). Il a précisé, se basant sur les chiffres de Sonatrach, que pour les huit premiers mois de 2016, ces exportations ont augmenté à 71,5 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), contre 65,4 Mtep à la même période de 2015, indiquant qu’entre janvier et août, la production primaire d’hydrocarbures était de 127,4 Mtep, ce qui représentait 99 % de l’objectif de la Sonatrach.
Pour Francis Perrin, qui est également le président de Stratégies et Politiques Énergétiques (SPE), l’année 2017 « devrait marquer le début d’un accroissement supplémentaire grâce à des mises en production de nouveaux champs, notamment pour le gaz naturel », soutenant que l’exportation de gaz par gazoduc a connu une hausse de 43 % par rapport à la période correspondante de 2015.
Les exportations de pétrole brut ont pourtant baissé de 8% sur les huit premiers mois de 2016 du fait de la hausse des volumes traités dans les raffineries du nord du pays, relevant que les exportations de produits raffinés sont supérieures de 2 % à leur volume sur janvier-août 2015. Toujours se basant sur les statistiques fournies par Sonatrach, il note que les volumes de brut et de condensats traités par les raffineries du pays ont augmenté de 7% environ à 19,9 millions de tonnes (Mt), soit une hausse de 1,26 Mt, soulignant que « cela a contribué à réduire les importations de carburants automobiles et à accroître les exportations d’autres produits pétroliers tels que le naphta et les fiouls ».
La production de gazole a cru de 8 % (+415 000 tonnes) et celle d’essence de 6 % (+114 000 tonnes) et les importations de ces produits ont fortement baissé avec -25% (-350 000 tonnes) pour le gazole et -10% pour l’essence (-110 000 tonnes), a-t-il ajouté, précisant que par rapport aux huit premiers mois de 2015, le coût de l’importation des carburants a baissé de 43 %, soit une économie de 710 millions de dollars.*Par Djamil Mesrer | 01/10/2016 | algerie1.com/
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*La Cnep-banque) (re) lance le compte épargne sans intérêts
La Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (Cnep-banque) a (re) lancé, récemment, un compte épargne sans intérêts nommé « RASMALI », indique lundi cette banque publique dans un communiqué. Sauf qu’en 2005, on se souvient, la même Cnep-banque avait lancé trois nouveaux produits, le livret d’épargne hadj, le livret d’épargne omra et le livret d’épargne sans intérêts.
A l’époque, la Cnep-banque avait communiqué en précisant qu’à l’instar des deux précédents livrets, le livret d’épargne sans intérêts est également un compte d’épargne à vue non rémunéré. Il permet à son titulaire « de constituer une épargne de précaution, disponible à tout moment et en lieu sûr ».
Il s’agit aujourd’hui de savoir dans les détails si ce nouveau produit est vraiment sans précédent ou bien c’est l’ancien produit qui a été remis au goût du jour.
Cela étant, dans son communiqué, la Cnep-banque précise que ce nouveau produit d’épargne est destiné aux particuliers détenteurs ou non du livret épargne logement et/ou du livret épargne populaire. Tous les clients de la Cnep-banque peuvent ouvrir un compte « RASMALI » et y transférer la totalité ou une partie de leurs avoirs.
Ce nouveau produit alternatif que propose la Cnep-banque, dans le cadre de la diversification des produits d’épargne, « offre à la clientèle la possibilité de consulter gratuitement et rapidement leur solde et historique du compte », note la même source. La banque précise que ce produit est sous forme de carte bancaire, utilisable pour les transactions au niveau des DAB installés dans tout le réseau de ses agences. Sa validité est fixée à cinq (5) ans et est renouvelable automatiquement à échéance ou sur demande du client.*Par Lila Ghali | 23/11/2015 | .algerie1.com/
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*Commerce extérieur:
des prix à l’importation en baisse durant les cinq premiers mois de l’année 2015
La majorité des prix moyens à l’importation des produits achetés par l’Algérie ont baissé durant les cinq premiers mois de l’année 2015 par rapport à la même période de 2014, dont essentiellement ceux des matières premières alimentaires et du ciment.
Les prix à l’importation ont reculé de 42% pour la poudre de lait, de 19% pour les huiles brutes alimentaires, de 18% pour le maïs, de 17% pour le sucre blanc, de 14% pour le blé tendre et de 6% pour les sucres roux, indique une note d’analyse du ministère du Commerce relative aux importations du pays.
Cette tendance baissière des prix à l’importation a également concerné le riz (-48%), les poissons congelés (-36%), les haricots secs (-29%), le lait infantile (-24%), le triple concentré de tomate (-5%), les viandes bovines réfrigérées (-3%) ainsi que certains fruits frais et secs. Par contre, certains produits importés ont connu une hausse des prix à l’importation, tels le double concentré de tomate (+39%), les lentilles (+32%), les pâtes alimentaires (+30%) et les viandes bovines congelées (+16%). Outre les produits alimentaires, les prix à l’importation du ciment ont enregistré une baisse oscillant entre 3 et 4%. La note d’analyse du ministère du Commerce indique également la répartition détaillée des importations par opérateur économique pour les produits alimentaires de large consommation et le ciment. De janvier à mai 2015, les deux offices de régulation, l’Office national interprofessionnel de lait (Onil) et l’Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic), ont dominé les importations de poudre de lait et des blés respectivement. Ainsi, l’Onil a importé 89.909 tonnes de poudre de lait, entre janvier et mai 2015, soit 53% des quantités globales importées durant cette période, tandis que les 47% restants sont répartis entre les importateurs privés dont 12 sont considérés comme principaux importateurs après l’Onil.
Les pays fournisseurs de l’Algérie en poudre de lait sont au nombre de 17 dont les 3 premiers sont la Nouvelle-Zélande (47% des importations globales), France (22%) et Belgique (9%). Pour les blés dur et tendre, l’Oaic a réalisé quasiment la totalité des quantités importées en ces produits, avec l’achat de près de 3,48 millions de tonnes (2,7 millions de tonnes pour le blé tendre et 0,77 million de tonnes pour le blé dur), soit 95% du volume global importé. Quant aux importations du maïs, 10 principales sociétés importatrices privées représentent 89% du total importé, alors que la part de l’Office national des aliments du bétail (Onab) ne représente que 1% seulement des importations globales de maïs. En matière d’importation de sucre, une société privée a couvert 90% des importations du sucre roux, pour une quantité de 574.648 tonnes, et 50% des importations de sucre blanc pour 100.310 tonnes. Pour ce qui concerne les importations du ciment, établies à près de 2,6 millions de tonnes pour 228,5 millions de dollars, durant les 5 premiers mois 2015, elles ont été réalisées à hauteur de 41% par 10 principaux opérateurs privés. *elmoudjahid.com/ jeudi 13 aout 2015
*L’Algérie importe les carburants au lieu de les produire localement en quantités suffisantes
*L’importante augmentation du nombre des véhicules, entamée depuis 2011, totalisant à fin 2014, plus de cinq millions d’unités, selon les statistiques de l’ONS, a eu comme conséquence, une hausse sensible de la consommation de carburants. Une tendance qui devra être maintenue durant les prochaines années d’où les mesures engagées par le département de l’énergie, en matière, de raffinage, notamment, pour sécuriser l’approvisionnement. Les importations de véhicules neufs ayant grandement contribué au renouvellement du parc national automobile et dont la cadence a atteint une moyenne de 21,6% au cours des trois dernières années a ainsi pesé sur la consommation d’essence, source d’énergie principale utilisée pour les véhicules, soit, une part de 65%, contre 34% pour le gasoil, indiquent les mêmes statistiques. Aussi, « l’accroissement considérable du parc automobile est loin des prévisions estimées initialement à 100.000 véhicules par an », selon des données relevées de la revue du secteur de l’énergie. Ainsi, « ce chiffre a augmenté de 500% sans pour autant que les véhicules de 20 ans d’âge et plus ne diminuent car en dehors des accidents, il n’y a pas en Algérie de mise à la casse des véhicules anciens par leurs propriétaires », souligne la même source qui précise, à cette occasion que le volume de consommation de gasoil a triplé depuis 2000. En l’espace d’une décennie, les consommations de gasoil du marché national sont passées de 3 à plus de 9 millions de tonnes par an, un niveau qui se rapprochera du seuil des 10 millions de tonnes à fin 2015, indiquent les prévisions du secteur. « Dans des proportions différentes », la consommation d’essences a également enregistré une augmentation située à près de 4 à 5%/an, la croissance étant supérieure à 9% depuis 2005. Une évolution imputable à plusieurs facteurs notamment « le niveau très modéré des prix à la pompe qui n’ont pas connu d’augmentation contrairement aux autres produits de consommation courante », souligne-t-on. Les chiffres indiquent que les importations représentent actuellement 11% des consommations en gasoil et 26% des consommations en essences du marché national. *elmoudjahid.com/ mercredi 12 aout 2015
**Les véhicules commandés avant le 24 juillet 2015 ne sont pas concernés par la nouvelle taxe sur les véhicules neufs introduite dans la Loi de finances complémentaire pour 2015, selon une lettre de la Direction générale des Impôts (DGI) adressée au président de l’Association des concessionnaires automobiles (AC2A) et dont nous détenons une copie.
« (…) Les dispositions de l’article 29 de la Loi de finances complémentaire pour 2015 ont modifié les dispositions de l’article 147 du code du timbre relatives à la taxe sur les transactions de véhicules neufs. Cette nouvelle disposition entre en vigueur à partir du 24 juillet 2015. Néanmoins, s’agissant des commandes passées avec les clients, ayant enregistré avant la date sus citée des avances payées (…), le montant des ventes y relatif n’est pas imposable aux nouveaux tarifs prévus par les dispositions citées en première référence », c’est-à-dire l’article 29 de la LFC 2015, précise la lettre adressée, mercredi 12 août, par le Direction générale des grandes entreprises (DGE) de la DGI au président de l’AC2A. L’application de la nouvelle taxe sur les véhicules neufs a provoqué des tensions entre les acheteurs et les concessionnaires. Ces derniers ont demandé à leurs clients ayant commandé des véhicules de s’acquitter de la nouvelle taxe, ce qui a provoqué la protestation de l’Association d’orientation et de protection des consommateurs.*vendredi 14 août 2015 | Par Ali Idir | TSA
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*60 milliards de dollars d’importations fin 2013
L’Algérie franchit la ligne rouge
7 milliards de dollars pour l’importation des voitures !
importations massives et transferts illicites de devises à l’étranger.
Les derniers chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes confirment la tendance à la hausse des importations et, en même temps, la contraction des revenus pétroliers. La balance des paiements en déséquilibre entraîne une fragilisation des finances publiques. Alerte rouge !
L’Algérie arrive depuis quelques années à dégager un excédent de la balance commerciale, fortement tributaire des revenus provenant de la vente du pétrole et du gaz qui constituent à eux seuls plus de 97% du volume global des exportations. En 2012, le pays avait réalisé un excédent commercial de 27,18 milliards de dollars contre 26,24 milliards de dollars en 2011, en hausse de 3,6%. Les exportations bénéficiaient alors de la bonne tenue des cours du brut. Mais la balance commerciale ne cesse de se dégrader début 2013 en raison d’une baisse des cours de pétrole nettement inférieurs à ceux de la même période de l’année dernière. Ils ont d’ailleurs régressé de moitié au premier semestre de l’année en cours en passant de 14 milliards de dollars en 2012 à 7 milliards de dollars. Cela a d’ailleurs suffi pour semer l’inquiétude parmi les dirigeants.
La première alerte est venue du ministre des Finances. En mai dernier, Karim Djoudi avait mis en garde contre les effets de la baisse des prix du pétrole, dont dépend largement l’économie algérienne, expliquant que cette perspective «devrait inciter à la prudence dans la gestion du budget de fonctionnement».
Un mois plus tard c’était au tour du gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, de constater un fléchissement des prix du pétrole de 5,70% au cours du premier trimestre 2013, en plus d’un recul des quantités d’hydrocarbures exportées (-8,86%). Résultat : cette baisse des prix du brut a sensiblement réduit les recettes tirées des hydrocarbures de l’Algérie de plus de 3 milliards de dollars rien que pour le premier trimestre 2013 où elle se sont chiffrées à 17,53 milliards de dollars contre 20,37 milliards de dollars durant la même période de 2012, soit une contraction de 13,9%, selon les mêmes chiffres de la Banque d’Algérie.
Autre indicateur alarmant : la baisse en quantité et en valeur des exportations pétrolières qui a impacté négativement la balance commerciale du pays, alors que les importations ont poursuivi leur tendance à la hausse. «Cette situation n’est pas soutenable d’autant qu’elle présente une vulnérabilité pour la balance des paiements», avait prévenu le gouverneur de la Banque d’Algérie. Si la balance commerciale a été sauvée grâce à un rebond du pétrole depuis le mois de juillet, pour atteindre 111 dollars – frôlant son plus haut depuis deux ans – la situation reste cependant des plus précaires au vu de la volatilité des prix des matières premières.
Avec une facture des importations qui devrait atteindre 60 milliards de dollars à fin 2013, une première dans les annales, les choses vont se compliquer davantage.
En gros, le mal réside dans la nature même de l’économie nationale, à faibles performances, dont les finances dépendent essentiellement des recettes d’hydrocarbures. Tout événement qui viendrait ébranler la demande internationale ou engendrer une faiblesse durable des prix du pétrole se traduirait par un fort amenuisement des recettes à l’exportation et aurait des conséquences dramatiques sur l’économie algérienne.*Hocine Lamriben-El Watan-25.09.2013
**Saignée dangereuses des devises
L’Etat algérien semble enfin avoir pris la mesure du danger que représente la saignée des devises provoquée par des importations massives et des transferts illicites de devises à l’étranger. Un danger non seulement économique mais pire encore, un vrai souci de sécurité nationale. Parce que si cette tendance affreusement haussière des importations qui devrait culminer à la rondelette somme de 60 milliards de dollars à la fin de l’année, le matelas des réserves de change va fondre comme neige au soleil d’ici une année.
Dans une économie basée exclusivement sur la rente des hydrocarbures, la chute des cours du brut, du reste prévue par l’agence internationale de l’énergie (AIE), couplée à des importations à tours de bras, vont assécher les quelques 200 milliards de dollars d’économie. Il est aisé d’imaginer les conséquences économiques, sociales et évidemment politiques d’un tel scénario du pire qui ne relève pourtant pas du domaine de l’impossible.
Record absolu des importations
C’est cette prise de conscience et la peur d’un tel cataclysme national que le gouvernement multiplie déclarations, instructions et initiatives pour tenter de changer cette politique mortelle pour l’économie nationale. On perçoit à travers ces différentes initiatives lancées par-ci par-là une espèce de peur panique de ce que l’irréparable se produise plus tôt que prévu. Le pic dangereusement «historique» de 60 milliards (mds) de dollars à la fin de l’année, contre 46,8 mds USD en 2012 qu’atteindront les importations algériennes a en effet de quoi choquer et inquiéter.
Le délégué général de l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF), M. Abderrazak Trabelsi reconnaît que les importations augmentent «trop vite». Un euphémisme face à cette folie dépensière qui s’est emparée de la sphère économique réduite à une faune d’importateurs milliardaires qui se font des affaires juteuses grâce aux devises de la Banque d’Algérie pour des produits parfois bidon…
7 milliards de dollars de voitures !
La palme de cette évasion des capitaux qui ne dit pas son nom, revient aux importations de véhicules qui ont englouti prés de sept (07) milliards de dollars ! Un crime économique ! combien d’usines de fabrications de voitures on aurait pu monter rien qu’avec les dépenses d’une seule année ! Cette saignée est une véritable poule aux œufs d’or pour les deux constructeurs français notamment qui se partagent la part du lion des dollars algériens.
S’agissant des transferts des devises à l’étranger (l’exportation), les entreprise étrangères, françaises surtout, ont transféré durant les cinq premiers mois de l’année 30,448 milliards de dollars vers l’étranger, en hausse de 13,7% comparés à la même période de 2012 (26,76 mds de dollars). C’est la cote d’alerte ! Plus grave encore quand on sait que ces entreprises recourent à la «technique» bien rodée de la surfacturation de leurs importations pour faire sortir le maximum de devises algériennes. Une «spécialité» très française dont le scandale de Sanofi pris en flagrant délit et condamné ne constitue que la face apparente de l’iceberg de l’évasion des capitaux sous couvert d’IDE…
Surfacturation : Une maladie de Sanofi…
Un tableau sombre que tout le monde connaît dans la sphère économique. Mais les connexions entre les milieux politiques et celui des affaires empêchait jusque là l’Etat de mette le holà. Il faut oser croire que le gouvernement soit cette fois, décidé à s’attaquer à ce marécage où nagent de gros poissons engrossés par la rapine et la fraude des deniers publics. C’est dire que la réunion de mercredi des responsables de l’association des banques, des Douanes, des impôts, du ministère du Commerce, et d’autres administrations autour du ministre des finances, devrait aboutir à une feuille de route.
Le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, qui semblait découvrir ce phénomène avait appelé la semaine dernière le ministre des Finances à prendre «les mesures nécessaires pour freiner les transferts illicites des devises vers l’étranger». Mais sans remettre en cause le produit de la réflexion de tout ce beau monde, il serait naïf de croire que la question sera réglée par le seul effet magique des procédures qui sous-tendent une économie ouverte aux strictes lois du marché. Pour avoir été une rente inépuisable pour les pouvoirs politiques successifs, ces dérèglements économiques servent objectivement les régulations politiques en fonctions des rapports de force du moment. En l’occurrence, avril 2014 c’est demain. Et on semble se préparer déjà…*algerie1.com- 06/08/2013 *Rafik Benasseur
**Devenue premier fournisseur du pays avec 4,95 milliards de dollars la Chine déclasse la France en Algérie
La Chine est devenue le premier fournisseur de l’Algérie avec 4,95 milliards de dollars (mds USD) durant les neufs premiers moins de l’année 2013, soit 11,98% des importations globales du pays, suivie par quatre pays de l’Union européenne.
Ce pays asiatique reste également 12e client avec 2,53% des importations globales (1,25 md). Longtemps fournisseur historique de l’Algérie, la France, détrônée par l’ogre chinois, arrive en seconde place avec 4,70 mds (11,37%), suivie par l’Italie 3,95 mds (9,57%), l’Espagne 3,93 mds (9,52%) et l’Allemagne 2,13 mds (5,17%) du montant global des importations algériennes durant les neuf premiers mois, selon un bilan des Douanes algériennes, cité hier par l’agence APS.
Près de 60% des échanges commerciaux de l’Algérie ont été effectués avec les pays de l’Union européenne (UE). De janvier à septembre 2013, le montant global des échanges commerciaux a totalisé 90,82 mds USD dont 54 mds USD ont été effectués avec les pays de l’UE, soit 59,48%, d’après les Douanes. Les importations algériennes de l’UE ont atteint près de 21,50 mds USD au cours des neuf premiers mois de 2013 soit plus de 52% des importations globales du pays, en hausse de 15,7%, par rapport à la même période en 2012. Les exportations algériennes vers ces pays ont atteint 32,52 mds USD, soit 65,7% des exportations globales du pays en hausse également de 9,54% par rapport à la même période de référence.
Au niveau de l’UE, l’Espagne est le principal client de l’Algérie. Ce pays totalise 7,47 mds USD (15%) des ventes algériennes à l’étranger suivi par l’Italie de 6,94 mds (14%), la Grande-Bretagne 5,50 mds (11,11%) et la France 5,21 mds (10,52%), selon les chiffres des Douanes. Les pays de l’OCDE (hors UE) viennent en deuxième position avec une part de 12,56% (5,2 mds USD) des importations de l’Algérie, et de 19,81% (9,8 mds USD) des ventes algériennes à l’étranger.
Essentiellement, les échanges commerciaux de l’Algérie avec les pays de l’OCDE ont été réalisés avec les Etats-Unis, 5e client de l’Algérie avec 7,05% (3,49 mds USD) et son 6e fournisseur avec 4,38% (1,82 md USD), selon le bilan des Douanes, suivie par la Turquie, 8e client de l’Algérie avec 4,14% (2,05 mds usd) et 7e fournisseur avec 3,91%, soit 1,61 md USD durant les neuf premiers mois de 2013. L’Amérique du Sud concentre 3,51% (1,73 md USD) des ventes algériennes à l’étranger alors que ses exportations vers l’Algérie ont totalisé 6,40% (2,64 mds) de la valeur globale des importations durant la période de référence.
Dans ce continent, le Brésil est devenu 10e client et 11e fournisseur de l’Algérie. Par ailleurs, le volume des échanges avec les pays du Maghreb (UMA) a augmenté de 34,45% par rapport à la même période de l’année dernière passant de 2,08 mds USD à 2,80 mds USD. Dans le monde arabe, la Tunisie (11e) et le Maroc (15e) figurent parmi les principaux partenaires commerciaux de l’Algérie. A signaler que les exportations algériennes ont atteint 49,5 mds USD durant les neuf premiers mois de 2013 et les importations, elles se sont établies à 41,33 mds USD, soit un excédent commercial de près de 8,17 mds USD.*El Watan-17.11.2°13
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