Le système énergétique algérien
**Selon l’index de performance publié par le actualité forum économique mondial
Le système énergétique algérien, classé deuxième meilleur système énergétique en Afrique et dans le monde arabe
Le système de production et de gestion énergétique mis en place par l’Algérie a été classé deuxième meilleur système énergétique en Afrique et dans le monde arabe, selon l’index de performance de l’architecture énergétique mondiale 2013, publié par le forum économique mondial (WEF).
Selon le dernier rapport de cet index qui classe les systèmes énergétiques de 105 pays selon des critères économiques, environnementaux et de sécurité énergétique, l’Algérie occupe la 58e position dans le monde, la 2e en Afrique et dans le monde arabe après la Tunisie (50e position), et la 1re au sein de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Cet index mesure les forces et les faiblesses des systèmes énergétiques afin d’aider les pays à «gérer les défis que soulève cette période de changement», qui exige de nouveaux investissements pour répondre à la demande mondiale croissante, selon un communiqué du WEF. «Les pays à revenu élevé mènent la transition vers une nouvelle architecture énergétique, mais il reste beaucoup à faire en matière de durabilité environnementale », a estimé l’organisation.
La Norvège, la Suède, la France, la Suisse et la Nouvelle-Zélande sont à la tête du classement, alors que les Etats- Unis sont à la 55e place. Parmi les Brics, le Brésil est à la 21e place, suivi de la Russie (27e), l’Afrique du Sud (59e), l’Inde (62e) et la Chine (74e). Ce classement a été élaboré à partir des notations des experts du WEF sur la base de trois critères.
Il s’agit du développement et croissance économique dont l’Algérie est classée 64e, l’accès à l’énergie et la sécurité énergétique où l’Algérie se trouve à la 30e position, ainsi que la durabilité environnementale (64e place pour l’Algérie). Le rapport indique que beaucoup de pays en développement peinent encore pour satisfaire les besoins énergétiques élémentaires de leurs habitants.
Il estime également que les subventions aux combustibles fossiles, l’utilisation de l’eau pour la production d’énergie et la gestion efficace du patrimoine de ressources doivent être l’objet d’une approche mondiale.
«Les prises de décisions sur l’énergie pourraient se voir simplifiées par une compréhension commune des compensations qu’elles impliquent», a expliqué le directeur principal chargé des industries énergétiques au WEF, Roberto Bocca, selon le communiqué.
«Avec des objectifs clairs visant à mettre en place un système énergétique équilibré qui soit sur le plan environnemental durable, qui soit le moteur de l’économie et qui soit sûr, les décideurs devraient pouvoir faciliter des transitions plus rapides et plus rentables. L’index est un outil pour aider au déroulement de ce processus», a-t-il ajouté.
Pour le membre du Conseil de l’agenda mondial sur la nouvelle architecture énergétique du WEF, Arthur Hanna, «l’échelle et la complexité de l’industrie énergétique mondiale exigent, pour gérer le changement, une approche pays par pays».
Cet index «aide les nations à faire le point sur les défis de leur architecture énergétique et à identifier à la fois des domaines focaux spécifiques et les meilleurs exemples à suivre dans ces domaines, pour gérer leurs transitions», a-t-il conclu. **17 Décembre 2012- La Tribune
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Sonatrach annonce deux découvertes d’hydrocarbures
La compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, a annoncé, à la veille du nouvel an, la réalisation de deux découvertes d’huile et de gaz en partenariat avec des compagnies étrangères.
La première découverte a été réalisée avec le groupe russe Gazprom dans le périmètre d’El Assel (blocs 236b, 404a1 et 405a1) sur le puits ZERN-1 (Zemlet Er Rekkab Nord-1), qui a produit, lors des tests à partir du réservoir siégénien, 3,4 m3/h d’huile ainsi que 537 m3/h de gaz avec une pression en tête de 464 psi sous duse 24/64. Il a été foré jusqu’à la profondeur finale de 5310 m dans le silurien argilo-gréseux. La deuxième découverte a été réalisée avec les compagnies PTTEP (Thaïlande) et CNOOC (Chine) dans le périmètre de Hassi Bir Rekaïz (blocs 443a-424a-414ext-415ext) sur le puits RHF-1 (Rhourde Rhorfat-1) qui a produit 3,16 m3/h d’huile à partir du réservoir grès de Ouargla (ordovicien) avec une pression en tête de 141 psi sous duse 24/64. Il a atteint la profondeur finale de 3934 m dans les grès d’El Atchane.
Sonatrach et ses partenaires ont convenu de réaliser des travaux complémentaires sur ces découvertes pour les apprécier en vue de les développer, dans le sillage des projets inscrits dans le bassin de Berkine, selon la compagnie, qui rappelle qu’elle participe dans ces contrats à hauteur de 51%. Avec le groupe russe Gazprom, Sonatrach a déjà réalisé une première découverte sur le même périmètre d’El Assel en novembre 2010. Avec le consortium formé par les compagnies thaïlandaise PTTEP et chinoise CNOOC, une découverte a déjà été réalisée au début du mois de décembre dernier.*El Watan-02.01.2013.
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Augmenter les capacités de stockage stratégique de l’Algérie en produits pétroliers.
Un plan d’investissements de 198 milliards de DA
M.Abdelhamid Zerguine, P-DG de Sonatrach, a indiqué, avant-hier à Tiaret, qu’un plan d’investissements de 198 milliards de DA sera mis sur pied pour augmenter les capacités de stockage stratégique du pays en produits pétroliers. Arrêté par l’Etat, le programme destiné à faire face à la demande sans cesse croissante en produits raffinés, notamment les carburants, porte sur la réalisation de stations intégrées à des raffineries de grande capacité, a indiqué M. Zerguine, lors de l’inspection du site de Sidi El Abed à Sougueur, qui va accueillir la future raffinerie de Tiaret d’une capacité de cinq millions de tonnes. « Ce plan a été dévolu à Sonatrach en termes de réalisation de l’investissement », a précisé le boss de Sonatrach à la presse en marge de sa visite. Selon ses précisions l’investissement en question devrait permettre d’augmenter les capacités de stockage stratégique de l’Algérie en produits raffinés de 7 à 30 jours. En vertu de ce plan, la Sonatrach devrait s’impliquer directement dans le renforcement des capacités de distribution et de stockage des produits raffinés avec des dépôts qui seront réalisés autour des quatre raffineries que le groupe compte réaliser pour les cinq prochaine années. Les dépôts de stockage prévus dans la nouvelle zone pétrochimique de Tiaret sera réalisé à Ain Kermes, près du site de la raffinerie et aura une capacité de 300 000 tonnes, qui devrait satisfaire toute la région ouest du pays, qui connaît des perturbations conjoncturelles en carburants. Le plan prévoit également le renforcement des capacités de stockage de Naftal, selon le P-DG de Sonatrach. Il soulignera toutefois que ce redéploiement de stratégie de stockage, va renforcer et moderniser cette activité pour faire face à la demande croissante en produits raffinés.
Le français CGG Veritas réalisera le premier forage offshore en Algérie.
Sur un tout autre registre, M.Zerguine, a laissé entendre que le groupe français CGG Veritas va réaliser le premier forage pétrolier d’exploration offshore en Algérie en vertu d’un contrat signé avec la Sonatrach. « Le contrat du premier forage offshore a été attribué dimanche dernier au groupe CGC Veritas », qui va en outre réaliser des études sismiques, a-t-il déclaré. « Nous communiquerons les précisions du projet plus tard », a répondu M. Zerguine en réponse à une question de journalistes sur la zone côtière où CGG Veritas va effectuer ce premier forage en offshore en Algérie. En plus du forage, le groupe français va également réaliser des études sismiques de l’offshore algérien. Début novembre, la Sonatrach avait annoncé qu’elle allait réaliser ce forage seule s’il elle ne parvenait pas à trouver un partenaire jouissant d’une expérience avérée dans ce domaine. Le groupe pétrolier national avait acquis en 2000 de l’entreprise Western GECO, une filiale de Schlumberger spécialisée dans les services géophysiques, des Data sismiques en 2D sur 10 000 km2 d’offshore. Le groupe avait également acquis en 2011 des data sismiques en 2D sur 5 000 km2 supplémentaires. Le traitement et l’interprétation de ces données sismiques ont révélé une probable existence d’un potentiel d’hydrocarbures. Les données sismiques offshore acquises l’année dernière concernent deux blocs d’exploration, dont un de 3 000 km2, situé entre Bejaia et Annaba et un second entre Ténès (Chlef) et Mostaganem de 2 000 km2. Ces données sismiques ont révélé que les zones susceptibles de contenir des hydrocarbures sont situées entre 2 000 et 2.500 mètres de profondeur. Le coût d’un seul forage en mer avoisine les 100 millions de dollars, selon le groupe Sonatrach.
Légère baisse attendue de la production des partenaires de Sonatrach en 2012
Le P-DG de Sonatrach, a par ailleurs prévu une légère baisse de la production d’hydrocarbures des partenaires étrangers associés au groupe pétrolier algérien, du fait du déclin de la production dans certains gisements. Pour 2012, « nous sommes dans le même niveau de production que celui réalisé l’année dernière, mais avec une petite diminution de la production de nos partenaires en association qui est justifiée par certains gisements qui sont en déclin », a déclaré M. Zerguine. Mais, »des gisements nouveaux vont entrer en production, comme le projet MLE dans le Bassin de Berkine, dont la mise en gaz a été effectuée hier dimanche », a-t-il ajouté. Un deuxième projet, celui d’El Merk, sera mis en service dans les prochains mois, selon ses prévisions. M. Zerguine répondait à une question sur des articles de presse selon lesquels certains gisements pétroliers et gaziers sont en déclin. « Pour la production, nous avons toujours dit que nous avons des réserves modestes », a indiqué M. Zerguine, qui a cependant affirmé « qu’elles sont suffisamment conséquentes » pour satisfaire tous « les besoins à moyen terme » locaux et à l’exportation. Pour l’année en cours, le dirigeant de Sonatrach prévoit une production de 200 millions de Tep (tonne équivalent pétrole). Il a récusé par ailleurs le fait que Sonatrach subissait des pressions de la part de ses clients européens pour réviser le prix du gaz, livré par des contrats à long terme. « Nous ne subissons pas de pressions en termes réels. Nous sommes souverains dans tous ce que nous avons signés. Cependant, aujourd’hui, la crise économique en Europe fait que nos clients nous demandent des ristournes, parce qu’ils n’arrivent pas à écouler le gaz et a dégager leur marge bénéficiaire », a-t-il dit. « Nous considérons que ce sont des contrats qui sont déjà signés et il ne faut pas trop les revoir à la baisse. Nous allons défendre bec et ongles nos intérêts », a-t-il .*lemaghrebdz-26.12.2012.
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