Les réserves de change algériennes

Les déboires de l'économie américaine risquent de donner des sueurs froides aux décideurs algériens

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Réserves de change

Quel sort pour l’argent placé à l’étranger ?

La situation financière du pays suscite plus que jamais des interrogations sur les réserves de change algériennes placées dans des banques étrangères.

*Ces réserves sont passées de 193 milliards de dollars en mai 2014 à 105 milliards de dollars en juillet 2017

Quelle est leur valeur ? Le pays peut-il les récupérer à tout moment pour couvrir ses dépenses et financer l’économie ? Annoncé officiellement par le gouverneur de la Banque d’Algérie et les ministres des Finances successifs, le montant exact des réserves de change placées en bons du Trésor dans des banques souveraines américaines et européennes reste inconnu.

Dans une déclaration à l’APN en novembre 2013, l’ancien ministre des Finances, Karim Djoudi, avait donné quelques indices. A l’époque, il avait donné le taux de «6% des réserves de change de l’Algérie déposées auprès d’institutions financières à l’étranger, dont 23% de ces avoirs le sont auprès des banques commerciales, notamment européennes, ainsi qu’auprès de la Réserve fédérale américaine (Fed) et des institutions multilatérales».

Dans ses différentes présentations des rapports annuels sur l’évolution de la situation financière et monétaire, l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, avait affirmé pour sa part que «98% de ces placements, répartis entre les Etats-Unis et l’Europe, sont effectués en portefeuilles de titres souverains (valeurs d’Etat) que l’Algérie avait achetés entre les années 2004 et 2007, lorsque les taux d’intérêts mondiaux étaient relativement élevés». Il avait également donné les montants des intérêts rapportés par ces placements : 4,49 milliards de dollars en 2009, 5,13 milliards de dollars en 2008, 3,81 milliards de dollars en 2007 et de 2,42 milliards de dollars en 2006. Mais le montant exact des placements reste toutefois inconnu. Mais certains économistes l’estiment à environ 50 milliards de dollars.
Ces placements sont-ils comptabilisés dans le calcul global des réserves de change évaluées, en juillet 2017, à seulement 105 milliards de dollars ? Selon le plan d’action du gouvernement, ces réserves «fondent sans cesse, passant de 193 milliards de dollars en mai 2014 à 105 milliards de dollars en juillet 2017». Interrogé sur le sujet, l’ancien ministre Abdeslam Ali-Rachedi précise que «l’argent en devises étrangères placé dans des institutions étrangères fait partie des réserves de change».

«Cela relève du bon sens de placer cet argent à l’étranger pour qu’au moins il garde sa valeur. Cet argent peut être récupéré à tout moment», explique-t-il. Et d’ajouter : «Le problème de notre pays n’est pas la gestion de la réserve de change, mais un problème beaucoup plus grave : la quasi absence d’une économie créatrice de richesses.»**Madjid Makedhi / el watan / jeudi 14 septembre 2017

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**22 février 2016**L’Algérie arrive au 18e rang mondial établi selon les réserves de change à la fin de l’année 2015, rapporte dimanche le journal saoudien Al-Riadh. Malgré la baisse (20%) de ses réserves de devises jusqu’à atteindre à la période de référence les 153 milliards de dollars comparativement à 2014 , l’Algérie arrive juste derrière l’Arabie Saoudite, premier pays arabe en matière avec 616 milliards de dollars.

En haut du tableau de ce classement arrive la Chine à la première place avec 1250 milliards de dollars soit 10,4% des réserves mondiales, suivie de la Suisse (605 milliards de dollars), Taiwan (426 milliards de dollars), la Russie (372 milliards de dollars). Dans le bas de ce classement le Yémen (5,3 milliards de dollars) et le Bahreïn (4,4 milliards de dollars). *lundi 22 février 2016/ algerie1.com

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*Les réserves de l’Algérie à l’étranger sont de 400 milliards de dollars

**07/09/2014 **Les réserves de l’Algérie à l’étranger sont de 400 milliards de dollars, selon l’économiste algérien Hadj Nacer Abderrahmane contredisant ainsi le chiffre officiel selon lequel les dépôts de l’Algérie à l’étranger sont de l’ordre de 200 milliards de dollars.

S’exprimant, hier, à l’université d’été de l’association « Rassemblement Actions Jeunesse » (RAJ) à Béjaïa, l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie a expliqué que ce que les Algériens stockent comme argent à l’étranger est équivalent à ce que possède l’Etat avant d’avertir que si demain, le dépôt de l’Etat peut partir,  en revanche ce que possèdent les Algériens en tant qu’individus peut se multiplier par deux.

Pour étayer ses dires, le conférencier a cité l’exemple tunisien en rappelant qu’avant la révolution on avait estimé la cagnotte de ce pays à l’étranger à 70 milliards de dollars mais une fois le régime Benali tombé seulement 4 milliards de dollars ont été récupérés avant d’inviter l’Algérie à dépenser intelligemment ses réserves afin d’éviter que celles-ci ne redeviennent la propriété d’autres.

Le placement des réserves algériennes aux Etats-Unis d’Amérique a été critiqué par l’ancien gouverneur de la Banque d’Algérie en soulignant que dans la loi américaine un article permet de mettre tout l’argent disponible dans ce pays y compris les réserves des autres pays au service du peuple américain en cas de crise. Pour lui il suffit aux USA juste de décréter un état d’urgence pour que les réserves algériennes soient mises à leur service.

En guise de solution pour faire face à une mondialisation féroce ainsi qu’au risque soulevé « l’établissement d’un système politique de classes moyennes où la citoyenneté puisse s’exprimer » a été préconisé par le conférencier tout en soutenant que des officines travaillent aujourd’hui sur le projet de la mexicanisation de la région de l’Afrique du Nord et la rendre ainsi comme une zone de non-droit.*Par Lila Ghali | 07/09/2014 | 19:15**algerie1.com

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* 122 milliards de dollars, à fin septembre 2016

Les principaux indicateurs financiers du pays restent au vert, malgré la force du choc qui a fait perdre à l’Algérie plus de 50% de ses revenus en devises. Les réserves de changes ont atteint à fin septembre 2016 le niveau de 121,9 milliards de dollars. 

.Le nouveau gouverneur de la Banque d’Algérie a passé, hier, son épreuve du feu, devant les membres de la Commission finances de l’APN. Mohamed Loukal a été convoqué pour expliciter le projet de loi de finances 2017. Dans l’exposé du haut fonctionnaire de l’Etat, il y a un chiffre qui retient l’attention. Il s’agit de celui des réserves de changes qui ont atteint à fin septembre dernier le niveau de 121,9 milliards de dollars. Ce chiffre traduit une baisse de 7,1 milliards de dollars, par rapport au niveau de ces réserves en juin dernier, estimées à 129 milliards de dollars. La tendance baissière s’en trouve largement confirmée si l’on tient compte du chiffre de la fin de l’année dernière qui était de 144 milliards de dollars. Cette pente fait certainement perdre des places à l’Algérie, mais le pays demeure en bonne place en matière de réserves de changes et le niveau atteint à fin septembre 2016 est assez confortable, en comparaison avec d’autres pays de même niveau de développement, à l’image du Maroc dont les réserves ne dépassent pas les 24 milliards de dollars.
La bataille des chiffres entre le gouvernement algérien, à travers sa Banque centrale et les institutions financières internationales, représentées par la Banque mondiale, semble donner l’avantage à l’Algérie qui, plus de deux ans après le choc pétrolier, demeure en position de solvabilité plus qu’évidente et affiche un niveau d’endettement historiquement bas, toujours en comparaison avec le Maroc, pour ne pas le citer, et dont la dette extérieure s’élève à plus de 30 milliards de dollars.
Ainsi, les principaux indicateurs financiers du pays restent au vert, malgré la force du choc qui a fait perdre à l’Algérie plus de 50% de ses revenus en devise. Une situation qui prédisait un avenir immédiat problématique, n’était-ce les mesures stratégiques prises dans le milieu des années 2000. Le désendettement et la mise en place d’un Fonds de régulation des recettes fiscales des hydrocarbures auront été le filet salvateur qui a permis à l’économie nationale de réaliser de la croissance au moment où beaucoup d’autres pays producteurs de pétrole ont sombré dans la croissance négative avec une inflation à deux chiffres. Cela est un fait incontestable aujourd’hui. Pourtant, à l’éclatement de la crise financière, beaucoup d’ «observateurs» ne donnaient pas cher du pays et prévoyaient une cascade de mauvaises performances à tous les niveaux, lors de l’exercice 2015. Mais les coupes apportées dans les importations, qu’on disait pénalisantes pour la dynamique économique n’ont pas affaibli l’économie nationale qui continuait à croître. On prédisait une année 2016 explosive, avec des conflits sociaux, des déficits à la pelle, une inflation galopante et un chômage en hausse exponentiel. Il s’est avéré que pour tous ces indicateurs importants de la scène socioéconomique, l’Algérie a réalisé des performances remarquables. L’inflation est restée en dessous de 5%, le déficit commercial n’a pas explosé, grâce notamment à une facture d’importation toujours en baisse. Quant au chômage, à la surprise de tous, le taux est tombé sous les 10%, à 9,9%. Ces chiffres traduisent clairement une dynamique économique soutenue par un secteur privé plus entreprenant qu’attendu et la pertinence d’une loi de finances 2016, qui s’est révélée très efficace, puisque tous les objectifs sont jusque-là atteints et même mieux. La Banque mondiale et le FMI ont revu à la hausse la croissance du PIB qui devrait frôler les 4% pour 2016, avec, en prime, des perspectives véritablement positives à partir de 2019.
Il faut dire que ces derniers mois, la quasi-totalité des institutions et organisations internationales et régionales versées dans le suivi des performances économiques, reconnaissent implicitement leur mauvais jugement émis à l’été 2014. Le classement de l’Algérie dans le Doing Business en progression de 7 points, pour la première fois depuis le début de la notation de l’Algérie est la dernière reconnaissance en date de la bonne gestion de la crise par le gouvernement.
Il reste que 2017 sera tout de même une année difficile, d’abord parce que l’Algérie a perdu le filet qui avait amorti les effets de la crise, ensuite parce que la locomotive économique ne pourra plus être la commande publique et enfin, en raison de la sempiternelle incertitude des prix du pétrole. Mais face à ces prévisions, il y a un important portefeuille de grands projets d’investissement dédiés à la réduction de la facture d’importation, une ébauche de la filière commerciale à l’exportation et une sérieuse opportunité d’attirer des IDE.
Ces trois aspects feront l’essentiel du déploiement du gouvernement dans le courant de l’année prochaine, appuyé par une loi de finances qui ambitionne de poursuivre la croissance du PIB. Très peu d’experts «osent» démentir les rapports positifs de la BM et du FMI. C’est déjà une première victoire. La vraie et grande victoire, on la verra dans dix ou quinze ans, lorsque tout le dispositif mis en place aura produit ses fruits. L’économie sera réellement diversifiée et les exportations aussi.*Par Saïd BOUCETTA - Jeudi 27 Octobre 2016 / L’Expression

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*159 milliards de dollars fin juin 2015

Le gouverneur de la Banque d’Algérie, cité par l’APS, vient de faire savoir le 08 septembre 2015 que « le niveau des réserves de change de l’Algérie se sont établies à 159,027 milliards de dollars fin juin 2015, contre 178,938 milliards de dollars fin décembre 2014 . »

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Or, le gouverneur avait déclaré le 13 juillet 2015, toujours cité par l’APS, reprenant la note de la Banque d’Algérie sur les tendances financières et monétaires au premier trimestre 2015. « les réserves de change de l’Algérie ont enregistré une forte contraction en s’établissant à 159,918 milliards de dollars à fin mars 2015 contre 178,938 milliards de dollars à fin décembre 2014 », soit une baisse de 19,02 milliards de dollars en trois mois.

J’en déduis que pour les mois d’avril, mai et juin 2015, la sortie de devises n’ a été que de 891 millions de dollars, moins d’un milliard de dollars, alors que la baisse a été de 19 milliards pour janvier, février et mars 2015. Donc il y a eu blocage durant cette période de transfert de devises concernant tant les importations de biens que des services, du fait que les besoins des ménages et des entreprises dont le taux d’intégration ne dépasse pas 15% proviennent de l’extérieur.

Or selon la LFC2015, la valeur des importations en devises sera importante sans compter les services qui avoisinent entre 11/12 milliards de dollars.

Comment donc expliquer les données précédentes ?

Je rappelle les principaux indicateurs de la LFC2015-09-08 :

– Dépenses budgétaires: 7.588 mds DA (contre 7.692 mds DA dans la LF initiale 2015).
– Recettes budgétaires: 4.953 mds DA (en augmentation de 242,4 mds de DA par rapport à la loi des finances initiale).
– Croissance économique hors hydrocarbures: 5,1% (contre 4,25% dans la LF initiale) – Prix du baril de pétrole brut: 37 dollars pour le calcul du budget et de 60 dollars au niveau du marché.
– Taux d’inflation: 4% (contre 3% dans la LF initiale).

*Par Pr Abderrahmane Mebtoul | 08/09/2015 | algerie1.com

**Les réserves de change de l’Algérie ont baissé de plus de 34 milliards de dollars, induisant une dépréciation de 22% du dinar en à peine une année, soit depuis le début de la baisse des cours du pétrole, en juin 2014, le baril ayant perdu depuis plus de 50% de sa valeur.C’est ce qui ressort, en substance, de la note de conjoncture du premier semestre de l’année en cours, dévoilée hier par Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), lors d’une rencontre avec les PDG des banques à Alger.

Ainsi, les réserves de change officielles de l’Algérie – c’est-à-dire son matelas de devises qui garantit à la fois sa solvabilité à l’étranger, mais aussi le pouvoir d’achat de sa monnaie – ont baissé à 159,027 milliards de dollars (or non compris) à fin juin écoulé, contre 178,938 milliards de dollars à fin décembre dernier et 193,269 milliards de dollars à la fin du premier semestre 2014.

En tout, l’effondrement des cours pétroliers mondiaux, qui dure depuis à peine plus d’un an, a fait perdre à l’Algérie quelque 34,2 milliards de dollars sur ses réserves de change officielles qui, faut-il le rappeler, conditionnent la soutenabilité même des finances de l’Etat et, par conséquent, tout l’édifice de l’économie nationale, dont la viabilité reste étroitement liée aux hydrocarbures.

Or, les ventes de gaz et de pétrole de l’Algérie, soit quelque 97% de ses recettes en devises, ont chuté de plus de 43% en un an pour s’établir à seulement 18,1 milliards de dollars à fin juin dernier, contre près de 32 milliards de dollars à la même période de 2014. En contrepartie, les importations de biens n’ont baissé, elles, que de quelque 10% sur la période considérée, atteignant 27 milliards de dollars au premier semestre 2015, contre 30,13 milliards de dollars à la même échéance de 2014.

Creusement des déficits

Conséquence : la balance des paiements – sorte de baromètre de l’ensemble des échanges financiers du pays avec le reste du monde – a enregistré un déficit global de 14,39 milliards de dollars, tandis que le déficit du Trésor, c’est-à-dire des finances publiques, s’est creusé à 902 milliards de dinars sous l’effet, bien évidemment, de la faiblesse des recettes de la fiscalité pétrolière, mais aussi de «dépenses budgétaires toujours élevées», comme le souligne si bien la Banque d’Algérie dans sa note de conjoncture.

In fine, le creusement des déficits du budget de l’Etat et de la balance des paiements, ainsi que l’effondrement des réserves de change qui s’en est suivi en raison de la chute des prix du pétrole, ont eu notamment pour effets une dévalorisation accrue de la valeur du dinar et une érosion inquiétante des avoirs du fameux Fonds de régulation des recettes (FRR) qui permettaient jusque-là de couvrir les déficits budgétaires.

De fait, révèlent les statistiques de la BA, la dégradation des fondamentaux de l’économie nationale – soit en gros des revenus des hydrocarbures – a entraîné «une dépréciation de 22% du cours moyen du dinar par rapport au dollar» sur la période allant de juin 2014 à juin 2015.
Une dépréciation à fort impact, en somme, tant pour les entreprises de production que pour le pouvoir d’achat des citoyens, a fortiori quand on sait qu’elle s’accompagne de fortes poussées d’inflation dont le niveau avoisine désormais les 5%.

Dans le même contexte, indique encore la BA, la faiblesse des finances publiques, trop dépendantes de la fiscalité pétrolière, a déjà eu comme premier effet majeur «une érosion drastique des ressources du FRR, de l’ordre de 1714,6 milliards de dinars entre fin juin 2014 et fin juin 2015, soit une réduction de plus de 33,3% en douze mois».

Ainsi, du fameux Fonds de régulation des recettes mis en place en 2000 pour gérer les surplus de l’embellie pétrolière, il ne restait désormais plus que 3441 milliards de dinars à fin juin dernier, contre 5155,9 milliards de dinars il y a à peine une année.*Akli Rezouali/ el watan/ mercredi 09/09/2015 |

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**190,66 milliards de dollars à fin 2012

Les réserves de change de l’Algérie, or non compris, ont atteint 190,66 milliards de dollars (mds usd) à fin 2012 contre 182,22 mds usd à fin 2011, en hausse de 8,5 mds usd en un an, a indiqué lundi à Alger le gouverneur de la banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci.

Le gros de ces réserves a été réalisé durant le premier semestre 2012 avec 186,32 mds usd de réserves à fin juin, a précisé M. Laksaci lors de la présentation à la presse et aux dirigeants des banques des tendances monétaires et financières du second semestre de l’année écoulée.(25.02.2013.)

**24 milliards de dollars de l’excédent commercial de l’Algérie à fin novembre 2012

La balance commerciale de l’Algérie a enregistré un excédent de 24,26 milliards de dollars (mds usd) durant les onze premiers mois de 2012, contre 23,19 mds usd durant la même période en 2011, en hausse de 4,6%, a t-on appris samedi auprès des Douanes algériennes.

Selon les prévisions des Douanes, l’excédent commercial de l’Algérie devrait atteindre à la fin de l’année 26,3 mds usd. Les exportations de l’Algérie ont atteint 66,78 mds usd contre 66,53 mds usd au cours de la même période de l’année écoulée, en légère hausse (0,37%),  selon le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).

Quant aux importations, elles se sont établies à près de 42,52 mds usd contre 43,34 mds usd au cours de la même période en 2011, en baisse de 1,89%,  précise le bilan provisoire du Cnis. Les hydrocarbures représentent 97,05% du volume global des exportations  algériennes avec 64,81mds usd durant les onze  premiers mois de 2012, contre 64,61 mds usd durant la même période de 2011.

Les exportations hors hydrocarbures ont totalisé 1,96 md usd, soit seulement 2,9% du volume global des exportations. Les principaux produits hors hydrocarbures exportés sont constitués  du groupe des demi-produits avec 1,51 md usd (+7,89%), des biens alimentaires  avec 259 millions usd (-21,52%) et des produits bruts avec 148 millions usd  (+4,96%), précisent les Douanes. Les exportations des biens d’équipements industriels ont reculé de 6,45%,  pour atteindre 29 millions usd, ajoute-t-on de même source. Les importations ont reculé de 1,89%, indique le Cnis, ajoutant que  quatre groupes de produits de la structure des importations qui en compte sept  ont connu des baisses durant cette période.

Les plus importantes baisses ont concerné les produits industriels  (-18,43%) pour une valeur de 12,10 mds usd, les équipements agricoles (-20,22%)  totalisant 290 millions usd, les produits alimentaires (-9,78% à 8,10 mds  usd), et enfin les demi-produits (-3,36% à 9,46 mds usd).*APS-22.12.2012.

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**193,7 milliards de dollars

L’économie nationale a enregistré un bond qualitatif au cours de ces dix dernières années avec des réserves de change qui sont passées de 11,9 milliards de dollars en 2000 à 193,7 milliards de dollars, actuellement, a affirmé, hier, devant les parlementaires, le Premier ministre, M.Abdelmalek Sellal.
Dans ses réponses aux questions des membres de l’Assemblée populaire nationale (APN), relatives au plan d’action du gouvernement, M.Sellal a souligné que les réserves de change de l’Algérie ont atteint actuellement 193,7 milliards de dollars contre seulement 11,9 mds de dollars en 2000.
A fin juin 2012, les réserves officielles de change de l’Algérie étaient de 186,32 milliards de dollars, soit une hausse de plus de quatre milliards de dollars par rapport à la fin 2011, avait indiqué, début septembre dernier, le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci.
Ces réserves, or non compris, étaient de 182,22 milliards de dollars à fin décembre 2011 et de 162,22 mds de dollars à fin 2010.
La dette extérieure de l’Algérie a été ramenée, par ailleurs, à seulement 4,4 milliards de dollars, a précisé le Premier ministre, alors qu’elle avait atteint 32 milliards de dollars au milieu des années 1990. M.Sellal a ainsi confirmé la reprise de l’économie nationale durant ces dix dernières années, avec un PIB qui est passé de 4 098 milliards de dinars, en 2000, à 16 160 milliards de dinars, en 2012.
Un effort particulier de la croissance économique nationale durant cette période qui s’est également illustrée par une chute du chômage, dont le taux est passé de 29,5%, en 2000, à 9%, en 2012, alors que la part des hydrocarbures dans l’expansion de l’économie algérienne est passée de 39,4% en 2000 à 36%, actuellement, a ajouté M.Sellal.
Cette embellie financière est illustrée par le PNB par habitant qui est passé de 1540 dollars, en 2000, à 4003 dollars, en 2012, a-t-il conclu.*L’Expression^02.10.2012.

Les réserves de change algériennes

**La Banque d’Algérie détient 173,6 tonnes d’or

L’Algérie occupe la 24ème place mondiale dans le classement des pays détenant les plus importantes réserves d’or, selon les dernières données de Conseil mondial de l’or (CMO) dont le siège est à Londres.

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Selon la même source, la Banque d’Algérie détient 173,6 tonnes d’or comme réserves, soit 4,7% des réserves mondiales, selon un rapport du CMO, qui s’appuie sur les statistiques du FMI.

Ce niveau de réserves lui confère la 24ème place au top cent des pays détenteurs d’importantes réserves du métal jaune et la troisième dans les pays arabes après l’Arabie Saoudite et le Liban, selon la même source.

Seuls les pays qui communiquent régulièrement leurs avoirs en or figurent dans ce classement. Il a exclu de ce classement les pays qui n’ont pas transmis les données de leurs réserves pendant les six derniers mois.

Au top 10 de ce classement, les Etats Unis occupent la tête du peloton avec 8.133,5 tonnes, suivis de l’Allemagne, dont la banque centrale détient dans ses coffres 3.391,3 tonnes, soit le premier pays européen à conserver autant d’or.

Le FMI vient en troisième position avec 2.814 tonnes devançant respectivement l’Italie avec 2.451,8 tonnes et la France avec 2.435,4 tonnes, selon le même rapport.

La Chine, dont les habitants sont très friands du métal jaune détient la sixième place avec 1.054,1 tonnes, juste avant la Suisse l’une des places fortes de l’or avec 1.040,1 tonnes.

La Russie arrive à la 8ème place avec 969,9 tonnes, alors que le Japon occupe la 9ème place en conservant 765,2 tonnes. Les pays Bas clôturent ce top 10 avec 612,5 tonnes de réserves.

Les réserves des banques centrales à travers le monde ont été évaluées à 31.671 tonnes, dont pas moins de 10.783,4 détenues uniquement par l’Europe. Sur le continent africain, l’Algérie est première devant l’Afrique du Sud (29e) et la Libye (31e). Le Maroc et la Tunisie occupent respectivement la 58e et 79e places.

Une ruée des banques centrales vers l’or a été enregistrée depuis 2008, avec la crise financière internationale qui a accentué la position du métal jaune comme valeur refuge.

Les banques centrales ont accumulé depuis des réserves importantes d’or dans le but de diversifier leurs réserves de change, en réduisant en parallèle leur avoirs en dollars.

A fin 2012 les réserves de change détenues en dollar par les banques centrales ont représenté 62% contre 54% en 2000, selon une analyse du conseil mondial de l’or réalisé le mois courant. L’or a représenté en 2012, 8% des réserves de change des banques centrales.*L’Expression-17.03.2013.

*186,32 milliards de dollars à fin juin 2012

Les réserves officielles de change de l’Algérie ont atteint 186,32 milliards de dollars à fin juin 2012, une hausse de plus de quatre milliards de dollars par rapport à la fin 2011, a affirmé lundi le Gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), M. Mohamed Laksaci. Ces réserves, or non compris, étaient de 182,22 milliards (mds) de dollars à fin décembre 2011 et de 162,22 mds de dollars à fin 2010. Les réserves cumulées à la fin du 1er semestre 2012 représentent plus de trois années d’importation de biens et services, a précisé M. Laksaci lors de la présentation à la presse des tendances monétaires et financières au 1er semestre. Le gouverneur a réitéré l’engagement de la BA de « la poursuite de la gestion prudente de ces réserves et dans le suivi rigoureux de la gestion des risques ». Ainsi, la position financière extérieure de l’Algérie s’est « davantage consolidée » au cours du semestre écoulé avec la baisse l’encours de la dette extérieure a baissé à 3,99 mds de dollars à fin juin 2012 contre 4,4 mds de dollars à fin 2011, en raison de la baisse des dettes à court, à moyen et long termes, selon le gouverneur. M. Laksaci s’est par ailleurs réjouit de « la très bonne soutenabilité de la dette extérieure de l’Algérie dans un contexte international marqué par l’acuité des risques souverains ».* Maghreb Emergent-10.09.2012.

*173,91 milliards dollars à fin juin 2011.

Le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci a annoncé, hier, que les réserves de change de l’Algérie ont atteint 173,91 milliards dollars à fin juin 2011.
Lors de la présentation de la note de conjoncture du premier semestre 2011, Laksaci a indiqué que l’excédent du compte courant extérieur de l’Algérie a bondi à près de 10 milliards de dollars au premier semestre 2011.
«Le solde de la balance courante est appréciable. Il est de 9,65 milliards de dollars au premier semestre de l’année en cours contre, respectivement, 6,57 milliards de dollars et 5,59 milliards de dollars au 1er et au 2è semestre de l’année passée», a précisé Laksaci.
Cette performance est due à «la hausse des recettes d’exportation des hydrocarbures qui passent, à la faveur de la hausse des prix sur le marché international, de 27,60 milliards de dollars au premier semestre 2010 à 35,85 milliards de dollars au premier semestre 2011», a-t-il expliqué.
Interrogé sur le billet de 2000 DA, le premier responsable de la BA a estimé que «le fait que l’Algérie ait mis deux systèmes de payement moderne, la demande du cash a augmenté».
M. Laksaci s’est exprimé, en outre, sur l’inflation. Son taux en Algérie n’inquiète pas les responsables. «Chez nous, le taux de l’inflation est en dessous de la moyenne enregistrée dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), qui est de 4%», s’est-il félicité.
Ainsi, M. Laksaci a fait savoir que l’inflation annuelle moyenne a atteint 3,49% en juin 2011, contre 5,41% un an auparavant. Le premier responsable de la Banque d’Algérie estime que l’Algérie avance au rythme d’un pays en développement.
Cela même s’il relève la forte hausse des prix des produits alimentaires générée principalement pas l’inflation des prix des produits agricoles frais de 14,9% ainsi que par celle des produits alimentaires industriels de 5,6%.
Ces hausses sont compensées, a expliqué M. Laksaci, par «la régulière décroissance de l’inflation des produits alimentaires qui n’est plus que de 33,5% à juin 2011 contre 49,5% en décembre 2010 alors que celle des transports et des produits divers sont à la hausse et ont atteint respectivement 15,5% et 32,5%».
Laksaci a cité également les mesures prises par les pouvoirs publics visant à réduire l’effet de l’inflation importée et à endiguer les dysfonctionnements du marché intérieur et qui ont largement contribué à atténuer l’effet du choc des prix de début d’année sur le niveau général des prix, même si les marchés restent insuffisamment régulés en contexte d’ajustement à la hausse des revenus, alimentée par la sphère budgétaire, et d’expansion corrélative des épargnes financières des ménages et entreprises privées.
Sur le chapitre des indices de la situation monétaire à fin juin de l’année en cours, le gouverneur de la BA estime qu’ «ils montrent un accroissement relativement important de la masse monétaire, principalement par la monétisation des avoirs extérieurs, ainsi qu’une progression globalement appréciable des crédits à l’économie». Selon lui, «les crédits distribués par les banques opérant en Algérie aux entreprises et ménages, directement ou par le biais de l’investissement en obligations émises par les entreprises, ont significativement augmenté au premier semestre 2011». Une situation qui confirme, selon le gouverneur de la BA, la poursuite du dynamisme des crédits à l’économie et situant ainsi l’Algérie dans le groupe de pays émergents à croissance rapide du crédit. (13.09.2011.)

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Algérie: forte hausse de 63% de l’excédent commercial au 1er trimestre 2012

La balance commerciale de l’Algérie a affiché une forte hausse de 63,18 % de son excédent durant le premier trimestre de 2012 à 9,38 milliards (mds) de dollars contre 5,75 mds de dollars à la même période de 2011, ont indiqué dimanche les douanes algériennes. Les exportations ont atteint 19,81 mds de dollars entre janvier et mars 2012 contre contre 17,31 mds de dollars, soit une hausse de 14,45% durant la même période de l’année 2011, a précisé le centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des douanes. Les importations se sont établies à 10,43 mds de dollars contre 11,56 mds de dollars, en baisse de 9,76%, selon la même source. (Ennahar)

**le FMI demande une aide financière à l’Algérie

 France-présidentielles dans Eco-finances

L’Algérie a été sollicitée par le FMI pour qu’elle contribue dans le renforcement des capacités de prêt de cette institution financière internationale dans un contexte d’incertitude économique mondiale, a indiqué le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, en marge de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Après plusieurs appels lancés par la Directrice générale du FMI, Mme Christine Lagarde, à la communauté internationale pour conforter le «pare-feu» financier de cette institution financière, le G20, rappelle-t-on, s’était engagé vendredi dernier à Washington à accorder au FMI plus de 430 milliards de dollars de ressources supplémentaires. La demande a été donc faite par le FMI à l’Algérie en tant que pays doté d’excédents financiers pour accroître les ressources de l’institution de Bretton Woods afin de lui permettre d’accorder des prêts aux pays qui en ont besoin, souligne M. Djoudi. Quant à la réponse qui sera donnée, le premier argentier du pays a précisé que l’Algérie «va étudier et évaluer les conditions dans lesquelles cette demande sera proposée dans les détails». En effet, explique-t-il, « nous avons besoin de savoir si le FMI envisage de réaliser cette opération de renforcement de ses capacités financières à partir de demandes de prêts ou de dépôts rémunérés, ainsi que le rendement qu’il compte proposer». «C’est à partir de ces conditions que nous donnerons la réponse, indique le ministre, ajoutant que pour le moment, nous ne disposons pas encore des éléments relatifs aux conditions de cette initiative proposée par le FMI». Sur ce plan, M. Djoudi a tenu à rappeler que la gestion prudente des réserves de change du pays se fonde sur trois critères que sont la préservation de la valeur du capital, la couverture contre les risques de change par le maintien notamment d’un portefeuille diversifié, et leur liquidité, c’est-à-dire qu’elles peuvent être retirées à tout moment. Quant au délai auquel l’Algérie fera connaître sa position à cette demande, le ministre a seulement avancé qu’elle le fera avant la tenue de la prochaine assemblée annuelle du FMI et de la BM qui aura lieu en octobre prochain à Tokyo (Japon). Dans son dernier rapport publié samedi dernier, le FMI estime que l’Algérie clôturerait l’année 2012 avec des réserves de change officielles de 205,2 milliards de dollars et pronostique un matelas de devises de 224,1 milliards de dollars pour 2013 (contre 183,1 milliards de dollars en 2011).
Par ailleurs, la Banque d’Algérie avait indiqué en août dernier que les placements des réserves à l’étranger, répartis à environ 98% entre les Etats-Unis et l’Europe, avaient rapporté 4,60 milliards de dollars en 2010 (contre 4,74 milliards de dollars. (source:AlgeriePatriotique-23.04.2012.)

***L’Algérie négocie pour bénéficier de sièges au FMI

Des sources de secteur des finances ont indiqué que l’Algérie qui a accepté la demande du Fond Monétaire International de renforcer ses contributions, négocie actuellement avec ce dernier sur la possibilité de bénéficier de sièges au conseil d’administration du fond, alors qu’une délégation du fond s’entretient avec le secrétaire général de l’union général des travailleurs algériens, Abdelmadjid Sidi Saïd. Les mêmes sources ont assuré à El Khabar que l’Algérie finaliserait ses négociations avec le FMI dans les prochaines semaines, indiquant que l’obtention de l’Algérie de sièges au conseil d’administration du fond lui permettrait d’obtenir une position de force qui lui permettrait d’exploiter sa nouvelle place au FMI pour obtenir des fonds à intérêts préférentiels, dans le cas ou elle aurait besoin de ressources financières supplémentaires, si les prix du pétrole chutaient. Un responsable de la confédération des chefs d’entreprises a de son coté assuré dans un entretien à El Khabar que les négociations de l’Algérie pour obtenir des sièges au FMI était une demande suggérée par la confédération au gouvernement algérien pour renforcer la position de l’Algérie au niveau de la scène financière internationale. A noter dans le même contexte que les représentants du patronat algérien se sont accordé sur l’importance de la décision du gouvernement algérien d’accepter la demande ma demande du FMI, pour renforcer sa position de négociation à l’avenir et garantir la stabilité de son équilibre financier, en cas de chute des prix du pétrole. La demande du fond intervient après l’augmentation des réserves de change à plus de 200 milliards de dollars. Des sources syndicales ont d’un autre coté indiqué à El Khabar une réunion avait eu lieu entre le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said et une délégation du FMIn et que les deux parties avaient discuté de la situation sociale des travailleurs et leurs revendications, ainsi les nombreuses protestations de tous les corps sans exception, et les récentes augmentations adoptés par le gouvernement. (El Khabar-29.04.2012.)

 **Mohamed Bahloul, expert en économie:

En endettant le FMI, l’Algérie renforcera sa place dans les enceintes internationales.
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L’endettent du Fonds Monétaire International par l’Algérie lui permettra de renforcer sa place dans les enceintes internationales et fera d’elle un des pays garants des transactions commerciales et de l’investissement. Ça va promouvoir et améliorer son image et renforcera la confiance dans ses institutions, a affirmé Mohamed Bahloul, expert en économie. Il a affirmé que l’adhésion de l’Algérie aux enceintes internationales n’est pas bût facile à atteindre et que l’Algérie aura l’occasion de le faire si elle acceptera la demande du FMI de renforcer ses capacités d’endettement. La voix des pays qui participent au renforcement des capacités d’endettement du FMI est entendue dans les enceintes internationales, tels qu’est le cas des Etats-Unis a ajouté l’expert. Néanmoins, l’expert a conseillé d’élaborer une étude de rentabilité avant de procéder à une telle initiative dans le but de garantir les réserves de change et de leur valeur. Il a également conseillé de prévoir d’éventuelles crises. L’expert n’a, cependant, pas omis que l’Algérie a aussi besoin de ces fonds pour la mise en œuvre de ses projets et dans le cadre de prévention contre quelconque crise sécuritaire ou politique. L’expert en économie, M. Bahloul pense que intérêts que tirera l’Algérie par l’endettement du Fonds Monétaire International sont plus élevés par rapport au placement de ses réserves de change dans des banques commerciales et/ou centrales internationales. Par ailleurs, le même expert a évoqué l’augmentation permanente de réserves de change avec la prévision de la hausse des prix du pétrole, ce qui conduira selon le même expert à l’amplification de la crise de placement vu l’incapacité de l’économie nationale à absorber le surplus de réserves de changes. (El Khabar-28.02.2012.)

 

***L’expert en économie M. Abdelhak Lamiri:

« Mieux vaut endetter le FMI que de placer les réserves de changes dans des banques »

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L’expert en économie M. Abdelhak Lamiri a révélé à « El Khabar » que la demande d’endettement formulée par le Fonds Monétaire International à l’Algérie pour le renforcement de ses capacités de financement, est bénéfique pour l’Etat algérien et lui reviendra de plusieurs profits.

Le placement des réserves de change au niveau du Fonds Monétaire International permettra de réaliser un bénéfice beaucoup plus élevés par rapport au placement de ces réserves dans les banques centrales ou commerciales. Dans ce cadre, les taux d’intérêts tirés du placement des réserves de change au niveau du Fonds monétaire international sont 1jusq’à 2% supérieurs par rapport aux taux d’intérêts tirés du placement des réserves dans des banques commerciales. Evoquant les garanties assurées par l’endettement du FMI, L’expert en économie M. Abdelhak Lamiri a estimé que cette opération est presque sans aucun risque. Avant d’ajouter que l’endettement des pays par le biais du Fonds se fait suivant de conditions strictes, alors que la faillite d’un Etat ne peut en aucun cas être aussi grave que la faillite d’institutions financière et économique internationales. Les pays restent et ne disparaissent jamais malgré leur faillite financière, ce qui n’est pas le cas pour les institutions financières, a estimé Lamiri. Le régime monétaire international géré par « Bretton Woods » est basé sur la solidarité en cas de déclaration de faillite par n’importe quel Etat membre de cette organisation et son incapacité de satisfaire ses engagements financiers et le pays créditeur recouvre ses redevances dans tous les cas de figure, a expliqué l’expert en économie M. Abdelhak Lamiri, avant d’ajouter que les fonds de l’Algérie auraient été menacés dans le cas où l’on faisait face à l’effondrement du régime économique et monétaire mondial, ce qui est très éloigné selon le même expert. Par ailleurs, M. Lamiri Abdelkader a indiqué que l’Algérie bénéficiera du titre de pays créditeur dans les enceintes internationales. Ce qui lui permettra d’avoir un poids sur la scène politique et économique internationale. « Dans tous les cas, le choix d’endetter le FMI est le meilleur des choix, à l’exception de celui de l’investissement de ces fonds dans le transfert de la technologie, à l’instar de la Chine qui a investit dans l’achat d’actions de compagnies exerçant dans des secteurs technologiques, tels que l’achat du groupe suédois « Volvo » et/ou l’achat des technologies de l’Information et de communication, à l’instar de la compagnie américaine « IBM ».(El Khabar-28.02.2012.)

 

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9 réponses à “Les réserves de change algériennes”

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