Logement, un toit pour chaque Algérien

Logement, un toit pour chaque Algérien

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**215.000 logements à distribuer en 2014

«Toute personne dont le dossier Aadl a été sélectionné aura son logement, c’est l’engagement ferme du gouvernement», a tranquillisé M. Tebboune.

Lors d’un bilan exhaustif sur les réalisations de son secteur, le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboun, a indiqué que 215.000 logements seront distribués durant l’année en cours. «Durant l’année 2014, on va réceptionner près de 300.000 logements et 215.000 sont à présent fin prêts pour être distribués», a déclaré le ministre de l’Habitat lors d’un point de presse organisé, hier, au siège de son département à Alger. Chiffres à l’appui, M.Tebboune a indiqué que le programme quinquennal 2010- 2014 a été réalisé presque à 85%. «Sur les 2,2 millions de logements programmés, 1.8 million d’entre eux ont été lancés» a avancé le directeur du logement M. Azem lors de la même, conférence de presse. «Au début du quinquennat on s’est tracé comme objectif de réaliser chaque année 20% du programme et on a pu réaliser cet objectif», a-t-il dit soulignant qu’il ne reste plus que 15% du programme quinquennal à lancer durant l’année en cours. S’agissant des livraisons, le ministre a révélé qu’au 31 décembre 2013, pas moins de 759.394 logements ont été remis à leurs bénéficiaires. Ce qui est en soi une prouesse au yeux du ministre, mais qui s’est réalisée grâce à un travail de très longue haleine. «C’est le résultat d’une très grande organisation au niveau du ministère et des autres structures. Nous avons mené une bataille sans merci contre la bureaucratie, dans la mesure où nous avons essayé de lever toutes les entraves, ensuite on a opté pour une nouvelle organisation au niveau de notre ministère qui fonctionne désormais avec cinq grandes directions où chacune connaît sa mission et ses responsabilités avec exactitude», a expliqué M.Tebboune indiquant que «pas moins de 50 textes ont été changés, que des décrets ont été promulgués et des décisions ministérielles ont été prises». C’est dire que la machine bureaucratique est d’une lourdeur insupportable. Dans cette démarche de déblaiement du terrain, le ministre a rapporté également que le fichier des entreprises a été établi de même que celui des bénéficiaires et des demandeurs ont été assainis. Sur la base de ces données, il a affirmé que «d’ici 2017, on aura répondu à toutes les demandes des citoyens. Il est vrai que le problème du logement ne sera jamais définitivement réglé, mais il le sera en partie». Interrogé sur les programmes Aadl, il a révélé que 700.000 dossiers ont été réceptionnés à l’échelle nationale affirmant que le tri se fait avec une cadence très soutenue avant d’assurer fermement: «Quels que soient les résultats qui sortiront après le tri des 700.000 demandes, je vous réitère l’engagement du gouvernement que toute personne retenue aura son logement. Et j’ordonnerai à l’Aadl de donner l’ordre de versement immédiatement. C’est un engagement du gouvernement, nous leur donnerons des logements». Avec les mêmes propos rassurant, il a également tranquillisé les citoyens qui ont soulevé la cherté des logements LPP. «Le problème est actuellement soulevé par une minorité, mais nous en sommes conscients. Nous ferons de notre mieux pour trouver une formule à même de faciliter les choses à tout un chacun», a-t-il dit. En termes financiers, l’Etat a déboursé la bagatelle de 1194 milliards de dinars durant les quatre années du quinquennal. Dans ce chantier grandiose des réalisations, ce sont les entreprises privées qui ont pris la part du lion avec 58% suivies par les entreprises étrangères avec 38%, viennent en dernière position les entreprises publiques avec 4% des chantiers. «Contrairement à ce qui se dit, on ne favorise ni les entreprises étrangères ni les entreprises publiques et ces chiffres le prouvent bien», a noté le ministre de l’Habitat.*L’Expression-Lundi 27 Janvier 2014

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Le gouvernement annonce un programme de réalisation de 1,6 million de logements en 5 ans

Selon les chiffres du plan d’action, sur les quelque 2,2 millions de  logements déjà programmés, environ deux millions d’unités ont été lancées (dont  près de 827.000 achevées et près de 1,2 millions d’unités en cours de réalisation)  à fin mars 2014.         

Le plan d’action du gouvernement pour la mise en oeuvre  du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika prévoit la  réalisation de 1,6 million de logements tous types confondus durant le prochain  quinquennat 2015-2019 afin d’absorber le déficit structurel dans ce domaine.         

Selon ce plan d’action, qui sera présenté dimanche à l’Assemblée populaire  nationale (APN) par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le gouvernement  poursuivra la réalisation de programmes de logements publics sociaux, de logements  urbains promotionnels, d’habitat rural aidé, de location-vente et de logements  promotionnels publics.          

Ces programmes seront multipliés pour répondre à l’ensemble des candidats  éligibles notamment les jeunes et concerneront également les algériens non résidents,  sur le territoire national.         

Pour le logement de type location-vente (AADL), le gouvernement compte  poursuivre la réalisation de 230.000 logements déjà inscrits pour satisfaire,  en priorité, la demande du programme 2001-2002, et prévoit la construction de  400.000 autres unités durant le prochain quinquennat 2015-2019 pour satisfaire  les nouvelles demandes.         

Selon les chiffres du plan d’action, sur les quelque 2,2 millions de  logements déjà programmés, environ deux millions d’unités ont été lancées (dont  près de 827.000 achevées et près de 1,2 millions d’unités en cours de réalisation)  à fin mars 2014.         

A fin 2014, quelque 2,55 millions de logements seront totalement lancés  dont 650.000 pour la seule année 2014. Le lancement du reste du programme,  soit 230.000 logements, est prévu après la mobilisation des assiettes foncières  nécessaires.         

Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement de Sellal va mobiliser  le foncier urbanisable destiné à recevoir les projets de logements avec leurs  équipements d’accompagnement, accélérera le rythme de la réalisation des différents  programmes et mettra en oeuvre de nouveaux mécanismes pour renforcer la transparence  et l’équité dans la distribution des logements.         

La mise en oeuvre d’une démarche qualitative en matière de conception  et de construction pour améliorer la qualité de logements, l’industrialisation  des procédés de construction de logements en introduisant les nouvelles technologies  et l’intégration des matériaux locaux figurent également parmi les priorités  du gouvernement qui prévoit aussi l’éradication des logements de type F1, la  réservation de logements adaptés aux besoins des personnes à mobilité réduite.         

Pour permettre un rééquilibrage de l’armature urbaine et la maîtrise  de leur croissance, le gouvernement compte poursuivre la création de nouvelles  villes et agglomérations autour des grands centres urbains tout en mettant en  place une politique rénovée de la ville.         

Concernant la cession des logements réceptionnés ou mis en exploitation  avant le 1er janvier 2004, le gouvernement a décidé de proroger le dispositif  qui accordait des avantages concernant le prix de référence du mètre carré en  introduisant d’autres avantages pour faciliter la cessions des biens concernés.        

 Ainsi, ce dispositif, qui a pris fin le 31 décembre 2010, a été prorogé  jusqu’au 31 décembre 2015. En outre, le prix de cession de référence du mètre  carré est passé de 14.000 à 12.000 DA.*APS-30.05.2014

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**Logement AADL :

 lancement des nouvelles souscriptions via internet, lundi 16 septembre 2013

*84 215 demandes enregistrées au premier jour

Les nouvelles souscriptions au programme d’acquisition  de logements de type location-vente seront ouvertes lundi prochain à travers  un site Web spécialement consacré à cette opération, a annoncé jeudi l’Agence  nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL).   

A cet effet, les nouveaux souscripteurs qui répondent aux conditions  d’éligibilité à cette formule, sont invités à consulter le site Web (inscription.aadl.dz.)  créé au niveau de la direction générale de l’AADL spécialement pour cette opération.         

Cette page d’accueil affichera l’ensemble des informations relatives  à l’éligibilité et aux modalités d’accès à cette formule de logement, indique  dans un communiqué la même source.         

L’AADL explique la démarche à suivre pour les inscriptions en ligne  qui permettront le téléchargement de « l’accusé de réception » ainsi que les « conditions  d’éligibilité, les pièces à fournir et le modèle de déclaration sur l’honneur ».         

« Chaque demande de souscription recevra un numéro d’enregistrement  et un mot de passe spécifique qui s’afficheront sur le formulaire d’enregistrement  et reportés sur l’accusé de réception qui resteront comme liens pour la réponse  à donner aux citoyens ou pour une demande d’information complémentaire », poursuit  la même source.         

L’AADL a recouru à internet pour les nouvelles inscriptions afin d’éviter  aux souscripteurs les désagréments de déplacements au siège de l’Agence et  les problèmes des chaînes d’attentes et d’anarchie qui peuvent arriver avec  la présence d’un grand nombre de personnes sur place.         

L’Agence avertit que « les informations fournies par les souscripteurs  feront l’objet de vérifications systématiques et que toute fausse déclaration  entraînera l’annulation systématique de la demande de souscription et exposera  son auteur à des poursuites pénales ».         

Les vérifications de l’AADL porteront notamment sur les pièces suivantes:  le relevé des émoluments, le numéro de la sécurité sociale, le document prouvant  la retraite, le certificat de résidence, l’attestation de revenu pour les non-salariés  ainsi que sur le fichier du logement et de l’aide de l’Etat.         

L’AADL indique par ailleurs que les demandes doivent être introduites  exclusivement pour les programmes implantés dans la wilaya de résidence du  souscripteur, précisant qu’il ne sera tenu compte que d’une seule demande par  couple.          

Les logements location-vente sont destinés surtout aux cadres moyens  qui ont un salaire ne dépassant pas 6 fois le SNMG (108.000 DA) et ne pouvant  pas bénéficier d’un logement social ou d’un logement public promotionnel.*APS-12.09.2013

Le site : inscription.aadl.dz

**84.215 demandes enregistrées au premier jour

Un total de 84 215 demandes ont été enregistrées au premier jour de l’opération de souscription en ligne au nouveau programme de logements de location-vente de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (Aadl), a-t-on appris, hier, auprès du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. Sur le nombre total des demandeurs inscrits à 16h30, les personnes mariées (des deux sexes) ayant souscrit à ce programme de location-vente ont atteint 46 916 personnes, les célibataires 34 630, alors que le nombre des divorcés s’est élevé à 2 296 et les veufs à 373, précise un bilan du ministère.
Les hommes ont totalisé à l’échelle nationale quelque 63 146 demandes introduites via le Net tandis que les femmes ont formulé 21 069 demandes, a-t-on ajouté.
Par zones géographiques, la wilaya d’Alger a enregistré le plus grand nombre de demandes introduites sur le site Internet (inscription.aadl.dz) avec 41.288 demandes validées par l’Aadl à 16h 30 et 29.889 demandes à 12h 00. Le nombre de souscripteurs à la wilaya d’Oran s’est établi en fin de journée à 6 385, suivie par la wilaya de Constantine (2711 demandes), Sétif (1 963) et Annaba a enregistré 1 656 souscripteurs. Entamée dès 8h 30 du matin, cette opération a connu un nombre croissant de demandeurs au fil des heures, passant de 5100 demandes envoyées à l’Aadl à 8h 30 à 84 215 demandeurs à 16h30, soit une moyenne de plus de 10000 demandes par heure.
L’opération de souscription au nouveau programme de l’Aadl qui porte sur la réalisation de 150 000 unités à travers le pays, a été entachée de lenteurs dues essentiellement à la saturation du site mis à la disposition des postulants.
En effet, un bon nombre de cybercafés de la capitale ont ouvert tôt leurs portes pour accueillir les longues files de candidats à l’acquisition de ce type de logement venus s’inscrire à travers le site mis en place par l’Aadl qui pilote le programme relancé après près d’une décennie d’arrêt.
Par ailleurs, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, M.Abdelmadjid Tebboune, a mis fin aux fonctions de plusieurs cadres et responsables de son secteur au niveau de plusieurs wilayas à la suite des réunions d’évaluation qu’il avait présidées la semaine dernière, indique-t-on de même source. Ainsi, le ministre a mis fin aux fonctions du DG de l’Opgi de Tissemsilt, des directeurs du logement des wilayas de Mascara et Naâma et du directeur de l’urbanisme de la wilaya de Mascara.
Les directeurs du logement des wilayas de Batna, Saïda et El Bayadh ainsi que le directeur de l’urbanisme de Laghouat et le DG de l’Opgi de Annaba ont été invités par le ministre à faire prévaloir leur droit à la retraite, selon la même source.*L’Expression-17.09.2013

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** Une formule de logement pour la classe moyenne

Les inscriptions débuteront avant fin avril 2013.

Après le LPA, logement promotionnel aidé, le ministère de l’Habitat lancera prochainement le LPP, logement public promotionnel, à l’adresse d’une frange de citoyens plus aisée, ne pouvant être inclus ni dans le social ni dans l’AADL. Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé avant-hier que les inscriptions au programme du Logement public promotionnel (LPP) débuteront avant fin avril.

Précisant à ce sujet qu’actuellement son départemental ministériel se penchait sur les dernières retouches pour l’ouverture des inscriptions au programme LPP avant fin avril. Cette nouvelle formule, purement commerciale, annoncée fin 2012, est destinée à la classe moyenne ne pouvant bénéficier ni du logement social ni de la formule location-vente.

Destinée essentiellement aux postulants dont le revenu mensuel oscille entre 108 000 et 216 000 DA et non éligibles à l’aide de l’Etat pour accéder au logement. En outre, le financement des logements inscrits sous la formule LPP se fera par le Crédit populaire d’Algérie (CPA) désormais considéré comme la banque de l’habitat. C’est quoi le LPP ? Le LPP, une nouvelle formule de logement promotionnel public introduite récemment dans le programme du gouvernement Sellal.

Elle est destinée aux citoyens qui ne sont pas éligibles au logement social locatif qui exige un revenu de moins de 24 000 DA ni au LPA qui exige un revenu mensuel situé entre 24 000 DA et 72 000 DA, encore moins au logement AADL location- vente, réservés aux citoyens dont le revenu est compris entre 24 000 DA et 108 000 DA. Cette nouvelle formule de logement vise les ménages dont le revenu se situe entre 6 fois le SNMG par mois (108 000 DA) et 12 fois le SNMG, soit 216 000 DA par mois, qui sont aussi éligibles au crédit bonifié de 3 % .

Contrairement aux formules précédentes, les souscripteurs au LPP ne bénéficieront pas de l’aide de la Caisse nationale du Logement (CNL). Toutefois, des abattements sur l’assiette de terrain à construire sont inscrits. Le prix de vente des logements LPP, n’étant pas encore fixé, il est toutefois supérieur au prix de vente des logements AADL et LPA. Que deviendront les logements inscrits mais non réalisés ? En outre, ce qu’il faut savoir également c’est que le ministère de t u t e l l e compte r é a l i s e r quelque 151 850 à travers cette nouvelle formule dont 70 000 logements LPP seront lancés durant l’année 2013, et confiés à l’ENPI (ex-EPLF) pour leur réalisation. D’autre part, 50% des nouveaux logements LPP seront construits en F4 avec une superficie de 100 m², contre 25% pour les appartements de type F3 qui auront une superficie de 75 m² et enfin 25% en appartement F5 dont la superficie sera de 120 m².

Les logements LPP seront dotés de locaux de services et de commerce, d’équipements de proximité, d’espaces verts pour les personnes à mobilité réduite, ainsi que des aires de jeux et de loisirs. S’agissant des programmes de logements inscrits dans les différentes formules mais qui n’ont pas encore été réalisés, le ministre avait ultérieurement déclaré que «le programme LSP a été arrêté au niveau des opérations en cours de réalisation. Le reste sera reversé dans le programme du LPA qui, à son tour, sera réalisé à concurrence de ce qui est lancé ou engagé contractuellement avec des promoteurs. Le reste, qui n’a été ni lancé ni contractualisé, sera reconverti en LPP (Logement promotionnel public)».

LSP, LPA, AADL et LPP quelles différences en fin de compte ? La formule du logement social promotionnel (LSP) inscrite dans le logement social à partir du moment où aide l’Etat, il y a, a été une formule très prisée par les Algériens de classe moyenne. Acquis par un financement triangulaire : Apport initial du demandeur, l’aide de l’Etat et enfin le crédit bancaire, le bénéficiaire devient propriétaire de son logement à la fin de l’échéance. Pourtant, en dépit d’une apparence alléchante cette formule a été bloquée des années durant puis relancée avec un fort soutien de l’Etat traduit par des facilitations réglementaires et financières portées par la LFC (loi de finances complémentaire) 2009 qui avait prévu une batterie de mesures pour l’accession au logement. Vient ensuite le Logement promotionnel aidé LPA, qui lui aussi est appelé à être prochainement annulé compte tenu de la difficulté à réaliser en temps et en nombre pour l’adapter à l’urgence de l’heure qui est de construire de grandes cités.

Cette formule élaborée dans un souci d’équité sociale, a été lancée officiellement au mois de juin 2011. Elle est destinée aux salariés percevant entre 24 000 DA et 72 000 DA mensuel. Pour ce segment d’offres en logements, l’Etat a inscrit 240 000 unités pour 2010-2014. Le LPA conjugue les avantages de la location-vente de l’AADL et le logement socio-participatif (LSP). Comparé au LSP, le LPA présente de meilleurs avantages pour la catégorie de demandeurs de logements auquel il est réservé.

En ce sens où l’apport initial, payable en deux tranches, est réduit à 20% du coût du logement, Le taux du crédit bancaire est bonifié à 1%. L’aide de la CNL est maintenue à 700 000 DA. L’AADL, lancée en 2001 et suspendue pendant une dizaine d’années avant d’être relancée cette année, une formule gérée directement par l’Agence pour l’Aide et le développement du logement, est destinée à tous les citoyens dont les revenus ne dépassent pas 6 fois le Salaire national minimum garanti (SNMG). Le bénéficiaire verse une tranche de près de 10%.

Le reste est payable sur plusieurs tranches. Toutefois, avec la nouvelle révision de cette formule, de nombreux cadres se sont vu éliminés des listes AADL et ont été dirigés justement bon gré mal gré vers le LPP. Par ailleurs, la différence entre la locationvente et le LSP réside dans les faits suivants : Dans la locationvente, le postulant s’acquitte d’un apport initial d’une valeur de 280 000 DA et paie la totalité du prix du logement qui est de 1 400 000 DA sur une période de 25 ans, avec un taux de crédit de 0 %. Par contre dans le LSP qui fixe le plafond du prix du logement à 2 800 000 DA, l’apport initial est de 800 000 DA, auxquels viendront s’ajouter un crédit bancaire et une aide de l’Etat de 700 000 DA. D’autre part, l’aide de l’Etat est de 700 000 DA pour les salariés qui perçoivent entre 24 000 DA et 48 000 DA et de 400 000 DA pour les salariés qui perçoivent entre 48 000 DA et 72 000 DA.

L’Etat a décidé d’unifier le taux de crédit pour les deux formules à 1%. Reste à espérer que le LPP ne connaîtra pas le même sort que celui du LSP ou du LPA car les Algériens, qui attendent depuis des années la livraison de leur logement, se contentent malgré eux à habiter les listes des bénéficiaires bien qu’ils se soient acquittés du versement de l’apport initial et qui ont entamé le remboursement du crédit bancaire, veulent enfin en finir avec cette interminable attente et occuper leurs appartements.* source: Le jour d’Algérie- 07.04.2013.

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**Vente des appartements haut standing de la résidence des Pins-Alger

La quatrième et dernière tranche de vente des appartements haut standing de la résidence des Pins a été lancée depuis peu, a annoncé Mohamed Arayssi, gérant associé de la société la Libanaise de promotion (LP) lors d’une visite guidée organisée hier sur le site. Située au lieudit les Grands Vents, entre Chéraga et Ouled Fayet, à proximité du parc Dounya, la résidence des Pins est un complexe immobilier formé d’un quartier résidentiel très spacieux.
En outre, deux immeubles commerciaux, le premier vient d’être acquis par un grand opérateur de téléphonie et le deuxième a été acheté par une banque étrangère.Les deux immeubles sont composés de R+9 et sur une superficie de 8000 m². Prévu vers la fin de l’année en cours, l’achèvement de tous les travaux a été fixé pour la fin du mois de septembre. Le directeur général a confirmé qu’ils sont à la phase finale. D’ailleurs, 90% des travaux avaient débuté en janvier 2009 pour un délai prévisionnel de réalisation de 36 mois. La Libanaise de promotion a proposé aux acquéreurs le choix des matériaux de finition pour qu’ils puissent personnaliser au maximum leur bien, avant même d’en prendre possession.
Le confort sera assuré par le chauffage au sol (une toute dernière technologie), les fenêtres à double vitrage avec stores électriques, les paraboles collectives, les cuisines équipées, les salles de bains meublées et les matériaux de qualité utilisés dans la conception des logements. Au cours de notre visite, nous avons constaté que le confort est assuré grâce à des appartements de haut standing, un centre sportif, une piscine semi-olympique, une garderie pour enfants, un parking privé souterrain avec un accès sécurisé et personnalisé grâce à des cartes magnétiques. «Cela est vrai que nous avons enregistré un retard dans la livraison, mais nous voulions respecter nos engagements en ajoutant des commodités et renforcer la sécurité des appartements qui sont tous dotés de système anti-incendie», a précisé M.Arayssi.
Il est utile de rappeler que la Libanaise de promotion est une entreprise de droit algérien à capital libanais créée en 2007 dans le but d’investir et de réaliser des projets de promotion immobilière de haut standing. Cette Sarl est gérée par des professionnels ayant fait leurs preuves dans des pays tels que le Qatar, les Emirats arabes unis, le Liban et la France, dans le domaine de la réalisation et de la promotion immobilières.
Elle opère aujourd’hui en Algérie, en collaboration avec des sociétés partenaires dans l’étude, la réalisation, la commercialisation, la gestion et le suivi de projets immobiliers de haut standing. D’ailleurs, cette entreprise prévoit la réalisation de trois résidences respectivement à Chéraga, Tixeraïne et Blida. Ces trois résidences seront dotées de toutes les commodités aux normes intenationales.*L’Expression-19.06.2013.

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Bâtiment : Création d’une société algéro-américaine de fabrication de l’acier léger destinés aux constructions

Le groupe public Batimetal et l’entreprise américaine FrameMax ont signé,  dimanche 21 juillet 2013, à Alger,  un pacte d’actionnaires portant  création d’une nouvelle société spécialisée dans la fabrication de l’acier léger, dénommée Frametal.     

Les deux partenaires ont déjà engagé les travaux de réalisation d’une usine de profilage de l’acier léger, à Ain Defla, a indiqué le PDG de Batimetal, Talai Boudjemaa.

Les équipements de la nouvelle usine, qui sera opérationnelle dans 6 mois, ont couté 320 millions de dinars, a-t-il précisé, à l’issue de la cérémonie de signature. Dans une première phase,  l’usine devrait produire de l’acier léger pour la construction de 3 000 logements et prévoit, à moyen terme, d’augmenter sa production jusqu’à 12 000 logements par an.  

Le PDG de Frametal a expliqué que le partenariat avec la société américaine permettra à son groupe de remplacer l’acier classique par un acier léger. Ce matériau, dit-il, compte plusieurs avantages en termes de réduction des délais de réalisation, de sécurité sismique, ainsi que sur le plan écologique.

En plus de la construction des ossatures des buildings, FrameMax opère aussi dans l’habillage du bâtiment, a souligné Talai, rappelant que le pacte d’actionnaires prévoit des cycles de formation au profit des ingénieurs algériens. Le lancement de la nouvelle société permettra la création de 300 emplois directs et 4 000 emplois indirects. La signature du pacte d’actionnaires a eu lieu en présence du ministre de l’Industrie, Cherif Rahmani, et de l’ambassadeur américain à Alger, Henry Incher.

La nouvelle société dénommée Frametal, détenue à 51% par le groupe Batimetal et à 49% par la société américaine, assurera notamment la réalisation  et la fabrication de logements, de complexes hôteliers et sportifs et de bâtiments administratifs et industriels, a indiqué le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, Cherif Rahmani, à l’issue de la cérémonie  de signature.         

Basé sur le transfert technologique, ce partenariat qui devrait générer  300 emplois directs et 4.000 emplois indirects s’inscrit dans la cadre de la  « reconstruction de l’industrie nationale », a-t-il souligné. L’objectif est de conclure des partenariats « équilibrés » et « concrets »  pour relancer les filières industrielles, tout en associant l’ensemble des acteurs notamment l’Union générale de travailleurs algériens (UGTA) et le patronat, a jouté M. Rahmani.

Intervenant à son tour, le PDG de Batimatel, filiale de la SGP-Construmet  (construction métallique), Boudjemaa Talai, a indiqué qu’une enveloppe de 320 millions DA a été consacrée à l’installation des équipements de l’usine  d’Ain Defla pour commencer la production dans cinq à six mois. Il est prévu la réalisation de 3.000 logements (tous type confondus)  dès la première année d’entrée en production pour passer à 12.000 unités dans  deux ou trois ans et probablement plus en fonction de la demande, a-t-il ajouté. Une importance particulière a été accordée à la formation du personnel  qui bénéficiera de formations en Algérie et aux Etats-Unis, selon le même   responsable.

M. Talai a expliqué que les constructions à base d’acier permettent de  garantir une meilleure viabilité, une réduction de moitié des délais d’exécution  et la sécurité contre les séismes. Présent à la cérémonie de signature, l’ambassadeur des Etats-unis en  Algérie Henry Ensher s’est félicité de la conclusion de ce partenariat visant  à renforcer les relations économiques entre l’Algérie et les Etats-Unis.

Cette rencontre a vu également la présence du secrétaire général de  l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, et des responsables des organisations  patronales.*El Watan avec APS et +-21.07.2013.

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**Lafarge-Algérie lance son laboratoire de la construction

Les trois premiers laboratoires dans le monde se trouvent en France, en Chine et en Inde.

Le premier laboratoire de développement de la construction de Lafarge sur le continent africain et le quatrième au monde, a été inauguré hier à Rouiba (Est d’Alger) en présence du secrétaire général du ministère de l’Habitat, Ali Boularès, de l’ambassadeur de France en Algérie, André Parant et du président-directeur général du groupe Lafarge, Bruno Lafont. Ce laboratoire qui sera suivi de deux autres, l’un en Afrique subsaharienne et l’autre au Brésil en Amérique du Sud, se veut être «un pôle de recherche et une plate-forme technologique permettant de coordonner et d’accélérer l’innovation au service des besoins du marché algérien.» Lors d’une conférence de presse ayant suivi la présentation de ce nouveau site et la visite des différents pavillons de cette entité, le P-DG de Lafarge-Algérie, Luc Callebat, a souligné que le laboratoire est «une plate-forme d’échanges, de rencontres, de partage de savoir et de recherche.» Lafarge, dont les trois premiers laboratoires dans le monde se situent en France (Lyon), en Chine (Chongqing) et en Inde (Mumbai), est une entreprise française, mais largement internationale. Il est présent dans 64 pays. Le laboratoire algérien est intégré au réseau Lafarge de recherche et développement dans le monde. Il est constitué d’une équipe pluridisciplinaire d’ingénieurs, architectes et techniciens tous issus du secteur de la construction et du monde universitaire algérien. En plus de la mise au point des futurs produits, systèmes et solutions pour les besoins de la construction, il devra participer à former des intervenants de la construction pour mettre en application ces nouvelles technologies. C’est dans cette optique qu’a été développée la collaboration avec le monde académique algérien en travaillant étroitement avec les instituts, écoles et universités en Algérie. Depuis quelques années déjà, Lafarge-Algérie s’implique auprès des plus grandes universités ou Ecoles nationales. Il s’est, par exemple, engagé en 2011 dans un partenariat avec les Universités des sciences et de la technologie Houari Boumediène (Usthb) d’Alger et d’Oran (Usto). Avec cette dernière, un master spécialisé est inscrit pour la «fabrication et contrôle de qualité des matériaux de construction». Par ailleurs, un nouveau contrat de partenariat vient d’être signé avec l’Ecole polytechnique.  Lafarge-Algérie opère deux unités de ciment à M’sila et Oggaz, dont la capacité totale dépasse les 8 millions de tonnes, plus de 20 de production béton (1 million de M3) et vient de lancer la première enseigne de supermarché des matériaux de construction «Batistore» qui propose un accès stable à des «matériaux de qualité à des prix abordables». D’autre part, Lafarge-Algérie est partenaire de Gica (cimenterie de Meftah, w. Blida). Doté du premier centre de recherche dans le monde sur les matériaux de construction, le Groupe Lafarge fait partie de l’indice «Dow Jones Substainability World», classement mondial de référence des grandes entreprises en matière de performance dans le développement durable. Parmi les invités à cette réception, l’on a noté la présence de Noureddine Boudissa, directeur général d’Algerac, organisme qui a reçu récemment la demande d’agrément du groupe Lafarge-Algérie dont l’étude est en cours pour la mise en activité de ce laboratoire de développement de la construction de Rouiba.*L’Expresion-19.11.2013

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**Secteur du bâtiment :

Les entreprises françaises convoitent le marché algérien

Les entreprises de l’Hexagone ne veulent pas rester en dehors d’un marché prometteur, actuellement dominé par les Chinois.

Peu présentes dans le secteur du bâtiment en Algérie, les entreprises françaises souhaitent aller à la conquête d’un marché fortement dominé par l’ogre chinois. Une volonté partagée par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. «L’Algérie a besoin du transfert de savoir-faire. Les entreprises en Espagne, en Allemagne et en France sont considérées comme leaders dans le domaine du bâtiment. Et nous avons besoin de l’expérience des autres. La porte est ouverte à tous, y compris aux entreprises françaises», a souligné, hier à Alger, le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, en marge des premières Rencontres du bâtiment et du second œuvre, organisées par la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française.

Le ministre a plaidé pour un partenariat «gagnant-gagnant et durable», lequel doit s’articuler sur la modernisation de l’outil de réalisation de logements. «Les délais et la qualité exigés dans la réalisation de nos projets nous imposent de prospecter de nouveaux systèmes de construction, dans le cadre de l’industrialisation du logement», a expliqué M. Tebboune, ajoutant que ce partenariat doit s’étendre aussi au volet recherche et développement, à la conception architecturale et urbanistique et à la réhabilitation du patrimoine immobilier.  Le ministère de l’Habitat dispose déjà d’une liste d’entreprises éligibles à participer à la réalisation de projets de logement et d’équipement dans laquelle figurent trois grandes entreprises de l’Hexagone.

Pour sa part, André Parant, ambassadeur de France en Algérie, a souligné que cette rencontre, la première du genre, vise à «faire mesurer aux entreprises françaises les opportunités que peut offrir le marché algérien du bâtiment, qui est un secteur important et dynamique». L’Etat algérien consacre plus de 65 milliards de dollars à la réalisation d’un vaste programme de logements. «Notre souhait est que les entreprises du bâtiment français soient davantage présentes sur le marché algérien. Les entreprises françaises ont beaucoup à apporter à l’Algérie», a relevé l’ambassadeur, en insistant sur un partenariat «gagnant-gagnant» entre les sociétés des deux pays.

Même son de cloche auprès du directeur de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française, Jean-Marie Pinel : «Les entreprises françaises doivent voir le marché algérien autrement et les entreprises algériennes doivent cesser de voir ces entreprises uniquement comme des fournisseurs», tout en évoquant la nécessité d’agir dans le cadre d’une stratégie à long terme. Les opportunités qu’offre le marché du bâtiment résident, selon lui, dans les besoins exprimés en matière de solutions d’aménagement, de gestion urbaine ainsi qu’en termes de rénovation du vieux bâti.

Outre des rencontres d’affaires bilatérales (B2B), des ateliers thématiques sont prévus lors de cette rencontre de deux jours et portent notamment sur l’amélioration de la qualité de la construction, la formation dans les métiers du bâtiment ainsi que sur l’amélioration de la qualité architecturale. A noter, par ailleurs, que la nouvelle restructuration du Contrôle technique de construction (CTC) a permis la création de deux nouvelles filiales à Annaba et Béchar, d’après Saïd Arab, président du directoire de la SGP Genest, ce qui porte à sept le nombre de structures du CTC.El Watan-27.03.2014

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**Les souscripteurs du programme 2001 auront leurs logements avant la fin 2013 , selon le DG de l’AADL

La deuxième « édition » de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) se fera avec l’aide de l’Etat et est destinée exclusivement à la classe moyenne dont le salaire se situe entre 18 000 et 108 000 dinars, a  indiqué, hier, au forum du quotidien Liberté, Lyès Benidir, DG de l’AADL. « La classe moyenne ne pouvant accéder ni aux formules de logement sociales ni promotionnelles, l’AADL a été réactivée à leur intention.  Les  postulants auront à payer entre 300 à 400 millions de centimes le logement d’une superficie entre 70 et 80 m2 », a précisé le DG de l’AADL, qui a rappelé que l’Etat contribue financièrement à 50% dans la réalisation du logement. « Sans l’aide de l’Etat, ce qui est une nouveauté pour l’AADL, le logement aurait probablement coûté le double », note-t-il. Les nouveaux quotas inscrits sont de l’ordre de 230.000 logements dont 80.000 au niveau de la capitale. D’après M. Benidir, les assiettes de terrain sont prêtes à accueillir 60.000 unités à Alger. « Les 230.000 logements seront lancés en 2013 puisqu’ils sont inscrits dans le cadre du programme quinquennal 2009/2014. La réalisation n’ira pas au delà de 24 mois », fait-il savoir en signalant l’implication, dans ce projet, de nouvelles entreprises nationales et étrangères. Les Chinois, signale-t-il, n’auront plus le monopole de la construction et ce secteur sera ouvert aux Européens et aux Américains. « Des entreprises de construction se construction seront réalisées avec des Portugais, avec lesquels nous avons déjà signé des contrats, mais aussi des Italiens, des Espagnols et même des Français, pour l’industrialisation du logement. Notre intention est d’installer carrément une usine du logement sur le terrain. Notre première condition de partenariat, c’est la formation de la main-d’œuvre algérienne qui se fera en parallèle de la réalisation des logements.  Ce qui permettra aux entreprises nationales d’acquérir une part plus importante dans ce projet », explique-t-il. L’objectif est de permettre à 50% des 350.000 entreprises de construction de bénéficier, via ce transfert de savoir-faire, une plus grande part de ce marché, au lieu des 10% actuellement. La première pierre qui inaugurera le projet de 230.000 logements sera posée à Oran et à Annaba début janvier, pour la réalisation de 10.000 unités dans chacune de ces deux wilayas. « De ce fait, les inscriptions au nouveau programme AADL seront entamées à partir de 2013 », indique M. Benidir.

La liste des bénéficiaires de 2001 sera affichée sur le Net

Pour ce qui est de l’ancien programme de l’AADL de 55.000 logements, 52.000 ont été livrés dont 25.400 à Alger. De ce quota, il reste 3.000 logements dont la livraison est prévue avant la fin 2012, à Alger (Ouled Fayet, Kouba, Draria et Bachdjerrah). « Il y a eu un retard dans la livraison à cause des contraintes techniques, la résiliation, notamment, de contrat avec certaines entreprises qui a duré une année, comme stipulé dans le code du marché. Mais aussi des contraintes sociales qui retardent l’accès au foncier », dit-il. Concernant les souscripteurs de 2001 à 2005, 142.000 demandes ont été enregistrées, mais non encore satisfaites. Selon M. Benidir, ils sont prioritaires dans le programme AADL. « Les demandes sont en cours d’étude mais les souscripteurs auront leurs logements avant la fin 2013 », assure-t-il. Mais parmi ce nombre, 550 fraudeurs, qui ont présenté de faux certificats de résidence, ont été démasqués. Il faut savoir aussi que parmi les souscripteurs, il y a ceux dans les salaires ont augmenté, dépassant 108.000 DA. Leurs dossiers seront transférés de facto au LPP (Logement promotionnel public). Quant aux à ceux qui sont partis à la retraite et ce, bien que la question ne soit pas encore tranchée, « ils auront une chance de bénéficier d’un logement AADL », assure-t-il. Toujours dans le même contexte, le DG de l’AADL a précisé que la liste des bénéficiaires des souscripteurs de 2001 sera rendue publique avant mars 2013 sur le site internet de l’agence. « Nous nous sommes organisés, en collaboration avec le Cerist, pour fixer des rendez-vous à pas plus de 300 postulants/jour. Nous comptons boucler tous les rendez-vous dans un délais de trois mois », affirme-t-il. Quant aux critères de sélection des futurs locataires, ils ne sont pas encore fixés. La cadre juridique, en effet, déplore l’association des souscripteurs 2001, ne définit pas les critères de sélection qui, jusqu’à présent, ont été élaborés d’une façon aléatoire. **n Farida Belkhiri.-Horizon- 17 décembre 2012

**  1.169 entreprises de construction défaillantes

Au total 1169 entreprises sont  portées défaillantes sur le fichier national des entreprises établi par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme.  Ce qui signifie autant de projets de construction bloqués le temps de trouver un autre preneur.

Cette résiliation de contrat représente un coup dur pour le secteur du bâtiment étant donné qu’elle engendre des retards dans la réalisation des chantiers mais aussi des surcoûts considérables, a indiqué ce mardi M Zoukh, chargé de d’Etude et de synthèse au cabinet du ministère de l’Habitat  et de l’Urbanisme  lors d’un séminaire organisé en marge du salon Batimatec.

Ce responsable assure que  la résiliation d’un contrat est perçue comme un dernier recours et n’est décidée que si l’entreprise est reconnue en faute, et ce en cas d’arrêt d’un chantier ou mauvaise de qualité de la réalisation. 

Ce recensement des opérateurs qui ont failli à leur engagement  est appliqué suite aux  abandons répétitifs des chantiers en cours d’exécution. « La notion de fichier est fondamentale car elle nous permet d’être informer sur les entreprises qui sont en contact avec nous, soit avec un plan de charge ou non », affirme M.Zoukh. Ne sont concernées par ce fichier que les entreprises contractantes avec les maîtres d’ouvrage.

Allant dans ce sens, un intervenant estime qu’il n’est pas suffisant de dresser une liste d’entreprises défaillantes mais surtout de mener une étude pour définir les véritables raisons de cette défaillance.

Le partenariat  pour améliorer la capacité de réalisation

La capacité de réalisation actuelle des entreprises nationales est de 8000 unités par an, alors que pour parvenir à réaliser les quelques 150 000 unités de logements de types locations vente inscrites dans le programme quinquennal il faut augmenter la capacité de réalisation à 15 000 unités annuellement, estime M.Fassouli, président du directoire de SGP INDJAB.

Et de préciser que la seule solution pour augmenter la capacité et réaliser ce programme est recourir au partenariat.

« Nous sommes tenus de réaliser durant ce plan quinquennal 150 000 logements alors que les capacités de réalisation des entreprises nationales sont de 8000 logements annuellement », explique-t-il.

Selon lui, à travers les divers partenariats entrepris avec des entreprises étrangères,  l’Algérie vise à installer des usines de manière à industrialiser le système constructif. Une idée qui n’est pas du goût de tous les professionnels du secteur puisque certains soulèvent le fait que cela doit se faire dans la durée et en présence de toutes les conditions nécessaires.*El Watan-07.05.2013.

**4.500 logements au profit des enseignants universitaires

Bonne nouvelle pour certains enseignants du Supérieur. 4500 logements leur seront distribués dans les prochains jours suivant des critères bien établis.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a décidé, selon le quotidien arabophone El-Khabar, de distribuer, bientôt, 4500 logements sociaux aux enseignants de l’Enseignement supérieur. Mais le ministère veut d’abord que les critères de désignation soient bien défini. Les personnes pouvant être les bénéficiaires de ces nouveaux logements  sont ceux qui prouveront leur ancienneté dans le secteur et ceux qui sont mariés. La priorité sera donc donnée à ces deux catégories. Ces 4500 logements constituent en fait le premier lot d’appartements réservés au secteur. 10 000 autres unités sont également prévues dans l’actuel plan quinquennal. Leur distribution interviendra plus tard.

La pénurie de logements pousse l’Etat algérien à multiplier des plans de distribution de logements. Les besoins et les plaintes ne cessent de se multiplier et les logements tardent à poindre. La distribution a donc été accélérée et l’accès au logement a donc été facilité pour de nombreux fonctionnaires. Comme par exemple, l’uniformisation des critères d’attribution de logements aux universitaires, afin que ces fonctionnaires fassent leur demande plus facilement.*A-F.13.03.2013.

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     ** la formule location vente

Nouveau segment de logement promotionnel destiné à une large catégorie de citoyens

Un quota de 150.000 logements injecté

Le président de la République a décidé de reconduire la formule location vente de logements et d’injecter un quota de 150.000 logements avec l’introduction d’un nouveau segment à savoir le logement promotionnel public (LPP) pour dépasser le cap des 24.000 DA par mois pour permettre l’accès au logement social à plus de citoyens bénéficiaires à revenus intermédiaires « , a déclaré hier Boulares Ali, secrétaire général du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme ; lors de l’ouverture des travaux de la 11éme assemblée générale des promoteurs immobiliers, organisée à Alger par le Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMPI) dans le cadre de la mobilisation générale de tous les moyens et acteurs de l’acte de bâtir en vue d’atteindre les multiples programmes de logements à réaliser dans les délais, à l’horizon 2014.

Ce segment de logement social locatif, le LPP est destiné, dit-il, à des revenus intermédiaires, c’est-à-dire des salaires qui ne dépassent pas 12 fois le SNMG avec un crédit bancaire bonifié ; alors que dans l’ancien système d’accès, était plafonné à 6 fois le SNMG pour y accéder.

 » Le LLP est destiné donc aux citoyens ayant un salaire entre 6 fois et 12 fois le SNMG ; et cette catégorie ne reçoit pas l’aide directe de l’Etat, mais elle bénéficie néanmoins des abattements sur l’assiette de terrain par exemple ainsi que de la bonification du taux d’intérêts du prêt bancaire  » a-t-il précisé.

Ainsi 50 milliards de dollars sont mobilisés pour la réalisation d’un programme colossal d’un million de logements de type social locatif qui nécessitent d’importants moyens d’action pour leur réalisation dans le sens de respect des délais et de la qualité et dont le gouvernement Abdelmalek Sellal accorde une importance stratégique pour renforcer la paix et la justice sociale en Algérie.

 » Je suis porteur d’un message du ministre pour œuvrer sans relâche au développement de tout notre potentiel national, à  savoir les entreprises, les bureaux d’études, les producteurs de matériaux de construction ; en fin tous acteurs qui interviennent dans l’acte de bâtir afin de réussir ce programme national de logements  » a-t-il indiqué.

 » Nos moyens de réalisation s’avèrent aujourd’hui insuffisants pour la concrétisation de ce programme et d’où l’appel à des promoteurs immobiliers méditerranéens dans le cadre des relations de partenariats et d’investissements avec des opérateurs nationaux publics et privés  » a-t-il ajouté.

Dans le cadre de l’activité de garantie durant l’exercice 2011, le fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière a examiné 455 dossiers de demande de garantie et 950 demandes d’avenant aux attestations déjà émises ; il a délivré en outre 387 attestations et 884 avenants. Les garanties accordées couvrent 26649 logements et 39531 M2 de surface à usage commercial.

Créé en 1997, le FGCMPI est une mutuelle de promoteurs à but non lucratif, dont le rôle consiste à garantir les paiements effectués sous forme d’avances à la commande par les futurs acquéreurs de logements dans le cadre d’une vente sur plan. Ce Fonds compte actuellement 1.841 promoteurs dont 233 publics et 1.608 privés. « Ce chiffre est appelé à augmenter compte tenu de l’obligation d’adhérer au Fonds introduite par la nouvelle loi 11-04 relative à l’activité immobilière », a expliqué M. Belhadj.*26 Décembre 2012-Le Maghreb.

***Le logement social en Algérie

une question politique embarrassante pour les pouvoirs publics

A chaque distribution, des émeutes violentes éclatent pour dénoncer les listes des bénéficiaires, et contester dans le même temps l’injustice sociale établie par les responsables de l’administration locale. Il semble que la politique de logement social ait développé un marché informel juteux, qui a permis aux responsables locaux de construire autour d’eux des réseaux «mafieux» pour s’enrichir illicitement, au détriment des cas sociaux, laissés à l’abandon. En effet, ce constat s’est confirmé par la rapporteuse onusienne en juillet 2011. Elle pointe du doigt la politique gouvernementale du logement.

«La politique algérienne du logement n’est pas étudiée (…). Des logements sont attribués illégalement à des personnes inéligibles. Ensuite, ils sont vendus à des prix exorbitants ou loués au noir.» Le rapport précise que «40% des logements sont attribués à des demandeurs âgés de moins de 30 ans, alors que ceux âgés de 35 à 50 ans sont dans un besoin de logement plus impératif et sont plus nombreux à le solliciter. 46,14% des demandeurs de logement sont âgés entre 35 et 50 ans et seulement 9,07% des demandeurs ont moins de 30 ans».(1) Nous entendons par là que la stratégie mise en œuvre pour réussir une politique sociale en matière de logements a produit un état d’esprit qui incite au développement du phénomène de la prédation.

Le logement social conçu comme projet politique pour atteindre un objectif noble, à savoir la protection des familles nécessiteuses, est détourné par des «logiques prédatrices» qui façonnent la mentalité des responsables locaux et organisent les rôles des administrations publiques pour servir une partie de la société sans se soucier de la situation sociale de la majorité. Dans ce sens, le projet du logement social a bien été vidé de son rôle social et de son éthique humaine, car il est devenu une source de richesse.

Aujourd’hui, les enjeux autour des projets de logements sociaux sont devenus colossaux et les manifestations violentes comme l’auto-immolation contre les listes préétablies des bénéficiaires par l’administration locale sont révélatrices. Les projets d’aide aux logements sociaux ont divisé la société en deux catégories, à savoir celle qui s’octroie le logement social et s’enrichit des quotas des programmes faramineux grâce aux relations qu’elle peut avoir avec des réseaux constitués autour d’un responsable influent, et celle qui se voit vivre sans «toit» et subir tous les aléas de la pauvreté à cause de l’absence de ce type de relation.

Désormais, la richesse se construit en Algérie sur la base de la relation personnelle qu’on peut avoir avec des responsables dont la fonction est censée représenter les principes de l’Etat. Elle s’accumule donc chez certains au détriment des autres situations précaires que les décideurs politiques ciblent, d’une part, par un discours mystico-religieux pour les sauvegarder et exploiter, d’autre part, par les nouveaux opportunistes de la politique. Ces situations précaires sont devenues des «cartes» qu’on peut manipuler pendant les pseudo campagnes électorales pour faciliter aux riches véreux de s’enrichir plus des fonctions politiciennes réservées à cet objectif.

Cependant, bien que l’aide aux logements sociaux ait été jugée par certains comme étant une idée positive, il n’en demeure pas moins que la gestion politique et financière de cet investissement «social» ait accentué les sentiments de frustrations aussi bien au niveau des familles besogneuses qu’au niveau des spécialistes de la question de l’habitat et de l’urbanisme. Dans cette situation, le slogan politique «construire pour loger» est tombé à l’eau. Au-delà du déséquilibre régional, la gestion désastreuse de l’espace et de ses fonctionnalités n’a fait que multiplier le sentiment de dépendance et de disparité sociale. Les bénéficiaires déclarent qu’ils n’habitent pas ces logements, car ils ne servent que pour dormir.

Le président Bouteflika, l’initiateur de cette idée, l’a confirmé à plusieurs reprises. «L’Etat a injecté beaucoup d’argent dans les programmes sociaux, mais ces derniers ne répondent pas aux attentes. La construction de logements s’est souvent limitée à l’aspect quantitatif, ce qui a favorisé la négligence des aspects desquels dépendent le progrès des individus et la cohésion sociale.»(2) De ce point de vue, les problèmes engendrés par le projet du  logement social au niveau de l’exploitation de l’espace qu’au niveau des relations sociales dépassent de loin les attentes souhaitées pour construire une vie d’ensemble cohérente.

En plus de l’injustice pendant les distributions, les réalisations n’ont répondu ni aux besoins des familles ni encore moins aux exigences de la ville. Le cadre bâti est loin de produire la ville. Le peu d’espace réservé au logement et l’absence des équipements socio-éducatifs, culturels et de loisirs n’encouragent pas de construire une vie collective. Les membres de la famille et particulièrement les jeunes quittent les logements sociaux tôt pour errer dans les rues jusqu’au coucher du soleil. Ils n’entrent que pour dormir et pour ressembler aux morts. Les rêves  ne prédisent aucune joie et les nuits ne se terminent que par des cauchemars. Ces logements n’offrent  aucun confort et ne permettent d’édifier aucune vie privée.

Le logement social est détesté, car son espace et sa conception ne permettent de construire aucun lien. Le cadre bâti ressemble donc à un cadavre sans âme. L’habitat, écrit M. Segalen, «relève d’une analyse relative au côté le plus privé, le plus intime de la famille. Il n’est guère du domaine dépendant du champ familial (…). L’espace résidentiel vous habite tout autant que vous l’habitez. La privatisation de chaque famille de son lieu d’habitation est un phénomène naturel. Ce lieu qui s’approprie par rapport à la nature sociale et culturelle de chaque famille intervient lui aussi pour modifier le comportement des membres qui l’habitent. L’un modifie l’autre.»(3)

En ce qui nous concerne, les malfaçons et les hostilités que produisent ces logements sociaux ne sont pas considérées comme un crime contre la santé des individus. Les concepteurs et les réalisateurs ne se soucient ni de la justice de l’homme ni de châtiment divin. Ils vivent en toute impunité malgré les dégâts commis contre la nature et contre la santé de l’homme. Au-delà de la gabegie de l’argent public et du temps, les immeubles d’une architecture affreuse et effrayante continuent de pousser pour agresser plus davantage la nature et couper toutes les voies d’une vie sociale sereine.

En Algérie, les dépenses publiques ne sont pas investies pour produire la vie, mais pour devancer les facteurs de sa naissance. Il suffit d’observer les immeubles qui apparaissent dans les campagnes et dans les villages reculés pour comprendre que les concepteurs de cette stratégie abominable l’ont faite soit par ignorance totale de la réalité de la paysannerie algérienne, soit pour couper tous les espoirs de sa renaissance. Visiblement, aucune pensée n’est consacrée à cette Algérie qui continue d’allaiter ses enfants malgré les coups morbides qu’elle encaisse. Bien qu’elle reste attentive aux besoins de ses nouveau-nés, les adultes continuent de la téter pour empêcher les petits de grandir. Ils demeurent nuisibles dans son propre espace pour qu’elle ne puisse guère s’isoler avec ses petits et les détourner de leurs regards.

En l’absence du «père», ces adultes insistent à ce qu’ils l’accompagnent dans l’éducation pour surveiller ses petits et participent à leur «façonnement». Ceux qui ne suivent pas les règles préconçues n’ont d’autre choix que de «fuir» pour grandir loin des regards des adultes. Actuellement, la dépendance totale aux adultes est devenue la règle sacrée. Ce sont eux qui veillent à ce que cette règle fonctionne jusqu’au retour du «père». Tant qu’il n’est pas revenu, ce sont les adultes qui décident pour les besoins des petits et ce sont eux qui choisissent comment et où ils peuvent vivre en sécurité. Il n’est point question de discuter la règle car elle n’appartient à personne.

En effet, personne n’est en mesure de changer la règle et tout le monde évolue dans l’état d’esprit des adultes pour préserver ce qui est recommandé essentiellement par eux. Malgré le vieillissement de la mère (Algérie), personne n’ose affranchir la règle et intervenir pour entretenir son visage et manier ses membres afin qu’elle puisse tenir  debout pour fêter le retour du père. Malheureusement, l’attente a duré et les adultes s’acharnent de la faire vieillir plus encore pour qu’elle suive leur cycle de vie sans rendre aucun hommage qui peut la faire renaître à nouveau. De cette image symbolique découle la santé réelle de l’Algérie. Elle est affaiblie par une gestion désastreuse que tout le monde se décharge vis-à-vis des conséquences tragiques qu’elle subit.

Le projet de logements sociaux suit la même règle. Il a produit des effets sérieux en matière de gestion et de développement durable. Le besoin des hommes en matière d’habitation, écrit l’un des spécialistes de l’habitat, «est un état et par extension un objet. Dire qu’une famille a besoin de logement, c’est définir un état particulier. Dire que le logement est un besoin primordial, c’est donner à un objet une place prioritaire. Or, confondre l’état et l’objet aboutit souvent à oublier l’état. Au lieu de parler du besoin de logement, on parle volontiers des besoins en logements. On établit alors un calcul, l’accroissement démographique, la dimension des familles, etc. Il faut étudier d’abord en quoi consistent exactement les besoins des familles. L’insatisfaction de l’espace habité entraîne des conséquences qui peuvent être graves pour la santé physique ou mentale.»(4)

En effet, la construction des logements dans les milieux urbains ne présente pas un cadre bâti imposé ou construit d’une manière aléatoire. La mise en œuvre d’une politique urbaine en matière de construction insiste sur les données empiriques de la société. Elle se base sur des études techniques, architecturales et psycho-sociologiques. Négliger les données réelles établies par des études et des enquêtes produit une population déstabilisée et désordonnée. Loger des familles sans enquêter sur leurs besoins en matière d’habitat est considéré comme un acte irrationnel. Il ne peut y avoir une autre signification que celle d’une politique inconsciente sur la gravité de ce problème et les conséquences que peuvent agir.

Le besoin d’espace domestique n’est pas lié fondamentalement à un état de nécessité. Il suppose une fin consciente ou non. Dans l’habitation, la notion de fonction, écrit P. H. Chambart de Lauwe, «revêt un double aspect technique et socio-psychologique. Les formes doivent exprimer les fonctions déterminées par les besoins des hommes…L’habitation moderne est faite pour un type de famille et non pour une famille déterminée. L’architecte travaille de moins en moins pour une personne, de plus en plus pour des groupes ou des catégories de personnes.

L’architecte établit ses plans de façon fonctionnelle non pas d’après ce que les familles ont ou ce qu’elles ont eu, mais d’après ce qui leur est nécessaire pour vivre dans la société. Les besoins relatifs à l’habitation sont physiologiques, psychologiques, culturels. Il y a des besoins d’obligation, des besoins de détente, des besoins d’aspiration. Une famille ne peut pas vivre sans logement. Ce dernier doit satisfaire un certain nombre de besoins. Dans le logement, chaque membre doit trouver le moyen de se détendre à tout point de vue, depuis le repos physique jusqu’aux besoins culturels ; mais le logement doit aussi répondre à des aspirations soit d’extension de la famille, soit d’amélioration matérielle, soit de développement intellectuel, soit d’épanouissement affectif et spirituel.»(5)

Cependant, bien que nos décideurs politiques préfèrent être conseillés par des étrangers que par leurs compatriotes, formés sur les questions stratégiques du développement de leur propre pays, il n’empêche que le peu de propositions efficaces restent hostiles aux vœux de nos dirigeants. En effet, en matière de logements sociaux et de leur gestion, l’experte en logement et urbanisme,  Mme Ronilk, a conseillé le gouvernement algérien sur l’importance d’«une diversification dans la réponse au problème du logement en Algérie au lieu du ‘‘tout-construction se limitant à une offre de nouveaux logements’’, option quantitative très lourde financièrement mais qui ne parvient pas à résorber le déficit.

Une diversification qu’elle lie étroitement avec l’impératif de démocratiser le traitement du dossier en impliquant davantage la société civile qui pourrait, selon elle, remettre en question la rigidité uniforme des critères d’attribution, par exemple et éviter le cycle infernal des émeutes.»(6) Changer la règle afin de permettre à la société civile de se construire pour participer dans la gestion des affaires locales et particulièrement celle des projets de logements sociaux avec un dispositif spécifique, formulé sur la base de vraies enquêtes socio-économiques de différentes formes de familles pour maîtriser essentiellement l’outil de distribution et de transparence, reste un rêve qui ne peut être exaucé avec la mentalité de nos dirigeants.

Visiblement, la défaillance d’une conception psycho-sociologique de logement social n’est qu’un aspect qui montre à ciel ouvert les échecs d’un pouvoir central qui continue de fonctionner malgré les dégâts réalisés. Bien que ce régime ait réussi à fragiliser les initiatives locales qui peuvent émerger pour exprimer les vrais besoins de leur localité et organiser en même temps les populations pour mieux s’adapter avec les nouvelles réalités, il n’empêche que les dommages commis ne lui ont pas servi de leçon pour comprendre que les décisions politiques dans les bureaux luxueux fermés, entre des bureaucrates orgueilleux, demeurent  hostiles aux opportunités que peuvent développer les régions différentes et ne génèrent en fin de compte que de l’injustice et des conflits.

En effet, la compréhension du problème de logement social est en rapport direct avec ce pouvoir central qui continue de maintenir les anciennes règles pour entretenir un pouvoir archaïque sur la société. La demande de logement comme la demande de travail ne trouve de solution que dans sa vision qui ne répond à aucune logique économique et ne suit aucune stratégie rationnelle. Elle vise essentiellement à maintenir la société dans un esprit de dépendance totale et qui, de son côté, continue de se mettre en scène publiquement en «victime» pour harceler le pouvoir par des émeutes pour jouir uniquement des avantages matériels qu’il peut leur distribuer quand il sent la peur de sa déchéance.  **Par Larbi Mehdi : université d’Oran-contribution paru dans El Watan-17.03.2013.
Références :
1- N. M. Politique du logement en Algérie : «L’enquête onusienne objective» sur www.algérie360.com.  2- Journal El Watan du 09 février 2013.
3- Martin Segalen, 1999. Les familles dans la ville. Une ethnologie de l’identité, Toulouse. PUM, p 70.
4- P. H. Chombart de Lauwe, 1960. Famille et habitation, Paris, CNRS,
p,17.
5- P. H. Chombart de Lauwe. ibid,
p 17.
6- www.algérie360.com.
Site d’informations et d’actualités sur l’Algérie.

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**Les programmes AADL seront relancés mais avec une hausse des prix

Les programmes de logements location-vente de l’Agence d’amélioration et de développement de logement (AADL) seront relancés sous la même forme mais avec une révision à la hausse des prix, a annoncé, jeudi à Alger, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune.
« Les programmes AADL seront relancés sous la même forme avec une actualisation car leur élaboration initiale remonte à une dizaine d’années et les données ont changé depuis notamment en matière de prix », a-t-il expliqué lors d’un point de presse en marge d’une rencontre avec les représentants des entreprises de réalisation des projets de l’habitat.
« Les négociations avec le ministère des Finances ont pris fin hier (mercredi) et il a été décidé d’augmenter le prix du logement AADL. Mais cela ne va pas affecter le bénéficiaire », a-t-il ajouté.
Interrogé sur l’échéance du lancement de ces programmes qui intéressent notamment les gens ayant des revenus moyens, le ministre a répondu :  » Pas encore. Nous sommes en train d’assainir ce qui reste des premiers programmes (lancés au début des années 2000) « .
Pour le ministre, le prix du logement AADL « avoisinerait 3,5 millions de DA et certainement inférieur à 4 millions de DA ». Pour pallier le manque d’assiettes foncières pouvant entraver une relance effective de l’opération, M. Tebboune a fait savoir que les walis ont été mobilisés pour recenser les terrains appropriés à la construction des logements AADL.

Les programmes AADL, a-t-il dit, seront ouverts à tous les citoyens intéressés y compris les souscripteurs aux programmes des années 2001 et 2002 et qui n’ont pas encore obtenu de logement dans cette formule ou dans d’autres.
Relevant que la réalisation de quelque 150.000 logements AADL sera lancée avant la fin de l’année, M. Tebboune a précisé que le choix des entreprises chargées de la réalisation de ces programmes est en cours.
Concernant la participation étrangère dans la réalisation des programmes AADL, il a fait savoir que des délégations notamment espagnoles, portugaises, françaises et italiennes viendront prochainement en Algérie pour examiner avec les pouvoirs publics les voies et moyens de développer des partenariats mutuellement bénéfiques dans le domaine de l’habitat. A une question sur le nombre de logements déjà réalisés, le ministre a indiqué que 101.000 unités sont construites dont 38.000 achevées à 100%.*APS-11.10.2012.

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**46.725 logements socio-locatifs achevés, attendent d’être distribués

Daho Ould Kablia a incité, hier, au Palais des nations, les walis à reprendre, sans tarder, l’opération de distribution des 46 725 logements socio-locatifs achevés, suspendue en juin dernier pour cause de troubles à l’ordre public. ‘Nous avons donné, aux walis, l’instruction d’appliquer un agenda de distribution de ces logements. Il ne faut plus prendre prétexte de la tenue des élections locales », a-t-il martelé. Le ministre de l’Habitat, Abdelmajid Tebboune, a affirmé que 60 000 logements sociaux sont actuellement en cours de viabilisation. Il a suggéré de les préaffecter aux familles mal logées pour absorber un tant soit peu la colère de la population. Le membre du gouvernement a révélé que son département prépare un fichier national de logements sociaux. ‘J’ai demandé un recensement exhaustif des communes de toutes les aides de l’Etat pour l’accès au logement, accordées durant les deux dernières décennies. » Il a souligné que le problème se pose véritablement dans le double, triple, voire quadruple bénéfice d’un logement subventionné. ‘Plus l’Etat augmente ses efforts dans la construction des logements, plus nous sommes confrontés à la protestation. Ce n’est pas normal », a-t-il commenté, en jugeant que la demande en la matière est mal cernée. M. Tebboune a déclaré que le gouvernement envisage de relancer la formule location-vente (AADL), en sus du LSP et du LPA, pour permettre aux revenus non éligibles aux logements sociaux d’acquérir un appartement.*Liberté-23.09.2012.

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***Logements AADL : Pourquoi avoir attendu 10 ans  pour rien?

Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, a inauguré, lundi dernier à Sidi Abdellah, le premier site du nouveau programme AADL qui comprend 50 000 logements. Alors que plus de 140 000 dossiers attendent toujours une réponse, que des milliers de logements restent vides et qu’il n’existe toujours pas de fichier national du logement, que faut-il réellement penser de ce programme d’accès à la propriété ? El Watan Week-end répond à toutes vos questions.

A quoi devait répondre le projet d’AADL initialement ?

La formule de location-vente, qui revient à Ali Benflis, à l’époque où il était Premier ministre (2000-2003), devait permettre à la classe moyenne d’accéder à la propriété. Pour en bénéficier, il fallait que le revenu du souscripteur n’excède pas cinq fois le SMIG (8000 DA en 2000) et devait s’acquitter d’un apport initial de 25% minimum du prix du logement : 10% du prix du logement au titre d’une option d’acquisition, 5% à la remise des clés, 5% à la signature de la décision de préaffectation et 5% à la signature du contrat de location-vente.
De combien est le parc AADL aujourd’hui ?
L’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement a été chargée en 2001 par les pouvoirs publics de la réalisation d’une première tranche de 20 000 logements dans 24 wilayas, dont 9000 pour Alger. En 2002, une autre tranche a suivi, de 35 000 logements, ce qui totalise 55 000 logements, dont 25 400 pour Alger. De ce premier programme, tous les logements ont été achevés. Mais plus de 3000 n’ont pas encore été attribués : plus de 2000 logements à Alger, 60 à Médéa et 60 autres à Annaba. En 2006, un nouveau programme a été lancé, de 65 000 logements. Aujourd’hui, la première tranche de 9000 logements est achevée mais n’est toujours pas distribuée. Par ailleurs, 92 000 autres de ce programme sont en cours de réalisation, alors que «ce qui reste est en cours d’étude», annonce le président de Assur-Immo, la filiale immobilière de la CNEP (autrefois CNEP Immo) Mokhtar Boufatite.   

Pourquoi la construction a-t-elle pris autant de retard ?

Première explication : la construction de la première tranche du programme 2006 (9000 logements), confiée à la filiale immobilière de la CNEP a, selon ses responsables, buté sur un problème de foncier. En particulier dans les grandes agglomérations telles qu’Alger, Constantine… Pour trouver des terrains, les pouvoirs publics ont dégagé des terrains agricoles non productifs, tel que décidé par le Conseil des ministres de juillet 2012. CNEP Immo a été chargée d’effectuer des études préliminaires sur les sites retenus. A Alger, deux sites comprenant 4000 logements ont été identifiés (ceux de Rouiba et de Réghaïa). Deuxième explication : à en croire Abdelmadjid Tebboune, le ministre de l’Habitat, le manque de terrain n’est pas la seule raison de ce retard : «A l’heure actuelle, il n’y a pas de société algérienne capable de prendre en charge et de mener à bien la construction de logements dans les délais», a-t-il déclaré récemment à la chaîne Al Djazairia. Mais ce n’est pas une question de nationalité puisque, d’après Leïla Bourenane, chargée de la communication à l’AADL, «il y a eu plusieurs résiliations de contrat avec les entreprises étrangères. Un premier contrat a été résilié avec les Chinois de COCTC. Puis un  deuxième avec l’entrepreneur libanais Slimane Haddad. Finalement, c’est l’entreprise chinoise Gunsha qui a été chargée de poursuivre la construction». La firme chinoise COCPC, après avoir signé son contrat avec l’AADL pour réaliser 1000 logements à Draria (Alger) et 600 autres à Koléa (Tipasa), n’a, elle non plus, pas tenu ses engagements. Les chantiers qui lui ont été confiés n’ont pas avancé, alors qu’ils auraient dû être achevés en vingt mois. Du coup, cela a pris trois ans de plus pour parachever la construction. Pour le programme des 65 000 logements, Mokhtar Boufatite affirme que plusieurs contrats ont été résiliés avec des entreprises locales et étrangères. «Quand les entreprises ne respectent pas les clauses contractuelles, cela peut aboutir à des résiliations», souligne-t-il. Troisième explication : «Il y a eu un blocage entre janvier 2008 et mars 2010, ce qui a freiné l’avancement du programme. Ce blocage était dû au prix du mètre carré. A cette période, les entreprises de construction pouvaient céder, dans les autres formules, le mètre carré à 34 000 DA, alors que pour l’AADL, il était de 28 000 DA, ce qui n’encourageait pas les entreprises à travailler avec cette agence.» La relance de ce programme n’a eu lieu qu’en 2010. Ce programme a en effet connu près de six ans de retard : deux ans de blocage et un retard de trois ans et demi dans le lancement. «La convention avec la CNEP a été signée en septembre 2002, alors que la mise en chantier a été faite en février 2006, ce qui veut dire que plus de trois ans après la signature de la convention, aucune pierre n’a été posée», explique Mokhtar Boufatite en refusant de nous expliquer les raisons de ce retard au prétexte qu’il n’était pas à la tête de CNEP-Immo à cette époque.
Pourquoi autant de dossiers en suspens ?

142 000 officiellement ! Au lendemain de l’ouverture des listes, seuls 48 guichets et 168 bureaux ont été ouverts au public. Dans les trois premiers jours, les demandes ont dépassé le quota de 55 000 logements. La wilaya d’Alger a, à elle seule, enregistré plus de 90 000 demandes ! «Dès que les bureaux et guichets ont ouvert, on a reçu 300 dossiers. Il y en a qui ont passé la nuit du 17 au 18 août devant les bureaux pour attendre l’ouverture à 8h du matin ! Si la formule a connu un tel succès, c’est parce qu’elle s’adressait à tous ceux qui jusque-là n’avaient pas les moyens d’acquérir un logement», se souvient Leïla Bourenane. Mais les pouvoirs publics ont exigé de l’AADL qu’elle continue de recevoir les dossiers… jusqu’en 2005 ! Résultat : le nombre de dossiers est devenu vertigineux, la mauvaise gestion et la distribution «aléatoire» des logements ayant accentué la pagaille. En théorie, l’arrêté ministériel de 2001 stipule que l’ordre chronologique doit être le seul et incontournable critère pour attribuer les logements. «Mais il y a un grand écart entre la réalité de la distribution et le contenu de l’arrêté ministériel. Car l’AADL a distribué les logements d’une façon aléatoire, ce qui a permis aux derniers arrivés d’être les premiers servis, dénonce Osmane Djoudi, membre de l’association Al Amel (souscripteurs de l’AADL). A l’AADL, on nous a assuré qu’il n’existait aucun règlement ni loi qui obligent cette agence à respecter l’ordre chronologique.»

Pourquoi certains demandeurs attendent toujours un logement depuis 2001, alors que la plupart des cités sont vides ?

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Parce qu’il n’existe toujours pas de fichier national du logement. Il faut savoir que l’absence de ce fichier peut permettre à certains d’acquérir plusieurs logements illégalement sans que les autorités s’en rendent compte. «La direction de la conservation foncière, qui délivre le fichier négatif prouvant que la personne n’a aucun bien privé, ne peut détecter les cas de filtre», affirme Nabil Belhadad, membre de l’association El Amel. En d’autres termes, quand une personne bénéficie d’un crédit bancaire pour un logement public locatif (social, LSP), elle ne serait pas fichée en tant que propriétaire de logement avant le remboursement de la somme globale. Du coup, cette «faille» permet aux gens de s’approprier plusieurs logements illégalement. Le projet de fichier, soutenu par le ministre de l’Habitat (à l’époque Abdelmadjid Tebboune !) n’avait pas pu voir le jour, les walis s’étant opposés à une telle mesure. «Ils sont nombreux à avoir bénéficié de logements dans plusieurs wilayas, ils n’avaient donc aucun intérêt à ce qu’un tel fichier garantisse la transparence», assure Nabil Belhadad. Les responsables de l’association El Amel affirment que «les logements inoccupés, qui sont entre les mains de l’AADL, font l’objet d’un business opaque.» «Ils auraient pu les distribuer à quelques souscripteurs éligibles des premiers programmes», fulmine Nabil Belhadad. Il demande à ce qu’une échéance soit clairement définie. «On demande l’établissement d’une liste de bénéficiaires suivie de convocations individuelles pour la délivrance de décision d’affectation et le paiement de la première tranche.» Du côté de l’AADL, Leïla Bourenane affirme que les 3000 logements vides font suite aux cas de fraude détectés. En réalité, face aux nombreux trafics dans la distribution des logements – toutes les listes sont contestées – les walis gèlent les attributions pour éviter tout dérapage. Face à cette situation, le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a ordonné, début octobre, que tous les logements soient distribués d’ici la fin de l’année «quitte à avoir à gérer des mouvements de protestation qui sont, d’ailleurs, inévitables». Un cadre de la CNEP affirme que l’Etat est responsable de cette situation. «Il y a une loi qui interdit aux promoteurs de distribuer des logements sans avoir finalisé les VDR (voirie et réseaux divers), alors que l’Etat, lui-même n’a pas encore débloqué de l’argent pour financer ces voiries», confie-t-il.  

Qu’entend le ministre de l’Habitat en disant qu’il allait «assainir ce qui reste des premiers programmes» ?

D’une part, les demandeurs de l’ancien programme vont être orientés vers les nouvelles constructions, qui ne sont pas encore terminées. D’autre part, comme le souligne Leïla Bourenane, il va y avoir une «révision des 142 000 dossiers. On va s’assurer que les souscripteurs n’ont pas bénéficié de logements dans d’autres formules telles que le LSP, le logement social, ou d’un crédit de l’Etat.» Cette opération consistera également à vérifier la solvabilité du souscripteur, autrement dit, si son salaire ne dépasse pas cinq fois le SNMG. Par ailleurs, les représentants de l’association El Amel déposeront ce dimanche une demande d’audience officielle pour rencontrer le nouveau DG de l’AADL. Cette rencontre permettra aux souscripteurs de 2001-2002 de s’enquérir des dispositions par la tutelle à leur égard.

Pourquoi les prix de vente ont-ils augmenté ?

Le ministre a annoncé que le prix du logement AADL (F3-F4) qui était de 1,5/2 millions de dinars, «avoisinerait 3,5 millions de dinars et serait certainement inférieur à 4 millions de dinars». Comment expliquer que le prix ait doublé ? «Les données ont changé», a-t-il expliqué lors d’un point de presse en marge d’une rencontre avec les représentants des entreprises de réalisation des projets de l’habitat. En effet, le SNMG est passé de 8000 DA en 2001 à 18 000 DA en 2012. L’augmentation des prix des matériaux de construction explique également cette hausse. Les souscripteurs éligibles, s’ils ne contestent pas cette augmentation, demandent une facilité de paiement. «Suite à cette hausse, nous souhaitons que le versement soit fait en deux tranches. Nous demandons également que les souscripteurs âgés puissent porter leurs enfants garants lors de l’achat du logement», conclut Nabil Belhadad.

*L’actu :Le nouveau ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, a désigné un nouveau responsable à la tête de la direction générale de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), à savoir Idir Ilyes. Mohamed Khabech, qui est resté tant d’années à la direction générale de cette agence, va bientôt léguer ses fonctions à cet ancien cadre du ministère de l’Habitat, a-t-on appris de sources officielles.Une fois installé, Abdelmadjid Tebboune a demandé à ce qu’on lui fournisse toutes les informations relatives aux logements inoccupés se trouvant au niveau des cités AADL, et ce, après les rapports parvenus confirmant que ces logements font l’objet d’un «business opaque».*El Watan-09.11.2012.

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*Les émeutes du logement

Les émeutes du logement nous rappellent que le fond du problème réside dans la gouvernance locale qu’il faut revoir totalement.

«Nous, nous réalisons des logements c’est tout. Nous n’avons aucun lien et aucune prérogative sur leurs attributions.» C’est en ces termes qu’a répondu le ministre de l’Habitat Noureddine Moussa hier, quant au rôle de son département s’agissant des opérations d’attribution de logements. Le ministre a été interpellé suite aux derniers troubles de Laghouat, dites «émeutes du logement».
«L’examen des dossiers et des recours se fait par des commissions locales au niveau des APC et des daïras», a répondu le ministre. Source de la plupart des émeutes qui marquent le pays depuis maintenant une année, sans répit, cette distribution pose un sérieux problème d’attribution. Mais qui est chargé de cette opération si délicate? Au fait, cela dépend de la nature du logement qu’il soit social, locatif aidé ou rural. Dans le cas du logement social, c’est une commission au niveau de la daïra composée d’élus locaux et renforcée par quelques notables ou comités de quartier à titre consultatif. Pour le logement socio-locatif aidé, il y a l’intervention du promoteur. La loi donne le droit à ce dernier de disposer de 10% de la liste de logements. Le reste des appartements est distribué de la même manière que les logements sociaux. C’est-à-dire une commission au niveau de la daïra, des élus locaux et des comités de quartiers. Pour le logement rural, l’Etat n’intervient que par une aide financière. Le reste est à la charge de l’acquéreur comme la main-d’oeuvre, l’assiette foncière et les travaux. Il convient de faire remarquer que pour le logement rural le problème ne se pose même pas.
En effet, on a rarement entendu parler d’émeutes pour la mauvaise distribution du logement rural. Quelles que soient les réponses qu’on peut donner, cet état de fait est à méditer dans un pays où la société s’embrase pour quatre murs et un toit. Ensuite, il faut relever aussi la composante qui établit les listes des logements, l’administration représentée par le personnel de la daïra, les élus locaux censés être l’émanation directe du peuple et le comité de quartier ou les notables qui représentent la société civile. Comment imaginer la moindre contestation avec un pareil attelage? C’est qu’il y a une faille dans la cuirasse. Le véritable problème est donc au niveau du mode de gouvernance de la représentativité locale.
N’est-ce pas parce que les élections sont truquées que la société civile n’est pas représentative? Depuis ces dix dernières années, le clientélisme et l’opportunisme sont érigés en culture nationale.
Tant que cette culture n’est pas bannie, cette situation de fragilité sociale régnera à tous les niveaux. L’Etat construira des logements, la distribution se fera selon des critères subjectifs et les mécontents vont descendre dans la rue et la noria se poursuivra. Pourtant, ce ne sont pas les projets qui manquent.
A en croire les prévisions du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme avec son plan d’amplification de la capacité de réalisation de logements en Algérie, il sera question de 270.000 unités par an, ce qui permettra d’atteindre l’objectif de livrer 1,2 million de logements à fin 2014.
«Nous observons actuellement une cadence de réalisation intéressante. Elle s’améliore, mais nous devons atteindre le rythme de 270.000 logements par an pour être au rendez-vous de 2014», a affirmé hier Noureddine Moussa lors d’une réunion avec les cadres du secteur. La capacité actuelle de réalisation de logements en Algérie est d’environ 250.000 unités par an. Selon le ministre, «325.000 logements ont été mis en chantier en 2011 et 213.000 autres livrés durant la même année».(L’Expression-16.01.2012.)

«L'examen des dossiers et des recours se fait par des commissions locales au niveau des APC et des daïras»

**Interdiction au promoteur de vendre des logements inachevés

Le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme a élaboré en concertation avec le ministère des Finances les conditions selon lesquelles un promoteur immobilier pourrait bénéficier d’une réduction des taux d’intérêt dans les crédits bancaires octroyés à la réalisation des projets de construction de logements.

Selon la décision ministérielle commune qui a entré en vigueur, le nouveau cahier des charges contient plusieurs ponts, dont l’engagement du promoteur immobilier de réaliser les projets dans les délais fixés et la concrétisation des projets en vertu de la loi législative  qui élabore les projets de réalisation de logements soutenus par l’Etat.

Il appartient, en outre, au promoteur immobilier d’annoncer la date du lancement des travaux de construction ainsi que les contrats d’études et de réalisation et tout en faisant savoir sur tout retard ou arrêt de travaux. Ceci nécessite l’engagement du Directeur de l’urbanisme, de la construction et de  l’habitat  de wilaya (DUCH) de suivre les travaux et d’informer l’institution financière ou la banque de tout retard enregistré.

Force est de souligner que ce nouveau cahier des charges interdit au promoteur immobilier de vendre de logements avant leur achèvement et que la constatation d’achèvement des logements se fait à base d’une attestation de conformité.

Il est à noter également que la décision ministérielle commune interdit au promoteur immobilier de conclure des contrats de vente sur plans (VSP) ou de recevoir de l’argent de la famille qui acquière un immeuble ou une fraction d’immeuble avant achèvement. (Echorouk-22.06.2011.)

*RELOGEMENT .. Les conséquences d’un empressement

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Les opérations de relogement se sont déroulées à un rythme effréné au cours de l’année 2010. Il faut dire qu’ Alger a connu depuis le début de l’année 2010 la plus grande opération de relogement depuis l’indépendance qui a touché plus de 10 000 familles occupant des bidonvilles, des habitations précaires et des chalets ainsi que certains quartiers populaires. Ces réalisations ont fait le bonheur de nombreuses familles. Cependant, d’autres ne pouvaient malheureusement applaudir. À trop vouloir en finir avec le calvaire de l’habitat précaire, les pouvoirs publics sont passés à côté de certaines priorités. Plusieurs familles se sont retrouvées omises. Résultat : des émeutes éclatent. Après chaque opération les citoyens investissent les rues. Plusieurs localités ont connu des mécontentements, à l’image de Baraki, Birkhadem, Bachdjerah, Zaâtcha, Oued Ouchayeh, Doudou Mokhtar, Diar Echems, Diar El Mahsoul et Diar El kaf… Ou alors, du côté des bénéficiaires la joie est loin d’être totale, la surprise d’un F2 s’ajoute au manque flagrant des structures d’accompagnement nécessaires, comme les écoles, les dispensaires, les transports, et les marchés. 1690 recours pour 23 opérations de relogement. Et ce n’est pas fini, plus de 5000 familles issues de la wilaya d’Alger et vivant dans des habitations précaires et des immeubles vétustes bénéficieront de logements neufs lors du premier semestre de cette année. Ces attributions de logements ayant commencé le mois de mars 2010, vient en application du programme tracé par les services de la wilaya d’Alger qui prévoit l’amélioration de l’aspect urbanistique de la Capitale. 23 opérations de relogement ont été programmées depuis le 14 mars dernier jusqu’au 28 décembre. La première avait ciblé dans son premier volet 205 familles occupant cinq immeubles à Diar Echems. Celles-ci ont été relogées à Tixeraïne dans la commune de Birkhadem. Le deuxième volet de l’opération a concerné la deuxième vague des habitants de Diar Echems au nombre de 307 familles relogées dans des appartements neufs à Djenane Sfari (Birkhadem). Les volets 3, 4 et 5 de l’opération de relogement lancée par la wilaya d’Alger ont concerné les habitants du bidonville Doudou Mokhtar situé sur les hauteurs de Hydra. La première vague avait concerné 295 familles, la deuxième 186 familles et la troisième 307 familles toutes relogées dans la cité des 1310 logements dans la commune de Tessala El-Merdja. 197 familles, résidant dans des habitations précaires à Zaâtcha, ont été relogées dans des appartements neufs à Tessala El-Merdja, Djenane Sfari, Birkhadem, Aïn Benian, Souidania et Bordj El-Bahri. Ensuite en juillet le relogement a concerné 1049 familles dont 39 familles de Bir Mourad Rais, 316 familles de Diar El Kaf, 195 familles de la cité Fontaine fraîche, 229 familles de Oued Koreich et 270 familles du quartier Djazira à Bab Ezzouar. Concernant la commune de Cheraga, 65 familles habitant les bidonvilles Ferme Nezali et Ferme ex- Flamand ont été relogées, dans les communes de Souidania et Birtouta (Alger). La cité des 1680 logements de Birtouta a accueilli en septembre dernier 14 familles qui vivaient dans des habitations précaires au niveau du stade du 20 août 1955 (Belouizdad), ainsi que quelque 118 familles qui vivaient dans des habitations précaires dans les quartiers de «Dar El-Ghoula» et « Lalahoum» à la Casbah d’Alger. 101 familles du bidonville Aloui d’el-Madania ont été également relogées dans la cité des 1680 logements de Birtouta. 465 familles qui habitaient dans des chalets à Bordj El Bahri ont été relogées dans des logements neufs à Birtouta et Gué de Constantine. Le mois de décembre a connu trois opérations de relogement dont celui des 579 familles habitant des chalets au quartier Ali Amrane à Bordj El-Kiffan, suivi de celui des 520 familles de Diar echems (Madania), outre le relogement de 466 familles habitant des chalets à Bordj El-Kiffan, des bidonvilles à Hussein Dey et des bâtisses menaçant ruine au quartier Belouizdad, dans des logements neufs à la cité des 1600 logements de Draria. Le directeur de l’habitat de la wilaya d’Alger, Mohamed Smaïl, a affirmé que 50% des familles habitant des chalets à Alger, depuis le séisme de 2003 ont été relogées dans des logements décents. (Le Courrier d’Algérie-02.01.2011.)

«Il est impossible de répondre à toutes les demandes de logement»

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*la mafia du logement

Ceux qui font le business avec des logements de l’Etat sont passibles de poursuites judiciaires.

Le ministre de l’habitat, M. Noureddine Moussa, a qualifié certains mouvements de protestation sociale relative aux relogements des citoyens de cas irrecevables. «Nous savons qu’il y a des citoyens qui ont bénéficié déjà de logements de l’Etat. Malheureusement, beaucoup de ceux-là, ont revendu leurs unités pour solliciter d’autres logements», selon le ministre de l’habitat. «Les sinistrés du séisme de Boumerdès et autres régions, qui ont vendu leurs chalets après avoir bénéficié de logements, sont des escrocs», a-t-il martelé. Mais que fait l’Etat dans ce cas pour débusquer ces escrocs? S’agissant des retards enregistrés dans la réalisation des logements programmés dans le quinquennat 2010-2014, et qui permet une distribution régulière et plus rapide, le ministre a évoqué le problème du foncier qui ne permet pas de faire avancer les projets. «Alger enregistre 10% de la population algérienne. Ceci dit, il est impossible de répondre à toutes les demandes de logement», a-t-il ajouté. Sur le mouvement de protestation des citoyens réclamant justice et logements, M. Moussa a exhorté les médias à faire preuve d’objectivité dans l’information et de sagesse dans la médiatisation de ce dossier. «Il ne faut pas trop se focaliser sur les problèmes du logement», selon le ministre.
La construction du logement demande beaucoup de temps et d’investissement.
Les citoyens doivent comprendre l’exigence et les difficultés du secteur, a-t-il rappelé. «L’Etat construit et distribue des logements dans les règles et en appliquant la justice sociale, mais les citoyens aussi sont responsables dans le marché de l’immobilier, d’où la nécessité de faire preuve de patience» a-t-il ajouté.
A ce sujet, le ministre a rappelé l’obligation des recours. Des poursuites judiciaires viendront tôt ou tard débusquer les contrevenants du marché de l’immobilier. Un décret ministériel sera bientot mis en place, afin de donner des agréments aux promoteurs de l’immobilier, a révélé le ministre. Abordant la question de l’esthétique de l’urbanisme urbain, Noureddine Moussa a mis le point sur les phénomènes des paraboles exposées dans les balcons. «Les promoteurs immobiliers doivent se rapprocher des architectes et le ministère de la Poste et des Technologie de l’information et de la communication afin de trouver une solution pour placer les câbles des paraboles, aux fins d’éviter de telles situations qui portent atteinte à l’image des villes et aux façades des immeubles», a-t-il précisé.
Certains quartiers ont compris le message en retirant les paraboles, d’autres n’ont pas d’autres choix pour la connexion par satellites.
Concernant le programme des réalisations de l’année 2010/2011, le ministre a indiqué que son secteur a livré 255.000 logements à juin 2011 et que 570.000 unités sont en cours de réalisation, soit 40% du programme qui sera finalisé en matière de logement. (L’Expression-11.09.2011.)

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Une usine algéro-italienne de construction de logements préfabriqués

Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, a posé hier à Alger la première pierre d’une usine algéro-italienne de construction de logements préfabriqués d’une capacité de 2.000 unités par an.

Implantée dans la zone industrielle d’El Harrach, cette usine sera le premier établissement de la joint venture nouvellement créée sous le nom de «l’Algérienne Italienne de la construction» (AICOST), alors que d’autres usines sont également prévues dans les prochains mois afin de renfoncer la capacité de production cette entreprise mixte. Le capital social de AICOST est de 400.000 dinars, alors que la souscription en numéraires sera de 20.000.000 dinars.

La société publique ECOPROM (filiale de la SGP INDJAB) détient 51% du capital de AICOST, contre 49% pour la société italienne Construzioni E Servizi SPA. Cette usine, dont la livraison est attendue en juin 2013, fabriquera des éléments de construction innovants, notamment les panneaux préfabriqués (modulaires), avant de les monter sur chantiers en bâtiments de 5 à 15 étages.

Sa capacité de construction est d’une moyenne de 400 m2 par semaine, ce qui permettra de réaliser 2.000 logements par an. Cette capacité initiale sera ramenée à 4.000 logements/an, après le lancement d’une deuxième usine.

Outre la réduction des délais de réalisation de 30%, les constructions seront caractérisées par une meilleure isolation thermique et acoustique, ainsi qu’une meilleure sécurité grâce à leurs structures résistantes aux séismes. Des sessions de formations sont prévues pour les ingénieurs et employés de AICOST en Italie, puis en Algérie sur chantiers.

«Le lancement de cette usine s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités de la production nationale, notamment par des partenariats fructueux avec des pays ami comme l’Italie », a déclaré M. Tebboune lors de la cérémonie de lancement de l’usine. «L’objectif est de développer le logement, de moderniser sa construction, et de le réaliser d’une manière industrielle », a-t-il ajouté.

Concernant la qualité des logements, le ministre a souligné que le Centre national d’étude et de recherche intégrée du bâtiment (CNERIB) n’a exprimé que des appréciations «positives», car «le processus de fabrication est basé sur les techniques les plus avantageuses, les plus avancées sur le plan technologique». D’autres usines identiques seront également attendues durant le premier semestres 2013.

«Les entreprises de construction privées algériennes participeront aussi à ce programme, en dépit de leurs vieilles techniques, mais elles sont appelées à moderniser leur procédé en nouant des partenariats avec des entreprises étrangères», a précisé M. Tebboune.

Par ailleurs, deux autres usines algéro-portugaises sont également prévues à Annaba et Oran, avec une capacité de 10.000 unités par an pour chacune d’elles, pour réaliser des projets de logements prévus dans la nouvelle ville d’Oran (1.500 hectares) et la nouvelle ville de Draa Errich de Annaba (1.400 hectares).

Le gouvernement, qui s’apprête à lancer des projets de réalisation de 800.000 logements durant les deux années prochaines, a entamé des discussions avec plusieurs pays pour prendre en charge une «bonne» partie des projets de logements publics, à travers la création d’entreprises mixtes régies par la règle des 51/49%.

La feuille de route de ces partenariats comprend notamment l’introduction des techniques modernes de construction ainsi que la formation du personnel algérien.* 23 Décembre 2012-Le Financier

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** Joli cadeau de fin d’année !

Il y avait foule, jeudi passé, aux alentours du siège de la commune de Béjaïa et pour cause, 140 familles sont appelés par le président de l’APC de Béjaïa pour recevoir leurs attestations d’attribution de logements évolutifs érigés au niveau de la zone de Sidi Ali Lebhar. Cette attribution est perçue par les bénéficiaires comme étant un véritable cadeau de fin d’année du fait que cette question liée à l’octroi de ce titre est restée en suspens depuis 2005 et elle n’a connu son épilogue que jeudi passé à quelques heures seulement du passage vers la nouvelle année. Pour rappel, ces 140 logements évolutifs ont été distribués il y a de cela cinq ans au profit des citoyens habitant au niveau du bidonville de la cité Soumari en plein centre-ville de Béjaïa. Seulement ces attributions n’ont pas été suivies d’une attestation, véritable sésame pour permettre aux bénéficiaires de contracter des crédits pouvant leur permettre d’achever leurs constructions. C’est cette situation qui a laissé ces citoyens durant cinq longues années sans aucun moyen financier et ainsi les contraindre d’habiter durant toute cette période dans des maisons inachevées ressemblant beaucoup plus à des chantiers. «Nous avons dès notre installation demandé à la commune de les attribuer mais il fallait attendre car nous ne connaissons pas encore les raisons qui ont fait que ces attestations n’ont pas été attribuées par nos prédécesseurs », nous a déclaré en aparté Loucif Benzaid, élu à la commune de Béjaïa. Quant au premier magistrat de la ville, Tahar Hennache, cette décision a été prise avec courage car il s’agit bien de libérer des citoyens après cette longue et douloureuse attente. Le siège communal revêtait une atmosphère de fête au moment des attributions durant lesquelles les citoyens bénéficiaires ne pouvaient pas cacher leur émotion. Signalons que ce bidonville sis à la cité Soumari (le seul au niveau de la commune) est un véritable point noir de la commune de Béjaïa et il existe encore plus d’une centaine de familles qui attendent leur tour. À ce sujet, Benzaid nous a appris qu’une commission planche sur ce dernier cas et une fois ces familles relogées ce bidonville sera définitivement rasé. (Le Courrier d’Algérie-02.01.2011.) 

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19 réponses à “Logement, un toit pour chaque Algérien”

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